Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
AUTOMATIQUE REPRESENTATION EXTERNE
TR 1.
1
...
76 downloads
683 Views
247KB Size
Report
This content was uploaded by our users and we assume good faith they have the permission to share this book. If you own the copyright to this book and it is wrongfully on our website, we offer a simple DMCA procedure to remove your content from our site. Start by pressing the button below!
Report copyright / DMCA form
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
AUTOMATIQUE REPRESENTATION EXTERNE
TR 1.
1
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
0. Préambule Plan du cours
AUTOMATIQUE CONTINUE 1. Commande. Modèle d’un processus 2. Performances d'un Système : Stabilité - Précision - Rapidité 3. Correction d'un Système Asservi Linéaire (SAL)
AUTOMATIQUE DISCRETE 4. SALs échantillonnés 5. Correction numérique - Régulateurs standards 6. Performances d'un SAL échantillonné : Stabilité - Précision - Rapidité 7. Synthèse des correcteurs numériques - Réponse pile
ANNEXE 8. Logique floue TR 1.
2
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Bibliographie
[1] H. Bühler
« Réglages échantillonnés »
PPR
[5] K. Ogata
« Discrete Time Control systems »
Prentice
[7] M. Rivoire / J.L. Ferrier
« Automatique »
Eyrolles
[8] Y. Sévely
« Systèmes et asservissements linéaires échantillonnés » Dunod
[9] Y. Thomas
« Signaux & systèmes linéaires »
TR 1.
Masson
3
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
1. Commande. Modèle d’un processus COMMANDE
1. Introduction Automatique : Objectif : contrôler, commander un système. Domaines d'application : - commande de processus industriels (domaines initiaux) - économie, gestion, géophysique, biologie, etc... - Systèmes temps réel, capteurs - actionneurs : Constituants de l'automatique : - Théorie des systèmes. - Asservissement (≡ régulation). - Commande - Commande optimale. - Identification. Automatique Continue : Signaux / systèmes mis en jeu sont continus (≡ à TC). Ex.: régulation de la vitesse d'un moteur. Automatique Discrète : ∃ Signaux / systèmes mis en jeu discrets (≡ à TD). Ex. : séquenceur programmable de perçage de pièces.
TR 1.
4
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Représentation Externe :
Représentation Fréquentielle
Système représenté par sa FT
Représentation Interne : Système décrit par son état
x& = f ( x , u )
Représentation Temporelle
x
dans le plan de phase
( x , x& )
( u : entrée)
Exemples de régulation : - Puissance de frappe des touches du clavier d’un ordinateur contrôlée par le retour (feedback) du toucher (perception tactile) - Puissance vocale assujettie au retour (perception auditive). - Direction d’automobile corrigée (perception visuelle) ...
Exemple : Asservissement de la direction de vol d’un vaisseau spatial, décrit dans le plan de phase : Contrôle de la direction de vol (l’inclinaison % verticale au sol) d'un vaisseau spatial.
TR 1.
5
Automatique - Représentation Externe
On veut
θ0 = θ
1. Commande. Modèle d’un processus
( θ 0 : direction de consigne) :
θ
fusées de direction Commande en Boucle Ouverte (non asservie)
u0
(BO)
θ
Système
→ Déterminer le couple de commande
u0 tel que θ
=
Commande directe insuffisante car « aveugle » :
Perturbations
u0 TR 1.
+ Système
+
θ 6
θ0
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Commande en Boucle Fermée (≡ asservie) (BF) (SB: Système Bouclé)
Variations de la sortie prises en compte par un feedback ( Γ : couple)
Exemple de retour le plus simple :
v = − Γ si θ < θ 0 si θ = θ 0 v = 0 v = Γ si θ > θ 0 Commande en tout ou rien :
Perturbations
u0
+
e
+ −
Système
+
v Γ −Γ
θ0
La commande se fait par l'erreur : - si pas de perturbation : - si perturbation : TR 1.
θ
θ =θ0 θ ≠θ0
θ
e = u0 − v v = 0 → e = u0 → v≠0
→
7
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Inconvénient : fortes oscillations de
θ
autour de
θ0.
→ amélioration: introduction d'une bande morte (dead zone)
[ − ε ,+ ε ] autour de θ 0 :
v = − Γ si θ < θ 0 − ε si θ 0 − ε ≤ θ ≤ θ 0 + ε v = 0 v = Γ si θ > θ 0 + ε
u0
e
+ −
v
θ0 −ε −Γ
TR 1.
θ
Système Γ
θ0 θ0 +ε
θ
8
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Equations du système (cas de régulation sans bande morte) J : moment d’inertie du vaisseau.
&& J Couples = θ ∑ RFD :
(couple = moment de force)
Jθ&& = e = u 0 − v = u 0 + Γ si θ < θ 0 u0 si θ = θ 0 u 0 − Γ si θ > θ 0 u0 + Γ u0 + Γ & & & & θ θ θ = → = + t 0 .θ < θ 0 : J J u0 + Γ 2 & → θ = t + θ 0t + θ 0 2J u0 & & θ = J
u0 & & → θ = + θ t 0 .θ = θ 0 : J u0 2 & → θ = t + θ 0t + θ 0 2J u0 − Γ u0 − Γ & & & & θ = → θ = + θ t 0 .θ > θ 0 : J J u0 − Γ 2 & → θ = t + θ 0t + θ 0 2J TR 1.
9
Automatique - Représentation Externe
→ Cycle de régulation (cas où
1. Commande. Modèle d’un processus
θ 0 = 0) :
θ&
0
θ
Exemple similaire : Régulation de la direction d’un véhicule automobile : Feedback visuel pour corriger les perturbations (pavé ...) écartant le véhicule de la direction de consigne. - commande analogique : observation de la route en permanence - commande échantillonnée : observation de la route à intervalles de temps réguliers
TR 1.
10
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
2. Structure générale d'un asservissement Asservissement continu d'un processus continu Comparateur x(t)
+
e(t) = x(t) - r(t) -
r(t)
x: u: r : e: y:
Correcteur Contrôleur analogique
u(t)
Processus continu
y(t)
Capteur analogique
entrée, ou consigne (commande de l’asservissement) commande (du processus) retour, ou feedback erreur sortie
Asservissement numérique d'un processus continu
x(t)
+ r(t)
TR 1.
Calculateur Correcteur e (kT) u(kT) uA (t) e(t) q Contrôleur Processus CAN CNA numérique continu
y(t)
Capteur analogique
11
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Asservissement échantillonné d'un processus continu
x(t)
+ -
Calculateur Bloqueur d'ordre 0 Correcteur u*(t) uB (t) e(t) e*(t) Contrôleur Processus B 0 continu échantillonneur numérique
r(t)
y(t)
Capteur analogique
Asservissement numérique d'un processus numérique u(k)
x(k)
Calculateur
CNA
TR 1.
Processus continu
CAN
Processus numérique
≡
y(k)
Processus numérique
12
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Fonctionnement d’un asservissement (l'asservissement obéit à la commande) - Fonctionnement en suiveur (≡ poursuite) : . L’entrée de commande (consigne) varie. . La sortie doit varier dans le même sens que la consigne (elle ne doit pas la contrer, s’y opposer). . Les perturbations peuvent être ignorées pour qualifier en 1ère approximation ce type de fonctionnement.
- Fonctionnement en régulation : . L’entrée (consigne) est constante (réglable). . La sortie doit être constante malgré les perturbations. . L’entrée de perturbations doit être contrée. Structure de l’asservissement → commande par la consigne et non par les perturbations.
TR 1.
13
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
3. Représentation externe TEMPS CONTINU x(t)
TEMPS DISCRET
h(t) y(t) = x(t) * h(t)
TL (monolatérale) ↓ X(p)
H(p)
H ( p) =
(causalité)
Y(p) = H(p) X(p) ( si CI nulles)
Y ( p) X ( p) : FT du système
H ( p) = TL[ h( t )] m
H ( p) =
xk
y k = xk * hk
TZ (monolatérale) ↓ (causalité) z = epT X(z) H (z ) =
H (z) =
i
→
n>m
Opérations Temps - Fréquence (p)
TR 1.
∑b z
i
i=0 n
i=0
Réalisabilité (causalité)
↔
i
i
i=0
∫
∑a z i
∑b p
↔
Y(z) = H(z) X(z) ( si CI nulles)
Y (z ) X ( z ) : FT du système
m
i
i
i
d dt
H(z)
H ( z ) = TZ [ hk ]
∑a p i=0 n
hk
Réalisabilité (causalité) → n ≥ m Opérations Temps - Fréquence (z)
⋅p
−
↔
⋅( z − 1)
÷p
∑
↔
÷ ( z − 1)
14
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
4. Relations fondamentales d'un système bouclé (TC)
Système Bouclé à retour unitaire X(p)
+
E(p)
Y(p)
H(p)
≡ X(p)
Y(p)
H'(p)
R(p)
Y ( p) = H ( p) E ( p) = H ( p)[ X ( p) − R ( p) ] = H ( p)[ X ( p) − Y ( p) ]
Y ( p) H ( p) = X ( p) 1 + H ( p)
→
Y ( p) = H ′ ( p) X ( p)
H ′ ( p) =
H ( p) 1 + H ( p)
H ( p) : FTBO : Y ( p) H ′( p) : FTBF : H ′( p) = X ( p) TR 1.
15
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Système Bouclé à retour non unitaire X(p)
E(p)
+
H(p)
Y(p) ≡
X(p)
-
E(p)
+
H(p)
K(p)
R(p)
-
R(p)
1 K(p)
Y(p)
≡ X(p)
T'(p)
R(p)
1 K(p)
Y(p)
R(p)
K(p)
∆
∆
avec : T ( p) = H ( p) K ( p)
et :
T ′ ( p) =
T ( p) 1 + T ( p)
X ( p) Y ( p ) = H ( p )[ X ( p ) − R( p )] = H ( p )[ X ( p ) − K ( p )Y ( p )] = H ( p ) K ( p ) − Y ( p) K ( p)
Y ( p) H ( p) 1 T ( p) = = X ( p) 1 + K ( p) H ( p) K ( p) 1 + T ( p) E ( p) 1 Y ( p) 1 = = X ( p) H ( p) X ( p) 1 + T ( p)
R( p) E ( p)
T ( p) = H ( p) K ( p) : FTBO
T ( p) =
1 T ′ ( p) : FTBF K ( p)
1 Y ( p) ′ T ( p) = X ( p) K ( p)
TR 1.
16
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Système Bouclé à comparateur +/+ : X(p)
+
E(p)
H(p)
Y(p) ≡ X(p)
G(p)
Y(p) ≡ X(p)
+
+
E(p)
Y(p)
H(p)
-
R(p)
R(p)
K(p)
-K(p)
H ( p) G ( p) = 1 − K ( p) H ( p) Performances d'un système bouclé - Rapidité - Précision - Stabilité Exemple : autofocus de caméra vidéo : - Rapidité : Correction de la mise au point rapide % à la variation de la prise de vue. - Précision : Mise au point précise sinon images floues. - Stabilité:
TR 1.
Correction de la mise au point → écarts ou oscillations de la netteté dont l’amplitude doit diminuer avec le temps.
17
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Autre exemple : - Système d’antiblocage des roues (ABS) Dilemmes Les performances présentent des dilemmes : Exemple : Ê Précision → Déstabilisation du système. Exemple : Phénomène de larsen 5. Causalité En automatique, les signaux et systèmes mis en jeu sont généralement causaux : l'asservissement se fait en temps réel (≡ on-line).
TR 1.
18
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
MODELE D'UN PROCESSUS 1. Le signal de commande 1.1. Commande analogique Erreur
ε = yc − y
évaluée en permanence
+
y c (t )
ε (t )
y (t ) Ex. : Le conducteur d’un véhicule a l'oeil rivé sur la route. Le signal de commande u est alors ajusté en permanence par le correcteur pour corriger l'erreur.
yc (t )
+
ε (t )
Contrôleur
Correcteur
u(t )
y(t )
Processus
y
TR 1.
19
Automatique - Représentation Externe
a)
1. Commande. Modèle d’un processus
Commande la plus simple : TOUT OU RIEN
ε >0 ε <0
(non linéaire)
→ u mis au maximum → u mis au minimum
u
ε
u
ε b) Commande proportionnelle (commande linéaire) Améliore la commande du type « TOUT OU RIEN » : Commande proportionnelle :
u (t ) = K ε ( t )
Réalisation de cette commande : simple amplificateur de gain K
ε
u
u
u
ε
ε
K
ε
u t
La précision du système croît avec K. Exemple: commande de la vitesse d’un véhicule : le conducteur actionne d’autant plus la commande d’accélérateur qu’il est loin de sa consigne de vitesse. TR 1.
20
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
c)Commande intégrale (commande linéaire) Pb de la commande proportionnelle: variation brutale de la consigne →
u = Kε
yc
(ex.: démarrage) → ε varie brutalement
est immédiatement saturé.
Exemple de la commande de la vitesse d’un véhicule : Au lieu d'écraser brutalement l'accélérateur au démarrage → commande u progressive, par une loi de commande intégrale : t
1 u (t ) = ∫ ε ( x)dx Ti 0 E
-
E t Ti
E
+
yc
( Ti : Cte)
ε
Correcteur intégral
u
Processus
La commande intégrale est progressive mais persévérante : tant que ε ≠ 0, u varie.
ε >0 u ↑ La commande intégrale améliore la précision du système
ε <0 u ↓
Loi de commande intégrale associée à une commande proportionnelle : t
1 u (t ) = ∫ ε ( x )dx + Kε (t ) Ti 0 TR 1.
21
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
d) Commande dérivée (commande linéaire) Ex. : L'observation de la température y à un instant donné indique qu'elle est inférieure de 10°C à la consigne y c → il faut chauffer, mais en tenant compte de la tendance de si
ε Ê il faut plus chauffer que si ε Loi de commande :
ε
:
Ì : commande différentielle, dérivée
u (t ) = Td ε& (t )
Loi de commande différentielle associée à une commande proportionnelle
u (t ) = Td ε& (t ) + Kε (t ) Ex. : La commande d'accostage d'un navire u
ε
(1) t
0
0
( ε = distance au quai) : (1) action proportionnelle (2) action dérivée (3) action résultante t
(3) Inversion du moteur (2)
ε ' = 0 (vitesse nulle au quai)
Commande dérivée → correction rapide sans risque de dépassement par rapport à la consigne ( ε < 0 serait catastrophique !) Elle permet d'accroître la rapidité et la stabilité d'un système.
TR 1.
22
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
e)Commande PID (commande linéaire) Correcteur standard : corrige stabilité, rapidité et précision d’un processus. Loi de commande PID (Proportionelle + Intégrale + Dérivée) : t
1 u (t ) = Kε (t ) + ∫ ε ( x)dx + Td ε& (t ) Ti 0 1.2. Commande échantillonnée Avantage : Souplesse de réalisation du contrôleur. L'erreur
ε
est évaluée périodiquement.
Ex. : Le conducteur d’un véhicule jette un coup d'oeil de temps en temps. Exemple : Commande échantillonnée d’un processus continu u*
y c
y
ε*
t
t
u
t
0 T 2T
0
y + c
ε
y r
y r
ε*
t 0 T 2T
* Correcteur u numérique
t Bloqueur u d'ordre 0 B0
0 T 2T
0
Processus continu
t 0
Capteur
(T : période d’échantillonnage).
TR 1.
23
y
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Loi de commande : algo reliant les échantillons de
u * (t )
* ε (t ) et de
:
u * (t ) = f [ε * (t )] Commande PID échantillonnée (commande linéaire) • Amplification analogique (K)
→ Amplification numérique (K)
•
∫
(Intégration)
→
∑
(Sommation)
•
d dt
(Dérivation)
→
−
(Différence)
1.3. Commande numérique Commande num. = commande échantillonnée + Bruit de quantification Exemple : Commande numérique d’un processus continu y c
+
ε
-
CAN
ε*
Correcteur numérique
u*
CNA
u
Processus continu
Capteur
TR 1.
24
y
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
1.4. Commande PWM (non linéaire) (analog. ou échantillonnée) L'action u n'est plus modulée en amplitude mais en largeur (durée) Ex. : Processus thermique : commande en tout ou rien
u A
τ
0
t T
2T
2. Modèle d'un processus 2.1. Modèle du 1er ordre (intégrateur (≡ passe-bas))
- FT :
k H ( p) = 1 + τp
H ( p)
présente 1 pôle :
p0 = −
1
τ
- Réponse Fréquentielle : k : Gain statique [≡ gain H(iω) à ω = 0] noté H0 k H( p = iω) = = 1 + iωτ
TR 1.
k 1+ i
ω ωc
(ω = 0↔t =∞)
te
τ : C de temps (τ > 0) ω c = 1 / τ : Pulsation de coupure (ω c > 0) ω =2πν ω : pulsation ν : frequence
25
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
2.1.1. Etude fréquentielle | H(iω ) |dB
| H(iω ) |
H0 dB = k dB = 20 log k
H0 = k
3 dB
0 dB
ωc
Arg[ H (iω )]
ω
(-1)
ωc
(si k > 0)
0°
(échelle log.)
(-1) ≡ pente de -20 dB/décade ≡ pente de -6 dB/octave
ω
0
ω
ωc
(échelle log.)
-45 ° -90 °
2.1.2. Etude temporelle - Réponse Impulsionnelle (RI) :
k
−1
h(t ) = TL [ H ( p )] = e
τ
−t / τ
k
Γ(t ) = e p0 t Γ(t )
τ
h(t) H 0 /τ = k /τ
0.05
H 0 /τ 0
TR 1.
τ
t r ≈ 3τ
t
26
(échelle log.)
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
- Réponse indicielle : 1 y (t ) = TL−1[H ( p ) ⋅ TL[Γ(t )]] = TL−1 H ( p ) = k (1 − e − t / τ )Γ(t ) = k (1 −e p0 t )Γ(t ) p y(t) y(∞) = H0 ⋅ 1 = k ⋅ 1 = k 095 . ⋅ y(∞) 063 . ⋅ y(∞) 0 τ
t
tr ≈ 3τ
tr : temps de réponse à 95 %
2.1.3. Dualité Temporel - Fréquentiel Temps
Fréquence
• Constante de temps
Re[pôle] = −
τ •
TR 1.
petit ≡
H0
τ
• Pulsation de coupure
1
τ Re[pôle ]
ωc =
1
τ
élevé ≡ système rapide ( ω c élevé)
•
H0
27
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
2.2. Modèle du 2nd ordre (intégrateur (≡ passe-bas)) - FT : H( p) =
p2
ω
2 0
+
k 2m
ω0
k : Gain statique [≡ gain H(iω) à ω = 0] noté H0 (ω = 0 ↔t = ∞)
ω 0 : Pulsation propre non amortie (ω 0 > 0) m = Facteur d' amortissement (m > 0)
p +1
H (iω ) = - Réponse Fréquentielle :
k
ω ω 1 + 2mi − ω 0 ω 0
2
2.2.1. Etude fréquentielle | H(iω ) |dB
| H(iω ) |
H0 dB = k dB = 20log k 0 dB
6 dB
ω r ω0 m≥
Arg[ H(iω )]
2 2
(si k > 0)
0° -90 ° -180 °
H0 = k
ω
(échelle log.)
m<
ωr
(-2)
0
2 ≈ 0.7 (résonance) 2
ω
ω r ω0
(échelle log.)
: pulsation de résonance
(-2) ≡ pente de -40 dB/décade
ω0
ω
(échelle log.)
m grand m petit
m≥
2 2
m<
2 ≈ 0.7 2
Pas de résonance
Résonance
2 ω = ω − m 1 2 Pulsation de résonance : r 0
Facteur de résonance :
Q=
Q=
1 2m 1 − m
2
( Q dB = 20 log Q )
H (iω ) maxi H (iω ) à ω = 0 TR 1.
28
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
2.2.2. Etude temporelle - Réponse Impulsionnelle (RI) :
y ( t ) = TL−1 [ H ( p) ⋅ TL[δ ( t ) ]] = TL−1 [ H ( p) ]
•
m > 1 : régime hyper-amorti (apériodique) : p 1 = − mω 0 ± ω 0 m 2 − 1
2 pôles réels de H(p) :
y (t ) =
kω 0 2 m −1 2
3 cas :
(e
p1t
−e
2
p2t
t − − τt e 1 − e τ2 Γ(t ) = 2 m 2 − 1
kω 0
)
Γ(t )
∆ 1 1 τ2 = − τ1 = − en posant p2 p1 et ∆
pôles de H(p)
y(t) t
0
Im(p) 0
Re(p)
Un mode dû à un pôle réel est non oscillant. TR 1.
29
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
m = 1 : régime critique (apériodique) : 1 pôle double réel de H(p) : p 0 = − mω 0 = −ω 0 •
2 −ω 0 t 0
y (t ) = kω e
t Γ (t ) = kω e 2 0
−
∆
t
t Γ (t )
τ
y(t)
avec :
τ =−
pôles de H(p)
t
0
1 p0
Im(p) 0
Re(p)
Un mode dû à un pôle réel est non oscillant. •
0 < m < 1 : régime sous-amorti (pseudo-périodique) :
2 pôles complexes conjugués de H(p) : ( σ = mω 0 ; ω ′0 = ω 0 1 − m ) 2
p 1 = − mω 0 ± iω 0 1 − m 2 = −σ ± iω ′0 2
t − − mω 0t τ e e y (t ) = kω 0 sin (ω 0′ t ) Γ(t ) = kω 0 sin (ω 0′ t ) Γ(t ) 1 − m2 1 − m2 ∆ 1 ∆ 1 =− τ =− en posant Re( p1 ) Re( p2 )
y(t) 0 T0′
ω′0 : pseudo-pulsation pôles de H(p) Im(p) t T0′ = 2π : pseudo - période ω′0 0 Re(p)
Un mode dû à 2 pôles complexes conjugués est pseudo-oscillant TR 1.
30
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
- Réponse indicielle :
1 y (t ) = TL [ H ( p) ⋅ TL[Γ (t )]] = TL H ( p) p −1
•
−1
3 cas :
m > 1 : régime hyper-amorti (apériodique) :
2 pôles réels de H(p) :
p 1 = − mω 0 ± ω 0 m 2 − 1 2
Im p Re p t t − − τ τ 1 2 e 1 e e 1 e y(t) = k1+ − − Γ(t) Γ(t) = k1+ 2 2 2 2 2 2 2 m −1 m+ m −1 m− m −1 2 m −1 m+ m −1 m− m −1 p1t
p2t
∆ 1 1 τ1 = − τ2 = − en posant : p1 et p2 ∆
y(t) y (∞) = H0 ⋅ 1 = k ⋅ 1 = k 0.95 ⋅ y (∞)
0
TR 1.
tr
t
t r : temps de réponse à 95 %
31
Automatique - Représentation Externe
•
1. Commande. Modèle d’un processus
m = 1 : régime critique (apériodique) :
1 pôle double réel de H(p) :
p0 = − mω 0 = −ω 0
Im p Re p
t − −ω 0t τ y (t ) = k 1 − e (1 + ω 0t ) Γ(t ) = k 1 − e (1 + ω 0t ) Γ(t ) ∆ 1 τ =− avec : p0
[
]
y(t) y ( ∞) = H 0 ⋅ 1 = k ⋅ 1 = k 0.95 ⋅ y(∞)
0
TR 1.
tr
t
t r : temps de réponse à 95 %
32
Automatique - Représentation Externe
•
1. Commande. Modèle d’un processus
0 < m < 1 : régime sous-amorti (pseudo-périodique) :
2 2 pôles complexes conjugués de H(p) : ( σ = mω 0 ; ω ′0 = ω 0 1 − m )
p1 = − mω 0 ± iω 0 1 − m 2 = −σ ± iω ′0 2
Im p
1 ∆ 1 =− τ =− Re ( p1 ) Re ( p 2 ) ∆
Re p
t − τ e e y (t ) = k 1 − sin (ω 0′ t + ψ ) Γ (t ) = k 1 − sin (ω 0′ t + ψ ) Γ(t ) 2 1− m2 1 m − − mω 0 t
ψ = arccos m = arcsin 1 − m 2
∆
ϕ=
( cosψ = m
ω0 ϕ ψ − mω 0
π − ψ = arcsin m = arccos 1 − m 2 2 y(t)
Im p ω 0′ Re p
ω ′0 : pseudo - pulsation
1 .05 ⋅ y ( ∞ )
y(∞) = H0 ⋅1= k ⋅1= k
π T0′ = 2 : pseudo - période ω ′0
0 .95 ⋅ y ( ∞ )
0
TR 1.
sin ψ = 1 − m 2 )
T0′
tr
t
t r : temps de réponse à 95 %
33
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
2.2.3. Dualité Temporel - Fréquentiel Temps
Fréquence
• amortissement
m
• Temps de réponse
• amortissement
tr
• Pulsation
m
ω0
Re[pôles ] = − mω 0
tr •
petit ≡
Re[pôles ]
élevé ≡ système rapide
H0
•
ω0
élevé
H0
2.2.4. Rapidité Rapidité vue d’après le temps de réponse (échelle log.)
t rω 0 1000
600
300 50 20
3
m (échelle log.)
1 0.01
A
0.5 0.7 1
100
ω0
fixé, le temps de réponse minimal est obtenu pour m = 0.7
TR 1.
34
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Rapidité vue d’après le lieu des pôles
Im p
p1
p2
Re p
p1*
tr
TR 1.
petit ≡
Re[pôle ]
élevé ≡ système rapide
35
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
2.3. Systèmes d'ordre supérieur à 2 Système dont la FT
H ( p ) , du k ième ordre,admet donc k
pôles.
H ( p)
peut être décomposée en produit de plusieurs FT (éléments simples). → Réponse du système = somme des réponses des sous-systèmes. Réponse plus fortement marquée par les pôles situés près de l'axe imaginaire (pôles dominants) car ils correspondent aux Ctes de Temps les plus élevées ( Re( pôle ) est en
−1/τ
).
→ On peut souvent négliger les pôles éloignés de l'axe imaginaire par rapport aux pôles dominants. Exemple (lieu des pôles) : 3ème ordre (3 pôles) constitué d’un sous-système du 1er ordre (pôle
p 2 ) et d’un sous-système du 2nd ordre (pôles p1
et
p1* )
Im p
p1
Re p
p2
p1*
Pôle dominant (≡ mode lent) situé le plus près de l’axe imaginaire : → 3ème ordre ∼ 1er ordre (pôle TR 1.
p 2 ). 36
p2
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
H (iω ) k H ( p) = Exemple : Représentation d’un 1er ordre : 1 + τp (avec : τ > 0 , k > 0 ( k > 1 ))
3. Représentation graphique de la Réponse Fréquentielle
Représentation de Bode H(iω) dB 0 dB
H(iω) dB =20logH(iω)
ω
1 1
0
ϕ = Arg[ H(iω) ]
τ
0°
ω = 0−
ω = −∞
ω
ω =0 ω
+
ω = +∞
ω
Limité à p = iω ( ω > 0 ) Contour de Bromwich :
p = iω (ω < 0)
γ
ϕ = Arg[ H (iω ) ]
Courbe paramétrée en ω Domaine de variation de p
Limité à p = iω ( ω ≥ 0 )
iθ p =r e (r ∞) θ i p=ε e (ε 0)
Avantage : Générale, puissante.
Inconvénient :
Inconvénient :
TR 1.
ω =∞
Re(p)
Avantage : Visuelle et simple. Pas générale (stabilité).
ϕ
p = iω (ω > 0)
θ 0
0 dB 0°
ω
Domaine de variation de p
Im(p)
ω =0
Re[H( p )]
Courbe paramétrée en
Domaine de variation de p
H (iω ) dB -90°
(échelle log
-90 °
Représentation de Black
ω <0 ω >0
Im[H( p )]
(échelle lo
τ ϕ
Représentation de Nyquist
Plus abstraite.
Avantage : Prédiction du SB à partir de la BO. Inconvénient : Pas générale (stabilité).
37
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
Passage de la représentation de Bode aux Représentation de Nyquist/Black :
Rappel : passage des coordonnées rectangulaires aux coordonnées polaires
Im[ H (iω )] x 0
ϕ y
ψ
Re[ H (iω )]
M
ω .
H (iω ) = x + iy
.
M = H (iω ) =
.
M dB = 20 log M = 20 log H (iω ) = H (iω ) dB
x2 + y2
y Arctg = . ϕ = Arg [ H (iω )] x .ψ TR 1.
= ϕ − 2π = ϕ 38
Automatique - Représentation Externe
1. Commande. Modèle d’un processus
4. ANNEXE : Représentations de Bode de RF élémentaires Gain complexe
H (iω )
ω H (iω ) = i ω0 H (iω ) =
ω i ω0
0 dB
n
1
H (iω ) dB
Octave :
Pente :
Décade :
f
→ 10 f
ω
ω0
(échelle log.)
(-1)
ω
ω0
(échelle log.)
(échelle log.)
(+1) Courbe réelle
(échelle log.)
ω0
ϕ
ω
(échelle log.)
(-1)
(+n) Courbe réelle Courbe asymptotique
ω
(échelle log.)
ω0
ω0
(échelle log.)
0
(échelle log.)
Courbe réelle
ω0
ω0
0
−π / 4 −π / 2
ω
ω
(échelle log.)
(échelle log.)
Courbe réelle Courbe asymptotique
ϕ nπ / 2 nπ / 4 0
ω
Courbe asymptotique
π /2 π /4
ϕ ω0
ω
−π / 2
0
ω
ω0
nπ / 2
ω
ω0
0
ϕ
(+n)
Courbe réelle
3n dB 0 dB
π /2
ϕ
Courbe asymptotique
H (iω ) dB
Arg [ H (iω )] 0
Courbe asymptotique
0 dB -3 dB
n
2f
(échelle log.)
H (i ω ) dB
ω 1+ i ω0
→
ω0
3 dB 0 dB
ω H(iω) = 1+ i ω0
f
ω
H (iω ) dB 0 dB
ω H (iω ) = 1 + i ω0 H (iω ) =
(+1) 0 dB
Phase
ϕ
H (iω ) dB
H (iω ) dB
1
ω H (iω ) = i ω0
Module H (iω ) dB = 20 log H (iω )
Courbe asymptotique Courbe réelle
ω0
ω
(échelle log.)
(-n) ≡ pente de -20 ndB/décade ≡ pente de -6 n dB/octave (+n) ≡ pente de +20n dB/décade ≡ pente de +6 n dB/octave
__________
TR 1.
39