Itinéraires à Jérusalem et descriptions de la Terre Sainte rédigés en français aux XIe, XIIe & XIIIe siècles

Anonyme. Itinéraires de Jérusalem et descriptions de la Terre Sainte, rédigés en français aux XIe, XIIe et XIIIe siècles. 1882.

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Vu f~tn<Mtdes Itinéraires français des xi'-xin* Hecles, par ~f~f. Henri
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~MMZt~M(v.ï~t). f Vt!! 7fM~~ Londres à y
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201

227 2~7 2~ ~7 -57

PRÉFACE <~
x

PRÉFACE.

/?MM ~M concerne & C~~MM< chronologique, ~/tM~ ~rWt, /a«~t avec ~MMM«~de ~M~, prefque /M
PRÉFACE.

xj

t LES SAINTSLIEUXD'APRÈS LA CHANSONDU VOYAGE DE CHARLEMAGNE A JÉRUSALEM. a montri 1 M. travaux de Paris, qui G~M /~y
)

[M. G~/?OK Paris, qui a bien voulu revoir le texte de Ay. ~a/f~<~z, a/rtw~ar~t~ZM/WMM/nM~M/M~ /'er~Mo/ Charlemaigne M non Carlemaigne, chapes il a, de plus, ~T/~ un certain nombre de nouMeMcapes velles meilleures ferr~MM~, tout M adoptant cependant la plupart du temps celles de l'iditeur allemand. D'où que viennent mettre ~Knote les les fer~MMj, on n'a pas cru M~< i Z~!CAaX/Mdu pil. CA
3 J~o~ .M
éd., ni,

b

PRËFACE.

xi)

du manufcrit, dont on ~«m!~af<~MH
ET ~T70CRC.

La

de métropoles ~
Labbe, ad epifcopat~um calcem, ~«<
PRÉFACE.


Hag'-n, Cat. M~. )M<
&r-

"V

PRÉFACE.

a w&j~r, ~M,w~ EAoires d'OuItremer & de la ~aifïance /a~ j~~ ~M, < ~ztr~M/ ~«r ~«M qu'une Eitoirc ~f~, ~M~, ~
/'EHoire compilateur. de ~J/, ~/M~M~ ~M ~M~~«~MM/ lui. ~f Un ~M < f~ t-MfA/!M < ya~~< Defcriptions de Galilée, J~ Citez de Iherufalem, à /M la ~7~ ~/aévidemment ~M, M'~r fe~MM~ ~aM/. 1.~ texte tiré de /'EAoire MM~ yo/yM<~M~MM~ MfC~ du r~M~ c~~ ~A< Mf.~ ~j y<3, ~a~~ .M' /.M, y~y~ ~<J.~M~ M~~ donc ~«~ le MM~r y' ~M~
fa Nat. (r. t~4.6t (anc. N. D)tme ~7~) & Arfenti !t9S (tnc. B. L.
PRÉFACE.

XV

Nous aurions donc, dans la <<
p. t~.t, n. 167oo; ~?. /tM.<
XV)

PRËFACE.

7r
1231. ~?-~ la première de fM dates qu'il conà la r~ ~a~ ~/<-rM.<. de dont En. y< f, ~~f~
I. Paris, &

781 (anc. 71885,

C~~9~Mt< T Le fhitn

Yt7tT

chap. XVII. T*. D~/fr~/MtMj Heinrichs, 187~, So)~ pp,

(Lpz.,

3C.XXIV,p. 4 Z)~r~<. T

pp. 4.6.

PRÉFACE,

2. & OM~

722

xvij

&~M~ f~

Mt-

3. Berne,~t, vil, ~7/A/, 4..

ï!5,

40b

38 '~7

s

ïi~2, M/ ~/77< 52 5. 6. Paris, B. Nat., N. a~ in-f., 3537~< ~55 7. 7~ Af~MM1565', pap., ~~7/7< in-f., 64. 8. M~ ~~<4.797 (anc.Hfr. 677), ~5' M!35 9. B< 113, M/ ~777' 10. M-4., 50 ~y: 34.0 (Fauchet), ï ï. Paris, B. Nat., 9086 (anc.Supp.fr. 45o), M/ A'/7/ if. 375 ÉDITIONS. A. Robinfon,Biblical refearches in Paleftina (Lond., Murray, 1856, in-8), pp. 556-562 [cod.5]. B. Tobllr, Topographie von Jerufalem (Berlin, Reimer, 984.-I005 [cod.3, 4~ 5, 9]. 1854, in-i2), 7/ C. Ernoul, Chronique, Mas Latrie (Paris, y. ~MOM~n/, 188-210 [cod.ï, 3, 5, 7, 8, 9, 'o, ti]3. t87t, M-8; D. Defcriptiones Terrae San~ae, ed. T. To~r (Leipzig, ~MMrtf~, 1874~8~ ï 96-224.4. texte(nousni parlons [Des neuf manufcritsqui r~M~M~ pas des M-MM/I~6~7, copiesdu manufcrit9~, y~f ont été ¡(f'.£If.J "JW"'5 MMHMJutiliféspar M. de Mas t.a~'M Jon"5.'leur ay syaJac laifsi sula M. Giry a bien voulu mettre à notre difpofition une excellente copie qu'il avait faite de ce précieux manufcrit, dont M. de Mas Latrie n'avait pu fe fervir. < Les n°' 6 & 7 font des copies du no 9, Les nos t-s (ont des Ernoul, les nos 6-to de* Bernardle Tréforier. 3 M. de Mas Latrie <'eK fervi, en outre, des mm
eff.<~f cr., H, pp. 490-~07). U ade plus donné ;fous la lettre L quelques-unes des variantes de t'edition académique. Quant aux leçons qu'il défigne fous la lettre I comme provenant du Par., B. N., ir. t~toS (Guill. de Tyr traduit & contin. '*3'), nous n'en avons point fait ufage, n'ayant pu retrouver t'jE~t /
PRËFACB.

~~c' manu~ritr A, B, C, D, 4 F, J). c~,uantaux deux autrer, parmi Isfqusls le manufcrit ds x St Omerfs recommandspar fon sxesl~y.~ J~ Le texte s~ celui ds M. de Mas Latrie, corrigi en csrtainr ~~=~~= qui font fournres par les nouveaux mcnrrfcritr.~ V ERNOUL. ~C~ ~X: d'une certaine étendue géographiquer qui fs trouvent aux chaf~ qui font &f~ lieux S~~ deux queflions de date & d'originalité Ernoul bien j~autsur dejcriptions, qu'il a peut-êtrsrédigées T~ en certaine~'S~ MANUSCRITS. Les manufcrits smployér/'ont les mîmu qus pour le n° précédent, à du Pexception Parir, N., fr. ~086, 9086, Frag~ents~r~ EDITIONS. p. 62-72, 75-80'97-98, 107-109, 112-114. B. Guillaume de T r&fes continuateurs, id. Paulin Paris 2 vol. in-8), t. II, ~Jtoir. pp. 496-512. d'Oujtr.mJS~ compilateur Mr~ la Nailrance de Salehadin a .< qut forme ce une feconde rédaE3ion. ter ce qui a éti y que dijà dit au fujet du n° IY. Nous retrouvans ~r" autrer font nouveaux. .r~ trois manufcrits les ~i~~ nrêmesqui on~t~%erviau texte n° lll. Comms &r' !fl l'âdition.~ r~~

PRÉFACE,

xix

Vt ~tf~GEy

f0~? ~~f~ EN 7/M~M~~f.

En

Zf~~M~/Mr /*Eracics ynaM~t'~ on ~< on a fM~ < M~ <<~ ~M/~ W M~M/f~, ~«. CM~MM~ ~< ~<~r ~r~AM~MM/f~ Lieux-Saints, /aM~ la 7~ 7~< la f/~ ,WM,7~-c~ GM~Mw Tyr ~M'M 1275~ ~~< ~<< ,7~ ~~M<. M~ par Z.M~ ~~
6 C. IX, p. 96. Elle était encore debout en ixix (Wi)tebr. Otdenb., Ar<)M<Mj.il,c..0 M. (A~M. ~
c

XX

PREFACE.

aw~ M Zf r~MM~ vers le ~~M
t. Paw,

&~

T~A,

Q082 ~<-

& 2. A/ ~7~777.a-3~ yr. 9060 ~< z)~ /r. ~039". ~«, recueH, 7~ ~777' M-r ~27du 430. C~ ~~< &~ 7~. 7~ 2590 3. ~r~, 122~, ~7~ M-Q6a-99a. 4. C~M, 6664, M~ ~7~ M35 EDITION. Les églifes de la Terre Sainte r7~ D~M, 1860, M444-451 [f~. i]*. · Le mf. de Vienne donner efl au lieu dey« ce qui reporterait à la période t~i-tt6~. a M. le marquis de Vogue a à ajouté notre texte, en les imprimant en italiques (
dernier chapitre), de nombreux p*n*ge< empruntés au texte de !t6i dont je ,parlerai plus loin il s'e
PRÉFACE. deux MMMM/ C<«~/Mt fJ~ texte a été MM/K~<
MOt/~fT.

~77~ fiècle, PA
xxij

PRÉFACE.

s"h's ler mains E~a fuivi, ax moint dans la premiére ls partie ds Jon ricit, o ulairs tsxts gsograpbiqus de la premùrs ls petit traits qui cro fads, accompagns t~uvtnt dans Itt manuftritt, foit tant de fois traduit en ~t-.Tas~s fr,rnfair Plnnominatut I, qur dibuts par les motr c Si quis ab occidentalibus partibus ~c, 1 s MANUSCRIT& ÉDITION. Lt pe« tant le paffags que nous lui Mou,/ket paravons smprunti n'a ité publié qu'uns foit, par le baron ds Is Rsi~nberg, d'ap,.it manufcrit ds Paris, B. Nat., fr. ¢g63~anc. g634, ol. 2¢¢~, vil., X'll~ftècls, in fol., fous Is titrs ds Chronique rimée de Philippe Moutlces (Bruxsllss, 1836-1838, 2 v. CoU. ;4). des chr. t. II & IY. belges, Notre texte les vers to¢66-I te6o occupe du poèms, ler jf. 68 C-72 b du & les manufcrit ds Pidition. pp. 406-427 [Ls manufcrit ds Pbilipps Mou,/ket itant uniqus, on s'e/t ~EH-SiBBSS la~ à défirer,, de le ponEfusr & ds l'accentuer rigulürement.~ VIII AM~nm~u~ ~t~tj~~ pagnis ds carte:

Matthitll Paris fint accomintéreffanttt, au nombre ds/'qusllet figurs au Londres à Jérufalem, cbargi ~E~ monument curieux de la Is ~u recusil -s~ dans iconograpbiqus que pripare la Sociéti ds POrisnt Latin. Probablement ca recusil Verra ls où < il jour, pouvait s"trs utils ds publisr Isr ligsndst de la portis orisntals ds PItinéraire, d'autant plus que ces !
PuMi. par Tobler à la fuite ton Theodenem (S. G~U,

in-tt),pp.

tt~t6.

PRÉFACE,

xxiit

~~M <&~7/7" au < C*{/?w~j ~MM~ ~Mr< /
tient que la première partie de r/
XXtV

PRÉFACE.

Z.M ~MMf~MK/Wn'ont C~M~M~~J
PP- ~o-t. fM
PRtfACB.

"V

le MerfMMgiograpbique ~«<Mt<~
XV-XVI (pp. ;to-), ht troifième, les chap. XLV-LVIII (pp. S7'9). a On n'y retrouve plus le melange du préfent & de l'imparfait quej'ai Hgnaté dans Emou) s t*<~ cupation des Lieux-Stint! par les S*rr*6nt y et tot~ottït tffinnee.

xxv}1

PRÉFACE.

2~ r~ 9045! 9..B~r~M, ~) 342 &f. ïo..H., 949~-9493. ~< 377 Il. ~eM~, Yatican, .R~. C~r;/?., 737 (anc. 691~, W/ ~M-339~/ 12. Turin, ~~<M<MMt,LU, 17 (Gallic. 86;, w/ ~'y:, "3" EDITIONS. A. Recueil des hiA. des croisades, Lois, 184.3, 53'-534 [< 6]. B. &AM/z~G. Jéru(atem ~r~K, S. Schropp, 1845, M-8~ 107-113 [~. ~]. C. Williams, The holy city (London, y. Par~, 1849, M-8;, I, < M. 134-140 [~. ~] D. Recueil des hi&. occ. des croifades, t. ~1839~, ~.490-5'5 [~.3,4.6,8]'. E. ~M" Eglifes de Terre-Sainte (Paris, 1860, M-4; 436-4.5! [<< i, 4, 6] 3. F. Guillaume de Tyr & tes continuateurs, < Paulin Paris (Paris, Didot, 1879-1880, 2 vol. in-8), t. II, 475496 [M< 7]~. ici ~M~MM~/? à [Le texte dont il ~e/~ près celui qui a été ~tt&Zftpar /M<~MM des ./M/~<~<Mt!~ Belles-Lettres dont /'<~<<eM ~/?défignée<'<<MJ par la lettre D. Certaines torr~MK~ ditaily ont cependant été M~-a~M~, grâce aux nouveaux
cette fin, empruntés aux mmCT.t, · 4,6. 4 La premièfe partie du texte a été (D
PRÉFACE,

xxvij

<~rKW <<~W. On a ~~< au <'aM
*N.p.t9!.

d

xxviij

PRÉFACE.

Z.M MWMJ <&MMtArM<~ <MHM ~.M~ ~M~M ~~tf~M M~< /f M,~ ~
[D~r~M la

~M à

/af~

M

~~MC~ reconnaître un

vi, 28, ~jf

r«~'<~

/f/.M~ a~ par /'< anglais. A déformations ~< M'M~~ /,< il ~~H ~M, ~M~/W ~~a/~Mr~M~<M.] XI

~oy~c~ D~y wfo. &

/M~~

qui /a~<

a« nom du ~
a~ ~A<~ Me~~nM~ nos textes ~y, pu négliger ce fragment du z, ~K r~M~ ~MMM~M~ pour la 7<&!M~ ~M~r ici à ~<-«w ~/
le Roulx.

xxix

PRÉFACE,

nom de Gr~M~ X,
RÉDACTION

~RM/?
MANUSCRITS. t. Paris, Bibi. Nat., fr. !ïï6 (anc. ~7~' f., 4 b-7 7367~, de EotTiON. Recueil voy. & de mémoires, publ.par la Soc.roy. de géographie,t. 1 ~82~,
C~<

MANUSCRITS. 2. Paris, B~ Nat., fr. 2810 (anc. 1 8392;, M/ 4 M5631 (anc. 1026o), vél, JT/ 3. » 6 » 10270;, 4.. ~9 1 NeMV. 5. acq.fr. 1880, pap., 6. Berne, 125, JiT/y:, Mi M7. Bruxelles,9309, w/ ~"7/ 8. Londres, MM/:Brit., Reg. 19 .DI, ~e/ ~7~ M-~ 1 58 218 M'/ Bodl. 26~, w/ M9. 0~ 3 ï !0. &M~6/B~37,W/Mi ~rfA. dl Fr., T, 456, n" iS". t L. XXXIV, ch. V (M. occ. ~j H, p. 449). Une héliographie de ce mt

vient d'être exécutéepar les foins de M. le baron de Norden&jotd qui a bien voulu nom en communiquerles premien feuilleta.

PRÉFACE. ~<M)<(«/fjr<jf.' ïï. ~<W, ~«f.,

O~~t

2207, 7'

.T7~. ~7..

~.M'H<MM
AM

~~6, M~. og

y.. in-4~

lie~rt ~S' dt Marco Pela. M~MM/f~ r¢. Paris, ~rfinal,

351 t (ane. H. fr. 20), vél., XYe f., complètement auvrt d'un cop~e rajtunir ES fpécial. EDITION. Le livre de Marco Polo, publ par G. PauDidot, i865, 2 vol. in-8), t. I, pp· 2o ESf ~cod

~i~r~ gnée de formts renfermt.

a rtalrtnnes; ~L~~ c'~ ctttt rtdaEtion qu'on a ici publiée qu'elle

Polo jur-m'éme ES ~j~ d~nét,

d~après le prologut, à Thibault de meilleur ESplur fûr. Ce texte,

~t~~ ttaitnt <~r conreusdt Pauthrer, tout à fuit X?t~' du feulement di~rent trois texte du xn ~M~G~

~~< aux dix

~7 P~DO~

s /'Erac!es'S~X~ r

paragraphet

aler en Ierufalem ~'=~

?~ dans ltfQutjt font brrèvtment dicrit.c l~s ES les Chemins & pelerinages, en ojoutt

PRÉFACE.

Boq

~W autres qui lui font proprts. Or, dans ~f~MK~' qui ftH
Z.aM~J, Brit. ~M~, Arar/. 22<3, W/

jr/68b-7ob. [Cf texte e~r~ «M~MMMMnouveau du
ville le Roulx (~~
/'0.

PRÉFACE.

xxxij

le théâtre fréquent ~~M~W M~ ~~AaM~ < fM~M~ Latins, ~M'<7 ces fe~a~r quels ~MM~ derniers pouvaient ~W~Mr pays. M. &-A~r montrera, par la M~ara
M-

I.

A~,

Bibi.

7~

Lat.

7~.70,

W/

ï63z-t72a.

2. Id., && &<-G~ E. 28, ~< ~7~ in-4, /i~3b-i~d. 3. ~rM~, 280, pap., M~ 74.b-78b. EniTtON. Nw~. Catal. cod. mm~T bibtiothecz Bernenfis 1770, M-8~, /7, 319-329 (~M~, [< 3]. [Ce texte, établi d'une fafon critique d'après les ~aH/~M/f du jr7/~ /Mc~; manufcrits connus, ~? écrit M AaM~wt~ aucune autre raifon que ~f qui a été MteMCM plus AaM~ne être faurait MM~M~ M faveur de l'originaliti latine M morceau important.]

PRÉFACE.

XXXtij

XIV Z~ CASAUSM SUR. Nous avons

At~t du volume cette ~~M, dont il w~e~Zf de fixer la date ~r<<-
d'un /<MJ

aallem.); Mtkrizi, N~.
Comte RIANT.

LES ~<~7~(T~ LIEUX O'AHUM LA

CHANSONDU VOYAGEDE CHARLEMAGNE A JERUSALEM [vCMïoy~]

~Nt/~C~Tf

r

Londres, Brit. Muteum, King-aLibr. ,6 E. VtH (v
tD/TFOM~t r

CAarhn.o~.t, an .ngto-fMon poeme, cd. Fr. Miche!(Lond., tttt, PP! Karls d. Gr~t, R<~ no~ J
fn..<)

her.u%. von Ed. KoMiwit*

LIEUX

SAINTS

LES

D'AMtM LA

CNo<~<~

Dt/

~CTMCB

DB CHo
A JERUSALEM

[Tatte de M. Kotchwh*,revu par M. G. PMi*

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b. Mf.f. K.P.S'.

Fnmce < Burguigne ~«r~r<M<, L <~r~ <& CLoheregne
Z
JM<<& ~
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CHANSON DU

"?

'3°

'4°

Là w M <&~ Sainte PatemoAre. Dsw i <~M~ [la] M~r~ < E ~t <&CM <-&
K. p.

f. '3!

K. p.

VOYAGE DE CHARI~MAGNE.

Ctj; b.

P'54

c Ua~MM
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li patriarches: c B~ avez <&<«<<. E <&/? MtWz. fuerre, << vus M <&
6

CHANSON DU

c ~« <w ~~rMrcA~ ~~«t «Mt
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D~r~M~ y~ tr~tM <« C~Mt~
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VOYAGE DE CMARLEMAGNE.

f.t~b.

K.p. S6

7

<&)M<~«, jPt/<
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8

CHANSON DU VOYAGE DE CHARLEMAGNE.

s < ~fW~<Mtf)<MM~D
*<<'

C&~a/f~ ~t~r~ ~/e fMt~)M~ E ~<~t~ /MMM~j t puis ~Abitant, La r~~ <&/Guitume ~A~Mj<MM~ ~7rM~Cun~antinobte, <M< «M vaillant.

K.p.s7

f. ,M

II P~Tï~~Ce~T.y DE

ET D'ANTIOCHE JERUSALEM [versï8o]

~Nujc~/r~ Berne, Bib). publique, ;po (P. Daniel), Xttt. f., y~t., ,n.s.

PATRIARCATS DE

y~j7~z~M

ET D'~Tvr/oc~~

r

t..1 Li patriarchesde IERUSALEM a {ozhu Ebron Lidde e~/cafoM L'arcevelchiezde SURa foz lui o<er< Saiere f.!t' t~ S
PATRIARCATS

de Torrouje de Triple de Gibeler. [~TTMMC~T

DE y~M~M~.]

EnP~tM, fi premiers fteges CESAIREMARTIME que Herodes redefia, foz laquele funt xm~ea d'evefchié Dcr~ c~nn~afrtJa ~amaMj O~KT ~(M
–C. ~M, ~<~w.d. ~MMt ~e.~jMtM ~tMt.–f~/M«. g. G
M JÉRUSALEM

BT D'ANTtOCHE.

133

p~t CttM/aaaM · CAW<~M* T~n'acMM Tatar~ CoaMM. Li derz ttegeaen o
e. &t/«MtJ!M-
PATRIARCATS

D
Com~Mf~ Ccm~acon~ Ccm~amM.

Desïuaragains,hp~nuereeH. qui eft dite JMy<'j o4/ca/on Gadres d ~M~MMf~ Violicanople «

albraham S<.r/a~<e ~(
c. 0~

~ar.

e. ~.tbri~r. <.

apelée

DE JÉRUSALEM ET D'ANTIOCHE.

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Z<~cc M~ Tabarie D~cc~/a~ · JL. Capiroile,& JtfaaroHHt C~ar NAZARETH,ott a orendroit arcevefque. Tabor oMcgr~ o<~ H~ b f~a~~M~ It <9tfo~yyna/,en qui fomeceft evefchiez,& aval abaïe. [M~M~c~T D'~AT70CM~] Li premiersfiegeseftSUR,fozlaquelefuntxiijevefchiez: Aa~/a~ o
t6

PATRIARCATS

Li fecoM fiegesdt TARSSE,foz qui funt v eveichiez: .M<~ Jtfa~ T~' · Cûr
DE JÉRUSALEM

1 ~f. 'M *<

ET D'ANTÏOCHE.

7

Varvals ~(Mc~/atr~ Parri Orcimon TMtcAt fare~At. Lt
b C~/onot~ett. d M<Mf"M~/M.

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ï8

PATRIARCATS

Flavias ~0/C.f Caflavali ~Maj J' Li huitielmes fieges, [SELEUCIEJfoz qui en func xxv: Claudiople Dtc<<Mr<. Oropi Da/Ma~M Sevale Kelenderis c~MMon b 0~0p~ Lamos C~nHOcA~ la petite ~fpA~ QM~ MMK~ c T~a~t~ Philadelphie la petite rrenople Germanicople ~foM~ DcnMCMc/f Sibidi d Ginople c~tfra/bn <M ° ~y/M. Li novifmes fieges, DAMAS, foz qui funt x e~efchiez: (~Mt a ~<XMrt. b Tttj~f. d C«M~e/M. c tTM~.

e M
DE JÉRUSALEM ET D'ANTIOCHE.

!Ç

° P
b Ï~M~aon'~ c

y~M~

D<maM~ a JCarof~f Har
J)rra~ï<M. At/ttyre*.

b ~~Xtfera.

c yaAr«~.

d &
(Ici finit le mimuterit, manquent les métropoles X, XI, XII & XIII.)

III

L'ESTAT DE LA CITÉ DEIHERUSALEM [v.

1187]

MANUSCRITS

~.Par!s,Bib).Nat.,fr.77o, M.

vë).,X)Hf.,in-f.,f.)~8. 'Mo~* f.4o~,t. a f. ~6b-~b. a4"o,pap.,XVf.,

L'~T~T DE LA

CITÉ DE IHERUSALEM « Extrait 6' de la n~t~a/'c~Salehadin. de l'Efloire
f

S ACH!ÉS que la cité de /A~H/o/~nn'eft ore pas en ceMuitiu" u elle e~oit~au tans que IheluCnft nj crucenies.Lacités eftoit Mf.57'-ii de J~on mais }à celui tans four le <9Mcnf n'i
me*«t. d. K, M. i. L ior. –j. ). Kcou, que U. k. &x'. d. L. m. L d< Cespiés L que it mo~rc. n.
~4

~Mf<~0/M;m-<.

L'ESTAT

DE LA CITÉ

s'aparut il fes apofiles le tour' de l'Affencion, &6 il monta es chieus & il vint prendre congié à iaus Et quant il i ru montés, fi retournérent les apoMes en ccel lieu meïfmes, quant il l'orent convoiet dulc' f au G ~OMOliver.Et là fu ~ou que il monta es chieus~, & h en droit là atendirent li apolUe le faintEfperitk'il lor avoit proumis. En cel liu meï~neseft li lius ù madameiainte Marie trefpaffa; & de là l'emportèrent li Angele fozterre w ou Val de /q/~j & là le mifent il ou fepulcre;& làtLf.~ob. Lf.. eft encore chil meïfmeslepulcres,& eft apielésli <~oH/tiers madameSaintee~~ /c/a/<M Il

En celuimouler a .j. abé, & fi i a noirs moines. Un autre mouler i a que on ~M~«~ apiele Saintee~ar~ S'
o. K, M ~/< ~e/<. p.Etencd;MEnce. –q.: i A, Af. r. Af En. t. A, M i a de S. Marie c'on apiele. t. L poi. «t.
DE IHERUSALEM.

au tans ke Noftre Siresfu mis en crois; & fi eft auques CaMMt~C«/M
~
~M«<.

V Or vousdiraide la PorreDavid.LaP~rf~Davidfi e~ t"Por«
barie M. d. Jf. k. Enfi (ont ordenees ~t. d. L, M. 1. fi d. <, Af. m. M en. n. & w. d. L, M. o. L por che que el eft autor. p. K, M contre. q. funt M.d. M.

4

~6

L'ESTAT DE LA CITÉ

muet de la Porte Daw'a,& fi ere de cele porre a une ruiele ki vait dufquesà la Porte~aMf J~wM. VI Et d'autre part vait on'.). poi avant, fi troeve on fo~<
~
Par devant la Tor David .j. poi avant à main deftre a tune ruiele par ù on va ou <~w ~M, par une poftterne petite ki là eft en celle ruiele à main ~enie~re.Et aançoisc'on iiïe de la porte, a un <~M
Iheru&itm
i. K iou ai

pMtt.-j.t~f,)~ rue. –i. jr,M~b)))w. C
m.

DE IHERUSALEM.

t7

VU! Et ançois c'on foit alet gaires fors decele porte a de Saint 7*c/ & fi a abcïe de moines -s %< .j. <9!fcM/?t
S. f<«/.

tX Lf.~t.

Kf~" Mf.~b.~t

La grans rue ki vait droit de Portes Oirres dufcà laa TourDavt~& du~c'auCange,apiele on la Granr ~<' <«< 7o ~< <&D<M<W. D< David,& au chief de cele 3~ "Davideft ii Canges. Droit à main fenieftreen la David a une grant )C place: là vent on le blet; &, d'aune part aues pries dee pi. là vent on l'orge. Et quant on a .).poi avant alé de cele place, fi troeve e on une rue, a main fenieftre,c'on apiele la 7~ ~CM Pa-ttriarche,pour chou ke li patriarchesi maint. Au chief de cele rue, .j. poi avant, eft li JMcM/?t~j j ~H Sepulcre. x Amain fenieftrede la dou Patriarche,a uneporte e itt deAf
/<.

f. rue g. K, M l'orfrois. h. L Synien. i. Mcele. j. K latin.

t8

L'ESTAT

DE LA CITÉ DE ÏHERUSALEM.

Et, à main fenieftre,en une eftroiterue baffe defous le Sepulcre,vent on le car Etfi n'e~ la cités gaires grans; ains e~ pente. a.baffe)w.d.M. b. Zlechar. c. Et
M.

IV B~~Ot/Z. L'ESTAT DE LA CITÉ DEIHERUSALEM [v. t~ï]

~~u~c~/r.r Paris, Arfenal,~~y, vél., XIII f., in-fo! f. <, t r B. Berne, ~o, vé! XIV f. f., in~, ,o <. f. f. C.Bruxette
f

~R~(OL~ L'ESTAT DELA

DE

CITÉ

IHERUSALEM

<=

1

HERUSALEM L~ e~oit il

~ù~ ~) ~îe

thetu

theiu

quant tefufcita Cris

c7dont u V.~s v

n'eft

de eftoit

~c

pas"

en

cel

Cris

ni

cruceni~s,

mort à tiere,

~vie. eUcit

liu

o~

Adont li

mais elle n'i eft W J~on, Vu, ~~W v wV u ,nftA ikc;ta d Ar a*% eal.

elle ne

quant

cités ore NP~r

~bur mie ~RY

~Mf ?«..

Catita~anr nk.7t. 1ft abeïed, & en celeabeïe & pas Il n'i a feulementc'une de medameSainte~fan~. Là où li ïnouâiers~M~<W .j. <~foM/?t~r eft, com on fait à entendref, fu li maiibns là où <&JV.D. thetuCrischeni~ aveucfesApofUes,le leudiAbfolu,& nft M4 ~~M~/
a. D ïwuftttenc, la glorieufe dte, n'eft ore mie. ~Mtt~M/irj /
en cel leu ou ele eftoit. f. A, B on fait entendant; D fi com l'en on dift. D dit, g. cena. h. ~
3jj.

ERNOUL

doit, & il li bouta en fon cofté; fi creift fermement& noient ne doutai fi ne fuft mie meicreans,ains creïA ii fermement que c'eftoit il. Et là meïfmes,s'aparut il le f< de l'Afcennonà fes Apoftres,quant il vint prendre i( ~ff~ex.iour C congié à aus, & il vaut monter es chieus. D'illuec, le cconvoitèrentil duiques au ~tfonrd'Oliver,& de là monta il ens es chius. il F«tfM&tt. Dont retournérent li apoflle arüére & atendirent le faint Eiperit*, fi comme lhelu Cris lor avoit dit, en cel f; liu metfme, qu'il retornanent arrière en la citè',& li qu'il atendifent le faint Efperit,qu'il lor avoit promis. Encel liu lor envoiail le gra(ïe del faint E~perit,le iour de le Peniecou~e. En cel mouftiermeïfme e(t li lius' où medame fainte Marie trefpaffaf D'illuec l'emportèrentli angeleg enfoir el Val de lofafas, & la* mitent en .j. fepulcre. 11 ~<. Là où li fepulcres medame fainte Marie eA, a .j. medamefainte Marie de nmoiUer c'on apiele le ~Mo/?t
~.D.<<
Af.

a. A, B raparut il.-b. G, Hqu'il leur avoit promis. c. qu'il. cité A, B; H ferme vraiement.- d. H Dieus. e. H là G eAti moftien. -f. Ftrefpti!* en Galilée.- g.A, B U Apeare, D M Ange; G 6

h. D. angle; H H angeie. i. A, B MMW« f«~ phrafi. k. C chanoines reguUen. j. Mont Olivent; A, B Monte Olivete.

LA CITEZ DE IHERUSALEM. n!

del Sepulcrequi ore eft el mont de Cal- ~.&~
PtrM< y~ l'une en maigres tl a en th~rufalem.iii). portes croi
a. H Cauvaire. b. G emi; Hf enami. c. A, B, D; C en miliude l'abbeie.- d. A, Bdefouz, D dee. y fans les pofver!, y defus. ternes; H entre les poternes. Pag. f. ~fLa porte David. 4)*. h. F, y, A, B, C7 g. B aires.

Temple David;HDavid & pour ce l'apielle on porte Davidqu'été tient à la tour David. i. B, j. k. G devant. 1. A, B D, y. e! Mont de Syon. m. B, D. o. A, B, G. Portes n. H par Oires; D aires. p. G, H. s

34

ERNOUL

A main fenieftre de le TcMrDaw, a une place, là ù on ventle blé" .Et quaniona.j.poialéavant décolle~ rue c'on aapele le 9~ Daf!, fi treuve on le rue, à main remettre, a à non le N««/«~frM~f. le P~r<ar< Gqui pour ce que u patriarcces maint au cief de le rue. Et à main dieftre de le/~M le g 'Parriarce,a une porte par là où on entre en le It /
M M'.

a. H froment. b. G aie cele rue, H alé cele rue Davi. c. G, H une rue. d. Hde. e. G, H cele. f. H. cele. g. H li. h.pof)erne.G,~de.– j. G à non Syon; Hle Monte Syon. k. /). I. y, C, G, H va à le rue de. m. H car. n. o. G fi l'apele B, D à volte.

on le rue M.– p. les herbes <x. d. H. r. H q. A, B les espèces grant. -s. Goues. ~fa
LA CITEZ

DE IHERUSALEM.

s

treuve on le maifonde L!f~ <9MarM Apriès fainte à main l'Hofpiral. Làe(t li maiflreporte de l'Hofpital, de~re. VI Cf««& ~er«
t. y que l'en apele la Lacne.– b. G Si. e. y, la plupart M~. à main deftre de l'endroiture (ou de la droiture) de l'Ofpital. d. Devant. Sepucre D, y. f. A, B fee. mult bde y. neftre. g. H hcobin, G de fain~ h. D; A, B, G, Hdeflacoupin. i. A, B, D, Y. j ~ou tre.

mont de Couvaire.- k. G fom. m. G motrier de mont de. t. y. o. H n. à main deftre A, B. denfon le mont. p. A, B Golgoq. H. fi tas G, HGolgatas. r. Htour. s. H la. t. G ou m.; u. A, B, D couverture; H la ou. Gfenz colverture.

36

ERNOUL

cel <WMMm~eft li K~ del Sepulcre.Etu ~f~Mmw eft ccouviersà vaute-. Al cavec*de cel monument, aufci ccomme au cief d'un autel, par dehors a un autel' c'on 6
m. G cantent. B, D, y. n. C & viers.- o. Gdets.~ij.–p. B par )à on n'en va. q. G, H E)n miUu, H Em mileu dou. r. A tetrun, tetnm, f,~y les. G, epirHe; H trin F un tru. t G maigre m.; H del Epittek. cuer. u. H Cauvaire. v. Refurrexion. w. G torne. x. H vers montCauvaire.– y. G torne. z. G fi ditt. aa. G fi m. bb. H quant il dift. cc. H puis l'. parti

LA CITEZ

DE IHERUSALEM.

~7

IX Al cavec del cuer a une porte par là où li canoine Et à main dièdre, entre cele entrent en lor offecines a~ une mout parfonde porte &~ oWonr Calvaire', une capele c'on apele fbne, là où on avale à degrés. Là, a <& ~<Sainte B/atHf Là trouva fainte Elaine le iàinte Crois & c~<'<< N
fois, q. A, froitoir< F refroitoires; L refraitors. r. A, B cloftres. s. A, B par )à où l'en va à la; I dont l'en t. C autre. u. Tout voit. fi. on noient «!. d. G & H. v. H fiet là ett le porte de la maifon dou Seputcre par là entrentt cil du Sepulcre en lor manoir. w. G vous. x. ariere m. d. G. z. G tenant. y. A, B Change.

~8

ERNOUL

Rue M~<~&M/. ru( rue

c'on apele JMa/~Mt~Mf*. En celle rue cuifoit on le viande c'on vendoit as pelerins; & fi i lavoit on le b. lor~ciés; & fi aloit on de celle rue au Sepulcre. Tenant à< a celle a une rue c'on apele le J~Mf, Rut CoftVfrM. Couverte, là ù on vent le draperie & eft toute à vaute par defïus; & par celle rue va on au Sepulcref pal XI

Or lairons le Cange fi venrons as Porffj <3tr~ Ce rue dont on vait del Cange as Portes Oires a à non Celle ~M li 1 Temple. j[t del T<'m~<. Por ce l'apele l'on là del Temple, c'o c'en vient ançois al 'Templequ'à Portes Oires. A main feniefhe, fi comme on avale cele rue à aler al La BotK~krM.Tel Temple, eft li SûMc~M,la où l'en ventle car de le vile A 1main dieftre, a une rue par là ou on va A àl'0~tM/ des ~e<'Ma/
Entre le mur de la cité de Iherufalem & Portes Oires E fi el efUi Temples. Et fi a une place ( t qui a tplus d'une p. grant a. Hque a. fen aneloit. b. A;rM–j. p~ r* H que l'en Aires. apeloit. b. ? y Por ce. T't. Temple D.

Matcuifinat. c. En celle rue. f. d. ~~t<M'a~ Quant en vient detantcetCange(p.r<. /~). d. y, F les; f~r
k. t'en. LA main. le vile m. d. G. m. G aus. n. o. A main. Gille point. M d. G. p. A, B Portes Preciofes y Portes Specioufes. q. Pour çou. Precieufes «t. < G.– r. lhefuCri!!r~f M
LA CITEZ

DE IHERUSALEM.

39

traide" de lonc & le giet d'une piere~de lé, ains c'on1 eft pavée, dont ont fjff
k. y te trabuchieftM. iqui. m. G Dame Dex. 1. G deHbur. o. ~t, ~avotire} n. y. lapider. D avoltire; G adultere. p. G r. G Au enoufee. q. G s'en. chief. t. G luifant.

40

ERNOUL

ravaleon uns degrésà aler as PortesOires. on les Quant a avalés, fi treuve on une grant place, ains c'on viegne ~
~<'<&~
Par devers miedi, ravale on del haut pavement del 1 T< en bas Temple dont on va al par un degré Tt TempleYa~mon A main fenieAre,fi com on avale de haut pavement el bas", a mouftierc'on del .). Le apele B~rcA~ Là eftoitli bers où Diex fu bierciés en s'en&) fance, fi com on dut. a. ituare*, C, ? aitres. b. fors feulement y. c. G le ior de l'Exaltation Ste-Crois por çou que. –d.c'e&à
k. G de cele part; porte. f/atr~Mxt A, B: par cele pofterne, iabient cil de h cité de cele part. ). C el. m. y degrtz. n. jt, Temple 1bas, en bas. &)&))M.t )x. G. < fi corn. el bas «. d. G. o. p. J G D, &rf. y &r~, I q. D le berceu.

LA CITEZ DE IHERUSALEM.

~ï

E ~fc/M~rdel Templeavoif .iiij. portes en Crois. LiJ F~H première e(t deviersfoleilcoucant; par celi entroientcili de le cité el Temple.Et parceli deversfoleil levantentroit t on en le CapeleSaint 7a~ & fi en riffoiton d'illueques a aler as Portes Oires. Par le porte deversmiedi entroit on el Temple~a/naon; & par le porte devers aquilon entroit on en l'abeïe

<<«Jo)t~/<.

XV Or vous ai devifé del y
f. B Etteve, D Eflienne. h. Là fog. A, Bdes; D deçà. tottnt. M. d. C. /'0~t/ 6

42

Iiialufrtrn

Po/tr~t S. A~iMrf.

ERNOUL

uns, c'on néslaiffoitmie herbegier dedens le cité. Pour çou lor otti maifon de t'o~t~~grant meitier. A main deftrede le Porte Saint~~vMf eftoit li tTM< laderie de Iherulàlem, tenant as murs. Tenant à le <~
Quant on encreen le cité de Iherufalempar le S. Eflevene,fi treuve on .ij. rues, l'une à dieftre va à qui le Pcw
tier. i. l'en D. k. G fi. 1. G en droit. m. G te n. B de la Tempnerie C de la Taniere. o. fi A, B. p. A, B par defus Fde(bt, y defoz. q. droit )W.
LA CITEZ

DE IHERUSALEM.

43

maindiettre une rue couverteà volte par où on va al mouftier del Sepulcre.Encele rue vendent li Suriien lor draperie,& s'i &it on tes candellesd decire. Devant ce! Cangevent on le poinbn A ces canges tiennentles .iij.f rues qui tiennentas autres canges des Latins dont l'une des .iij.ruesa à non la T~MCcMy~rM~M Ce<«'
q y fea~t~rt la ~«t /rf y«
44

ERNOUL

XV!!

Tot droit, fi com on M hors de le Poste ~Mon~ f-~tt de Mont treuve on .iiij. voies6 une voie a main "'J/M, ~MW. (deftre oWc~ Syon. Encre l'abeïe qui va à l'< & L'amurs de le cité, fi avoit .j. grant atre & .j. mouftder en miliu. Lt voie à main fenieftrefi va felonc les murs de le C cité droit f as Portes Oires. Et d'illeuc avale on droit f eel val /o/~<M, & n en va on droit à le fMM'M~ d Et de celle porte, à main deftre, four cele Pf
~M <.M

XVIII Lac CtrxtoM.

1. Quant on a avalé le mont, fi treuveon .j. laien le Vi valée,c'on apele le Lai Germain.Pour ce l'apele on le Lai Germain'v,que Germainsle fift faire, pour requellir y a.Tot. y, HTout fi coin.; Tot. M )«. d. G. b. B, H fi treuve on .uj. 70)M. c. voie «. d. H. d. qui va à l'abaie & au mouftier. e. Daillre. -f. droit < G. g. droit «t. d. h. droit <x.d. G. af~. i. H Pere. –k.CGaticance; CEnglaycante. G dM on, N)'en di&. m. F

mucha; B mucxa, ~tmu(!a. n. H renoié. o. Hmain. p. G devers, H defor. –q. de Syon D. r. Quant Faba!e «. d. G. S H. s. G BeOeem Bettehem. t. G, Havale. u. D, v. y tac. Germain l'apele. <
LA CITEZ DE IHERUSALEM.

les eves qui defcendoienc des montaignes, quant il 6 de le cicé. Etlà abevroiton les cevaus plouvoit. D'autre part le valée, à main fenêtre, priés d'ileuC«<~
a. G defcendent. b. Gchevax. c. G illuec. d. A, B Chaudemar; D Caudemar; 0 Champ de mar y ta Chaude mer; G Cholde Mar. e. H en le chité. f. y j qui moroient en Ierufalem & en la maifon de )'0~«o/. g. G, ~!e h. H couchant, G tefmoigne. colcant. i. H dou Patriarche. k. illeuc M. d. G. ~f iaues. t. H abuevrer.-m. carnier te

n. C, <x.d. G. < ~M, ) CA
46

ERNOUL

vraie crois fu cueille". L'eilake de le crois n! prife devant le Temple;car ele fu aportée du Liban avec le marriendou Temple~ EleeAoitdemoree del Temple Salemon', por ce f c'on ne pooit trouver lieuoù elle s'anreM*, qu'ele ne ~ft ou trop longe ou trop courte. Dont il avenoit, fi com on dift*, que quant les gens venoiental Temple & il avoient les 1piésemboes-, qu'il les terdoient illuec. Dont il avint c'une roïne, qui Sibileefloit apelée i pa~a une fois; fi le vit emboée, fi le terït de ies dras & puis fi laoura & enclina. Or vous dirai de celle piècede n~ dont elle vint, fi com on dift, el païs. tl avint cofe que quant Adans iuf el lie mortel,fi proia.j. de les nex pour Dieu, qu'il li aportafl .j. rainfiel de l'arbre dont il avoit le · trnit~ mangiet, quant il pecha. On li aporta & il le prill, fi le mut à fey bouce. Quant il ot à ie bouce le rainfiel,fi eftraintles dens & lame s'en ala; n'onques~ puis Ie~ rainfielne li pot on efrachierdes dens; ains fu enfbïs atout. Cil rainnels~, fi commeon dift, repriH: & devint biaus arbres. Et quant ce vint que li deluges tu, fi eiracha cel arbreff & le mena li delouvesar el a. NcoiUoite, B fu prife; F toillue G a~~f de le vraie crois fu cueillie. b. y
&it.–Lutteur.-m. A, B anïbiUtt. n. boe<, 7 qui Sibile eftoit apeteeD, N. o. DAh terdi;i 7 fi la ter& de fa robe. p. puis «t. d. G. D; r. q. G porte. s. H il pria quant D, C, G que. à un de fes ~eui. t. G un des u. Ndet. rainfciaus, J~.j. des. v. G le fruit mangiet. x. H C. z. ~f t'ot mis y. G en fa. en & bouche. aa. Hne onques cd. bb. G cel. ce. G enfouis. dd. G rainfcaus. ee. G ff. Et .j arbre << quant. GW ? gg. ~douloure*.

LA CITEZ DE UtERUSAï~M.

47

mont de Nibam & d'iluequesfu il menés en therufalem aveuc le mairiendont li Temples fu fais, qui ni tailliesel mont de Nibam Il avint, fi comme on dift, quant !heiu Cris fu crucefiiés,que li refte Adan eftoit dedensk boiled, & quant li fans !heiuCrut iuï hors desf plaies1 la tiefte Adam ioi hors~ de le crois & requelli le
o. La
4~

BRNOML

gille refmoigne,que NoBre Sires ala aveuc .ij. de fes defiples,quant il fu reiufcites,dufque ~cel caftiel, & s'afifenrà cele fontaine pour mangier,fi qu'il ne le con6 nurent mie, defci qu'il brifa le pain. Adontfi s'efvanni d'aus.Et d'illeuc,retomérenten Iherufalemas apoftres ~ire favoir à aus comment il avoientà lui parlé. pour

xx, Or revienga la Porte Saint Z~tWM,à le rue qui va à main fenefire,qui va à le Pow~ T
fofas. i. H au. k. H voie. t. c'on apde M. d. G, h. m. Hfbrs. n. t'tjxte on porte, o. G de SM~M, G, M. & de CMfHem.

LA CITEZ

DE IHERUSALEM.


XXII Or revieng à le Entre le o~o/a~j. 7c/a~aj& les mursde le cité à main feneftre,dufqued à le Pow jfo/a~a~, a rues aun com une ville Là manoient li plus des Suriiensde Iherufalem.Et ces rues5 apeloit on l, /H~rM/. En celle rue <~A<~Mavoit~.).~< yt<Mw«. <~arM~Ma~/atM*.Etprès de cetmoi- S« <9MûH/?«r ~aMM &t-A&rMA~
q. ?M<<M~M~'M~ <~«M <«e
~0

ERNOUL

Cris fu en tiere, avenoit que.li angelesvenoit par foys movoir cele eve & quant il l'avoit mute, qui primese defcendoit à celle fontaine pour f baignier apriès ce que li angelesl'avoit mute~, il eïtoit garis de quel en~emeté~ qu~ileiift. Devant celle fontaine, avoit .v. portes & devant ches .v. portes avoit moût de malades & d'enfers& de languereus pour atendre le mouvementde l'eve~ Dont il avint que IhefuCris vint là .j. iour & trouva .j. home giHant* en fon lit, qui .xxxvuj.ans y avoit geu Se îi demanda lhefu Cris s'il voloiteftre garis. <'Sire, « dift il
m'Mwe. o. m'efmuef C. p. à defcendre de mon lit D, m d. G. r. G m. q. ~fhome. 'CM.–t.di.<jUM< N. u. ~Tte. v. B, D; C on dift y Enfi com l'en M. x. G cdt. y. <~ 7~~u
LA CITEZ

DE IHERUSALEM.

~tI

où die fu enfbïe& dt encore. LiSarrafin,quant il orent pris la cité abatirent cele abeïe & emportèrent les piéresa le cité berner, mais le mouler n'abanrent il mie. Devant cel mouftier, al pié de ~WonrOliver, a .j. mouttieren une roce, c'on apieleG~maMt~. Lafu theiu jMf< A C«
o. H t maindeftre. y Defm le. le q. A, B p. en G, K r. la G tour le tor. tor, B. s. H apelloit Saint Paftre t. G Li noftre; G Pater Noftre. u. Là. No~er A, M Dex. v. 7 qu'on apele D, JS,F. Sainte Pater Noftre, por ce que x. G apoMe*; N là l'enfeigna. apoAeUe*. <

y*

ERNOUL,

LA CITEZ

DE IHERUSALEM.

qu'ellesdehnenc eare. Ce! iour meïfm., tourna lhefu akr en Cris pour S.~ de therufatem & aterent par devant le figier, fi le trouvérenc j-~e fedh Entre & B. en le co colle de le mou~e*, avoir.j. mou~.r qui avo~ non ~S< ~f IhefuCris le iour dePafquesFlories, & d'ileuquesd envoia de tes .ij. deicip~ en ~erufalem pour une aneae; & d'ileuc ala il for ranea-e en .h~iai iaiem, quant il Forent amenée. XXV! Or vous ai ie dit & f només le. moltiers & les ab abeïes de .herufalem & de dehors th~falem à un~ hue près & les rues des une Latins.Maisie 1nevous no nomerai ne abeïes ne les moufliersdes ~M
des.

t. G iou. m. G W~ae rous ai mienoméane nomeraiore. –n.B
v B~(Ct/i FRAGMENTS

RELATIFS A LA GALILEE [v "31]

Afe~UJCT~T-? ~f. Paris, Arfena),4797, vél., XHt f., in-fol. B. Berne, ;~o, vêt., XIV f., in~. C. Bruxelles, << vél., XIII f., in-fo). T). Berne, 4;, vé)., XIII f., in'fot. Paris, BibL Nat., fr. 78!, vë)., XIII f., in~. F. Berne, tt;, vél., XIII f., in-fol. G. Berne, tt!, vé)., XtU f., in-fol. H. Saint-Omer, 79~, v<)., XtV f., in-fol.

R ~Ot/JL FRAGMENTS ttELATtM

A

LA GALILÉE 6~ b ~R vous lairons de Salehadinqui eft au ~cge devant Crac, & fi parlerons del flun ta ù il naitt & comment il va ~~r~atn ne o~il kiét. s m Cil nuns devife le dere de Sarrafms& de crefHiens,f< ~MfttMt. toutfi com il keurt. Litierede creftiiensqui de çà eit, a à non li TMrcde Promt~fon,& cele de SarraHnsa à non o~a~. Enle Titre de ~rcm~Ft apiele on toutes les iauesnuns. Au piét dou Mont, fourdent .i).fontaines;U
h. G a à non. i. G
y6

ERNOUL

Ii arce Noé i fu faite'. Cis mons b partie le paienime* & le creftiientétrès en droit Sur iufquesoutre c Triple, telonc le marine. Là en li chreâiientés& d'autre part li paienime. En cel mont a mout de bonnes tieres & de bonnes villes, dont li creftiien& u Sarrafin parrinfent moitiét à moitiét En tel liu i a qu'ele eft toute de San-aHns,& en tel liu i a qu'ele eft toute.fde creaiiens. Entre ces en .ij. fM!
parft!re. ~tf~y«tt/<Mt/tr~ ~f, pe B
FRAGMEN j~ RELATIFS

A LA GALILÉE,

~"y

Or vous dirons de IM~ quels cités ce fu & comment elle ot 6 nonanciennement.Ellefu Phelipon,fi ot à non C
non M.d. G. n. G quant vienent enfamble; H font aNambiée*. o. G par deus. p. )i G, H le. r. H mers eft apellé q. .ii). en l'efcripture. s. for le mer ~t. d. C, D, E, F. t. G par devers les. u. H Nazarecht. v. à M. < B, C, D, E. x

f8

ERNOUL

qui en une nefe~oit en le mer*, fi li pria qu'il k laifaft aler apriès lui. Et IhefuCris li tendi ie main & fe li dift qu'il venin Et fains Piéresfali en le mer, fi can. cela & d douta & f criamercià !helu Crut le fecouruil. Et !heiu Cn~ li dlït que petit de foi avoie.En cele mer pefcha fains Piéresune nuit entrelui & fes compaignons en .ij. nés, & riens ne prifent. Et thefuCris vint le madnée four le rivede le mer filor demandas'il n'avoient point de piftbn, & i~ i refpondirent qu'il n'avoient riens pris o Or giétés, diU lhefu Cris, « vos roisà main dieftre. MEt iains Piéresu refpondi « Sire, nous avons toute nuit villié, & fi n'avons riens pris, mais en voftre non giéterons nos rois" Si les génèrent, &flor rois emplirenttoutes de piffon & emplirentleur jj. nés, & que les rois rompirent Sour celle mer fu ce que lhefu Chris fift de l'eve vin, (quant il fu as noces Archededin en le cité de Tabarie9 ~'«' <&/
r. f~n~ q. & Ot. G, N. ~<~M & que fOX~t~ ~
FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE.

~Ç

fains nime, a une dté c'on apiele CapAanioM, Piéres& fainsAndriusfurent né; & la !hefu Cris fift miracle de gens faner, com del fil le roi mainte biele & d'autres Apriès << a une cité c'on apiele ~(<~H Ut u ~M-. thefu Cris ala un iour &~ il & fi apo(Ue. Et quant il aprocale porte de le cité fi encontra .}.valiet*,t c'om emportoitenfouïr. Dont vint thefuCm à lui, fe li dift qu'il levaft fus & cil tantôt failli fus, car thefu Cris l'avoit* refufcité.De requief1 aloit NoftreSiresen celle contrée, fi encontra un homme qui eftoit hors del fens, que nus loiiens ne pooit tenir qu'il ne rompift Cil de le ville couroientapriès lui pour prendre qu'il ne s'alatt noüeren le merf Dont vint IhefuCris fe lui dift qu'il fu cois & qu'il n'alaft plus avant & cil fu cois. Aprièsdift IhefuCris f. Qui es tu dedenscel cors qui fi tMvaiUesce(t homme? Et il dift que c'eftoit* une legion d'anemis, qui aillors ne puent eftreJ' s'en cors d'ome non Dont commanda lhefuCris qu'il iffent fors; & il difent que il lor commandai que il entraine.it en autres cors, car il ne pooient eftre en non Illuec painoit une autre liu fe en cors d'ome uu w L, bel. b. G maint t_~ a. là «t. d. G. c. Ox lit ~e)M~f: De Naym où Dieus
A_fV _J. "M. &tenir < if.& por retenir. <~f«/M(
60

ERNOUL

porkerie de pouroau~ & thdu Cri, lor 1 commanda d entrai(1"ent que il laiens _entnuuentes cor, des' cors de,. pourd~~ & il fi &enc; &h pourcielf entrérent en le pourciliUI, mer, & ala tous fains en f fe maifon<. Celle miracle, &a~ Pl~e~n.' die, M M Cris en~rl~ Galilde A v. liues de cele <~ Tabarie a une cité c'on ~"Mr< t4.ap & ~a ''P~ liues d'~ 1celle Ctt cité fu No~re Dame fainte.vj. Marie nee~' en celle cité me~es- li aporra li angeles le novele que Ihefu Cnsprendero~ car & fanc en U.. fàinte Mariefu ençainte dd Fil QuaneNo~ Dame Diule Père. elle alla à une monnugne qui priès de ~(-A efSt ~a" germainequi là manoit & qui avoit anonEhzabech'; & efloit ençainre de Monf
taigne. avoec EMMbeth, ~~«~~yt~ C, /«
FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE.

6l I

Prièsde ~~awA, ia demie lieue a un bieïmont ~Mt & en :n qui a à non en latin
Du mont de Tabor ou Noffre Sires fe transfigura. q. G, H vinrent à lui. r. D Près de ce; G Près s. por cel; ~Après de cel. defoz F. t. G, M Là a. u. H mont au près du Mont. v. A, B mont Tabor. x. H faint Ichan & faint Iakeme. y. G en maint liu; ~f en mainte tiere.

62

ERNOUL

celle Transfiguration.Làvirent il fon vettementblanc & .ij. hommesaveuc li, doncon dit que li uns fu Moy<ea & li autres Elyes. Dont vint fains Piéres à Ihefu Crift pour le grant glore qu'il vit là; nii dift: n Sire, u diAil chi feroit moutboin eftre; 6d(bnschi trois tabernacles,vousune, Elyeune & Moyfesunef Quant fains Pieresoc enf~ le parole dite, u vint une vois i par j deversle ciel auui comme tonnoires; fe* dut que çou eftoit 1fesnus qu'il avoit envoiét en tiere. Dont li eürent Ii grant freeurquant il roïrent que Apo(t<-te il cairencpaimé four lor vifages.Quant il fe levèrentde pamubns~, & il fe regardèrent,ne virent il fors feulement Ihefu Crut aveuc iaus; & il s'en avalèrentde le montaigne. Et Ihefu Cris lor dut ke de Favinonf, qu'il avoient veüe, ne denuenc mot iufques adonc' qu'il feroit refufcitésde mort à vie levousavoieoubliiéà dire, quant ie en parlai combien il i a de ~
le vinon. r. ~f & net deilfent nient. s. G de
FRAGMENTS

RELATTK

A LA GALILÉE.

6;

nule riens ne fe puet comparer à le grant laune ne a l'amertume de h. N'en:riens de le grant mer àli, & fi n'a point de cours, ains elt enficom uns e~ans, & fe n'ia nul pinbn, que piubns n'i porroit durer & n nt ia toute tiere là ù U men eft~. Et cele tiereM entre tt ~< Cr
t< teCnM:n
4

ERNOUL

ahanent Mus. Sour cel mont, iuna Moyfès.x!. ioun, c'ains ne manga devant çou que li lois i tu donnée'. ~MtrrMt~.Or vous dirons de le <~r rcM~~ qui aprièseft. Çou deft U mers que Moïlesferi de le verge, & li mers le ¿ parti & H nt comme mailiére d'une part & d'autre. C'eft Umers que îi ni d'tïraël~pauerent ~ecf piéc, quant il vinrent d'Egypte. Et quant il forent à panet, li Mis* Pharaonsqui apriès aus venoit, entra ens, & les voloit ocirre & prendre; & il & toute s'os. Moyfèsretourna fe verge & feri le mer, & li mers redoit; & Pharaons~ & toute s'os iu noie, c'onkes nus n'en dcapa. Et à li fil tfraël efcapérenc,car il furent outre ançois qu'de fuft raclofe. Sour le rive de cele mer fift une fois li princes Renaus faire .v. galies.Quant il ler01faites, Ii les M mètre en mer, & fi i ntt entrer chevaliers& Hergans & viandes afïes pour cierkier& pour lavoir quels gens manoient four cele mer d'autre part. Il fe partirent quant il fe turent apareillié, & fe mifent en haute mer; n'ainc' k'il puis fe partirent de la on n'oïJ' parler ne ne fbt on k'il devinrent. Et par mi cele 9~H~ mer cuert uns fluns de Paradis Et quant il ift hors de le fi mern, Z
r. ~f R fbor. pour cierkier. t'en), dUuec. t. G,~
FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE.

6f

le cité Saint o4traA
en creaienté & paienie .ij. & demie. k. D, F, G, H. ). H m. F fes pères. aporter là. n.~f,~?Ebreu.–o.Gouivinrent. p. G )'enibu:rent. q. A, B. r. f)BeHeam; i F Belleem i H C, G, lherufalem. s. A, B fu mors. t. A, ~Btthetem, D Betttam, fBe)ttem.–u. Bethleem. rue M. d. H. v. H n'a que. x. Ou /« dans H: De) mouftier où )! angele anonchiérent M pa~oM que Dius eftoit nés. 9

66

ERNOUL

~M~ACAn., M~M~&.

CM moines Gris que on apiele k G/orMin DM. Ce ni là n li angele le cantérent, quant Ihefu Cris fil Ce nés. Et il parlérent as paHeurs& anunciérentke Ii Saunés véres~ dou mont eâoit nés, & difent qu'il <JaiNenten /A~H/a~ là ù il eftoit~, & qu'il le trouveroientenvelopé en drapiaus. Etil i alérent, & <;le trouTércnt/tONt fi corn
G~ << ~Gnet,D Griex. b. le or. d. C, H. c. BStututiere*. d. N
qui avoit à nom Mambré. n. un homme d. G. o. en «t. d. C, P-H Et fains Abrahams (e leva de )jt où il <efeoit &. –q. G &. r. G com. a. eftoit «t. d. G. t. Un.i.}.~
FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE.

67

.M~M. Desautres ne vous dirai iou mie les nons. Dont dut NottreaSires!hefuCris qu'il ne pooit plus fouffrir la pueur de ces cités, & qu'il les feroit abifmer pour l'ort pecie de contre nature qui là eftoit. Et pour ce apiele on encore cels qui pecent contre nature Sodonttfw, pour le cité qui ot d non Sodome.Ccmcn-t fi, fenene autre pecié, comme d'avarifïe & de couvoitife, ke f li avers ne li couvoiteusne peut eftre nient plus remplis, nient plusque Gomorreeft del flun /oMrJaM ki ciét ens* Or vouslaironsde çou~ fi vousdirons d'une cité qui e(t à .ij. liues priès du flun, que les gens du païs fremérent,quant il oïrent dire que li fil ttrahel venoient en le Tiere Prcmt~cn& qu'il devoientilluequespafïer. r. Celle cités a à non /~
k. ot. t. H confbrtaft. m. C par .iij. iors. n. G entor le ctte à porce~on. o. G portai. p. G fuifent. q. A, B r. «t. d. G, H. atengié. que s. H celle. t. Ihefu Cn& M. d.G,H.

68

ERNOUL

mandé Si fonnérent lor buifines,quant il furent aren& gte quancelles fonnérenc,fi ca.rentli mur de le cité. Et il enn-erencens & enfi le prifenc. Df/<-r<des/<.rde celle cité a une ë~~ toure plaine d de lèrpens. Là prenc on les ferpens donc on fait le triacle. Et fi vous dirai comment on les prenr. Li bons qui'les prenc H fair .j. cerne d entour le gaftine & va ditànt ~on carmin en canrant al cerne faire. Tour M ierpencqui i'oenr, viénencà lui, & Hles prenr auffi fimplement com .j. aigniel,& les porte vendre par les cités a ciaus qui font le triade. Or en i a des tàges de ces lèrpens,quant il ententf que cil commencefen carmin'<, boute une de les orelles en tiere, & l'autre eftoupe de keue pour che qu'il n'oe lencanr; par ran~ t, etcapc. De cel cnade c'on fait de ces ferpens, garift on de tous envenimemens Orvos dirai encorede .ij. ferpens qui & func.s delers parfons. Il n'en eft onques ke .ij., ne P~us nen puee e~re, & fun. de fi caudc nature & de nus oiriausqi vole puant,qu'il par delus lui, là où ~converle, q'il ne Ii eauece cheoir more de la cator & de la puor q'il rent; ne n'eft hom ne beBepor q'il lente la puor d'aus, q'il ne l'eftuet cheoir more. Or vos dirai comentil viénent en avant, car il lor e~uecde morir. Qanc ce vienr el point q'il fun en ~or n vient li mânes, H mer là tefte dedenz la boche de~aiemele.; là conçoir. En ce q-ele conçoic, n e~nc les dens & efcace le maHe la teUe, & enfi r. a. Hlor commanda, Glour avoit mandé. b. Et & H. c. A, B, c, D, G, ~
tant «. d. H. g. H entendent. h. D charme. i. ~teur. jj~pMce. –k.~dctosenvenimemens que ti hom a. ). C Q'i) n'efluece cheoir; F qu'il ne ii ef1tuece chair. m. F chaure. n. F cde (e
FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE.

60

muert.Et quant ce vient à l'enfanter, fi fe partie, & dui &on'viénent d'avant, 11uns malles, li autre femelle. EinftËutementfont tot tens Or vous laironsdes ferpens,& n vous dirons d'un un & z~«. rice hommeki manoit en lericop,au tans que lhelu Cris ris aloit par tiere. Aucunesgens difent qu'il eftoit uferiers. rs. Cil avoit mout denré à veoir melu Cris. Il oï f un iour que thelu Cris venoit en Ihericop,& il ala à l'encontre, & fi monta four .j. arbre, qui tour le voie eftoit où Ihefu Cris devoit paiïer, pour lui bien veoir, & pour ce qu'il eftoit peds, & qu'il ne le peut! mie veoir s'il ne fuft montés ibur l'arbre, pour le grant prefTe de gens. lhefu Cris aproca l'arbre, fi for bien qui eftoic Quant lus, & pour coi il efloit montés, Il l'apielapar lèn non, & fe li dut qu'il delcendiftde chel arbre & qu'il ~oloit aveuclui herbegieren fon caftiel Cil ot non Zac~uj tl defcendiliés & ioians,& grant ~Re faifantde che que lhefuCris li ot dit qu'il herbegeroit aveuclui. Il vint à !he(uCris, lè li dift c<Sire,pour l'ounour que vous me faites de çou k' aveuc moi herbegiés le moitiéde tous mes biens donrai as povres; & fe i'ai de nului eut par male ration, ie le renderaià .iiij. doubles. )Uuecen celle voie rendi melu Cris .j. homme qui La La~M~OttMMM. crioitaprièslui, le veiie, k'il n'avoit nul oel. D'illueques à liue de tufques ? .j. /A~!c
&

I. H herbegait. m. G que vous vous avec. n. H o moi, ie donrai. o. I. C. M. d. G; H I. C. à. p. Hun homme fe veûe. q. iufr. 0
70

ERNOUL

bêle qui au tans f/ 1 le prophete ettoit de mervilleufemanière, que fous ciel n'avoitteu ou cele eve~ atoucaft,que nulevredurei creu(t; n'avoit temme el mont, fe elleen beutt, qui iamaiseuft enfant; ne bielle femele enlemencqui iamais eüft faon. Dont vint Elizeus fi le faintefia & ft i miftfel ens. N'ainc puis qu'ElizeusFot iaintene, ne fift nui mat, fe grant bien non, & (t aboivre toute la tiere& les gardins d'ilueques dufques al flun. Cele Quarentaineoù Diex iuna eft es defiersdechà le flun & li defiersoù <:unslehansconverlà fi eft delà le nun Et priès del flun illuecbatizoit il ciaus qui venoientà lui pou' bander, & n i tbatilà IhefuCrift. Et tour le rive del flun où il baptifa ) Abbaye de 1)hefuCrift, a une abeïe de moines c'on apiele Gris y«"' Saint Mjn La Citerne rouge.r. Entrelericop& lherufalema .j. liu qu'on apele le ?~M~ iCt/f~w. Là foloit avoir une hierbegerie,où cil herbede Iherufalemaloient en lhericop& au flun. goient qui Le~OH ~M
verfa eft )i lius où il batizoit tous ceus. o. G voloient. p. pour M. d. G, H. D, H q. A, Grieus. r. 0« /
FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE.

71

de Zt
a. G Ce bati en. b. prirent & «. d. G. c. G preltres par, iUuec. d. G, Hautretel. e. ~f
k. On /« <&t)t~ j. Nj .j. iour. Du roi Bauduin qui ala M fbntaines de Saphorie à toute! fes os. Bauduins )M ft
7~

ERNOUL

ville c'on apiele Saforie Et en celle ville fu née fainte li mère noftre dame Sainte Marie A ces fonAnne taines feiournoit li rois les eflés quant il n'avoit les d trives as Sarralins, & il & fi chevalier & & Templier Hospitalier,& tout li baron de le tiere. Pour ce feiournoient illuec que fe Sarrafinentranfenf en le tiere, qu'il ntftent to(t/ aparellié d'aler à rencontre~. Cil lius où ces* fontaines eRoienr, fi efl à une liue & à .v. liues de Ta~rt~ & à .v. liuesde~Mr
de ~(< comment elle fiét, ne que )heiuCris aloit par tiere,n'eftoit 1mie ~(
c. G mère fainte Marie fi mére Diu. d. les «t. d. G, H. e. G venifcent.- f. G, ~tout. g. G aler encontre. Z« ~r<
herbergier à .j. fontaine par dtfbr. s. de G, t. B, D. u. Douttin, C )e Dotx!n. v. G 6 eft, ~s'ett. x. Nt'tnmenérent. fMMt~tf~MtK
FRAGMENTS RELATIFS A LA GALILÉE.

7J

Samaritain.~(~ Hét entre montaignes,dont cil del païs apelent l'une des moniaigne* le Af f C< JW<w
c. Becel. d. Quant Diex, &c.,
n–t < g. Dont vint &c. A, B. h. F donet. i. Dont dift &c. «. < B. tO

W

74

ERNOUL

ne m'elluecen.ais venir chi, car ïi puis eft mout parfons, & li cités eft mout haute, fi me fait mout mal à venir ci eve querre. M Dont Ii dut Ihefu.Cris que elle abut apeler fon baron, & elle dift qu'été n'avoit point de baron, & Ihefu Cris li dut qu'ele difbit voir, & qu'ele en avoit eut .v. & que cil'n'efloit mie les barons qui eftoit aveuc li. Affésli dut Ihefu Cris plus de paroles que ie ne vous di, mais ie ne vous puis mie tout raconter. Dont vint H Samaritaine,n laitïa fes vaiffiaus& ala criant par toute la cité qu'il veniffent,& qu'ele avoit fouvé .j. vrai prophete qui tout li avoit dit quanqu'ele avoit fait. Apriès vinrent li apoille d
FRAGMENTS RELATIFS A LA GALILÉE.

7~f

godonozor,qui rois eftoitde Perfe, afeia cel caâiel. Cil fenefcausavoit non Oliferne. Si furenr mout à malaife cil dou caffiel,quant il furent afegié, qu'il n'atendoient r.ul fecours,fe de Diu non. Dont iunérent& nient orifon vers Damediu, qu'il les jtecouru~.Noftre SiresDiex vit lor iunes, fi oï lor orifons, fi les fecouruen tel maniére com ie vous dirai. Car Diex mut en cuer & en talent à unedame veve qui el caftieleftoit, & avoit à non !udit qu'elleiŒnors du ca~tielbien veftue & acefmée, & ala en l'on:,& Mtant par fon fens& par art & par enging & par le volenté Noftre Signour qu'ele, une nuit, Oliferne, qui nres eftoit de l'oft, caupa la tiefte, & porta d caftiel& le M mecre en .). pel iburla porte del cafliel. Quant cil de l'oft fe levérentl'endemain par matin, & il efgardérentversle porte du caftiel,fi virent le tefte lor b iegnour, fi tournèrent tuit en fuies. Et cil del chaftiel s'en unrent~ tout apriès ausd, (t les caciérent& ocifenttant que iours lor dura. Enf!fecouru Damedieuscel caftiel. A deus liues de ~(ap~f, a une cité c'en apiele ~taf, M, & & eft en le voie fi c'en va de ~(ap/M à ~(a~ar<'fA. A A ie cellecité fu li cors monfigneurfaint lehan Baptise enfoïs. Làle portèrent Ii defciple, quand Herodes li 01 fait le chiefcoper. Une pièce apriè?,quant li feme Herode oï dire qu'il eftoit enfouïs, fi envoia là & M fes os traire de tiere& ardoir & venter le pourre~ & pour ce font encore li enfant le nuit faint lehan le fu d'os, pour che que fi os furent ars. Il a de ~(ap/~j en Iherufalem.xij.Lues, & de ~(
iffirent. e. F corn d. A, B. on. B la poudre. f g. h. C B, F; C.ij. B, F, .!j.

7~

ERNOUL

four mer jdj. liues, & de au flun 7. ~p~ fluna n'eft mie en cel endroit où car il i a ~M, plus de ~(
~.F.vj.

ABRÉGÉ DES FRAGM. REL. A LA GALILÉE.

77

FRAGMENTSRELATIFSA LA GALILÉE ()t
~NUJC~frjt K. Ptrit,Bib).Ntt., fr. 770,vé).,f. XH!,in-fo).,f. ;a9
M.

'°}<

f.aotf.

f.

f. t8 <*f. a~tto, pap.,f. XV,)n-fo).,

vous lairons dou prince Renaut & de Salehadinki ~\R l'avoit aCcgtét, & dou roi ki s'en retoma arriére entt Iherufalem, car il ne voloit mie fi toft fecourre au prince!C devant cou k'il fu&un poi matés & k'il fe repentie dou ma! d k'il avoit fait. Et/vous dirai de ce! f Hum(!e ~«n~MM]ù i! l y«~<M<. il ~< & cotnment il vait & ù il kiét. Cil Suns devife la naut tiere des cre&iiens& des Sarranns enfi com il court. La tiere des cre
chou eft & ù i) w:Mt.

i. à celui. fa a ptroitot. ~,M.–j. non. )[. bien o*. d. L, At. 1. <& A:

78

ABRÉGÉ

DES

Coutre

Là fu faite H arche Noé fi Triple ki a non ~!w. ccomme ii angles !i < devifa. Cil mons devife la pa!enime & la chrétienté de Sur deui outre Triple felonc le marine. sSor la rivière d funt creftiien & outre le mont Sarrafin. En ccelui mont a mout de boinne terre & de boines viles dont S Sarrafin & creftien partirent moitié à moitié g & tel liu i a kk'ele eft toute de creftiiens & tel k'ele eft toute de Sarranns. E Entre ces montaignes a .j. grant valée c'on apiele le ~a/ ~a/<& ~Mr. <~Bacar, là ù !i homme Alixandre alérent en fuerre quant il a: aneia Sur, dont on dm ou roumant rimé dou FM~rJ <&Gaa~M kk'il eftoient alé el ~a/ <&Yofaphas. Ce n'ert mie li de ains eftoit li Yaus de Bacar, & eA encore. Yofaphas Or vous avons dit de cel montLibam dont ces .Ij. fontaines 2~/MMI. Cc
a. L comme Deus le. b. la M. L, M. c. M en. d. K marin. e.. L, M mont font. f. En celui Sarrafin m. d. L, M. g. L ~Af<M
m. ie <w.d. L, L, M des. M. n. ele fu pierdue M. d. 1, M. o. K dou. p. L, M L fi. M à. .iij. q. r. s. L fu fréres. t. fift decoler f. I. B. u. L De celui Phelippe pria Herodes fes MrM feme. v. M mie. x. L «/M~: en cele cité me!(me!. y. L En cele meifmes cité.

FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE,

-yç

Or vous dirons des .ij. fontaines qui corent viers la Mer G
venift «t. d. K. j. & i) pa
80

ABRÉGÉ

DES

lor rois toutes plainnes de poiSbiM & emplirent lor .ij. né. Et nanpourquant tant en i ot ke lor rois rompirent Sor cele mer fu çou que No~re Sire M de l'aighe vin, quant il t1 fu as noces de fainte mais d'Archedeclin, fi com on dift en ces fi roumans rimes. Archedeclins fu uns K~M~. ame'~ de vins; nanpourquant i! eftoit princes entre les nmengans; & ce fuËut en la cité de 7~~ .Entre & z.<.jE E et" a a j. liu f c'on apiele la <~ Près de la mer. E en ~i~ Et che que Noffre Sires à ~°"! d de .v. pains d'orge & de .j poiHbns, & four tout cou i de
M*. ). Z.Naim. m. L comme. n. L, M C. o. L errant; M & faut p. L, M par mi. q. L dd &M eRoit. r. L, M ne StM. t. L, M tenfer ne tenir. t. L dM tMinttjMnt. o. ? W. T. d'oume «t. d. A: x. L qu'il en. y. L, Mp~t.

FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE.

81I

des cors des hommes & entraifcent es cors des pors. Et il
moines. r. M q. L Zacharie. Zacarie;
82

ABRÉGÉ

DES

1 pour çou di iou defous.Il a unemout bic!cplaigne entre ces · Mont n~r..i ,j mons. Cel mont .'j. Sour ce! mont apielon ~eHf<& 7'~r. n mena Noftre Sires une fois
tabernacles, & un pour pour E & un Elye pour Moyfen: fi remanrons chi, car ci fait 6 mout b4 boin eftre

& manoir. Et quant fains Piéres ot enfi parlé à rs Noftre F ;tgnor, une vois vint dou ciel & d defcendi aufi com uns tounoirres entriaus & diAcele vois ke c< çou eftoit tes fius k'il avoit envoié en fe tiere, dont il avint ke quant li apofile ki ià eAcient oirent çou, i! orent fi grant paor de la vc vos k'il caïrent afdens tout pauné; & quant i! fe levérent de i! fe p. pafmifons, regardèrent & ne virent nului fors feulement N Noitre Seignor ki e~oit o iaus. Adont s'avalérent g de la m montaigne aval e! pendant. ~-
FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALILÉE.

8~

là, ains eft defous el pendant del mont. Là funt !i abes & !i couvens, & fi ne puet en le mont monter à cheval ne porter viande là fus dont il puifcent tout vivre. Là fus a .xiij. mougnes ki mout vivent durrement, car on lor porte dou pain fans plus; & fi i a teus ki ne maniuent que trois fois la femaine & à ces trois fois pain & aighe & non plus; & teus ia ki maniuent avoec lor pain des hierbes crues k'il ahanent là fus el mont. Sour celui mont ieûna Moyfès .xl. iors dufc'à tant ke la lois ti fu dounée toute efcrite en unes tables; & fi[t eft priès de la Rouge M<~<. Sour la rive de cele mer nftIl Mer ~Mjf. faire U princes Renaus .v. galies; & quant il les ot faites, firi les nft mètre en mer & bien garnir de chevaliers & dee fierians & de viandes, por çou k'il voloit favoir qués genss manoient d'autre part for cele mer. Et quant il orent tans, ilil fe partirent d'illuec & alérent là ù Diu plot, mais onques!S puis n'en oi on parler ne ne fot on k'il devinrent: enfi furenttt pierdu. Or vous lairons de çou efter fi vous dirons de la cité:é Saint ~r~aK ki eft outre la ~r del dyable, & fi eft la y«r<'< ~a<x. de PrcM<~9M.Cil lius ù la cités eft a nom Ebrom, & là con- Ebron. verfa fains Abrehans & meft, il & fes anchieftres, quant it fuu venus de Haimans u il fu nés, ke l'Eté ripture apiele ~'a~ fi vousN Or f vous lairons de chou fefter,&* dirons de Naples comment été fiét & comment ele nft au tans~SJV.«/<. N A ke Noftre Sires ala par terre; car à celui tans n'eftoit encoree mie Naples. Là fe herbregiérent premiers li Samarithain.t. A~Mnét entre .ij. montaignes, dont les gens del pais apielentit l'une la Montaigne Chayn & l'autre la Montaigne ~< Et par,r Mona Ca!
M)e 7M. M a. i. j. r mont. k. L Bethel i MBefel. t. fains M. d. L. m. LYfaac f fill. fon n. L, M ti angeles apo. L, M et liu de (on { parellié. < CU.

84

ABRtGÉ

DES

Noitre Sires ala par tiere c'on apieloit & defous &!Ma/~ cele ctté avoit une plaigne c'on apieloit Là avoit .i. & Iacob fift puch que faire & le douna à Yofeph (on nt, là ù cil deiaoté aloient à l'aighe. Dont il avint un iour ke Ihefu Cris aloit de G~/M en Iherufalem & vint à celui puch pour atendre fes defciples ki croient à C~~r pour acater à mangier, & trouva illuec une Samaritane ki eftoit venue de la chité de Samaire à t'aighe. Dont li proia lhefu Cris k'ele !i chit< dou, dounaA à boire; & ele dift: « Tu iés luis & ie fui Samariil ne me tane (bunA mie ke tu boives à mon vai~nel. Dont h dut Ihefu Cris < Se tu <eù
FRAGMENTS

RELATIFS

A LA GALÏLËE.

8~

ment un mouftier ke !i Samaritan i ont, ù il font lor facrefifresà !a Paske.Ne en autre liu ne pueent facrefiierke là, nient plus ke !i luis ne pueent iacrefiier en autre liu ke ou y~/< A /~«/
Phariiens. r. A, M q. creftiiens. s. L, M deiouffe. t. M decoler. u. M font il. v. que )i rois Nabugodonofor fift fremer. x. M fremer. y. L, M & puis le porta. z. L, M tornérent.-aa. ~,M)e)ai<êrtnt.– bb. Enfi. cattiel M. d. L. –ce. A m. d. L, M. dd. L, M fa. ee. L devoit.
86

ABRÉGÉ DM FRAGM. REL. A LA GALILÉE.

ne pooit, ele vit devant !i pitCer Ihefu Ch&; & cele que on portoit entierer fe leva & ti cria mierchi. Et Nofire Stre< !i dift qu'été s'en <
fe leva dont (e

tev. b.jrit. c. Z,MMMen.

VI LES PELERINAIGES POR ALER EN IHERUSALEM [V.t~ï]

~~NUJCR/r~

'P. P
·

LES PELER! NAIGES POR ALER EN /R~~fM

&! fMyM~ &! /~r~ ~*OM
Pf.3~ ~· V f. 96a.

l'en va do~r~ a Cayfas REMIEREMENT oùil a .iiij. lieues. Après d'iqui eftlamontaigne du Cann~où monfeignor iaint f
où monfeignor faint Denis fu. !e&)a. h. ~en.– j. ~& k. à. fachiez qu'il a. t.madameS.M. la

90

LES PELERINAIGES

<3Mar~M~tM laquele eft de moines griex où il a aufi 1biau lieu. En cele abaïe a de bones reliques,& au Mf1pendant en:le lieu ou faint Helyeshabita,u C~<<
b. Et en. grés. c. de mult bons faintuaires. Defbuz cele abaye au pendant. d. bele chapelette entre roiches en Fentree. e. de<
mer entre. k. a .j. capel qui. i. illuec fi con l'en dit. m. Y pert. n. Y fait & forgié. o. après. à la percie p. des h. a le caMeus de q. Chafteau P. r. ,YC s. bons faintuaires. t. Y &la 6R. u. de «. d. v. Après celui leu. x. fi a. où y. turent &iz. z. YNoftre Sires.

POR ALER EN IHERU8ALEM.

CI

De Cayfasà CA~MM'Pelerina .iij. lieues& Hétfus cCM<M"-K& la mer, & eR de la maifon du Temple, & gift b iluec fainte Eufemie,virge & martire. !H De ChaftiauPelerin à la cité de Cefairea .v. d lieues, es, cc~<. laquele cité eH f fus la mer & eft d'un baron du roiaume. Dehors les murs de lacité a une chapele où faint Cornille, qui faint Pierrebaptiza, gift, liqués fu après monfeignor' laint Père arceveiquede cele cité. Après celé chapele a une mout bele pierre de marbre grant & longue, laquele on apele la table lhefucrut où il a .ij. P petites pierresqui font roondes, grones defous& agues? defus,que l'en dit les chandeliersNoAreSeignor.En celechapele gifent les .i). nlles uers vf.96c.de) 96c. deimonfeignorfaint Phelippe,qui converd & bapdza enu enuchum, & quant il l'oc bapdzié, Dex"le ravi &* x & de o~r vint prechant le non l'emporta à o4~Mr NoftreSeignoriufquesà la cité de Cefaire. Prèsd'iquia main feneftreprès d'unevillequi a non (t Pf«t<~
font totes r. longues. q. s. P r. chapelette gifoient. t. P qu'il; Y liqués Phelippes. Noftre Sire*. les ot. u. x. ~Arfuf. v. Y & porta. aa. z. fi a. y. ~Aprës. bb. for les marès. cbapetette. ce. empeterinage de Cefaire. faint. ee. & mult dedd. vot M. d. Y; la ~Ar<< ouquel. d'Egypte M. d. P.

9~

LES PELERINAIGES

IV De C~ a o~r a .ix. lieues; lequel chaflel eft b un petit près de la mer fus tertre de fablon, liqués .j. chafbaus fu de l'Olpital; auquel cheminpar defuseft une roche cailiie,& i a unmauves pas, & là fe herberigent mauvaifesgens aucune foiz, por defrober & por 1fauuerle cheminà ceus qui vont a laffe. pff-MSc. P f. 343(, c. eft D'c~r à ville & qui chaftiaus,a f .iij. lieues, les, & fi eft le chaftelfus la & e(t une conté. A 7~ mer, a~ [rrove l'en, fus un chaftelen l'yg~e SainePère, le pen-qn Saint taque de Gaiifce. S ~M/«t. ?~ à Efcalonea lieues, & f,ét fusla mer, & de là loloit on appeler l'evefquede B~ evelque dd'Efcalone;mès la du por dignité lieu de B~A/< fu n irannare l'evefqued'Efcalonieau ïaint leu de S~ a& encores i eft li fiéges de l'avefq[ue] en l'yglife de ÏT mon~gnor faint Poul, avelques de tores fes aparten nances. C
V ~")M.

De /j~ à 2~m~ Ma .iij. lieues: ~m~ eR ciré & vV f. Au evefquié. plain de 3~ li rois Baudoin,rois de o homesà chevalala contre Salaha<
.vij. j. Ylaql!ele vi))e.–k. d'EfMtonie loing de la ville <<.< f.–i.C~ot.
96 d.

1

POR ALER EN IHERUSALEM.

din, qui avoit .xxx*°.homes à cheval, & là fu portée la fainte vraie Crois où Noftre Seignor foffrimort en /Afrufalem;& là fu veii monfeignor faint !orge apertement en cele bataille quant le roi d feri premièrement fus les Sarrafins, laquel bataille fu faite le ior de la fëfte fainteKatherine. De ~n~.f à Metenuble a f .v. lieues 'Berenuble eft &t«t
Ç~

LES PELERINAIGES

Sire fu lie<& batus iluec a a une defcenduede .xl. degrés,& eftle lieu où ma dame fainteHelene trovala ° vraieCrois. Emprèsle cuer à l'iuue à main dettre du Se~H/
Par devant le Sepulcre,tant comme .). arc puet a à 7~
pulchre par. m. la première. latine )
POR ALER

EN IHERUSALEM.

ç~

qui venoitdouciel & le Feu qui foloit devorerle lacrence que l'en faifoit & lesTablesdu VielTeftamentb Vf.~7' b.& l'Uile qui degoutoit,dont li roi &li prophetecroient (enoint.D'en co~é~la roche fu le nlzDiexoffert,&illuec vit lacob l'efchiele qui tochoit iufquesau ciel, & là vit li les angres monter & descendre.A deftrede la roiche apparut li angres à Zacharie le prophete & là defous eHSanélaSanélorum.Iluecquespardona Noftre Seignor le pechié à la fame qui fu prite en avoutire.)luec fut anuncié faim lohan Baptise & en celui aorent endreit li Sarrazin.Et aunt dift l'en que illuec eftoit .j. autel, où faint Abrahamfift là facreficeà Dieuf & là près eftx rygliie faint taque le premier evefque de Iherufalem. Dehors le Templeeft .}.autel où Zachariesle filz Ba'~ chie îu occis. C'eft entre le Temple& l'autel. A Fen- f ttrée du Templeeft la Porr~ ~~oM~' vers ponent, & Pf-W.~ 1versorientett le TempleSalomon. VIII D'en coflé le Temple~a/omM par deverslevant eft le S
] Baramathie. i. & c'e&. devers orient que !'en dit Spej j. ( cioufe vers ponant. k. Pde coRe S Salomon. ~a/e«~: Et illueccques fu fon lit & de Noftre Dame. m. P Me, enz et degrez. r n. NoOre Sires. o. P auréea.

96

LES PELERINAIGES

Ste.~«x<.edt

ProbatiquaP~Fna. Iluequesprès eft J'at'~ ~M & f monument,& aSermentaucuns fon ~<-nt<~re~<x<. que c'eA Pr~an? P~?M. qua Sur Saintee~M ett l'yglue SainteoWar~ IX Afmtf ~tM.

C~t<< ~&«.

Vers midi fur la cité de /A
Puisamont lus la cité eft ~(
A<M
a. En cele voie eft illuecques t. & là. près. c. là eK H teM de la grant yglife abatM. d. en. e. a. f. Sire Ihefu Crift. g. ftormentes. h. tormentés & )H.d. i. & encore, j. ~Dluec. k. à

1. fur fes tpo~fM M. d. portes. P. m. fPa~ 'obitt n. en mon cotte «t. d. P. o. mie. –p. ~En.–q.~ù.–r. ~fua Natatoria Syloé eft. s. fu venduz Noftre Sires.

c,

POR ALER

EN IHERUSALEM.

97

DefousPortes O~r~ en la valée court.j. ruiftelquee l'en apele Cedron iluequescuilli David les .v. pierres ac LeCf~rm. S Le dont il occut Golias, & iluequeseft 7c/
que de Mont Olivet monta. k. donc. ). apoftfeo & dit < Atez prefchier. m. Près d'illuecques. n. YEt tntre. o. donc. p. S. & S. P. & les -q. deciples M. < Y; pot~'aneHe & por fon. l. j.

98

LES PELERINAIGES

leprous, où Neutre Sire pardona à MarieMagdalenefes pechiés, & là refufcitale Ladre en fon monument. "M. De /A
Du flun Iordain au <~Mf Synaya .viij. iornées; iiluequesdona Noure Sirela loi à P f.M Moyfe en celuimont ItPf.Wc. gift ma dame fainte Katherineen une mout bele fepul< 1. 1ture de marbre,laquele fepultureeit H fainte v f.<,ia, (tvf.< qu'il en ift < efpefemmenthuile de quoi mout de maladesgarinent & la vertu de Dieu eft ngnant, laquele mout de beftes :S ïfauvaiges qui font fus celui mont ne vivent d'autre e cchofe fors de lechier ioulement la fepulture de ma cdame fainte Katerine, & de la manne qui chiéc fus le tmontf &&ft. De Iherufalemvers midi fi a lieue .j. iufques à Saint aprèsg eft le Champflori, & defors cele voie eft la fepultureRachel*, la famé de tacob'. L XIII

F
le mont r~/«))M
PORALERENIHBRUSALEM.

ÇÇ

nativité& le lieu où li troi roi, qui vindrent d'Orient aorérentNoftre Seignor, quant il offrirentor & encens & mine: lafpar, Balthazar& Melchior tlueques de coftele cuer, à main dedre, eft la die où le puis e~t où l'efloile chaï qui conduifoit les ji). rois. Deversla feneftrepartie gifent Uinnocent. Defousle doiftre eft le iepulcre faint leroime. Defouzf SMA~m e(t une chapeleoù Noftre Dame fe repofa, quant ele dut enfanter< XtV De cele cbapeleprent l'en le chemin por aler à N~M. Saint c~traAamen BtroFt~ Huée MNoftreSireAdam & Eve, & près d'iqui eft la maifonChaïn & Abel. Emprèsd'iqui fe demonura Nottre Sire en forme de la Trinité à faint Abraham, & faint Abraham vit perfonnes, fi en aoura une. Vers orient eft le lieu où NoftreDame falua faint Helizabeth,& iluec fu né faint lohan Baptifte& Zacharie afon père. D'iqui à .ij. lieueseft un chaHelque l'en( tt~I E. V f. 98 b. b.ape] apeleBmaM; iluec aparut Non:reSire à faint Luc& àL Btt«
voie. j. en Ebron M. d. k. ~re/<
100

F~«t<&/<&m< r<Mm<. &~t.(

LES PELERINAIGES

De /A
Or lairons à parler de la fainte terre de /A~H/a~m ~rf.~ d& du païs entor, & vendrons à o
e

n

a. Sama. b. 7<M~/
la roiche & U leus où il j. furent nez. k. du Sa&tn à. 1. Y & d'iluec vait l'en à Nazareth où il a une lieue. m. Et iluec N. S. n. c'eft. fenêtre P. o. une petite chapele; & près d'iluec con a un trait. tieu «t. d. P. p. & en

POR ALER

EN IHERUSALEM.

ïOï

XVII De ~(a~rA à Cane Ga/t~ a .iij. Ueues A Cane c fCoM. Ga/t/M furent faites les noces de Archpdeclin,& à celesnoces M Dex de l'eve vin; encore~i père le lieu1 où les noces furent faites. De CaM Ga/t/~f a bien .j. trait d'arc iufquesau puis où l'eve fu prifequi fu portée as noces Archedeclin. XV!t! De ~(a~a~fAà (!MonM Thabora .iij.lieues,fus lequelL M.~ A K~.r. mont le transfiguraNoftreSire devant fes deciples,& i .j. moflier de moines noirs latinsf De (~fc/tf~TAaborà t~Monf Hermona une lieue illuecqueeft la cité de= ~(
de NoKre Seignor aufi comme H foloil, & ii vettement furent blanc comme noif, don ti defciple turent molt efvahi. g. illuecque. Près devers vile «. d. P. h. à .iij. lieues eft la. i. fe herberia, & mult de miracles i f!(t. k. qui barque j. Y Huée. t. 0« /« <~<M< P: An«t. d. drieu, qui eftoient en la bargue; adonc ot paor S. P., car i) cuidoit.

ï<M

LES PELERINAIGES

Père poor, & quant il vit venirà lui fus l'eive à pié, car il cuidoit que ce fuft Ëuitofme. yj1

Vf.~d. d.

XIX Après d'iqui eft CapAanMon,& d'autre part e(t J~ 6 <&C<
XX At~.

~M<&iii

De Tabarieà Sapheta .ilj. lieues en ce chemin eA le puis où lofeph fu geté, quant il fu vendu as Yfmaelile tei teins. A Sapheteft la CaveThobie,où il enfeveliffoitles m< mors; & eft fus le Pcm dou J'apA~Ala pierre où Noftre Dame ~ëreposa D< De Saphet iufques à Saint /û~ a v. lieues; fi eft une yglife de moines noirs.De Saint 7or~ à c.4cren a un .iiij. lieues. A Thabarieel1li tyfbns" que U !uifgetérent sa.

En après d'iluecque & d'autre part fi eft C. b. en fus Genefareth. m. d. P. c. ~t /Ar<

L

POR ALER

EN IHERUSALEM.

10~

après Noftre Seignor, quant lor montra commentil devoient faire la tainture; & le tifon tint à .}.mur, & crut maintenanten un grant arbre. XXI

v~

Et d'&
d. & paffe. Ardenay. m. d. P. e. fans eftat f. P la firent faire. g. faite l'yglife M. d. P. cetera d.

outre d. & ett h. &

LES SAINS PELERMAGES.

!0~

LES SAINS PELERINAGES L'EN

QUE

DOIT

REQUEME

EN LA

TB?~(TE. [Cheltenham,666~, XIV
1 font

fains

l'en doit

pelerinages que requerre en la les ('6)~) ~~7'fr~~M/<' ~d/r<M.CE par ordene.Qui droitementles veutrequerre, < doit aler premiérement d'~fr< à Nazaret fi a, où i) i a .vij.i. 1 lieues. En ce chemin eft ~/r<M,- il i a .iij. liues, [en] la (quele montaigne eft une eglyfe de mon fegneur ~M/ laque, -,f.3 < il tu nés & i pert encore la roche & le leu. où De Safran à Safourie il i a .iij. liues, & illueques fu née 1ma dame tainte Anne, la mère noftre dame fainte Marie, ~V
Il CM<

(17) De Nazaret a .~t«M<-Galilée i! i a .ij. liues, & ilueques ffu né faint Galilée furent faites laque de GalUée & à a. Mf. NM
1)

LES SAINS PELERINAGES.

to~'

1

les noces de Archedeclin. En celes noces M Noftre Segnor Ut t'aigue vin; & i pert encores !à où furent les noces faites de de f3
b. Mf. brache. 13.

104

LES SAINS PELERINAGES.

~<~ihMMJ.<&<( (G~t~Mr~ ~.<<M. Noftre

à main deftre eft .j. mont qui e& plain de fein, où Segnor preefcha à la torbe des gens; & près de là fi eeft le leu où Noftre Segnor, faoula .v. mile homes de .v. pains d'orge & de .ij. poifrons. P de AT.S. f~
et v< &

VI ( i) Qui veut aler en Iherufalem; fi puet aler de ci en là, & qui ne veut, fi reviegne en e~< &noue d'rc à Cayoù il i a .iiij. Hues. Et fi a près d'iluec une montaigne où ~e leu de mon fegnor Saint Denis eft, ce e~ à favoir là

LES SAINS PELERINAGES.

104

3

où i! fu nés, & encor i pert le leu. Fi près la chapele a uneE t fMtM~M 1r eft la fo~~M< de mon petite valée; à .j. iet d'une pierre & D~M. & la fift de fes il trova propres /~MMr/aM
la cité où illi ii (3) Après vait l'en de C~<MM Pelerin à C~/a/re fa&- PoM-~
ï0~

LES SAINS PELERINAGES.

IX

~M<

ÏM<

7~.

(~ Après vait on de Cefaire à ~/«/- où i! a ..x. liues, ou < defusfi eft chemin par Roche un mauvais pas, & 1 fe herbergent males gens aucune foiz por tolir le chemin à ceaux qui vont à laphe. Après vait on de ~/M/'â où il a .iij. liues, ou quel (chemin l'en trove .j. leu que l'en apele le <~M Turs. A lapbe troeve l'en, fus au chaftel en l'~A~ de Saint JPierre, le Perron de Saint laque. X

y.

vait l'en à Rames, à ~<&~M~. De B~(5) Lors de 7~ n nuble à la Montioie & de la à la fainte cité de r~/a~ tout droit par folell levant fans aler ne ça ne là. droitement veut entrer en Qui Iherufalem, entre tout droitit ff. 39 parla Porte de P & doit querre par droit les fains IS leus dou Saint Sepulcre. Premièrement !< doit requerre le verai n Saint Sepulcre de Noftre Segneur Dieu Ihefu Crift. XI

(6) Après eft ou cuer le Compas de NoAre Segnor. Et fi eft le leu où Nichodemus & e1 lofeph (&) ab Arimathie miftrent le cors IhefuCriA por laver. Après à l'ilfue dou cuer à Le C~eaM. te eA Mont de Calvaire, où Ihefu CriA fu mis en la feneftre fa fainte vraie croiz, & par defous eft là où ii fans Ihefu Crift perça la roche & chai fus Golgathas, 1~ le chief Adam. En après derrier la tribune dou maigre auter eft la CoCo/«M
LES SAINS PELERINAGES.

to~

S

Et par cele iuue dou &~
~
XIII (8,7,8) La porte qui eft vers le folel levant dit on /~Hy<
t0~

6

LES SAINS PELERINAGES.

XIV

(q) Et par !à irés en Monte ~M, & ilueques en t'eglyfe qui eft abatue, tretpana la Mère Dieu. Et illueques devant a une chapele !à où Noftre Sires fu iugiés & batus & flaelés & de Atf~~tCjtt~tt. < (pincs coroncs; & ce fu la Afa//eM de GK~iM & li pretitoires. Defus la grant eglyfe eft la C~~ dou Saint ~n'<, & illuec defccndi il fus fes apo~Hes & lor lava lor piés mout doucement, & entra es portes clofes & lor dit: c Pax vobis Sous <3MoM~Syon eft la valée; a une chapele à degrés~ C
XV (10) Sus Monte Syonen la cité eft A~ra~rM Syloe; illuec vit l'avugle qui onques n'avoit veii que Dieus enlumina, & iHueques fu mis Yfayes li prophètes, & par defus troverés N<M<
~<-M<

Siloé.

XVI (i2/~) De /~WM/<Mt à Saint Elyes a une lieue & après C~Xt~
S. ~r~
a une eglyfe. Illuec fu nés (13) Et iliueques en ~M'< 1 Ihefu Crift de la Virge. A l'inue dou cuer de i'egly~e à là où l'eftoile cha!; à fenedre gifent les deHreeMipuis 1Innocens, & defous l'encloiAre eA le Sepulcre Saint Geromie. De Bethleem as Pa/rcrf a une lieue. Illueques s'aparut l'l'angele Dieu as P
LES SAINS PELERINAGES.

t0~

XVIII (ït~&t) Or retornés en /
(t2)Et dou flun lordain iufques à Monte Synay a .viij.TMmM~Mt. iornées, & illuec dona Diex la loi à Mones, & illuequesgiit le cors de fauMeKaterine. XXI (is) Retornés en /~
VI! PN/L/PPB

JttOt/J~BT

DESCRIPTION RIMÉE DESSAINTS-LIEUX [v.i~t]

~Nt~CT~r..

Paris, Bib). Nat., fr. ~6),

vêt., XHt f., in-

f. 68 t f.

BD/T/ON.-

Chroniqut rtm~ de Philippe Moufkes, <M. ReiHënbers (Bruxelles, .8} 6, t. t, pp. ~06-437. in-4), v. to466-t
PHILIPPE c~OL~~r DESCRIPTION DEB SAINTS-LIEUX

[Extrait de la Ct~MM~MfM~]

Mf.,f.6!f. c. E
Mf.,f.6S<

MM

iou vos dirai

OR Les fains lius,

<&~<~r
En IheruMcm, la f<
j PwTt~&t/fM". tO~o

Pierre <&~<mt<M<.

ï0
108

PHILIPPE

MOUSKET

C~M/Mt M/ftM~)tC~MMM~

Et f
Gr<M~ /
~<w.

Et tout plorant s'en repairoimt, Et grant

f~Mt.

10~90

Af<~)« de la ~t. <M'M <&~tA s. ~f~t.

IlÏO~OO

M~

<&y~ *e«fMf!M.

IC ÏO~IO

Z«« du mariage <&/tA ~T<~<.

M "0~20

P~~<M~~ Li /e«aMJM~Mla M~t~tj roi de /~M ~ZM~, ~M Dieux a~M~y~ vit .f. ans
Ed., p.~07.

a. Mf.,f.69<.

DESCRIPTION DES SAINTS-LIEUX. M..P.4.

W. f. ~6gb. &?-6~:

~*<&~M/? ~r
ï0~

tO~~O

ïo~jo

to~O

,o<6o

110

10~70

~MtXt.

t0~8o

îO~ço

Ï0600

PHILIPPE

MOUSKET

Et la puciele < cuer entir /'M lues plainne del faint Efpir. lofep, ki n'ot à Zf~MfM, Si M~'r« a*a«fMK~c«: s'enfuirait <&y< Par Mt<<<, la virgene lairoit. ~
Ed.,p.~te.

Mf.,f.6)<. c.

DESCRIPTION

&L,p.

Mf,f.6~<

M.,p.4t*.

DES SAINTS-LIEUX.

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PHILIPPE

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Ed., p. 416.

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Ed., p. 4'

DES SAINTS-LIEUX.

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DESCR. DES SAINTS-LIEUX.

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VIII /77~7~

DE LONDRESA JÉRUSALEM attribué

e!~ffAt~<

Paris

[v. 12~]

LÉGENDES DE LA PARTIE

CONSACRÉE A LA TERRE

SAINTE

Af~MU~CT~T~

PREMIÈRE XÉDACTtON. cA. Londres, Muf.brit.,Lanfd., a !}. B. Reg.~CVi).

SECONDE RÉDACTION. C. Cambridge, Corp. Chhtt. Coll. XXVI. D. 1 XVI.

T:b~'V~ Un cinquième manufcrit, le manufcrit de L.ndr.. (Mur. brit., Cott. Tib. E VI), a été pre~u. détruit dans l'incendie de la bibliothèque les fragments qui en refient, Cottonienne; trop défeétueux pour être utililés dans cette publica~r~ feconde rédaCtion.

du frivarte 1T

° iv–iv

v VI– Vil vu

viii vin

XII x xi

XV xm

xiv

"xv

xvi–xvi

xvn

/777V~R~/R~ DE LONDRES A JÉRUSALEM acrribué àMatthieu Paris LÉGENDES DE LA PARTIE

CONSACRÉE A LA TERRE

SAINTE

=.

&4.Cefle terre eft loing vers bife. Ci mainent les nefs lignées ke li rois Aliiandre enclot Gog e ~Magor. De ci vindrent celes gentz k'em apele TarMnnj, ço dit hon ki tant unt les muntaines, tut ioient elesde dure roche, cicellé e tranché à force, ke ifïue I.

B:J~.

C. L'enclos des muntz~ CZ ~MtM Cf~'Mt. d[e] Cajpie.Ci meinne[n]t ]' les gius keDeus encloftpar la prière le roi Alifandre, ki ifterunt devant le iur de iuïfee fruntgrant occife de tutesmanéresde gentz. Il funt encloses muntaines hautz & grant, ne poent iffir. C'eft par.t devers I. D: Cienclot Deuslegius ki parlaprièreleroiAlifandre, ifieruntdevantle iurde iuifee degent,tantil fruntgrantoccife funtham pleftàDeu.Lesmu[n]tt inace durs. Afo
LÉGENDES

t26

DE L'ITINÉRAIRE

jus. rega/d de ~ra/a~m. Mais mut eft loing vers e de /~rHnorrheft de &<
unt cunquis, e mut unt grant terres cunquis e deftrut Inde numéement.

y
<. o<.En~rm~M eftFc~r
~DMfKM. ~rftt

C. Vers ces parties, ço eft à faver vers boire, de 7~H/<m à vint iurnées eft c~rnt~nM ki eft chreflieneù r&4rcA~ ~(c~ferepoiaaprès le deluvie, e uncore i eft areftëe es muntainesen la ù L~o4rcA~ iàuvagine. nuls ne puet avenir pur le de<erte la vermine. E facehon ben ke cette terre marchiftà Inde. Ermenie. ~(Mw la grant. tonas. Coco[drile].

H! ~'<.;<.

&<. c~afM.

far/ar. Z)<MMt.~ M. i Dama/CB-f. Civitas Dama/cenorum valet domino C iuo cotidie

tringentas

libras

II. B: La ~r~M~ ~r
C. &
f~r/ar.

D[a]-

fn[a]j. Cette cité of fes apurtenances,ço eft à laver les ortz e gardins, vaut à II.

D: [~r]fA
<MMM a)ti<mi. 111. D: JV<)/ Da~ Sardanai. ~/A<M
DE LONDRES

A IÉRUSALEM.

t2y

feingnur de la cité cinc cenz livres d'argent. Tute la ewe ke i vent eft derivée e enbuc[e] es ortz e es gardins. [L]a fu Adan fait, noftre premier père, e la terre cutiva e labora.

argenti. Cefte cité of les purtenances vaut chafcun iur au feignur de la vile cinc cenz livres de e~erLe chemin de lings. Damas à /~M/a~n cinq iurnées. tV lor. o~. <3tfunfit~an. La Flun lordan. Dan. <3~r morte. Mons TAa<3Mo~ bor. ~(a~ 'Beethleems. Oliveri. Le ~atr~.

C. Z-t~an.– /cr. Dan.– f~M. La ~~r morte. <~fMnf TAatû?-. ~(<ar
v o4.

Hic

converfantur

optimi

mercacores

tempus

Machometi

rium, rum,

dominum

qui ante Mercumercato-

coluerunt.

B ajoute: iij )euet[s] M
A C. Ci en a mut des ri- ~Xt!MA««<&j(ytt«M. rim. ches marchantz, e cift dea ceftesparties funt riche de or e d'argent, de pères preciufese foiee efpecerie, IV. Max~M D. V. D: Ci mainnent e converfent mutrich[es march]*nz ki vivent entre Orientaus e Occidentaus. Riches funt de or e argent, pères preciufes e dras de foie e de efpecerie, de chameus, bugles, muts e afnes e chevaus egneus e ki mut poent maus fufrir, e funt tes iumentz plus abrivées ke tes chevaus mages. Furment unt, mais d'aiUurs fe vint, e oille unt aNet,vin poi,peM-

ï~8

LÉGENDES

DE L'ITINÉRAIRE

de bugles, muls, chameus e chevaus igneus e ki mut poent travaus fufnr, e les iumentz plus que les chevaus maHes. Funnent unt ki d'ailurs vent, vin poi, peiffun de mer point picinte unt de oille, alemandes, 6ges e zucre de ço funt lur beivres. Tant unt de femmescum poent fuftenir. Camelus. Bubalus. Mulus.

VI o~. Tute cette terre ki e(t e riche, elt en la g' grant feignurie des Sarrazins, e entres les aurrespoiffantzi meint li Veuz de la Muntainne, ço eit à laver li fuverins de ~aa~ a~.f ki portent les cuteus& ocient celuiduntil [uni] cummandement de lur fuvereint,

C. Tute ce~e terre ki grant eft e riche, eft en la ~eingnurieas Sarrazins, e entre les autres poiffantzi meint li Veuz de la Muntainne, ço eft à fàvoir li fuvereinsde MaM~a/ ki portent les cuteus e ocient celi dunt il une cumandemenc de lur fuverein, e

Vï' ~OMf moutesfauvera funpoint,de zucree de efpece! 'M)~~<<&MM s funtlur beivres. Serfsfuntà fur à C,?M~M
DE LONDRES

A IÉRUSALEM.

ï2<)

e celeobedience,ço dient, cele obedience, ço dient, les fauvera. Il lèvent tuz [lesfauvera]. Saphat. languages, cuntementz e mefters.[E]npaenimea un calif ki meint au (PM~cA e un autre grant prelat de lui ici à Baudas.Si ad defcord entre ces deus e le terz ki eft kalif de Egipte. Dunt îi uns des Sarrazins funt circuncis,l'autre nent. Mut i a en paenime haut ~budans de P~/< de Bat~/[û!M],de Halap, de La Chamaille,de 'Damas. vu o~.Hic, fed procul verC. L'abicaciun le Veil z.< Le J~irMjfde fus boream, manet Vécus < de la Muntaine, ù il fait Montagne. de Monte. 1 tesenfanz nurire aprendre.

o4. Hic abundant caC. La légende /
B: Ibid. B: Ibid.

Vil. D: Paenime.- Hic manet Vetus de Monte. Ci meint )i Veuz de la Muntainne, ki eft (très de N
la

~0

LÉGENDES

DE L'ITINÉRAIRE

e de vileins muntains, ki fe turnent cum fait ïi rofeus au vent, kar quant les creftiensunt vidtoire,il fe tenent as creftiens e lur funt grant femblant de amor e leauté; e quant îi païen unt la fuveraine mein, dunt porfuent il les creftiens,e mut malement, car il févent tuz lur cunfeilze les defcovrent.Mais ne pue[t] chaler, il funt pur teus cunuz, e pur ço iunt e de ça e de là vius e ferfstenuz. IX ?~rrc <~OM~- cA. Tutes ceftes parties, yow~
des Sarrazins,furent iadis tutes creftienespar la predicaciumieinr lohaneuvangeliflee des autresapoMes e difciplesDeu; mais puis, par l'entufchement Mahumeth ki nule honefteté ne enieignera ne reddur de vertu, mais delices charneles e ke pteft au cors, eA ia fuie corrumpeue e pafture au diable. iY.-F.

C. Tutes ceftes parties, ki ore funt en fubiecciun des Sarrazins, iadis furent chrefUenes par la predicaciun feint tohan euvangeliftee des autresapofUes, ki favoienttuz fens e tuz languagese ki avoientgrâce du fent Efpent ki pins Dt; imais ke i'entufchement jMachometh,ki nul honef. [teténe enfeingnane reddur cde venu, mais delicescharnels ki au cors plefent, e~ IX.D.

DE LONDRES

A IÉRUSALEM.

131

ia tuteceftegrant terre corrumpue e au diable apropriée cum eH une pagure as paflurs.

x ~r<Sainte. C. La partie correfpont- Ttrrt c<.Cefte [erree~ apelée 1TerreSeintee Terrede~ro- dante à cellede o~ fe conmiffiun,kar Noftre Seignur fond avecle § Xl. i Mdqui e mort fufri pur tut le mund reftorer ke perdu fu. De cefte terre en furent rois David e Salomons e Uautre grant roi ancienke Deustant [ama]. E[n]cefte terre M Deusles granz veriuz e miraclese prechae lesapofthlesapela. Pur ço eftelela plus digne terre ke foit. o
B: Ibid.

X.

M<M?Mà D.

t~ 1

LÉGENDES

DE L'ITINÉRAIRE

char: ceft oille eft feintee mefcinale. De l'autre parc un grant chanpi a, ù hon trove unes pèresqui fenblentchiches. Pur ço ke quant Noftre Seingnurconverfaen terre e vit un vilain femmer, il li demanda e diA: n Prudem, ke femmes tu ? E cift refpundi par efchar: n Pères.E Neutre Sire diA etE pères foient j~ E tutes les chiches ke 11 vilainsfemmau out à femmer devindrent chicheski ïunt une manére de pois la culur e façun i emeint, mais durefce unt de père. 0~/MT'. XI y~~M.

M. o<.Civitas/~M/a/~n~ciC. Ierufalem,civitatum Vtf vicas omnium civicatum digniffima omnium, rum digni<ï!ma. <~cnj ~on. quia in ipfa morti addic~a//M 7c/
B:

XL

ATax~ à D.

DE LONDRES

Ceftecité ki ad nun les rufalem eH la plus digne cité ki foit, ke tant dit lecum une [citéj dec rM/a/~yn pès; là fufri Deus mort e là eft le midlui du mund.

A IÉRUSALEM.

13J

Sepulchrum. Templum DontM!. ~frH/a~meft le plus digne cité e liu du mund, kar ço eft le chef du païs Noftre Seignur, ù li plou: neitre e mort, pur nus tuz ~avetr,fufrir. E là eft le midliu du mund, cum li prophete Davi e plufurs autres avoientavant dit ke là nefteroit le Sauvéres. David, 11granz rois à Deu pleifanz,e fi fiz Salomun, ki cantfude ~ense~orez~en fu rois e plufurs autres de grant renumée, e la cunveria Dous e precha e fift le granz vertuz, e cela apela il tuziurs à cuftume en la neu loi fa cité demeine.

X!! C. Ço eit l'arbrede obe- ~"<. dience, apelée pur ço ke> quant NoftreDame feinte Maries'en fuï en Egipteof fun enfant e tofeph, avint ke la dame out talent de manger du fruit l'arbre eftoit haute e le fruit au fumet. Li enfes acena

ï~

LÉGENDES

DE L'mNÉRAÏM:

Un o~.ZaJtfa/c~r bras de flum. Caw~f. Ci eft le chemin d'aler de Ca~rM en Ba&t/OMf c~/tpar mi la S<'rr~. /an~ ki tec fur mer. Le chemin de Damt~M en o~/t/an~.

l'arbre e fun fruit, e l'arbre of tut fun fruit s'enctina e fe abefta cun ele debonairementfun &uitIi tendit e dunaft; e pus fe redrefça,e au repairer cele arbre s'enctina a li, cun fi ele la laluaft,e dunc remift c"rbe. LatPM
XIII ~«M~f.

o~.o~nftocAo, domus NiCelle cité ggrimuntis. ki eft de grant renumée eftvers northz norchceHde <>
XU. B< 0 eft le Nun, fi i meinent corant. Xin. B ajoute ~e~; Domm.

C. ~<(<W~<~f<W!MM~. o~nnocAta. Cefte eft la renumée cité de o~tncc~, ke Antiochus iadis funda. SeinePère la cunvertie euvelke i fu. Ele fu apelée Ca~apAt/tjpur ço ke cele fu la premére grant cité keà tentCri~ïeturna. Eil i a patriarche de la cité e prince. XH M
DE LONDRES

A IÉRUSALEM.

t~

XtV

o<.Cefte efpace s'e~ent mut devers le northz devant k'en munte vers bile à o~nnofA~. E muti a fur la marine munement, citez e vilese chafteusavant; mais la meillur eit Sur, ki eft apetée Tyrus,e pus Ja~M, ço eft Sydon.

C.Ceft efpacedure mut ~
XV

o~.Lavilede o4
XIV.

MM~Mà D.

W

1~6

LÉGFNDES DE L'ITINÉRAIRE

DomM militum fce/~ eft apel' <3MMf<~M/ar
DE LONDRES A ÏÉRUS JLEM.

lée e~r~, fu ia apelée T~ode eftefperancee Tcm<M~a; refui à tuz creftienski en la TerreJttnMvunt e remenants funt, pur tes tueurs k*eie a de la mer, k'i li vent de tute fMr~ & de tutes les iHe
Cefte vUe vaut à fun feignur chefcun an cinquante milelivresd'argent.

des creftiens en la T
XVI C. JiCet~M.–Ctj/f~ P~- c&<<&f~/M. o
/M~.

XVI.

M<M?MD.

t<

1~8

LÉGENDES DE L'ITINÉRAIRE

XVII ~/f~M.

< c~. Cefle terre ki eft à def deHre,ço eftà faverdevers ~< le iu, ke o~H/y~k eft apelée, ki eft la terce partie du mund,embracemuedeInde & de t~aM~Mtnn~,ki eft Ethiope, Egipte, Barbarie, SMg~e ture la terre l'émir Mumelin,ki mut cumprent de efpace de terre vers Orient e Occident,karlunge eft à ço fen ademefure nurit e tent diverfes gentz e malesSarrazinsfanzlei e fei e peis e mut funt chaudes e deftremprées,e la gent s'acordent au païs, e en ceus liusi meinentgent ù li folailzles paffe deu[s]] feiz par an, par qu'il funt ufléz e noirs e laidz par qu'il mainenten bovesfufterines de iurse travaillent en lur gaïnnages de nuitz. Deiïeusfuncles uns es autres e luxuriufese medlifs e cumbatillereufesne mie per chevalerie, mais per darcz entufchéze per poi-

t.

xvn.

C. CeRe terre ki eft à defh-e,ço eft à laver devers le fu, ki o
jt~~

à D.

DE LONDRES A IÉRUSALEM.

funementze fu grezeifc, e femment péges, e funt foies cumme luneraices à deceivrechaicun, autre ne fùnt penfifs d'autre parais for des délices de ceft mund. Poi unt blé, kar lat terre ne puet ve?dur[e] ] nurir ne fuffrir. Poi unt peUun u de mer u de ewe duce, kar la mer eft loing; el[e] es[t] fi chaudescumt e(tune ewe ù hon ie baigne fer unt poi e poii mairiein. De efpicesmutt vivente de charsdesbeftes ki là funt elefans,bugles, chameus,muls e afnes untt à plenté, chevauspoi; plust volentierschevauchentles iumenteske il apelent farifes,ke le[s] chevausmafles. Soieunt mut, e de foie ié veitent, e malementfunt herbergéz. Chévres unt mut e bukeâeins ki petfent as muntainnes.Berbiz unt poi e velues.Marchanz funt de or e pères preciufes.

I~Ç

DeHeus funt e luxurius, mediifs e cumbadilerus, ne mie per chevaleriemais per dariz entufchéz e per poinuns e fu gregois, e femmentpéges e funt ~bffos cumlunerafcesà deceivre chelcunautre. Ne funt penfifs d'autre paraïs fors de délices de ceft mund. Poi unr blé ke la terre ne puet verdur[e nurir] ne iufrir. Poi unt vin ke vinne ne poette[n]tr. Pefïunn'unt point de mer ne de fluvie: pur la chalur n'i poet peffun durer. D'efpecese de chars vivent e de ewes zucrées e cunfites de efpeces.

IX LE CONTINUATEUR

ANONYME

BE

GUILLAUMEDE 7TR (DIT DE ROTHEUN)

LA SAINTECITÉ DE IHERUSALEM LESSAINTSLIEUX ET LE PELERINAGE DE LATERRE [~61]

]

MANUSCRITS: A. Rome, Vat. ChriO: 7)7, vél., XIII f., :n-f., f. };o
LE

c
GUILLAUMEDE TYR DE (DIT ROTHEHN) ')'

f

En quel
iour.

~w M Ii ~f
~yaw


mès ele n'i Hét ore pas. En cel leu n'avoit au iour que f t! a. C, D, G, H, qui leporront avoiren muy & les pMter votentiert. b. j< terre. c. E autres non. j. B Ceuhtà qui i où Noftre Sire Ihefu Crift; C, G, cEtdtcui; G, y.~rcat i cuL k. C nepttint, G, N, y, ~~y.~oùïhefuCna.–d. B, D vous diront; C vous dirons defplaifoit. 1. G, N, y, K nous. e. A teoit tdonquet. eftoit. m. plusM.d. Y. n. C, <: & prèsd'Acre à .iiij. jr <M<~)t<; C, D, E, 1, JT Saladins & fi StDfMm; ~fStdehtdina&ti li autre iorneM. o. NoftreSirez«t.d. C, à SMrMm. y, pcrc, ~n y, p. g. G, rent. h. C bien !e vodrent} D .iij.iomeet. adonques«t. d. B. n'avoit 1, y, voudront G, B, y, voudtent. q. C, G, i. 0. a<<~M A porroient tare quant. li

~~1

I~«

n'av~

att

t~~r

~w~

&M.

ï~4

LE CONTINUATEUR ANONYME

Sarrazin la conquiftrent que une eglyfe & une abaie de moinnes<. Et là fu la menbnz où Ihefu Criz cena avecques M & fe facrementde l'auteL En cel m~njcr fes apoftres, meifmes eftoit ii leuz où it s'aparut à <esapoftres te iour de Paiques quant il fu rentcitéz. En cel mouftier meifmead eftoit !) leuz où il moufta <e$' plaiez de fes piéz & de fes mainz & de fon co&é/~à faint ThoutMSf, aus odaves de Parques. Là meHmess'aparut il le iour de I'A
meifmes. q. C, D noftre dame. r. En ce leu ~D< lieu. s. mei<met «t. d. G, 7, y, JT. t. cremport~ent )i apettre anfoir ou, G, J% 1, y, JTl'emportérent ti u. faiat «t. C, C, *poare ou. v. y, y, feputture. x. C noftre dame. y. E <M<~ ~rM f< XM<:te Moaier. G fi i avoit; D là A, C, il avoit. M. nn mofavoit, tier. bb. H, 7 fi avoit. ce. Ii Mouftiers «t. d. C, G, y. dd. C, D, G S'i i. ee. .ij. JTune /Mveit *btye< G, abae; une abbeie. ff. G, y, dehon te*. & ot. gg. hh. a de&re i)t. A

DE GUILLAUME

DE TYR.

midi <, & cele del ~a/ de /e/~Aaf eitoit par deverz foleil levant, entre Mont OAv~& Mont Syon. (III) Li SepulcreNoftre Seigneur & le Mont dc Ca/v~r~ a. croient forz des murz de la cité quant Ihefu Criz fu crufcefiéz. Or font dedenz. La cité pandoit verz le Mont ~OAw<, 1 qui eft f deverzg foleil levantdefor le /o/<~jba~.

& w 0<&M
H De ce m«/m<'j. P
r. H q. ~<devers; CdedtM. devers. < K Quant fi. t. F Synai. u. en cele rue Mt.< v. C A!M que t'en i<M C, fors. x. K où it foit hors. de poHerne ou moufy. H, tier. z. de M. d. l, AT, F de pierre Saint Jaque. a*, mon feigneur M. d. D; monfeigneur faint «t. d. A. bb. de Galice «. d. cc. mon feigneur m. d. C dd. C, E fen. ee. G. y on. ff. C là le moua:er. gg. C, E de hTor David
t~6

LE CONTINUATEUR

ANONYME

P~M O/fM' apeloit l'en* la jRw< David, de ci iu
p

a. F, H, Jr~x~ttt: la grant rue, A, B, C, D, 7, y<M~)t~ tt grant.b.G
noit en en. v. la Rue de <w.d. G. x. C
DE GJÏLLAUMZ

DE TYR.

t~7

&< orifevrezZ.«M< Au chief des efchopes avoit une tbtueB&tJMM~ Cf«t~t. de nonnainz que l'en apeloit &M~
D~M!tM<XM. <<« Cf la mettre porte delil Cr«M<~<«/ (VI) De lai droiture de I'0/eftoit ~.tr.. &~wA~.Devant cele porte def&~M~r
en
ï4S

LE CONTINUATEUR ANONYME

fi que il i avoit une porte & par où l'en 1 entroit el 1moumer JMnnexoM. (VII) A la droiture de la porte eftoit !i ~z En ccslendrott laouli~z e~oit/, e~o.t~ i, mouftierz ttout reonz & fi eftoit ouverz par dcfbre fenz < couverture. ]Et dedenz cci ~w~~ eftoit la pierre del &~r< & U AfM~~ couverz voûte. Au chevèzde cei~ ccomme à au chief del'autel a un autel c'on'apelepar deforz, ~C<<~<: (C«~ Là chantoit l'en chafcun iour au point del iour. Il ii avoit mout bele entor Iplace & it comme l'en aloit à proceŒonz f tout enter"toute pavée, fi le ~J~Ct<w.a Il'7~' ve~ oriant eftoit !i cuerz del Aprèz OM h chanoinne chantoient-, fi eftoit tonc*. &Ià !i Entre'le cuer oouj'u chanoinne. eaoient<& le M**avoit ) j. ~~w~«, t.'
DE GUILLAUME

DE TYR.

ï~

(IX) Au chevèz du cuer avoit une porte par où li chanoinne entroient en leur omc!nes à main defire. Entre cele porte & ~M~< Calvaire, avoit .j. mout parfont fbne où l'en1 avaloit à degréz Là avoit une placeque l'en apele <~&M~ f~NMtM. sa ~~t~<. Là trouva fainte Helainnelacroiz & e les clous&f le martel & !a couronne. En cele fofce, el tenz que Noftre Sirez ni enterrez gitoit on les corz des tarronz, quantt H eftoient crucenéz quant on les pandoifou quant on1 leur coupoit ou pie ou poing, ou tefte, ou l'en en (ëubitt C<~<Mrf.Pour ce aucuneiu~Hce, en la faifoit ct~~t i l'apeloit l'en ~M~ <&Calvaireque t'en i faifoit tes iu~Hces & ce que les !oiz aportoient, & que l'en i etchauvoit les mambrez que l'en i iugoit à perdre aus malfaiteurz.Toutt aufinc comme !i chanoinne inbient del Sepulcre, à main ~M da (<
D<« m«/nt~. (X) Devant le Changetenant à la ~M des~r~M a unejh< :~M*M~ rue «que t'enjf apeloit Af
r. y quer. s. te* 1 H, 7, «. L t. B, C, G oftoit; E u. i < copoit, gituit. C, Z), C, y, v. J? tOoitnt x. E M. qui iugié. z. G, y. Koffices. l, y, K du preel. aa. G, y chambre. bb. Sainte «t. d. C, Z),G. M.~veoit –cc.F, ~,G, dd. C, G, H, y, H, 7, y, K Li changes eftoit; A, B, D, F Li change fi eftoient. ee. a une rue M.< )!e«j <e«~
t~O

LE CONTINUATEUR

ANONYME

la viande as pelerinz que l'en leur vandoit Et
m~
(XII) Entre le mur de la cité & le mur des Ar<M Ores, H"ii eftoit H 7'MM~M. fi Et ay ~vutf avoit Mune wv tmc gt~nt" j.,s,r. a.a as'i~ grant ptace, ptttce, QUt qui a. C les vianda. b. B d
t.V, y, JTp.rMeù. u. C avaloit. v. C, C, H, 7, y, JT Cele rue tveit. x. la rue <x. d. dt?. a. monfeiy. d. C, G, peur 7, y, JT M. avoit une*. bb. Ttentt «. d. A. cc. Et pour t.tdeuftt d. G, N, l, JT. dd. Notre Sires «. G, y, jr. ee. C, E entroit par CM pertM; 1 par cet porte* entra. H J, y ala. hh. d gg. S < D. tMtn)tt)t.–)!~S))t.c. –jj.t, fi i. kk. D 6 .<Mt. Y )L pMt <«.

DE GUILLAUME

DE TYR.

t~! I

plus eftoit que une <*traitie de !onc &le giét d'une pierre de !é, ainz que l'en veigne au Ton~. Cele place
vement ou haut. r. A Devmt. t. C fi avoit. t. le mineur & appofile; 7, D le mener *po«rt. u. F ainfi JCilec quant. v. x. i «t. d. F. dt*p
!~t

~MtDK de

J%
LE CONTINUATEUR ANONYME

muréez, & fi n'i paffoit nus fbrz feulement .ij. fbiz l'an que l'en tes defmuroit. Et i aloit on à proce<Eonzd le iour' de Pafques Nomes pour l'amor de ce que f Noftre Sirez Ihetu Criz i pana à celui iour, & fu recueilliz à proce<Eon & !e tour de Me Sainte Croiz en feptembre, pour ce que par cele porte tu raportée la Sainte*Croiz en la oté de /~rM/a/f~, quant !t emperiérez Eracles la conque&a en PerHe, & par cele porte la remiA l'en en la cité, & ala on à proceuion encontre luiP Par f ce que l'en n'inbit m mie horz de la ville par ces portes, i! avoit une poterne t"- n; /t/<tpar encore", que l'en apeloit la P~<< <~ 7~ Par c. cele pot-rne inbient cil de la cité horz de cele part. Et y cele poftcme fi eftoit a"" main feneftre des Portes c< Oirez. (XIV) Par deverz midi ravaloiton Mdel haut Pavemente! 7Templebas, dont dd l'en aloit au A main Temple.M. <e fi comme l'en feneftre, avaloit del haut Pavementel basff, 1~ avoit it~ un mouftier ta que l'en apeloit le Bierz dont Diex~ fu berciez en s'enfance, fi comme t'en difoit. El mouAier fu del Templeavoit .iiij. portes en croiz. La premiére m/ eftoit deverz foleil couchant. Par cele entroient cil de la cité el Temple.Et par Akdeverz foleil levant entroit l'en en la a. & fi n*i ptftbit nus «.
portes hors de la ville [D dtéj. t. )t ville par x*.d. E.-t. il y.u B d'en coite. v. E poterne; i Vqui avoit non la porte. x. C ville. z. H«t. d. C, y. E En. G, H, M. à la. bb. G & y avaloit on; H aloit on, y avaloit on; mvt)oit on «t. d. y. cc. A, D, G del; C au bas. dd. K de dont. ee. H, y, K aloit; de) haut. avaloit )
DE GUILLAUME DE TYR. chapele,&< s'enri(!bit* ond'iteucquesaus~ Par la porte deverz midi entroit l'en el 7~~ porte deverz aquilon entroit ont en l'abaïe.

J Per<MO/rM. & par la

Vt De ce ntM/nw. (XV) Or vous ai ge ci en droit devi<edel Temple&f dei coumant il héent &de t'0/ & & des rues qui effoient dès~ la Porte David deci aus k Portes Oirez, l'une en droit l'autre, dont l'une eftoit deverz~ 1 foleil levant,& l'autre fi eftoit devers foleil couchant" Or vous dirai des autrez .ij. portez dont l'une eftoit en droit l'autre Cele deverz aquilon avoit non la Porte Saint ~/?~ Par cele porte entroient treAuitf li pelerin, & tuit cil qui par deverz ~r< venoient en Iherufal,m & de par toute la terre del Hum de ci iufDehorz cele porte ainz que l'en i ques à' la mer d'JF/fc~ avoit j. mouftier de AyeM/~<~<'Mr'~ entraA à main deftre p, Portf ~fM~. Là* /
F, en; trefqu'à.– t. D, G, H, 7, y, Kainfi comme on i entroit. u. à main deftre «t. d. C. v. mon feigneur <
If4

LE CONTINUATEURANONYME

affejé, ~Jr l'amor de ce que mouftierz eftoit prèz des ne fu mie b abatue. ~T' puis grant r m~.erauspeier.nz qui par treuaige venoient.n~ (quant ele eftoit aus Sarrazins & que li Sarrazin ne lesf h dedenz cité. Pour ce, leur n ~T" grant meflier. Amaindefirede la Porte Afo~~r/t. r' ~t la tenant 7~r~ aaus murs. ~~P" ~
a. C, G, H, l, y, A~porce que. b. C, c. C, D, G. y.fpas.7 Ainz. d. quant. Satrazins D. e. C quar li D autant que li. f. H, y. K nes. C en. h. ot «. d. K. g. i. E ~M<~ qui par dehors les murs ettoit. j. y Porte de lherufalem. k. S. E. eftoit la Maladerie o.. d. G; eftoit la Maladerie x*. < 1. de Iheruralem ~x. d. m. a «. n. C <enoit. o. la Poterne de x*. d. 4 C,J5, F, de «. ~.G.–p.en dro!t~7,y,q. <~M< & aus autres Sains Leu, que fi Sarrazin avoient d'els grans loiers &gnunt treuages. Et pri. foient bien ): Sarrazin la rente qu'il en avoient à .xxx. m. betaM. Mès

l'en efcomenia après tous les Cref~ tiM!qu))oierdonro!tntp)usM Sarrazins por aler en ïerufttem; por coila rente ne leur valut mie tant. Et por ce les metoient enz par cele porte, por ce que li Sarrazin. –r.~mi.,qu-i).G,~y, ~ve:
M

GUILLAUME

DE TYR.

ï~

(XVI) Quant on entroit en la ~~r< P
feneffre. u. Là eftoit. Sepulcre «t. G) Par M. Seputctex* v. i «t. d. M, K. x. M de h cité. y. H, 7, ce Change. z. Devant. poifon «t. d. A. M. Devant ces (t/j~ a t« tM
1~6

LE CONTINUATEUR

ANONYME

apeloit on la Rat <& e l'en que ludas s'i pandi, & i avoit un arc de pierre. A feneftre ërue, avoit -J- mouftier qu'en f apeloit le J%~<&Af
q.E dues.- r, ~<~ "o'tt'uneade~re.t'Mtreâteneare l'une aloit à. & au Mouftier M. < E. t. J aire. u. E Mont & l'autre Syon; aloit par devant un c:me~rt & par devant un mof. tierqu.e&oittt.-v.to,t )..n. x ~tvttot on.– y. E de iet G, H, I, y, feur cele voie. aa. En cel moufHtr nr. < E. bb. fbne x.. d. K. ce. droituriére. dd. Câ ceUe porte à droiture.- ee. de Syon «t. d. AT. n~C tant c'om avoit ptCe, y de fi que on paCte. gg, C Lors. hh. G avale. i:. Gvalen par cele.

DE GUILLAUME

DE TYR.

t~y

V!! Dtt Pelerinaige de la Sainte T~r~. (XVIII) Quant on avatoit te mont fi trouvoit l'en un lac en la valée que on apeloit le Lac Germain,por ce que f~f f~
au. Kdel, q. là )tt. d. E; r. C, D, E, G, H, 7, K par. ia fi. s. H avoit t0. t. E ti Sarrazin porta pueuries;/devoient touz faire. u. H, Ktouz faire t'endemain; y tous l'endemain faire. v. B & que les Cref~ tiens devoient l'endemain de la bataille par les Sarrafins eftre ars. x. pour la puour «t. d. E. y. Tant que il r<<M~ ~a~ C z. par nuit <M.d. y. par: I. aa. Bpar nuit qui en porta tous les con mort en.–bb.&<x. H,I,K. -cc. E ce fai –dd. B, C, K du.

t~8

LE CONTINUATEUR

ANONYME

le < charnier avoit j. mouler où l'en chantoit chacun iiour. ~M~~tC~r- (XIX) Prèz d'illeuc, à une lieue, avoit une abaie de non~t<M. nains là o~' l'en difoit que l'une des pièces <' de la Vraie (Croiz fu cueillie d La terre dont il croient* avoit non Aucunes genz fi difoient que ce eftoit la terre de Aegief ~MtM~M. L'eftache de la Vraie Croiz fu prife devant le Temple que l'en ne pouoit trouver !eus où ele s'afehA~ qu'ele ne fuft ou trop longue ou trop corte dont il avenoit, fi comme l'en difoit & il que, quant les genz venoient au 7'< terdoicnt' iïïeucques~teur avoienttcurpiézembouéz.qu'i)'' il avint que une roine i paNa une foiz, [n !a*t piéz Dont vit emboé' & la tert de fes draz,
ddifoit «t. A. m. C au Mo(t tier. n. G it y; Kil. o. C torcchoient.–p. UteucquMa. d. G.q 7 teur pie* Mecque* r. i p~Nt q. < d. f. <. H, 7, K le. t. B, <: B fi la tacha. C, E, ~6; u u.
DE GUILLAUME DE TYR.

~9

chier des denz. Ainz fu enfouizà toutcel rainuet <,u comme l'en dift, Il reprit < fi devint .j. biaus arbres. Et quant ce vint que !i deluges fu/, fi efrachacel arbre, & !e mena cil deluges el ~fo~r~ Z.~KM<.Et d'illeucquesf ru Hf menéz en 7~rM/N/~ ovecques !e merrien dont H Templesfu faiz, qui fu tai!!iéz el Mont de Z~awt~ Il avint, fi comme l'en diA, quant Ihefu Cri(t fu cruxenéz, que la tcAe Adan eftoit dedenz !a boine- & quant li fanz lhefu Criz ? horz de fes plaiez, la tefte Adan im horz de la croiz & recueilli !c fane, dont il avient encorez que en touz !es*cruxenz qu'en fait et: la terre de /<
s C, G, Na. –t. C d*ycelle. u. par dewent foleil couchant <«.d. L v. que l'en <(pelait la Fontainne «t. d. y. x. A, F, ydtt AmtO!; Ddet'amMz; ATdes Emeut. C, D, G, y. de léz E & eftoit 7, de têt te, te. z. e& de )ez < C, D, G, y, J~; Le. )ez «. d. B. aa. G Difoit on. bb. 7, JT cefte. ce. Seigneur. dd. <
t6o

LE CONTINUATEUR ANONYME

Tannerie.Quant < on avoit alé une grant piéce'de cele rue, n trouvoit on une autre rue à main fenêtre d quel'en ape~«< de y
karre
DE

GUILLAUME

DE TYR.

t6t

a
u. E, J% coroit. v. C defus; K ain< eftoit defure. x. H, 7, K iefcendoit Ii anges & mouvoit. y. C, G, H, l, K qui defcendoit z. En m. d. C, E, K. après. aa. H, 7, K fi comme on dift. bb. C Poterne. cc. C avaloit. dd. i m. d. Iofaphas m. d. E. AT. ee. fi a!. d. J~ J
al

l6:

LE CONTINUATEUR

ANONYME

t mouftier <

en une roche qu'sn apeloit Là fu Noftre G~~w. Sirez priz. D'autre part la voie, fi comme l'en monte e! Mont d'Olivete, tant con l'en giteroit une pierre, avoit j. moufde S. t ttcr qu'en apeloit ~K~ ~MCMMr. Là s'en ala Ihefu Criz ~<xr. C orer la nuit que il fu priz, & là !i fuor de fon degouta h C corz aufi comme de fane'. Ei <&/~A
<~ C
a Noftre Seigneur, C, G, H, n commel'en /IhefuCnft.–b. monte M. d. C. c. s'en «t. d. G, d. ~egout)~ «t. d. K. H, I, K. e. C comme i< ce fuft fane, G, H, 1, K comme fanc. f. H, I la Fontufqu'a. g. de M. taine «. d. K. h. C Sur, l, K Et feur. i. btanz <x. d. C. j C, G, H, 7, K
terne &, pofterne de. q. 8 de la maifon; Panre. mouftier d. AT r. C, l, envoia i). s. C, /.ij. deciples. querre~. u. Ct'en ~C, l, ala il. v. & nommé «. x. B, D moua:en & les *bb*!e!. <. C, y. 7dehors de. K & les; B, G par dedtM & par dehors les [G & les). aa. l, K &. bb. N Boaninz; G Boanis. cc. ~RetoriM, fRetaorinz. dd. G, H, l, K Hermites. ee. des.

DE GUILLAUME

DE TYR.

ï6~

mieobe!uanzà la loi de Rome,dont ilavoit moufHerz & abale*en la cité. Pour ce ne vousveilic mie parler de toutesces genzd que ie ai ci en droit nommées, qui n'eftoient mie obe!nanzà la loi de/ Rome, fi commel'en difbitf. IX D~M~/
m. G, H, y, tout droit. A. n. A, C, D, G, H, y, o. G ajoute: Et de celle porte. B, p.C,G,â. -q. r. B de C, G, 7, ~dct Saint. Nottre. s. Ihefu Crift m. < G, H, l, y, K. t. A l'entrée des u. G, H, K portes m. < y. portes Noftre Seigneur.

164

~&S~<.

ft«

LE CONTINUATEUR ANONYME

après le déluge". Là fift Abraham facreficeà Noftre Seigneur. Là dut Noftre Sirezau larron repantant & merci criant f Amen, te di Hui feras ovec moi en Paradiz.u (Luc., xxn, ~.) Là reçut Longis fa veüe par le tanc NoUreSeigneur qu'il atoucba à fes iex. A deftre dou f pié du
r.
DE GUILLAUME

DE TYR.

ï6~

lampes del J~a~. A feneftre forz de la porte del Sepulcreeftoitli autiex de faint tehan Bapdftre. b Delézl' Sepulcreeftoit l'Efglyfefainte~Man~&f-~
coulompne. p. G, H, y, aouroient & Murèrent. q. que s'eftoit m. < C, D, .y, Gqueondifbit.–r.finntM. s. C Ifaac fon fius G, H. t. Ifaac; G,7. 7 fon HtYfaac. u. grant m. d. I, y, K facrefier. B. x. F. v. & M. &ta où. y. F a/etttf: des cieulx. aa. ~f avecques le. z. G A. bb. H, 7, y, K avec. ce. les gens; G )e pueple & les granzgenz. dd. A. ee. C Seingneur*.
166

LE CONTINUATEUR ANONYME

Là pardonna Noftre Sirezfes péchiez à la fame qui fut prife en avo'jtire,& Hla délivra des !uiz quant il ïe voudrent prandre, & d la roche fe dreça contremont de fa cdte/ fiU filtleu & une e~oilïedefcendidevant lui, n* le fervi de' ia~ ctarcé* Entre les portes~ du Templepar devers boire", eftoit fonMwwdont en chante entre la Parque la P~ttecoufte ~Mt ~Mm <'egrtdientemde Templo a latere ~xf~o, 6*c..<Suer le pinacle del Templeibunh Notre Sirez que li Deablez le mena pour lui effaier. Oc pinacle del Templefu iainz laquesn-abuichiéz,qui t~ li premierz evefquesde lherufalem.Defuer le pavement par dehorzle Temple, avoit .j. auteloùU luif enla vielleloi fuellent~ facrifier turterelles& coulonz. Entrel'autel& le Templeocci~rent fi !uifZakarie, le filz Barachie.A la 9 porte ~ct~? du Templegeibic li contraiz que fainz Pierrez& fainz !ehanz redreciérent. Du Temple Noftre Seigneur verz fouleurre eftoit li t< T«~/< ~
foloient. y, q. B, D, G Precieufe. r. Huecquet. 1 devers. t. N en l'angle du dos, I devers le clos. –u. d, B, & C, D, G, y, v. G bers; rains. x. de Noftre. z. A, C, D No~re y. F, H Sire. Dame fainte; B ma dame Sainte; G, y, X Noftre Dame &. M. C, G, H, l, y, K teputtur. [&de].–bb. appérent.

DE GUILLAUME DE TYR.

tôy

U .iij. pas en la dure pierre ou degré verz le T emple & verz bife. Par dehorz les murz du Templeeftoitla Pifcine. Ce dtoit une citerne où li anglez fouioit entrer & mouvoir l'iaue en la garifon du premier malade qui i entroit. x Ici devife~j~atn~

terre de f~rH/a/~m. ~ay
Prèz d'illeuc eftoit rf/g/~ J
p. & defciples «. d. H. q. là o& M. d. C, D, G. r. K defouz une croufte eftoit la pierre. t. par de
ï68

LE CONTINUATEUR

ANONYME

où làinz EiUennesfu en~eveliz.A fenefireavoit une cha~
a. A, C, D là où tu N. S, H, I là fu N. S., K là N. S. b. & c. & efcopiz )x. iugxt
achetés. n. C NoRre Sire. o. H, K i), on M. d. p. en
DE GUILLAUME

DE TYR.

l6ç

la ville de /~fBMmt,où Diex laiffafes defciples,quant il ala orer à fon père & dift « Par~r, ~fn ~of< owt/0 car a mecalix ;~<» (Matt.,xxvï, 39). Et là avoit une <&C«~J% D'ilec au d'une eftoitU i gtét pierre petite XMm<. eiglyfe ieuz où il fuaf & cheï la ~ueurzde !i aufinccommeB goutesde fancdecouranten terre.En/n!<m< mou~rokt on une pierre où li luif loiérent Noftre Seigneur,quantt ille priftrent,Hcomme on difoit. Prèzdu ~a/ de Vp/aphas avoit une efglyfeoù fainzZachariezli prophetes&C fainz Symeonli Vielz & fainz laques li evefquesi furent ,t E 0/t~f monta Noftre enievii. Du fommetde <3~fonf e ~/
m. H mout bele. n. 7, K o. &. p. I emptroient. r. C où près. q. K tourte. U cors Saint Pelaige gifoit martyr. s. Et ad. d. G, H, l, K. t. G, Près d'Huée H, 7, y, <
!70

LE CONTINUATEUR

ANONYME

de lericoefloit Ii ~n~ lourdainoù Noftre Sirez fu tisez. D'illeuc a une iournée iufques" au Crac & bapd'illeuc a une autre iufquesau <~fMfT~M/. &ht/ Par dla PorteDavid eftoitla voie qui maine en B~leem. Em mi voie efloit une efglyfe où fainz Elyes/ fu mananz.Prèzde B~A/~mesvigneseftoitla Tombe ~<-A~ la fame lacob. En 'Bethleemefloit l' ~(c/?r<'Dame où NoftreSirez nafqui, & la croifcheoù il fu couchiéz, & fes orillierzd'une durepierre. Dedenz le doutre < ceftoit une voie' où eftoit !i /~otm< & ~
7, m. C premièrepaAors. ment chantéz.- n. petite «t. d. o. la <«. d. E. p. E Umon, de Darnas «. d. G. q. ~enfoui. r. B enffans. s. & <«. d. E. t. &< < j% JT. u. fa «. G, v. en < d. l, Y, K. x. e~oit M leuz <«. d. y. y. fu trouvée & où ele x*. d. C, G, z. à )w. d. H, 7, y, aa. D eKoit li lieus où; G eAoit )< lieus & )i mouaieM S. I., &c.

DE GUILLAUME DE TYR.

17!I

là où Noftre Dame falua Elyzabeih là fu fainztehanz Bapdftrez nez & Zachariesfes pérez. D'illeucà une où NoftreSirez s'aparut à liueeftoitli chafUausd'BmaM~ fes defciplesle iour de Pafques. A .iij. archiéezde Iheu ~< C~
m. D fepulture. n. C, H K. o. Tabour. Monz .ij. liues. M. p. c. G, H, y, où eft la cité Naym. q. C)es portes. r. E vers Belleem. s. D que, forz m. t. H, K & de. y. v. /a/'oM~: u. I s'afemblérent. qui n'eft autre chofe fors uns lais; Gantée m. d. y. Suer x. E les arettez des poifions.

'7~

LE CONTINUATEUR

ANONYME

des poiffon. demouroient tuit ender. Ec puis il les e gitoit d en l'Iaue. Et îi poiïbn tantoft'~vivoient & s'en aloient noant avec les autrez fenz dos, forz la n-eRe/ qui efloittoute vuide. Cil poiffon fi font auf!nt granz, ou plus,comme font ronces. ou gardonz es iauesdouces de France. Deléz cele mer enoic~ ii leuz où Noftre Sirez homesde P'~ ~M PO~ T les fames& fenz les en&nz. Et leur demoura .xii' corbc be:Ues~toutes plainnes de relief des .v. painz & des ij. poiHonz. P< ~V
o. G, H, mert. p. C manoit & la. C q. aportoit. C, y, ~drapetët de quoi H draperies de quoi. s. C A cele fontaine envoioit N. D. N. S. t. C étroit. u. y, grandes. v. C moût volentiers. x. C, G, K ou. tu après ce y. C.G qu'il furent.–a. G, 7, y, K avoit. D que t'en. M. bb. C Chine, y, K Chane. ce. 7 valée.

M

GUILLAUME

DE TYR.

t~

Noftre Sirezmua l'iaue en vin rouge, fi comme l'en Il diAen l'Euvangille. Tuit cil pelerinaige,que ie vous ai defus nommez font en la J*aMM 7
Jf, y q. fu
174

LE CONTINUATEUR

ANONYME

& aouroient& offroient.Cele ymaigeni faite en Coflan& unz rinoble, patriarchezde/A~rM/a~m"l'en a porta*, & une abeene h demanda: fi l'ot fi Fapor'a là où iie vouz ai dift Tc~e~F. A Tortoufeeftoitf la première eglyfeg qui fu faite en 1l'onneur de la Mère Dieu & entre NoHre Dame & Saint Pierre l'apoftre l'en coumancièrent première1ment ~~<. '<- A la cité de SarHfA fu .j. ymaige de thefu Crift, (qui fu faite .j. petit aprèz ce ° que il fu montez~ es tciexf. Cele ymaige cruxefiérentli tuif en detpif de rNoftre Seigneur,& la ferirentel co~è d'une lance, & t d cel co~è ini il iaue & fane de Et pour ce miracle ccrurent plufeurz~genz en Noftre Seigneur. De cel fanc & de cele iaue oingnoitl'enles malades,& gariffoient d leur maladies. de /*
ou ciei. q. c, H, 7, y, r. K & le crueeCérent. s. H, K )e terirent ti 7, luis. t. & <x. v. < u. it
DE GUILLAUME

DE TYR.

ïy~f

Sarrazin mout granf honour. Et mout volantierz fe venoient6 laverde cele fbntainne De cele fontainne efloient lavéli arbre qui por- f
eûft de ces dates; H arbres s'en< < clina. k. H, l, K j. C Virge. & N. D. pn& de ces data. [ piéz, t & M. t. m. G ap)t<. n. C, G, l, y, ATredreça. ( y devant. o. p. de Sarrazin & < d. G, H, y, K. q. Cvoiant «. t mains de paient. r. fM Sarrat zin. C, G, H, Y, ~tot t redrecié & tôt. t. C parut. t C tranche. u. v. 7 De ton.

x LESCHEMINSET LESPELERINAGES D<M TB~B

Jo<7~Tf <

(ava~Mt~ô~j

SJ

MANUSCRITS:

A

TEXTE

COPIÉ

PAtt UN

PROVENÇAL

1

Rome,V
B

TEXTE

Cambridge,

COPIÉ

PAR UN ANGLAIS t

Bibt. de rUniverCte,

G~ Vt,

a8.

LES

CHEMINS ZT

LES

S

PE

L

E

R

1

N

AGES

CELA

TERRE

M/A/7~

TEXTE

A.

1

Ces~onf les chaminsqui droytamentvuetaler de la cité. J*o
l8o

LES CHEMINS

ET

LES PELERINAGES

luoq & es le plu. layn luoq de toute !e montanha à cuer d'ome. Encelemeefjme]montaingneea 1' ma dame &fMr~. la quele eft de moines,ont ilhi a enlH bieuluoq. Etde~bs cele habayeau pendant eft le luoqont faint Helyas habita, auquel eft moi beie chapele luoq en la roche. Après de cele de J< A~ en k coflieiraen cde meefme montaigne, y a mot bieu luoq e delitos, hont habitant les ermitans latins que l'en frères dou apele Carme,ont ilh a une mot bele petite yglife de ~C~ D~ E por 101 celuy a grant luoq 1playnié de bones aygues que yehent de la roche de la montaigne; de la quele habaye de Grex iufques as 1hermitans a une lieua e dymie. Après y a .j. luoq aval aau playn enfTusde la mer, entre Sainte~Je e les frèresdou C~ que a nom o~. m com l'en dit, fturent fais le dos dont Noftre Illueq, Seignhor fon cloés e eencores par le luoc ont ilh lurent fargés. Après cele N dou C~ à la partie des hermitanslatins à moniaigne l! hco~ra deve~ C~ P~ a: j luoq que l'on ~M~ ~.y~r.aj apela Tire, ont ilh i a J. moffierde Grex, oont faint (ehan ffiftmotz de biaus miracles,Après celui lu vers luoq CA~ p~~ y a une ville que l'on apele C~
DE LA TERRE

SAINTE.

ï8ï I

longe, la quele l'on apele la Tablede ~(c~r~ Seignor. Eny i a .ij. autres pierres de ce marbre commela table, qui nbnt toutes rondes, groces denbs & agues deffus, que l'en dit les Ctan~/MM ~~r~ Seignor. Après à mayn feneftra,près d'une ville que a nom Pan perdu, Œ en une chapele de Noftre Dame, qui Œét fur le maraynt, ont ilh i a molt tain luoq, auquel marays y a molt de cocacrix. y a .ij. lieuas,le quel chai-.~f~ 3. De J~atr~ ad o)b~M~ lieu fét j. petit près de la mer Murj. tertre de nablon, lequelchaftieueftde l'Ofpiral,au quel chaminpar deffusi n!ét ?~cA<M~t~ & j. mauvayspays, & là ne aubergent maies gens aucune ffois por taltier le chaminà ceaus qui vont à LtpAt. De o~i<~ à laphe, qui eiftville e chafteu, fi a .ii)..y"7 lieuas, & ni eft le chafteu(ïur la mer. Et ni eft conte àL Saint Trove l'en fus au cha~Ueuen lj~(/
l8l

LES CHEMINS

ET LES PELERINAGES

l'on rot droit à la faime ciré de 7A~M/~Mt par Mel levant fTansaler ni isà ni là. Il Ces~Mf les Mfr~j luoqsfains,

la fainte cité Iherufaleme les fcn ~o
4. Primeramentqui droyiemant vuet intrer en /A<mfalem, intre toc droit por la Porte Saint fa e doit querre les SainsLuoqs. q' ~.&p~rt. Primerament le Saint Sepulcre Noftre eft Seignor Ul illueques après, c'eB a
DE LA TERRE

SAINTE.

l8~

cors. De l'autre part dou ~/<pa/
ï&t

LES CHEMINS

ET

LES PELERINAGES

devers levant eft le Sa~ ~(<~ M~t~. Et illuoq fon fon fit e de Noftre Dame aufli.Au T~p~ Dc~~tt vers levant eft la Paw /A~/a~, & là hors por cele ychue parent les piés de la befle que NoOreSiresche. V! vaucha au iom de Pafches flories. Et là deffus font ~fM~t~Mt~M. '?". P y<MTM o~M~M~. Au 7~~ vers cele ychue e~ Probatica ~t~M en cele voye, & illueques près eft ~<mA!o~M e iïb monument.Sur ~MM o
DE LA TERRE

SAINTE.

18 f

14. Et iluoq e(t lofaphat,le luoq on Nonre Damee SainteMariafu enterrée& miife.En après d'aqui ett Ger-cC<~t/Ï«M< ornant, le luoq on Dieus fu pris, & illuoq parent lesS dois de Noftre Slire en une pierre. llluoq laicha Dieus s ffaint Pierre& S. laques& S. lohan, quant ilh ala orar. Illuectan come le giét d'une pierra, eft le luoq on Dieus s oret à ffon père e nuef les gores de flanc degotanr pcit derra. Illueq fu mis faint laques & faint Siymeon &!c e Zaquarias. Au pendant de cela valeaeft la nepulture dou roy lofaphar, dont la valéeeft enut nommée. Au deffus vers levant eft <~fMMOliver,don Noftre 11 e Afmt(
l86

LES CHEMINS

ET

LES PELERINAGES

ques dona Noitre Sfires la loy à Moyfen, & en cduy mont gift ma dame fainteCaterine en une vielle ture de marbre.Ad une lieua de 7A
DE LA TERRE

SAINTE.

fSy

Or laycharemà parler de la nainte terre de /A
le cAamtn~'o<
t7. Primerament l'on doit alerd'o
ï88

LES CHEMINS ET~t~LES PELERINAGES f<M~.nir
d'autre part le Stagnede C~~a~f. En ffus le Stagnede GM~a~, à mayn deftre a .j. mont, que eft playn de ffen, ont No(tre Sfirepreicha à la turba des gens. Après d'iqui ui eft le luoq, ont NoftreSure ffaola.v..m. homes de .v. pa[in]s d'orgi & de .ij, peiffes. En ffus près d'Ulueq eft la priffon, ont Noftre Sfireffu mis, iufquesatant que ilh horent payé le treu(t)atge de ffon panatge. Ce ffu adonc cant ilh comanda à moffeignor S. Pierre à peichier .j. peiffon; e quant ilh l'ot pris, Noftre Sfire comanda qu'ilh nus huverr. E traînent j. denier lequel payés par le treu(t)arge de ffon pafïatge. Molt de miraclesffurent ffaitz en cele encontrée, que l'en non ni puet bien ffavoir com l'en vodroyt. pl ~< ~«. et. De Tabarieau ~A~f a .iij. lieuas.En ceH chamin eft le Puis, on !o<epfu gités, quant ilh fu vendusaus Eimaelit; litans. Sur le pont dou J[/~ eft la ont Noftre pierra Sfi Sfire m repaufa. Dou J[/~f S. lorgi u! a .v. lieuas, & ffyeft une yglife de moines noyrs. De J. lorgi ad à o4< a .irj. lieuas. D' o4~ Sardenay. à Terdoneya .iij. iornéese du dimie, e Faffal'on par Dom<M, car ce eft dimiei[ornée] AL Autre fïachés que ilh i a une Tablede Noftre 1, Da[me d ou] degotoit holi, molt de malades guerinent, [e à T~]~ eft la primera [yglife,que firent] faire les apofdes à la ffembiancede cele de ~\aM/w. ~eninent les pelerinaiges de /A
DE LA TERRE SAINTE.

ï8ç

LES

CHEMINS~T LESPELERINAGES DE LA TBT~M/~T~ «

TEXTE

B.

1 dritement veutaler en lerufalem,primérement deit y aler de o<
tÇO

LESCHEMIMSET

LESPELNUNAGES

mayn fenêtre eft un cafal k'eft apelé C~ernaMM. A près un poi en fus eft c~M~ un calai où furent forgéz les clous dont IhefuCrift fu(t davéz en la croiz, e apert t«. uncore le lui. En aval ante fur la mer eft Ctt~ht.t Caiphaske jfoleit iadis mut valer avant ke la cité d'<~ futl fere, 1kar auncienementfoleit averaufi grant renom cum otcr~; 1kar iadis o~ foleit eftre un cafai e Caiphasfu la vile* 1E fachéz ke or. r. chafteleft un feynt luy ke l'om apeleJ~M lohande Tyr, e fi ad un abeye de moygnes gris, où il i a bons feinptuaires, e feynt lohan Baptise M mut de miracles.En fifus de cel liu haut fus la montaigne à main feneftreeft uun beau liu e feint, où i a en hermitage de hermites z
M

LA TERRE SAINTE.

ïÇt

nRil les~porterde B~fM.Eun iuramenaon lui ton frère pur baigner, pur ouvertementocire. E fun frère fu plus fachauntde lui fi k fift primes defceadre, e les beHes k'yl aveyi nori tantôt le tirèrent en parfund, fi ke ooktt puis ne fu trovéz e fu aperceii la traïfbn par ceo ke M efteynt confentaunt, e enfi fu perdu ly tnutttt, e feon n~refavé. De tel liu delés ~
192

LES CHEMINS ET LES PELERINAGES

ke /<~ eH un de bons liues, ke feit fur la marine, De hors le mursde poi loinz cum eH une Chapellede mult feinte, mès mult ~< a; anciene. De prent rom le chemin pur aler en ~«M.e L~T ~1' Zt Liddeeft d'autre part encontre e iluec eft une ~/<Ej A Lidderefutei~.,eint PèreTabita ~m, e iluec eU bon pelrimage pur ke e~ mult · ie feinte e pur les miracles ke feint leglife i fer.De Z, leorge àà T~ fi a .uj. liues. 3~~ foleit eftre de grant re] renom. Sarazinsl'ont mult honurée uncore kar il Ut] untlà lur grant malhoumerie e unkore funt,
E,/tevme,

lapidé, kar ceo eft la plus ef1:entré, ~i~ deit cercher ~~r<. iom rom par ordre les SeinzLiues. Primiez

DE LA TERRE

SAINTE.

!(~

ment deit requere le ~t SepulcreIhefu Crut. Après en le quer' eft le Compase le Cercleoù Nichodemuse tofeph de Arimachie miftrent le cors Ihefu, kant il le voleinr ensevelir. f. A l'itïue de cuer à la fenêtre main eft ~Mbnf Calvarie,où Deu ni mi&en la croys, e ileukesM feint Abraham facrificeà Deu. E par de futh eft Golgatha,où le tant Ihefucheï e perça la roche, e unkore pert. 6. En après, derére la tribune del meftre auter futh oWMf Calvarie, efl Cc/am~Moù lhefu fu bani. c~ C
*s ~1

tÇ~. <<~< <&/<&<~<.

LES CHEMINS

ET

LES PELERINAGES

to. lUekesen cofte fusla ï~cA~fu Ihefuonert. liekes aufivit tacob le efcheleke tochoit iekes al cel e vit les angeles montre e descendre kaunt il s'endormi. A deHre de cele ?~< apparut li angeles à Zacharie le prophete. E la defus eft une chapele ke a nun Jan~a yam~nmt. E ilekespardona Noftre Seignur les pecchés à la femme ke ni prife en avoutére. llekes ni anomé feint lohan le Baptise, e ilekes ore endreit aorent les Sarazins.E ilekesfu un auter où Abraham M facrifice à Deu. n. E ilekes fu une eglife dunt feint take, ke fu n-ére Noftre Seignur apelé, fu trébuché. De hors le Templeett un aurer où Zakarie le fiz de Barachiefu < occis, ceo eft encre le Templee le auter. A l'entré del t T~t~eA une porte ke Fern dit ~M< Deversponent, !<< ~/
DE LA TERRE

SAÏNTE.

!<)~

furent afemblézles luys an concil en contre NoUreSeignur. Sus la grant eglifeabatue eft la CAcp~~J, yiftttf B/tf, fur les apo(Uesle ior de Pentecôte. E ileket L. main deftre fur le auter eft la Tablefur quel Deu cem L
196

LES CHEMINS

ET

LES PELERINAGES

precher le evangelieà tore creature.Mekcseft la A Seint Pelageon [où] Noftre Sire M la p<,wCA~c~ Entre~fonr 0/t'y~ e Derhanierefufcitail Lazare,e où il perdona les perchéz à la Magdalene. Ilekes près eft où Marie e la Magdalenecururent vers Noftre Sire. De futh lerufalemvers ponent fi ad une hue petite, iekes là où le arbre de la J~r ~'7 AN<&. &.cruft. E deversmi ior fi ad une lieu iekesà SeyntHelyes. Après un poi eft le CA~ e de là un poi eft la ~cA~. De Ierufalempar devers boyre n ad' .ij, liues iekesà Seint ~n, E ilekes eft un mont ke l'en apele le o~Mf vers orient eft le liu ou Noftre Dame falua feince Elizabet,e ilekesle Bap1tute fu nez. A fa .ij. liues eft ~ma~, où Noftre Sireapa1rut à .tj. difciples,à teint Lukee à Cleophas. H! ad .vj. liues iekes à la if. De ~r~~ toù il iuna .xl. iurs. E là de futh eft le ~MG~Mf e ham, près d'ilekes eft lerico. De là al flum lordan 1, aad .ij. hues. Ilekestu Nofire Sire de feint lohan baptizé ~~<«w. I) ..h.Bapua. De7~n~/<.menS<.f/~ ad ij. hues. Dethleem fi eft futh un mont où natqui Noftre Sire, e ilekes eft le 3~~< où il fu mis. E d'autre parc eft le liue où les iij r~ reys le honurérent. Ilokesen cofte del cuer à main delnrre, eft le put où chaï l'etteile, e au feneftre les gilènt /) Innocens.Par de futh l'encloiftre feint lerome.De gitt nfuth B~nt eft une chapele oùNonreDame ferepofa E de là prent lom la voie pur aler à ~<-nf~~Aam en Ebron. ~f~na.. !6. En Ebron n~ Deu Adam e Eve.E près d'ilokes deB la < Ilekes près fe demuft Caym e ~< Deu à Abraham en forme de la feint Trinité. D Del num

DE LA TERRE

SAINTE.

197

lordaniekes al <~onf~yna~ad 'ij. iornées. Ilekesdona Noftre Seignur la Ici à Moylèn. En cel mont gift feinte Katerine, e là funt mult de abayes de Griffons, e Had mut beau païs, e mult de beftesfavages, ke ne vivent d'autre choie fors de la manne, ke chef de cieL De la Sepulture<~ Jwtf Kattrineapertement oyle vent plus tuef fleyrant de baume, dunt mult de malades garinent kant it funt ennoint. De lerufalemà Samarieke rom apele J~ap~, ad~/<«/t. f, .xij. liues. Hekes parla Noftre Sire à la Samaritaneal Par lacob,e d'ilekesiekesà ad .ij. liues. lllekes fu feint lohan Baptise decolé e là eft fa fepulture. De .M
ï!MrM<&.

ÏÇ8

LES CHEMINS

ET

LES PELERINAGES

IV

~V«M~<.17. De Cana Galiléea ~a~wA ad .iij. liues. Ilekes ffu anuncie feinte Marie de l'aungele Gabriel, en un liu keB à fenêtre de denz le eglitè à l'entrant en une caverote de denz la roche où il i a une e aperc chapele le partus par de fuslà où le angle la fàlua. De Feglue eHla Anunciacion de Seinte Mariead un tret d'ark iekes à grant la FontaigneSeint Gabriel, ta quele eft mult feine e foleit eftre iadis mult e la cité de grant renom, fur la quele eAla ~Mf bele, loie. En fus un poi de la cité de ~(~r~A à deitre eft une chapele ke l'om apele SeintZacharie; e là feincZacharie e <emcEiuabechhabicoientacune foiz, kant il venoient de lerufalemà ~~A; e là eftle auter où lèint Zakarie chaunta. E fus de SeintZacharie ad deus mons où l'om dlit ke Noftre Sire faillide l'un à Faucre. ~&~M. De ~A vent l'om à Safran, où il i ad .iiij. liues aa< aquel chemin l'om leue Saffarie à deltre. D'autre part la montaigne par de iuth, l'om trove une ke fontaigne l'om apele la Fontaignede J'< En après eft par chemin une ewe, ke l'om apele Kaladie, e en après la Fontaignede ~on. E puis i ad un liu k'eft apelé le quel eft cum un calèlet. Prèsd~/ PAareft le Kephar, J-~an' J~M un liu où feint lake de Galice fu né, e unkore apert le liu en la roche, e foleit eitre iadis mult beau liu & fore. En après del Safran vencl'om en o<< où il i a iij liues. En quel chemin l'em trove J~ o4lemauns, mès tut eB abatu. Après hors de chemin à deftre l'om vent à DccA. D'autre part à ténèbre a les molins de DccA.E uire un poi en là, l'om vent à e ilE 9~ en o~.

DE LA TERRE

SAINTE.

I<~

Par de hors o<
XI DE PISE

~t/J~T/C/f~C

VOYAGESENSYRIE DE NtCOLO, MAFFEOET MARCOPOLO [!269-tt7!]

*6

~~NUJC~/j' Paris, Bib). Nat., fr.

,6, vél., XIV f., in-f., f. t.~ a.

ÉDITION: Rec.

~),T" in-4), pp. 1-9.

~r~t.,

1 (paris, .s,

AM77C/RVDE PISE

VOYAG ES EN SYRIE M NICOLO, MAFFEOET MARCOPOLO

Codant m
~4

RUSTICIEN

DE PISE

H Comantmefer~(w/ac m~r ~M~ de Soldadit.

partirent

Et quant il furent demoiré en ~Ma~ auques il dithent que il hiront encore plus avant, & que voç en diroie? Il fe partirent de Soldadie, & fe mutrent au chemin & chevauchentant qu'il ne trevent aventure amentovour que &ce, qu'il furent venu à Barca Caan que fire eftoit d'une partie de Tarrar, qui eftoit accelui point à So/~ra & à Sara. Ceftui Barcha n(t grant honore à meïïer Nicolau & à natter Mafeu& mout ot leelïe de leur venue. Les deus frérs li deunent grant toutes les ioia~s qu'il avoient aportés. Et Barchle prut mult volentiers,& li pleient outre mefure. Il en fait leur doner bien deus tant qe les ioiaus ne valoient. Il les envoia à parer en plofor parties, e furent mout bien Et parés. quant I! furent demorés en la terre de Barca un an, adonch fordi une ghere entre Barca& Alau, le fire des Tarrar dou levant. Il ala le un contre le autre con tout lor effors. Il fe conbatirent enfenle & hi otff. f.~d. maus de gens & d'une parte & grant mès au dereain là venquiAlau. E por l'achaifond'autre; de celle bataille e de celle ghere, nulo home ne poit aler per chemin qui ne Hutpris, & ce eftoit deverç dont il eftoient mes avant pooient il bien aler. Et adonc les deusvenu; frérs dtftrotencena-'aus: « Pui. que nos ne poons retorner à Cc/?MfM~ con notre mercaandie, or alon avant por la voie dou Levant, fi poron retotner au paëtïe. u Il i e s'aparoillent fe partirent de SaMra e s'en aient à una cité qui avoità nom ~c~M qui eftoitla fin dou reingne dou fire dou ponent. Et da OaMM partirent & pafent

VOYAGES

DXS POLO.

M~

le flum de Tigri & alérent par un deçert ki eftoit lonc .xvij. iornée. M ne trovent villes nr; cdMaut, for feulevant ~errar~ con lor tentes qui vivoient de lor beRM. H! Ccmanr~J .i;.frires ~a~fM un defert,e vendrentà la ciré de BMcara. Et quant il ont pa(ïe cel deçert, adonc furent venu à une cité ki eft apellé Baccara, mout noble & grant. La provence avoit auCtà nom Ducara.En eftoit roi un que avoit nom Barac. La cité eftoit la meior que fuft en avoit toute P
M6

RUSTICIEN DE PISE

IV

Comanrles .t/.

n~tf

mefaiesaa GrantJfaan.

Quant les deus frérs ont entandu ce que ceft mefaies lor avoit dit, il apreftaelç & diftrent que il vont volunter avech lui. Et atant fe mènent à la voie con ceft mefaiesf esf.sb. & aléren: un an por tramontane & le por grec avant que il ~unentlà venu, e trovent me grant mervoilles& diverfes cofes lefquelç ne voç conteron ci, por ce que meuter March, filde meferNicolau, que toutes cefteschofesvit, annnt le voç contera en celle livre avant apertemant. V Ccmanfle

vendrenrau Grant Kaan.

Et quant mefereNicolau& mefere Mafeufurent venu au Grant Seingnor, il les recevihonorablamente& fait ioie & elç ~ant gran fefte. Il a mout grant leéne de lor venue. Il les demandede maintes cofes de les emperaors, comant il mantent lor primermant fegnorie& lor tere in iuftice, & cornant il vont à bataile& tous leur afer; & après lor demande des rois des princes & d'autres baron. V! Comantle Grant Aaandemandeas des (T!/?tmf.

a/<~r

Et après lor demande de nefer l'apoUoille& de tous les faisdele yglifeRomane,& des tous les coftumesdes

VOYAGES DES POLO.

M7

Latin. Et meffere Nicolau e mefer Mafeu lui dillrent toute la verité de chafcun por foi bie & ordréemant & faiemant, come faies homes qu'il eftoient, ke bien fivoientla lengue de Tarrarf & la TarMr
mefaies

Et quant le grant fire que Cublai Kaan avoit à nom, E qui eftoit feingor de tous les TarM~ do monde, & de toutes les provinces& rengnes & region de celle grandifme partie do fecle, ot entendu tous les fais des Latin, fi corne les deus frérs li avoient dit ben & apertemant, il li plet outremefure.!l dit à foi meïtme qu'il envoiera mefaiesà l'apoftoile.Et adonc prie les deus frérs que il ailent en cette mefaieriecumun de feç baron. Illi repondirent que il firont tot fon commandamantcon de lor fegnor lige. Adunc le gran fire fait venir devant foi un de feç baron qui aun à nom Cogatal, & li dit qu'il vuelc qu'il ailleavec les deus frérs à l'apoftoil. Celui le dit « Sire, ieo fon votre home, e fui por fair tot votre commandamant à mun poïr. » Après ce le grant fire fait fair feç chartre en langue torques por envoier à l'apoftoil, & les baillea~deus frères& à ton baron, & à lor en charge ce ke il vueit qu'il dient por fa part à l'apoftoille, & fachiés que en le chartrefe contenoit & en l'abafb'ecequel li oïtes il mandoit defant à l'apoftoile que il li deüft mander iufque à cent faieshomes <).de la criffieneloy, & que encore feufent les .vi).ars, f.;<.dei & &q qe bien fêtent defpuer & moftrer apertamani à les –j ydules & à les autres converfationde iens, que tout lor autrament & toutes les ydres qu'il tient in lor maifïbn

t.;e.e.

M8

RUSTICIEN

DE PISE

& adorent, funt cotes de diables, e ke bien fetifent moufiré clermant por ration qe la loi crinieneeH meior ke la lor. Encore encharge le grant fire as deus frères qu'il li deunent aporter de l'olio de la lanpe que ard for le fepoucrede Deo en ~m/a~m. Entel mainérecon vos avec oï, fe contenoit en l'ambaxeeke le grant fireenvoie à l'apofloilepor les deus frérs. VU! Comantle GrantKan doneas .t/. ~~j la table d'or des comandemens. Et quant le grant ~re ot enchargés as deus frères & à fon baron tot l'anbaxée k'el mande à l'apoftoille, il fait lor doner une table d'or en laquel fe contenoit ke les trois meffaies en toutes les pars que il alaiffentlor deüft efire dounée toutes les mefEons que lor baçongnoit & chevalç & homes por lor elcordre de une terre ad autre. Et quant meuferNicolau & meferMafeu & l'autre mefaies furent bien apareliés de toutes les choufes ke tor eftoient beifbç, il prièrent conié au tré L£6a. f grant fire, puis montent à chevalç & fe miftrent à la voie. Et quant il furent chevauchiésauquant, adonc lo baron tartar, que avecles deus fférsaloit, cheï amalaides, & no puet fevir la voie & remefeà une cité. Et quant mefer Nicolau & mefer Mafeu virenc que celui eftoit amalaides, il le lairent & fe miftrent à la voie; & voç di qe il eftoient lervi & honorés en toutes les pars où il aloient de toute ce qu'il favoientcommander. Et que en diroie? il cheuvachérenttant por lor iomée ke il voç furent venu à /'o<Mj, & voç di qu'il hi poinent aier trois anç, & ce avint por ce k'il ne pooient toutes foies chevaucherpor le maus tens, & por les nois & por les nuns qui eftoient grans.

1

VOYAGES

DES POLO.

MÇ

IX Ccmanfles deusfrls vM
~"0

RUSTICIEN

DE PISE

x Comantles /r
~~j

alentà f~~t//<'

j~m~.

Quant les deus fréres ont eü les letres don legat, & il fe partirent d'c4cri& fe miftrent à la voie por retorner

VOYAGES

DES POLO.

tu i

au Grant Sire. Il aient tant qu'il furent venu à /'o~Mf,& cettu quant il furent là venu, il ne demore gueriesque de legat fu efleü apoftoille, & s'apeloit pape Gregor Plaience.Les deus très en ont grant leéne, & après ce ne demore gueireske un méfiâtesvint à l'olias por part do legat qui e~oit efleü pape, à meferNicolau & à mefere Mafeu, & lor mande difant que fe il n'eftoient alés, qe il devefent à lui torner. Les du frérs ont de ce grant ioie, & diftrent que ce firont il volunter.Et que as voç en diroi? Le roi d'cArmoniefiftarmer une galée deus frères & les envoie ao legat honoréemant. XII Comantle frères ~Marc vindrenrà la cité de Q~m~ là o Grant Kan
RUSTICIEN DE PISE

furent en aventured'dtM mon. Et quant les dem Mres prefcaorvirentce, ii ont grant dotance d'aler plus avant. Adonc diftrent que il ne iront mie. U donent à mefer Nicolau & à mefere Mafeu tous les brevilés & carthe kûavoienc & fe partirent d'eh & s'en aient avec le meftre deu Ten)ple]<.

VOYAGES DES POLO.

VOYAGES EN SYRIE DE NtCOLO, MAFFEO ET MARCO POLO t~ÉDACTtON DITEDETtUÉBAULTDECÉPOY.

M~Mc~Ty?

B. C. D. E. f. G. H.

I«t
1 Comment li .y.~
y< partirent A CiM~/?Mt cherchier
~Zfpour en

fu emperéres Il fu voirs a que au temps que Baudums de CeH/~K<MKoM',ce fu à e mil & cc & t[v] anz de CnA, mefires Nicolaus Pol, qui péres/ Marc eftoit, & mefire Mafég, qui en la cité~ de frères~ Nicolaus eftoit, cil .ij. frère eftoient Noble C!i~
a. H Dfut vray. b. que «t.d. c. C ung nomméB. A, B. d. E, Ft G,H, I eaoït. e. F l'an; G, H l'an de l'incarnacionIhefu Cn&. f G, H, <&o!tpéretj 1 peret eftoit. g. G Macé.

F frères meffire N. 1 eftoit h. i. G, H frère au frère au dit N. dit monfigneur Nicholas, eftoient. k. *)é j. cité de(Tu
~ï4

VOYAGESDESPOLO.

&

VOYAGES DES POLO.

tï~

& morurent mout de gent tirés des Tartars de ponent de part & d'autre, fi que par l'achoi
vindrent à la cité

Quant i! orent paue cel defert, fi vindrent à une cité qui La provence U eft appelée Bocara y mout noble & grant &e&oit« roys.j.~ qui gg avoit non aulfi a nonBe~ra~, Barac. La cité efloit la meillour de toute Perfie, & quant il furent !à venu, fi ne porent plus~ aler avant ne retourner a. F fu Alain le feigneur des Tartars defconfit.- b. A.B, 7d'une c. C, D, F, G, Hpour. part. d. 1 defdi~es. e. D, Fque i). f. JS,F, G te. g. E, F, G h. A, B, C, D & repar là où. tourner; H & non retourner. i. D
s'en «t. d. D. q. C Oucata N Ot.tatha. r. le feignour ar. d. ~t fe partirent «t. 7. t. C, D, E, F, I .xvij. G, H xvj. u. que «t. d. F, G, H, 7. x. v. que«t. ~.JE, G, f, venoient; H fuivoient leur.H y. F Bacara; 1 Bacam. t*. D mout grant & noble. bb. 1 & grant province gnuK. cc. &. F, G, H a aufri. ee. E, F, 1 en dd. A, B Barac. eftoit. ff. G, H i avoit .j. roi. hh. C, D, d. D. gg. qui 7à nom.–ii. JL< diae. jj. G, Hporent avant aler.

~ï6

VOYAGES DES POLO.

il demourérent en Incité de amére,H<.que < anz~. Endementres que il demou-rent en cele cite. S vindrent !e. feigneur de levant meuag..d'Aiau ~u.; aloient au Grant Seignour de touz les 7' du monde. Et quant Iii melfage virent ces .ij. fréres, H orent grant ce merveille pour nul latin en celle contrée-, fi dtArhnt. aus .ij. frères: < Seignours, fe vous nous voulés croire, vous y~vréz grant pourfit & grant hounour. Et., il les orroient .vSenf r refpondirent tiers. De ce fi lor d.(trent ti que < Li Granz Caam meHage: ne vit onques nul latin & x a grant denr deveoiren~aucu~ & pour ce, fe vous voulez venir à « lui, fachiéz fanz faille que b~~T' volentiers, &vous fera grant hounour & cc grant bien, & pourrez venir feurement avec nous fanz nui~ encombrementgg de nule male~ gent ii. » IV Comment .y.yr~

me0'agespour ~r Grant Caan.

fa~ frére furent appareillié pour aler avec les mefkk fe mirent à ia fages, fi voie avec les ménages-, & a. /& par ce il. b. B demourent en cele C, D, F, G, H, en la dite. c. de xt. d. d. F, N<M«Mt~ &. e. deF mourent, E, (eioufno!ent. f.C,D,fv:nt. g.C ti meHage; H les meNages h. B de Lan C,D, G de là où d'Alau m. d. TV, 7 & en feiournant en la diae cité vint ménages du feigneur du levant qui a nom Lam. 7<M~: Kaan, le G, ~
r. E, F, G, 7 cil leur [G )q. s. G, H le croiroient. t. E, F, 7 De quoy G, H Adonc. u. <; xt d. G, H. v.Vquete. x. i, &mout; G, H& 6; 1& qu'il avoit mout. y. D, ~d'en veoir /de eus venir. t. & f G,~ /a;M<~t:avec nous.–M. C' D, E, F, G, H, 7:u
VOYAGES

DES POLO.

i!~

chevauchiérent.j. an enterin par montaignes& par gauz 1 avant que il fuCentlàvenu oùeftoit le Seignour.En chevauchant trouvérent mout de d granz merveillesde diverfetéz de f chofes, lefqueles nous ne conterons pas ore r, pour ce que meure Marc, qui toutes ces chofes vit auBi le i vous contera < en ce&livre tout apertement V au Grant Caan. CMHM~/<.y. /r<~ CM~r~H~ Quant il furent venu au Grant Caan, il les reçut à grant P hounour& leur fiftmout grant fefte& ot moût grant ioie de lor venue, & leur demanda de maintes chofes: premiérement des empereurs & comment it maintiennent lor feignourie & lor terre en iuftice, & comment il vont en bataille, & de tout leur afaire, & après leur demandades roys &*;des princes, & des autres barons. VI Comment/
tetdeuxMre*. p. jE, F mout grant. q. H y eu
~ï8

VOYAGES DES POLO.

VII ZrGr
/r~M,j

w~M.

Quant li n~ <, qui Cublay avoit non feignour d~ tI Tartars. .~c/tout ie monde & de toutesf provinces & < regnes reg.ons de cele grandifme partie du nccte* 1 ot entendu tout le fait des Latins, n- comme li .ij. frère h avoient conte, fi h plot mout n penfa en foi f meifmes d'envoier les en meffageà t'apoftoile. Si leur pria d'aler en ce& meNage. avecx un de j'tes barons, &j« refpondirent qu'il <ero.cnt Mtout fon commandement comme à lor fetgnour.Si manda n tires devant Ii un de fes barons qu. avoit non~ Cogatat; n~ ti dift que i! .1 veut que .1voite avec tes fréres à s'apareiUaA,que l'apoftoile. Ci!~ reffero,t_" fon commandement à fon pondi qu, ~ooir. Après ce i. nrcs~ fift faire (es Chartres~ en langue T turqu~.
VOYAGES

DM

POLO.

9HÇ

à ton baron, & leur enchafga ce que it veut* &< que il deuNent d dire à t'apo&oi!e/. Et (achiésque en la chartre fe f contenoit fi comme vous orroiz: il mandoit difant à à cent &ge
& mtuvtMt*. y. F & que *1t. A ptouvéMnt C prevtiStnt. M. 7 & Cece pooient pKMïtf. D. ce. debb. toz tt. B
~0

VOYAGES DES POLO.

vm G~M.<~ A G~

!i Hres'

C<,<M /w

/<, ~A wtaM<&M~&

lor ot encharg:é tout ton <, < mea~e*. table d'or, en laque! i! -~oitcontenu e adonner une toutes les 'een ~}, parsi que naixiaenf leur leurmanHons que bS ng leur M& de chevaus & d'ommes leur pour Mrté ~de toutes autres chofes ii que vouHnent.. Et quant.! furent tout tro. appa.ei!Iie, it s'en partirent. orent '1 Qu~ chevauch,. mamtes n tournées, acoucha '1. barons touz m R. ,i malades, ne pot ~r chevauchier~ & demoura que en une cité, & fut tant grevés de maladie qu'il ne pot plus aler frères farnbia~Iemi.us~ deE avant~hque~ausij. !auEer te & de faire ff leur & i! li t..va voiage~ lM) mout ·· plot uavul a. ~ptnt feigneur; /gr*nt kam. furent bien appareittié de leurs beb. C, D, F toute & .nen*. foingnes touz trois enbafaon, G, Et quant Ii .tij. gent;C,~ier'ae&)gene,~<
lor

VOYAGES

DES POLO.

22 t

Et il 6 fe mi&rent à la voie, & vous di bien que en toutes pars où il aloient, eftoient (ervi & hounouré de f tout ce que meMer~ leur eftoit & que (avoient commander & avoient ce par la table que il avoient i des commandemens au feignour Si chevauchiérent tant par leur iournées que it vindrent à l'Aas en Hermenie; & vous di que i! demeurèrent à cheminer à? /F~ iufques à .iij. anz, & ce avint pour ce que i! ne pooient pas toutes fois JI chevauchier pour le mauvais temps & nois & granz pluies qu'il faifoit aucunes~ fbiz &des granz Hucves que il trouvoient qu'il ne pooient paner. IX CommentA .y.~r~

vindrent en la cité
dd fe partirent & (e <* vindrent en la cité De /aj d'~5-r<& y~ entrèrent ou mois d'avril courant m.cc. lxix dcj/ Criit, & trouvérent que ti papes M eftoit mors~, y~– qui a.

Lors. ~
fluves qui aucune foiz les atergéret [H fi aucune tbiz les targe~]. t. C, D, E, F, /porent. u. pas toutes tbis «t. ~v.f,7 1 pour la nef &pour les. x. granz «. d. F. z. F y. plufieurs. faifoit moult granz. «. C, D & des granz fleumaires; E & des pluviaires; F & pour tesptuvitirM, /& de groNM yaues. bb. I dont il. ce. E, F, G, H, 1 Et de. dd. F Laras. ee. Ce d. C, D, E, F, G, 7; H (e mirent en chemin au mois d'avril en Fan de grâce. fî: E, F, G, I en Acre. gg. B hh. & entrérent ot. d. puis. y G, C, D ioindrent du; E, F vindrent le. –ii.m.cc.t.;C, D, E, F, G, ~m.cc.tx. jj. C, kk. frapofD, E, F, /ans de. toile. Il. fia mort; E, f<e«<M/: & quant i) virent que t'apoftoille eftoit [F ia] mort.

S M

VOYAGES PES POLO.

avoit. a non papes I! ajérent à .j. fage clerc [CIemensJ qui citott legas de tout le regne d'Egypted i!. eftoit homs f de grant auétorité & avoit à f non Thiebaus de Plaifince i H li dt~rent~ ile me&ge il citoient venu pour & quant h legas ot oy ce., fi en ? quoi ot mout grant mer& t. veille, (ambla que ce eAoit granz biens & granz hounours à 1 toute la creftienté. Si refpondi aus .ij. frères meffagters c Seignours, vous veéz bien que t'apoitoites ett morpour ce vous convendra H
b.à )tt. < f. c. G, H Innocens; MXM~MMMf~BM C, D, E, F. 0~ /t<
Hli papes. y. )) t)t. < E, F, 1. z. iufques à
VOYAGES

DES POLO.

M~

cui ce& livres parole. Li e .ij. frère demourérent à .ij. ans, toutes foiz atendant que papes fuft levez X GMMHM~ A ~r.y~
z. C, D, G, H, I congié. aa. à lui <x. d. E, F, G, H, 7. bb. Ca/e«
VOYAGES

DES POLO.

< Grant Seigneur car trop avons huimais demouré d & avons. auez attenduf Et li legas lor diA c Puis t vous voulez retourner, il me que bien. Si t notaire tes lettres pour envoier au Grantplaift Caam, qui tefmointi gnoient que frère e&oient. bien .,j. venu pour acomplir fa befoingne f, mais pour ce que apoftoile ne pooient avoir, ne 1 avotent peu faire. XI CommentA .y.~r~

M' maint autre avec <«A~ partirent ~~r<.

Quant tli.ij. frère orent les letres du légat, fi (e partirent d'Acre pour retourner au Grant Caam, & s'en vindrent à Et quant il furent là venu, ne- demoura gaires 66 que c,!z devant dis legas dd fu efleûz à « pape en Acre, & s'apeloit pape Grigoire de De ce~ orent P/ h doi frère moût ioie & grant feur ce leur vint à de par le legat qui papes eftoit, .j. ménages qui leur diA de par l'apoftoile que il ne deûffent plus avant aler ik, a. G, H à ncttre. b. E, F Kaan. c. E, F, 7 dès ores mès i H nous huimais M. < G. d. F e. G, H & attendu; 1 feiorné. aHez avons [«. d. ~]. t: Fdemouré. g. Vteditt legat. h. 7 i. refpond. B, C, G Depuis; E Defpuis. j. G vous vous en. k. 1 Et. i. H leur. m. I n. ieiqueftes. E, F, G, I comHcomme. ment o. 1 avoient bien acompli. p. G, Hvenubien. q. E, F, fon commandement; G lor meïatgerie, leur meffage. r. E, fapoaoHe n'i avoit /Hil n'i avoit d'apofiolle; G, i) n'i avoit pape. s. H il n'avoient. t. G, H Et quant. u. G, H la letre. v. H dudit. x. C, D, < U. y. H aler. z. H en –aa.j6,7Hne. bb. G, H de tens.
'ui, f, F, G, H ceftui legat. dd. E, F dit devant. G, H devant dit. ee. à~.<~ G, H. ff. Ow /'f~~ G, H: papes & fu apeléz [Hpappe) Gregoires. F gg. De quoy; G, HDelaquele chofe. hh. B, F, G, H les ..j. &ëre< orent. ii. 7e«~/e~~ ~~M que ~o)M <e<~ que ycetui tegat devant dia en Viterbe, en la court où eftoient )e
DES POLO.

VOYAGES

M~

& < retoumaiNentà lui maintenant Et que vout~diroie leur M armerune galie aus .ij. ie ? Li f rois d'~
u. que Seigneur m. d. 7. v. 7
VOYAGES DES POLO.

entra en Hrr~urrisà tout grant oR de Sarrazins, 6ft mout en moût. grant f aventure ~Sf~ d'eAre mors ou oris li Si~°~ doi quant trére preefcheour virent ce, fi orent mout grant plus aler avant II donnérent à menre N.colo & vouloient à mcnre M~ Pô) toutes les chartres & tous !<~ pr.vUeges queuavo~ <eparant d'.uiz, & s'en alérent ave~Se J~p~ '.E.~C.~MM.-b.G, mout grant. c. & d. H. d. G, H devant dit, /yceubt. -e.m.ut~n. d. G, H. F.nt. g. i quant yctuh Mr< h. G, ? avant

'1er. i. & ,nt t~r~. ~Mtw &, w
XII ET PARDOUNS PELRINAGES DE c~C~E [v. n8o]

MANUSCRIT: Londres, Muf. brit., H.r).

XIV f., in-f., r. 6!c-7ot.

f~R/~G~ ET

PARDOUNS DE ACRE

f. 6! c. f.68,.

D'. f. c'< ES funt le pelrinagescommune~ que crei~. k cens fbunt en la ~MM T~. De la vylc ~~ia'~ PJj te iuj. liwes de cele de o
y<

ï~O

PELRINAGES

ET PARDOUNS

<~Mftw, .ij. liwes e là M enfevely Samuel le pro1 phete. Jtr~/< L d'yleque te de lerufalemfunt .ij. liwesde:~M~ q aà la cité tbel chymyn, e le entré en la cité e(t parmy la porte oùt 1teint EfteveneM lapidé, e puis vous vendréz à/~ ~/M. jJJ~H/c~ e la fréz vousvos on-yibuns.Le compasdedentz 1 cuer ne ett mie le loyns de le Sepulcre,e là eft un peroun, lequel Dieu dit qe fuft la meene du monde. F C~foMMCalvarie,où Ihefu fuft eft al defire part crucené, d de le cuer, e uncore eft le fang apparyfant fur la roche que(t apelé Golgalha;e de près yl y a une ~ounbede <] piére où gifent les .vij. roys, qe furent iadis de la P cité, e Godefroy de deleis le Boylloun; haut auter, là eft le piler à qui lhefu fuft lyé, quant fuft Haelé.De P près eft hla Pr~<. e la cheyne dont Dieu fuft encheyné en nmetime la prifone, e là furent vewes le iour de Pafk tr treis Maries,e de lees defcendréz.xi. e là trova degrees, fe Teinte Eleyne la Seinte Croyz. E de près defcendaunt .xl. degreez,là eft la .x Chapelegryfoune; e là eft une yymage de Noftre Dame, qe parla à la e la Egipciene et empriftla loy. E de cofte la Sépulcre,ne mie molt loyns, eft le ef J-~f /cA<M, e là deprès n eft la efglife ~< Caryour,e de lees fi eft la Laryne là les treis M Maries decyrérent lur chevels, quant Dieu duA eitre cr crucifié.E de yleque le tret de un arc, fi eft Templum ~.<7<«/f/)o«tM/. D ~n,Mt, & là dedeinz funt pluiburs merveilles,e dedenz funi .xx. hus e fortz de portes; là eUla piére fur qui Dieu fuft mys le iour de la Di Chandelour, devant le vyel Là Symeon. vift lacob fefchéle, par ount defcendirent Sy angles de ciel à terre, e per cele efchéle vint un angle à Zacarie, qe ly anuncia qu'il avereit un f.< qi anun-.f.e?". ciereit la advenement Dieu; e là dedenzfitz, un arch fi eA la VergeAaron,e les Chaundelabres de or, e les Tables Moyies; e là près Dieu pardona la femme que

DE ACRE.

2~1

Po Je y
~PELRINAGES

ET PARDOUNS

dont avant eft dit; e de A~r, le val yly a un près qe um apele o4nne. Là fuft Noftre Dame lyw, primes Cf~/MMt e là près eft -norye; ,h~ pris e ces dois funr uncore apariiàunc. fur la dure roche, où yl mift fa meyn, e un de petit yleque eft une de SeintJ-. ~r.Là ala Dieutot fout pour orer à fon pére devanr là Pa~oun, e ià fua Dieu fang. E defuz le ~f«~M0/
DE ACRE.

f.

2~

B E de yleque à .}. liwe eft TB~M~m,e là vindrent lesS B<~Mt. trois rois fere lur prêtent: lalpar, Melchyore Baltazar; e chefcunde eux porta or, mirre e encenz. De lees lee cuer eft un PHfoù la efteyiechey, qe amenales treis S rois; de l'autre part funt les /nnoc<~que furent ocis; e rois; '9~69d. aa .j. .j. liwe de yleoqe apparue le aungel as berchers, anunciantla nanveté Dieu. anunc 7. E de /A~M/a~mà Seint Habrahamfunt .vij.liwes,S.s ~«t<. e là fuit Adamfourme.Elà deprès eft Spelunca~u/y//ct,ee là fbunt enclosde mur, en char en os, le treis patriar'< kes, Habraham, Yfaace !acob; e là eft la ~~H/m~ Ewe e les treis femmesdes patriarkesen un lywe. Ede cofte :e la vile eft une Cave où Adam longement habita, e autres merveillesfunt yleque. eft .j. liwe à la lywe où cruft le 8. E de /A~fT
t~

PELRINAGES

ET

PARDt'r'NS

Magdalynenée; e de ileque poéz aler à ~C~ar~, là où Noftre Dame nafqui, e al lu où le annunciatiounM ffet à Noftre Dame, qe ele concevereitle Salveourde < R*MM«&AC
DE ACRE.

f

eawe;e pur celle myrade plufoursGywzsfe convertyrent à Dieu, e de cet fang eft en plufoursterres à Rome, Fraunc, Engletere& en autres liws devers, de qy Dieu fet meynte myracle. &~ :jMtMy. tt. Plufoursautre pelrynages funt en cele terre qu<: ie ne pus ne ne fay treftouz nomer. De Sardayrte,de le ~McnrJ~M~ e autres pelrynagesqe funt en celes counst trés, ne ?y ie parlé rien, quar les paffagesfunt eftroytes e les veyeslonges. Il à la bourdes ~.j a. sy~x
~6

P~MNAGES

ET PARDOUNS DE ACRE.

j. an a ~nM B~ .viij.aunz; a ~M, .mj. aunz, .d. iours; à ~
XIII LA DEVISE DEt

CHEMINSDE BABILOINE ] [~89-1291]

~Nt/~c~r.ï:

Bib). N.t., ).t. 7470, vêt., XIV f., in-fol., f..6;
NDfr/ON

t-

(fragment):

Sinner,Ct!t
8=) t )t

LA D~ DES

CHEMINS DE BABILOINE

S t commence .j. traictié qui fut pieça fait A<:t63<.J oultre la mer, ordené par le meRre &par le Bf.t.I e f. de l'Oipital & par aultrespreudes couvent Cf. 74*.); 1 hommes qui ont demeuré [outre mer] & i du foudan & des Saricévenc le pooir r razins, & e~ fait pour favoir quans hommes à armes le foudan puet avoir en tot le pooir des Sarrazins& en quiex lieux & dedens quans iors il Ie
dum quot homines Mmorum pote
~0

Jt'wr~t~htx

LA DEVISE

Premièrementle ibudan utra de fon hoftel o .m. hc homesà cheval, grans & meens. Item après a .xxiiij.amiraux,chevetaines del'oA; & chafcun peut &ire .c. chevaliers. ïtem encores y a .îxxx.amiraux,de quoi les uns ont ,[ A Af. ~6~t. poer de .îx. homesà cheval, les autresd de .1.& aucuns )S de .xl.; des quieusla fbmmede cez monte .iiij" homes ? à cheval. ttem/ encores y a .xxx.amiraux..des n quieus chafcun de ceza poer de .x. homesà chevcl. ttem encoresil y a .lxx. elmeccadem e chacunn elmeccadem
a. B, Ctvec. b. CDereehieC c. C Derechief. d. autres «t. d. B, C. e. C deNu:. f. C Derechief. g. de cez
p. B, C eft aitavoir. tous q. les defus dis; C tout les devant dit. r. C peulent. s. B feur le; C fans. t. B partit} C partie. u. B, C chevetaina devant. v. C<xMxttrt dt de <~)M C du .aut!n. x. De~~ Soyn; <M~ &! de M ~tr~r~ C ~o~<M Item Derechiet

DES CHEMINS DE BABILOINE.

Af.

2~t

Item à T?MW .ui)* homesà chival. Item à la CAant~ .iij homesà chival. Item à Hama .m. homesà cheval. Item à Halappe.ij" homes à cheval. Item à Triple .m. homesà cheval. Some l'oft dou Som .tX"ix~. Some des ii. fomes de tout le poer du foudan en tBatt/cttM& aus ~B! .xxuij"v~. homes à cheval; des quieus bien les .xv. mile font ci povres que à peinnes peut chafcun ffbuAenirfon cheval. Il

Bf.t44'.

Af.)<(

D,C««t au Defoz y a eicrit la devife des cheminsqui vont enn D, Caire. T~aM/M~& au Caire,c'eft afavoirfi com il font departiz z tpar terre & par le/num de quel que part que home vuille comencer de Ïonc en lonc la marine, c'eft attavoir d'~Man~ en iufques à Guadres, de quelque tlieue que homevoudra monter as defusdiz lieus par les (cheminsqui font cogneuz & uiez~ & le nom des villes, tdes panages dou num, des iornees& des liues qu'il y a de leuc en leuc, & des herberges qui font à palier le < (defert de Guadresen BaM/otn~, & le nom des herberges & là où l'oA eft ufé' de herberger, & les lieus où il tignent chevauxpour les corriers qui s'apelent berith Premiérementde GuadresauDarcnHues .ij. & demie. Item du Darcn iufques au ~
f~
LA DEVISE

ftem du ~AapA iufques au ZahecaMues v. Item dou Zahecaiufquesau Karroblerliues .v. cCt:76<. Item dou A
eft appelée. q. Sarquie; C r. B, C Et âpreSerquie. s. F, C en a. t. C lors brifent. u. B, C ce. v. B, C Et par ce )e lac croM. x. par. y. pout C il pourroyt. C Sachie. aa. ~~<M< <w
DES CHEMINS DE BABILOINE.

2~

mant il n'y a lors que .vij.ligues. Et là finele defert & eft l'entrée de BaMoM~. liues.v. Item de la SalechieiufquesB/~D
/e~M: o. B, C &. p. B, C qui à aler va de. par terre q. r. C Da'raH'e. m. d. B, C. t. erroman s. B, C ett -tpptHee. u. C devant «it m. < B, C v. F, CtutT. x. CNe. y. N, t. C~ ?«' fuit
*4~

LA

DEVISE

lequel pont & il ~~c que grant effors doA de creftiensvient à yaus, il le brifenc. Item dou dit guéiufquesà la Iàoùd~urentde
C ce. ~Ct
DES CHEMINS DE BABILOINE.

!V c.
C. les. q. La p. les M.d. <~ntj Sf C: ~ra/~ ~<M~ B i! qui les amaine, C ceulx qui les ont amenées;B, C pour ce&domage faire les puet emprendre à mer p:r tieus chemins que à l'aide de Dieu s. B, C eft r. C peulent. il. t. B, C ett xppeté. un chalet. v. B, C eft u. B, C chaftel. nomme, B Erhton C Etheon.

~6

LA DEVISE

petit lac, par lequel braz fe portent les marchandies dou Sehid& dou Caire& de SaM/ctfM,& les defchargent au dit cafalffAccH d & de là portent en
Et le grant hoft veut arriver au 3~M, lour galées & lour vauHauxpuent 66monter parmi le flum& la gent

par lequel; C par quoy; B, C (ont portées. b. C charge. c. B, C chitM. d. B Erhton, C Efthcon. e. C porte on. f. en Alixandre o*.d. B, C. g. BFoé du ReCb. h. à defcendre pourt:s)x. ~.C –i. Cde~~tM~ C chatte) k. B, C ceft chafj tel. t. B, C que il. m. nul x<.

d. B, C. n. B, C a)oit. o. C & p. A à. q. B, C qui. r. B, C liue. t. B, Cea nommé; Ct'tttnL t. it
DES CHEMINS

DE BABILOINE.

~47

à cheval& à pie* aler par terre cofteant touz iours le flum iufquesen SaM~ Et n y a villes& canauspar celui chemin & n'eft chemin mout ufé pour ce qu'il < dt trop lonc pour les eRorces' dou flum & eft enuyous branches dou flum à paner. Cf. 77*.) t. 1 pource qu'il y a mout de II les avoyera en jMais fe Foft a f bien qui les guye~. les efclufes, & les aigues s'efcobrifer B f. !4~ <. lieus de plufors Af.t6tt.] leront, fi que il paneront plus legiérement. VU )o'jD<
b. B, a. B, C à p;e &à cheval. c. B ce C ce
n. B, C Darifob. à. ufques o. B, C Darifob. p. B el Rithq. CÀ nan; C el Rochman. r. C XMx~ ~
~8

LADEVÏSE

hem d'El T~raw iufquesen B~/o~ Somc:iiue$.xliiit.

liues .uc.

A

A.69*.

VfH D<~«M~ à D~~

chemin à l'autre partie dou flum Encors y d~ de~J qui eftde la Garbyeen riïel[e] dou<<, & doit commencerà prendre terre la For, qui en defus & doit elcrite, defcendretout Foft~1~. Pr~ierement d'El Foe venir' iufques à Senhoreel ~WMM~hues .t: Item del << iufques à Caum fM~ uues.mj. Item del C~M i iufques < liues .iij. Item d'El J-cm~M~~ iufqueso~w~ Hues uij Item de la iulques à B~n~ qui eft mout bel cafal &font tous creftiens,liue j. Item de S~~ iufques à ~s .vj. Et a mout decaHau. & là encour (bni .ij. ca~us grans & nobles l'un a nom T~M<. & l'autrea nom el
D
eft l'une dcy grans qui vait à T~M, & dou braz de m~t'tt C i'itte. C

m.N~*t't~ a. B, C d'autre. b. c. B Bahel. d. B, C tout roi defc
a Som BntmbeaMn. ~ron, j. BBernie; CBtrrie. )t. B. C noble cht
DES CHEMINS DE BABILOINE.

Mo

*t~M à partir del Fo~iufquesà Sobre
biloine par une barge. m. f circumdederunt. n. C Sanhin a Iohur. o. B Karanfil; C Kamfil. p. FAfetndtbit; C Albandeb)! r. B, q. B, C Carmfil. C Commedes lieues.

3s

~0

LA DEVISE

x D'~&JM~M.~ c*

Et fe il avient que les Sarrazins nen veullent venir C combatreà la dite ule de Garbye,& il eft en (aifbnB1 f ,~7 <. dou creiffant dou flum, la primére befoigne & plus profitable que l'oft puiue faire eft que celui qui lesi doit' guyer les doit aveer de brifer les chaufféesem Af. i t7ot. à. plufors lieux, <
C tout tant qu'ti y a. 1. C :uC}ue<. m. Therauge. n. C Mfqut. à. e. C DeNnehour. p. C Cave. q. tiuet J~. «'. A. r. t'un. c e& nommée.

DES CHEMINS DE BABILOINE.

t~ï I

Item l'autre chemin qui part cpollixandreiufques à Ba~t~M~,cofteantau defert fanz péril d'aigues ne pafSaMfage de flum qui voudra monter'au Caire& en peut legiérementpaffer le loine,& là l'oit de «Babiloine flum, ft veut avoir la bataille pour ce qu'il ont grant multitude de vainaus. Tout~premiéremeM à partir d'~txan~ iufques à Bloucliues .iij. Item de B/OHC iufques à Tharange,laqueld eft bone Bf.t~V <.ville & de grant &ir, liues .i). Item de Thartlngeiufquesal Zahfarani liues .viij. f liues.vij. Item dT/ Zahpfarani iufques à tfaHyra!n/:J Af.t7i*. t. Item d'El Hauvramfitiufquesà la T~raM liues .viij. Item d'El T~T<'n< iufquesau Caire liues .ix. Some d'~txan~ iufques au flum devant SaMFctM liues .xxxvij. li XI J!t/«« 1 Item le large de la Garbyede l'une branche qui vaitt De s" &«.<M< à vait DamtaM~, ) aau ?~M iufquesà l'autrebranche qui d cd'un calai qui eft par defus le branche dou flum qui EboHali vait au dit ~a, lequel' a j nom <~MaM<'f
i. B qui. C chaftel. j. F, C k. B, C Darqui el eft appellés. C DtrquL 1. Bathar. m. B Samennot; C Semonnet.

~LA

DEVISE DES CHEMINS

DE BABH.OINE.

Some dou large de l'une branche iuïquec à l'être uuea.~rvtj. Ee'cette *fuMite C~ entre les .ij. branches fus~ nomees, eft unelaquel& di ille, fy .~deden. vtUes,que petites que gnmde< a. 4 C Celte GMbit deNut <Mae,qm.–b.~cea.–c.~C

devant diâM. <ent.-e.~Cgnm~

d.

qui a C &

XIV LES CAS AU S DE SUR ïtçi] [avant

MANUSCRITS:

~
Ct D. t~n;/<. ~D/T/OM:

Tafel & Thomas, Fontes rtrum ~u/!nac
LES CASAUS

DE SUR

de 'ESTle capiftre des .x. cafaus franches mon feignor de Sur a/amona~!?e la de~vUe: HainabouHabdelech, la Cafemie, J~M*,5 <SM
A~:

LES CASAUS DE SUR.

2f6

de Ban-~ à mon feignor de Sur, fe la tere efloit del devant dit cafau, & ce la tere dou devant dit cafau eft & prue proprie & mis à la gaftine Et lenqueltedoit eHre par droit & par raifon, parles anciens gens de h tere & par & que vos de,es enquere haï enqueHre fe l'aveginanfe la tere eft deS~ fi come el dice, ou de la gaftine. Et ce la tere eft de la raifon de Variole,ou de la eafou tine, partie ou tôt, & il ne put eHre l'on- n'euit devifes couneues& teres & coulounesque de garennes & entrefeines; &que il ne le fafent afaveretafertenitiét de lenquefte, & ce à cele fagon, que le Soudan dona les .x. cafausà mon leignor de Sur, & il pria de v & le remant des cafaus demera en e fe le devant dit cafausBarioleefloit un de .x.partifon,& ca~us, par aventure, que temoafe~ le them-.inele non de x cafaus, & ne enre le put devant dit calàu n'aver qu. tere adonque & com en put eftre que B<,n-~ n'en a fors cuunehue, une fouie charrue & la gaftine avra xxxvj;& aucun de mouqias ai fait outrage fans raifon; que vos mandés la (emnite dou fait, & nos avons mandé no&e commandement que vos enqueréz la vérité de fes teres par le convenant de la trive, fe la tere eft de lurcafau ou non. lus.

b.

chauure.

INDEX « A ~<
<~ ~xr (7~~), .MMMMMtJ to~ du TM~(AT<), *)–du TM~<(y~«/:),39, ABEL (MMfbn d*) & de ÇA:)), 99.tt6.t96. ~M(Mt),73,g3. ~<~)t<, 8. Abli, t:. Aa~AHAM,65, 66, ?;, < 9~.99. "S. '< '7o, t7i, t!}, !<6, t93, 19~, '96,}. Le jardin d'A., 169, 196. jtf
~f8

INDEX.

-y. ~XM, *3<{– ~~t)M, Neuve, aujourd'hui le &i-R &Mt)M,~3~, '3!, ~
INDEX.

~9

à Arménien (culte), 100, to~ y
B &!&
BAimAcmE, père du prophète ZACHAtHE,9~, !07, '66, t<3, '9~. BarM~, &!r*
INDEX.

BMDOCQMMX, voy. BOKDOtC. A~M (Le), vey. JM~f. DAM. A~vey.AttM. ~M~ M~h, M~, BMAM, voy. BONDOtCDAtH. &r~, ~f, voy. &rf«t«. ~r ~M, ~-MM. (E~ife du), à BttM (Mo:n
c

C~M.CM~ht, 89, 9,, "'4', iï7,179.'8o, '~9.i9o. Fleuve de C~~t~, ~o. CAttHE (Maifon de), à y~t9<. 'o~ tt~, tM, i: *!< (prétoire de), 96, t< tM,i8~i~t~i. CAiN (MM
CtM (Le), .,7, 174, ,y~ *44< ~C, t~, t~t. t6. Gt/&<MM, Calice (Le) de h Cène, relique, <. Ct/M~ (Chapelle du), 163. C~(MUe), 3<.37,93.'o~, ti~, t,6, 1~ 147, t~ t~, t6o, t63. 16~,ïSt, t~}, tjo. CfXX&~M,~o.

INDEX.

t7. GM~M, Cem (Noce* de), ;<,
26t

t04', t04*, t37, ïte, ttt, ~o, '9'9 C~tr~ dl M
t4'),

t;o.

Chttntbn du voyxj~ de Charlemagne à JeruMem, xj, 3. Chapelles du C
~62 i

INDEX.

Ct
CMM/tM~Kj,14. ÛM~ t~. CMt~
INDEX.

i6~

D /~M<, une da deux Eeurce* du y<«r~et, s~, 57. 77, 79, 187. D<M~7. t!. D
DtMtTM (S.), fettquet, to~ Démoniaques, ;9,
E Str«, ït, i~, 65, 83, 99, io~ t*ï,170,i!6,196. EcueUt (L') de ht Cène, relique, s. JS
de Ct
INDEX. *3: ~M~~a~ Notr, Dextt (~fTt), *3!} f~~M/MT~ (~~), *3$} ~e~ DaoM Gtrxt~ ~o, to~ du A<Mt~r, 4, '
'"4',

t«, *!t{–J'. ~t(~ &MX)M/ *3S{ (~~), t!S: &MMM/(M ~t~tM), 9!. '96{ –& &m'M)~- (~:
INDEX.

t6~

~/fMM/M, tt. ~<~M, 7. ~/&t<~<~ ~
EUE, prophète, 6t,8t, 90.~0~ t<9,t7o,t8o,t89,t3~. ~/M (ChtpeUe d'), 90, t7o, 180, .89. FonEustE, prophète, 70, taine d'E.,69, tt!. EnzABETH (Ste), 60, )!t, 99,170, t86,,Q:. Elmeccadem, en arab, moutM' dem, chef, prepofe, *~o. J5/«ft, 13. &MM<M(Château d'), 99, !o~, !;9, t7t, !86, 196, it9. Fontaine d'E., 4.7, 1~9. ~A
fM, Fuâ, t4;, ~48, *49, *;o. Fontaines:
34

*66

INDEX.

~<MM, }, 6, 7, t~, ~r<MfA~ S), t7~, t: ~~tf, t;o.

FMTtH.Ot, xxj. ~Mr (Le) de G~w,

7~.

G C<~r
la G
INDEX.

*6y

H

Mtf~MM, voy. CM~MMr. Mt
HÉMDE, tt, ;7, 7S. 7'. 'S. "7~. Hfrr<, t7. ~ir(~),A, J~xtt, t6. M~«!/ (Maifon de t') à 7~t/~<,t6,t7,3~.3!.4'.4S. '~7. '53. '57. 3~. Hôpital(porte de)') à y~r~ Hôpitaux, à ~f~ s des ~NnxMt~, '3<. *35. ~y~<M, '3<. *3!; des ~)M)t< à y~t~~t 3!, t~o, ~<-yM
~M«M<, tieude n*i
Il ~~
J JAC<~K(S.) de Galice, 3~ 6t,80, Ba, 97. '°o. '04. '°4*'

t8t,!8;7.'9'9!9~t3!,tÏ~LepefTondeS.J.à

à

~68

INDEX.

y~.

9*. 'o~ si, t$t, t~9. JACQUES (S.) de C
de J.,

y~et

(Le puits de), voy. la Sa)<M' <&U)M. Jacobins (Aobaye des) à y~rt
~tM, 49, 96, to4', t6t, t<7, de Su M
G«/M,

38,

,~o,

i

S. y
'~3, 194, *3'- Fontaines de Para,dil, 9S, t04< des

INDEX.

269

Merw, to4'. Hôpitaux s des t~O, t!t jMMMM, t;, t6, S. yM)t, .~MMt~, 3 8, t~o; 4'.4'.4!.93.'o4*4. 94<'04'6s,i83,t93,t3o. '55.9. '63,!8i,!9t,t3o,– Marchés au bté, 34, t~.6, la deTaA
t~O

INDEX.

"9t"0t"7,'7
J<MEM, patriarche, 6;, 7*, 7!, <4. tôt, to~ t*t, t! Sépulturedej.,t7o. D'A)t)MATH)E,9!, '0~ "6, tt6, tSt, !~3. y
K ~a/~tf (cours d'eau), 198. AT<<Mt,t~, ~4.9. ~r< t~.9. Karotie, t9. Â
:6. ~rf~f~, ~ft/
SeiTarno, 1:3,

L Lac (Le)
LAZARE(S.), 98, !0~, nS, 169, t8s, 196, i;t. Reliques, s. ~ex (Fontaine de), 198. /~M/ (Lac d<:),*~6. Z~
INDEX.

~7!i

M Af«~M (Le), (ctM de N«r), M<~<M'MW, MADELEINE,VOy.MARIE-MADELEINE. MAFFEOPoLO,t03,t04,tO;,t06, t07, tOt, t09, ttO, ttt, 9t! tt~,t*6. 3 3. JM<~r~<
tt!,t6~!6;,t<<s,t9!< t96, MARIESALOMÉ,Tt7. JMarw (Fontainea dea Stintt*), A y~«/
INDEX. Afff de Ca/<~ ou
Mont Af«/
N NABUGODONOSOR, t;, 7~, 85. 59, 80, t0!, t0~t7t,t:7~ Le
de N., 59, 80, !oi, '87.'97,*3!. ~a<Mj, voy.MXt.

!o~

!7t

INDEX.

17~

N< Non-~thotiqutt (Cutttt), à y~rxy<M«, s*, 16s. JV«HMM~ Sur, abbaye (7~), !0~ N' NOTRE-DAME, t~, 3*, 60, 7*,
No««, voy. JV
j~e~<-D<MM A &M
Ne~-Da<M A Sur, tgtife (~<), *3! ~e
0 0
~x<, 40, 4'.

39. ~6, ~7. !3. 44< ïo. 9Ï. 97. "'4.

35

INDEX.

~74 '<

"i,

146. *!o, t~, '!<. '«. ''4.

OxtM, rs. QrfMttt, *7. Ora~rt*. à y~«/~f)x < ht:n*, ;4, 4~. '47; t~<.
'9! OUFEME, HOLOPHEME,7;. O~Mf (Ment), voy. O~~r~ (Mont d
p ~MMMM,~t~~MMt, ti~. ~tM ~r~< (tour de S. LMtre), 9t,to~t
Patriarcats de Jérufalem & d'Antioche.xij.tt. At
INDEX. A~-ew de S. Jacques de Galice, A 7~, 9*, t04*. t!t, t~t, **9. Ar/<)M (Les), }. ~rr/t (L*). as, 40, 7ï, < t*9, t;t,t0$,t!$. Mar (Et), voy. JT<~
M~, *t6. Voyt~M du Polo, x]tnij,*o3,3 Pont (Le) du ~<~t«, to*. ront de Tat~tf, ;7, 79. ~r<~ (me~re), grande porte, à y
276

INDEX.

voy. ~f~. A<«(Le)d.y
7" 7!. '4. 'oo, 'M.'97,9. A~<M
.o~,

.7!,

Q ~M<M
7o,98,!o~69,t)!i~6,t3t. iS.

R Rabit, r 27. ~M, ~a~. ~6, ~y, RACHEL,femme de JACOB,t M '49.*ïo,t~ KputturedeR., <,s, ,04', ,70, ~'Mr~M~ (près d'~fr~), ~8. '86,196,*3t. RtCHARD(Le comte), t~. ~9*.93.'04't, !9t,tt9. ~M~, ~< it, t6. Rameaux (Les), voy. Pâques fleuRoche (La) de G«~«M~, 8. ries. Roche (N..D. à iit), voy. N.-D. dl ~<MJ, voy. Rama. &!r~~)t
277

INDEX. de ye/~A
*<7,

3~,f,

'~&< –tOMt, du S. ~«/f~, ~Sï!– ~t, des du t; ~Mx~, t7{ de la !S, 4~3, t;o; T" Tour ~)af~s. RuSTtCtËN DE PME, xxix, ~03.

s .R~A, voy. M<&. &!f~
églife (entre &~< & ~fr~), 'ot,to4.8S. S. Gt//M, égtife (~frt), ~3;. églife (y~), 38, ,;o. S. G«t//
~8

INDEX.

S. M.r<M, iglife (y~r~,4!, 1~6. y. M
égUfe (N~M), ~34..

y. ~«/fr~. égtife (~frt), 36, *3 5. églife 0~-«/:), i~, t~, ~7, tX, 33. 3~. 36. 37, 3~ ~3. 93< 9~. '°~ 'o~ n6, i33. '4!. '4~ '4~7, '4S, '49. '5°. i53. '!4,i!5,'6o, t63, 164, t6s, 167, t8t, t83, '93.*3o (Rue du), à y~/a/ox, 4*, t S. T~MM~(M
'Jt–< t6t. Vey.

(pMcine). 49, to~ J~fBM ~r
ÏNDBX. &t&f~M (L*), &M, t~t, *~3, *4~. S. yMW, près &t~M~ /«e/ de C{/
*79

&t (en Ct/
a8o

INDEX.

.!Mar, 73, 74, S~. Nf~xt,73, S~, m. ~M, 't, *s, t3$, t~ Egtife S. &!«tw«r, à t}~. J'~ (Fontaine de M nMtOM), ~!<44'9
~
(Le),

~39,

t~o,

~~fM{/
tt~.

t;s: ~;6. du Temp)e

9~,

~tft, ou &{/<M, (Le) de Jefm,

y~r~ Suaire

~
to~

t66,

de),

n. relique, à y~-

abbaye,

to~

T~r,

n,

t;,

*!5.

'!<. Voy. de N~ gneur &
M4.

*ï'.

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A
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~o,

s6,78,t~ Le

7/r. <~<MM)t<

Se:. t;s.

~t~M. t~.t.

Voyages

en

t03,~t3. ~M)t(qu*r«er),
(EgtifM

y~/a/~x, Syriens

si,

& *bbaye<), t6t.

(MMc)Mnd!),en

à

A/~M,

tt7. (Changes '<.

*7.

de~), 3ï,

34,

à y~/a. Ï7.

!S, ~t,

43.'4<49.'so,t~ (Ruede~à ~r~yttnt,

y~n<

~7.

t~.

T 7
(Mer ~) OU G< ~af Ti<&M~ A~Mr~,

MrM~7,6o,
Cf-U 7

7~/t (La), )ieu de la multiplication despains, ~8, So, ioa, to~ tX',t8ft,t9t. 7Tables de MovsE ou de l'ancien Tea~ment~t~~t~o. T 7<M~ *~a. T 7a'M~a«, t}. T 7<M<MfM (Porte de la), à y~t/e/48. 7<M)MrM(Poterne de la), à y~T t6o. T: 7<are
INDEX. 7arr
t8t

TmÉBAUD DE PLAISANCE,VOy. TEBALDO. THitBAULT DECÉPOY,XXV)J,tt3. Tar/!r, n, 16. Tartare (Langue), ~07, tty. THOMAS(S.), t'apôtre, *3, 3*, ~6, Tarfar~, tt~, t04, to~, ~07, ~09, )67, iS~ !95, <3!. Thoron *'4,<8, *!$. (Le), château, 56, 78. 7
INDEX.

u Mf
v Vtlde&tf
t~,

~<'ï.*09<0t *'?. Verge (La) d'ÂAMN, 9~, t6;, '*3.'93,o. VMPASiEM,74.,<4.. Veuve de Aatxx (Le fils de la), 59,

31, 33,

4~0, !56,7S,9~97,'o~, "7,3:4-t.'4!S<, '6i,t6t,t&7, !68,!69,!8~, '~S.'9~'9S. !6. ~a~, ~trT< t7. ~'a
8o,tot,
y
~r<x~ ~<«e~

t 8. (La

petite), ty. YzACHARtAS, le même que ZACHARIE, père de S. JEAN-BAPTISTE.

z ZACHARIE,père de S. JEAN-BAPTISTE, 60, 8!, 95, 99, to~, 16~,17!86. ZACHARIE,

prophète,

RAcmE,9~,97,to7,t66,!69, '83.'8~94.'9!9!3o.

fils de

BAR-

ZAC ZACHÉE,6<),tt!t. Z
Additions & Corrections.

P. xxix. Aux neuf m
Page 6, veM 193. ~<«, tuez~. 7, veM *37. ~rotf~, )i(et ~
Dans t'A~~ mettez &t~t~

aprea y~fet. B
Or~nat

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SOCIÉTÉ FOUXLA

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Libraires de la Société: PARIS

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SOCIÉTÉ MUfLA

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4

Sociétéde fOr~f

latin.

o
i <ecretMre-
Publications. ~rf. io_ Le Comité de direction peut, en cas de s'affurer befoin, le concoursde un ou plufieurscommitfaires refponfables adjoints,qui ont voixconsultative& peuvent être pris hors du ~einde la Société. <~r. 11. Le Comité de direction au moins une fois, dans le premier lemeftrederéunit, chaque année, au domicile de l'un de membres; il peut, en cas d'urgence, convoquer une féance générale extraordinaire de la Société. o~f. 12. La Société s'adjoint, fous le nom de foufcripteurs,les perfonnes& les établinements publics,fran& çais étrangers, qui défirent recevoir régulièrement les volumesde textes qu'elle publie; le nombre de ces ne peut dépaner cent. ycM/
H PUBLICATIONS.

c~r. LespublicationsdeIaSociéré fe compofent de volumes de textes & de phototypographies de piècesimpriméesuniquesou rariffimes. o~-f. t~ Chaque volume de textes eft tiré à cinq cents exemplaires numérorés,tavoir Gr~~Mr, gr. in-8. ~~r à la fMff, in-X. /'<~M<
5o exemplaires. 5o 400

6

Société de l'Orient latin.

Les réimprefuons phototypographiquesfont tirées à <~oexemplaires,favoir Sur peau de véHn, So exemptaires. Sur papier vélin, 4o

o~rf. t6. Les publications de la Société fe divifent en distributions,dont chacune comprend t° Pour les membres titulaires: volume* de textes, format gr. in-S". t hfcicute de réimpre
2° Pour les o~c~. a volumes de textes fur papier vélin, format in-S°. i (afcicu)e des reimprcfnons phototypographiques fur papier vélin. ~° Pour lesfoufcripteurs: z volumes de textes fur papier ordinaire, format in-8".

o~rf. !7. La Société met en vente, fur chaque dinribution Papier <M/M; ro exemp)aire!i de chaque volume de texte?, au prix de fr. l'exemplaire.

e~MMttt; au prixde!t rr.l'exemplaire. !ooexemplaires Pa~Mr Ces prix peuvent être augmentéspar le Comité de direction, en ration de l'importance exceptionnellede certainsvolumes. Lesréimprenlonsphototypographiques,exclufivement réiervéesaux membres titulaires& aux
Plan des publications.

7

jfecrécaire-trélorier & de l'un des commifïairesrefponfables. e4~. zo. Au cas où l'un des volumes a, pour éditeur ou pour commifïairerefponfable,le fecrétairetréforier,le contre-feingde ce derniereft remplacépar celui du vice-pré~dent. H! PLAN DES PUBLICATIONS. A) SÉRIEGËOORAPtU<)UE. Co))e~!on chronologique des pèlerinages en Terre-Sainte & des defcriptions de la Terre-Sainte & des contrées voi~nes. t T~~<~ /a<Mj. Inédits ou Imprimés & inédits de 300 à 14.00. rarifRmes de 1~00 à 16oo. r t rr 7
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Imprimés & inédits jufqu'en t ~oo. Inédits ou ranimes de 500 à 1600. f 1

7 '7~yf<Mh~M
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Les textes volumes modèle Britain.

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300 Chronicles

c~ féries font ~M~h' par dans le format 6' fur le pages, of the Gïeat and memorials de

8

~c~f/ Lï a~r~MtM

a~

l'Orient latin. volumes a /MM

telle ~fM aa~, la publication,

à la fin de ~~M/t cAaaf~ ~n<~ les trois f!~M!~tM (H W/MMM) atOtf ~~ru dans la firie 6. deux autres <-M~mM géographique, (8 w/Mm~) dans /a~MA~?o~H~.

Lesphototypographiesr~oaMt/~ttf. .<' Les ptt.nn.ges &c., XVI~ fiècle.

en Terre-Sainte, feuatM volantes, journaux de au dans les 2 premières

de date pottenture, n'exiftent *<'LMp:ecesana)oguMqui,quo,que qu'àa t etMd'exemplaires uniques ou rarilfimes. courte

notice

bibliographique,

de m~

format,

accompagna chaque phototypographie. La ~cMf~ ~ut j parronni la NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATIN, par
&~m~r~ titulaires.

COMITÉ

D~

D7~6'T/<3~(

DE LA SOCIÉTÉ

pour la période !88t-t88~.

/t:AMMA~ M. le marjuis DE VOGUÉ. ~f

MM. SCHEFER. le c'" RIANT.

f~~

~f~&M~-T~jr/trMr;

le cte de MAtsy.

~fr~m~-
Oxo~~nr~. MM. A. de BARTHELEMY, EGGEX.

le c" de MA! LAME. E.deR<M6tÈM.

v

MEMBRES

TITULAIRES:

MM. i AttCEL, députe de la Mayenne, ~6 avenue de< Champt-E)y(ee<, Paris. ANT~OBUt (R. P. Frederick), Oratory, Londres. 3 BARTHÉLÉMY (Anatole de), 9 rue d'Anjou-St-Honoré, Paris. 4 BAMERE(E. de), ancien conful-général de France à Jérusalem, 4.< rue Vignon, Paris.

to

Sociétéde l'Orient latin.

S BOUCHE (L'abbé), Chanignotes, par la Châtre, Indre. 6 CLEM<~(Louit de), rueMa
membre du Confeit municipal, 36 rue de

<~f~~r~ titulaires.

11

3* RoztERE (Eugène de), membre de l'Inftitut, infpe~eur général des Archives, 8 rue Lincoln, Paris. 3; SAME (Jules), ingénieur des Ponts & Chauffées, 65 rue d'Amfterdam, Paris. 34 DupRtEU (Paul), 66 rue de la Chauttee d'Antin, Paris. membre de)'!n(titut, adminiftrateur de t'Ëcote nationale 3 S ScHEFER, des langues orientales vivantes, rue de Lille, Pans. 36 ScHEFER(Jules), agent & confut-generat de France en Bulgarie Sophia. 37 ScHLUMBEttGEtt (Guftave), !~o faubourg St-Honoré, Paris. 38 DELAVtLLELERouLX (Jofeph), !o rue de Lubonne, Paris. 39 TORELLA(Le prince de), Naples. 40 Vocut (Le marquis de), membre de t'Inn:itut, a rue Fabert, Pans. 4! OLRY, ingénieur des Mines, t rue de Bruxettes, Lille. MASSON(Frédéric), 89 rue de la Boétie, Pans. 43 PopEUN (Claudius), 7 rue de Téhéran, Paris. 44 KERMAINGANT (P.-L. de), ingénieur des Mines, to* avenue des Champs-Etyfees, Paris.

~T~M/M~Af~Ty

PUBLICS

DE BRUXELLES. 4! BtBt.tOTHÈ<~EROYALE ROYALE DECOPENHAGUE. 46 BtBLIOTHEQUE 47 BtBUOTHEQUEROYALEDE NAPLES. NATIONALE DEPARIS. 4X BtBUOTHÈOUE DEGÉOGRAPHIE DEPARIS. 49 SOOETÉNATIONALE 50 BtBHOTHËQUEBODLÉIENNED'OXFORD.

2

Société de l'Orient latin.

ASSOCIÉS

MM. sr D~ÊME(Le premier préfident), Agen. BORDIER(Henri), t:t rue de Rivoli, Paris. !} LABOttDE(Le marquis de), 4. rue Murillo, Paris. DucLos (L'abbé), curé de St-Eugène, Sx faubourg Poi
PUBLICATIONS

DE LA SOCIÉTÉ

SÉRIEGÉOGRAPHIQUE ltinera At<w/c/~MtMM& J~cr~tOMj Terra j'an~ latine con/cr~M. 1 & 2. TomiI, t &t. ed.:Trrus ToBMR&A. MOLINIER. 7rtn
MM.

HENRI

MICHELANT

SOUS

II, éd.

EN

A.

GASTON

RAYNAUD.

PRESSE:

4. 7nn~
&

ï.

latine confcripta.

MonNiER

PREt

& C. KOHLER.

ARATtON:

Itinera 6*defcripticnes latine ~n/c~tpM. Tomi111& IV,éd.: GEORGtus THOMAS. /ftn~a7y iraliani. Tomot, ed.: CAV. L. BELGRANO. Itinera ~r
SÊRÏEHISTORIQUE

ï. Z~ prt/<' ~o
EN

M.

MoxEt-FATtO.

PttÉPARATtOM:

1

?~ctf f~r~f~ de la t" croifade, ~'a~j Baudri de Dol. Ëd. M. PaulMEYER.

RÉtMPRESSIONS PHG' ~TYPOGRAPHIQUES (r
«««~rM


T~ro/o~Mjo
PUBLICATIONS

M-r~o~y~~

NUMISMATIQUE DE L'ORIENT par G. SCHLUMBEMER.

LA ~oc/~T~

LATIN

Paris, Leroux, t!77, t vol. inIL DE PASSAGIIS tN TERRAM SANCTAM Excerpta heliographica e codice Marciano 399 ed. C. M. Thomas. Venetii~ Ongania; Parif., E. Leroux, t~, in-
SOUt rtESSB 7~. NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LA riN par G. SCHLMMBERGER. (Supplément.) Paris, Erneft Leroux, in-4.

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