COLLECTION DE MONOGRAPHIES DE RÉFLEXOTHÉRAPIE APPLIQUÉE
CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
Dlim lu ",ëme (ollee/ion
An Pt ~CTLRr, p...
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COLLECTION DE MONOGRAPHIES DE RÉFLEXOTHÉRAPIE APPLIQUÉE
CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
Dlim lu ",ëme (ollee/ion
An Pt ~CTLRr, par J, Boss, ctl.c. MA~REL. 1978.2' tirage, 148 pagcs. 19 figures.
ACUPUNCTURE CHEZ L'ENFANT
AfIo. l(jLSJE ACLI'UNCTVRAU:.. par J. Bossy. L. ROCCIA. N. TAI Til avec 1::1 oll"boration de HANG BAO CHAil. 1982. 176 pages. 34 figures, 8 tableaux. B<\sls NEl ROlOGIQUES DES RtFLEXOTHÉRAPlrs. par J. Bossy. Préface de R. LABALGr. 1983,3' édition refnndue et augmenlée, 160 pages, 72 figures, 3 table"ux.
FOR'll,LAtRL D'ACUJ>L"CTURE, par J. Bossy, J.c. MAUREL el D.V. HUNG. 1986. 196 p"ges, 25 figures. LA IX)lll FUR.
EXPLORATIOl'\. TRAITeMENT PAR NEUROSTIMLLATION ET LECTRO.
PHAM QUA G CHAU Médecin acupuncleur de l'Hôpital Saint-Roch (CHU de Nice)
ACUPl M·TURE. par F. BOUREAU el J.c. W,LLrR. Préf"cc de D. ALBE-FESSART. 1982,2' éditinn revue cl augmentée, 136 pages, 31 figures.
Ancien Inlerne des Hôpilaux de Paris
LL\ MASSAGES Rr·FLEXES. Etude comparative, par A. HEI\DRICK.X. Préfltce de
J. Bossy. 1981, 120 pages. 49 figurcs.
par J. J. TAILLANDIER. 1984, 128 pages, 95 figures.
!Pi MI R'OSYSTËMIS Dl:, l'ACUPUNCTURE.
BosSY.
D.
PRAT· PRADAL et
Au/res ouvrages ATLAS ANATO\
Médccine traditionnelle chinoise. InsrÎlUl de Médecine
tmditionnclle chinnise de Shanghai", sous la direction de C. ROUSTAN. Préface de R. MOX'\IER. Traduction et adaptation du chmOlS. - Tome 1 : Bases fondamentales. 1978,216 pages. 46 figures. 8Iableau•. - Tome 2: Anatomie et physiologie de l'acupuncture. 1979, 310 pagcs. 96 figures. 25 l"bleaux. - Torne 3: Techniques et thérapeutiques. 1984. 468 pages. 86 figures. 102 tableaux. Lb MASSAGES l::.N MEDlCl'l::. TRADITIO'I\ElLE CHt~OISE. par M. \VOl\G. Prérace de J. BORSARELLO. 1984. 140 p"ges, 130 tableaux.
m
L"G-SHu. hasc de l'acupuncture traditionnclle chinoise. Presentation de M. WO~G. 1987,416 pages. 70 schémas, 76 planches. 26 tableaux. LUN. Médecine traditionnelle chinoise. Traduction et commentaires p"r M. WO~G. 1983.256 pages, 57 figures, 10 tableaux.
MASSa
SIIAI\G-HA
Paris
Milan
Barcelone 19 8
Mexico
TAIILL DE
MATIÈRES
A \ A' T-PROPOS . • . . • • • • . .
Pèdiatrie traditionnelle ancienne. . . . . . . . . . HlSlorique _ __ _ _. . . .. Vaccination préventive.. . Conccpuon embryologique __ . ._ Hérédité et terrain psychologique . . .. Shen (6) ; Hl/II (6) ; Po (6); Yi (6) ; 7.hi (6) ; Synthése héréditaire Prédisposition pathologique. __ .. _ _ _ _ _ _ _ _. ...... .
CIIAPITRI::. PREMIER.
...
_. . ..
La 101 du II mar~ 1957 n'aUlonsant. am. lermes der, almca ... 2 Cl 3 de l'artIcle 41. d'une part. que le:.. (~copies ou rcprodlll.:l1on ... 'itrictement rè~nCe~ â rll~1ge prive du copIste ct non dcstmcXs a une uhil'idllOn collectIve» cl. d'\lutrc part. 4uc le anal}sc\ ct les courte... ~Ilallons dan'i un put d'c~cmple et ,j'Illustration. 4~ 'Ou te rcprcl,Cntallon ou reproducllon 1Illcgmle. ou paruclle. faite c;.·m.. . le consentement de l'aulcur ou de se, J).mh droit ou ayants cau . ~t illiclle )1 (ahnêa I~' de l'article 40). Celle rcpr~ntatlonou reproduellon. par quelque procédé que ce SOlI, con.. . tiLuerait donc une contrefaçon '>dnClionnee par les arlld 425 ct SUl\anh du COOl' penal.
(
Hasson
p{lri~.
1988
ISO . 2-125-81292-6 ISS/'< - 0337-809~ M"SSO' S.A. M I\SSO~ l '''LI
rOlTORI
M-\~so' S.A M ....'i'iO' tOITORFS
120. bd &lInt-Germall1. 751RO Paris CedCl:: 06 Via Statuto~. 20121 f\,lIlano Balmcs 151. Barcclona fo; Dakota 31B. Colonia apolcs. Mc:m.;(l IR DI
6
(6).
...
R
11. Conceptions pathogéniques de l'acupuncture. . . Conception traditionnelle. . .. . __ .. __ . Yill' Yallg (9); Sang-Energie (10); Organes/Entrailles (10); Système des Trois Foyers ("). Théorie des Cinq Mouvements ("); Système canalairc dcs méridicl1'\ (12) Conception moderne Réncxothérapie.. . RéOexothérapie. métaméric (13); Organisation topique du système nerveu).( 13) ; Actions sur la motrieitè (14) ; Application thcrapeullque (15).
9 9
CtlAl"'ITRE
Tous droits de traduction. d·adapt.tIIon ct de rcproduellon par tous proccdès. ré!tCne.. pour lous pay\
3 3 3 4
Sémiologie . . . . . . . . . . . .. . Mèthodologie des Huit Règles ou Ba GOIlIi. . . l'ill- l'allg (16); Vide Pléllltude (16); Froid Chaleur (16); Intérieur Extérieur (16); Tableau synthétique (17) . Sémiologie analytique. . .. . __ Signes morphologique> (\ 7) : Symptômes p»chiques (18) ; Sensallons subjectives de l'enfant (18): ensibihté spontanée (18). Troubles locomoteurs (18) . L1ément\ froid chaleur (18) . Signes relevés par l'auditIOn (18); Signes d'inspecllon palpation de la peau (19). beréllons (19); Extrémité céphalique de l'enfant (19). Grands systémes (19) : Sph) ~'lIlologie (20). Sémiologie spéciale. _ _ __ . . . . . . . . . . . . . . . .. .... . Examen de la peau cl des annexes (20) : Examen du visage (23). Synthèse sémiologique . Syndromes ang Energie (26); yndrome< IlIIg 10llg (27 ; Syndromes FrOId Chaleur (27): Syndrome Intérieur Extérieur (27). Syndrome des orbes (28)
CHAl'n RE III.
13
16 16
17
20 26
Thermorégulation . Introdll~tion (28); Cons.idération~ traditionnelles su~· i'E'n~~gi~ humaine (28); Conception tradilionnelle de la thermorégulation (29). Syndromes fébriles . Fiévres Intermillentes (32) : Fiévres d'organe entraille (32).' .. Thermophysiologie . Rayonnement thcrmique de la peau (32) : Thermosensibilité cutanée
28
31 32
(33).
CHAPITRE 1V. - Techniques thérapeutiques . Techrnques thérapeutiques traditionnelles . Massa~e traditionnel (36): Mnxa (47); AigUIlle d'acupunture (49): Aunculopuncture (61): Martelel neUf de promer (65). Technologies modernes . Ga,nts de massage -chaud (72) : Froid artificiel (73) ; M,cro-ventnuse a ~ITet de dlspetSlon (74) : Martelel électronique (74) : Laser (74) : Sllmulation par jet d'air ou d'eau (75). lIAPITRE V. -
Synthéscs thérapeutiques
.
Thérapeutique énergétique . Tonific~ti.on (76): Dis~rsion (77); Techniques d'aiguille (78):
36 36
AVA T-PROPOS 71
Cet ouvrage d'acupuncture chez l'enfant s'est fixé deux objectifs: 76 76
de se modeler selon les acquis de J'expérience ;
Procedes eomplementalles (78).
Entités clinique'!: courantes
_ ..
Allergic(79) ; Astlune (8 1) ; Urticaire (82) ; Sinusites (83) ; Syndromes lIlfcctleux (85) ; Spasmophilie (88) ; Convulsiou, (89) ; Syndromes paralytiques (90) ; Enurésie (91). Fonnulairc tberapeutique selon la spécialité médicale . Dermatologie (9~); Endocrinologie (94): GasLroentérologie (95);
_
79
pratique: présenter un formulaire-guide thérapeutique en ordonnance alphabétique, d'utllisation aisée pour le praticien.
92
C'est avec une grande fidélité que les acquis traditionnels sont présentés: toutefois, les considérations théoriques qui ne débouchent pas sur la pratique quotidienne serOllt allégées au maximum, afin que les données puiss~nt être
le symptôme. . . . . . . .
.
.
Domaines particuliers : Acupunture et crénothérapie (113) : Acupuncture chez l'enfant sportif (1 13). PosnAcr
_, __ ,
,,,
.
intégrées sans difficulté par le médecin d'Occident [25J. Lïrnportance particulière de la sémiologie doit être soulignée en pédiatrie;
AITeclions deI appareil locomoteur (96); europsychiatrie (100); OphtalmologIe (102) ; Otorhinolaryngologie (103); Parasitologie (105); Pn~umologle (105); Stomatologie (106).
I~ormulalre thcrapeutlque scion
- didactique: proposer une acupuncture chez l'enfant qui soit une synthèse harmonieuse de la LIadition et de la modernité, qui ne soit pas figée et accepte
elle justifie un long développement de la sémiologie analytique puis de la synthése 108 113
114
sémiologique, en passant par des notions sémiologiques particulières à l'enfant. Par contre. I~I cartographie mérite d'être plus sélective, rapportant les points utiles « spécialement infantiles H, et élargie aux zones de techniques loco-régionales. Les techniques spécifiques traditionnelles méritent une longue description pour autant qu'elles soutiennent et complètent le travail d'aiguille parfois délicat chez l'enfant; certaines technologies modernes susceptibles d'être utilisées appellent l'attention même si clles en sont encore au stade expérimental. et la synthèse tradition/modernité pourrait susciter quelques rénexions sur une
BIBLIOGRAPHIE ..........................................
116
méthode idéale de transfert énergétique chez J'enfant.
INDEX . . . . . . . • . . • . . . . , , . . . . . . . . . . . . . • • • • . , , , , . . . . . , .. ,
118
le tcrme chinois d'origine est intégralement conservé: exemple Yin. Yang, etc. ; - pour d·autres termes, la transcription est elTectuée en Pin Yin scion les normes internationales; la numérotation des points d'acupuncture est celle édictée par l'Académie de
A propos de la nosnlogie :
médecine traditionnelle ehinnise de Pékin [1]. Quant aux indications lhérapcutiqucs, elles exigent d'être interprétées en fonction du contexte médico-légal: si certaines indications, déjà créditées de solutions claires el emcace~ de notre médecine classique, reçoivent dans cct ouvrage une proposition d'acupuncture, cette solution ne pourrait intervenir qu'en complément. ou dans l'attente que soit appliquée la prescription classique reconnue par tous.
AVANT-PROPOS • Abrévlal10n des auteurs et ouvrages clles .J. Nei Jillg S.W. Su Weil Y.X.R.M Yi Yue Ru J'feu LS. Lill S!/ll
• Abréviation des termes utilisés. C . Cœur Silou Slwarin DM : Du .l1ai Tou E : Estomac Zu YOlJgming F . FOIe Zu lue)';'/l
Mo
CHAPITRE PREMIER P
Poumon Shou Tail';"
R : Rcm Zu S!WOIIII RM: ReJ! .\fa; (J('I1~1 tlo) RP : Rate-Pancréas Zu Tahin
: Gros intestin Slrou rangmmg TR : Trois Réchauffeurs Shou Shaoralll! IG . Intestin grêle Shou TaiJong V : Vessie Zu 7à(rang . '-' MC . Maître du cœur SlIou Yue)'ill VB ; Vésicule bllÎ
GI
Deqi
PÉDIATRIE TRADITIONNELLE ANCIENNE
Slimul.auon de J'aiguille (che? le grand enrant) Jusqu'à J'oblention de la
« scnsaLIon d acupuncture »).
HISTORIQUE L'ouvrage Nei Jillg, le plus grand el ancien des lraités de médecine acupunclurale. comprend une secllon pédiatrique. La pédiatrie était désignée sous le nom de Chao Siao (Chao: adolescent; Siao: enfant de moins de six anx). Le plus ancien traité consacré à la pédiatrie est Lou-sin King (la Fonwnellc). Sa chronologie. dlsculée. la fail remonler à la fin de l'époque Tang el au débul de J'époque Song. Son conlenu a élé incorporé dans la grande Encyclopédie de l'épnque Yong Lo (1403-1425). Plus lard, inspiré de la Fontanelle. le niell-Che Siao-Eu! )'o·(chellg (che-Ki/le (Truilé de Pédialne de Tsien) est rédigé par le rameux pédiatre Tsien Yi (1023-1I04). cnsUllc revu el publié par son neveu Yen-Hiao-lchong (1119). Tsien Yi propose une nouveauté: le diagnostic des affections par l'examen du visage et surtout des yeux. ,alors qu'avant lui on 'en remettait à la simple prise du pouls. C'esl sur ses conseils que la sphygmologie rut rejelée comme dépourvue de fiabilité et remplacée par la prise de la lempérature rrontale chez le nourrisson ct par l'examen des téguments de J'index après compression. chez l'cnranl Siao. Peu à peu. les pédiatres anciens distinguent la variole. la varicelle. la scarlatine; dès 1241 on recommande la prévention des maladies par le recours a des préceples d'hygiéne : la diélétlque prodigue ses conseils. Plus tard. dés 1758. Wang Che Long consigne le rrull dc quaranle années de recherche pédiatnque dans le célèbre traité Houai-chao-fSi où il recommande la section correcte du cordon ombllical. en même temps qu'il jette les bases de la parasilologie inrantile en décrivant la palhologie ascaridienne [II].
VACCINATION PRËVENTIVE Che7 l'humain. on procédait a l"introduction llltra-narinaire de boules d"une pâte dans laquelle étaient délayées les pustules d~séchêes, prélevées et conservées ad hoc: narine gauche pour les tilles, narine droite pour les garçons. Bicn
évidemment, dès que la méthode moderne due à Jenner fut portée à la connaissance de tous par les missionnaires étrangers, elle supplanta progressivement et définitivement les méthodes anciennes de variolisation.
CONCEPTION EMBRYOLOGIQUE Selon la conception antique:
au premier mois se forme « une goutte de rosée », -
-
CONCEPTION EMBRYOLOGIQUE
PÉDIATRIE TRADITIONNELLE ANCIENNE
4
au au au au au au au au
deuxième mois se forme « un bOUlon de pécher n. troisième mois le fœtus prend forme humaJOe (fig. 1), quatrième mois apparaissent les 5 viscères, cinquième mois, les 4 membres et le cheveux. sixième mois. l'extrémité céphalique el ('orifice buccal. septième mois, l'enveloppe èpidermlque, huitième mois, les canaux et les sphincters. neuvième mois, c'est le terme.
5
Selon l'Ecole Taoïste de Liu Peizhong de Taïwan, l'embryogènèsc emprunle, rait le processus suivant: ( ... le semen du père devient un poi"'ion Yang, le sang de la mèrc un poisson Yin, le fœtus commence à se former, absorbant le souffie du Ciel cl de la Terre par le cordon ombilical et par le mai7un 1 ; la respira lion embryonnaire apparaît... )) (( ... après soixante jours de fusion du sang de la mère et du semen du père, le placenta sc forme: puis lors de chaque mois suivant, apparaît un trigrammc 2: ; s'il s'agit d'un embryon mâle, le premier trigramme à apparaître est Qian: si l'embryon est femelle, c'est le trigramme Kun... «( ••• à la naissance, sitôt le cordon ombilical sectionné. la respiration embryonnaire dispamît... ))
Discussion L'énergie ancestrale pourraü-elle être exposée à déperdition par l'application de l'aiguille d'acupuncture? Autrement dit, l'acupuncture serait-eUe être nuisible à un nouveau-né? (fig. 2).
FIG. 2. - ACllpunclIIre che= le "ollueau-né. Aiguilles plac..-ees sur le meridien rate-pancréas.
FIG. 1. - FœtlLJ d~ 13 semailles. Médecine classique: cenlr~ d'ossification primaire. Méde· cine traditionnelle: stade intennédiaire entre le (~ bouton de pêcher )) et les 5 viscères: apparition du prcmIcr trigramme.
Selon la lradiuon, c'est dès sa formation que le fœtus reçoit le Jing, c'est-à-dire l'énergie innée ancestrale de ses parents. énergie· base de toutcs les organisations ultérieures et de la structuration des systèmes nerveux, musculaire et osseux. Après la naissance, l'cnfant reçoit le Jing de la Terre par l'alimentation, et le Jing du Ciel par la respiration, le premier cri ouvrant l'absorption de l'énergie céleste. Il puise ainsi les éléments essentiels qui viennent renforcer le Jing ancestral. Peu à peu, celte énergie ancestrale se développe el gagne en puissance: elle se manifeste par des poussées de croissancc ct de développement mental et sexucl.
La réponse peut êtrc donnée comme négative. L'énergie ancestrale esl octroyée comme quantilé donnée; elle se modifie plutôt en qualité au cours de la croissance el se dote d'une composante sexuelJe, ling-sperme pour l'homme. Celle énergic sexuelle est d'évolution cyclique: apparai anl autour de 16 ans, ellc devient transmi ible pendant tout l'âge adulte pour s'épuiser autour dc 64 ans (S. W.). L'aiguille d'acupuncture ne touche en rien à ce potentiel ancestral. Par contre, ce qu'on peut souligner, c'est que l'cnfant nouveau-né présente effcctivement une grande fragilité ènergètique sur le plan des énergies Yong et Wei (pages Il et 29); son syslème de lhermo-régulation est immature, d'où les èpisodes hyperlhermiques frèquenls et de pronoslic sèrieux (pages 31 et 32). On peut donc conclure que l'aiguille d'acupuncture n'cxpose nullement chez le nouveau·né à la déperdition de l'énergie ancestrdle et qu'elle ne représente aucun danger sur le plan énergétique. 1. Mafhm, nombril ou encore (( roue des mendlens ». 2. Trigramme: représentauon symboliquc de la correspondance cnlre les difTercnles parties du corps ct de la dualitê Yi" Yallg.
6
7
PÉDIATRIE TRADITIONNEtLE ANCIENNE
HÉRÉDITÉ ET TERR.4IN PSYCflOLOGIQLë
H~R~DIT~ ET TERRAIN PSYCHOLOGIQUE
Les liens t:tr01ts entre psychique ct somatique transpar3lssent dan le correspondances orgamques de ces potentIels Lorsqu'il est mentionné que le~ nre'l et la JOIe '\ont altribués au Cœur Shen, la colere et les CIlS au fOie Hlm. les chants et les renexion~ a la Rate tE. la tristesse ct les pleurs aux Poumons Po la peur et le' gemlssements aux Reins Lhi, on comprend que la colère et les cns nUisent au FOle et a reqUlhbre des fonclions hèpatiques.
JO Slren Shen. esprit vital, intelligence globale. apparaît dès runion ovulespennaloloïdc mais reste virtuel. inactif au cours de la gestation. Dès la naissance Il s'ucti"c. cl tout au long de la crOissance de l'enfant développe les qualites de jugement grâce à la synthèse des informations reçues. Son activité est comparable à celle d'un ordinateur doté d'une excellente memOIre, capable d'efTectuer les opératIOns de synthèse les plus complexes grâce aux informations mémorisêes. capable enfin de 'OC dicter son propre fonctionnement grâce à son jugement personnalisé. Shen a son logis dans le Cœur: ses caraclcnsliqucs pourraient même persister au-delà de la mort physique. selon la tradition. et cette croyance donna lieu au culte des ancêtres très répandu cn Extrême-Orient. Shen tient sous son contrôle permanent lc~ autres potentiels correspondant aux autres organes: HUll Foie: Po. Poumons: Yi.'Rate; Z/ti Reins. cc qui donnerait la séquence embr)'ologiquc ~UJvanle . - préfiguration de la Rate. Yi appanll Il du Rein Zhi -. appantion du Cœur Shen -. appanlJon du Poumon Po -. apparition du Foie. /fUll forma lion défmiti,e de la Ratc Yi
D'autres correspondances apparaissent en fonction de la LOI de'i Cinq Mouvements (fig. 3) • Shen» Feu» Ete ~> Cœur • Hlm» Bois» Pnntemps » Foie • Po » Métal» Automne » Poumons • Yi» Terre» Centre » R..l le • ZIIi » Eau» Hiver » Rein~ Amsi, lorsque dans une circonstance IOOPlOèe l'organisme est agresse par une frayeur violentc. l'élément Shen Cœur feu est attaqué, entrainant des troubles vasomoteurs intenses; par le cycle de dOlnination. le Feu dominant le Métal. le:)
1" Hun
HUll/Foie C!
SHEN Feu E'e
8
_1" Po Po/Poumons esL l'instinct primitif: le programme de développement des organes apparllent à Po: de même, llnsLincl cellulaire (mèmoire de l'ADN ?). Sitôt après fhm, surgit Po avec le premier cri' dès lors. l'instinct pnmitif et l..t mémoire inconsciente se conjuguent pour organi~cr le gouvernement de ce corps en développement.
4° Yi
8
HUN
Yi, Rate ouvre la possibilité de réflexion. la mémoire con'iCiente.
Bols PrlOlemps
5° Zlri Zhi/ Rems est la volonte. I"exécution de Ilntentlon. mais aus~i l'intention dans l"exécULJon. C'est la volonté exerçant sous contrôle du jugement.
6° Syntlrèse Irèrèditaire
..
•
Il
e .. Il8 Rate
•
l'€ R""«-
@ mon PO Metal Aulomne
ZHI
Eau
el Po contiennent plutôt lcs élémcnL'i innés; Yi cl Zhi, les éléments acquis. L'interaction est constante: I"acquis vient corriger l'héréditaire, mais l'héréditaire soutient l'acquis dans sa progression et son développement.
Hiver
HUll
FIG. 3.
Correspondanre avec /11 Lei des Cinq
MOIIl-'t'ments
8
PÉDIATRfE TRADITIONNELLE ANCIENNE
Poumons,' Métal se trouvent attaqués: il apparaît de~ troubles respiratoires; mais Z/ri RemlEau qui suit le MéLaI dans le cycle de dominauon vient corriger ia défalilance de Shell/jugement. On voit ainsi comment la psychiatrie infantile s'ouvre largement aux conditions héréditaires et comment clle IDterfère dans l'éclosion des maladies organiques de l'enfant. CHAPITRE 1/
PRÉDISPOSITION PATHOLOGIQUE La nollon de prédisposition pathologique lmprégne en profondeur la médecine traditionnelle. Il s'agit d'un état latent de prédISposition dû à une situation « perverse ») (pathogène) : ce fond latent va subir une reactivalion qui engendre des manifesta Lions pathologiques celte fOIS apparentes, maladie ou inflammation, la réactivation étant liée à une attaque du fond latent par une énergie agressive d'une autre nature. On peut ainsi retenir que toute affection apparente est procédée d'un étal de latence, d'où il ré~ultc qu'clle requiert un traitement précoce dès les signes prémonitoires, et une stratégie résolument préventive.
CONCEPTIO S PATHOGÉ IQUES DE L'ACUPUNCTURE L'acupuncture repose sur l'acle essentiel de stimulation de points cutan~ scion un programme précis et cohérent. Si les nombreuses rccherch~ ont abouu a clarifier certains mécanismes, le mystère de l'acupuncture reste entier.
CONCEPTION TRADITIONNELLE /0 Yi,,- Yan/: « Dans Ioule prescription d'acupuncture, il faut discerner le rapport entre le Yin et le Yang. entre le passé et le futur, <.Ifi~ d'agir dans le sens du consentcment ou d·une oppositioD au processus pathologIque» (S.W. 65). Concept statique et structurel, Yin- Yallg est aussi dynamjque et évolutif: structurel, mais Yin et Yang s'engendrent et s'interpénèlreot. se succèdcnt dans le temps, rejetant toute notion d·absolu (lig. 4) ; dynamique. l'alternance dans les mouvements Yin Yang caractérise la circulation de l'énergie dans les meridiens. Aept'ésentation courante
FIG. 4. -
Emblèmt> du
Ttl;-}i
ReprésentatIon de Lai Zhlde (tuée du HUimgji jing shI xuyan)
'iJmhnfiml1t Il''i
mOUVt'l11etllS
de la /Jualilê
y;". }'ang.
,. 10
CONCEPTIONS PATIIOGÉNIQLES
CONCEPTION TRADITIONNELLE
Les correspondances médicales peuvent ainsI ~e schématiser'
4° Système des trois Foyers C'est dans les troIs Foycrs que s'élabore. a partir de l'air et des aliments. le Sang et l'Energie nécessaires i.Î l'entretien de la \ie (pages 28 et 29). La correspondance 3vec les regionlol organes entraillc~ s'étahlit ainSI (fig 5):
ri" San!! Froid
II
Ln~flpe
1
~
Chaleur
Inteneur
r'tèrieur
Vide Organe
PlCnl1ude Fnlratllc
... .......
//
~ ............
.
~
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}ONG,QI,
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SUPERIEUR cardlO pulmonaire
"~FOYER
V....... :::,."
FOYER
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YING-QI
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- - -- - --- - -1~OI=l-(Aliment)
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nl,AN}..
TIAN-QI (Air)
Le concept général d'Energie ~ Qi en dlulccllque Yin-Yang. Induit deux "sPCCts Song - .l'Ile et Energie - QI. Dans son aspect le plus matcriali-.é. l1:':'nergic ~pécifique humaIne soumise à des transfonnations successives eM rcpresentée par le ang - Xue qui circule a l'intérieur des vaisseaux: « Le réchauffeur central transforme l'Energie dè~ "liments en Song » (L.S. 30). ous son aspect le moins matérialisé. c'est da os les méridiens que l'Energie humaIne circule liQllS l'aspcx:l Qi. Amsi le rescau \'~us~au méridien JUlK /l.-fa; abrite une double circulation qui régente les rOnCllOn~ vitales de l'organisme « le Sang circule scion l'Energie; SI l'Energie circule. le Sang circule; si l'Energie est enlmvéc. le Song s'arrête: le Sang dépouillé d·Energle meurt» [19].
... ........, ,
~~li\"""
XUE (Sang)
. . . . . .~
MOYEN
splanchnique - - - -,-- -- ----fl'L-'--------''-'''"i-- - - - - - - - -YUAN-QI IGôn<;tlque héréditaire)
FOYER INFERIEUR
YUAN,QI et WEI-QI
uro-génltal
3° Organesl El/trailles FIG. 5.
Le' viscères pleins nn ou organes-trésor La"g comprennent rate. fOie, cœur. poumon, rein. Les viscères creux Yang ou cnlrUllles-ateher Fu comprennenl estomac, gros IUteslin ct intestlll grêle. vessie, vésicule biliaire: ZOl1g et Fu son! reliés par des couples fonctionnels. les entrailles étant chargées de l'élaboration de l'Energie aussitôt transmise cl « stockée» dans les organes, chaque viscère assunmt des fooctions spécifiques. Le concept ancien organe·enlraille Zlmg·Fu a été modernisé sous rappcllation d'orbe [29] L" base de l'orbe est le viscère /11"): ou Fil. "uquel eSi mtl"ché le mêridien correspondant ainsi que les régions du corps traversées par cc méridien et ses collatérales à destinée profonde: à l'évidence. cet orbc-cnsemble ne trouve aucun correspondant en analomie de di M."Ction d'Occident. Dans cet ensemble micro-cosmique, les interaclÎons s'efTectucnt comme suit • viscère de référence. • orbe complémcmaire. par en"tCmble fonctionnel Luu de couplage
dépourv1JS de rapport apparent. d'intégrer par excmple des manifestations psychIques el des troubles somaliques.
S~'jlh,,(!
dl:s Tm;.v F'oyer... (Stl1ljiuo J,
OrROl/es
Forer moyen
Mcmbrc supérieur Têlc
Cœur Poumon
Membre mférieur
RUle
ù~rêrlt!ur
Membre IIlfcrlcur
Id
5° Théorie
Estomac: Gros inle~lm InlCSlin gr~le
id Id Fnyer
Entrtlilll'.{
Foie RCIn
tle~·
Vé\lcule biliaire Vessie
Cinq Mouvements
H'u Xi"g est la Loi des Cmq Mouvcrnenb. Ces Cinq séquences du temps s'cnchaÎnent dans un cyclc par rapport à un système de rérércnce spatialement défini. ~ attributions symboliques. Bois. Feu. Mélal, Eau, Tcrr • donnent lieu d un s}stème introductir ut: corrcspondance~ rehttions.
:i
De;, relations physiologtques pnvilégiées conditionnenl l'équilibre du système (fig. 6) : • le cycle Sheng (mère - fils) donne la succession suivante: Bois. Feu. Terre. Métal, Eau,
....
12
CONCEPTIONS PATHOGÉNJQUES
CONCEPTION MODERNE-RÉFLEXOTIIÉRAPIE Le système canalaire se complète par le système des vaisseaux LIiO corngeant les déséquilibres entre méridiens couplés externe Biao et interne Li, et par celui des méridiens dits curieux régulant l'équilibre Qi entre méridiens de même polarité, Yin ou Yang.
CONCEPTION MODERNE. RÉFLEXOTHÉRAPIE J. Réflexothérapie, métamérie
a 0œur
V
Feu
!\
0o::---f-~--;(~~ate-pancreas
FIG. 6. - UI Loi des Cinq Mou/)(!· metl'S el se!) cydes. a : Cycle Sheflg-. Cycle Ke--_ b : Cycle lVu (inverse de Ke).
BOIS '
1
..... ,
'f...
; ,,/ >< 1'"
b
Qeln
\J
Eau
\ /
'erre
.X
,,\\ "
\
f;\oumon
V
Melal
• le cycle K. (aïeul - petit fils) la séquence différente: Bois, Terre, Eau, Feu, Métal. • le cycle WII inverse de Ke (la Terre soumet le Bois, la Rate domine le Foie, etc.). L~ relations pathologiques sont susceptibles d'évoluer selon trois séquences possibles: Sheng. Ke, WII. La loi des Cinq Mouvemenls conditionne la constitutIon psychologique et le terrain physiologique de l"enfaot: son intérêt sémiologique est immense el multiple.
6° Système cana/aire des méridiens Un système complet vaisseau·méridien reçoit la circulation simultanée de l'énergte et du sang. assurant à la fois la défense de l'organisme et la nutrition des tissus de renveloppe superficielle (Billo). Douze méridiens principaux se connectent à leurs extrémités. décrivant de la sorte un circuit complet de l'énergie Qi. Le territoire superficiel du méridien est le lieu privilégié de manircstation des symptômes traduisant la perturbation de Qi circulant. Chaque méridien délivre d~ branches internes en direction du viscère correspondant.
Une organisation transversale du système nerveux vient se juxtaposer à l'organisation longitudinale. la « métamérique » à la « canalaire des méridiens )~. La métamérie. fondement embryologique de l'organisme, définit le ( métamère-type » par lequel un segment du névraxe délivre ou reçoit des racines nerveuses se répartissant dans les divers tissus 'organes. Chaque métamère. schématiquement. porte en éléments constitutifs: un dermatome (peau). un mYOlome (muscle), un anglOtome (vaisseau), un sc1érotome (articulauon). un viscérotome (viscère). avec la particularité de l'union et de l'interaction enlre ces éléments. par l"intermédiaire des systêmes cérébrospinal moteur/sensitif el Sur le plan clinique, on peul ainsi envisager qu'une atteinle organique viscérale par exemple se traduise par une émiologic articulaire. Le support de cette corrélation réside dans les mécanismes réflexes élémentaires: loutefois, la systématisation n'est pas aussi tranchée: des déplacements embryologiques peuvent transférer à distance ces mécanismes rênexes, des neurones commissuraux font intervenir le contro-latéral. des connexions intermélamériques achèvent de compliquer la répartition.
2" Organisation topique du sy..rème nerveux C'est selon une séquence déCinie et correspondant à la fois à la métamérie et à l'importance de l'innervation périphérique des organes/régions, que les fibres du système nerveux pCriphérique pénètrent dans le névraxe. L'organisation topique veut que celle séquence se retrouve dans les tractus nerveux et dans les centres. tout au long du névraxe. Un carrefour d'intégration est représenté par la formation réticulaire du tronc cérébral vers laquelle convergent les différentes topies [4]. Ainsi. une même unité réticulaire voit converger les fibres provenant des organes par le faisceau spino·thalamique et celles issues des micro·systèmes. Les micro-syslèmes. zones anatomiques réflexogènes privilégiées. contiennent la représentation, sur leur territoire respectif. des viscères ou régions de l'organisme: syslèmes auriculaire. endo- et exo-nasal. endo-buccal, palmaire. plantaire et crânien (fig. 7). Une telle orgaOlsauon structurale rend compte de 2 phénoménes : - elle sert de substratum aux multiples phénomènes fonctionnels produits, amplifiés, corrigés par les mécanismes élémentaires fondamentaux que sont: Inhibition/Facilitation Activation: - le phénomène de ( douleur provoquée» résulte de J'addition d'un signal infra·liminaire fJ de provenance viscérale, ct d'un signal P' provoqué par le
14
CONCEPTIONS PATIIOGÉNIQl'ES
,Nasopunctufe
.""."..
~..~
CONCEPTION MODERNE-RÉFLEXOTIIÉRAPIL"
4° Applicatioll thérapeutiqlle
Formation
,éllculalre
Podopunclure
FI(j. 7 OrganïsolllJtI IOplque du s.n,ème lIl!rUell-\ Rôle de la rormallon r~llçulairc du Ironc ccr~br.tl dans l"exphc311011 de!
gc le clinIque externe: geste d'examen: geste thérapeutique' piqûre d'aiguille. ellleurage, frappe au marteau neUf de prunier. stimulation lumineuse. électrique. thermique. etc.
3" A ction ,ur la motricité La contracllon musculaire est une réponse à l'information senSitive enregistrée au niveau des faisceaux neuro·musculUlres ; lD\crsement. le relâchement est lié à l'cxcn3uon senSII1\c de récepteurs ditTérenLS. les récepteurs de Golgi ~ilUés à ru mon corps musculaire, tendon. Le schéma neuronal ~nJlt le suivant: la libre lA transmet I1nfom13tioD de stimulation en provenance des fuseaux neuro·musculaires: elle gagne la moelle par la eorne postérieure ct rejoint ta corne antérieure où elle active un moto-neurone alpha provoquant la contraction par l'intermédiaire de la plaque motrice; - la fibre lB tran met l'information d'inhibition en pro\
Dans le caure de la réOexothérapie. le point d'acupuncture apparait comme un carrefour névraxia1. en liaison avec des troncs nerveux ou a\'cc d~ ?erm.atome~ . la stimulation du pOlllt Dune des circuits rénexes d'une cO~lpl~xlt.e vana~le. ~e problème se complique eD ce que la profondeurde pun~turatlon 1I11crc~~. il pa~t1r de la surface de peau. diverses struclures qUI ne relevent pas forcement d un même segment spinal.
SÉMIOLOGIE ANALYTIQUE
17
- dans un couple LllO de organe-Zallg/entraille-Fu. un organe peut êlre profondintérieur par rapport à J'entraiIJe superfieielJe-extérieur : - de même dans les méridiens couplés, l'un peut être intérieur par rapport à l'autre extérieur; l'cvolutioD sémiologique est elle aussI liée au concept intérieur extérieur: s'il y a transfert de symptômes du meridien-extérieur vers I.e vi~ère-intéricur, c'cst l'aggravation; en cas de phénomène inverse, c'est l'amèhoratlon ...
CHAPITRE /II
5° Tableau .'Ylllhétique
SÉMIOLOGIE
Yang
Principes sémiologiques: eo raison de leur Importance en clinique infantile
ils mcrilenl un long développement.
'
FriJositë ueurs froides Respiration faible Repliemenl sur soi Calme Recherche d'obscurité
MËTHODOLOGIE DES HUIT RËGLES, OU BA GANG Les Huit Régies sc définissent comme Suil: Yin/Yang - Vide/plénitude Froid/Chaleur - Intérieur/Extérieur.
1° Yill/Yallg . .C'est le principe universel qui inclut les 3 autres du moment que Yang Imphque chaleur, plénitude, extérieur et Yin froid, intérieur, vide. Ainsi une douleuf. même si elle aisément identifiée COmme Yi" ou Yang, mérite lIne analyse plus fine quant à son intégration dans les 3 autres principes.
1" Vide/ Pléllitude Vide; élat d'insuffisance, de ralentissement, d'hypofonctiOllDcmem. Plenitude: état d'excès, d'accélération. d'hyperfonctionnernent. Il peUl Y avoir vide ou plénitude du Sang/XIIe, de l'Energie/Qi. du méridien (vaisscau Llln compris) ct/ou du viscère faisant partie d'un enscmble-orbe.
3" Froid/Chaleur
Inquietude Sueurs chaudes ReSpIration forte Loquac..;té Agitation Senlûtlioo de chaleur genêrale
Froid
Chaleur
Faciës pâle
F;lciès congestif Langue saburrale Sentation de chaleur Soif inlense Urincs foncées Relâchement musculaire Constipation
Langue blanche Sensation dc rroid Absence dc soif rines claires Myalgie el contracture Exonération nonnale jntérieur
Exrérieur
Symptomatologie profonde: ZallK org4.lnes Fu entrailles - manifestations psychiques
Symptomalologie pCriphérique : - manifestations cUlanêcsjmuseulaiTes manifestations articuluires
---:...~~----
Vide de .
Plelliwde de .
Sang-Xue
Erlergie-Qi
Pâleur Peau sèche Sueurs nocl. Precordialgie Insomme
Voix faible Asthénie Sueurs frOides Anorexie Acouphènes
Sang·Xue Olstens. abd. Regurgitations Expeclorauon
Energie-Qi Fièvre-frissons Algie fulgurante
. . Ces ~Iémcnts se définissent d'eux-mêmes dans la plupart des !:lymptômes. La semiologie froid;chaleur de l'organe est bicn définie; par contre, celle de l'cntraille
se confond le plus Souvent avec la sémiologie vide. plénitude.
SËMIOLOGIE ANALYTIQUE
4" /lIIérieur/ Extérieur L~ maladie à localisation externe est souvent liée aux conditions climatiques, l'afTecLJon à localisation interne plutôt liée aux conditions psychiques.
Les temps analytiques
/0 SiJilles morphologiques
Les rapports intérieur/extérieur sont très relatifs: - le méridien atteint est superficiel. donc extérieur par rapport au viscère profond-intérieur:
sucecssif~ étudient:
lis répondent à une lypologie Yin Yang et/ou li une typologie des Cinq Mouvements.
IR
SÉMIOLOGIE
SÉMIOLOGIE ANALYTIQUE
2" S)'mptômes ps)'chiques
8" SiKnes d'inspection/palpation de la peall
Troubles du comportement onentant ver~ un dé~équiljbre Yin Yang. Etats ps}chiques (agitation ou dépression) onentant "er1't un \'ide ou une plénilude de l'ue Qi Ou de Entraille Organe.
-
19
Couleur, moiteur, température. texture. pilOSite che? l'adolescent Modificalions palhologique,. Sensibililé provoquée la pression du dOlgl ou au palper-rouler. Examen de la peau dam, ccrtaine~ régiollJ:. pri\ IlégJéc..~.
a
3" Sensations subjective.r tle l'enfant Las~ilude.
9" Excrétions
manque d"i:nergte.
Sensation prurigineuse. Exemple' prurit localisé à la peau abdominale.
atteinte de Rel] Mai (CV: conceplion vessel) ; prurit génerali... cXlraOrdm31re Dai liai.
c. vide du \;.lisseau
4" Sellsibilité spontanée Il faul analyser les caractères de la douleur. - Sourde: l'in .. froid. Exacetbée: Yang .. chaleur. - Loc~llisaljon: superficiel1e- Yang. profonde· Yin.
- Selles; dIarrhée· pléOllUde de Sang; dIarrhée mueo-sanglanle ; plénllude de 01; constipallon : alleinte de RP par la chaleur ou l'humidité Urines abondantes et foncées: \'ide de P. - Larmes; larmoiement· aUclOte du Yin IVe; t.lai. Salive; hypersialorrhée ; plénitude de XIIe, Sueurs nocturnes: vide de IG oU VB. Ecoulement na:sal epais : atteinte de P par chaleur. Polluuon nocturne de l'adolescent physiolOgique, mais anormale si trop fréquente: atteinte de rinQiaoAtai. f(l"
Ancienneté: recenle- Yang. anciennc- Yi". Facteurs d'aggravation: par la chaleur plénllude de Qi ou vide de Xue ou malad,e de lype chaleur; par le froid - plén.tude de Xue ou vide de Qi ou maladie de lype froid. Facleurs déclenchants. Pur le Vent. le Froid: origine externe: en l'absence de facteur précis: origine interne.
5· Troubles locomoteurs Tremblement; plénitude YB. Parésie: atteinte de Yallg Qioo Mai. Paralysie' plénitude de R ou atteinte de F par la chaleur agressive.
6" Elémenrs froid/cllaleur
-
Membres glacés: vide de GI. Sen~lion de brûlure plantaire: atlelOte de R par le froid. Types de fiévre et symplômes d'aœompagnemenl (page 31 el 32).
Signes relevés par l'audition Voix, élocution, Iloquel physiologique chez le uou,eau-né, anormal chez l'enfant jeune: plénllude de RP ou alleinle de E par le froid. Eruclation ; ".de de E ou plénitude de RP, - Borborygme; alleinle de RP par l'humidilé.
Extrémité céphalique tle l'elifant (pages 23 à 25) II" G,'allds ,rystémes
a) Digestif - Anorex.ie : plénitude de RP ou alleinle de RP par la chaleur ou l'humidité palhogénes. Soif de boissons rroides : signe de chaleur interne. - Soif de boissons chaudes; signe de froid inleme, Ballonncment abdominal: signe de plémtude interne. - Aérocolie: plénilude de RP. Nau.séc-vomisscment : vide de VB. Con'lipation : pléDllude de Qi. Diarrhée: plénilude de Xue. Prolapsus anal de l'enranl Jeune· pléOllude de R ou MC. b) Respiratoire
Appret.:Jalion ùe la force, du r)'lhme. de l'amplitude respiratoires. Dyspnée aSlhmatiforme . ,ide de )- ; pléOllude de YB. Toux. « ... tous les viscères. plems ou creux, sont à l'origine de la tou~, non pa, le seul poumon,., » (S.W.), il exisle donc une semIOlogie d_e la lou'.-organe
-
poumon, cœur. roic, rein. ratc. et de loux-entratlle, 101eslm grele, gros tIl1eSlIn, estomac, vessie, vésicule biliaire.
e) Circulatoire Chaleur précordiale. plénilUde de C ou MC. Tendance lipOlb}mlque chez l'adolescente· vide de R, Syncope: vide de C.
20
SÉMIOLOGIE
SÉMIOLOGIE SPÉCIALE
11" Sphygmologie
Sur un trajet de méridien: la dermalgie témoigne dOun déséquilibre énergétique dans le méridien concerné.
La coonaissance sphygmologique a été élevée au plus haut niveau en médt'Cine tradiuonnelle. L'art et la pratique de la phygmologie ne s'acquièrent qu'au bout de stages prolongés auprès de maîtres eXigeants. et se cultivent tout au long de l'expérience personnelle du praticien. En pratique, l'art de la sphygmologie, dèjà dèlicat chez l'adulte, l'est encore plus chez l'enfant: même le grand Tsien Yi a abandonnè. Les praticiens traditionnels préfèrent s'en remettre. tout au mOIDS chez l'enfant jeune. à l'examen des dessins vasculaires de l"index (pages 22 et 23).
21
Sur une région de l'organisme (fig. 8) : face ventrale du Irone (CA chesl abdomen) ;
/P------ - Am,,'"
&-
:::>-_ __
SËMIOLOGIE SPËCIALE
at---~-
1° Examen de la peau et des annexes
(fJ----0__ (j _ $-Z!Jt-- - ~ Wfi' Q
a) Coloration cutanée -
--t
VéslCu"'blh~ ..rB - - - -
Aspect blafard: plènitude de XlIe. Aspect hiilè, rougeiitre : plènnude de Qi. Aspect terne: vaJeur pronostique ç;ignifïant l'aggravation.
VOICI btlumes
COlon ascendant __ _ el appendICe
Relation avec les Cinq MouuemelJ/s : - peau grisâlre : atteinte de l'orbe de Rein; - peau rougeâtre: aacinle de l'orbe de Cœur; - peau verdâtre: alteinte de l'orbe de Foie: peau orangée: alteinte de l'orbe de Rate: - peau blanehiitre: alteinte de l'orbe de Poumon.
~~~~:r:
__
- -
~
/, L
-
--
-
- Du."
- - - Plexussolalfe _ __ SplanchmqUe 9 _ __ FOIe EslomaC
- - --
PanctéN Int95110
grfle
- - __ C61l)l'l deecendanl Plexus hypogastnque
---
•
Vessie
a
b) Température cutanée
Tendance au froid: - frissons: alteinte de P par le froid: - mains glaeèes : alteinte de S/wo Yill (couple C/R); pieds glaeès : atteinte de F par l'humidité pathogéne. Tendance à la chaleur: - extrémités chaudes: plénitude de Qi. paume chaude: alteinte de R par la chaleur: - plante chaude: aHeinte de R par la chaleur.
p
c
(J) (J
-
CI
Sueurs abondantes: plénitude de XIIe. Sueurs nocturnes: vide de VB oU de IG. Sueurs froides: vide de Yang ou vide de C.
Cl'
é7
d) Texture cutanée Sensibilité provoquèe à la pression du doigt et au « palper-rouler» : dermalgies rênexes [13 et 14]. Sur un point d'acupuncture: la douleur provoquée signifie que le point est éminemment utilisable pour la piqûre.
....
~ -(JI '/l)...--
c) Moiteur de la peau -
____ F C/ll)- - ____ VB ~- _ _ _ _ RP ____ R
'/l)...-~
_
5b----
(/ 'IIS----
b
____ E
_ _ _ GI
IG
v
FIG. 8. Dermalgies réflexes. a : Dermalgies rénexes de la face ventrale du tronc (d'aprés Jarricot, 1971). b: Zones des points Shll des organes ct cntrnillcs sur la face dOTS.1le du tronc.
22
SÉMIOLOGTE
SÉMIOLOGIE SPÉCIALE
face dorsale du tronc (B back side of trunk) . li l'e,ploration des POints SlllI (assentiment) situés ;i 1.5 distance de la hgne médiane, la dcrmalgie signe un trouble dans l'enlraille ou l'organe correspondant Sur les :olIe.s cutanées abdomillll-flwraciques explorees en palpation appuycc. Duns une :one étroite li l'exploraiion i1l.HrUmelllule procédés utiles dans l'exploration des rnjcro-systèmes.
barriére de l'Energie. QiKoun phalange IOterméctiaire : barriere de la Vie: MenllKouJI phalange distale. De la main gauche, le praticIen prend délicatement l'IOde, ~e l'~nfa~l : de son pouce droil mOUille d'eau frolde~ il frictionne le dOigt de 1extremtte a la racine du doigt, de la barrière de la Vie ft la barrière cl.u . enl. • A un certain degré de fricl1on. une coloration arllfi~lelle.'-tpparalt : on ~ut comprimer 1'inde:'< à la racine pour provoquer les mo(hfiC'dtlon~ qUi vont clIC soumises à 1'interprètation semlOlogique. Les dessjns l3sculaires sont étudiés selon 3 critères: coloration. forole, localisation [15]. Coloration: telDte virant au violet: maladie de chaleur: teinte virant au jaune.orangé franc: liueinte de Rale ; teinte virant au ,'iolet foncé· attaque par l'énergie tOXIque (par exemple. mtoxlcatIon alimentaire). ou par l'énergie endémique (par exemple. diarrhée estivale). Localisation: barrière du Vent . tITection bénigne; barrière de r Lnerglc : aflccllon séneuse. barrière de la Vie :_anectlon très grave.
-
e) Aspects pathologiques obsenés Acne plénitude de E ou 01. EC7éma : vide de F. Verrue: VIde de Luo de 10.
f) Qualité des phanéres appréciée selon l'âge Poils ternes: élat pathologique. Poils cassants: aggravation pronostique. - Ongles cassanls et verdâtres: vide de F Ongles violets: allaque par le frOid palhogéne. Epreuve de la clJmpressioll unguéale si la colordllon normale revient dès que cesse la compressiun : bénignité; SI une coloration blafarde per~istc : malignité. - Chevelure clairsemée: vide Xue/Qi. Chevelure cassan le : vide de P.
g) Examen de la peau de cerlaines régions prh"i1égiées Région de la face antérieure de l'aualll-bru.)' : peau froide: vide de Qi: - peau brûlante: plénitude de Qi avec épuisement de Xue : peau rugueuse ou glissante: attcinte par le Feng (vent).
-
Forme. Schématiquement: ligne droite: signe de chalcur : ligne courbe: signe de froid: ligne infléchie vers l'exténeur (pouce) : afTection cxterne : - ligne infléchie vers rlntérÎeur (mcdius) : affeClion interne. Qualité.'î de souplesse/mobilisation de la peau' - gonflement: affection externe; rétraction· alTection interne: rétraction accentuée attaque de l'entraille estomaC.
Ré~ion de l'éminence thénar:
leinte rougeâtre: plénitude de Qi dan, E: tcinte verdâtre: plénitude de Xue dan!:l E. h) Examen spécial de l'inde~ Manuel d'examen : l'IOde, présenle. aux J phalanges. 3 barrières (fig. 9) : barrière du Vent: FengKoan phalange proximale;
\-
MengKoao (Bamère de ln Vie)
\-
(Barnère de !"EnergIe)
2" Eramen du visage (fig. 10)
OiKoao FenK08n
,\-*,-f_(Bamère du 'lem)
T-I(j. 9 E.mmen de l'mde.'C Le) Trois Bamercs (Tom· A"mln
t-'I(j. 10.
Ewmen il,. l'iJU.1W. 1 C' CInq \1om,'erncnl.!>
el les Cmq Organe~.
24
SÉMIOLOGTE
Co/Dra/ion .-
-
b) Examen du nez
teinl grisâtre: vide de VB ; leint jaune: plénitude de E; leinl verdâtre: alteinle de RP par le rrOld.
-
-
Selon les réglOns particulières du visage. en relation avcc les Cinq Mouvements (fig. 10): - pommelle gauche: foie: - pommelle droite: poumon; front: cœur: -
Face latérale: en relation avec le méridien de rEstomac. Orifices narinaircs : en relation avec le Poumon.
Poinle: sous la dépendance de la Raie. Ecoulement nasal muqueux: atteinte de P par le froid.
-
Ecoulement épais et irritant: atteinte de P par la chaleur.
-
Eternuements incessants: plénitude ou vide de P. Obstruction nasale: vide de P. ou plénitude du Luo de V.
nc? : ralC;
e) Examen de l'oreille Le diagnostic de la zone de ourrrance Serreelue par
menton: rein.
Epaisseur de la peau .-
poinle mousse, détecteur électrique. lumi~re pol.a~sée, etc.
œdéme brutal: atteinle de R par le Fellg ; -
l5
SÉMIOLOGIE SPÉCIALE
,_
En médecine traditionnelle, le condUIt audltlr exlerne est 1onfiee du Cœur, et la partie haUle de l'auricule correspond au méridien du Cœur.
œdème général du visage: atteinte de YW1t:QiaOJ\1ai:
œdéme de la joue: alteinle de TR.
Modifications de la coloration de l'auricule: rougeur et chaleur: attaque
par la chaleur ou le Feng. .. .. La ronetion sensorielle de l'audItIon est, dans la 101 des Cmq Mouvements.
Mimique el mobilité: Lies et spasmes faciaux: plénitude de F. Sensibilité spoll1(lJ1ée .
-
algie des joues: alteinte de RP par le rroid ;
en relalion avec le Rein. Selon la tradition, la baisse de l'audition chez l'enfant pourrait rclever d'une allaque du méridien TR ou IG (il est évident qu'on aura
-
algie prc-auriculaire : atteinte du méridien TR.
au préalable éliminé le banal bouchon de cérumen).
a) Examen de l'œil (fig. Il) La zone de l'angle supéro-médial de l'orbite eOlourant le poinl VI, dite zone de JingMillg, est trè significative. - Algie orbihlire avec larmoiement el prurit: atteinte de cv. Conjonctivite: atteinte de Y(lllg~VeiA1a;, YangQiaoMai. - Spasme palpébral: alteinle de CV. Oll YtlllgQiaaMlli. œil : micro-sy~lème et correspondance viscérale: canthus médial: Cœur;
-
canthus laléral : Imestin grêle;
-
pupille: Rein et Vessie; iris; Foic et Voies biliaires; sclérotique: Poumon; paupière supérieure et inférieure: Estomac et Rate.
d) Examen de la bouche Algie pharyngée: atteinle de R par la chaleur. Sécheresse avec stomatile : alleinte de GI par la ebaleur. - Perte de la guslation : vide de R. La"gue: micro-système el correspondance viscérale [16] Sdon la Loi ù~s Cin,! MOllvemenl, (fig. 12) • Pointe: cœur; base; rein; partie moyenne: rate: bord gauche: foie; bord droit: poumon.
-
Selon le sysléme des Trois Foyers
• PoinlC: foycr supérieur; partie moyenne: foyer moyen: panic postéricure: foyer inférieur.
'~'('()-',)
.).'.},·~/-
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ŒIL GAUCHE
Inferieur
C: Cœur E Estomac VB VOies biliaires P: Poumon GI: Gros Intestin IG Intestin grêle F: Foie AP: Rate-pancréas
Fpy<>r ..
moyen
-) JI}' -, . "1'1 t:l ~ ~ "t ~ ..
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----
R P -_..:. _~_
F
......
Rate- - - - pancréas _ Poumons FOIe
_ - - - Cœur
a FIG. 11. - Examen de fui!. Représcntatlon des organes ct entrailles (d'après lIusson traduisant ZhongyÎ Zhal:Î, 19(4).
FIG. 12.
Examen di' la /tmg",'. a: Les TroÎ~ Foyers et b' Les Cinq Mou\o'cmenls
SÉMIOLOGIE
SYNTHÉSE ÉJlIOLOGIQUE
SYNTHËSE SËMIOLOGIQUE
1" SJmdromes Yin/ Yan/(
1° Syndromes Sang/ En,,'gie
a) Syndrome Yin dominant -
Plénitude d'Energie - Plénitude de Silng, Vide d'Energie - Vide de Sang, PlénItude ou Vide de Sang et d'Energie.
Thérapell/;que . redUlre le YlII: tonifier TR5. E36, IG3, GVI420 ou disperser MC6 CV6 17 RP6.. ccroitre le Yallg' tonifier GI4 Il 1- TR5 E16 VI2 VB30,14 V40 60
a) Plénitude d'Energie
-
faire circuler l'Energie-Qi. CV2 \2 14 E36
anémie. asthénie. maigreur. troubles du sommeil. sensa·
uon de froid. Symptômes locaux l'in douleur, froid local. hypoesthésie.
Visage fouge: mouvements vifs. \"01\ ct rc~plrauoo forte. agltation ; constipation: corps el extrémllés chaud,
Thérilpeutique MCS.
Manifestations Yin
RP6
sOif;
F3 GV23
b) Syndrome Yang dnminant Yang élal fébrile; arthralgie; soif.
Manirestaljon~
Symptômes locaux: Yang
douleur. contracture, chaleur.
Thérapeutique rédUIre le Yallg. TODifier MC6 1'7 RP4 R2 ou disper;er GV14i20, GI4 CVI2 VB34. Accroître le l'ill. tODifier MC6 P7 R67 10 RP6 CV6·.
b) Plénitude de Sang VOIX et resplfauon faible. Anorexie; soif de boi sons chaudes. Corps et extrémités froids.
Thérapeutique: faire circuler le Sang-Xue, RPI 6 TR3. 1029' GV22, FI3
3" Syndromes Froid/Chaleur
e) Vide d'Energie
Apathie; respiration faible; sueurs. extrémités froides. Thérapeutique: tonifier l'Energie-Qi. R3/131 V20/21/23/ GV41 CV4/17 E36; RP6 FIl d) Vide de Sang
Insomnie, lassitude; douleurs améliorées par la pression. Extrémités chaudes. transpiration brûlante.
lhérilpellt;que
a) Syndrome pur de Froid. teint pâle; membres froids: voix faible; soif de boissons chaudes: tendance diarrhéique, Thérapeutique: moxa de préférence: GI4i 1027 136/ RP6,'8,9il3, CV2,3/4/5.8/l2 GV4 '14/16/20/ V22/24/43{52/ : pOll1t~ ./ing dc~ méridiens Yung : points Ytmg des méridiens Yin,
b) Syndrome pur de Chaleur. agItation et inquiétude: telOt el ongles rouges: lèvres sècbes ; soif de bOissons froides. n,érapetlt;que.' V40,MC6 P5, R6. E25 36.40 GV2024 26 CV6,12 14, Ex UE Shixuan
lonifier le Sang-Xue. RP6 910 VI7'20.21143 E36
POlOts Hl' des méridiens Yang, points SJw des
e) Plénitude de Sang el d'Energie Cô.lraclcr~ emporté. excitation
Yin.
Den·euse : teint rougt.:.
Tlu!rllpeu1icllU!. Faire cm:ulcr Yur Qi MC'2 IG9.
4° Syndromes lntériettr/ Extérieur
1) Vide de Sang et d'Energie
, a ) S)'ndrome pur Extérieur/Biao. symptomatologie souvenl aiguë. SénuologIe de frOId ou chaleur externe accompagnée (ou non) de vide ou plénitude
Signe' de carence; état de dénutrition. pouls faible.
Thérapeutique. renforcer Xue Qi VB21'34 et groupe VB30 VB34 E36 FI3 CV\2 15,17.
g) Synthèse thérapeutique Le froid améliore les syndromes de Vide de Sang el de Plénitude d'Energie: la chaleur améliore les syndromes de Vide d'Energie el de Plérutude de Sang.
Les procédés de sudorification ou de calorification lrou\ent utilité.
mcridicn~
iCI
toute Icur
externe.
Thérapeutique.' P6 7 8 GV13, 14.
IG), 7 1\ 15, V7 Il 45.58 60 62
b) Syndrome pur Intérieur/Li
TR5
RP2
VB20
symptomatologie d'organe ou d'entraille
en cause. a\'ec symptômes de froid ou chaleur interne accompagnée (ou non de VIde ou plénitude II1ternc. Thérapeutique.- adaptée à l'organe entraille atteint.
28
_II
SÉMIOLOGIE
THERMORÉGULATION
5° Syndrome des orbes
.J). Sur le plan organique, méridiens reçoivent leur énergie des trois foyers » les Trois Foyers ont les corrcspondances suivantes: - foyer supéricur cardia-pulmonaire où ~'élabore l'Energie Yang Qi circulant dans les méridiens, à partir du Tian Qi énergie aérienne d'origine céleste ~ - foyer moyen splanchnique, nù .élabore le Sang-Xue qui circule dans le systéme vasculaire à partir des éléments nutritifs alimentaires; - foyer inférieur uro-génital: réceptacle de l'énergie ancestrale. ~(Ce soume intérieur, personnel à chaque homme, c'cst le soufie originel Yuan Qi. Ce soumc originel est chez l'homme le correspondant des souffies primordiaux qui lors de la création formérent le ciel et la terre... » {20), Les étapes dc rintégration sont les suivantes; Energie ancestrale Yllan Qi + Energie essentielle C/rong Qi = Energie physinlogique bumaine Ren Qi. - Energie essentielle Chong Qi = Energie Tian Qi + Energie des alimenls Ying Qi. Energie pbysiologique Ren QI = Energie nourriciére Yong Qi + Energie défenSIve Wei Qi.
Rappel: la sémiologie de l'orbe est déterminée par le trajet el par les symptômes du méridien; par les symptôme du viscère. Ainsi sont individualisés les syndromes de l'orbe correspondant: - aux 12 méridiens principaux; - aux méridiens irréguliers Du Mai. Re" ftlm. Dai IHai, Chong Mai, Yang Qiao
Mai, Yin Qiao Mai, Yang Wei MOI, Yin Wei Mai: - aux grands méridiens couplés Yang: Taiyang (lG-V), Shaoyang (fR-VB), Yangmilrg (E-Gl); - et Yin: Taiyin (P-RP), S/woyin (R-C). Yueyin (MC-F).
THERMORÉGULATION
JO Introduction Chez l'enfant plus que chez l'adulte 1 les fluctuations énergétiques influencent
la pbysiologle de la tbermorégulation et l'éclo Ion des maladies: les mécanismes de régulation, pourtant sains et de bonne qualité, sont fragiles.
2" Considérations /l'aditionnelles Sllr l'Energie III/maille [6. 7. 8] a) Formation de l'Energie humaine [9] Différenciation à partir de l'Energie primitive: Energie primitive -+ prenant forme -+ matière inerte -+ par auto·intégration -+ énergie vitale -+ prenant forme ..... matière vivante animale ou végétale - par difTérenciation sélective -. énergie humaine ..... prenant ronne -+ matière humaine -+ rorrnc individuelle. b) Intégration de l'Energie humaine (fig. 13) Elle s'effectue par le sysléme des Trois Foyers (Stllljiao): « Les douze TIAN-QI YING-QI 1Ai r) ~'" ~ ( Aliment) CHQNG-QI (Ênergie essentielle)
~
Stades de formation ~
l'Energie
YUAN-QI /-. (Energie hé"idlta"e )
~
REN-QI (Energie physiologIque
'O'GOI ~Ç~:~'OI
(Intra-meridien)
fIG. 13.
(Hors-meridien)
In/égra/;o" dl! rElll!rg;1! humUlne.
e) Distribution de l'Energie humaine
Yong Qi se distribue dans les méridiens principaux, parmi lesquels le Triple Réchauffeur est très influent en thennorégulation ; sous contrôle régulateur des vaisseaux extraordinaires, parmi lesquels figurc Chang ftlai. « L'énergie ancestrale de Chollg Mai circule à la fois avec l'énergie Yong et Wei... » (L.S. 62). Yong Qi provient du foyer supérieur: « Yang Qi circule sans cesse après avoir accompli cinquante fois son cycle» (L.S. 18). Wei Qi provicnl du foyer inférieur. « elle passe par le vaisseau Chong Mai» (L.S. 62), pour ensuile se dislribuer hors des méridiens» dans l'épiderme, dans la cbair, les tissus, les membranes, dans la poilrine. l'abdomen ... » (S.W). Elle fail office de ~el1tinelle devant l'agression extérieure, climatique, saisonnière, météorologique; en thermorégulation, clle capte Iïnfonnation d'une élévation de la température extérieure et déclenche les processus d'adaptation; c'est une excellente énergie travaillante en acupuncture. On voit clairement que les effets thérapeutiques de l'acupuncture s'obtIennent à plusieurs niveaux: - celui du Wei Qi superficiel cn modifiant les signaux que cette sentinelle adresse à Yong : - celui du Yong Qi intra-méridien. en travaillant le points-clef de ces méridiens ou en régulant le débit énergétiquc ioua-méridien par l'intermédiaire du Chang Mai vaisseau régulateur.
3" Conception traditiollllelle de la thermorégulatioll (10) La tbermorégulatlon est la résuJtante des rapports Sang Energie ou XIIe Qi. Xue,Qi sonl 2 fonclionsactivités de l'Energie glnbale bumaine : « Quand il fail beau et chaud, Ic sang de l'homme circule rapidement; l'énergie esl superficielle; s'il fail froid et sombre, le sang circule moins rapidement. l'énergie est profonde .) (S.W. 26); « le sang et l'énergie aiment la chaleur et délestent le froid: leur circulation est sidérée par le frOid et activée par la chaleur» (S,W. 62); « en hiver, le sang et l'énergie se retirent dans l'intérieur du corps» (S. W. 64). En d'autres termcs, le sang davantage Yin circulant plus rapidement. et le Yin étant froid,
SÉMIOLOGIE
30
SYNDROMES FÉBRILES
Il
l'effet de rafraîchissement obtenu combat le chaud ~rnbiant: l'actiVIté sang
dominante appelle la vasodilatation. cllc-méme I~tvonsan[ les effets de la lransplralion. inversement, pour combattre le froid ambIant. l'énergie devient dOffiIDaole. présentant un véritable bouclier de chaleur. cependant que les liquides organiques sc rcllrent en profondeur, 3\ec une vasocom.triction adequate réduisant les déperditions de chaleur humaine.
a) Supports traditionnels de la thermorégulation Ce sont les méridiens « TroIs Réchauffeurs)) el «Chollg Afai N. ( Quand l'énergie et le sang de Chong Jll1Î sont en équilibre, la température du corps est normale)) (L.S. 65). « Il faut savoir où sc trou\e le siège de la mer Chong \fai qui régie la température du corps" (L.S.)
h) Vai_au Chong Mai
('ha"g Ala; fail partie des 8 vaisseau\; extraordinairc~ qui absorbent le trop-plelO énergétique en cas de plénitude ct comblenl le déficit énergéllque lorsque l'énergie est en état de vide. Il prend son origine au niveau d~ « rem~ » - glandes surrénales san", doute descend au périnée: au point CVI il abandonne 2 branches - rune dorsê:tlc remontant le long du rachis l'autre ventrale qUi SUit le vaisseau CV jusqu'au point CV4, rejolOt le méridien du Rem au l'Dm' RII Sllué eonlre le hord supérieur du pubi5. à 0.5 distance de la ligne médiane, parcourt l'abdomen selon un trajet coïnckhtnl aveC celui du méridien du Rem jusqu';.)u point R21 Situé à 6 distances au-dessus de CVS et il 05 distance en dehors de CV I~, remonle le tborax jusqu'au point R27 situé sous l'extrémité interne de la clavicule J. 2 distancc~ dc la ligne médiane. attcint la gorge pour s'unir au point CV23 Liallquall. parvient Ù la faee el contourne les lévrcs (fig. 14). D·"utres branches soni décrites, dont ("une
FIG. 15.
"th/diell des Trois Rechauffeurs.
suivrait la face interne du membre inférieur. Ses points successifs sont empruntés au méridien du Rein: R Il 12131415,16 17'1S.19 20.21. Son pOlnl-clef est RP4. Il est couplé avec le vaisseau extraordinaire rilllt'ei.Mai dont le point clef est MC6. d·où lïntérét du groupe RP4+MC6.
e) Méridien des Trois Réchauffeurs (lig. 1 ) Le méridien des Trois RéchauITeurs poursuit un trajet qui unit les 3 foyers: débutant à l'annulaire. il remonte le membre supérieur jusqu'à l'épaule; s'inOéchit pour pénétrer dans le thorax (foyer supérieur) rejoignant le méridien du Maître Cœur, traverse le diaphragme pour pénétrer dans l"abdomcn (foyer moyen) ct parvenir dans le pelvis (foyer inférieur). 1\ est couplé avec le méridien Voies Biliaires de même polarité Yang el possédant la même proportion Sang~Energie, pour former le grand méridien Shaoyang, méridien charnière entre 1't/~ra"g s'ouvrant vers l'extérieur et Yangming s'ouvrant vers l'intérieur.
Propriétés thérapewiqlll!s' cc méridien possède une action générale sur la tbermorégulation : certains de sc~ poinb sont spécialement conseillés di.ln~ les aJTections fébriles: TR 1 GlIonc!lOng, angle unguéal médial de ("annulaire; TR5 IV"iquan dans l'espace IOter-osseux postérieur de ravant-bms, à 2 distances au-dessus du sillon postérieur du pOIgnet ~ TR6 Zhigoll, à une distance au-dessus de TR5 ; TRIO Titmjing. dans le creux sus-olécr::mien.
SYNDROMES FÉBRILES
~IG.
t4
Bram'lIt' l'4:nlrale du luiUt'au Ch/lIl1{ .\la;
Les syndromes fébriles méritent une élude spéciale. étant donné leur fréquence chez l'enfant: les textes traditionnels n'énoncent pas une nette distinction entre « fièvres» et « chaleur interne)) désignees par le même idéogramme.
THERMOPH YSIOLOGIE
SÉMIOLOGIE
32
On distingue les fièvres mlenniueotes. liées à une attaque par un agent ex te rieur, souvent le Fellg (Vent pathogenel; et le' fièvres d'organe/entraille, d'origine interne.
JO Fièvres i"termittentes Elles sont caractérisées par le méridien atteint:
/.léridietl Estomac.' froid initial avec frissons. crise sudorale à la fin de l'accès febrile; apaisement par la lumière forte ou la ch,tleur du feu. Méridien Vessie: pesanteur de la tête; lombalgie; accès fébrile sc terminant par une importante crise sudorale. Méric/ie" Voies Biliaires: accès fébrile peu Important, 3\'CC sueurs profuses. Aléridien Cœur: oppression précordiale; sOIf d"eau froide; accès fébrile peu
important. A1éridien Foie.' lombalgie. mictions fréquentes. Aléritlif!lI Rein: accès fébriles fréquents; vomi ements. recherche d'isolement. AJéridien Rate: mélancolie; anorexie: accès fébriles fréquents avec vomissement. Méridien Poumon: froid précordial, délire hallucinatoire en plein accés fébrile.
de contacl ou à distance (téléÙlermographie) intéressantes. }O
recueille des constatation,
Thermosensibilité cutanée
a) Triade réactionnelle de Le"is On obtient un elTel de dermographisme par grdttage de la peau; • Au bout de quelques secondes apparaît la raie blancbe qui durc quelques minutes et disparaît. • Si l'agression mécanique est plus forte, au bout de 20 secondes on observe la triade réactionnelie de Lewis: raie rouge par vasodilatation capillaire localisée ct entourée d'une zone blanche capillaro~nstrictive; - zone rouge et chaude s'étendant autour de la précédente sur plusieurs cm : contours irréguliers. bords de la raie mécanique dessinant les territoires anériolaires intéresse. avec taches érythémateuses isolées ou en Oammèches ; - œdème localisé par exsudation, se manifestant par une tuméfaction localisée et due à une augmentation de la perméabilité capillaire sous l'action d'une substance à effet histaminique. h) Réflexe d'axone
2" Fièvres d'orKa,../entraille Fièvre de Poumon: pommette droite écarlate; fièvre accompagnée de gêne thoracique; acmé fébrile en soirée et crise sudorale à l'aube.
Fièvre de Rein: menton écarlate; douleur précordiale: lombalgie; soif importante; acmé fébrile autour de minuit ct crise sudorale en début de matinée. Fièvre de Cœur: visage écarlate: douleur précordiale: vomissements: acmé fébrile en début de matinée et crise sudorale dans l'après-Jlùdi.
Fièvre de RaIe: nez écarlate; tête lourde; agitation; nausées; acmé fébrile avec lombalgie et diarrhée autour de midi ct crisc sudorale au début de la nuit. Fièvre de Foie: pommette gauche écarlate; urines jaune foncé; somnolence entrecoupée d'agitation; céphalée; acmé fébrile ~l l'aube et crise sudorale en début d'après-midi. Fièvre d'E\'lOmac:: frilosité forte; recherche de chaleur ambiante et de luminosité: fièvre débutant aux extrémités. Fièvre de Vessie: lombalgie; lourdeur de la tête; sensations vertigineuses; sueurs profuM:s. Fièvre de Voies biliaires: sueurs profuses; angoisse et inquiétude: recherche d'isolement.
THERMOPHYSIOLOGIE }O
Rayonnement thermique de la peau
La peau émet un rayonnement infnlTougc dont la longueur d'onde se situe entre 1,5 et 20 microns. dont l'étude thermographiquc par thermographie
11 a étè découvert par les travaux de Lewis et Grant (1924). Les expériences de B"lyliss confirment la participation de l'axone et montrent le circuit court non-médullaire; comme il n'y a pas d'axone intermédiaire. on pourrait dire, mieux encore, pseudo-réflexe d'axone. e) Types de stimulation Quoiqu'il en soit de l'explication analomo-physiologique, des stimuli divers interviennent dans le déclenchement de la triade réactionnelle de Lewis, réponse vasa-dilatatrice cutanée: Chimique: substance vésicante (sinapisme). Mécanique: piqûre par aiguille d'acupuncture. grattage par rongle. pincement de massage. Thermique: - chaleur par moxa d'annoise ou aiguille d'air chaud en stimulation alternée (va-et-vient). Le temp superficiel du moxa rougeur et vasodilatation - est lié au rénexe d'axone: froid par glaçon ou plaque réfrigérante électronique: Cier (1938) not.toul.fois que le réflexe d'axone nécessite une réfrigération intense. Urticaire de froid/chaleur: - urticaire de chaleur, dans la forme fantiliale décrite par Michaclson ct Ros, le conlact avec la chaleur donne. 1 ou 2 heures après le stimulus. une réaction uniearienne s'installant en moins de 5 minutes et localisée à la zone d'application ; - urticaire de froid. outre la forme familiale. il existe une forme idiopathique après avoir éliminé unecryoglobulinémie. une maladie des agglutinines froides. une proprotéinémie monoclonale: dans la zone cutanée exposée au refroidissement, le réchaulTement consécutif fait observer une réaction urticarienne limitée à la 70ne exposée ou la débordant.
SÉMIOLOGIE
THERMOPHYSIOLOGIE
Ces observations apportent la traduclton clinique de la réponse excessive de!'! thermoréccptcurs inclus dans la peau ou d"un probleme cholinergique.
De telles réactions apparaissent lors même que la demande thermique extérieure n'a pas vané: donc la fièvre réalise une accumulation anormale de chaleur dans l'organisme ct surtout dans le noyau central. En état fébrile, une régulation thermique eflicacc subsiste mais a un niveau de réglage différent.
34
d) Thermoréœpteurs cutanés En déplaç-anl sur la peau une polDte mou,,," métallique de température inférieure a celle de la peau. a certains endroits exquis. on recueille l'impre~sion de froid Avec une pointe chaude. on recueille en d'autres points l"impression de chaud. Les récepteurs sont donc dlffércnb et pt.:..ciali~~ dans le froid ou dans le chaud. Cette thermosensibilitc culanee au Froid ou au Chaud. fonction spécialisée. ~t transmise dans les nerfs peripherique par des fibres afférentes distinctes. Les catégories de thermorécepteurs culanl'S :
RÉl'epteurs de froid. corpuscule, de Krau,," Cl de, lcmlinaisons libres. Ils répondent à une baisse rapide de tcmperalUrc par une décharge d'influx, el
a une augmentation de température par une bais~c ou par un arrêt transitoire de décbarge.
Récepteurs du chaud' corpuscules de Rullini qUI présentenl une décharge constante dont 1" fréquence e,l fonction de 1" tempéralure : en inactivilé pour une température inférieure à 20 25" ou supérieure li 45;47", ils répondent à une augmentation rapide de la lempérature par une décharge transitoire, La sensibilité. de ces récepteur> lherrniques cst considérable, Les libres afférentes myélinisées acu\'écs par le~ récepteurs thermosensibles sont des fihres de petit calibre de 4 à 6 microns. Les variations de température enregistrées par les thermorécepteurs sont externes, mais elles peuvent être internes. En eas de vasodilatation arte~riolaire, le sang artériel étant à une tempén:lturc supérieure à celle de la peau. cette dernière enregistre une impression de chaleur intense. e) Thermosensibilité centrale A côté de la thermoscnsibilité périphérique avec ses réactions réflexes. on peut observer une thermosensibilité ccntmlc. Des auteurs ont décrit dans l'hYPolhalamus une plage thermosensIble dont le réehauffemenl déclenche dy,pnée et sudatton. AlOSi, la température centrale modifie la sensihilité vis-à-vis des innux provenant de la périphérie, en amplifiant ou en modérant les réactions régulatrices réflexes (activation - inhibition, processus fondamental de réflexothérapie).
1) Mécanisme de la lié-re Le niveau de température générale de la '\urface cutanée résulte des innomhrabIcs informalions captées par les corpuscules thermorécepteur' ct dirigées sur Ic noyau central. lui-même placé sous l'influence des informations adressCes par d'autres centres nerveux, véhiculées par la température du flux sanguin qui l'irrigue et transmises par des mécaot mes honnonaux . toUi un ensemble complexe d'mformaltons que le noyau devm déçodcr. En ca.s de dérèglement. le seull d'excita lion du noyau peut enregtMrer un ignal de froid et les VOles efférentes vont déclencher les réactions aboutissant à l'augmentaLJon de la temperature centrale. c'est-à-dtre ~I la fièHe. Les manifestations de la fièvre rc~mblcnt d'ailleurs acelles de la lutte contre le frOid augmentation de la thermogénèo;;e : accroissement du tonus musculaire: frisson prolongé: vasoconstriction superficielle.
1
g) Perspectives de Ihermomobilisation chez l'enfant Les rapports Sang Energie et réquilibrc des thermoréçcpteurs du l'rotd et de la Chaleur, les rapports entre l'énergie superfiCielle IVe; Q; cnvoyant des signaux vers Yang en profondcur et l'ensemble des thermoréccpteurs superficiels adressant des signaux efférents vers le' noyaux centraux, ces mécanismes énergétiques complexes. situés à différents niveaux, pourraient inspirer les techniques originales de dissipation de la fièvre basêe sur le simple transfert énergétique.
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRAJJITIONNELLES
]7
CHAPITRE IV Yang Extérieur
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES A. -
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQ ES TRADfTIO
Inn - - Inléneur
ELLES FIG. 16.
Massage suivant le Yi" et le Ya"g.
MASSAGE TRADITIONNEL [21]
JO Technique générale du massage
Massage Yin- Yang (fig. 16). - On utilise les points situés sur les bords du poignet, bord latéral = Yang: bord médial = Yin. On insiste sur les points Yang dans les affections de vide ou de froid; sur les points Yin dans les affections de
chaleur ou de plénitude.
Le doigt procède: en pointant avec J'extrémité du doigt; en vriJlanl, le poing fermé, avec le pouce plié ou avec les autres doigts au
Indication: affections saisonnières avec loux réhrile ou non, syndrome diarrhéique; ballonnement abdominal.
niveau de l'extrémité métaphysaire de la phalange proximale; - en technique unguéale de griffure par l'ongle; _ en utilisant l'ensemble des doigts en action linéaire sur le trajet d'un méridien:
Se/on les Huit merveil/es (fig. 17). - Les buit merveilles sont: 1 Soleil /2 Eau /3 Montagne /4 Foudre /5 Vent /6 Feu /7 Terre /8 Marais.
_
en utilisant la pulpe en circulaire superficiel ou en allcr-retour linéaire. pour
obtenir l'effet de dispersion. La paume IrauajJIe : - en actionnant la palette palmaire ~ ('extrémité du membre supérieur tendu servant de manche. Certaines régions sc prêtent à un travail précis: l'éminence
le 1 est situé dans l'éminence hypoùlénar, le 8 plus bas dans la même éminence, du 1 au 8, trajet circulaire en sens anti~horajre pour la main droite, horaire
pour la main gaucbe de renfant. Indication: spasmes digestifs. purification du Feu et dispersion de la chaleur.
thénar en assouplissement profond; l'ensemble cubItal de la paume et du cinquième doigt actionné comme rouleur compresseur.
2" Applications régionales
1
Soleil
2 Eau
On peut considérer plusieurs régions topographiques :
-
3 Montagne
4 Foudre
membres supérieurs (UE pper Extremity), membres inférieurs (LE Lower Extremity), tête-cou (H Head eck), face ventrale du tronc (CA Chest/Abdomen). dos (B Baek of trunk).
5 Vent
6 Feu 7 Terre
8 Marais
a) Massage du membre supérieur UE: suivant le Yin- Yang .. suivant les huit merveilles; par écrasement~rrotlemenl ; par ébranlement du coude: selon les points extraordinaires E.
FIG. 17
Huit Merveilles. Mai" gallche de l'en/UtJl.
38
TECHNIQUES TIIÉRAPElTIQUES Ecrasement·frottemenr
Au niveau du radius. du point Yang au bord radial du poignet au poing GI Il Que"; (fig. 18). Indication: spasmes abdommaux et diarrhée. refus de manger et de boire. C'c~t
une tcchnique plutôt Yang-chaleur. à é\1ter en ca de fièvre. VerS Ouchl (11 G,!.) ....... (ph du coude) .............
TE:CIINIQUES THÉRAPEUTIQUES TJuDITIONNELlLS
Au niveau de l'index' les 3 phalaDges eDglobem les 3 barrieres (pages 22 el 13) .
l'index droit de l'opérateur est posé sur le pouce de l'enfant; le pouce droit de ropérateur masse par frottement le bord externe de rindex de l'enfant en remontant vers le haut. IndicatioD : regularisalton de renergJe QI el du saDg XIIe. Au niveau de'! /igne" IlJIerphalangiennes (fig. 20)
"
Indication: spasmophilie, ballonnements abdominaux: toux fébrile. dcséquilibrc Xue·Qi. Sur la moitié de la paume de la mai" (fig. 21): insister sur I~ points traversés: 1 Soleil 2 Eau· 3 Monlagne. indication: diarrhée profuse; syndromes gastro-intestinaux.
POInt yeng
_
Ehranlemelll du coutil' (fig. 22). Indication: poussée convubivc; déséquilibre Xue/QI.
Externe
MOitié de la paume de la main
FIG. 18
Mllssage tlu radius (NgUl'etl J'ail Nghi. Pal/wgéflù' el pUl/w/ugie éllt'rghiqllef ('fi
mhlecilli' d';lIo;se).
Au niveau du CUhitllS, du point Yin au bord interne du poignet au point IG 8 XiaoHai (fig. 19). Indication: affections saisonnières avec fièvre, respiration rapide, sueurs. cris ct pleurs. L'cfTet est Yi,,-fraîcheur. intéressant dans toutes affections fébriles.
FIG. 20. - Massage des lignes i"refpllllian/!iennes.
flo. 21 Teclmique . « Faire rentrer l'Fau dans /0 Terre ».
Point Inn (Interne)
_ _ _ _ _ Ouch/ (11 G.I.)
(ph améfieur du coude)
FIG. 19
Ma.fStl1:" du
ubitus.
FIG. 22.
Ehran!<'ment du ('oude.
40
TECHNIQUE
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
P5
_
ZEOIAN
_
BIZHONG
_
UEZ
_
-.•
--==-- -- UE3
UE5
-
NUEMEN
-UE7 _ UE4 ____ UE8
1
- - __ Enurésle
1 1
1 1
1:
l,~JP UE9
FIG. 23
Poims e.vtraordimûrt',} U E (Bu.uy. A/tlllrl'l, Da1lg- VU-flllllg, Formulaire (l'Acu.
puncture.
Massage selon les paillis eXlraardinaires ExUE [3. 5J (fig. 23).
THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLE
41
9: Shixuan. groupe de 5 points situés à l'extrémité de chaque doigt. Indicalinn : syncope. état convulsir. Ellurésie, point palmaire non chiffre situé ur l'auriculaire. ligne inter.phalangacone distale. Jndication : énurésie. Nuemen, point dorsal non chiffré, situé à la naissance du sillon interdigitaL Indication: alTection ophtalmologiques. TamMon, point non chiffre. situé dans le sillon index-pouce. Indication: dermatoses palmaires: épistaxis. XiaoguKang situé au dos de l'auriculaire, ligne interphaJangienne distale. Indication: alTections ophtalmologiques. Bi=llOng, situé à rni-diSUInoe de la longitudinale joignant les plis du coude et du poignet. Indication: syndrome paralytique, névralgie du membre supérieur. fVuHu, situé au sommet des articulations mélacarpophalangiennes de lïndex et
de rannuhtire. lndication : traumatisme des doigts. Zeqion. situé à UDe distance en dessous du point PS. Indication: paresthésie du membre supérieur.
b) Massage du membre inférieur Massage par éhralliement des 2 jamhes (fig. 24). Indication: mobilisalion énergëtique des méridiens V ct R.
Massage par
: Zltoujia" situé dans une dépression :.\ la poiote de l'olécrane. Lndication : adénopathie cervicale.
2: Erbai.2 points situés à la race antérieure de ravant-bras, conlre le bord médial du long palmaU'e et contre le bord latéral du Oéchisseur latéral du carpe. Indication: prolapsus de la muqueuse rectale. 3 : ZhongQuan situé au dos du poignet, dans un creux médiiln. Indication: spasmes abdominaux, 4 : ZllOlJgklli situé au dos du médius, ligne inter-phalangienne proximale. Indication: vomi' cment avec boquct.
@
5: DaguKOllg situé au dos du pouce. à l'extrémité interne de la ligne inlcr-
.-_ _ __ 40 V. WEIZHONG
/1\
phalangienne.
Indication: alTections ophtalmologiques. 6 : XiaguKOllg situe au dos de l'auriculaire. ligne interphalangienne proximale. Indication: alTections ophtalmologiques. 7 : Baxie au dos de la main. groupe de 4 points situés à la jonction des peaux
©
palmaire el dorsale.
.-
57 V. CHENGSHAN
•
60 V. KUNLUN
Indication: douleur et contracture des mains; spasmophilie.
8, Sifeng. groupe de 4 points palmaires silués au milieu de la ligne interphalangienne proximale. Jndic31ion: état de désbydmtalion du nourrisson.
fIG. 24. Mas:wge par ébrolflement der deux jambes (Nguyen Van Nglr;, Pathogë~ nie et pathologie ëllergé/iques en médecine chmoise).
FIG. 25. Massage par écrasement (Nguyen Van Nghi, Pathoghlie et pat/lOlo· gie énergétiques en médecine ri,inoue).
42
TECHNIQ{ F.S Tllf.:RAPEUTlQL'ES
TECHNIQUES TIIÉRAPEUTIQUES TRADITlONNLLLES
A111.fsage pur pmcemenl de 1"40 H'ei=lumg (fig. ~5). Cc point est sl1ué au
milieu du sillon poplite. Indication: état convulsir. Hassllge par pincement de 1"60 KunLulI (fig. 25). Cc point est situé entre la malleole latérale et le lcndon d·Aclulle. Indication: état comateux; .-yndrorne pantl}liqu<.". tfllsslIge des poims eXlraofllilluires ExLE 15] (fig. 26) . 1 . Hl'ding silué dans une dépression médiane au bord supérieur de la rotule. Indication : traumali~me du genou. 2:: Xiyu1I. 2 points situés contre les bords latérau,< du tendon rotulien à son IOserLion sur la rOlule. Indication : entor~ du genou. 3 : NeUmoiJiall situé à la pointe de la malléole médiale. Indic..'ltion : odontalgie. 4: ll'ail/llaiJiall SilUé li la pointe de la malleolc lalérale. IndicatIOn: odontalgie. 5 : Bafeng. 4 points sur la face dorsale des commissures entre les onells. Indicallon : algie locale. DocAm situé au milieu du pli de Oexion plantaire du 1~ orteil. Indication: ;:affections gastro-intestinales. U'" lVl'i situé à 2 distances au·dessous du point 36. Indication: syndromes paralytiques. HN' Touguangmong HN10 TaVang Sllong
---/~---+~~
---~--~-:-l - - - . - " ",/ _
Slanlao
,
Crl- .........
Aeima situé à 7 distances au-dcssu~ de la malléole médiale. â une distance en arrière du bord posterieur du tibia. Indication' douleur atxlomlllaie. Lltiping: groupe de 5 points situés à la parLIC moyenne dor~lc des e~pace:') i ntennéta tarsiens. Jndicallon: syndromes parai) tiques.
c) 1\ 1assagc de la ré!!ion têle-cou
li
Ecrasement du pOint HI 1 Tayang (fig. 27).
TOllgllallgmillg. du point H.
6 }'",umg du point
Le poinl TOliglUmgminr: est situé à la verticale de la pupl1le. ù la ha-..e du front. au-dessus du sourcil. dans un creux, Indication: affections de froid avec forte ficvre.
Le point Yùrta"K E.\fJN6 est situé à la jonction de la Iignc médiane et de l'honzontalc des sourcils. Juste à la racine du nCl. Indication: état cOl1\ulsif: sinusite. Le poilu Tara,,/{ ExH V1 est situe dans la région tcmporale. à égale di!',tance de la queue des sourcil!', ct de la racine temporale des chc\'eux. lndication : migraine; afTcctions opthalmologiques.
-41".~'Ir\- Touguangmmg
~
41
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T8yang
HN6 ---
HN7
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r- Doc-Am
FIG. 27
1 1
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1<).
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Nelma - - - LE5
FIG. 26.
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POÙWi ,xtranrdillalr(>.\ E, LF rt p" ,,\
c
b
MllSS1l1:e dl! TougllulIK· r;mcmg (h" Turtlllf.!
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
44
M{ls~age
tles autres poillls extraordinaires ExHN [5]
1 : Sishellcong. groupe de 4 points cardinaux encadrant le point GY20 à une distance.
Lodication : migraine, état convulsif. 3: Jinjill situe à la face inferieure de la langue. sur la veine linguale gauche. Indication: glossodynie. 4: JI/qI/ail situe au bout de la langue sur la hgne mediane. Indication: syndrome asthmatique.
S: Erjian situé au sommet de l'auricule. Indication: algie lombaire. 7 : NeiyÎJrgxiang situé à l'orifice narinairc. à la limite peau-muqueuse. Indication: algie orbitaire. 8: Yuye situé à la face inférieure de la langue. sur la veine linguale droite. Indication: glossodynie. 9: lIaiquan situé à la face inférieure de la langue. sur la ligne médiane. au croisement de l'horizontale ExH 3 el 8. indication: glossite. 10: YI/yao situé sur le rebord orbitaire supérieur; à la verticale de la pupille.
Jodication: affections de la paupière supérieure. à une distance en arrière du point TR 17.
Yiming situé
Indication: migraine; syndromes psychiatriques. AnmitUJ, l'un situé entre TRI7 et l'ùlJing. l'autre entre Yiming clic poinl VB20. Indication: insomnie. Biantao, situé en avant du point IG 17.
Indicatiou : aITectious pharyngées. Bilon~, situé à la jonction dc l'os du nez et du cartilage. Indication: polypose nasale. Erbe YillgMaiSall Yiao. groupe de poillls situés sur les veines de la face dor ale de
TECHNIQUES THÉRAPEUTfQUES TRADITfONNELLES
Frictioll-pressioll de Dall Diell (région hypogasLrique). Les points respectifs sont [5] : - CV3 ZllOngji Ü 4 distances au-dessous du nombril: CV4 Guanyuan à 3 distances; -
CVS Shimen à 2 distances ~
-
CY6 Qihai à 1.5 distance ; CV? Yilljiao à 1 distance. indication: troubles mictionnels pendant et après les convulsions.
Mll.fsage du poinl Shellque. Cc point est situé au centre de l'ombilic (logis de l'énergie). Indication: syndrome diarrhéique. Massage des PO;J1/S extraordilla;res ExCa (Chest and Abdomell) [5] (fig. 29). 1 • ZÙlcong situé à 3 distances de la ligne médiane. sur l'horizontale passant à une distance au-dessus du bord supérieur de la symphyse pubienne: dysménorrhée
de l'adolescente. Jillg;:/lOlIg situé à 3 distances en dehors du point CV6: dysménorrhée de l'adolescente. affections gastro-intestinales. Jueyull situé à 1 3 distance en dessou~ ùu point CV5. Indication: syndrome diarrhéique. Qimen situé à 3 distances en dehors du point CV4. Indication: hernie inguinale. Qi:hollg situé à 1,5 distance en dehors du point CY6. Indication: ballonnement abdominal. Sanjiajin. groupe de points situés aux sommets du trianglc équilatéral, le sommct
supérieur étant le point CY8. le côté équivalant à la largeur de la bouche. Indication: affections gastro-intestinales. ThollgQl/tllI situé au quart interne de la ligne unissant les points CYI2 à R19.
Indication: état dyspeptique.
l'auricule.
Indication: aITections dermatologiques. d) Massage de la race ventrale du tronc (CA) Friclion-pression des deux côtés de l'abdomen (fig. 28). Indication: affections gastro-intestinales.
FIG. 28.
Massagt! de l'abdomen.
45
fiG. 29.
Poillu e:oraordillaires Ex CA.
7
TECHNiQUES THÉRAPEUTIQUES
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITION ELU.S
TlllIdtQuyet situé au croisement de la verticale mamclonnairc cl de rhariz ntale du point CVI2. Indication' afTections gastro·intesilnalc\ Il'eihao illlé sur \"horizontale du poinl CV4. un peu en dedans du poinl VBn IndicatIOn: hernie inguinale. XitlOAuai situé à rextrémité du pli axillaire anthicur ; congestion mammaire che7 radolescenle lor> des règles. r;"Billll situé à 1 2 distance en dehors du bord mtëncur de la symphyse publenne . troubles unnaiees.
Batlloa, groupe de 6 ou 8 points du ùos correspondant aux extrémités des trii.lOglc" équilatérdux construlls à partir d'une mesure éqUIvalant aux 3;4 de la dIstance intcrmamclonnairc : le premier a son sommet au point GVI4 ; le second au mllicu de la base du premier, etc. Indication: déficience générale; affections pulmonaircs. Chidlionglllcclill. de cbaque côté du dos. 3 points silués à 0.5. 1. 1.5 distance de GV9. Indicalion : gaslroentérologie. Yeunhan situé au croisement de la crête Iliaque a\cc l'horizontale de L5. Indication: syndromes asthmatiques.
46
e) Massage de la race dorsale du Irone (8) Massage des points eXlraordinaires 1::.\B Bock al /rImk - Do» [5] (fig. 30). 1 : lial; : groupe de 28 points des deux côtés du rachis, à une distance en dehors dc la lignc des épineuses. de CI à L5. Indication: affections des organes ct régIons en rdation métarnhique 3\'CC les œntres cérébrospinaux el autonomes correspondants. 2 : Pigen sur l'horizontale de l'épineuse de LI. ,; 3.5 dislances de la ligne médiane: conlracture~ du rachis homolatérales. 3: Yao 1 ail sur I"homonlale de I"éplllcusc de U. à 3.5 distanccs dc la ligne médiane: lombalgie. 4 : SIIiKiZlm; situé sou l'épineuse ùe L5. Indication: syndrome paralytique. 5: rmQi situé au-dessous du tubercule postérieur de S2. Indication: état convulsir. Baila à 2 distances au-dessus et à 1 distance en dehors du poinl GVI4. Indication: torticolis.
Massage de la région sacrée (fig. 31). Indication: syndrome diarrhéique.
"IG.
31.
MtI~'Sage de la r,;gion
sacree.
Ligne des 28 polnls HUlltuojiaj/
MOXA \\..~;:4/..
Méfldlen de la vessie
1° Introduction
~IG
B2 B3
Yeunhan
30.
Poim:r l'xtrllordimllre.f E, B.
L'aire géographique d'utilisation de cette lbérapeutique ancienne est très vasle. couvranl rExtrême-Oricnt jusqu'aux steppes de la Russie méndionalc. jusqu'en Asie mineure. en Iran et aux confins de l'Egypte. Elle est profondémenl implantée dans les civili ation cbinoise. japonaise. égyptienne et turque. Dans la plupart de ces régions on pratiquait des cautérisations chaudes ignées. par Iïrnermédiaire d'une pointe ou d'un fer rouge. L'originalité des chinois anciens a êlé de recourir au.>. plantes brûlées comme matériel d'ignition. Gingembre. ail. mais surtout armoise en reuille ont été utilisés. Le matériau de base est la poudre d'armoise séchée. On fabrique des cônes. des boulettes de diverses grandeurs el des rouleaux-cigarctles [31]. L'armoise utilisée en médecine traditionnelle est étudiée minulicllscment dans la monographie établie par Li Ycn. père du célèbre médecin Li Tchc Chen. Cest une plante à odeur aromatique très forte; les feuilles sont prescrites en infusion afin de combaure les épistaxis, les troubles digestifs aigus, diarrhée ou vomissement [32].
1
48
Sie Kai propose dès 1500 la cautérisation du cordon ombilical du nouveau-né par moxa brûlant imbibé d'huile de sésame: il conférc à ce geste un double elTet : -
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLE'
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES -
Traitement des syndromes abdominaux avec nausées et vomissement; des
colopathies avec ou sans diarrhée. Traitement des quintes de toux accompagnées d'expectoration abondante.
préventif de l'infection du cordon cl du risque de tétanos ombilical. utile co réanimation du nouveau-né en favorisant le premier cri. En Europe, nous devon J'introduction des premiers moxas au célèbre baron
Larrey (1766-1842), chirurgien de la Grande Armée,
AIGUILLE D'ACUPUNCTURE 1
2" Technique [17, 31] L'effet direct est atleint à travers une brûlure localisée qui détruit une zone
pathologique: procédé contre-indiqué chez l'enfant. L'efTet indirect recherche un réchauffement sur un point de stimulation, en peau saine à distance de ta lésion CD cause: procédé acceptable chez l'enfant
(fig. 32).
Une particularité de l'acupuncture d'enfant est la prise en compte des problémes d'aiguille. En raison de la peur de l'aiguille, de la crainte de piqûre, on est amené à proposer à l'enfant l'aiguille la moins traumatisante, la moins douloureuse.
L'aiguille doit être la plus fine possible, jusqu'au calibrc de 1 10 mm. Elle nsque alors d'être fragilisée par des puncturations successives, d'où Ja préférence pour J'aiguille à usage unique che= Je petit enfant.
ID Technique d'insertion L'insertion peut poser problème chez le petit enfant gesticulant, pleurant ou
chez le grand enfant pusillanime. -
Conditions: obtenir la mise en confiance de l'enfant; le faire tousser pendant l'insertion de l'aiguille, ou dériver son attention en le
pinçant légèrement du côté opposé;
la surface de la peau: dès que l'enfant ressent la chaleur, on éloigne légèrement
- piquer en premier les points les moins douloureux : - bien tendre la peau pour obtenir une pénétration franche; - ne pas imprimer de secousses à l'aiguille pendant la pénétratioo ; - s'aider le cas échéant du mandrin des aiguilles japonaises ; - abandonner l'aiguille immobile dans son site: il est en elTet hors de question de sÙInuter l'aiguille comme chez l'adulte en la faisant rouler sur son axe ou en l'enfonçant et ta retirant alternativement;
le bout de la cigarette jusqu'à l'obtention d'une chaleur stable sans impression
-
douloureuse. L'application doit durer 10 à 15 minutes.
que n'apparaisse aucun hématome qui aurait un effet psychologique désastreux.
FIG.
32. -
Moxa.
La cigarette d'annoise est d'un maniement aisé: on obtient un réchauffement en rapprochant le bout de la cigarette à 2 cm de
sitôt le retrait de l'aiguille, masser légèrement le site puncturé et veiller à ce
Le bout peut être mobilisé sur un trajet circulaire, centrifuge, s'éloignant du point central de façon à couvrir une zone circulaire. On peut encore utiliser la méthode du va-ct-vient.
Chez le grand enfant qui ne proteste ni ne gesticule, on peut conjuguer l'acupuncture et le moxa: on pique l'aiguille à travers la boule qui se consume, puis on rapproche la cigarette de façon à rèchaulTer fortement l'aiguille, la chaleur communiquée se transmettant à la profondeur par le corps métallique de l'aiguille.
30 Indications thérapeutiques
2" Programme de traitement Il obéit impérativement à l'économie de points de piqûre, ce qui revient à
dire que: - la portion de programme dévolue à l'aiguille est réduite à la portion congrue, ce qui amène à choisir les points les plus performants; - le reste du programme serait confié aux techniques digito-manuelles. à la frappe au marteau Oeur de prunier, au moxa, éventuellement aux technologies
modernes appliquées.
ElTets de tonification générale ou de prophylaxie des alTections saisonnières
3" Les points performants et leurs propriétés thérapeutiques [1]
ct endémiques. Le gingembre est ainsi crédité des vertus d'agir sur les méridiens
du Poumon et de l'Estomac (Yang Qi et Wei QI). L'effet de tonificatinn est obtenu en même temps que le réchauffement; par contre, le va-et·vient conférerait plutôt une dispersion. - Traitement des maladies externes.
• Pl
Méridien du Poumon (fig. 33) : insomnie, algie dorsale ou scapulaire.
• P5 : troubles psychiques, troubles dyspeptiques.
50
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLES
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
MC9 1
.J
• GI Il : troubles psychiques; affecllons dermatologique. ; syndromes fébrile,. syndromes allergiques. • G liS: syndromes fébriles ; spa~mes et tics faciaux. • G120: synd.romes allergiques; parasitose; affections olorhinolaryngologiqucs.
affections ophtalmologiques. Méridien de l'Estomac (fig. 34) • El: affections otorbinolaryngologiques ; affections ophtalmologIques
\ \
C,
_
\...
Ménd.en du Cœur------- ,. C8--~
( P1'
/
Méridien
• E13 : anorexie, afTcclions dermatologiques.
Maitre
• E36 : potentialise les autres points; mobilise le Qi: affeclions ophtalmologiques :
Cœ",
affections pulmonaires.
• E45 : odontalgIe; syndromes fébriles.
:;;.00 .....
C9-~~~~ "
du
(
l
1 P9
'\
'\
\ Mé"d,en) 1 du 1 P7 Poumon P5
FIG. 33. -
Méridi('n5 du Poumon, Cœur et Maitre Cœur.
Méridien de la Rate (fig. 35) • RPI : insomnie; tendance lipothymique. • RP6 : mobilise le Sang-XIIe. troubles psychiques; énurésie. • RP21 : troubles urologiques; affections otorhrnolaryngologlques: alTectlons pulmonaires.
• P7 : troubles psychiques, affections dermatologiques. • P9 : tendance Iipothymique : iosomnie. • Pli: affections pulmonaires. syndromes fébriles. Méridiell du Gro.< IlIle.
MéridIen de Rate·Pancréas __ ........ 's
RP6 __ , _ GI20
Ela _
t --
Méndlen
r Estomac -
-
E25 -
-
Mérldlon du Gros Intestm
_ Gill
GI4
• GI1
E35 E36
,, "
_ GI15
El3
de
,,
_
FiG 35.
.\Ié"dllm dt, Ruœ-Poltrréas.
Méridien dll Cœllr (fig. 33) • CI : troubles psychiques. • CS : intoxication endogène (toxicomanie de l'adolescent) ; troubles psychIques. • C9 : fait circuler les glaires; troubles psychiques.
1
1
\ \
-----glt::xo,) E45
E44
~
l'G.34.
\fàidiell.J de /'Estvmuc el dll Grus "iffS/in
Méridien de l'lnle.
• IG3 : aJJections stomatologlques. ophtalmologiques. • IG5 : troubles psychiques; aJTechons otorhinolaryngologiques; affections stomatologiques.
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLES
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
52
CV24
_
CV23 CV22
-"'="'1 _
:%=;; IGl
/
IG2 IG5
...J
1 1
:
1 1
-.J
1
Méridien
Méridien du ReIn
J
de l' 1ntestln grêle fiG.
36.
MeridIen de l'Intestin Grêle et Vaisseau Conception.
IG6 : affections otorhmolaryngologiques ; affections ophtalmologiques. IG 19: tic palpébral; alTections otorhinolaryngologiques; alTections ophlalmologiques. Méridien de la Vessie (fig. 37) o VI : tonifie les méridiens Yang: alTections ophtalmologiques. • VIO : point parasympathicotonique .. aITecliolls olorhinolaryogologiques; insomo o
.'e:'~;)-" R2
Fla, 38. -
Méridiens d" Foie et du Rein.
nie. o VII: maladies de rappareillocomoteur. o V15: troubles psychiques; épistaxis. • V58 : affections otorhinolaryngologiques. o V60 : troubles psychiques; odontalgie; affections endocrinologiques. o V65 : parasitose; alTeclions ophtalmologiques; plaies superficielles. V65 V60 V58 r r r r
Méridien de la Vessie r
V15 Vl1 r
1
r
o
R27 : troubles psychiques: alTections stomalologiques ; affections ophtalmologi-
ques.
Méridien du Mailre Cœur (fig. 33) o MCI : troubles psychiques; affections pulmonaires. o MC6 : agit sur le Rein- Yang . alTection ophtalmologiques; troubles psychiques. o MCS : mobilise le Qi . alTections dermatologiques; affections stomatologiques. • MC9 : troubles psychiques; affeclions slomatologiques ; syndromes fébriles.
1
l.,
Méridien des Trois Réchauffeurs (fig. 15) TR 1 : état vertigineux; insomnie; syndromes fébriles . • TR5 : foyer supérieur C'drdio-pulmonaire; affecùons dermatologiques; affcc~ lions olorhinolaryngologiques. o TRIO: disperse la chaleur; affections otorhinolaryngologiques. o TR23 : affections otorhinolaryngologiques ; affections ophtalmologiques. o
FIG. 37.
Méridien de la J'essie.
Méridien du Rein (fig. 3S) RI: troubles psychiques; affections pulmonaires. • R2 : point sympathicOlonique .. affections otorhinolaryngologiques : hématome superficiel; hyperhydrose ; intoxication endogéne (toxicomanic de radolescent).
o
Méridien de la Vésicllie biliaire (fig. 39) VB 1 : affections ophtalmologiques. o o VB30 : prurit. algie aggravée par vent-froid-humidité. o VB38: point anti-inflammatoire; migraine: syndromes allergiques: troubles psychiques. o VB44: troubles psychiques; affections otorhinolaryngologiques: affections ophtalmologiques: affections pulmonaires.
54
TECHNIQUES TJlÎ:;RAPEUTIQUES TRADITIONNELLE
TECHNIQUJ::S TIIÉRAPJ::UTIQlJES
o CV20 : affections pulmonaires; affections otorhinolaryngologique . affecuon dermatologique>. • CV22: troubles psychiques: afTcclions pulmonair~: a.m.". Ctions dermatologiques. o CV24 : affections otorhinolaryngologiques ; affections S1omatologiques.
1
l'
;
Méfldlen de VéstCule bIliaire
V8t
/
1 1 1
V830
V83B
VB44
4· Point. énerKétique. priviléKiés [21] FIG. 39.
• Ft
Méridien du Foie (fig. 38) : énurésie; troubles psychiques.
o F2 : troubles psyehiques ; afTecuons dIgestives: afTections ophtalmologiques. • F8 : affections pulmonaires: affections digestives; affcctions dermatologiques. o FI4 . Iroubles psyehiques; afTecuons digestives; afTecuons ophtalmologiques. diabète de l'enfant.
Outre les points pcrformanb dont rcmc~lcit~ symptomatique specifique a etc 'uffisamment vérifiée. la richc.sM: ct l'cssem:c êncrgêtiquc de la médt:<.;ne acupuncturdle autorisent encore le rCl.'ours aux points pri\ilégics sur le plan cncrgétiquc. dont le choix. plonge au cœur même des theories Yi" } lJllg. des cinq Mouvements ct des connexions énergétiques entre méridiens organes 'entrailles. Ces points sont classés par groupes sJX.'-cifiqucs. V1Q GV16
Méridien Vaisseau Gouverneur (fig. 40) o GVI : troubles psychiques; afTection de l'anus o GVI4: syndromes fébriles; syndromes allergiques; troubles psychiques. o GV20 : agit sur le Yal/g .. refrOidit la chaleur; pathologIe ano-rectale ; trouble, psychiques. o GV26 : afTections stomatologiques. • GV28 : maladies endémiques; affections slomatologiques ; affections ophtalmologiques.
Vll V39
V17 V62 V63
VB4'
V836
GI7
V834
TAS __
GV28
fiG. 41. -
Poillt.\ éllagêfitltlN pnl'ilégiés de la face dorsale.
AP8
CV345
FIG. 40.
Quelques poinl!) Jugilluux i"'purWnlJ de Tht·-Cou AP4 A6 - -_-~r:- ....._
P9 P7
CV"
CV12 1
N~;;~~MC4 CV22
RS Méridien Vaisseau COl/cep/iol/ (fig. 33 et 36) o CV 1 : prurit; pathologie ano-rectale. • CV2 : affections urologiques. • CV8 : tonifie muscles et organes. à utili r seulemeot en massage ou en moxa
léger; Iroubles digestifs du nourrisson. o CV 12' réduit les glaires; parasllose; afTecuons pulmonaires; afTections dermatologiques; troubles psychiques. o CV 15 . troubles psychiques. afTections dermatologiques.
E9
~~;;:'-~:~:::fE39 E36
FIC•. 42.
E34
E25
F13 F14 V82S
Pl IG3 IG6
CV17
GllS
TECHNIQUES TIIÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLE
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
56
Introduction. - ( Les Cinq organes ont chacun cinq points antiques (Jmg, YUI/g, Slru, King, He) sur chacun de leurs méridiens, cc qui fait 25 points. Les six enIrailles 001 chacune six points antiques (Jinli, Yllng, S//II, Yllan, King. Ile) cc qui fait 36 points» (L.S. 1).
a) Points aotiques TABLEAU 1. Yang
Jing ORUA/'I.ES
ll5TF
ors POI'ITS A"ITIQl'FS.
Sh.
v.un
fl_
Kinx
(correspondance) :
5000"
Pnnlenlp:!l.
Etë
Fin de l'été AUlomne
1Th,er
Elime,,'
Bo"
Feu
Tcm:
Eau
FI
F2 XiJ,gjûm
F3 F4 F8 Taiel,ong ZlIong/en!: Ququlln
CS Shao/"
Shenmen
C4 U"geklO
C3
ShaochuIIK
Slwoha;
C7 Shenmen
RPI Yinba;
Dodu
RP3 Tmbai
RJ'5 Shangqiu
RJ'9 Yinlinxquan
RJ'3 Taibai
1'11 Shaoshang
PlO Yuji
P9
P8
TUlJUlD/
Jillgqll
P5 Chi:e
P9 Taiyuon
RI
R2
YnngqllaJl
Ral/gll
R3 Taix'
R7 Fliliu
RIO Yin}:u
RJO Taix;
MC7
MC5 Jilmshi
MC3 Qu;e
DalillK
Foi~
Clrur RaIl!
Poumons Rein
Damm C9
Rn
Auxque.l.ç il MC9 MC8 faut a.uocier Z/umgchong Laagong MaÎtre-Ciru,
Da/inf.:
Melal
Poml d·éqUlhbrc
F3 TaicllOlI~
MC7
ENTRAILLES (correspondance):
Saison
Automne
Hiver
Printemps Elé
Eliment
Métal
Eau
Bois
Vésicull!
VB44 Zuqiaoyill
VB43 Xia..r:i
VB41 ZuJinqi
hiliairl!
Fin de l'été
Point d"i:quilibn:
Fcu
Terre
Bois
VB38 Y(mJifu
VB34
VB4Q
Yang/illgqllllll QÏiLOI
E45
E4l
E43
E41
E36
E42
LMui
Neüiflg
XillllffU
Jini
Lusllnli
ClJolIgmng
GI2 Erjion
GIJ
GIS
Gill
GI4
Swljian
Yallgxi
Qlldli
He}!11
IGI
IG2
IG3
IGS
IG8
IG4
Shao=e
Qui(D1gu
Hou."Ci
Yallggll
X;cwJllli
WllllKII
TRI TR2 Trip/~ RkhuujJ_ur GuanclJolIK Yn'Jen
TR3
TR5
TRIO
TR4
TiaJljing
YongdJi
V~Sj-;~
V65
Estomac
Gro3 inlw;n GII Shatlgyang
''''~st;"
grilL
Zhong=hu Lnigou
V67
V66
Zni)";n
ZUlonggli Shllgll
57
V60
V40
V64
Kun/ull
U'ei=.Jrong
lillggll
L'intérét de ces points antiqucs réside dans ce que leur situalion pnviléglée, sur le parcours des méridiens Yin et Yang, les place les uns entre le coude et les doigts, les autres entre le genou et les orteils: ce groupe, très utilisé en therapeutique, représente une des bases les plus solides de l'acupuncture traditionnelle. Caractéristiqut!j' dej points antiques • Jing.' puits; point de départ ou d'arrivée d'énergie: correspond au Vent. Puncturer Jing, c'est régulariser l'énergie.
• Yung.' ruisseau; point de concentration de l'énergie qui vient du point Jing: correspond à Froid/Chaleur. Puneturer Yllng, e'est provoquer la chaleur ou le froid selon qu'il s'agisse d'un méridien Yin ou Yang, afrn de trditer les maladies dues au Froid ou à la Chaleur. • Sil" .' embarcation; à partir de ce point, l'énergie circule à plein flot; correspond à humidité. Puncturer SIIlI, c'e~t disperser l'énergie pathogène et faire appel à l'énergie défenSive IVei Qi. • King.' déviation; correspond à sécheresse. A ce niveau, l'énergie pathogène peut être (c débarquee») dans le tissus environnants. Puncturer King, c'est activer la circulation de Wei Qi vers ce point afin d'en expurger I"énergie pathogène. • He.' réunion; correspond au froid. A son niveau, l'intérieur profond rencontre l'extérieur superficiel. Puncturer fie, c'est agir sur ce qui est profond. • Yuan: source; à la source susceptible d'absorber les perturbations extérieures, l'énergie peut être équilibrée dans un sens ou dans l'autre; Yua" est un lieu d'équilibre énergétique.
b) Points « Luo » Oc ces points, situés sur les méridiens principaux, partent les vaisseaux Luo. Leur étude se confond donc avec celle des vaisseaux dont ils sont le point de déparl. Rappel: « Les méridiens principaux sont des allées principales dont les allées secondaires sont des Luo, ce qui court en travers ce sonl des Lun» (Y. X. R. M.). A côté des Luo transversaux. existe un système longitudinal qui comprend 15 vaisseaux longiludinaux : « Ces vaisseaux (transversaux) sc trouvent entre le coude et la main, entre le genou el le pied. lis relient des méridiens couplés. c'est-à-dire relient un méridien Yin à un méridien Yang ct réciproquement. Ils constituent le système de consolidation de la circulation des 12 meridiens principaux au niveau des extrémités. Ils se trouvent dans la circulation de renergie Yong ct leur trajet double celui des méridiens. Ils jouent strictemenl un rôle de régulateur des meridiens couplés, c'est-à-dire qu'ils font passer l'excès d'énergie d'un méridien dans son méridien couplé» (Trung Y Hoc). « Les vaisseaux Luo longitudinaux peuvent gagner directement les organes ct les enlrailles, le crâne ou la face; mais ils ne sont ni aussi profonds, ni aussi longs, ni aussi parfaits que les méridiens principaux. » (Trung Y Hoc). Et du moment que ces vai seaux connaissent leur trouble spécifique. ils engendrent des syndromes de vide ou de plénitude des vaisseaux Luo transversaux ou longitudinaux: recoonailre le diagnostic de vide ou de plénitude débouchera sur les applications lhérapeutiques les mieux adaptées,
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLL.\
TECHNIQUES TJlÉRAPEUTIQUES
58
1/ existe u" Kroupe de 15 pomts Luo: 12 sllués sur les mêndtcns pnncipaux, 2 aux méndlens extraordinaires. 1 « Grand Luo)) du mendien pnnclpal de Ratc·Pancréas : • P7 Liequl! • GI6 Pilm/i • E40 Fenglollg • RP4 GongsuJI
• C5 TOlIg/i • IG7 Zhioellg • V58 Feiyallg
• AIti de • Mil de • Mil de • Mil de • Mil de • HII de • Hilde • Ifll de
• R4 Daohollg
Leur signification donne leur utilite thérapeuuque :
• VB37 Guangm;ng • F5 LlgOII
• GVI Challgqiallg • CVI5 Jhllrei • RP:! 1 Dohao « Grand Luo» de Rate. e) Poiots Sh" (assentiment) du dos (pages 21 et 22) Ils sont tous situés sur le trajet du meridlen de la Vessie. C'est par eux. qu'arrive l'énergie des cinq organes cl des ~ix entrailles. « Il ne faut jamais puncturcr les points SIIU des organes. qU11 y ail vide ou plénitude. Il faut uniquement y (aire des moxaS)1 (NJ.).
•
• • •
Liste des points Sim de l' V 13 Feis/IU de Gi V25 Dael""'K"h" de l: V21 We;,hll de RI' V20 Pishll de C V 15 XillS11lI de 1G V27 XiaoelwlIgsllII de V V28 p{/JJgguw'Ksllll de R V23 Shemllll SIIU de MC Vl4 Jueyimllll SIIlI de TR V22 Sl/lIjiaos/1lI SIIlI de VB VI9 Damllli SIIlI de F V18 GallslllI
Sh" SIIU SIIlI SillI S/111 SIIU SIILI SIIlI
d) Points Mil (héraut) Ce sont des poinls sllués dan~ la région lhoraco-abdominale an~érieure.. par Ic~quels arrive. en sc concentrant. l'énergie des cinq organes ct des SIX entnullcs. Les anciens ont mis au point la techni4ue « SlJu-Afu)) jouant sur les points SI/LI posléneurs et les Alu antérieurs. reconnue d'une grande efficacité dans les affecuons des organes el des entrailles. Lisle de.• poi/lls AI U : • ft! Il de l'
• Mil de G 1 • .\111 de E • J111 de RI'
R
MC TR VB F
e) Points He (de réunion)
• MC6 Neij{uon • TR5 Wmgllall
• • • • • • • •
CV 14 Jllqlle CV4 Cuonnwn CV3 ZhOligji VlJ25 J;nKmnl CV 17 Tl/1I01wlIl! CV5 ShilIIell VB24 Riull' F 14 Qlllien
C IG V
l' 1 ZllIIlIg{1I E25 TiallsllII CVI2 ZilolIglI'l/1I 1 13 ZIIallglllell
• • • • • • • •
Point-réunion Point-réunion Poinl-réUOlon POlOt-réunioo Point-réunion Point-réunion Poiot-réuruon Point-réunion
de l'energie-Qi du sang-Xue des organes des entrailles des os des muscles des \
CV 17 Tan=heng VI7 Ge~/llt
.... 13 Lhangmen CVI:!:
ZlrOIJgW(llI
VII DazlJu VB34 Yang/ingqllan P9 Taiyuan Gl16 JURli
f) Points-réunion He spédfiques (( Ce sont des POlOts particuliers par lesquels l'énergie ZlIyangmi"g (Estomac) communique avec les intestins et rénergie-Shuutaiyallg (lntestln grêle) commul114ue Hvec le lriple récbauneur. en particulier avec le réchauffeur intërieur. Ces points n'onl aucun rapport 3"ec les POllltS He antiques~) (S.W. 8. 24). Leur utilisalion esl donc recommandée dans le domaine de la gaslroelltérologic cl dans lcs troubles Ju lriple réchauffeur. Ils sont au nombre de 3. Lisle des
}J0;II1S
Ile
• H(' du gros mtestin
E37 Shan,f!juxlI 1.:.39 XiajllxlI V39 Ij','iyulIg
• Ile de l'intestin grêle • He du triple réehauITeur
g) Points..dés (de liaison) 8 points situés sur les H méndiens prinCipaux relient ces derniers aux H méndiens eXlraordin<.lircs. Ils facilitent donc la circulalion de l'énergie ancestrale fllan Qi en (a' de troubles dans les meridicns cxtmordinaires. Liste des pOl11lj-c1é~ RP4 Gongsu" point-clé de IG3 flollxi point-clê de 1'7 Lieqlle point-clê de VB41 ZII/illqi point-clê de V61 Shel1mai point--clé de R6 Llwohai point-clé de TR5 Il'aiguon point-ch,~ de MC6 Neiguan point-elé de " Poillt' Xi (de c1i,.age)
• • • • • • • •
Clwng .Uai DII Ifai (GV) Rell Mai (CV) Dai Mai rang Qiao ,Ha; li" Qiao .Hai rang U'ei .\1ai ri" lJ'ei ,\lai
h) Points Xi (de eli,.age) En ces points. sc concentrent l'énergie-QI et le Sang-Xue. Leur emcacité est reconnue en ca~ de blocage énergétique dans une affection générdle qui voit I~t
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
60
circulation dans les orgi.lncs el enLrailles complètement perturbée. Ce sont des poinls parrails de «déblocage ». Exemple: E34 pour débloquer une gaslralgie ancienne par dyskinesic gastrique. . .. Ils sont au nombre de douze. situes sur le parcours des 12 mendlens principaux.
TECHNIQUES TIIÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLLS
Xie-clijpersiolJ
• IG8 Xilloitai • V65 Shugll • R2 R(l111(u • MC7 Dalillg • TRIO Tùm;illg • VB38 Yang/u • F:! Xingjian
• P5 Chi=e • 0 III Quclll
• E45 Lidlli
Liste des poillls Xi:
• RP5 S/Illllgqill
• C7 ShenmelJ
• RP8
Kong=ui Wenliu Liangqiu Diji
• C6
Yinxi
• 106 • V63
Yang/ao Jinmen S/miquan Ximen Hui=ong Waiqiu Zhongdu
L'auricule se présente comme un excellent site thérapeutique (261. L'auriculothérapie, qui recourt à peu de point, peut être appliquée aisément en acupuncture d'enram 124). Les effets therapeutiques escomptés sont obtenus en utilisant l'organisation topique contenue dan~ le microsyslèmc de l'auricule (pages 13 et 14). L'aunculomédecine, prônec par Nogier, définit un système complet et indépendant, diagnostique et thérapeutique' elle ne rentre donc pas dan~ le cadre de cet ouvrage.
• P6 .017
• 1:::34
• R5
• MC4 • TR7 • VB36
• r6
AURICULOPUNCTURE
i) Points « Fenêtre du Ciel » Ces points sont situes sur le trajet des méridiens principaux. Ils sont à puncturer lorsque «l'énergie ne peut monter vers le haut du corps»: voiCI quelques exemples: E9 en cas de céphalée violente, oppression thoracique, gêne respiratoire: VIO en cas de myalgie généralisée avec Conlraciure. « 11 exisle cinq grandes cl cinq peliles renétres du Ciel » ( .1.). Gram/es Fenêtres:
/. Corre.,pondance (fig. 43) • • • • •
Anthélix : Rachis Lobule: EXlrémité céphalique Fossene naviculaire: Membre inréricur Gouttière de l'hélix: Membre supérieur Conque: Ensemble viscéral
• P3 Tianfu .011RFII/II • E9 RenY;lIg • VI 0 Tian=f1U • TR 16 Tilmyotl
Membre supéfleur
Petites Fellérres:
• • • • •
1G 16 Tiane/wang IG 17 Titmrong MCI Tiallehi CV22 Tiomll 0 V 16 Fell?,(11
1 RachIS
1
t- -\- ·-H+·" \
\
L
j) Points 811 de tonifieation/ Xie de dispersion Leur signification donne leur effel thërapeutique. Ils sont situes sur les I:! méridiens principaux:
Bu·,onification • P9 Taiyuan • 012 Erjioll
• GD Swrjian • E41 Jiexi
• RP2 Dodu
• C9 Silaoe/wlli(
.103 Houxi • V67 ZhirilJ
• RI )'ongqualJ • MC9 LhollgdlOng • TR3 ZhOllgshll • VB43 Xiaxi • 1'8 Qllqllall
FIG. 43.
Orf{u1Iisutüm lupiqllt dl' l'aUricule Lones aunculaircs (scion
'oglcr).
1" Mérhode d'auriculopunClure Le choix du point auriculaire PA de traitement résulte de plusieurs éléments: critère cartogmphique,
TECHAlQUES THÉRAPEUTIQUES
62
recherche clinique, sur la surrace de l'auricule, d'un point douloureux électif avec une pOinte mousse.
explorallon par détecteur électrique 123] ou en lum,ère polarisée, La cartographie chinoise retient un ensemble de 104 POlOts classés: selon la spécialité médicale: code ORL OPH, etc. selon la région anatomique correspond~lOtc· membre supérieur. membre inférieur: abdomen; thorax;
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLES
• C: conque cymba et cavum • • • • •
GH : gouttière de l'bélh H : holix L: lobule RAH: raclncs de l'anthéli'C RH: raCIDe de l'bélix (et autour) • T: tragus
selon b errets spéciaUX escomptés (asthme, allerg,e. etc.).
3° Technique d'auriculopllnclure
Particularités: le programme d'auriculopuncture doit être intégré à un programme général;
la piqûre de l'auricule est souvent douloureuse ; - le retrait de l'aiguille est parfois hémorragique: eo précaution. contrôler le temps de saignement; comprimer sÎtôt l'aiguille retirée : économie de pOlnts: 1 ou 2 au maximum;
Lisle des POII/t.• PA 121 J (fig. 45) .8 L: œil • 9, L : oreille interne • 10 L: amygdale • Il L: maxillaire supérieur
• 1 L: anesthésie dentaire
• 2 L : mâchoire • 3 L: mâchoire • • • •
4 L: langue SIL: maxillaire supérieur 6 L : maxiIJaire inférieur 7, L : anesthésie dentaire
.12T:ne7 • 13, T : surrénales .14T:ne7
- Intérêt des aiguilles à demeure qui évitent la répétllion des piqûres . mai~ It: cartilage chondral est rragile et se dé rend mal contre l'lDrection : chez le graod eofant. expérimentation de la pbarmacopuncturc [27J au niveau de l'auricule: intérêt dans les affections au long cours, séquelles de paralysie inrantile.
7
4° Aide à la loclllisatioll cartogl"/lphiq/le Chaque point PA porte un numéro.
Code d'abréviation des diverses ;o"es de l'auricule (fig. 44) : • AH : ~nthélix • AT: antitragus
-"T-----,
,
~t.,
1
• --3 4
-------~
.
--f----
~,,"a;.., _____ f
~-_-
.
10
FIC; ~
/(lnt·~
de fOl/rieuh
FIG. 45.
Cunograpille ghrùall' du micro-sr.'i/emt! uurÎtulClirt>
1,1
64
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
• 15jT: pharynx • • • • • • • • • • • • • • • • •
• • • •
• • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
16/T: nez 17.'T: faim 18rr: soif 19, T : tension artérielle 20,T: oreùle mleene 21,'T: cœur 22.'T: glande> endocnnes 23,T: ovaires 24 T: œll 25;AT: cerveau 26;AT: odontalgie 27;AT: pharynx 2 AT: hypophyse 29 AT : occiput 30 AT : glandes salivaires 3IAT: a'thme 32 AT : testicules 33jAT: front 34/AT: cerveau 35;AT: tempe 36·AT: vertex 37jAlI : vertèhres cervicales 38jAH : coccyx 39fAH : vertèbres dorsales 40jAH : vertèbres lombaires 41jAH : vertèbres cervicales 42·AH : thorax 43'AH : abdomen 44(AH : seins 45;AII : thyroïde 46!RAH : orteil 47 RAH : wlon 48. RAH : cheville 49 RAH : genou 50. RAH : coxo-fémorale 51 RA H : ènergJe mentale 52 RAH : seiatique 5J RA H : seiatique 54 RAH : point du sympathique 55, RA H : utèrus 56, RAH : énergie mentale 57 RA H : coxo-fémorale 58, RA H : utèrus 9 RA H : tenSIOn arténelle
• • • • • • • • • • • •
60, RAH : a'thme 61 RAil' fnie 62 GH : dDlgt 63 GII ' clavicule 64 GH . SC'apulo-humérale 65, GH . scapulo-humérale 66 GII ' coude 67, GH pDlgnet 68 G H ' appendice 69 GH : appendice 70. GH : appendice 71 GH . allergie GH : amygdale 73. GII : amygdale 74 GH : amygdale 75., point non cité 76 H : fOle 77, H : foie 78 GH : allergie 79, H : organes génitaux externes 80tH: uretère 81/H : rectum 82(RH : diaphragme 831 RH : bronches 84(RH : bouche 85/RH : œsophage 86jRH : cardia 87(RH : estomac 88/RH : duodénum 89/RH : intestin gréle 90/GII : appendice 91/RH : gros intestin 92 C : vessie 93. C : prostate 94/C: urètre 95,C: rein 96. C : vésicule 97 C : fnie 98. C : rate 99 C . hypersplénisme 100 C : cœur 101 C: poumon 102 C : bronche 103 C : trachée 104 C : triple réehauJTeur
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIO NELLE
MARTELET FLEUR DE PRUNIER [28] Cette teehnique. fort onginale :i son époque, a été largement diITusèe en médecine infantile ancienne. s'insérant eOlre la technique digito-manuelle el l'aiguille traditionnelle d'acupuncture,
1" L'outil actuel De nos jours, l'ouLiI comporte une tète présentant 7 ou 9 pointes. Insérèe au bout d'une tige snuple, Un de' in instruira mieux que toute description (fig. 46).
•n • • • • • • • • • •
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Fln. 46. -
Marre/et fleur de prunier.
La frappe de la peau par la tête du martclct obéit à certaines caIactéri~li4UC~: force de frappe : - fréquence de frappe inversement proportionnelle à la force de frappe ; régularité de frappe ; pour un eITet thérapeutique donnè : une frappe centripéte (périphérie-centre) s'efTectuant dans le sens horaJre, s'allégeant cn cour de séance. induit un effet de tonifieatinn : une frappe centrifuge (centre-périphérie) s'eITeetuant dans le sens anti-horaire, s'alourdissant en eours de séance, induil un efTet de dispersion.
1" Curtographie point-méridien-zone a) Système point C'est la cartographie générale ulIli,able en acupuncture d'aiguille. éanmoins, du moment que la frappe neur de prunier est superficielle et naturellement bien moins éprouvante que la piqûre d'aiguille, elle bénéficiem de 2 éléments favorables: une meilleure acceptation de la thérapeutique, une utilisation plus
TECHNIQUES TlI!::RAPEUTIQUES TRADITIO "'ELLES
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
66
Vaisseau Conception tiers supérieur: action sur la fonction respiratoire; tiers moyen: action sur l'appareil digestif: tiers inférieur: action sur J'appareil uro-géniLal.
complete de la cartographie hablluelle. On peut remarquer à ce propos que beaucoup de points sonl bien peu utilisables en acupuncture d'aiguille chez l'enfant: les points des extrémités, points Jing performants mais douJoureu"< à la piqûre d"aiguille : d"autres points sont censés être dangereu:'( car Ils sont situes sur le trajet d'une artere ou d"une veine, par exemple beaucoup de points de la face ct du cou. leur utilisation est exempte de danger en technique superficielle neUf de prunier: certains points sont signalés avec le risque d'mcidents hpothymiques. comme le point GV20 . tel risque est exclu en technique Oc ur de prunier.
On peut utiliser les points d"acupuncture conseillés chez l'enfant et escompter leurs effets thérapeutiques (pages 49 .i 55). mais on peUl encore recourir au s}slème l'one et méridien. b) Utilisation du meridien L'avantage original du marteau de pouvoir sc déplacer le long d'un méridien en fait un instrument pnYiléglé d'lICupUlll'lllrl' drnamiqul', à la différence de l'acupuncture d'aiguilles qui est un procédé fixe: segment de méridien pour les afTections loco-régionales. méridien complet en afTcction~ générales. Propriétés thérapeutique!J' des méridiens Poumon.. : afTections reSpiratOires, de la peau. dc~ phuncrcs; syndromes febriles ; troubles psychiques. Gro.'! ime.Hill : troubles du transit, migraine, otorhinolaryngologJc. dermatoses, syndromes fëbriles : baisse de la vilalité générale. Estomac: afTections gastriques. troubles psychiques et du sommeil; troubles cardio-vasculaires, respiratoires; dcnnatoses. Rate-Pancréas: syndrome dyspeptique, manque d'attention et de concentration. Cœur: affections cardiaques. troubles psychIques et de la gustation. Intestin Grêle: troubles du transit: atteinte des organes sensoriels. affections du cou el de l'épaule. Vessie: régit pratiquement l'ensemble \ iscéral du moment que cc méridien est relié à tous les centres segmentaires vlMiraux de l'organisme.
Rein.'i . fonction rénale, problème~ psychiques, défaut de résistance générale. ftloitre du Cœur: troubles psycruques et du sommeil, défaut d'altention. Triple Réchauffeur: lroubles de la lhermoregulation, affections psychiques. otorhinolaryngologie, ophtalmologie. Voies biliaires: syndromes dyspeptiques. troubles du transit, affections allergIques, troubles du caractere. Foie: fonction hépatique, dermato~es, spasmes, accommodation \;sucllc, du caractère.
troublc~
Vaisseau Gouverneur. tiers mférieur : affections de la région lombaire et des membres inférieurs;
-
tiers moyen: aclivile physique et psychique; Liers supérieur: affections respiratoire', cndocnniennes. cncCphaliques
c) Système Lone
• ZA: tête ct face • ZR : cou et nuque • ZC: membre supérieur • zn: membre inférieur o ZE: thorax o ZF: abdomen oZG:dos
o o o o o • o o • o
Localisation des ,one.' et leurs subdivisions Propriété" thérapeutiques des wnes (fig. 47) ZA 1 fronl: cephalée fronlale ZA 2 crdne antérieur el latéral: olorhinolaryngologie : ophtalmologIe ZA 3 vertex crânien: otorhinolaryngologie ZA 4 OCCiput: stomatologie; otorhinolaryngologie ZA 5 yeux: ophtalmolngie ZA 6 nez; otorhinolaryngologic ZA 7 ICvres : odonlalgie, slomatologIe ZA 8 joues: ophtalmologie; sLomatologie ; otorhinolaryngologic ZA 9 oreilles: otites aiguës ou ch.roniques ZA 10 ophtalmologie: otorhinolaryngologie
• ZB 1 nuque: otorbinoluryngologie, affections fébriles otorhinolaryngologie o ZB 3 cou lateral : oLorhinolaryngologie : stomatologie
• zn 2 cou antérieur:
o ze 1 bras medial ; aigle locale o ze 2 coude anlerieur : algie locale, affections febriles o ze 3 avanl-bras medial : algie locale o ZC 4 poignet anterieur : algie locale; affections pharyngées o ze 5 paume: affections pharyngees o ze 6 bras laIeraI: algie du bras ct de l'epaule o ZC 7 avant-bras lateral ; otorhJnolaryngologie, syndromes febriles • ze dorsale main: otorhinolaryngologie : stomalologie : gastrocnterologie • ze 9 doigt: troubles psychJques
• zn
1 cuisse antérieur: gastroentérologie • ZD 2 jambe antérieur: gastrocntérologie 3 cuisse postérieur et creux poplité: gastrocntérologie • ZD 4 iambe posterieur: gaslrocnterologle : prolapsus rectal • zn 5 euisse et jambe médial: urologie
· zn
1>7
68
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLLS
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES ZA3
ZOB
Z05
ZA4
Z09
_
1
// l '-.
1
_
...
1
\
1
{ 1
1
1Z010 1 ZD7 ZD4
Z03
ZB3
1
ZOl
ZG
1
ZAZ
zes
""'f----4----
1
ZC7 ZC6
ZA3
ZA4
:--I1r-__ ZBl t'-111t-
ZG6 _ _ _ ZG5
ZG3 ZA2 ZA 1 ZA5
ZAB ZA7
r -----f,;.....""'''-=-.-\~
~
=:::::::;;=t~=t:/
ZG4
ZE1 ZE2 ZE3
ZFl
---'w,I?'J'W7*-7'-'-----f--- ZF2
FIG 47
Zones de frap/H' du marleau fleur dl! prunier (suite page .fiU;l'Onle)
J-IG. 47. -
Zo"ef dl' frapM dtl marleau j1c-ur dt! prunier ,fin).
70 o o o o o o o o
o o
ZD ZD ZD ZD ZD
6 cuisse et jamble laléral : appareil locomoteur 7 cheVille et dorsal pied: otorhinolaryngologic : stomatologic 8 plante du picd : troubles psychiques 9 péri-rotule: algie locale 10 péri-malléolc; syndromes fébnles
ZE 1 sternum: déséquilibre énergétique ZE 2 gril costal: algie intercostale ZE 3 mamelon: algie locale ZF 1 épigastre: gastroentérologie ZF 2 hypogastre: urologic : baisse dc la vitalité
• ZG 1 dos supérieur: afTecuons cœur-poumon
o o • • o
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLLS
TECHNIQUES THÉ'RAPEUTlQUES
ZG ZG ZG ZG ZG
2 dos moycn : gaslrocntérologie 3 dos tnférieur : urologie 4 sacrum: algie localc 5 omoplate: algie locale 6 épaule trapése : algie locale
Remarque: la zone dorsale est la zone obligatoire de traitement, elle confère une action essentielle au sein de la médecine énergétique.
Dermatologiqlle: obligatoire ZG - principale: membre supérieur, selon le siège des lésions ZG 1 + ZC2 , membre inférieur, local et ZG3 + ZD3 programme ZG + LOCAL + ZGI + ZC2 ou ZG + local + ZG3 + ZDl Digestif: obligatOire ZG - principale ZG2 dos moyen associée épigastre et antérieur jambre ZFI et ZD2 - programme ZG + ZG2 + ZFI + ZD2 Endocrinien: obligatoire ZG - principale dos moyen ou inférieur ZG2 ou ZG3 - associée cuisse el iambe médial ZD5 - programme ZG + ZG2 ou ZG3 + ZD5 Appareilloeoll/otellr: obligatoire ZG principale ZG) pour les membres supérieurs: ZG2 pour les membrcs inférieurs -
associée: selon la localisation
-
programme ZG + ZGI ou ZG2 + local Nellropsychiqlle: obligatoire ZG principale nuque et dos inférieur ZB2 ct ZG associée, tête, avant-bras et jambe ZA et ZC3 et ZD5 programme ZG + ZBI + ZG3 + ZA + ZC3 + ZD5 Respiratoire' obligatoire ZG principale dos supérieur ZB 1 associée: thorax ZE2 : onl peut ajouter ZC3 avant-bras programme ZG + ZG 1 + ZE2 + ZC3 Sensorielle: obliga toire ZG principale nuque ZB 1
-
30 Eléments particuliers du travilil au marteall flellr de p'"lInier a) Sélection de la fréquence de frappe Cette fréquence est inversement proportionnelle à la force de frappe, Ainsi: à frappe lourde, fréquence faible; à frappe légére, fréquence élevée, b) Sélection du temps de percussion Régie: plus la frappe est énergique, plus la séance est écourtée; Donc, ;i frappe légère-fréquence élevée: séance de longue durée, en moyenoe 20 minutes, Cctte dernière formule est préférable chez l'enfanl entre 2 et 8 ans. c) Adjuvants de la percussion Leur action est intéressante et susceptible d'améliorer les résultats: massage énergétique complémentaire ou apport énergétique extérieur en effecruant la frappe à Ira vers une gaze chaude ou froide. Indications: affections à dominante Yin ou Yang, traumaLOlogie.
71
-
-
associee, selon l'affection en cause
-
programme: ZG + ZBI + local Uro-génital: obligatoire ZG principale dos inférieur ZG3 associée hypogastre. jambe médial ZF2 et ZD5 programme ZG + ZG3 + ZF2 + ZD5 B. -
TECHNOLOGIES MODER ES (fig. 48)
4" Formules de traitement par marteau fleur de prunier Classification par appareil. - Remarque: la zone ZG du dos eM déclarée zone obligatoire: c'est la zone clef qui contient d'importantes section~ des méridiens V et GV, dont 00 connait l'importance sur le plan énergétique.
-
Circulatoire: obligatoire ZG principale dorsale supérieure ZG 1 associée membres supérieurs ZCI J, membres inférieurs ZD5 programme de percussIon ZG + ZGI + ZCI + ZC3 + ZD5
Un des avantages de la rénexothérapie est de construire une thérapeutique à base de rénexes provoques par la stimulation d'un point ou d'une zone superficielle de la peau. Une telle stimulation doit porter sur un site priVilégié. mais son efficacité n'est pas obhgatoirement liée à l'aiguille ct à son lrou de piqûre: d'où Iïntérêt des stimulations sans aiguille et justement sur le terrain de
l'enfant où l'aiguille parfois pose probléme. Panni les technologies modernes qui sont étudiées dans ce chapitre, certaines ont pu faire leurs preuves. d'autres doivent être citées à titre experimental : clics sont intéressantes en complément du geste traditionnel d'acupuncture à l'aiguille.
72
TF:CHNIQUES THÉRAPEUTIQUES
TECHNOLOGIES MODERNES
73
d : Plaque de rroid électromque.
f'lG.
48
Tt'chnologil!.' modernes {fillj.
paume» applicable à l'intérieur méme du gesle de massage. Dés que le praticien veut délivrer une dose de chaleur. il ouvre largement sa paume. maintient ccl appui pendant quelques secondes cl reprend son massage: dès que cesse l'appui. l'apport de chaleur est interrompu. Indications: effets de tonification, - séquelles paralytiques, affections à dominante Yin, - affections liées au Croid pathogéne.
b: Martclet dectroniquc programmable.
cas de traumatologie: contracture. crampe musculaire.
FROID ARTIFICIEL C•
Gants de massage
Y
L'observation courante montre que les procédés de froid usuels sont incommodes et peu pratiques :
le glaçon du réfrigérateur est vite Condant, les serviettes frOides imposent des serVitudes pesantes. La plaque de froid électronique peut aider à résoudre ces problémes. Son effet repose sur l'application du principe Peltier, par lequel 2 barreaux métallique. de nature différente sont soudés et reçoivent par leur extrémité libre un circuit électrique: pour un sens du courant les extrémités se réchauffent cependant que la jonction se refroidit. Ce froid s'applique instantanément. il est propre. !iCI; ct dén ué de danger. Sur le plan vasculaire, l'application de cette plaque froide sur la zone de peau choisie va ( pomper» les calories de cette dernière; il en résulle une vasoconstriction nette. suivie d'une vasodilatation réncxc dès le retrait de la plaque (réflexe d'axone 7). Si l'on renouvelle l'application, on obtient une succession de phénomènes décrits, un effet de réactiV'dtion de la microcirculation et de rééducation du réseau capillaire. Sur le plan neurophy iologique, l'application du froid éleclrique va éveiller évidemment les corpuscules-froid qui vont adresser des messages afférents vers
-
FIG.4.
Ted"'oloxi~j mUllernes (SU;ll"
page
,fIlIl'O",rJ.
GANTS DE MASSAGE-CHAUD Le lravail de massage traditionnel pourrait bénéficier d'un apport énergétique concomitant, selon les exigences du concept de massage énergétique.
Description: des gants de massage reçoivent. dans leur surface palmaire. unc résistance propre à dèlivrer. dès mise ~ou'\ tension. une dose de chaleur « eo pleine
1
74
TECHNIQUES THF.RAPEUTIQ( t:S
TECHNOLOGIES MODERNt:S
le système central. Sur le plan énergétique, une plaque de froid eogendre la polarite Yi" dans les plans sous-jacenl.3 . si une région voisine se met en polarité Yang par application de gants-chaud, il est possible qu'enlre ces polarités opposées >'elTeetue un transfert énergétique. Indications: algie localisée avec ou sans œdème, afTeclJons à dominante Yang.
2" tl/ets biologiques escompté>
MICRO-VENTOUSE À EFFET DE DISPERSION Une petite cupule plastique, à bords nets CIreu1
75
On peut citer: l'action biostimulante cellulaire. spécialement de drainage des liquides interstitiels el d'action facilitatrice sur la circulation lymphatique, d'où lïntérêt dans les traumatismes : l'action anti-inIlammutoirc par l'intermédiaire des prostaglandines. interessante dans les alTeetions suhaiguës rhinophaf)ngées ; !"aclion antalgique par sumulauon du gate control system et de la produeuon des substances morphinomimétiques. Inclication.f . toutes les indications de l'acupuncture, indications prélèrentielles ChCL l'cnfant jeune, pusillanime, fragile, convalcM:cnt d'une maladie épidémique. etc.
3" Organisation d'une séance de lasfI'-acupuncture - Pointer avec précision les points soumis à laser. Les aiguilles devront être implantées avant la mise sous tension de l'appareil. Vciller à ce que la pièce à main (infrarouge) liait tenue verllcalemenl pour éviter le risque de réflexion-réfraction. - Préférer en lascr-acupuncture la grosse rampe qu'on peut fixcr solidement et programmer le tcmps de traitement. Débarrasser la peau de tous corps gras par un nettoyage à l'éther. - Utiliser un joulcmètrc pour vénfier la dose réelle délivrée sur la 70ne traitée (mesure différente avec l'héliulll-néon ou avec la diode). Tcrminer par un balayage :.i l'hélium-néon (analogue au massage qui Stllt le rel rait de !"aiguille).
MARTELET ÉLECTRONIQUE
STIMULATION PAR JET D'AIR OU D'EAU
La mécanisation de la frappe permet d'obtenir la régularité requise; on peut même moduler la fréquence de frappe. La durée de l'entraînement mécanique peut encore être programmée entre 10 et 15 minutes, au bout desquelles se d
Des chercheur~ yougo~lavcs se sont adressés à une aigUllie d'cau puissamment projetée, pour traiter aux points d'acupuncture des lésions allergiqucs cC7émateuses suintantes et ont obtenu des résultats encourageants. Le dispositif assez complexe serait tout à fait indiqué pour traiter la peau suintante qui acceplc mal Ics aiguilles D'autres recherche sont entreprise pour l'aiguille d'air projeté sous haute pression communiquée par un compresseur: cet air peut alors encore être réchauffé, donnant un moxa électronique. I"dicutions. toutes les mdicatlons du moxa tradlllOnnel : cn premier lieu les affections dues au froid pathogène. L'aigu.l1le d'air froid ou d'cau pourrait être résen.ée à la peau cC7émateuse, aux: lésions suintantes. œdémateuses. allergiques. IOfectée ou non.
LASER }O
Définition
L.A.S.E.R. = lighl amplification by stimulated emisslOn of radiation. Le rayonnement laser consiste cn un faisceau photonique cohérent et unidirectionnel. délivré par un tube Hélium néon ct 'ou des diodes infrarouges.
77
TlIÉRAPEUTIQUE ÉAERGhTIQUE
tonifier l'Estomac par E 41 Uexi. et la Rate par RP 2 Daclu , pOint> 811 de tonification : - combattre l'humidité de la Rate RP2 Dm/II RPl 7uihm pomt '\ource YUlI". b) Tonifieation du S.ng-Xu.
CIIAPlTRL J'
SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES A-
THÉRAPE TIQUE É ERGÉTIQ E [6. 21]
La thérapeutique énergétique visc à conférer la Lonification ou la dispersion.
AnipU1ICtllre:
prodUIre de la Terre (Rate) pour augmenter le sang t'III P'4ucr b points RP2 RP3; tonifier le Bois (Foie) pour produire du sang Yi" : piquer les ponb 1 3 r(/f(/um~ point source Yuan F8 QUqlll1ll point Bu de tomfication.
c) Tonification du l'in. -
Indiquée dans les affections par "Ide de }ïn.
AcupuIJuure' tonifier FOIe et Reins: piquer les points F3 Taichong point source Yuan F8 Ququa" pOlUt Bu de lonification R3 Talxi point source hiU" R7 FuJiu point Bu de tOOification.
PIrYlalhérupie.
TONIFICATION
1° Effets de la IOlIijicatioll
d) Tonifie.lion du Yun/i. -
Indi4uée dans les maladies par VIde de "'lng.
Al"UpUl1cture: tonifier le point Sh(Jmlm V23
PhYTothérapie.
Aide le sang ou l'énergie, en élat d'insuffisance. il reprendre son équilibre. Corrige le, maladies dont la pathogénie compone des éléments d'épuisement de l'énergie ou du sang. En fin de compte. la tonifit:ation n'cst pHS employée uniquement dans le hUl de tonifier ce qui est vide. d"aider cc qui est faible. mais par une action indirecte clle contribue à disperser l'énergie pathogène.
Acupuncture: pour le vide de Poumon. piquer le point de tonification Bu de poumon P 9 Taiyuan.
1" Directives traditiollllel/es
g) Tonifie.tion indirecte des org.nes. - Traitement des afTections pulmonaires (Poumon-Métal) P'" tonification de la mère (Rate·Terre).
-
Tonifier l'énergie et le sang, c'est fortifier l'estomac ct la rate car ceux-ci sont cc la mer)~ qui conserve les aliments, C( la source» où ~ foonent l'énergie et le , .. ng. Tonifier Yin (Eau), ou Yang (feu), revient à tonifier les reins Yin (eau) et les reins - Yang (Feu), car ceux-ci sonlla soun:c de la transformation de la racine Yin ct de la r
e) Tonificêltion din..'Cte des organes: corrige l'organe en vidc.
Phytothérapie.
ACupulJcllire: tonifier la Rate: piquer le point
DISPERSION
1° Définition
]0 Manuel pratique
a) Tonification de l'Energie Qi, Par correction du VIde de Yang ou du vide de l'Energie.
Acupuncture: - tonifier CV la XiawoIJ 12 ZltongU"OJI Shang1\"llll ..
Bu de tonification RP 2 Dadu.
Phytothérapie.
Disperser. c'est
(i
femln:
L"e
qui est dur. disséminer ce qui
e~t
groupé
)>>
(5. \V .).
1" Illdicatiolls point AIa (héraut) de l'Estomac· 13
Traitement des afTection~ chrOniques causées par les éléments immateriels (ènergie) ou matériels (S3ng et glaires).
78
3° Manuel pratique a) Paresse de la circulation énergétique AfupullcllIre .
-
ENTITÉS CLINIQUES COURANTES
SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES
combattre l'entassement dû à l'humidité: RP2 DlIdu. faire circuler l'énergie: RP H Diji. renforcer la raIe: RP:!. Dadu RP3 Taihai modifier le terrain de restomac : E 36 LlIs(lllli.
Irradiation par infra-rouge en calorification régionale. Application des gant' de massage-chaud. Utilisation du moxa: réchauffer l'aiguille en piquant d travers une boule ignée dc moxa. - Sumulatlon par un Jel-algu"le d'a" chaud, Recours au marteau neur <.le prunier: en frappe centripète, s'effectuant dans le sens horaire. s'allégeant cn force de frappe en cours de séance, ou frappant à travers une gaze chaude,
-
Phytotherapie.
1" Dispersion
b) Troubles dlSpeptiques par d~sfonelionnemenl spléno-gastrique ACUplml'tlIre .
tonifier reslomac E44 Vt,,,ù'R.
Phytotherapie.
TECHNIQUES D'AIGUILLE Se/ollla tedmiqlJe de piqûre. Remarque: seulement cbez le grand enfant coopératif. Seloll la mobilisation de 1'1Ii~uille, en travaillant la profondeur de puncturation et les modalités d'enfoncement retrait d'alguille : enfoncer lentement. cn plusieurs paliers = disperliCT; enfoncer fort cl retirer doucement = looilieT; mettre le doigt pour comprimer le point piqué après avoir enlevé l'aiguille lentement = loni ficr ; - implanter en 3 étapes et reUrer en 1 fois = tonilier: - implanter en 1 fois et retirer en J fois = dil\perser; - après retrail d·aiguille. élargir le site puncturé en massant pour maintenir le troll béant, ou appliquer une ventouse = disperser.
5('/011 /a rola/ion imprimée à l'aiguilh' . de la main droite, rouler 1'~l1guil1e dans le sens horaire - disperser; pour les méridiens Yang de la main (centripète ). rouler l'mguille en rotation horaire ma," droite = tonifier; anti-horaire = disperser; pour les méridien!' Yin dc la main (centrifuges), rouler l'aiguille en rotation anti-horaire main droite = disperser; en rotation horaire = tonifier. 5('/011 h' temps de respirmioll : « On enfonce l'aiguille à l'inspiration, on la retire à l'expiration, la grande énergie (c'est-il-dire l'énergie en excès) est sortie' on appelle cela la dispersion. On attend l'expiration pour pousser l'aiguille. l'énergie essentielle reste encore et toujours; on appelle cela ta tonification )) (S.W.27). Selon la direuicm l/'aiguil/(' . « Disperser c'cst allcr au devant. c'est-à-dire puncturcr dans le sens inverse de la circulation du méridien; tonifier c'cst aller en suivant. c'est-à-dire punclUrer dans le sens de la circulation du méridien ) ( .J).
PROCËDËS COMPLËMENTAIRES
1° Tonijication -
Apport externe de chaleur Yallg.
7'1
-
Apport de froid l'ln par la plaque réfrigérante électronique. Usage de la micro-vcntou')C, ~i dépression manuelle ou électnque' on peut ajouter les scarifications SI l'enfant accepte. - Stimulation par un jet-aiguille d'air froid. Recours au marLeau fleur de prunier; en frappe centrifuge, s'effectuant dans le sens anti-horaire. s'alourdissant eD force de frappe en cours de séance. ou frappant à travers une gaze frOIde.
B. -
ENTITÉS CU IQ ES COURANTES ALLERGIE
/0 Pathogénie Il s'agil d'un terrain sur lequel se développe le conllil Energie Patbogéne intervenant comme antigène et Energie Défensive intervenant comme anticorps. Les Energies Palhogénc, ,ont les 6 cosmiques: Froid. Chaleur. Séeheres>e, Humidité, Vent. Feu; elles sont en mobilisalion continuelle et vis-ù·vi!'! de!'! mouvements énergétiques de l'organisme humain, sc situent en rapport d'équilibre ct d'harmonie. Dès lors que cet équilihre est rompu, les Energies Pathogènes s'insinuent à l'intérieur de l'organisme. DlUis elles vont trou\cr sur leur chemin Wei Qi, d'ou eonnit allergique.
1" Energie défensive Wei Qi Elle s'élabore au niveau des TrOi Foyers qUI symbolisent les trois métabolismes: sang-Xue: énergie-Qi; liquides organiques Ji" Ye. Elle connaît un état de mobilisauon permanente: circulant surtout dans les méridiens secondaires en dehor du circuit des méridiens principaux, elle emprunte spécialement les Méridiens tendino·musculaires et distincts pour ensuite imprégner tntalement l'épiderme. l'épaIsseur totale de la peau. EUe tient sous sa dépendance le slstèrne cutané global. le phénornéne de transpiration. la température de la peau, partant la température centrale. La CIrculation de Wei Qi eonnall 3 grands f)·thmes : !'olairc; équilibre Yin- }'ang; Jour- ult: méridiens tcndino-musculaircs méridiens distincts ;
80
SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES
lunaire: équilibre des 2 gmnds méridiens extraordinaires. vaisseaux gouverneur et conception;
-
saisonnier: équilibre des Cinq Mouvements: rapports organe::.-cntrailles. Sur le plan des rapports avec l'extérieur, Wei Qi régit par rinlermédiaire des méridiens tendino-musculaires : les processus de défense de l'enveloppe cutanée; rc:Ocxc horripilateur: manifestallon~ inflammatoires locales avec hyperhérnJc. vaso-dilatation. congestion des capillaires aboutis ant au premier stade de la ré~tction dite « inflammatoire » : d'autres processus de dHense. humoraux ct secrétolfcs ~ modifications des "",rélions sudorales ct sébacées; adaptation du pH et du pOlenliel d'o,ydoréduction. méme les processus de défense générale comme l'hyperthermie, rbypersudaLion, les frissons. l'hypertonie musculaire.
Sur le plan des rapports avec rinlérieur (la profondeur) de l'organisme, l'énergie ~Ve; Qi. par lïntennédiaire des méridiens distinct. assure les mécanismes de lutte jusque dans la profondeur des VIscères mtra-abdommaux et thoraciques. Dans cetle action, les méridiens distmcts représenlent les VOles obligées d'entrée ct de sortie.
ENTITÉS CL/NIQUES COURANTE
RI
d) Terrain aUergiQue, - Une enquête allergologique, avec lest mmuUeu, de sen ibilisalion, permet de reconnaÎtrc les antigènes responsables. e) Allergie essentielle, - C'est la forme dénuée d'éliologie précise, elle fall néanmoins porter des investigations dans les domaines psychique et génétique.
5° Directive> t"érapeutiques Il s'agit tic disperser le Vent pathogène: 4ui ~'est introduit dans l'organisme et de stimuler la circulation du H'e; Qi. Disperser GVl6 Fe"g(" (palais du Vent); Vl2 Fengme" (porle du Vent), - Pour aeliver la circulation de XIIe cl Qi, tonifier les poinlS ; GI4 Il E36 RP6 , et travailler les mëridiens du Foie et de la Vésicule biliaire. Combattre l'Humidité ct le Froid: Moxa sur G14; disperser RP9 (fomame de la colline de Yin), - Combaure la Chaleur; dIsperser GVl4 (graode massue) = disperser la Chaleur; disperser Vl3 = disperser rènergie des Poumons; disperscr TR 10 qui gére le métabolisme de l'Eau, - Compléter par raurieuJopuneture PA7l 78, - Thérapeutiques complémentaires; phytntbérapie, homéopathie, oligothérapie,
JO Les diverses formes de l'allergie Dans l'allergIe. situalJon où ~Jlei Qi a tendance â stagner dans la profondeur, l'Energie Pathogène agres anl la peau ne peut être éliminée: les élements connictuels sont réunis. A partir de ce chéma apparaissent les diverses manifcstations du eonOit allergique: - cutanée ct muqueuse: urticaire, œdème de Quincke, pulmonaire: asthme. respiratoire supérieur: coryza spasmodique; digestive.
4° Examen clilliqae L'cxamen reconnaît successivement:
a) Manifestation clinique du connit allergique antigène-anticorps, cutanée, pulmonaire, nasale, digesthc b) Elèments prèdisposants, - Us sont de deux ordres; facteurs exogènes: vent-humidité; vent-chaleur ; facteurs endogènes: choc affectif: agression alimentaire. intoxication ou simple inges.ion d'un aliment bJst3mlno-libérateur ; agression de nalUrcchimique : radical chimique d'un médicament. boissons chimiques avec conservateur.
-
c) Epine irritati.'e, - Elle appelle ct suscite le conflit. Il peut s'agir d'un « focal sepsis », c'est-à-dire d'une lésion subaiguë ou chronique des voies respiratoires supérieure,; (polype na~al. végétations, etc,). d'une lésion chronique intra-abdominale (appendicite, colite chronique), d'une parasitose fréquente ebez l'enfant (oxyurose, taeniasis).
ASTHME 1° Pat"oKéllie Selon Fen shi Xiang, dans l'asthme infantile, le but recherché est de réchauffer les Reins. Il s'agit d'un asthme-vide d'origine endogène par insuffisance de l'Energie des Reins, les autres Energies, n'étant pas maintenues à leur place. tendent à remonter vers le haut du corps, atteignant la sphère pulmonaire.
1" Indications t"él-apeutiques La principale indiealion de l'acupuncture est la forme bénigne de raslhme de l'enfant, à manifestation purement pulmonaire. sans signe d·accompagnemenl. En pleine crise, la séance d'acupuncture peUl être proposée mais seulement en complément des médicalions claSSIques déjà administrées. L'objectif de rassocialion thérdpeutique est de neutrahser au plus vite la manifestation dyspnéiquc. S'il s'agit d'un état de mal. il faut savoir recourir. énergiquement ct sciemment, aux médications corticoïdes et aux moyens classiques de réanimation. L'acupuncture ne pourrait être proposée qu'en complément ou en attente, ou au décours du syndrome d'urgence,
3° Directives thérapeutiques - Corriger l'état fébrile d'accompagnement. - Associer les techniques thérapeutiques, - Discuter et surveiller la part médicamenteuse allopathique pour réduire le risque deo;; réactions secondaires médicamenteuses.
82
-
SYNTHÈSES TIIÉRAPEUTfQUES
ENTITÉS CLI'V/QUJ::S CaURA VTJ::S
4' Formuluire thérapeutique
1" Pathogénie
a) En crise <en complément des méthodes classiques) . Disperser P7 qUi est le pOl"' de passage entre P et GI Disperser VIO 12 18 E9'20 CV6·22 puis tonifier CV17 EJ2 en cas de crise
nocturne.
Hl
a) Pathogénie traditionnelle La tradition considère que ces manifestations sont en rapport u\'cc le Mouvement Métal constitué du groupe Poumon Gros intestin. ce les complications pulmonaires et digestives.
Tornfier V66 pour eombanre la fièvre d'accompagnement (V66 pousse l'Eau
qUI
explique
b) Mécanisme biochimique moderne
pour éteindre le Feu intérieur).
Il relient IlnOuence des médiateurs chimiques sur les vaisseaux du dcnne (=
b) La maladie asthmatique
Pointsspéâfiques: E40 GVI4 Gl4 GI16 P7 CV22 VI213 CVI7 ExB Y,'unhon. Recette traditionnelle: Séance 1 : piquer jusqu'à l'arrivée de Deqi, puis GI4 jusqu'à Deqi à l'épaule, repos; ensuite GVI4 VI2, IJ jusqu'à Deql parOi thuracique; enfin moxa sur VI2,IJ, - Séance 2: GI4 1 P7 UVI4 VI2 13; ensUite moxa sur le POlOtS dont la pression déclenche une paresthésie, enfin CV6, E40 jusqu'à Deqi loco-régional. Séances J', 4', 5': GI4 P7 V12,13, GVI4 CV6, E40, puis Moxa sur CV6/17'22 GVIO/l4. Prendre garde de ne pas déclencher des phll'cténes avec le mnxa.
c) Le terrain VI? agit spécialement sur les Trois Foyers ct sur les Poumons. - DIsperser P7/ VIO/I3/IJ/17/48, VBIO/J8/ puis tonifier CVIS.'16/17/18/19 VB20/ ou bien puncturer P7/ FSI GUI/ VB34/. Compléter par l'auriculopuncturc : PA allcrgie 71/78, Poumons lOI! llronches 83/102/ Triple Réchauffeur 1041 Asthmc J1/60/, - Thérapeutiques complémentaires: désensibilisation spécifique. kinésiLhérapie respiratoire, homéopathie, phytothérapie, oligothérapie, crénothémpic.
urticaire), de l'hypoderme (= œdème de Quincke). provoquant ,"so-dilatation ct œdéme superficiel. Le médiateur le plus courant est l'histamine, contenu dans les mastocytes et les basophiles, qui se libère sous les mlluences diverses, le connll antigène-anticorps par exemple.
Dans l'allergie immédiate de tl'pe I. il s'agit d'une libération explosive d'histamine due ü. la rencontre des antigènes agresseurs et de: anticorps de la
classe Ig fIXés à la surface des mastocytes et des basophilcs chez les sUjets particulièrement prédisposés. Aux côtés de cette libération de médiateurs chimiques, interviennent d'autre~ facteurs, physiques. médicamenteux, etc. )0 Directives thé,·opeutiqllfS. Programme d'acupuncture
Disperser EIS, puis tonifier F304 5/8 14 VB41 V62 IG3/ ou GI4/11/ MC3/6/ P7/10/ V13/ C7/ ou - MC7/ V40/ Gill/ RPIO/
V40,
ou
bien
puncturer
Recelle INU/ilionncl/e: Puneturer en unilatéral G14/ MC7' puis Gill/ Jusqu''; Deqi puis en controlatérul.
Pour la loc"lisation péri-orbItaire: utiliser E416 VB2/G120, el1 venlouse ou moxa.
Pour la localisation aux membres, puncturer V40/ RPIO MC71 GI 11/ cl placer des ventouses.
URTICAIRE
]' Formes cliniques Habituellement, l'élément central est une papule bien limitée par un bord érythémateux avec coloration centrale plus pâle, d'un diamètre de quelques em ou moindre. Il existe un prurit inten e d'accompagnement, avec parfois des signes généraux. L'évolution est fugace, sc fait en quelques heures ou jours et ne laisse
-
Auricuiopuncture PA71 '78,.
Remarque: en pleine éruption. les points d'acupuncture générale M;ront traités exceptionnellement à l'aiguille. Il est préférable de recourir aux lcchniques digito-manuelles. au martelet (leur de prunier, aux ventouses dispersives. à la
plaque réfrigérante (sauf évidemment en cas d'urticaire ortiée due au froid). En gèneral, le travail se fait en dispersion. Thérapeutiques associées: désenslbllisallon spécifique, phytothéraplC, homéopathie, oligolbérapie, crénothérapie.
pas de séquelle. La forme cholinergique présente des
papul~ de dimension variable; le facteur déclenchant est l'émotion, l'effort, la chaleur; elle resiste au traitement anti-histaminique, répond mieux à l'hydroxyzme.
SINUSITES
L'œdéme de Quincke infiltre rbypoderme: tuméfaction de 2 à 10 cm de diamètre siégeant aux articulations des extrémités, à la face, aux lèvres, aux
l' Pathogénie
paupiéres ; le prurit est faible. Les complications peuvent être sérieuses' respiratoires avec œdème des voies respiratoires superieures; digestives, avec aérocolie. vomissement, etc.
a) Pathogénie traditionnelle: l'énergie toxique Vent-Chaleur anaquant l'énergie pulmonaire empêche (.'ClIe dernière de s'extcrioriser et la fait sL.1.gner au
SYNTHt:SES THÉRAPEUTIQUES
ENTITÉS CLINIQUES COURANTES
niveau des fosses nasales, et avec elle le sang. mais la stagnation du sang entraîne souvent l'apparition de mucosités purulentes, d'où atteinte sinusale. Il s'agÜ d'une sinusite avec étiologie climatique. d"apparition estivale, et aggravée par la chaleur. oe autre fonne fréquemment rencontrée est la forme hivernale avec aggravation par le froid; ici c'est le Vent-Froid agrcssant les poumons qui
Traiter I:étiologi~ . soi~er ~es arrecti~ms ~nnexesde la sphère otorhinolaryngolog.. quc .pres un bilan mmutleux (végetaLlOns et ml1ammations amygdalienne, cn paruculier).
84
détestent le froid; l'agression d'abord froide induit le feu cl l'inflammation
concomitante. Il peut encore s'agir d'une atteinte du méridien YallKmillg dans les sinusites d'origine dentaire. b) Pathogénie moderne: l'affection reléve d'une étiologie dentaire (souvent dentaire supérieure) ou rhinopharyngée. dans ce dernier cas l'infection provenant du méat moyen gagne le sinus maxillaire, souvent après avoir essaimé au niveau de l'ethmoïde; les parois osseuses entretenant l'infection et gênant le drainage
des sécrétions, les réinfections dues à des phénomènes allergiques pcrsistanb, le~ innammations à répétition parfois liée~ à un kyste dentaire, de tels élémcnb favorisent au plus haut chef les sinusites chroniques chez l'enfant.
1" Symptomatologie Les signes fréquenls sonl : - la douleur locale, spontanée ct provoquée, beaucoup moins neHe chez l'enfant que cbez l'adulte; la rhinorrhêe qui peut être muqueuse ou plus épaisse muco-purulente : la fièvre, non constante, evoluant par poussées: les signes radiologiques (des radiographie standard sous incidences diverses suffisent, sinon les tomographies seront demandécs).
3° Directives tilél'apeutique" -
Soulager la douleur locale. Favoriser le drainage ct l'écoulement des mucosités. Traiter l'infectîon. Traiter l'étiologie. Traiter le terrain. Rééquilibrer l'énergie essentielle. 4° Formulaire thérapeutique gél/éral
Soulager la douleur. Si l'acupuncture à aiguille est souvent douloureuse et bémorragique sur certains points faciaux, on peut prHérer le martelet fleur de prunier ou le moxa. Points généraux: VBI2 19.3941 GV20,22, GI4 E45 P7, TR5,. - Sinusite frontale: disperser P7 V2 G14 Pli avec VB 15 E4041 . - Sinusite maxillaire: disperser P7 VB7 EI4 PI avec E2 3·40 GUO TR22 . Sinusite etbmoïdale: VI . - Disperser le Yal/g facial: Disperscr YiI/IŒlg,GV23,. Favoriser le drainage et l'écoulement des muco,ç;tés : moxa sur GV22 GUO point spécial entre IG2 et IG3.
Stopper le Venl-Feng: moxa sur Fel/gfu GVI6, Fengchi VB20 Fengmon VI2 Ch<user le 1 enl toxique. V17 RP 1 . Purifier la Chaleur: points de fiévre GVI4 Gl4 Il . pans la forme hlvemale, il s'agit d'ouvrir l'cnveloppe denruque ct de Iibércr l'exteneur. P7, V12, VB20 GI4 ; de rééqUllibrcr l'Energie cssentlelle, car ce sont souvent des enfants asthéniques et indolents: • 014 stimule l'Energie WeiQi. • CV 17 stimule l'étage cardio,pulmonaire. • CV6: mer de l'Energie. • CV4: source de l'Energic Yang. • TR5: point-def du vaisseau Yang WeiMai. • E36 stîmule les défenses immunitaires.
Rythme de traitement: 2 séances par semaine. , Traitem~Dl p~é~entir selon la. forme clinique: il convient d'appliquer un
tr31temenl prevenuf a l'entrée de l'mver ou avant l'apparition des grosses chaleur!:! et en fin d'hiver.
SYNDROMES INFECTIEUX La médecine traditionnelle s'cst attaquée aux maladies infectieuses isolant les .entités infectieuses pour lesquelles de nombreuses recettes sont pr~posécs. ~als e~/e ne pourrait dans le contexte moderne être adoptée que comme élément II appomt, Les entités infectieuses traditionnelles les plus couramment citées sont: coqueluche, grippe, méningite, oreillons, rougeole. 1" Coqueluche Maladie contagieuse et infectieuse des voies respiratoires due au bacille de
Borde~-SJe.ngou. elle survient avec prédilection en hiver et au printemps. Sa
caractenslique est une toux quinLcuse. et les complications sont essentiellement pulmonaires, digestives et encéphaliques. PatlrogélJie.traditi~lJlJel!e: I:élément pathogene est le Vent-chaleur qui ~'in~i nue dans les vo~es respuatolfe Jusqu'aux poumons. La chaleur induit des glaires abo.ndantes qUI enlravent la circulation énergétique: l'énergie des Poumons deVIent stagnante. d'où rapparitioD de toux,
. Directives thérapeutiques: purifier la chaleur et libérer l'extérieur. ou bien disperser le froid el arrêter le Vent. Acupunture. les points performants' • MC6 hannonise le Sang, Energie dans la cage lhoracique, calme les nausées cl vOffilssements de la toux qUinteuse. • G14 ,maintient l'équilibre entre les Poumons et le Gros Intestin: fait circuler l'EnergIc pulmonaire et contribue à cha~ser l'énergie pathogène.
86
7
ENTITi:S CLINIQUES COURANTES
SYNTHÈSES THi:IùIPEUTlQUES
• GVI4 purifie la chaleur el stimule les defcnse de l'organisme. • V13/ P5. 10. s'opposent à la slagnation de l'énergie dans les Poumons ct en
• E25,36 traitent la constipation souvent associée. • IG3 + V60 en tomficatlon traitent la courbature et la llucalgie assocu::e\.
favorisent la mobilisation; purifient la chaleur et calment la toux
Alitres techniques' frappe au marteau fleur de prullier - Obligatoire ZG. - Principale ZB 1 nuque.
• P6 combat l'obstruction bronchique. • E40 freine la formauon des glaues. • CV12 tonifie l'énergie de l'Estomac ct prévient les complications digestives.
• 86 RP6 : mêmes efTets. • V2021 en moxa: mêmes efTets. • Auriculopuocture PA 1527 pharynx: lOI poumons. ReUlle traditionnelle: 1° Piqûre rapide et superficielle de RPS pUIS Moxa sur VI3. 2° Piqûre de GI4 puis Moxa sur V41 3° Piqûre et Moxa sur GI4 II. 4° Moxa sur EI2 el VI8.201. 5° Piqûre ou Moxa sur RPS.GlIl. A ulres techniques: frappe au marteau fleur de prullier Zone obligatoire ZG. Zone principale ZG 1 + ZG2. Zone associée ZE thoracique. ZB2 cou antérieur, ZC coude ou bien travailler
les segments des méridiens de Vessie entre les points VIO et VI3 et du Vaisseau Conception entre CVI2 et CV22.
Associée ZC7 avant-bras latcral ou bien segments des méridiens Vessie entre
les points V2 et VIO; Poumons entre Pli et P5 (parcours centripéte). Estomac entre E36 et E41. Aliricli/opllncwre: PA lO 1Poumons: 100 Cœur: 92 Vessie el selon la symptomatologie. Prévention en cas d'épidémie. traiter en periode épidémique 1 à 2 fOIS par Jour pendant 3 à 5 jours: agir sur le point E36 par piqûre. neur de prunier. massage ou moxa.
3" Méningire Pathogénie traditionnelle: le Vent pathogène attaque par la voie des méndiens : vaisseau gouverneur ~ mëridien du foie, mais il reste à l'elal latent. A la faveur d'une attaque par une autre énergie pathogène, il déclenche le processus inflammatoire et infectieux cl attaque l'energie du foie: contracture ct raideur apparaissent, du moment que le foie soutient l'ensemble muscles tendons.
2" Grippe
Direftives thérapeutiques (en complément des méthodes classiques) : Au stade de raideur: disperser V621 GV20/24 G14/11/F21 V401 VB34 E,UE 9 ShiXlla/l ; travailler le méridien DaiMai en dispersant son point clef VB 41. - Période d'état: C31 G 14/ IG4/ PS/III TR 19/ VB 11/19/21/ GV 15120/261 RPII RII Fil ExHN6 YimanK·
Les épidémies de grippe sont fréquentes cl ont donne lieu à de nombreuses recettes de médecine traditionnelle.
4° Orei/lons
En pathogénie traditionnelle, il s'agit de la pénétration superficielle du Vent ou Froid pathogène. L'énergie du Poumon est entravée. le rhume se manirc~tc. Si le climat malsain persiste, le Vent et la Chaleur loxiques s'insinuent jusque dans les Poumons, provoquant des complications pulmonaires el bronchiques.
Directives thérapeutiques Recelll! trlulitiofll1elle : les
~
points de fièvre»
• V67 VB44 E4S, en lonification. • MC3 point He (froid) du méridien MC combat la chaleur, • TR2 point Yllng (froid) du méndien TR combat la chalellr. A litres recettes' le.. . point.'I performanH et leurs propriétés • VGI4 renforce la résislance de l'organisme en stlmUlanl Wei Qi. • VB20 dl perse le Vent-Feng pathogéne. • P7 régularise r Energie des Poumons. • TR51ibère l'Extérieur. c'est-à-dire la couche dermique, pour aider à l'évacuation
de l'énergie pathogène. • GI4 Il dispersent le Feng et éliminent la Chaleur. • VI3 traite la toux, tomfie les Poumons. • G120 + GV22 traitent le coI)'7-3 avec o~truction nusalc souvent associée.
C'est une maladIe aiguë épidémique qui attaque les glandes
sa~vaires,
en
particulier les parotides, L 'é\loluuon est en général bénigne. mats les complications peuvent survenir, surtout testiculaires ct méningées. La pathogénie lradltlOnllellc considère que l'énergie pathogène, en l'occurrence Chaleur toxique ou Vent-chaleur, s'infiltre dans les méridiens Shaorallg (Shou Shaoyang TrOIS Réchauffeurs et Zu S/lOoyang Vésicule Bl1i:.1lre), ou Yanxmil1~ (Shou Yallgmillg Gros Intestin et Zu Yangming Estomac). Le blocage énergétique au niveau des glandes salivaires provoque leur intumescence douloureuse, le plus ouvent bil"té",le. Il peut arnyer que la Chaleur quitte le Shaoya/lg pour gagner le système Jue)'in (Foie ct Maitre du Cœur), le prono!'ltic e!'ll alors très sérieux avec forte hyperthermie, risque de complicatioDs â distance méningée ou et testiculaire.
Directives thérapeutiques' rafraîchir et évacuer la Chaleur toxique: combattre linflammal.lon. Acupwlfure avec les puinu per(ormams • TRI' + E6 calment la douleur locale et aCl1\'enl la circulation des méridiens en cause. • CI4 + TR6 combatlent l'inflammation. dlspersenl la Chaleur toxique infiltrée dans SlllIoycmg el Yallgming.
• F2/6
ENTITÉS CUNIQUES COURANTE
SYNTHi:SES THi::RAPEUTIQUES
88
+
RP6 contribuent ù chasser la Chaleur 10Xlque hors du systeme Yueym.
Autres techniques: Fleur de prullier. Dorsalc obligatoire ZG. - Pnnctpale nuque ZB 1. Joucs ZAR. ou bten. segments de meridiens : Estomac entre le POLOt E et le point CV24 Chel//(Jial/I( de rCUOlon des mend.ens E CV GI GV: InleStln Grele entre IG 19 ct IG 17, Gro, Intestin entre GI4 et GI II , Vésicule bdiatre entre VBI9 et VB21. Aurku/upunl'wre PA30 glandes salivaires. 104 Triple Réchauffeur. I~ points correspondant aux troubles digestirs é\cntucls.
-
Corriger les déficiences endocriniennes éventuelles. Traiter le terralll allergique parfois associé. Intérêt de l'association thérapeutique. - ~oursuivre le traitement pendant un temps assez long suppose de recourir au maxlm.u,:" aux traitements associés tels que laser-acupunture, massage et lechnlques digno-manuelles, techniques de transfert d'énergie. - Prôner la collaborauon IOterdisciplinaire dtagoostique et thérapeulique: aller1;0lo&\e, psycholOgie, homéopathie.. ohgothérapie. phytothérapie, pratique sportIve, gymnasuque respiratoire traditionnelle et pratique du Yoga.
4° Formu/aire Tl,érllpeutique Pathogénie traditiollnelle . la Chaleur pathogène penetre par le nez et la bouche. mais se localise dans la zone énergcuque du derme. se propage sur la surface du corps et cherche à gagner iiI . upcrlie.e en sUIvant la ligne des poils d'où fièvre avec éruption.
Rnelle traditianl/elle (VI' Sléele) : Période d'invasion: fléHe, céphalee, toux, rachialgic, GI II RP6 E361 CV 12 VB341. - Penode d'etat: M 5, ER, VB20 G110/1l, RP6 V20123. Période de rémission: TR6 V4' R7/1GI9 TR211 V43/ C4/. - Période finale, soit guérison. SOlt aggravation: G1111 E361 P71 RP6, V 17/21 i23/.
SPASMOPHILIE 1" Symptomlltologie Spasmes divers. angoisse. inquiétude. anomalies du comportement. colères. cauchemars. énurésie, bégaiement. claustrophobie, etc., apparus parfois ù la 'fuite d'une brusque poussée de croissance, ou d'un problème affectif, etc.
1" Séméi%Kie clinique Signe de Chvostek, dc Trou!>Seau, épreuve d'hyperpnée provoquée "prés pose d'un garrot pendant 3 minutes. Eleclrophysiologie: élcctromyogramme : électroencéphalogramme. Enquête biologique: Ca, P. Mg êr}throcytatre. Bilan endocrinien éventuel. scion bilan clinique.
3° Directives thérapeutiqlles Etudier les relations parenL"l-cnfanl. Combattre les médications excessives. Elablu le traitement d'acupunturc : acupuncture spécifique. points tranquillisantS.
Poillfs spécifiques: Gill CVI2 VB38 MC67, E25,30 Chon/(gu situé enlre les épmeuses de C6C7, bUE7 8oxie.
RP4
TRI\, ExB
PoinT< tranquillisal/T.'.- MC6. 7, C4 6 7.9 CVI2, 15.22 E41 R24 ExH
Yimil/g.
Correction des désordres associés selon bilan. Intérét de l'auriculopuncture: PA 22 endocrine, PA 13 surrénales: PA 45 thyroïde.
CONVULSIONS
1° PllthoKéni. trllditiolJl,elle La constitution physique du peLiL enfant est fragile. L'énergie Qi ct sang XIIe sont IOsuffisants, le mental en cours de développement; toules ces conditions font que l'organisme de j'enfant est exposé aux facleurs pathogènes qUI se tntnsforment aisément en Feu toxique. puis en Vent interne; feu toxique et Veut interne échauffent les liquides organiques et produisent des glaires abondantes qui obstruent les orifices et provoquent des phénomènes convulsifs. Dans la forme aiguë. le vent FellK toxique attaque l'épidcnnc suivant d'abord les méridiens secondaires puis les principéluX pour envahir l'intérieur Li, ou il se transforme en Chaleur. Lorsque ce Feng parvient au Foie, le Bois (correspondant au Foie) se transforme en reu. occasionnant des phénomènes convulSifs à evolution aiguë.
1" Directives Thérllpeutiques Les directives traditionnelles doivent être interprétées cn fonction du contexte médico-légal d'Occident: elle~ inteniennent, le cas échéant, en traitement de complémenl aux méthodes classiques. On prendra connaissance avec intérêt dc~ travaux récents sur « racuprcssure dans le traitement d'urgence de cOIl\'ulsion~ cérébrales chez les enfants .. [301 Le trailemenl traditionnel comporle e~senticllcment le recours à l'acupuncture, au moxa et aux plantes mooicIDales : chasser le Vent toxique, rétablir la communication des orifices (yeux, nez, bouche, oreille): E,UE9 SlrinlOn : - rafraîchir la peau, apaiser les méndien; et calmer l'énergie menlale : GV26 14 GI411 ;
SYNTIlt:SES THÉRAPEUTIQUES
90 apai~r
le Foie. calmer le \-cnt 101tfnC . F3
ENTlTf:s CLINIQUES COURANTES Recette traditionnelle: Pendant l'accès fébrile. piquer lègérement V40 GVI4 014 Il V23 Lorsque lu fièvre tombe: V23, V31 à 34 GV2 puis VB20.
834 .
soulager la contracture des tendons' moxa sur VR2U GV~U P5 C9, pi~ucr lc~ points ulilc~: ExHNI Sislu:'IICOtlK: ExB5 fallCf;: ExHN6 )ïm,mg à mas..'icr de préférence ~
-
compléter par la frappe au marteau OeUf de prunier; thérapeutiques associées: bHlnéolhéraplc. homéop"lIwe. phytothérapie traditionnelle.
-
Le lendemain, même technique: moxa sur 2 des points en évitant la mOindre
phlyelère. -
3° Formulaire thérapeutique Convulsions sans fièvre: disperser P7/ ExHN6, GV20/26, MC9' FI'], G14. Convulsions suns fièvre: dIsperser P7 FI V20 GV2023 26 . Recette traditionnelle·
Les jours suivants: mêmc technique mais changer de points pour les moxas
(loujours trés légers). Sequelles paralytiques en fonction du bilan clinique; reche;:n.:hcr la stimulation
forte: • Piqüre aux membres sllpèrieurs : G 15/1 0/ 11/ 15/ GV 1. • Piqüre aux membres infèrieurs: E3 1/32/34/36/4 1/ GV4. • Technique neur de prunier:
1" piquer Pli GI4 Il GVI4 20 26 CVI2 RI V21 '4057 ExLE 7hipillg 2" saignèe Ex E9 (chez le granu enfant) : con\ulsions nocturnes: en pleme crise: GV20 :24 tCS 9 ; cn décours de crise: moxa GV20 24 : - états convulsifs chroniques dûs aux trouble:-. digesltfs accompagnés de diarrhée el vomissement entraînant d'importants désordres humoraux et minéraux:.
Recette tradirimmelle PIquer GV 14 E2536 CV46 MC6 Au lenuemain ue la crise: piquer E25 36 CV4 6 moxa sur CV4 6. E~5 GV20 bLE 7.hipillg CV8 On peut compléter par un programme fleur de prunier ou de massage; - zOlle ZG obligatoire du dos, zone principale: ZR 1 nuque, ZA3 vertex; - zones associées: ZC2 coude; ZDS jambe médial: ZCS paume de la main; ZC8 uOlgts ; lD8 plante du pied. AurifUlopw/clllre' PA Cœur 21 100: Poumon 101: Estomac 87.
Zone dorsale obligatoire ZG - Zone principale: ZG 1 pour les membres supérieurs: ZG3 pour les membres inférieurs.
Zones associèes: ZC5,8,9 pour les membres supèrieurs: ZD7,8 pour les membres infèrieurs. Al/ril'ulopI/IICIUr/': PA poomons 101 : l'oie 61 767797. : Rems 95 et PA des
localisations retenues par le bilan clinique.
ENURËSIE 1" Rappel di"ique
SYNDROMES PARALYTIQUES
La micLion involontaire nocturne est courante en dessous de 3 ans; lJlI-dclà de 6 ans, clle devrait être soumise à la thérapeutique. Par opposition à l'énurésie primaire. l'énurésie secondaire survient après une période de contrôle mictionncl : dans sa genèse interviendrait un choc psychique, une frustmtion alTective ; cette forme répond mieux à la thérapeutique du moment que les mécanismes de contrôlc ont montre leur fonctionnemcnt correct pour un temps.
/0 PlIthog(mie rr(/(/itionnelle
1" Pathogénie tradilionnelle
L'étiologie est l'attaque de!t Poumons par la Chaleur toxique qui entraîne l"épui5Cment de l'Energie Yin pulmonatre et occasionne les troubles éncrgctiques progressifs. Les tendons reçoivent un apport énergétique défaillant, d'où paralYSie
débutante. A un stade ultérieur de "évoiuuon, le Foie et les Reins s'affaiblissent ; les Muscles se mettent en atrophie. par défil:it énergétique. En somme: au stade aigu. la Chaleur pmbogène attaque les Poumons; au stade subaigu ou chronique. le Foie ct les Reins sont affaiblis.
1" Directives thérllpellfiqlles
Piquer: VR30'34 39 V2331'3334'40,oO, GV2. R3. Disperser la Chaleur pathogène: P5. V13. Renforcer le Foie et le< Reins VI8 21 VR1419.
L'èliologie principale est l'affaiblissement de l'Energie onginelle des Reins des Trois Foyers: le Réchauffeur inférieur est insuffisant. la clôture et l'ouverture des orifices de la Vessie sont perlurbCcs.
Cl
3" Directives tllérllpe"tiques Tonifier ct règulariser l'Energie des Reins et des Trois Rèchauffeurs : V22/23/. Régularisation de la fonction vésicale: V28/ CV3 en Lonification. Moxa aux
mêmes points et aux points suivants: V20/23124,25, CV3/4/ RP6. Autre programme: Moxa sur CV6j f2 . Puneture de CV2 3/4 6,7 GV4 GI4 V23 RP6. ExUE Enl/rhie.
-
FORMULAIRE TllÉRAPEUTlQUE (SPÉCIALJrÈS IILDI( Ill'
SYNTHÈSES THi.RAPEUTIQUES
92
Perl'ussion fleur de prunier ou Masmge des zones' Obligatoire ZG. Associées ZF2 abdomen inférieur; ZDIO malléole médiale. Segmenls du méridien Vessie entre les points V22 et V28. Segments du méridien Rein enlre les points RII et R16.
Auriculopuncture: PA92 Vessie.! 19 organes génitaux externes. Tlu!rapeutiques complélllenlaires : homéopathie, phytothérapie. oligotherapic. En fait, la prise en charge psychologique est essentielle. La rééducation
mictionnelle doit être ferme. bien dirigl.'C. vigilante. débarrassée de tout autoritarisme. rigorisme, culpabilisation.
3° désinfection locale 4° évacuer le pus puis léger moxa
SO évacuer le saog nocif des points rouges dorsaux el enlever les folhcule pileux atteints
Gale La tradition tenait l'aeare pour responsable du prurit. mais pas de la maladIe, même si la nature contagieuse en est reconnue, Elle en déclare la cause profonde dans un déséquilibre interne Yin/ Yang ou dans un déséquilibre chaleur/humidité. ou bien dans un facteur Vent pathogène qui s'insinue dans 13 ~~ deuxième peau ~).
profitanl du décollement de la barrière superficielle premiére. Traitement: FS, VB391 RP6/ TR7/ -: des mains: MC?!: ajouter des points selon le réseau canalairc des régions aUclOtes Herpès - labial: GI41 - de la plante du pied: CVIS,'
c. -
FORM LAIRE THÉRAPEUTIQUE SELO LA SPÉCIALITÉ MÉDICALE
DERMATOLOGIE Acné
Piquer 1'2/ CV2/ et disperser V40/ GIBI2/ Ellfl2/13/ R18/ VIS/62/ CV2/ des épaules el du dos: VI2/60/6S/ du visage: E6/3f11/ CV22/24/ 1'2/S/ Gl4/ Cheveu : l' 1/ - séborrhée: GV22 ; casque séborrhéique du nnurrisson : CV20f. dartres P2/ F3/ CV1S/ dy hydrose. voir sudoripares Eczéma - Tonifier V40/ VB36/38 39 441 FS,81 et disperser F 13/ 14 des mains: piquer F8, RP2 R8, EII 13,14 RIS -
atopique du nourrisson:
• moxa sur GIII/ C7' GI4 • ou bien piquer (si possible) GI4 Il E36, VB39' ExLE2 XiJ'ian Engelure: VB39
Impétigo Tonifier GI4 V40,60 F3 SI et disperser EIS, des joues: CV2 Mycose interdigitale: E39 l'eau - peau séche: E39/ GI4 III GVI4 FIO, RI, - cicatrisation lente: VB391 - démangea bon : V13/ CV Il sensation de brûlure: CVI61 - demlalose jaunâtre: CV201 Piqûre d'insecle : TR211 Purpura Selon la tradition, la chaleur pathogène accumulée dans la zone vasculaire cherche à s'évacuer par les pores pour surgir au niveau de l'épiderme sous forme d'éruplion : taches rouges, parfois hémorragiques, L'estomac peut être attaqué. de même que le système nerveu.x ; parfois le prano tic peul être mortel.
Traiter comme une alTection due à la chaleur pathogéne. Pyodermite - aiguë: disperser TRS/ puis tonifier Gill V40 - chronique: disperser MC6 puis tonifier Gill V40 - du cuir chevelu: R3j GI4 TR5 ExH 2 Tayang Sudoripares
Furonculose:
Disperser V62/ VB391 MO/ V6S1 el lonifier FI3f14/ Ou bien disperser: V62/ VB391 MC3/ V661 V ISI R18/ Ou bien piquer: GV 12/20/ V401 G14f111 RPIO/ EII/ - du dos: piquer et appliquer moxa sur VB21/41/ E36/ V401 F2/31 du membre supérieur: moxa sur GI II/puucture de TR31 du visage: moxa et punclure de GI41 E361 C7/ Rel"eut! tradi/ionnelle :
1° piquer GV10/121 GJ4I V401 ? localisation aux plis labiaux: recherche des points du dos rouges et douloureu~, piquer chez le grand enfant les points eonrro-latéraux
• • • • •
hyperhydrose : CVS/61 P9/ V9/40 palmaire: MC7/ TR7: lonifier S et disperser TR4/10 plantaire: V ISI têle el cou V62/ MC3/ aisselle: El 0/ 13/ èmotionnelle: VIOl
Verrue
Tonifier VB38 et disperser 1"131 - des mains: Ex UE4 Zhmrgkui - de la face el des mains: ExUE4, -
verrue plantaire et cors: E39
94
SYNTHÈSES TflÉRAPEUTlQUES
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÈClALlTÉS -lIlmC ILESI
ENDOCRINOLOGIE
GASTROENTËROLOGIE
• Point spécifique d'auriculopuncture : PA22 (fig. 49) Hypophyse: GVI4/ Rl'2/5/ VB37/ - AuricuJopunclure: PA 28
• • 98/, 88/.
95
Points généraux: F2/l4/ CV81 POints spécIfiques d'auriculopuncture (fig. 50) : PA fOie 61 76 77 97 , r,lle vésicule-pancréas 96" ; œsophage 85.. cardia 86 ; estomac 7, duooenllm iléon 89/, appendice 68/69,70,'90, côlon 91 . rectum anus 81
Parathyroïde: GVI4/ Gl 17/18/ E9/
r------
Surrenales Tonifier /R7/ V43/ EXH sous l'épineuse de C3 et piquer RI/2 5/8/ GVI6 VI 0/ 17/18/19/23/46/49/ AuriculopunclUre: PAI3/ Testicules - ectopIe testiculaire: R 12/ VB27/ - testicule nOllant : R 12/ - hypotrophie testiculaire: F3/ RP8/ - orchite: Disperser V31/32/33/62/ RP6/9/ E30/ ou disperser R6/ RP2/6/ RI/ FI3/ MC7/ ExCA Yil/bian
/
,
1
/
Véslcule-
1
pancréas
1
lléon
1
1 r-----AppendtC8
1
1
Duod6num
1 1 1 . r---- C610n 1 1 1 1
1
6
"d d
Rate _
1,..
Anus
Thyroïde Piquer TR20/ GlI7/18/ E9/ GVI4/ P7/ AuricuJopunclUre : PA45/ - hyperthyroïdie: disperser MC6/ TR20/ G1l3/15/ - hypothyroïdie: tonifier MC6/8/ VI5/17/43/ Selon Soulié de Morant, 3 points 13A. 138. 13C, situés sous l'épineuse de la vertéhre cervicale C7, C6, C5, agissent sur l'hypophyse, les parathyroïdes ct la lhyroïdc.
FIG. 50. -
Poillls d,· gaslroenrérnlogie.
a) Chez le nouveau-né el le nnurrisson
, 3 Surrénales -
-
-
45 Thyt'olde - - -
-
Anorexie Moxa sur V21/ ExCA Sall)ia)in Diarrhée du nouveau-oé Moxa sur CV8 ou ExCA San)ia)in Régurgitation du nouveau-né: CV 171 Refus du lait maternel Moxa sur CVI6/ Régurgitation: CVI7/ Massage = pétrissage de la colonne vertébrale Vomissement de la tétée: V21/ CVI6 Vomissement du nourrisson Masser CVI6rl7r V21
28 Hvpophyse - - - -
22 Glandes endOCrines
FIG. 49.
/'
__/
Points aur;clIlairc:s ,/'cndO<'rin%gü..
b) Cbez le petit el le grand enfant Troubles jonctionnels Aérocolie: V45/ Aérophagie: CVI3/ EI6/22/ R21 G17, VB39 Ballonnement abdominal E44 (piqûre et moxa) type Yang: disperser fVB41 24 MC6/ R2I/ RP9/ E45/ CV6/ GI3/ E41 type Yin: disperser RP4IE36/42/ RP9! MC6/ VB24( G13/
96
SYNTHÉ ES THÉRAPEUTIQUES
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÉCIALITÉ.'
Pathologie articulaire - taules articulations VB26/ - raideur articulaire 107/ - hyperlaxilé articulaIre: V62/
Borborygmes: VB25/26/ V16/ 017/ ausée PunlUre et moxa sur MC6/7/ P9/ Spasme gastro-intestinal
RP 13 (point de réunion des méridiens F/RP/ YillWeiMai et suppléant énergétique de RP6 San YillJiao) Spasme colique: RP 12/ Vomissement
-
et éructation: V 46/ accompagné de diarrhée: V52/ et diarrhée profuse: TR17/18, E25 de salive: TR 19/ CV23/ au cours d'une quinte de toux: CV 14 avec transpiration: V 17/
Troubles du transit Constipation
R6/ P7/ TR6/ RP3/15/ MC6 VB34J8/ Diarrhée P7/ R6/ E20/; Moxa sur RPI CV89 V38/65 F8/14/ P7/ 014/ et points groupés: CVI2 + E36/ MC3 + V40 saignée ou venlouse; alternance diarrhée/constipation: 012 V57,60 RP3 RI/4,6/ E36/ FI3. CV6, Seloll le traCIllS digestif Anus
prurit anal OVI/ CVI/ V57/ Tonifier/FS/ E31/ C9/ VI5/30/ R7/ et disperser F2/ - prolapsus ano-reetal: tonifier OVI/4/20/ VB34/; moxa sur OVI/20/ ou disperser MC6/ puis OV20/4/1/V57/ ; corriger la constipation associée Cœcum Typhlite RPI3/ V25/ VB28/29/ CV6/5/ Colite R8/15/ V22/25/ E25/37/ Entérite (gastro-) aiguë: PII/ Disperser RP4/ el lonifier GI3/4/ Recette traditionnelle: E36 à droite _ Deqi 5 minutes: en J'absence de fièvre moxa sur FI droit et Ex LE DocAm .. repos puis moxa sur points locaux 2' jour: E25/points locaux/Ex LE DocAm/ E29/
Chez le petit et le grand enfant: disperser RP4 et LOnifier E23/36/41/ CV 13/14/ ; Sigmoidite Recelte lradÎl;onnelle .' points gauches en dispersion: E 361 -
puis E25/28/29/ + points Ioc.,ux
A/I.Dle 1/ 1 \
Deqi abdominal;
AFFECTIONS DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR Indications thérapeutiques générales
Ce formulaire esl valahle dans les diiTérentes hypothéses de travail: -
traumatismes divers osseux, tendineux. articulaires. de l'activité sportive:
-
séquelle de poliomyélite et paralysies infantiles de toute nature; algies diverses de nature rhumatismale innammatoire ou autre.
Contracture musculaire
Disperser V62/ VB34/57/60/103/7/ 0112 Seloll la localisatioll
Avant-bras Gl4/11/ TR6/ MC5/7/ Bras 0111/14/15/16/ P5/ Cheville Disperser VB4l/60/ RP5/ R7/ AuticulopunelUre PA48/ (fig. 49) - enlorse: V60/ - entorse du ligament latéral: V59f Coude: Pronation douloureuse, épicondylalgie VB41/ 102/ TR2/3/ GI8/IO/lI/12/ Autieulopuncture PA66/ (fig. 49) Cuisse Disperser VB30/31/41/ V23/40/ OV2/points A"hi locaux Doigls MC6/ TR3/5/13/ OV3/ Auriculopunclure PA62/ (fig. 49) - raides et douloureux: CV 19/ TR5/ douloureux: CV 19/ TR5/ - pouce: VB6/ ; entorse trapézo-métacarpienne : GI5/ F6 - index: TR6/ - médius: VB5/ annulaire: V6/ - autieulaire : 101/ Epaule - Disperser TR5/ 0111/15/ P5/ Auriculopuncture PA64/65 (fig. 51) abduction réduite: 0116/ - rotation interne réduite: 109/ - algie traumatique: V18/ Fesse: Algie: V29f - atrophie des fessiers: 014/ OV5/ - grand fessier: V29/ - moyen el petit fessier: VB29/ Genou
- Disperser VB41 34;30 V40/39' RP6. E35/36 F2 8, Auticulopuneture PA49 (fig. 49) crampe douloureuse: VB32! V31 - douleur à l'eiTort : RP5 faihlesse: VB34 raideur: VB29f30/ - atteinte de la patella : V8,31 32 - du creux poplité: V2865.' - du genou postéro-Ialéral : V54
9
98
SYNTHÈSES THÈRAPEUTIQUES
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÉCIALITÉS MÉDIe IU\
'1'1
Membre inférieur
FIG. 51.
Pui"ts auriculaires Je l'appareillncomOfl!Ur.
Hanche Disperser VB41/43/30/ V65/64/60/ E36/ Auriculopuncture PA50/57/ (fig. 49) Jambe Disperser VB34/37/41/ V58/ RP5/ E36/ points ExLE - crampes des mollets: R9/ VB40/ V65/ -
AuricuJopuncture :
engourdissement jambe antérieur: V63/
- jambes en coton: V62/ R2/ - rroid aux jambes: E45/ - engourdissement: VB37/ - jambes lourdes: V56/ - espace intertibio-péronier : VB37/ Main Piquer MC7/ TR3/4/6/ 014/ 104/ C4/ F7/ poinls Ex - maladresse: P7/ - raiblesse: 104/9/ - engelure: TR2/ - paume: R27/ - peau palmaire: OV6/ - paume moite: MC7/ - paume brûlante: C7/ MC6/ - paume rroide: R26/ - dermatose palmaire: 0111/ race dorsale: ennure douloureuse TR3/ E16/ PI/ Membre supérieur - douleur: 0111/ - douleur race antéro-Iatérale : P5/ - douleur race posléro-Ialérale : V44/ - engourdissement: 1010/
- raideur articulaire: V65/ - crampe généralisée: RI/ - douleur aiguë: VB41/ - engourdissement VB40/ - faiblesse: V32/37/57/ OV4/ - froid: E38/ RPI/ E33/ OV2/ Orteils Disperser F2/ VB39f42/60/ Auriculopuncture PA46/ Os - pathologie osseuse VII/20 - ostéomyélite: VBII/ R17/ - tuberculose osseuse: V21/ Pied Disperser VB41/34/ V60/62/ E45/ F2/3/ - enlorse du pied: V62/ Poignet Disperser TR5/104/5/ 015/6/11/ P9/ Auriculopuncture PA67/ (fig. 51) - interne: RP5/ - externe: F6/ Rachis Tout le rachis V64/
E
• cervicales PA37/41/ • dorsales PA39/lombaires PA40/ • coccyx PA38/ (fig. 49) - raideur: V46/0VI/ - rhumatisme innammatoire : VII/ - algie traumatique: disperser VB41/30/ V62/60/59/57/52/40/34/33/31/25/ OV4/ - troubles de la statique: • lordose: VB39/ FI2/l3/ • cyphose: VB39/ V62/ • scoliose: VB20/39/ V60/ PlO/ puncturer les points vessie en tonification du côté scolio-convexe et en dispersion du côté scolio-concavc
Racltis cervical 7< cervicale: 0 V26/ - cervicales et première dorsale: V5/ - nuque et dos: V58/ - raideur cervicale: V65/ - raideur de la nuque: TRI5/ CV24/ OVI8/ race latérale du cou: EII/ Rachis lombaire et sacré - vertébres lombaires: V62/ - sacrum: VB34/ RP9/ - coccyx: VB34/ - lassitude dans les lombes: P7/ OVI6/ R6/ - rroid dans les lombes: V36/23/ E32/ VB41/ - raideur et contraclure : V20/52/0V2/
100
SYNTHÈSES THÈRAPEUTfQUES
Rachis thoracique el thorax Points généraux: MC5/6/ 1'719/ TR9/ C8/ VB341 RI'17/IK/19/20/21/ - dorsalgie: V43/ 01/9/10/ VB21/ - grand pectoral: VBI6/ - grand dorsal: VB22/ - muscles dorsaux: VB201 - omoplate bord médial: V5/4fJ/ - intercostal: RP201 - sous-costal: R26/ - rebord costal inférieur VB341 - 1" el 2< côles: Gill - douleur thoracique en ceinture: V671 - rroid dans le dos: VI 1/32/ VBI41 - chaleur dans le dos: IG3/ Talon - tatalgie: VB41/ V61/ - talon postérieur sensible: V56/
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÈCIALlTÉS MLD/( III \
1111
Comportement (troubles du) Apathie: V60/ Angoisse MC6/9/ C4/6/91 R241 CV21/221 ExHN Yimillg Asthénie psychique Groupe GI4 + F3 + E40 + VB34 Disperser MC6/R6/ Autisme inrantile: VBI5, Bégaiement Survient l'arrois aprés un choc aITectir Disperser: GV20/23/24 V1SI TR 10, E361 et tonilier MC6f71 C5,7/ En cas de choc aITectir, ajouter: El41 R2/6. CV22/ GVI5 PlO/II MC9/ PI CV20/ Cyclothymique: E14/ Désintoxication
VB /13/ E361 EXH 7/ EXHN Bitong Crise de manque de l'adolescent toxicomane: C8/91 R1/213/ et points tranquillisants; phytothérapie traditionnelle afin de restaurer la capacité Yin
NEUROPSYCHIATRIE La neuropsychiatrie traditionnelle a rait l'objet de nombreuses recherches centrées sur les convulsions infantiles, qu'abordent déjà les trailés anciens sous les termes Tiell: (épilepsie); Hiell (convulsion): ces troubles relévent d'une sérieuse dysharmonie du souffie profond des organes. Le traitement comporte essentiellement le recours à l'acupunture. au moxa cl à la phytothérapie tradition-
nelle. • l'oints généraux d'acupunture tranquillisante: R 1/24/27/ E36/ GI5/6/11/ MC1/6/5/91 V2/15/60/ 1'5/7/ GVI/l4/20/ CV 12/1 5122/ FI/2/14/ VB38/44/ RI'6 CI/8/9/IG5/ • l'oint d'aurieulopuncture : l'A cerveau 2 /341: tnple réchauITeur 1041 (lig. 52)
Emotivité excessive Disperser MC5/6/71 V3/l5/ TRIOl ettonilier C4/5/91 VB91 Etourderie Tonilier Iml RP21 GV9/20/ Expression difficile: VB II V62/ Frayeur du nourrisson ExB Yellllhall puis PIII ct RPII à gauche Grincement de dents
Disperser VBI5/371 E361 Hypersensibilité Disperser M C5/6/71 V 151 Inappétence Moxa sur V21/ ExCA Sanjiajill Insomnie [22J : R6/7{ Disperser TR 101 MC6i71 VI 5/23/621 IG 171 RP51 C71 R31 RI'61 GV241 Ex HN 1 Sis1Jellcong Aurieulopuncture: PA cerveau 25/341 - avec cauchemars: disperser M 61 E44i45/ CVI4 151 • sommeil agité: V151 7/ F3/ • insomnie du nouveau·né : V60/
-
avec terreurs nocturnes: disperser MC9 E44 et tonilier G V201 ou bien disperser 1'5, E44 et tonilier MC91 avec pleur> nocturne, : di,perser MC5,9 V20,
Irritabilité
Disperser V36/391 TRIOl R71 F23, CV15,6. GV7/ R26/ E251 Joue
FIG. 52.
POÎnls ouric:ulaire.J de neur0l'srchiatril'. opllralmoloxie el olorhillo/("j'ng%gie
se mord la joue: E411 V64/IG5/ Logorrhée Moxa sur GV201 Mélancolie Tonifier F3/ RP7/ C3/5/7/91 GVI2/19/
102
SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES
Nervosité maladive Disperser TR3/10/ MC6/ R3/ V60/63/ 1017/ E45/ CV7/ Onyeopbagie: TRIO/ F8/ Paresseux Tonifier Rp2/6/ VB40/ MC6/ TR8/ Rp6/ E40/ V21/ E25/ Perversion: CV 12/ Pleurnichard Disperser MC6, C5/7/ 103/ R4/ Synthése déficiente: RP2/ Terreurs nocturnes Disperser MC9/5/ V20/ et tonifier OV20/ En cas de cauchemar. ajouter: E44/ Tics 108/ 1'7/ R27/ TR6/ VB4/ - facial: disperser V60/ E45/ 014j10 11/ OV9j13/15/20/ CV7/12/ VB14/34 F3/0V26/ - palpébral: E5/22/ TR6/ - oculaire: 1019/ céphalique: E4/ V60/63/ - frontal: VBI4/ Timidité M S/ RI/ Toniller E36/ RP2/6/ C3/5/ R7/ MC6/ OV20/ CV6/ Trac (aux examens)
C5/7/9/ R27/ MC7/ 107/ V30/VI5/. Disperser V15/ CV 15/ et tonifier C3/5/7/ 0 V12j19/ Tremblement: Disperser VB41/44/ TR6/4/ V34/58/ C3/1G3/ 1'10/
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÉ 'AL/Ti::S MenJe 1/ 1 \
Recefll! traditionnelle: piqûre. "eotause sur VII G14, ExH
III
2; ou piquer (,\'2'
V2/ VB42/ Larmoiement
Disperser VBI5/ V65/62.'2 014 CV2! au vent: 014, VB41/11 oU Moxa sur Ex E 7 Bax/e Myopie VI E3/36, 102/ R5! ExH Yim/Ilg. Molricilé oculaire - accommodation monoculaire: V2/11 E2 VBI6. FI4 R27 el VB43controla-
léraux muscles:
• droillatéral: V2 VBI5. FI4 • droil interne V2/ VB4 E7 controlatéraux VB8 bilatéral • oblique supéneur VB6 • oblique inférieur VB6 controlatéral synergie binoculaire: 1015; E4 V2 BVI5, Fl4/ Oeil - rouge. el photophobie: VI - ècarlate el sensi ble : T R2/ - douleur nocturne TR21/ froid aux yeux: 014/ CVI4/ hémorragie rétinienne du jeune: VBI/ Orgelet Disperser VI/ 1'7/ ct tonifier 107/ Recette eradie/ollllelle : V13/ P II/ en ventouse: moxa sur les points Asili locaux/V20 pour la paupière supérieure; V21 pour l"inférieure.
Paupières
OPHTALMOLOGIE • Poinls spécifiques: 103/ E36/ 014/11/ E8/ TR2/ OV4/ V2/18/ VBI/ EX UE Dagl/kallg : Xiaagl/kallg : NI/emell/Ex H 2 Tl/J'lmg • Aurieulopuncture: pA8/24/ (fig. 50) Chalazion: V1/ Cils (trichiasis) : TR23/ Conjonctivite Disperser 103/ TR5/ MC7/ V2/ ExHN2 Tl/J'allg - forme du coin laléral de l'œil: VB 43/ - forme chronique: F2, VB43/ P7/ - avec prurit VBI/ Cornée kératite: OV23/ V9/ EI/2/3' VB 1 Diplopie: CVI3/ Douleur et traumatisme oculaire
Disperser 103/ VB43/ TR5/ MC7/ VI/2/ OV20/ ExH 2/ GlIljl6/ TR23/ Héméralopie: F2/ V20/ MC9/ Infection oculaire
- inférieure: 01 10/ - supérieure: VB 8/ - clignement des paupiéres E8/ineessant : 1010/ E2/ - paupière enOée : RP20/ - prurit des paupières: tonifier /1'9/ E2/ VB37/42/ OV20/ - plosis de la paupière supérieure: VB 5/ Remarque: Précautions de traitement. Sur les points du visage. ct situés près de l'œil. l'aiguille métallique est dèlieate à employer chez l'enfant en raison aussi des implicalions médico-légales: il faut préférer les techniques san aiguille: massage, frappe Oeur de prunier. ventouse. moxa. plaque réfngérante ou laser-acupuncture.
OTORHINOLARYNGOLOGIE • Points spécifiques gènèraux: 1'7/ Il 014 II/ El Rp21 RI 2 105/16.19' VII 581 TR5,10, 23, VB44 CV20. 22 • Points spécifiques d'aurieulopunelUre (fig. 52): oreille interne 9120 amygdale; 10/73. 74175 1 pharynx: 15:27/- nez 12 14 16. Angine Oroupe Gill + GIIS/ 1'7, Il 0118/ E16/29 ExH 8 Yuye/ UE9 SIr/xuall UE6 Xiagukong
104
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÉCIALlTÉ
SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES
Anosmie Tonifier GI41191201 EI41 V6/ CV20/ et disperser P71 GI201 GV23/ VIOl oryza spasmodique Rhinite spasmodique Gl4/20/ VB3413 / F3/8 ou disperser P5/7 Gl4/ VB4/ VI2/131 GVI623' et tonifier F8, ; traitement préventif: V12/1 ' Coryza purulent Disperser P7/ V4, GV20 23 V12/ G120, ou bien piqûre el moxa GV23, V41 G1420 GV26 ou piquer GV 16/20 23 26 V2 VB39 Coryza séreux incessant Disperser 1'7/9 IV 13 /E36, moxa sur G V24 Recette traditionnelle: moxa sur GV23 piquer GVI6/26,. ct compléter par moxa sur GV14/201 VB20/ VI21 Coryza avec obstruction nasale et participation inflammatoire importante
Tonifier G141 ; disperser V 131 ; piquer G119/20, GV23/ Epistaxis
ML-/)/C fi l '
III
Oreille - otalgie aiguë: TR 17! - innammaûon du conduit auditif externe: R2/ IG 181 - prurit du pavillon: VB2 Otite - aiguë: disperser TR5, 17123' VB2J FI4 RP21 chronique: tonifier G[4 E36, V41 TRI7,23 VB2 - inn.romatoire: TRI9 E7 VBI2 V63 Recelle troditionneJle: GI4 _ fJeql épaule pUiS côté opposé: ou bien VB2 E6 TR 17 bomolatéraux Pharynx -
douleur.
Recelle traditionneJle. GI4 vers le haut _ Deqi cou et pharynx, puis TR3., puis points amygda[iens et moxa de la région pharyngée. - spasme: G141 CV 151 Sinusite (pages 83 à 85). Végétations adénoïdes: GV251
Re~'elte
traditionnelle: ExUE Lhongkui et Tammoll; CS en piqûre superficielle pUIS profonde, CV24/ 28/; moxa sur E4. Programme spécifique: OV22123/14, 1'11/. D.sperser IG2/3 puis tonifier G]3/4, ou disperser TR51 1'5/ V15/17/ RI/ Eternuement Disperser 1'7/ VB4/ V49/ GI41201 P51 à la lumiére et au vent: V2/12/ Furonculose nasale
Disperser 1'7/11/ V2/ 014/ Gorge - Irritaûon: CVI51 ou TR3 eontro-Iatéral prurit: TR3 controlatéral fond de la gorge irrité avec toux: R 261 - innammatoire : P7/ 8/ controlatéral séche: GI61 R 1/ - spasme facile: R4/ Larynx - laryngite chronique: disperser 1'7 et tonifier 1'11/ G112/ E361 CVI5/ - enrouement: CVI7/ 221 1'61 - aphonie: CV22/211 R6/ G117/ - spasme de la glolle: V6O/ l'II C91 G118/ Ex E9 Shixllan de réanimation Mal des transpons CVI6/ E36/ Aurieulopuneture: pA9/20 oreille interne ez
Points spécifiques: G[4 1120/ GV16/23 VI], 7160/ VB2 19201 EXH 2 EXH Bilong Auriculopuncture PA 12,14/16, Polypose nasale GI4120 VB20 GV231 CV20 ou GV22,23 GI4 P8/11, Recette traditionnelle: l' GI4 - Deqicoude; VI2 _ fJeql,
2' Moxa sur GV23/25/ 3' les jours suivants: ajouter VI2, VB201 GV23
PARASITOLOGIE V65, point « anti-parasitairc ) Recette traditiollllelle: avant la nouvelle lune: tonifier V67/ R71. Selon l'étiologie: • ascaris RP31 CV12/14/ • oxyure, taenia, lamblia V6f71 • douves CV 12/E41
• amibes Recette traditionnelle:
1° 2' 3° 4° 5'
V40/CV 12/E361 Moxa sur CV8/6/12/ MC6/E44 en cas de vomissement E25/FI3 ü gauche. en cas de diarrhée profuse en cas de perte pondérale imporlante : V57/VB391 et Moxa sur CV81
PNEUMOLOGIE • Points spécifiques de l'appareil respiratoire: 1'7 III GI41 Rp21 MCII F81 • Points d'auneulopuncture (fig. 53): l'AlOI poumons/l03 trachée' 83 el 102 bronchesl Asthme (pages 81 el 82) Bronchite chronique G14/ 1'719/ MC7/ CV6/l7 22 VI2 13,'43.' GVIO 141 E40/ Dyspnée Point spécifique P7 point de passage entre les méridiens l' et GI/ : EI4'20 1'8/ R241 VB10!35140 GV251 inspiratoire: C61 R6, - expiratoire (asthmatiforme) : E91
106
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE ( PÈ IAuri::
SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES
OV26/ ExHN3/8/ CV24/ 014... ou disperser TR5/6 E45, disperser MCS/ C7/ E36/ 014112/ CV 12/ Bouche - amertume: RP4/ VB34/ - sécheresse: 013/ 1'5/ VB38l - algie huccale: OVI9/
IlL'[)I( If "
V24
'xUI'~
lU
''''
Carie - dentaire: VB411 - de molaire: VB 7 Moxa sur MC8 Dentition tardive: OV 14/ Dents canine: supérieure V5/ 1018,19 homolatéral, ou l' 10 controlateral inferieure Oll controlatéral incisive: VB34/ • inférieures: E7/ Oll/ CV24 OVI6, • supérieures: V5, TR20/ OV27/ FIG. 53.
Points auriculaires dl' plU'Uln%gie el .JlomOl%gie.
Expectora lion
glaireuse: E40/ muqueuse: C9/ 1'7/9/ V13; 19/60, Hémoptysie Point spécifique 1'7/5/ E36/; en complément du traitement classique disperser ' 1'7/ VI3 puis tonifier F3/ 1'516/9/ E36/ V17/ Oppression thoracique
1'7/ GlII/15/ Moxa sur V13/ CV22/1 7/2 1/6/ R27/ EIS/ R 1/3/ MC2/7/ Pneumonie subaiguë Recelle traditiollllelle: 1'5/7/9/ 014/11 - Deqi .. arrét eo cas de sueur, ou bien OVI4/ V13/12/ - /Jeqi ou encore V40 _ /Jeqi lombaire: en 4/5 séances
Toux l',qucr ExB Bai/a .. massage 1'3 médius, omoplates groupe Gill + GI1S ; piqûre ct moxa sur 1'7/8/5/ E36, V13 601 ;
Trachéite spasmodique Disperser 1'5/7/ Gl4/ E36/ V12'13' CV22 19 tonifier V43 ; traiter le terrain allergique,
STOMATOLOGIE • Points spécifiques généraux: 0124 Il 10l P9 Il MC8, OV26 • POiOlS spécifiques d'auriculopuneture (fig. 53) : PA anesthêsie dentaire 1 7 . odo,ntalgle 26 : glandes salivaires 30 ; mâchoire 2,3, ; langue 4 : maxillai"'; superieur 5, Il ; maxillaire inférieur 6 . Abcès - dentaire: V62. MCS 10l 0110,. - gingival: 014/ Aphto e VBI2'20;21/ VIOl 1015 OV12i14 E4 61 014/10, ou disperser 1'7/ ExUE9
molaires
• supérieures: TRlO/21/ VBIO/ • inferieures: 012/4/16/ CV24/ - pré-molaires : VB6/ Oencive supérieure TR 19/ - enflammées et suppurées: TR22/ CV24/ - aigle • sans gingivite: disperser 103/ VB16/17/ TRl/20/ E4/ • avec gingivite: VB41/disperser 103/ VBI6/ TRl/20/ MC8/ Glandes salivaires
• Points spécifiques: CV23/ OIIS/ TR2/ EXHN Bialltilla • Auriculopuncturc: l'A30/ parotide: 011 0/ l' 11/ CV 15/ sublinguale: CV21/ E24/ - sous-maxillaire: EX U E1 Zhaujiall/ TR2/ Olossite OVI2/ Olossodynie Disperser TR5/ VIO/ R27/ 017/ 1'5/ CV23/ Gl4f7! V2/ ExHN3 Jilljill (chez le grand enfant) Haleine (mauvaise) Disperser 1'7/ C5/9 OV26/ ExUE3 ZllOlIgqu(III/8 Sifeng/9 Shixuall Lèvres: VB41/ - tremblement de la lévre supérieure: 0118' lévre fissurée (perlèche) : F2/ E45/ 1'2/ CV 15/ - herpès labial: 014/ Odontalgie ExLE3 Nailluaijiall/4 Waihuajiall/dispcrser TR5/ 011 4/1'7/11. ou disperser 01l/4 1'7/11/ VB2/ V6O/ Auriculopuncture PA26/ Palais CV21/ VB S/; inflammation: TR21/ Trismu
Disperser TR21/23/ 012/4/ OV20/27/ ou disperser 103/ l'ms F2/ TRl3/ E6/ 014/ OV20/ 1018/19/ TRl2/
108
D.
SYNTHÈSES THÈRAPEUTIQUES
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SYMPT6lfn
FORMULAIRE THÉRAPEUTIQ E SELON LE SYMPTÔME A
Abcès MC3fV62/V40 en dispersion. IRPIO'2 VB39 anthrax: GI 10 anthrax du dos; V 65 furonculose: R2 VB39 V62 plaie infectée: VB36, plaie suppurée: R22 Adénopathie axillaire: TR 7/ Adénopathie inguinale: RP III Anorexie Piquer ct faire saigner R2/. disperser RP4 puis tonifier E3641/44 45/ RPl 8, 9, R 1/21/ GV7/91 CV5/9/ Appendicite chronique RPI3/ V25/ CY5 GY8
Asthénie Groupe GYI4 E36/R 10/Y30/43/
+
GI4
+
Gill groupe MC6
+ RP6'
Tonifier MC61
Cuir chevelu douleur du cuir chevelu: PI/ pyodermite: R31GI4 R5/ExH 2 séborrhée: GY22/E39 Croissance (relard) RP2/5 - hypophyse GVI4 par hypothyroïde: Tonifier MC6 8, VI5,17'43 EXH sous l'épineuse de C41 Cryptorchidie ectopie CY4 (moxa) Fllaurieulopuneture PA32, Cystite Disperser R6,2 V28, MC6, CV36, ou disperser RP216, R116/ FI3 MC7 ExCA Yil/biGI// Auriculopuncture PA 92 vessie Diaocte Piquer P71 V17!204849 CVI4J E20/33'36/IG3/ RP2/6/ R5, GVI4/16/ AuriculopuDclure : PA 96 vésicule-pancréas Remarque; le point RP2 aurait-il un eITet particulier sur la sécrétion d'in!oluline? Diaphragme: YB24/ R6/ Diurèse Tonifier et moxa RP9; R1'6/7/ V64/67/ R7/ CV3/6/9/
B E
Boulimie avec obésité Disperser V28/ CV 12/ Brûlure: P7/
C
Eructations: V46/ en salves: G17/ - accompagnée de vomisscments : V46/ - avec mauvaise haleine: E22/ Eterouement : P5/ Y2/ - en crise: Y4/ 49/ - accompagné de rhinite: V12/
Céphalée-migraine ExHN216/ ReUlle tratlitiollllelte: 014 homolaLcral, P7 jusqu'à la sédatioll ; si le résulLal est incomplet, compléter par E8 et ExH 2: en cas de migraine chronique. completer par YB20 --> Deqi puis E8 et RI + traitement étiologique - dûe au Fel/g IG6/: disperser TR5 GV23/20/ VBI9 G14/ RII Cicatrisation lente: VB30, VI 0 Colique néphrétique Disperser V67/62 60 4030/2827 VB4034 CV4 ou disperser R),2 V6O/53/39 123/ E36/ CV5 4 3 Contusions V57 GVI4/ Coup de chaleur avec déshydratation aiguë ExUE8 Sifel/g .. balnéothérapie Coup de soleil RIO GV4 CV6 12/ V4O, RP9 Crampes V60 57/ VB34/ de la cuisse: V55,38/ E31'
F Fontanelle insuffisamment fermée: CY6f7/9/ GVI/
G
Glaires - accompagnée de toux: VB28/ - avec gêne respiratoire: CV 12 - avec sensation de brûlure: MC 81 - fait circuler les glaires: GV16,17, 18/19 - expectoration séro-muqueuse : RP2, CV 121 Gustation - perte du goût: GV20/E 13, - trouble du goût; MC8/ VB Il' GI41
110
SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES H
Hernie de l'enfanl : Disperser R61 RP2j6 1 RII Fl3, MC71 EXCA Yi"bitlll Tonifier RP5j VB341 Hoquet Disperser R61 RP4j Fl31 VB201 CVI7jl21 EI91211 VI7/43/ ou Moxa sur CV4f12,17 FI4
Lotoxication alimentaire Disperser VB8 V21j VI3 E36j
FORMULAIRE TIIÉRAPEUTIQUE (S} MPT6MLS Obstruction nasale Piquer P7, EXH 6' Gl20, VI21 GV23, Disperser GI19j20 C71 GV20'2I'27'28! Odeur déplaisante RI81 V221 E13' CVI5, - aisseUe ct pied: El 0, l3 Odeur fétide dans le nez: R22 Oesophage Spasme aprés choc psychique: R421 V19, CVI6 17, Ombilic enné chez le bébé : R3 - douleur péri-ombllicale: E22 CV8,6 51 Ongles mous et cassanls: F8, P
J
Joue -
accès de chaleur aux lévres cl aux Joues: E3j douleur interne: GI 71 ennure : VB 16j se mord la joue: IG51 V641 L
Lipothymie Tonifier E36j TRIOl CVI7j GV261 ExUE91 M
Maigreur: E30j361 VI3121j25j P9j CV61 GV9j Fl3j, Mal des lranspons: CVI61 E361 VI4j Auriculopuncture PA oreille interne 9/201 Menton - douleur: VB431 TRJI ennure: IG Ij innammation de la face inférieure: TRI71 hypersudalion : VB43j
Palpitation VBI9j GV241 C5!7 MC2 R26/ CVI4 F4/5/ Rlj6j Paresthésie - du membre supérieur: tonifier P6 Glllfl5j OjlG3jlOj MC9j TR51 V62j du membre inférieur: lonifier RP3' VB37j40j Phimosis el paraphimosis Disperser R61 RP61 E30j CV31 Flj Piqûre d'insecte: TR21j Polyarthralgies VB41j21 (moxa)IE361 Glllj V40j F2j Gl4j Prurit: VB41{fR5j Tonifier F5j8jl3, disperser VI3j601 R4j6j7j puis disperser F2 el points locaux. Purgation
Recette eradieiOllllelle (chez le grand enfant): RP6 à faible profondeur, errectuer 6 manœuvres de rotation gauche de l'aiguille, en demandant à l'enfanl de retenir sa respiration pour envoyer le Qi au niveau intestinal afin de favoriser l'exonération.
R Réanimalion: ExUE9 : 5 POIOIS Retard de croissance: Tonifier RP2,
N
éphropathie Points spécifiques: RP619j E36j CV4 61 VI9120 231
o Obésité E36j PI Il RP7j V65j nj GVI4
III
s Soif du dia béle Puncture et moxa sur GV26j CV24 GIIII MC8 F2,3 RPI 5 R2, Somnolence Moxa sur ExUE9 du médius et de l'annulaire. disperser RP5 et tonifier V62, GV20j22j
Surdité: Glllj TR9f16, GV'20
112
DOMAINES PARTICULIERS
SYNTlIÈSES THÉRAPEUTIQUES
E. -
ReL'elle traditionnelle:
l' VB2/IGI9fTRI7 ~ Deqil 2' TR3/IG4fTR5/ Recette traditionnelle: l' VB2/IGI9TRI7 ~ Deqil 2' TR3/IG4ITR5/ 3° V23: on peut effectuer un moxa dans le conduit auditif externe chez le grand enfant.
après un choc psychique ou lraumatique: GII TRI9 posl-otitique: RI6 avec migraine: TRI81 T Torticolis
IG3:4 8/16/ VBI5/ ExUE7 Slumg"u Di perser TRI5/14/IO/IGI6/8/7/ GI3 P3 puis lonifier IG7/8 controlatéraux Toxicomanie de l'adolescent (sevrage) Tonifier C8f7/5/6/4/ RI/2/ Poinls tranquilisanls généraux Associer phytothérapie fortifiant Yin Tuberculose: EI5/GI5/IG4/
DOMAl
Il
ES PARTICULIERS
ACUPUNTURE ET CR~NOTH~RAPIE On peut souligner la grande similitude des effets thérapeutiques rcSpecll~ des deux méthodes: SI !"acupuncture privilégie le terrain. la crénothérapie s propose de le corriger en obtenant une réaction globale de l'organisme face à la cure thermale. Les indications des deux méthodes thérapeutiques sont voisine!t. allergie des voies respiratoires, allergie nasale. pulmonaire ou cutanee, états dyspeptiques, colitiques, etc. ne indication moderne est la thalassothérapie avec kinébalnéothérapie active en piscine d'eau de mer réchauffée: ici aussi le recours complémentaire aux séanœs d'acupuncture, avant ou après les séances de balnéothérapie, augmenterait l'efficacité dans ce domaine immense de rééducation motrice des infirmités motrices cérébrales. des séquelles de paralysie infalllUe, virale post-poliomyélitique en particulier. Rappelons que les effets de l'acupunturc sont liés à l'activation du motoneurone alpha déclenchant la contraction ct la mise en tonus. ou à l'inhibition du moto-neurone obtenant la résolution musculaire et le relâchement des contractures.
ACUPUNCTURE CHEZ L'ENFANT SPORTIF
Uretère Points spécifiques: V23/Rl'6/9/ CV4/ coliques néphrétiques (se méfier des malformations congénitales ou des maladies métaboliques) : disperser V24/26/27/28/30/40/62/67/ R3/4/ F4/ Urètre (algie) Moxa sur F2 et piquer CV3/ R3/7/ RP6/
v Vagotonie
Disperser VIO puis tonifier VB20/ ou VIO/13/ CVI2/ R2/ Vertiges
V6/IO/ VB8/l2f\6/ E7/ CVI6/ GV20/22/23/ Vilalité générale Méridien du gros intestin Vomification (par exemple dans l'intoxication alimentaire)
Recelle 'radit;onnelle: chez le grand enfant MC6 à 9 reprises, exécuter 6 rolations gauches de l'aiguille /pause/ puis 6 rotations gauches cl retrait de l'aiguille répeler 3 fois de suite celle séquence: l'enfant fait une grande inspiration ct le vomissement peut apparaître Vulve Points pécifiques: V2/3/4 RP6IJO/ - vulvite: disperser V60/ R2/ RP8/ F81 Auriculopuncture PA 79/
La patbologie de l'enfant sportif est aussi variée que celle de l'adulte. Elle réclame un traitement approprié et précoce afin de réduire au maximum l'absentéisme sportif et les séquelles doO! la gravité réside dans les troubles éventuels de croissance; le résultat est généralement bon et obtenu dans les délais les plus courts, le terrain étant sain. Les types de traumatisme sont innombrables chez l'enfanl, dépendant de l'activité sportive exercée: leur traitement - dans le cadre de cet ouvrage introduit une assistance acupuncturale susceptible d'être appliquée précocément dans toute antenne de traumatologie du sport. Il va sans dire que si l'aiguille peut être rebutante. on aura recours à la panoplie des techniques sans aiguille qui seront mieux appréciées.
PO TFACE
POSTFACE Cet ouvrage didactique ne comporte pas de conclusion. Tout au plus suggère-toi) quelques perspectives de lhermo-mobilisalion chez l'enfant. En efTet, un des éléments pathogéniques essentiels chez l'enfant réside dans la dissonance entre son enveloppe somatique in!)uffisamment développée el son potentiel énergétique rapidement plein cl enlier. éanmoins. ce plein est surtout quantitatif; l"insuffisance qualitative èclate lorsque l'organisme fait appel aux capacités de thermo·régulatioD, d'où révolution rapide, parfois dramatique, des processus pathologiques de l'enfant. En somme, ['en[am l'SI un être énergétique entier. nwis fragile. Toutefois celte fragilité comporterait une racene favorable cn cc qu'cllc autorise la manipulation disons plutôt la mobilisation - de l'énergie bicn plus aisèment chez l'enfant que chez l'adulte; plus que jamais la pathologie de l'enfant et sa thérapeutique nous plongent au cœur même des concepts énergétiques traditionnels et des techniques ideales de transfert énergétique. Quant aux moyens thérapeutiques chez l'enfant, la médecine traditionnelle nous en orrre déjà de nombreux et variés, mais la fidélité aux Lois traditionnelles ne s'oppose nullement à ce que nous intégrions des procédés nouveaux tirés des technologies les plus avaneèes d'Occident [25]. Cet ouvrage, dans son objectif primordial, vise au développement de la méthode aeupuneturale chez l'enfant. Sur ce propos, alors que les textes anciens véhiculent un volume important de connaissances dont cet ouvrage ofTre un panorama succinct. on peut regretter que la percée en Occident soit timide et frileuse; il cst possible que cette hésitation tienne ;:i plusieurs facteurs conjugués: • L'acupuncture serait considéree comme méthode tournee vers une population d'adultes. Sa connotation douloureuse pourrait errrayer l'enfant d'Occident et provoquer un rejet de la piqûre d'aiguille. Certains parents, traumatisés par le souvenir encore récent des scènes pénibles de vaccination ou de prise de sang. prérereraient soustraire le petit patient ci l'épreuve des aiguilles, a fortiori si l'intervention doit être répétitive ct s"exercer sur de nombreuses séances. • Il est possible aussi qu'une dimension clIllIlrelle intervienne. En Extrême-Orient, tout un chacun, quel que soit son âge, du grand-père au dernier, se soumet naturellement aux soins d'acupuncture - principal système thérapeutique, En Occident, par contre, l'acupuncture chez l'enfant résulte d'un choix délibéré parmi d'autres thérapeutiques opposables: comment orienter cc choix? Evidemment, si la demande est mexi tante, le praticien se confortera dans une attitude de désintérêt envers l'acupuncture chez l'enfant. Mais :,j la famille sollicite les soins d'acupuncture cette attitude implique un changement de mentalité - le praticien acupuncteur répondra volontiers à cette demande ct saura intégrer les problémcs spécifiques de l'acupuncture chez l'enfant dans son horizon professionnel. Il pourrait même aborder ce nouveau domaine d'intervention dans une psychologie nouvelle. On sait que l'efTet placebo chez l'enfant intervient très peu
Il
ou pas du tout, que l'auto-suggestion chez l'enfant intervient très fUlhlcmc:nl 1 lors, si certains auteurs sceptiques ont pu considérer l'acupunclUr c;(lT11nIC un méthode placebo, ici en acupuncture chez l'enfant, l'efficacité serail me urec.:: pour une fois - à l'aune exacte des faits observés. Ce qUJ peUl être mOl1\JIH pour un praticien soucieux de mesurer son degré effectif d'emca Ile. nlotl eonstirnerait un lesl redoutable à l'heure du bilan. Quant à l'adhésion de la famille, elle pourrait être aisément obtenue dan cerlaines aJTections chroniques (asthme, allergie. paralysie, ete) lorsque le pOld et les contraintes de la médicalion au long cours commencent à se faue senllr Il s'agirail alors de favoriser l'adhèsion du petit patient en proposant - lorsque l'aiguille peut rebuler un sujet pusillanime - les techniques sans aiguille molOS éprouvantes et en veillant - plus encore que sur d'autres terrains- à une qualite exceptionnelle de la relation médecin-malade.
BIBLlOGRAPlIlE
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A
BégaIement.
Abcès. 106. lOS. Acnê. 22, 92. Acupuncture dynamique. 66. Acupressurc. 89.
Adénopathie. 108. Aerocolie, 82. 95. Aerophagie. 95. Aiguille d'acupunclure. 49·61. 66. 71. 84
Aiguille d'air, 75. 79. Allergie. 75, 79·S2, 113. 115. Alternance, 9. Amibes. 105. Amygdale. 103. Aneslhésie (dcnti:1lrc). 106. Angine. 103. Angiolome. 13. Angoisse. tOI.
inappétence, 101. Anosmie. 104. Anthrax. 108.
Anus. 95. Apathie, 101.
Aphtosc. 106. Appendice. SO. 95. lOS. Arliculalion. raideur. 97. aigle. Ill.
Ascaris. 3. J05. A;thémc. 101. 108. ASlhme. 74. SI-S2. 115. Auricule -
auriculopuncturc
lothérapie. 61·64. Autisme. 101. AUlomne. 1. 12
A"ant-bras.97.
B
B (back of trunk). 46-47. Bagang, 16. Ballonnement (abdominal). 95.
101.
C
Anorcxje.95. 108.
-
88.
B,aa li. 12-13.27.89. BOIS. 7. II. 77. 89. Borborygme. IS. 96. Bordcl-Gengou. 83. Bms). 14.40. Bouche. 4.25. 107. Boulimie. 108. Bras. 97. Bronches. 82. bronchite. 74. 105. Brûlure, 108. Bn (poin"). 60. 61. 77
auricu-
CA (cheSl abdom
INDEX
120
INDEX
ConŒl (anllgènc-anlicorps). 79-80. ConJonctivIte. 102. Con~Lipalion.
19.96.
ontusion. 108. Contraclion musculaire. 14. 113. Contracture, 73. 87. 97. ) 13. Convulsions. 89-90. Coqueluche. 85-86_ Cornée. 102. Corticoides. 81. Cor)?a. O. 6. 104. Coude. 97. Coup de chaleur. 108. oup de soleil. 108. Crampes. 73. 108. Crénothérapie, 82-83. ) 13. Cri. 6. Croissance. 109. 113. Cryptorchidie. 94. 109. CUIr chevelu. 92. 109.
CUiSse. 97. Cycles Sheng Kt! Wu, 1 J-12. Cyclothymie, 101. Cyphose. 99. Cystite. 109.
D
E
Eau. 7. Il.37.76.81. Ectopie, vOIr Cryptorchidie. Ecréma. 22. 75. 92. Emotivilé. 100. Endocrinologie, 94. Energie. voir Qi Engelure. 92. Enténte (gastro-). 96. Eotrallic. VOIT Eu. Enuresie. 91-92. 98. Epaule. 97. Epme irriLali ... e. 80 Epistaxis. 104. Eructation. 18. 109 Estomac. 95. Elc. 7. 12. Ftcrnucmcnt. 109. Etourdene. 100. Expectoration, 106. Expression (dIfficile). 101.
F
Face ventrale du Ironc, 21. Face dorsale du Irone. 21. (~ Fenêtres du ciel ~). 60.
OlliMlIi. 18. 28. 59. 87. Dangvuhung. 40.
FeflshixÎclllg. 81. FeliX. 25. 32. 37. 81. 83-87. 89. 93.
Darlre3. 92. OcnllLion. 107. Denis, 107. grincemenl. 101. Dermulgie. 20-21. Dermatologie, 92-93. Oermatornc.1]·15. Desensibilisation. 82-83. Déshydratation. 108. Désintoxication, 101. Diabète. 109. Diaphragme. 109 Diarrhee. 95·96. 105. Diplopie. 102 DISpersion. 60. 74. 77-79.
Fesse. 97. Feu. 7. Il. 12.37.76.79.82. 9. Fièvre(,) (féhriles). 18.31.32.81. Fleur de prunier (martelct). 65·71. 79. 83-84. H6-88. 90-92. 103. Fœtus. 4. l'ole. 7. 11-12.89.95.
DIUrèse. 109. DOigts. 97. Domination. 7·8. Douleur provoquée. 13. Dou\c3. 105. Ou Mlli. 28. 59. Duodénum. 95. Dyshydrose. \oir Sudoripares. Dlspnée. 105.
Fo"umelle( /1I), 3. Forllanelle (fermeture). 109. Formation réticulaire. 13-14. Foudre. 37. Fra)eur. 101. Froid chaleur. 16-18.25.27.35.73.79· 81. 88. Froid ';Ieclronique. 73-74. 79. 83.103. Front. 3. 24. Fil. 10. 17. Furonculo~. 92.
G
Gale. 93. Ganl~ de
mas~age-chaud, 72-74.
Gastroenlérologic. 95~9G. Gale control. 75. Gencives. 107. Genou. 97. Glaires. 77. 84. 86. 109. Glandes salivaires. 87. 106. 107. Glossodynie. 107. Golgi (récepteurs). 14 Gorge, 104. GriPpe. 86-87. Gros intestin. II. 83. 85. GusLation, 25. 109.
1.1
Ji" Yf' (liquides organiques). 79. lue)'in, 87. Joue. 101. 110.
K Kiflg (po.nts)_ 56. 57. Krau~ (corpuM:ules), 34. 73. Kil" (lrigrammc). 5.
L H
Haleine mauvaise, 107. 109. Hanche, 98. He (points). 27. 56-57. 59. 86_ Héméralopie. 102. Hémoplysie. lOG. Héraut, voir Mil. IlérooiLé, 6. Ilernie, 110. Iliver. 7, 12. Herpès, 93. Il N (head neck), 43-44. Hoquet. 18. 110. Houai~cJuw~lsi.
3.
Humidité, 74, 78-81. Ilusson. 24. J-Iypophyse.94, 109. /-Illn. 6, 7.
Lamblia. 105. Langue:. 106. micro-système. 25. Larmoiement. 19, 103. Larrey. 48. Larynx. 104. Lnser. 74, 75. Laser-acupuncture, 89. 103. Le (Iower eXlrcmity), 42·43. Lè, res, 107. Lewis (triade de), 33. Lipothymie. 19, 110. Li tel,e che". 47. Li ye", 47. Locomoteur, 18, 96·100. Logorrhée, 101. Lordose. 99. Lune (rylhme). 80. I..flO. 10. 17.22.57-58. M
Iléon, 95. Impétigo. 93. Incontinence, voir Enurésie. Index (examen). 3. 20. 22-23. Insomnie, 26, 101. Intestin grële. II. Intoxication. 80. 110. Irntabilitê, 101.
J Jambe. 98. Jarricot. 21. Jing (énergie), 4-5. JiliN (points). 56-57. 66. Jing Mai, 10.
Mâchoire. 106. A/aï/lin,
5.
Maigreur, 110. Main.98. Mal des transport~. 104, 110. Marais. J7. Martclct électronique. 74. Mauêre (matérialisé). 10. Maure!. 40. Ma,illnire. 106. \lfédlateurs. 83. Mélancolie, 101. Membres inférieurs. Il,99. massage. 41-42. Membres supêrieurs, Il. 98. massage. 36-41. Mêningl1e.87. Menton, 110.
INDEX
122
Méridiens. 12.66-67. cc Mer\'eillcs (huit) )•. 37. Métal. 7.11-12.76-77.83. Mëtamcnc. 13. Microsystèmes. 13. 22. Mlcroventouse. 74. 78·79, 83. 103 Migraine. \loir Céphalée. \1olllagne. 37. 39. Motoncuronc. 14. 112. Moxa. 33.48-49. 75. 103. \1" (heraut). 58-59. 76. M UCO~lt6.. \JoÎr GlaIres. Mycose. 93. MyopIe. 103. Myolome. 13.
auséc. 19. 95. éphropathie. 110. curanes commissuraux. 13. europsychiatrie. 100-102. e7. 25.103-104. furonculose, 104. obstruction. 111. - ooeur lëtidc, Ill. guycnv3nnghi. 38. 41. ogier,61. uque, 87.
o Obésité. 108. 110. Odeur (corporelle). J) 1.
OdontalgIe. 106-107. Œil. 103. - infection. 102-103. - micro-systeme, 24. - motricité:, 103. Œsophage. 95. III. Ombilic, 111. Ongles. 22. III. on)'chophagie. 102. Ophlalmologle. 102-103. Oppression (thoracique), 106. Orbe. 10. 16. 20. 28. OreIlle. 25. 105. Oreille mterne, 103. Oreillon~.
87.
Organe. voir Zo"g Organe: sc:nsonel. ID. Organisa lion toplquc. 13·14.61. Orgelet. 103. Orifices, 89
INDI::X
Orlel1. 99 Os. 99. Otlle. 105. Otorhmolaryngologle. 103·105. Ou\erture ~pécifiquc. ID. Oxyurose. 80. 105.
P
Palais. 107. Palper-roulcr. 19-20. Palpitation. Ill. Paralysie. 62. 7J. 90-91. 115. Parasitologie. 3. 105. Paralhyroïde.94. Parcsthesic. III. Parolides. 87. 107. Paupières. 103. Lie. 102. Peau. 20. 22.93. Pelllcr (principe). 73. Percussion (au marteau). 70. Perversion. 102. PharmaeopunClure, 62. Pharynx. 25. 103. 105. Phimosis. III. PhOlophobie. 103. l'ill//. 10. Pied, 99. Pilosité. 19.22. Pin Yin,!. Piqûre (insecte). Ill. Placebo. 114-115. Plaque motrice. 14. Plénilude. 16-18.20.26. Plcurs. 101. Po. 6-7. Pneumologie. 74. 105. 106. Pneumonie. 106. Poigne!. 99. (~ Points antiques )).56-57. Pomts performants. 49·55. Poliom)élitc. 113. Polypose nasale. 80. Poumon. 11-12. 76. 82-R3. R5. Prédlsposllion pathologlquc. 8. Prevention. 8. 85 Printemps. 7. 12. Prostaglandines. 75. Prum. 18. 82. 93. 102-103. 105. III .. PsychIatrie. vOir europsychiatrie Ptosis. 103. Purgauon. III. Purpura. 93. Pyodermitc.93. 109.
Q
QI_ 10-1J. 17·20.22.26.39.76.79.81. 89. Qitm (trigramme). 5. Quincke. 80. 82-83.
R Rachis. 99. cervica 1. 99. - lombaire et sacre. 99. thoracique. 100. Rale-pancréas. 11·12. 76. 95. Réanimation. 81. III. ReclUm, 95. Rênexe d'axone. 33. 73. Renexothérapic. 13-15. 71. Régurgitation, 95. Rems. 11-12.25.76,91. RelâchemcDt musculaire. 14. 113. Relation médecin·malade. IlS. Relation parents·enfant, 88. RenMai. 18. 28. 59. Rengi. 28-29. Rougeole. 88. Ruffini (corpuscules). 34.
S Sacrum (massage). 48. Saisons (rythme). 80. Salives. 19. Sang. voir XIIe. Salljiao, voir Trois Foyers. Sclérotome. 13. Scoliose. 99. Séborrhée. 92. 109 Sevrage (drogue). 112. 5huo)'i". 20. 28. Shaoyo"g. 28. 31. 87. Sile". 6·8. Shoushaoyanx. 87. ShouYUlIgminx.87. Sh" (asscntimenl). 21-22. 27. 56·58. Siekai. 4 . Sigmoïde. 96. Soleil. 37. 39. solaire (rythme). 79 Soif. III. Somnolence. 111. Sous-maxillaire. 107. Spmo.thalamique (fl.t1~"cdU). 13 Sportif (enfant). 113.
Sudorificatlon. 21 Smusite. 83·85. Spasmophilie. 8R·R9 Sphincters. 4. phygmologie. 3. 10. 20 Stimulation. 14. 75. StomalologJe. 106-107. Sublinguale. 107. Sudoripares. bypcrhydro.)C. 93. Sueurs, 20. Surdite, III. Surrénales, 30. 94. SympathÎcotonie. 52. Symptômes psychiques. 18. Système canalaire. 13. Système nerveux autonome. 13. Système nef\ieu.~ cérébro·splllai. 13.
T Taenia. 80. 105. ToiyolIg. 28. 31. Taiyin. 28. Talon. 100. Techniques d·aiguille. 78·79. Techniques sans aiguille, 71, 103. 113. 115. Technologies modernes. 1,71·75. Terruin. 71, 78. 81-82, 84. Terre. 7. II. 37,39.76-77. Terreurs nocturnes. 101·102. Testicules. 94. Texture. 20. Thalassothêrapie. 113. Thenno-régulatioo. 29·31. Thyroïde. 94. Tiallgl. 11.28·29. Tic. 120. Tien Tfien. 100. TimIdité. 102. Tonifieation. 60. 73. 76·78 Torticolis. 112. Toux. 19.85-86. 106. 109 Toxicomanie. 112. Trac. 102. Trachêité. 106. Transrerl énergélique. 35. 74. 9. 114 Traumatisme. 73. 75. 113. Tremblemen!. 18. 102. Tngramme, 4. Trismul), 107. « Trois Foyers )). 11. 26. 59. 82. 91. Ion Trung Y Hoc. 57. Tsien Yi. 3. 20. Tuberculose. 112.
124
INDEX
x Xi (poonlS). 59-60
UE (upper c'ttrcmity). 36-40 Uretère. 112.
Xie (pomts). 60-61
rètre. 112.
,l'Ile.
Tlicaire, 33. 82·83
10-11, 17-20.22.26.29,77. 79. 81.
89
v
y l6-1~.
Vaccimllion. 3.
rang. 9,
Vagotonie. 52. 112.
Yangmillg. 31, 84. 87. 'foJJgQiaoMai. 18.28.59. )'anglVeiMoi. 28. 59, 85.
27. 31, 37-3 .74.77.
VegetatIOns. 80. 85. 105. Vent, \loir FeliX. Verrue. 22. 93. Vertige. 112. Vé~icule bili.üre. Il. Ves~ie. Il. Vide. 16-20. 26. 77. Vi~agc (c'tamcn du). 23·24. ViM:èr~. 4. \0. ViscéroLome. 13.
Yen-lllao-Tchong.3. l'i. 6, 7. l'm. 9. 16-1~. 27. 37-38. 73, 77. yitlgQi. 28. 29. YinQiaoMai, 19.28.59. )'inlVeiM'ai. 19.28.31,59. }'onggi. 5. Il. 2~-29. 4~. 57. YlUlII (poml~). 56-57. 77.
Vitalité. 112. Vomific3tion. 112. Vomissement. 82, 95·96.
YII(>PfI, 28. 87-88. rUlIg (poinl"), 27. K6. Y/lotlqi. II. 28-29.
Vulve, 112.
Z
w ZOtlg, 10, 17.
Wang Che Long, 3. lYeiXi. 5. II. 2~-29. 35. 39.
4~.
57.
~H6.
Wu Xilll-:. voir Cinq mouvements..
79-~
1.
Zhi. 6-~. Lone 1. 65-71. Z"Slwu)'unX. 87. ZlIY'lfl",millg, 87.
MASSON. Edileur 120, Bd SI-Germain 75280 Paris Cedex 06 Depôt légal: dêcembre 1987 Imprml~
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IMI'RIMFRIE BAYEUSAINE 8-12, rue Royale, 14400 Bayeux Dépôt légal. novembre 1987 Il imprimeur: 6872 N° chemise: 9390