, 1 ; donc
A
a) Il existe sur M ?me m i q u e str~rctvrede A-m,odde éten,dan,t la structure de A-naod7rlc don,n.Ce. A
h) Ces son.7-A-,rr,od,~~le.sde M sor1.t ses .~OTLS-A-m,odules, et HornA(M,P ) = Homz(M, P ) pour tout A-m,odule P .
l'on, a
A
A
a) Identifions A B la limite projective (les anneaux A / a n , et rriunissoi~sM cic la topologie disvrhtc. Soicrrt a = ( ( L , ~ , , ) urr dérrierrt (le A , et :c lin 6lénierrl, de M . Cornrire z est ar~rrulCpar inre piiissarrce cle a , la suite (cr,,L:14 es1 sl,al,ionnaire ; riotons (mz sa limite. L'appliça,tiori (a, x) t->ax définit sur M une structilrc tlc A-nrotlulc qui 6teiid la structure de A-rnodule (loiin& A
InversenienL, sitpposous donnée une telle structure sur M ClCinent tlc A , :c in1 61Crncnt de M ct 7 n lin entiertel que entier n,, a a, appartient à a?', qui est égal anA (III, 5 prop. 16) ; un a donc ax = u , x pour n T r i , d'oii l'assertion -
; soient a = (a,,) 1111 aTnx= O . Pour tout 2, no 12; cor. 2 de ln tl'imicit6.
b) Il résulte de ce qui précède qu'on a Ax = Ax pour tout :x E M ; les soiwA-rnodules de M sont tloncses sous-A-modiiles. Enfin, soit u un homomo_rphisme A-li1i6airc de M dans un A-module P . Soient a = (a,,) un élérneilt de A , :r. iin él6rnent de M et rrl, lin entier tel qiic a7"x = O ; on a an"u(x)= O . Comnie a - a,,,, on a appartient à amLA,
dc sortc que
71
est A-linéaire.
Soient A u n an,neazL noethérien, p IL^ idéal premier de A et PROPOSITION 3. e : A/p + 1 une enveloppe injective d ? ~A-module A/p. Pour tmrt entier rr >, 0: désignons par 1, le sous-module de 1 formé des élkmrnts annul6s par p" .
NO 2
DIJALITÉ DES IVIOI>IJT,ES1113 LONGIJEIJR FINIE
AC
x ion
a) Le A-module 1 est r6wrion des I n . L'injcckion A/p i Il se prolonge en un (16: ~ ( p sur ) II ; identz:fioirs ~ ( p Ù ) Il (i l'aide de cet isorr~orphisrn.e. ison~or.pltis7r~f;. P o w ch,uque eirlier 71. 2 O , la struckuic de Alp-module de In+]/I,, provient par ,resIriclion, des scalaiics d'me u~~vique structure de ~(p)-espacc,ucctoriel ; I'homornm) un i,som,orphisme phisrne çano,rLIy.ue PI,-,, : ITL+I/In+Hom.4/y(p7L/pnI l , ~ ( p ) est de ~(p)-espuces,ueïlorieb de dirneresion ,finie. A
b) il eriste une wrL%y.uestr~uct.ur'cde A,,-rr~odulesur 1 induisant su .str.ucture de A-,m.odwlr. Tl'hosr~omo~rphz.srn,e cci,n,on,ique Ap + EndA(1) est bzjectif. D'aprAs A, X; p. 20, exemple 1, le A/p-rnotliile ~ ( p est ) une enveloppe ir~jective dc A/p. 11 résulte donc de la prop. 2 qiic Il s'identifie à ~ ( p, )que 1 est réunion des 1, , et que pour chaque entier n 3 0 , PI,-, est un isoniorphisaie de Alp-modules. Pour toiit élkrnent non ni11 n de A/p , I'horriothét,ie de ra.pport a est inversihle dans llornA/,(pn/p"+ ', ~ ( p ) ,) donc aussi daris I,r,,+l/IT,, cc qui achève de prouver a). Soit s E A p. Comme l'homoth6tie SA,,, est inject,ive, la. t r x e de Ker 71 sur A/p est nulle, ce qiii entraîne quc I'homotliétie SI est irijective. Alors SI est iin sous-rnodi~lrfactciir dircct de 1 (A, X, p. 19, cor. 4), donc égal i 1 puisque T est indécomposable (il0 1, prop. l ) ,de sorte qilc l'honlothétie si est bijective. Tl existe donc une unique strixtiire de AD-modulcsur 1 induisant sa st,riictiire (le A-modillc ; cllc .;'étend de manière unique en une striictiirc dc A,-module (lemme 2) on déduit dc l'hoinomoiplnsrne tl'anrieaiix canoniqiic Pour cl-iaquc criticr A, i EndA(I) iinc application A linéaire a,, Ap/pn A, +Hoin* (In, 1) Conbi (1Crons lc clingrainme commutatif à ligriei exactes A
-
A
ail ai,+, cst l'liorriornorphismc induit par a n + l . Considérons l'application ~(p)-l~ilinCairc cnnoniquc an,-,
. p'LAp/pn+lApx L+l/lrL
+
11
(forrriule (1)). L'application lini-aire In+, / I , -i~orn,(,)(pnA,,/pn+] A,. I I ) qui lui est associ6c à gauche s'identifie à. PT,-,,, , et celle qiii lui est associk à droite est a;+, . Corrirrie PI,-, est bijective d'a.priis a), il en est; de même de ai+l ; on dCduit alors t h diagramme ci-dessus, pa,r r4currerice siir n., qiie an est lin isomorphisme pour tout n,. Comme T est réunion des T,, , l1rt.pplica.tior~anoniqie EndA(1) @ Horni\ (LrL,1) est hiject,ive ; I'liornomorphisnic d'anneaiix Ap i EndA(1) , qui s'identifie à la limite projective des applications a , , est donc bijectif. R e r ~ a r q u r Il. résiilte de la,c@ioristratiorr pr6cEderitc quc l'wnriulateiir de I,, dans ). Par suite l'annillateur du A-iriodule ,4p (resp. d m s A,) est pnAp (resp. pTLAy TV, est llirria.gerkciproqiie dans A de l'idéal p7'Ap, que l'on note parfois p(,) et yuc l'on appdlc la puissance symboliq~~e n-i6nr.e de l'idéal premier p . A
C O K O T , T , A ISoit I ~ E.J. W I A-,rr1,od11lei>%jectijP tel que AssA(J) = {p) . a) L'applicutio,ri, cari.oaipe J i A,, @A J cst bi;jecl/~i,.~e. 1)) Notons l? le Alp-modr~lcH o i l ~ ~ ( A /.T)p ,. Il existe sur i2 unc urriquc sPructcl.re de ~ ( p ) - e s p c rvectoriel prolor~gcunts u structure de Alp-module ; le A-rrsodule .T cst ,isornorph,c ir, I [ [ ~ ' ~ ( P . )]) En effet, .J est isorriorphr à. lin A-module I(') , où c est 1111 ca.rdine.1coiivenablc (ri0 1, th. 1). Lc corollairc: r6siilte de la propositioii lorsquc J = 1 et le cas général slcn déduit aiwsitôl. 3. Dualité de Matlis Dans ce n?em,éro, on suppose quc l'annea~iA est local northérien. D É F I N I T I O N .On dit c / T ~ , ' T ~ A-m,odule 1 est un A-rr~odulede Montliss'il est ,injectif, quc nni~ cst sort. u n i g ~ ~idéal e premier associé et que le ~ ~ - p s p a cvectoriel e HomA( K A , 1) es1 de dime~siorr1. Soit r : K A + 1 une crivcloppc ir~jectivede K A (A, X , p. 20, th. 2). Le A-module 1 est i i r ~rilodiilc,,.deMatlis, et tout A-ir~oduletic Ma.tlis est isomorphe à 1 (no 2, cor. de la prop. 3). Si A est ini nriilcm de valiiation discrPte, de corps des frnctims K . le A-rnodirle K/A est un iriodulc de Matlis (ri0 1, exernplc). Si A est iiii amieair local artirlien, In A-module A est lin inodulc dc Ma.t,lissi ct seulement si A est 1111 ar1iica.u de Gorenstcin (3 3, no 7, lcmine 1). Soit 1 i l i l A-modiilc de Matlis. Pour t,oi*t entier n 2 0 , iio1,ons I,, le soiisA-iriodille de 1 fornié dcs klémer~tsarnliil6s pa.r m';. D'après ln. prop. 2 dii ri0 2, 1<:A-module 1 est réuni011 dcs I,, le A-module Ti est de longucur 1 (c'estAdire isomorphe à KA) et le A-inodiile 1 est une enveloppe iiljectivc dc 1, ; en outre, l'horonorphisrn canonique de gr(A)-rrrodulcs gradués
cst irrl isoiliorphisrrie. D'aprPs In. p r o p . 3 du no 2, la structiire de A-irlodiilc (le 1 s'6tend eri urie iinique striictiirc dc A-module, et l'l-iorrioniorphisinc canonique  -+ EndA(1) est bijectif. Lemme a.- Soit 1 u72. A-rnodr~lede Mdlis. Alors : a) 1 est W L A-m,od~~le de &l(jtlas; h) le A-module 1 est artinien ct co!lr~r~,r'rnteur(A, X, p. 18, déf. 3). Puisque le A-ir~odule1 est irijectif, le A/mA-inodule 1, est injectif pour chaque n (no 2, lcmrne 1, a)). Comme 1, est l'eiisemblc des éléri~errtsdc 1 anniilés par m'k , A
A
A
le A-module 1 est ii~jectif(lemme 1 , h)). Il est indécoiiiposable sur A puisqu'il l'est sur A ; conirric il contient le sous-A-rnodiile Il isomorphe à KA , on a m, t AssÂ(I), donc AssÂ(I)= {mÂ} (prop. l ) , d'oii a). Prouvons maintenant que 1 est artiilicn. A tout sous-A-module hf do 1, associons l'idéal gradué a~ de gr(A) défini de la façori suivante : un élément de gr(A),, A
appartient à (ahf), s'il est anniil6 par toutes les formes linbaircs p(x) , oii n: pa.rcourt ((M n I,,+,) I,)/I,, . Soient M et N des sous-niodulcs de 1 tels que N c M ; on a a~ c a ~ Supposons . a~ = RN ; on a (hl n l,l,+i) 1, = (N n ln,+i) 1, pour tout 7~ puisqiic P cst un isomorpliisme. Par récurrence siir n on en déduit M n In+ = N n I,,+, pour tout 7~ d'où finalement MI = N . C d a étarit; soit I\fo 2 Ml 3 . . . 3 M, 3 . . . ime suite d6croissantc de sousA-inotlules de 1 ; la suite croissante abf, c a1~1,c . . . est stationnaire, puisque gr(A) cst uiie K,\-algèbre de lypc fini. La suitc (Mi)i,o est donc stationnaire; cc qui ei~t~raîr~e que lc A-rrlodule 1 es1 artinicn. Enfin, lc A-module 1 cst cogénératcur en vcrlii (le A, X, p. 18, prop. 12.
+
+
+
Soit M un A-niodulc. Rappelons (A, VIII, 5 4, no 6) que le socle de M est la sorrliric (les sous-rnodules siinplcs de M , c'est-à-dire l'eiisernhle des é1C;ments de M annulés par m* ; c'est un KA-espacevectoriel, canoriiquement isomorphe & H«rriA(K*, hil) .
Lemme 4. Soicr~t1 un A-rr~odulede Mutlics el M U T J A-m,od'ulr. Les conuiitions srai.uunbes sont tiyrLide~ates: (i) M est wt%raien,; (ii) tout élCm,cn,t de M est nnn.wlé par m e p~l,issn,n.cede m*, et le socle de M est de (kim,en,sion.,finie slrr K.\ ; (iii) al criste u n entier n 2 O et une upplscution A-lin,c.'nire jinjec-ti~ic:de M dans In . Lorsque ces conditions sont satisfaites; toute enveloppe injectivr de M est isomorphe à IX, oli, s est lu dimension sur KA d7~socle df, M . (iii) + (i) : c'est cla.ir puisque Ir: A-rnodulc 1 csl a.rtiriicii (lerninc 3). (i) + (ii) : slipposons M aatiriien. Soit :c t M ; la suitc décroissanle des sousrriotliilcs m2:x: de M est stationnaire. Soit n iiri erit,irr le1 que rn';+l:z = rnxr ; le Icrrlrne de Na~kay'irnaeritraîrle rnz:~:= O . Par a.illeurs, le socle tlc M est artinicu en tarit que A-rnodiilc, tiorlc i~ilssien tan(, que KA-espacevectoriel, ce qui signifie qu'il est de dimension finie. J une eriveloppe (ii) + (iii) : supposons la condition (ii) ~Rrifiée; soit 15 : M iiijcctivr de M . On a Ass(M) c {m*), donc Ass(.l) c CmA} (II" 1, remarque 2), el J cst isomorphe A I(') pour un cardirlal c (no 1, th. 1). Soit z un élérrierlt rlorl nul dc .l annuli: par m,t, ; cornme le A-rrlotlille A:x: cst sirriplc et que son iriterscc:(,ionavec e(M) n'est pas réduite à O , :c appartient à e(M) . Ainsi e induit uil isoniorphismc du socle de M sur celui de J ; par suitc le soclc tlc M es1 de dinierision c , cc qui proiive (iii) ainsi que la dernière assertion.
-
Lerrrnre T i . Tout A - m o d ~ ~ luvlirrien e est artinzen en L m b p c A-nrocl,ulc. Soit M un A-module artinien ; toiit 6léinerit de M est annidé pa.r iinc puissance de m x , donc par une puissance de m*. D'aprhs le lemme 2 clil no 2, les sous-A-n~odiilesde hl1 sont ses sous-A-modules, donc M est a.rtinien en ta.nt qiie A-module.
Le Â-rnodiile DA(A) s'iderii.ifie carioniqiiernent à 1, Ic Â-inodule DA(1) i i ,-. prop. S), et le A-modide D A ( ~ - 2à,) Il (lor:. cit.). Pour toute applica.tiori A-linéaire f : M + N , rious noterons
d
(no2,
l'applicalioii A-1iiiCa.irc HomA( f , 1I ) . Puisque le A-ridule 1 est irrjed if', la siiitç, (DA(g),DA(,f))est exacte pour toute suite exacte ( f ,g ) d'a.pplicai,iorrs A-1irii.a.irt:s. Nous appliqueroris cns d6fini^oris à l'anncau A riiiirii du r~iodiilc~de Matlis 1 (Inninie 3, a,)) ; pour tout A-module Y , UA (P) est, donc le soiis-A-rriodi~le HomÂ(P,1) de DA(P) . Tl revient a,u rnême dc dire que P cst artirrieri commc A
A-motlule ou corrrrrrc A-rnotiule (lcinrne 5) ; si c'cst lc cas on ü D-(P) = DA(P) A (loc d . ) . Soit M iiri A-niutlirle. Pour n , E M , l'applicatiori f H f(rn,) de DA(M) d m s 1 est A-lirhire ; notons-la orM(m).O n dGfinit ainsi un Iiorrioinorphis~iieA-lir~éaire A
Ori notc Nbr : A
A
@A
l\/l i DÂ(DA(M))l'applicalion A-liri6aire dPduite de
o
l
~
T H ~ O R 2~ .M Soit E hi[ un A-m,odule. a) P o w que M soit nrfir~ien,,il: faut et il .su,fil que lc A-rrrodule DA(l\/l) soit de -
6
lylpe , h i . Lorsqur c'est le cas, l'l~orr~ornorph,ismc olnf csl; Ii-jechif.
b) P o l ~ rq11,e M ~ o %det type ,fin~ji,il faut et il suflil que DA(M) soit artinlien, (co~nirleA-nrodule ow c o m c A-mod,ule). Dans cc cas 17ronrorrrorpi~isrn,e Crnl est un iso~rriorph%srn~e. c) POUT que M soit de l:on,g7~eu1finie, il fout et ,il s u f i i que DA(h/I) soit de lon,guew ,fiLie (comme A-m,odule 071 corrrrrre A-module). Dar~sce cas aM est /in isorrrorpirisrm de M sur DA(nz4(1\1)),et l'on a longA(DA(h,f))= long,(M). Prouvons d'abord que l'homoniorphisinc olM est irijcct,if pour tout A-niodule M . Soit 'rn lin di-ment. non nul de M ; son annulatcur csl, coritenii dans r n .~Tl existe tioiic un A-homornorphisme surjectif de Am sur K A , et par suite iiri homomorphisrr~enon riul tic Am dans 1. Coinme 1 est inj(:ctiE, cclui-ci se prolonge en un lioiriorriorpliisrrit: f : M + T tel qiic f (rn) f O . Cela prouve l'irijectivité de ahl . Supposons le A-niodule M artirrien. D'après lc lerrme 4, il existe iiri entier ,r et ime appliration A-liri6airc injective f : M + 1". L'lioniornorphisn1e A', D A ( j ) : DA(Tr) 4 DA(M) est alors surjectif ; coinme DA(IT)s'identifie i. cela prouve qiic lc A-riiotlulc DA(hl) est dc type fini. De rnariitrc malogue, si k/I est de t , y p fini, il existe un entier rr et im lionioiriorpliisrne siirjci:tif IL : An -, 1\11 ; l'horriomorphisrr~e D,, (u,) : DA(M) + In est ir'jcctif', de s o r k que DA(M) est artiriien (coirirnn A-niodule ou cornine A-riiodule). A
A
A
Siipl>osorisrriai~itcria.ritque lc A-rriodulc DA(M) soit artirlien ; il en est de mF.rnc M) qui lui est canoniquement isomorphe. D'aprhs ce qui du Â-rriotliile DÂ(Â A
précède: le Â-rnotliile DÂ(Dâ(A
@A
M)) est dc typc firii, et il eri est de rnêrne de
 @A M qui cst isorriorplic à un sous-iriodule de D  ( D A ( A @M)) ~ . Par suite M est un A-module de type fini (1, 5 3, ri0 6. prop. 11 et III, 3, ri0 5, prop. 9). De rriêrne ,.. ,-. si DA(M) cst un A-rnodulc de typc fini, DÂ(DA(M))es1 un A-riioclirle artiriicn d'aprhs cc qui prhct!dc, (loric uii A-inodulc artisiien (lenime 5), et il en est de mêrne de M . Enfiri les nlodules dc loilgiiciir fi& sont lcs riiodulcs artinicns de type fini (A, VIII, 5 1, no 1, prop. l), donc DA(M) est de loilgiieiir finie si ct seislcr~icntsi h/I est de loriguciir finic.
Si~pposorisM a.rtiriien. Tl exist,e un entier r et une application A-linhaire injective f : M + 7" ; p ~ ~ i s q u1e est artiriieri (lernrrie S), le A-module Coker(f) l'est a.ussi, et on peut trouver un entier ç et iinc suite exacte de A-rriodules
On cn dklilit lin diiq-arninr commutatif à lignes cxactcs
Le Â-modiile D-(DA(I)) s'identifie à. 1 et ar à 1'a.pplication identique ; pa,r siiite A.. X, p. 7>cor. 3).
air et al. sont hi~ectifs.et; il en est de nlarnc (le aM (A,
Si le A-module M est dc typc fini. il cxistc des triticm exacte de A-modules A"' + A n
+ M I 0
7 7 ~et 7~
;
on en déduit un diagramme commiitatif à lignes exactes
Conime GA cst égal à lx, il cn rClsi~ltcque Gnf cst un isomorphisrrie.
et une suite
-
Il reste à proiivrr l'kgalité longA(M) longA( D , (M)) lorsque M est de lorrgucur h i c . On peut supposer M # O ; il existe alors m e suite emcte
d'où l'on déduit ime suite exacte
+
+
long, (DA(M))= longA(DA(N)) 1orlgA(DA(K.4))= lollgA(nA(N)) 1 : on conclut par r h r r e i i c e sur l'entier lorig4(M).
R e n ~ q u eSiipposoris . l'anneau A artinicn. On a longA(I) = 1onpA(DA(A))= lor~g(A)(th. 2; c)). Soit M iin A-module de type fini : il admet une enveloppe irljectivc isornorphc A, 1", oii s est la dirncilsiori du socle de M (leinnlc 4). Par suite on il. long4(1\/1) .s long(A) ; pour qil'il y ait 6galitC. il faut et il siiffit que M soit injectif. En particulier, pour qiie le A-module A soit injectif, il faut ct il siiffit yuc sou socle soif, (le dinicmsion 1 ; on retroiive ainsi le lernrnc 1 du 5 3, no 7.
<
4. Dualitê des modules de longueur finie
Soit A lin anncaii nocthbrien ; notons R I'cnscrnblc dc scs idkaux riiaxirr~aux. Gkn6ralisxnt la d6fiiiition donnée dans lc nimkro pri.ci.dcrlt, nous tliroris qu'un A-niodi~le.l est un A-module de Matlis s'il est injectif, quc ses id6ailx prerniers associés sont les ic1da.u~niir.xima,ux de A , et cluc pour tout id6al rnaxinid m de A le Ajm-cspxe vcctoricl HoniA(Ajm,J ) est de diineiisiori 1. Pour taout m t C l , clloisissons iinc cnveloppe irijcctive ~ ( m+ ) l(i11) du A-inotliilc ~ ( m ;) Ic A-rr~otlule
@
mdL
I(m) est im motlule de Matlis. el, toiit A-mocliilc dc Matlis lui est isomorphe
l >th. 1). Ilappeloris (VIII. 5 1, ilo 5) qil'orl uotc Zo(A) Ir Z-rriodule z(") et E : ZO(A) + Z la forme linCaire qui applicpe chi-que dément dt: la. l m e 0 sur 1. Si M est un A-niodule de longueur finie, le A,,,-rrlodiile Mn, est dr longi~eilr firiie pour toiit m E Cl, et nul sauf pour un rloiribre h i d'idéaux m E Cl. On pose (1l0
zo(M)
-
long,,,, (hl,,) [ml
=
da.ns Zo (A) ;
medl
on a 1ongA(M) E ( z ~ ( M )(lot. ) cit., exemple 3). Inversement, un A-riiodulc N tel qiic loilgA,,,(N,,,) soit firiie poiir tout m E 0: et riulle en dehors d'un sous-ensemble fini 1 de f i , est de longiieiir finie : en effet N est isomorphe à lin sous-modulc de
Cl3 N ,
me1
(II, 5 3, no :<,cor. 2 du th. 1 ), et l'on a longAm (N,)
= longA(N,)
puisque
tout A,-rriodille sirriple est isomorphe à ~ ( m )donc , simple en t a i t que A-motlule. Soit J iin A-motlulc de Matlis. Pour tout A-rriodiilc M , rioiis rioterons UA(M) ou sinlplcnlcnt D(M) le A-rriotlulc H o I I I ~ ( M.J), . Soit O(&, l'homomorphis~ncdc M dans D(D(M)) tl6firii par ocnf(va)(f)= f (,m)pour rn, E M , f E D(M) .
PROPOSITION4 . Pour que le A-modzde hf soit de k n p r u r finie, il fumt et il; s11,fit p e D(M) soit de lon,g~~ew finie. On a alors zo(U(M)) = zo(M), A-linéaire longA(M) = longA D(M), AnnA(M) = AnnA(D(hli)), et ~!'applr;c«t.ior~ o i est ~ bijectiae. Pour tmiit m E CL, le Am-rnodule D(M), s'identifie à HomAn,(kir,,,,J,) (II, 5 2, ri" 7, prop. 19) ; la prcmihre assertion de la proposition résulte alors du th. 2, c) et de la caractérisation dm motliiles de longueur finie tlonnée ci-dessus. Supposons désormais M de longlieur finie ; on a longA,, (D(M),) = longA,,,(Mm) pour tout m E 0 ( h c . cit.), d'oii z,,(D(I\/I))= zo(M) et h g A ( D ( M ) ) = longA(M). De plus l'applicatiori (ocMl),, : M, i D(D(M)), s'identifie à l'hornomorphisnic canonique UM,,, , qui est bijectif (loc. cit.) ; pax silite c w est ~ bijectif. Pour towt n, E A on a D(aM) = a~(1\/1) et par suite AnnA(M) c AnnA(D(M)). Appliquant cela au A-module D(M) on eri déduit l'incliision opposée, d'où l'égalité A m A(Air) = AnnA( T l (M)) . E z e r r p l e . Soient A iin anncau principal, K son corps des frxtions. Le A-rrr.odnlr IC/A est 71n module de Matfis : en ef-let l'application caiioiiiyiie de K/A daris
n
K/A,, induit un isomorphisme de K/A dans @ K/Am (A, VII, p. 10, th. 2) ; II~E n mec!. l'a,sscrtiori résulte alors di1 no 1 , exemple 1. Noiis avons d'ailleurs déjk tlérnontré est bijective pour tout. A-modulc M de en A, VII, § 4, ri" 9 que l'application loiigueur finie lorsque 1';mrieail A cst priricipal. 5. Forlcteurs dualisants
Dans ce numéro, on fixe un anneau local riocthéricn A . 011siylpose donnés a) pour tout A-inodille Ri1 de longucilr finie, un A-module T(M) ; b) polir toute application A-linéaire f : R/1 >- N entre A-modi~lcstlc longueur finie, imc application A-linoaire 'L'(f) : T(N) + T(M) ,
de f a p n que les conditions suivantes soient satisfaites : FD 1) Les a.pplications f
H
T (f ) sont A-linéaires.
-
FD 2) Polir tout A-inotliile de longueur finie M , on a T(lM)= lT(M). FD 3) Pour tout diagramme M f N 9,P de A-modulcs tlr longueur finie ct d'applications A-linéaires, on a T(g O f ) = T ( f ) O T(g) . FD 4) Pour toute suitc exacte Mt A+ M la suite T(M1'), T
=
M" de A-inodulcs cle longuciir finie,
T(u)
T(M) +T(M1) est cxacte
FD 5) Lc A-module T(K*)cst de longueur 1 . De FD 1) et FD 2), on tirc T(aM) = a,T(lhl) = alT(M) a r l ' ( ~pour ) tout (1, E A . Prenant M = (O), on obtient = lT(M) , donc T({O)) = {O). 11 rtsillte de là et de F D 4) que pour toute application linCaire injective (resp. surjective) entre A-modules de longueur finic, l'application T(,[) est surjective (resp. injective).
-
Soit M LIU A-modiile de longueur finie. Alors T(M) est de longueiir firiie et l'on a lo1igA(T(M))= longA(M) : cela. résiilte en effet dc FD 4) et FD 5) et du fait que tout module de 1origliIeiir finie a.tlrnct iirie suite de composition dont les quotients sont isorriorphes à K A . Soient M un A-modiile de loriguci~rfinie, ct (ex)htr, ime Sainille orthogonale ) ~ uiie ~ ~ Samille ort,liogonale de dc project,eurs de M ; d'après FD 3), ( ' F ( c ~ ) est projecteiirs de T ( M ) . Par suite, si M est soninic dircctc d'urlc famille de sousrnotliiles (Mx)htl,, et si ph désigne la projection de NI sur Mk : l'horrio~riorphisnie
C T(yh) : At@1, T(Mx)
Ac 1,
-
T(M) est
111.1
isomorphisme.
Exemples. 1) Soit .T 1111 A-module de Matlis. Posons T(M) = HoiriA(M.J) pour tout A-rriodule hl1 de lorigiieiir finie et T ( f ) = IIomn (f, l J ) pour t,outc applicatiori FD 1) à FD 5) A-lin6a.ir.e f erltre A-iriodiiles de longiieiir finie. Alors les ~ondit~ions sont satisfaites. Nous alloiis voir c-dessoiis (th. 3) que toiite construction satisfaisant, les conditions FD 1) à FD 5) ost oht,cniie de cette façon. 2) Soient C CiIn complcxe irijectif de A- nod di il es et d i i r i enticr tels que f I Z ( H o ~ I i g r A (C~)A) ,soit nul poiir i f ri et soit de longueur 1 poiir ,i = d . Pour toiil, A-rriotlule M de lorigimu- finie, on a H"(Hoirigr,,(M, C ) ) = O pour i # d : raisorinoris en c:ffcI, pa,r réciirrence sur la longueur de M , supposCc > O ; il existe uric suite exacle de A-rnodiilcs O + K A i M i N + O , qui donne riaissance à iiiic suite cxactc de <:orriplexes
et la, conclission r6siiltc t k l'liypotlièse de récurrence appliqiiSt: à N . Posons T(M) = H"(HonigrA(M,C)) pour tout A-modisle M dc lorigiieur finie, et T(f ) = H"(Horngr,, ( f ,l c ) ) pour toutc application A-liiiéairc f entre A-riiodules de longiieur firiie ; les coiiditions FD 1) à FD 5) sont satisfa,ites. 3) Soient Cl un A-module et d 1111 entier 3 O tels qiie E X ~ ~ ( K .IL)Asoit , 1iu1 pour i, d et soit de longueur 1 poiir i = d . Posons T(M) = EX~;(M,R) pour tout A-module de loiigiicur finie M et T ( f ) ~ ~ t ; ( fLrL), pour toiite applicat,ion A-linéa.ire j entre A-riiodi~lcs
+
-
Pour tout eiitier 1 1 2 O , posoiis 1, = T(A/mz). Pour ,tn 3 T L , not,oiw p,,, : A / m z + A/mx la. siirject,ion cari«niqiie et ,,i : T(Aliit2) -t T(A/mA) = i,,,,p l'application A-1inéair.c T(p,,,,,,). Elle est injective par FD 4) et l'on a i,,,oi,, pour m 3 11 2 (II par FD 3). Soit 1 = a T ( A / m ; ) le A-module limite inductive tlii systCme ((1,). (i,,,,)). Pour n 2 0 , l'application canonique 1, + 1 est irijcctivc ; nous idcntifieroiis 1,, à son iinage tlms T , de sorte que 1 est la réunion croissante des I,, .
Soient M uil A-rrlodiile de longiiciir finic, ct ,la 1111 enlier. 2 0 tcl que m'in1 = 0 . Pour CL. E M , r~otor~s
E
T(M) , x
E
M.
T ~ h o ~ . h r3\ / r ~a) Lt. A-m«d.ule 1 est urt rrtod~rled e Mnttis. Pour tout entier 7n >, 0 Lr,, est le .sou.ç-mod~llede 1 fornl,6 des 6lCrr~ent.nn,n,ul& par in?. 1,) Punr tout A-module M de lonqueur finie, l'application A-linéairt OUI : T(M) 4 Homn (M, 1) est hijectivc.
-
c) Po,crr toute npplicatiort A-linc'w~re,f : M firuie, 071, a fJM O T(f ) IiosnA(f , I r ) o ON .
4
N entre A-nzodules dc longrre,ur.
-
I'roirvorw c ) . S o i ~ n tn im cntier et M , N des A-niodiiles de loi~gucurfinie N une application A-linbaire. Pour u dans T ( N ) et ;trinuli.s par m l . Soit f : M z da.ns M , on a tlla.pri.s FU 3)
Cela prouve c). Prouvoris 1)). Corisitl4roris d'abord le cas particiilicr M - AjmA. Alors T(M) est égal par d6filiition à 1,. Si a cst un é1Crnerit dc A , de classe a dans M , on a. qk,, = a l M . d'oii T( ; air~sifJbl : J,, fIom,4.(-&/mA,I) est l'isomorphisrr~ccanonique qui cilvoic im i:lCr~ierrt,r (le T,, sur. l'applicatiorl 3 H U T . Ccla dCnioiitre 1 ) ) d m s ce cas.
-
Siippsoi~srmintenaiit donnée uilc suitc exact r
de A-modules de lorigiieuï finie anilillés par rnz . Considbroris lc tliagraimnc
il est conimutatif d'après le déhiit de la démonstration, et scs lignes sont exactes par FD 4). On en déduit quc fIM est bijectif si Op et ON le sont,. Appliqira.nt ccla à une présentatiori (A/ml)" + (A/mA)" 4 M + 0
du A/mA-inodulc M . ori en d6duit quc Ob[ cst bijcctif pour tout A-rriotlule de longueur fir~icarlrmld par rnz , d'où b) Prouvons a). Il résulte dc ce qui précède appliqiié au A-rnodiile A/mA qiic In es1 l'cnscirhlc des éléments de 1 qui sont annulés par rn; . Par FD 5) le A-module 1, = T ( K A )est isoinorphc i KA ; d'aprks la prop. 2 du ri0 2, il nous suffit de prouver que, pour loul entier n 3 0 , l'application A-lin6airc canonique
est bijective. Or de la suitc cxa,ct,e
ou Lire une suitc exacte
Composant T ( u ) avcc
e,L,,,Al , on obticnt tloric in1 homomorphisme 1
surjectif
tlc noyau 1, . D'aprts c), y est lit cornpos6e des flkchcs O I r Z ~ , :~ I,,+ , + ~ o r n , i ( ~ / n x ~1) +', (h/in*' ,1) i llonlA( r n ~ ~ / m ~1)+ l; ,cornrne OI,, cst ct Hoin(u, 1) : ~ o n l * x T,,+I -4 1 , l'isol'application linéaire associ6c à la multiplication morphisme 1,,+1/1, i ~ o m ~ ( m ~ / r n1)h déduit ', d r y coïncide awc 6 , ce qili achève la dénionstration.
A/~F'
,
Exencples. 5) Repreiions les liypothi.scs et notations de l'cxenrple 1. Alors / ms'iclciltihe ~, au sous-iriotliilc J, de J forrnG des éI6mcrits T(A/rn", = H o ~ r i ~ ~ ( AJ) annulés par rnA ; par 1)assngc à la limite inductive on obtient i i r i isornorphismc canoniqiic tle 1 sur .T . G ) R.cprcnoiis les hypothèses et notations de I'exeriiplc 3. On ohtirrit qiie 1 = a ~ x t h ( ~ / i n z , Rest) im A-module de Matlis. Pour tout A-rriotli~lctic longiicur finie M , on disposc d'lin A-isornorpl~isrnccarionique
de plus cet isomorphisme est EntlA(M)-linkaire (th. 3, c ) ) . Eri partic~ilier~ si I'a.ririea.ii A cst de Gorensteirl dc tliruerision d , le A-inodulc lim ~xt;(A/m;l, A) est iiri riiodiile de Matlis. i
6. Changement d'anneaux ; dualité de Macaulay
Prrorosri~ro~ 5 . So,it p : A + l3 u:n. honwn~orpttrismc local d'clnn,earrn: loçawr: de tlegréfin,i. meth&-ien tel que l'estension. résid,uelle K A -+ K g inojuite par p SO%/ Soit IA T L ~ I , A-module dc MullLs. a) Nolons Ti< le sous-U-module de HornA(f3, T A ) forrr~1des A-h,o7rronrorpi~is~r1~e.s de B dans T A dosnt 16: noyau coatieat wLe p,u.iss(rnce de m~ . Alnm IB (:st I I , ~ , B-ir~odulede Mntlis. b) Soit M ,u,n B-m,od?~lr.C'application canmniqne
dé/inae par a(?~)('rn) = u ( n ~ ) ( linduit ) Ur1 B-i.~ori%or~)i~i.sme de UB(M) = HorriB(M,IB) s w lc so,tr.s-R-modde k l o r n y t (M, IA) de DA(M) = HomA(h/l,I.A.)fwrmP des nnpplicat2orrs f : M -t In telles que pour Lor~ldlém,en,t ni. de M , il existe un crctaer n 2 O bel que ,f (mg m,)= O . La conditiori ci-tlessils sur f signifie que ,î est coritiriue lorsqu'on inunit TA de la topologie discrète et M de la topologie la plus fiiic qiii indiiisc siir chaque sousmodule de type fini la topologie mB-adiqiic, cc yiii justifie la notation. Dc niCrne, la conditiori (I E IB signifie qiie g est continue lorsqu'on rriiinit TA de la topologie discrètc et B de la topologie mB-adiqiie. Prouvons a). Pour tout R-rriodiile c k longucilr firiic M , notons T(M) le B-rnodiilc Horrin(M,In) ; pour toute application B-liriéaire f : M + N eilt,rc B-rnodiilcs dc lorigirtxr finie, notons T(f ) : T(N) + T(M) I'a.pplicades cor~ditior~s FD 1) 3. FD 4) (lu t,iori R-linéa,ire Hom;\( j, Ir, ) . La vbrifi~at~ion no 5 cst imiii4cliatc. Par ailleurs, poix tout B-modiilc tic lorigiicur finir N , on a loilgA(N~Al) longB(N) [ ~ :gK A ] ; cornmc on a loilgA(T(i\/I)) lorig,(&f) (no 3, th. 2), or1 en déduit. loiigB(T(h'l)) longr,(M), cc qui inipliyile FD 5). 0 1 1 peut tlonc appliqiier le t h 6 o i . h ~3 du xi" 5 ; or1 a
-
-
-
de sorte q i ~ le : B-modiile de Matlis &T(B/m;\) s'itlciltifie au sous-l-inodide In de HornA(B. l A ) ce qui prouve a.). Proiivons h). L'applica(,ion oc est l'inverse de I'isornorphisrne carloniqiie
qui associc à u E HornA(IVl, l n ) l'application 11' de M dans Horrin(B, l A ) tcllc quc v l ( m ) ( b )= v ( h ) (A, II, p 74, prop. 1) Poil1 qiir u' piennc W.; valcurs dans T u , il faut et il w f i t que o appartienne à II~~';""(M, I A ), d'oii h)
C O K O I ~ L A I Ra)E .S.1 la A-algkbw B est ,fir~'ic, lc B-module IH = Hornn(B,l A ) est un B-module d e Matlis. 1 ) ) Si le B-module M est ar.t.ia.ien, I'o,pplica,t.io.r~aior~ a est 1~71B-1so~rr1,o~h,i~n1,e de DB(Af) sur DA(A[) .
Si la A-algèbre B est finie, il en cst de meme de la ~ ~ - a l g i . l ) rB/mnB. e cc qui implique que mAB est un idka1 tlc tl6finition de B (VIII, 5 3, II" 2, lemrnc 2). Cornnie tout élérnerit dii module de Mat,lis T h est a.nriiil6 par ilne puissaricc dc r n ,~Lout élérrient dc HomA(B,I A ) cst annul6 p r iinc puissance de mx, d ' o i ~a). L'assertioii h) r6sulte de ce que tout é1Cment d'lin inorliilc artinieri est armiili: 1)ar ilne puissalicc de l'idéal maximal (no 3, lernrr~e4). La prop. 5 s'a.ppliqiie notamnierit lorsquc A est, irn corps k , auqiiel cas on " " (« ~ ,dualitC de Macaiila,~D ) . peut prendre IA = k , donc Dk(h/l) ~ o m ~ : " ' k) On notera. que l'hypothèse [ K :~ k] < +cc est en particulier satishile lorsquc la k-algèbre B est l'anneau local en lin id<'.al rnaxirrial d'iir~ek-algèhre dc typc fini (A, VI11, A p ~ x3>cor. 1). Plus particiilii.rcment, c:orisitl6rons ilne kalgèhrc dc type fini S , gra.dui.c
-
prop. 5 à. l'anneau lo<:ztl S' de S en 1'idi.d rna,ximôl S+ = A
inCrne, à. sort corriplM 9
@ Sn ou, ce qui revient au
n>O
n S,,, (III, 5 1, no 3, leinrric 2 ct
IL>O
2, no 12, exemple 1).
Le S-rriodiile :1 = ~ o r n ~( S" , k) ' s'id~i~tifie alors à.
pour s E S et u E S*Rr,l'Clément su de S*gr est le produit iiit6riciir . ? A U (A, 111, p. 156 et p. 157). Prenons par cxcniplc S = k[S1,. . . ,T d ], d'où 5: k[['I'r, . . . ,Td]]. Notons ( u ~ )la ~ base~ (111 ~ k-espace ~ I vectoriel S*gr duale (le la hasc tic S . La striictilre de S-r~iotlirlede S"gr est alors dkrite par les formiiles (A, III, p. 167)
-
7. Dualité des modules d'extensions ct des produits de torsion
Soient A iin anneau. P cht J (les A-rnodiiles. Pour tout cornplcxe C de A-inot-li~lcs,on a coristrilit en A, X, p. 99. prop. 12 un ixmorphisnie caiioniqi~c (le co~nplexes
Soient M un A-nioiliile, et (C,p) iinc réwliition projective tic M Considlroris la. suitc (1'lioilionlorphismc.h
où cp est I'isornorpli~sirie t anoniquc v(C, IIom4(P,J ) ) (A, X, p 100, th l ) , 11 I'homoinorphisrnc carioriiqur A(C Rn P, J ) (A, X p 82), cl o cht d6tliiit ds 1 isoinoi phisrne carioilicpc +(C, P) . T'orA (M, P ) 4 H(C %A P ) imc aiitrc rkoliition pro,jeclive de M . D'après A: X, p. 49, cor. de Soit la prop. 3, il existe lin homotopisine de cornplexes w : C' 4 C: tel que p o w = p'. Il résultc dc A, X,p. 103, prop. 2, que 1'011 a H ( a CZ l p ) o +(C:',P) = + ( C , P ) r:t R) o H(Hoirigr(a, l n ) ) : cp(C.'R) pour, tout A-rnodiile IL. On en di.dilit que ~F(C', I'l~ori~ori~or~~liisrne gradiié de dcgr6 O
corriposb (le la suite ti'hornorriorpliisrrrcs ci-drssiis est indépciidnnt du d ~ o i xdo la r6soluiion projective ( C , p ) tlc M . Par c:onstriiction il est EndA(J)-linéaire. T,a définition dc l'liurtioinorphisrr~r 0(M: P) s'explicite clc la. f;l.qorl siiivante. Soient entier; u iin i.li.ir~ciltde Ext: (M, IIornA(P,J)) , T im él<:rrieritdc T ~ ; ( M , P ) . A l'aide de l'isonmrpl~isriicc p ( CHomn , (P. .J)) , u est rcpri.sent6 par ilne applicatioii liriéô,ire 11 : Cr, 4 Ilorria(P, .T) telle que u o dc = O ; de niCrric, à l'aitlc ils IJJ(CJ,1') , T est repr6senti. par in1 éléi~ieritC r:, @ p, de C:, @$ P tel yiic clc (c,,) @ p, - 0 . On o. alors O(M P) (u)(T) = % L ( c (pW) ~) . D'autre part, soit v : Cj &A IIoinA(lr>,.I) + HorrlgT'A(HoTrlgïA(c,P);J ) l'hornorriorphisrnc qui applicpe I'blénient, c @ h > pour c E Cr,, h E IIoinA(P,J ) , sur l'lioinoinorpliisirle rr, t. (-l)Yh,(u(c)). 11 est gm(lii6 ilç: rlc& O ; il cst bijectif si chaque module C, est lihrr de type fini. On vérifie saris p ~ i i i eque c'est lin inorphisrne tle corriplexes.
p
iiii
-
où tir est I'ison~orpl~isme carioniqiir $(C, HomA(P.J)) , iu I'liorriornorpEiisrne canoriiqiie h ( h i n g r A ( C .1'). .J) (A. X, p. 82) r t t est drduit de l'isorriorphisrris ~anoniyue q(C, P ) On voit coirirric C ~ - ( ~ ( ~ S S Iqiw I S l'hoi~iorr~oipliisnic cwrr~posi.
cst iiidéperitiimt. di1 choix dr la résolution C ; il est EndA4(J)-linéaire.Soierit p ilil eril,ier, t; t ~ o r (M, p lIornA(P,J ) ) , A E Extj; (M, P), J) ; si 5 est rcpréscrlti: à l'aide de +(C,Horn A (P, J)) par un i:lCirierii, cl, @ II,,, de C 8 Hornn (P, J ) tel qiic C dc (c,) @ .u,, O . et A à l'aide de q(C, P) par iiri homomorpliisrne !: C p + P tcl que P o d<:= 0 , on R p(M, l')(()(A) = (-1)p C u , ( B ( c p ) ) . le A-rn,od& P R O P ~ S I T6.I O NSup~osor~s soiLs D(N) = 1Io1n,~ (N, J) .
J ir~jeçtif; pour to,i~tA-rrrodule
N Ipo-
-
(M, P ) : ExtA (M, D(P)) D ( ~ o r (M, f P)) .son/, a) Les hornorrmrphismes bijectifs. h) Si l'anneau A est noethr'riers et Ir: A-module M de type ,lini, les homonrorD ( F , ~ & ( M P)) , sont hiject.ifs. phismes pi(Ml P ) : ~or:(hll, D(P)) a) Pa,r coiistructiori, l'homomorphismc O(M, P ) est bijectif tlès que X(C @A P ; J ) est bijectif, ce qui est le cas lorsqiie J cst injectif (A, X, p. 85, cor. 2). 1-1) Choisissons la résolution C de fac;orl que chaque inodulc C, soit libre de type fini (A, X, p. 53, prop. 6). Alors l'horrlornorpliisnie v cst bijectif, il en est de même de h(HorrigrA(C,P), .T) puisque J est injectif, donc p(M, P) est bijectif.
-
R e m , a r q u c s . 1) Pour tout homomoi-phisrne f : N + N' de A-modules, notons D(,f) : D(Nr) + D(N) l'hornomorphisme Hom(f, l J ) .Soient IL : M + M1 et ,u : P + P' des lioiriomorphismes de A-niodulcs. Choisissons des résolutions projectives (C, p) de M ct (Cl,pi) de M' , et un morphisme de complexes ii. : C + C' tel que p' 0 C,= u o p (A, X, p. 49, prop. 3). Le diagramme
ail p. et p' sont lcs honioirior.~)hismescxnoniyucs, est, commuta.tif ; on d6duit alors de A. X, p. 103, prop. 2 un diagramme coirlrrlulaLiî
Soit cu : P" + P uri Eiomomorpliisrrlc tlr A-modulcs ; oii obticril de ruaniPrc analoguc un diagrarrirnc cornrriutatif
rrorf(hl, D(P))
PZ(KP) 4
D(Ext1(M, P))
a %I,( M , W 4)
or:(hlr,P")
~~,(UI,P")
(
l)'rI(?iz(M,J ) )
D ( E x t i (M, P"))
5 9.
MODULES DUALISANTS
1. Modules dualisants
D N1 Soit A un anneal1 noethérien. On dit qu'un A-,rr~odrrlci1 es/, du,alisan,ts'il est de qype Jin,i et si, poTwtout idGa1 ,rn,azi~n,al in de A , lc Alm-espa.ce vectoriel ~ x t i ( ~ / a) m , est nul pour. i f 11t(m) et de dimwrsion 1 pour i = ht,(m). Pour toiit idCa1 maxiinal m de A et tout entier i , le A/m-espacc vccton CL,) (5 3, ri" 2, rie1 ~ x t , h ( A / mR, ) est canoriiqueinent isomorphe à. E x t i Z (A/iii, prop. 2). P3.r siiite, pour. qu'lin A-inodiile (le type fini R soit tlimlisant, il faiit ct il suffit (pic le A,-modiilc 0, soit dilalisant pour tout idéal niaxiinal 111 de A . E : ~ e n ~ , p l e .1) s . Si 1'a.iirieaii A est local et artiriien, les A-rnodiiles dualisants sont ( Ksoit ~ dc , dimension 1 les A-rriodulcs injectifs (le typc: fini il tels qiic H O ~ ~ il) (5 3, 11" 3>prop. 6), c'est-à-dire les A-modiilcs (le Matlis (5 8 ; ri0 3). 2) Pour qil'iiri aniicaii iioctll6ricil A soit tle Gorriist,ein, il îaut et il suffit qiie le A-modillc A soit dualisant (5 3, il" 7, prop. I l ) . En parLiculier, le A-rr~odulcA est, diialisant lorsque A est r6giilici.. Rerrrarq~res. 1 ) Soient A im anneau local nocthérien et R uii A-ri~odulcdc type fini. T,e corps rGsiduel KÂ s'identifie à K A , et le A-rnodiilc R à h 63.k R (III, $ 3, r1° 4, th. 3). 11 r6siilte alors (Ir A, X, p. 111, prop. 10 que le KA-espacevcxhnkl Ext,A( K ~f1), est muoniquemcnt isomorphe à ~ x t ( ( R~) .~l'ar , siiitc pour quc lc A
A
A
A-ii~odiilcdl suit tli~alisai~(, il lail(, et il suffit qiir le A-nioclule Cl soit duolisarit. 2) Soit R lin A-inodule climlisant ; pour tout A-inodule projectil L tlc rang 1 , lc A-module R "RA L est dualisailt (A, X, p. 108, prop. 7 ; II)). Nous wrroris ci-dessous (TI"4,prop. 6) qiic tout A-rnodiile diialisant cst isoinorplic à iin module de c e l k forrile.
PROPOSITION 1 . Soicnt A un anricau noctl~&.ien çt il ,un, A-rn,odvlc (hall,smt. a) A est 7m an,nwtr,cl.de Dlncaulny, et le A-m,odule R pst macaulayerr. b) Ore u &*(a) = diin(f1) = tlirri(A) . Siipposoris d'abord l'anncaii A local, et notoils d sa dinicnsion. La. prop. 6 du § 3, r1° 3 implique diA(fl) = d , donc prof (A) = d d'aprhs la prop. 9 du 5 3, ri" 6, de sorte que A est un anneau de Macaulay. De plus, or1 a. prof (Cl) = d pa.r d&fii~it,iori de la profondeur ; cornme or1 a prof (R) diin(R) 6 tl, on cn dCtluit la proposi(iori tlms ce ca.s.
<
Dans le cas gi.nCra1, le A,-inodule CL,, cst dualisant pour (,out idéal maximal m de A , donc A , est un ar1nca.u dc Mircaiilily et CL,, uii A,-rrlotli~lr iilacaulaycn d'après cc qui précèdc, cc qui implique a.). Dc pllis 011 a diA,"(O,,,) = dim(.ll,,,) = dirnjh,) poiir tout idéal maximal m, d'où b) par piLssage la hornc supéricurc (5 3, il0 2, prop. 3).
P ~ o ~ o s r . r r2 o ~. Soi,en,t A u n anneau noetl~i%c,r~,CL un A-module dualrsunt. Po,w tout ldCal prcmicr p de A , le .Ap-rn,orldc Clp rst dualisant. Corlsidh-ons iinc chairie sa.turCc p c pl c . . . c p, d'id6a.u~prcrnicrs de A t,elle qiie l'icléal p , soit maxilual. Raisonnant par récurrcricc sur r , 011 peut, supposer que lc Ap,-inodule CLpi cst tliialisaiit. R.cniplaqaiit A par A p i et, p par PA,,, , on sc rainhne au cas oii l'anneau A est local et o i ~ la chaîne p c ml\ est sirtilrk. I>osonsalors d - dirri(4) = ht(mA4).On a dirn(Ap) = ht(p) = cl 1 piiisque A rst 1111 anneau de Wlô.c:ir.iil;i,y(s 2, no 2, cor. de la. prop. 2). Polir tout entier i , le Ap-modiile ExtAV( ~ ( p )fip) , est isornorphe h Ext,î(A/p, (5 9; II" 2: prop. 2) ; il suffit donc de il6irioiltrcr q i ~ cle A/p-imtliilc Extk(A/p, il) est 11111pour i, # cE 1 et de rang lin pour i, = d - 1 . -
-
Soieiit L un 616riic:ul, (le r n ~ p , et .r: sa classe c l m s A/p . Corisiil4rons la. siiitc exacte dc A~riotli~les
Le A-niotiiile A/(p+:rA) est. de longueur finir puisque soli siipport est réduit r n ~; cornirie le A-irioiliili: f 2 est diiadis;tiit, ori a E x t i ( h / ( p + zA), R) = O poiir 1 # d (Ej 8, i l 0 5, cxcrnplc 3 ) . On tlPduit alors de la silitc exacte des rriotliiles d'cxtciisions la siiite ci-tlessiis ct B R qiie l'lioniotl-16tiedc rapport z dans le A-moiliile a.ssocii.c i. Extk(A/p, O) est siirjcctive poiir i j f d - 1 . ce qui irnpliqiic qiie ce module est mil (lerrirrle de Na.kia~mna).En pa.rt,iculicr ~ i : ~ t , A ( b2j ~ / pest , nul, et I'ori ohticnt ime siiitt: i:xa.ct~e
-
+
( h i a iongA(~xt,(h/(p + T A ) , O)) 10ngA(A/(p zA)) ( h c . cit.) ; la proposition ri.siilt,e alors du lerrimc siiivant, a,ppliqué à l'anneau U - A/p el au U-nlodirle M ~ s t $ - '(hlp,R) :
-
Soit, en effet, r le r m g ile M ; il existe un soiis-rnodulc L clc 1\11 libre de ra.iig r i,cl qiir M / T , soit, iiii modiilc de torsioii (VII, 5 4, ri0 1: cor. de la prop. l ) ,donc de lorigiieiir firiic (VII, fj 2. no 5,I~rrirrie1). L'annula,t,ciu de NI/L n'est pas rkdilit, :r. O , et conticnt donc i i r i i.l&nent non nul rr dc mn . Consid6rons le diagramme
D'nprCs le lcrniric du serpent (A, X, p. 4, prop. 2), on cri déduit urie siiite exacte
d'où long(M/zM) = long(L/zL) . Corrime long(M/zM) = long(B/zB) pa.r hypothèse et loiig(L/xL) = r long(B/zB) , on en déduit 1. = 1. COROLLAIRE 1. cst d,uulisa11t.
Pawr twutc par.tie m.ultipliatiue S de A , le S-'A-module
S-'Cl
COROLLAIRE 2 . Lr support de R rsf c'qal ri Spw(A) En effct un module diialisant sur un anneau local cst non nul par d6finition COROLLAIRE 3. Soit Ni un A-module de @jye,firai,et .s«,it ,i un entier.. Le A-modale Extk(M, f 2 ) est de t?l;oc,fini, et son suppor.1 esb de codirnercsion 3 i darcs Spec(A) . La premihrn assertion résulte de A , X , p. 108, cor. Soit p uii idéal premier support de Ext~L(M,0 ) . On a. R X ~ ~ ~Cl)p (M# , 0 , donc ExtAp(Ni,, 0 , ) # O (5 3, ri0 2, prop. 2), ce qui impliqiic dihp(Op) 3 i . Conirne Clp est lin Ap-moihile tlualisurit (prop. 2), on a diAp(O,) = dim(Ap) (prop. 1), d'où le corollaire. t h
I'ROPOSITION S . Soient A rm cr,aneu,~~ local noethérien, Cl un A-m,odulc rlualisant et M un. A-module de type ,fini. a.)
011a
ExtA (M, .Il)= O p o , i~< tlirn(A)
dini* (M) .
h) Poson,~c = diin(A) - dirri,, (WI) . Si M est nmn nml, le A-rn,odulc E x t i ( t l , R ) ,n'est pus W L ~ . c) On a ~xt;(Ibf, R )
=
O pour. i > dirn(A) - prof.4 ((M.
Siipposons M non nul et désignons pas F son support. D'après la prop. 9 (lu profv(R) = c . Or puisque Cl cst macaiilaycii et que son support est égal A Spec(A) (prop. 1 et coi.. 2 de la prop. 2): ou a profF(fl) = codim(F, Spcc(A)) = c
5 1; no 5, la conjonction des assertions a) et b) est 6qilivalrrite A
(5 2, 11" 1, cor. de la prop.
1 et no 2, cor. dc la prop. 2).
Prouvons c) par r6ciirrerice sur la profondeur de M . Si prof,, (M) = O , on a bien Exta(M, R ) = O pour i > dim(A) , piiiscjue diA(Cl) = dini(A) (prop. 1). Siipposons profA(M) > O ; il existe alors un élément x de i i i ~tel que I'liornothétic dc rapport x soit iujcctivc dans M . On a. prof,(M/zM) = profA(Wl) 1 (5 1, no 4, prop. 7). -
Considkrons la. siiite exa.ct,edes niodules d'extensions EX~;(M,R ) 5 E X ~ ~ (62) M,
-
+
~ x t ? l ( ~ / : c61) ~,
associée à la suitc exacte O+~/I=M+M/TM+O. (M/XM, l 61) est iiul p x l'hypoPour i > dim(A) profA(M) , le A-rnodillc ~ : ~ t A de rapport :r: est sur;jective dans E&(M, CL), thèse tlc r6currcnce, clone l'l~orr~utliétie ce qui impliquc que ce A-modulc cst iiul (lemme de N;rliaya.rria). Ccla proiive c). -
i, .M P S ~rr~,ucazilayer~, on, a Exti(M,CL) = 0 poo~r,i # c ; le C O R . O I , L A T RSF A-module ExtL(h4; 0 ) est r~aca,«.layen,et son support est égal ci celui dc M . La premibrc asscrtioi~rCsulte de la prop. 3, a) et c ) . Soit p r Supp(M) ; d'aprk la prop. 1 du 5 2, no 1, appliqu6c a M et L A , or1 a
puisquc lc Ap-inodule CLp cst dilalisant (prop. 2), il rbsi~ltede la prop. 3, b) que le Ap-rriodiile ExtLp(MIp,f i p ) n'est pas r1111. l'ar suitc le support de Exl,A(M.61) cst kgal A celiii de M . l'rouvons crifin, par récurrence siir dirn(I\iI) , que le A-rnodule ExtA (Ni: 62) est macaulayen. L'assertion cst satishik lorsque diiri(M) = O pi~isqiiet,oiit rnodiilc dc longueur finie est macaillaycii. Supposons tlirii(M) > O el; choisissoris uri 416ment z de in* t,cl que l'homothktic z~ soit, ir?jectivc. lie A-rnodiilc M/xM est ir~a,c:dayyen (5 2, il0 3, prop. 4), de dirrlcrision diin(A4) 1 . Chripte tenii (le ce qui précède, la suitc exacte dcs modules tl'cxtcmsioris associ6c à. l a suite exacte 1 0 +M > M/zM + O se rCduit A -
la prop. 4 du 5 2, no 3 et l'hypothèse dc r6currcricc cntraînen(,alors quc EstA(M, CL) est rnacaiilayen, d'où le corollnirc. 2. Quotient par une suite régulière
PROPOSITION 4. Soient A un arrri,mu ,noethérien, J un, idéal de A engendré pur srt2te A-r.f:,qigvliri.re x , cf 0 71n A-rn,orhile de type ,fini. a) Si Ir: A-nrodule a1 est dualisnnt, ln suite x est 61-r.&~ulièl-eel, le A1.T-rr~,oclvrle Cl/JCl est duo,lisan,t ; b) Si lr A/J-niodulc CL/J!2 est &ualisurrt, que .J est contenu dans le radarnl de A et que la swile x est fl-,r&,~'(~l~;kre, le A-rn.o$nle fl est d u d i s n ~ t . R~isonnaiitpar récurrence sur la loiigueur de la suitc x , on se ramène an ca.s où celle-ci est rCdnit,e à iin élément z . Siipposons qnc le A-rnodulc (2 soit, diialisant. Polir tout idéal maximal m de A contcriant z . on a. diin(A,/~;A,) = diin(A,,) - 1
(VITI, ji 3, no 1, cor. 2), et par suitc Hoinkm(A,/zA,,, 0,) = O (no 1, prop. 3, a)). Cclô eritra,îrie Homn (AlzA, R ) = O , de sortc qiir l'honiothétie ici1 est ir1,jective. On pcilt donc slipposer. pour prouver la. proposition qiic l'horriothét,ie :>:il est injective. Notons A l'anneau A/:r:A ; soit m un idCa1 rriaxirnal de A cortcnarit z , et soit m son image dans A. Lc A-rriodule A/m est annulé par z , et s'idcntifie à x / i n ; on dispose donc poiir tout entier i 2 1 d ' u r ~isomorphisme ~xt:' ( A / E O/zCl) (3 3, no 4, prop. 7). On a ~ x t i ( ~ / Cl) m,
-
(VIII, 3 3, no 1 , cor. 2, a)). Or les itléaiix rnaxiinaux tic A sont les id6aiix in, oii m est un idCa1 1na.xirria.lde A contenant :r: ; si de plus :x: appartient au radical de A , tout idéal maximal de A contient z . La proposition en résiilte.
C ~ R O L L I Z1. I~IE Soit A
IL^
anneau n,octh.k.ien intègre. 7but A-rr~,od~~le dualisa,rrt
est sans tomion, et de ro,n,g 1. Soit R iiri A-rrroclulc diialisant il est saris torsion dlaprPs la. prop. 4. Soit K le corps des fractioris de A ; lc K-cspace vectoriel K R est dualisarit (no 1, prop. 2). tlonc: de rlimcrisiori 1 .
C O R O L L , ~2I .~ USoient ~ A un, a.n,n,emde Mw:m~la?jlocal, f1 un, A-rr1,oduls de type d 'dldm,cn,t.s de mn , engendrant 7rn, idbal J . fir~ri,et x une s~rilesCcur~temua.irr~,(~,le Les con&itions s.uZmn,tes sont dqui~uulentes: (i) Ir A-rr~odr~le Cl est dvnlisarrt ; (ii) Zr A-m,odde R est rnarnul(r,yrn dr. dirrrerlsion égale à dim(A) , et !2/.lCl est l'anneau local artlnieri A / J ;
V L ~ L,rr/dule injectij" in,d6colri,~)osc1.hlr sur
(iii) In suite x est R - r k g ~ l i & et r ~ R/JCl est un, rridulc injectif i~zddr~ni~posnble sur l'c~,n,n,e~u local mtinien A/J ; (iv) la suite x e s f R-régulière, on a 1origA(R/.1!2) = longA(A/J) et lc KA-espace r~ecto~ici Floin A (K*,f l / J R ) est de dimension 1. (i) + (ii) : si Cl est diialisant, il est macaulaycn ct de diincnsiori dim(A) (no 1, prop. 1). La suite x est A-rCgiilibrc piiisqiie A est un anneau dc h1a.caul.y ; d'après la prop. ,l,le A/J-niodule R/.TR est dilalisar~t,d011c est un A/J-modulc dc Matlis (no 1, exeriiple 1 ) . (ii) =+(iii) : sous 1'hypotlii.se (ii), ou a d i ~ n ( R )= tlinl(A) et dirri(i2/J62) dirn(A1.J) - O , de sorte que la suite x est séca.nte poiir 0 , donc 0-rkgulière (5 2; no 3, th. 1 ) . (iii) + (i) : sous les hypothèses de (iii), lc A/J-rilotlule 11/.JfL est MI A-rr~odule de Matlis, cloiic est dualisaiit (ri0 1, cxcmple 1) ; d'après la prop. 4 le A-rnotlulr f1 est dualisant . (iii) ++(iv) : cela résulte de la rernarqw du
3 8, no 3.
3. Changement d'anneaux
PROPOSITION 5 . Soit p : A 4 U .un homomorphisn~ed'anneaux noethkriens, faismt de B wr~ A-rnodule plat. On, suppose que pour tout idéal; ma~:irrral 11 dc B , Z'ar~neau ~ ( p - '(n)) @A B est u n ann,ea?~de Gowrlsteir~.Soit Cl u n A-morlule duulisant ; le B-rn,odule fZp) est dualisant. Soient n lin idéal rnaxinial de B , et p son image réciproque dans A . Le Ap-rriodule R, est plat, le Ap-module Clp est dualisant, O p ) @B B,, s'identifie à. CLp @A, B, et KA, @,\, B, . qui s'identifie à uri anneau de fractions de ~ ( p@ ) AB, est un anneau de Gorenstein. Il suffit donc de démontrer la proposition lorsque p est un homomorphisme local d'anneaux locaux, ce que nous supposerons désormais. Traitons d'ahortl Ie cas où les anneaux A et B sont artiniens. Posons est isoC = R/mnB. Puisqiir B est plat sur A , 1c B-niodule HornE(C, 0 ) gKA C. niorphe à. Horn,\ (K*? (2) @ A B(1, 2, no 10, prop. I l ) , donc à HOIIIA(K~, On en d6tliiit iirie suit,e d'isomorphimes
s
Le ~ ~ - e s p a ,vectoriel cc Horriu(~,,,0 ) est dc diriierision 1 puisque f l cst disalismt, et il en est, de rriêrrie du K,--espacevectoriel H O ~ ~C)( pi~isfpe K ~ , C est un arinem de Gorrnstein ; par suile le KB-espacevc-ctoricl H o m R ( ~ Bf i. p l ) est de tiirricnsion 1. Soit M un B-module de longueur finie ; prouvons par réciirreilcc sur 1ongU(M) qu'on a longR(Horrls(M, O(r3))) longR(M).L'assertiori est claire si M = O , ct cllc rksulte de ce qui précCtle si M = K R .Supposons longR(l\/I)3 2 . Il existe iine suite cxactc de B-rnodiiles O+M/+M+K~ >O
<
avec longB(M1)< loiigB(M). On rrl tl4diiit une suite exacte
ct l'on couclirl eri appliquarit l'hypothèse de rémirrencc à M' . Soit N le noyais dc la suqjection carloriique tic KA %A B sur K U . Posons B) ; on a long,(N) = rn, - 1. Consid6rons la suite exacte de rrr = lonp&(KA B-modnlcs
B,fi(Rl) ct EX~,;(KA@A B, a ( ~ , )sont ) rcspcctivenierit Les B-rriodiilcs Honin ( K A isonmrphcs à HornA(K,, , O) @,\ B ct E ~ ~ ~ AO)( @p. K ~B. , c'est-à-dirc à K A @A B et O . Les longileiirs dcs B-rrioduks HomH( K H , fi(B)) et Horn13(KA8.1 B,,f1(B)) sont nz 1 ; on eri déduit que le B-module 1 et rn, et celle de HomB(N,O(,,)) est la prop. 6 dis 3 3, no 3, le R-rnodulc cst E X ~ ~ ( K ~ , est C ~11111. ( ~ )T)'i~.pï&s ) irljcctif ; par mite c'est lin motlule dualisa.nt (ri0 1, cxcniplc 1).
<
-
NO
3
AC x.131
MODULES DUALISANTS
Passons au cas géiiéral. Posons C = KA 8 4 U ; c'est par hypothèse un arriiea~~ de Goreristein, donc un aiirreaii de Macaulay 3, no 7, prop. 10). D'après la prop. 1 du no 1, A est im anneau dc Macaulay, et lc A-modulc Cl est inacaiilaycn. Par suite B est un a,nneau de Macaulay, et le B-module est macaulayen (5 2, no 7, cor. 1 de la prop. 9). Posons r. = dirn(A), s = dirn(C). Il existe une suite ( x i , . . . ,z,) d'él6rnents de r n ~régulière pour les A-rnodiilcs A ct R , et inie suite (g1, . . . , ys) d'él6merits de in^ r6giilihrc poiir lc B-inodiilc C ; notons x l'idbal de A et 9 l'idéal de B qu'elles engendrent respectivement. La suite (yl , . . . , y,, p(zi), . . . , p(x,.)) est régulière pour les B-modules B et fZp) (5 1, rio 6; prop. I l ) , et le A-module B/g est plat (Ioc. cit., prop. 10). I'osoris A' = A/x , 13' = B/(xB 9) et notons : A' i B' l'homoniorphisme di:diiit de p par passa,gc aux cpoticnts. Les anneaux A' et R' sont artiniens, le A'-module R' est p h t , l'anriem KA,@ AR' , , qiii s'identifie à C / g , est lin anneau de Gorenst~iri(5 3: ri0 7, rxerriple 2) et Ir A'-rriotlule R(,,,) est iliinlisa.rit (ri0 2, prop. 4). D1a.pri.sla prcrriihrc p r t i c ile la. dbmonstrakiori, le BI-mothlc f1@,) est disalisarit. 11 rksiiltc alors dc loc. cit. qiic lc B-modillc f1@) est diialisant .
(s
+
COROLI,ATRE.Soit A
,un cLnneuu ,r~oethLrie,r~, adrr~ettar~t wrl rr~aduledualisar~tCl ; Le soil B m e algèbre de polypsôrrres s r r ~A en ,cm rrorrrbm: , j k i d1%7~,dt!lt:rrr~,%~~GCS. B-module CL,, esl dualisanl. En effet, pour tout idéal premier p de A , 1'arriiea.u ~ ( p @) A A[X] s'itlcrltifie ~ ( p ) [ x ]qui , cst régulier, doiic dc Gorcrrstcirl.
PROI~OSITION 6. Soient A un a m m u local noetl&ien, et bZ u n A-niodule dmlisant. Soit B une A-algPbre firinie ; on, suppose pue le A-modulc 13 cst macaulaycn. Lc B-module ExtA(l3,Cl) est 71,711 pour. % # dim(A) (lirri(B) et d'u.ali.su,r~tpour i = dim(A) tlirn(B) . On a tiiin(B) = dirna(B) < tlirr1(~2)(VIII, 5 2, no 3, th. 1 c)) ; posoiis c = dinr(A) diin(B) . Oir a ExtA(B, f2) O pour ,i f c puisqi~cle A-inodulc B cst ina,ca.ulayen (il0 1, cor. de la prop. 3). Prouvoirs que le B-iriodule E x t i (B, R) est dualisa.iit. Supposons tl'al~ortldirn(B) = O . Lc spcctrc X tlc B est fini et formi: d'idbaiix B, est un ma,ximaux (IV, 5 2, no 5, prop. 9) ; l'application ca.ilonique B + -
-
-
-
-
n
i1tX
isornorphisrrie (loc. rit., coi.. 1 ) . lje 13-rriodiile R' = Exti\(P,,R) cst donc sorilrric directe tics nlotliiles Exti(B,, CL) ; coininc E x t i (B,, (1) est à siipport dans {n) ; il s'identifie à f1:, . On a dim(B,) - O pour tout n ; poiir prouver que le R-rriotlule 0' est dualisa.nt, il suffit doric de prouver qu'il rri est a,irisi (311 Rn-niotliile F,xtA(P,,,fl) poui. tout n E X , ce qui 11011s I.R.III~.IIH a,ii CRS of1 l'n.rinca.ii B est local. Da.ns cc cas, d'a.prits l'cxcrriplc 6 ilil 8, no 5, le B-rnodiilc Ext:;(B, Cl) est isomorphe à HomA(B,1) , oii 1 est 1111 A-inodiile de Matlis ; c'est par conséqueiit un B-rnodi~lede Matlis (5 8, no 6, cor. de la prop. 5),donc uri 12-module dua,lisa.nt,(no 1, cxcnrple 1). Siipposoris rriahnteriaait tlirri(R) > 0 et rô.isoririoris pa.r r6ciiriwice siir tlirri(l3) . On a. profA(T3) = d i ~ r i ~ ( R=) ilim(P,), d'oii prof,\(B) > 0 ; d'a.iitrc part on a. prof(A) = dim(A) > O (il0 1, prop. l ) , et par siiitc pïofA(A @ R) > 0 . Tl existe donc uri élbrnent r de r n ~tel que- Irs hornotl.i&ies r~ et zn soierit irijectives.
CoiisidCroiis la suite exact;^ des inodulcs d'extensions associée à la. suite exacte O + B -JI3 + B/:x.P> + O et an .A-module (2. Le A-ino(li& B/zB est rna,caulayen (5 2, ri" 1 , cxemple 3), de tlirrieiision tlirli(l3) 1 (VIII, 3 3, no 2, prop. 3) ; on a donc ~ x t , ;(B/2B: 0 ) = O polir .i # c + 1 (II" 1, cor. de la prop. 3). Cornrrie on a. ExtA(B, 62) = O pour i # c , on oht,ient uiic suit<: cxacte de B-iriodilles -
Par I'liypotlièsc de rkcilrr~rice~ Ir B/zB-modiilc ~ : x t , i + ~ ( R / zRB), est diialisaiit. Cornnie la A-algkbre B es1 firlic, l'irnagc tlc mn dans B est conteniie dans le radical de B (V, !j 2, no 1, prop. 1) ; d'après la prop. 4 du r i 0 2, le B-modi~leExtA(B, R) est dimlisnnt . A-module dualisan,t, et 13 COROLLAIRE 1 . S o i f n t A n.rL anmeau n,oet/r6rien,, .R u n e A-alqÈbr-e fir~ic ; o n suppose que Ir A-rn,odrde R r s t rnacaulnyerr. Le 13-modulc E x ~ A ( B0, ) est dualisard. Notons bl' lc B-rnodillc Extn (R, C l ) . Soit n un id6a.l rnaxirnal de B ; soi1 iimge réciproque dans A est un idéal ma.xirria1 m (V, 2, no 1, prop. 1). La A,-algèbre B , = A, @A B est finic, et c'est- lin A,-module inamulaycn ; d'a.près la proposition, lc Bn,-module CL&, qiii s'identifie k Extnm(B,,O,) (5 3, ri0 2, prop. 2) est di1alisaiit. Conmie Bn est ini il.ïiiieau de fractions de B , , le Bn-inotlule dl; est dualisarit,, d'où le corolla.ire. Renrarqrue. Gardons les hypothkscs du cor. 1 et supposons en outre qiic l'homoniorphisrrie carioriique p : A + R soit injectif. On a alors dim(A,n) = dim(B,,,) pour. tout idéal maxiinal m de A (VTTT, 3 2, ri0 3, th. 1 a)). U'aprCs ln prop. 6 el le cor. 1, EX~,:~(B, 0) est niil pour i # O , et le B-niodule IIomA(B,l ~ l )est tliialisaiit.
COROLLA~HE 2 . Si ,wrc m r ~ e a urroetli.6rien A possède u n mmdule duali.sant, toute arr,n,eau d e M a c a u h y possède un, module dvcl,,ll:sant. A-algèbre de t1~pc,fini qu;l est Ccla résulte
t h
cor. 1 1:t
tlii
cor. dc la prop. 5.
COR~LLA 3. ~ ETout crn.n.enu de Mmn.ulay p r h r n t o b l e ( e n partrculier, t o u t anireau de Mucavlaq local complet) po.ss~rleu n m o d , ~ ~ dualisant. le Soicrit en effet R un anneau régulier ct A un anncau de Macaulay qiio1,ieilt tlc R . Le R-rrrodi~leA est rriaca.iilayeii (3 2, no 5, exeinplc 5), et R posskdc un rilodiile tlualisant (no 1, exemple 2) ; il cn est donc de même de A d'après le cor. 1. Par aillcurs on a, rli.:j2. ohscrvi: qu'un anneau noethCricn local coinplet esl, présentable (S 4, no 4, prop. 6, c)). --
Plus généralcirient, tont anneau de Ma.caillay quotient d'uii anrieau de Gorerislein possède iin module dimlisant. Invcrsernent, on peut nioritrer qu'un anneaii de Macaulay local qui possède iin module dilalisant est quotient d'iiri aiiilcau local dc Goreristein (cxerc. 1).
NO
4
MODULES DIIALlShNTS
AC X 133
4. Structure des modules dualisants
Le,mrnc 2 . Soieni, A wr/. unneau noethér~:en,1\/1 et N des A-modules de type fini, u, : NI -, N u71 hor~i,orr~~olylLisrrie. Soit n: un, klc'rnant du radicnl de A , tel yrre 17hornoth,étÈcz~ soi1 i~;jecl?;.ue. Si 1'homorrtorph.ismme?I : M/2M + N/2N induit par .u est injectif (rcsp. surjeci,z./; resp. bijeçtlf), il en est de ,m6ml.ede I L . L'assertion concernant la surjcctivit,i: dc u résulk du l e ~ r m ede Nakaya.ma (II, 5 3, no 2, cor. 1 de la prop. 4): salis hypot11Csc sur x~ . Cor~sitlCronsle diagramrnc comrniitatif à lignes exactcs
-
à l'aide du lcmnic tlu serpent (1, 5 1, no 4, prop. 2), on en déduit l m : siiite emcte Ker E . Si TI est injective, l'lionmtliétie tle rapport z est siirKer u 5 Ker I L
jectivr dans Ker u . ce qui implique Ker u
=O
par lc lcrrirne de Nakayarna.
c) 7;-)7~tA-module dualisar~,test dc la ,[orrr~c.IL @A L osri, L e~çtun. A-rr~odule projectif de rang 1 . A) Tra.it.ons d'abord le cas où l'anneau A est local. Dans cc ca.s la coriditior~c) signifie simplemerit que deux niotlules dualisants sont isomorphes. Soit dl' in1 A-rrwdirle diialisant. On a. profA(R1)= dirna(R1) = dim(A) (ilo 1, prop. 1)' donc Extj\(fI1,R) = O pour i # O (ri0 1, prop. 3, c ) ) , d'où a). Prouvons h) et c) par rkcurrerice sur l'crltiei. dirn(A) (éga,l à prof (A)). S'il est nul, 1'anriea.u A est artinicn, R' et d 2 m r ~ tdes A-modules dc Matlis (no 1, exernple 1) ; ils soilt donc isomorphes (5 8, no 1, prop. 1) et l'application carioriique A i EndA(R) est bi,jective (5 8, II" 2, prop. 3: c ) ) . Supposorls dirri(A) > O et soit x im dément siniplifiahle de in*. L'homothétie xn est, iï?jeçlivc (no 2, prop. 4), et l'on a une siiite exacte
Puisque ~ x t i ( ~Cl)' , est nul et que Horn*(R1, R / x n ) HomAlzA( f l 1 / r i ~ 'n/n:R), , on en dCdiiit une suite exacte
s'idciitific
à
oil p est l'applicatiori canoniqi~e.D'après la prop. 4: les A/zA-rnodiiles R / z R et R'/:I:R' son1 tlualisa.rits, doric isornorplies par l'hypothèse de réciirrencc Soit ?I, im isornorpliisme de R'/zR1 siir fZ/zR. Compte tenii de la. suite exacte ( l ) ,il existe uri A-lrornorriorphisrnc: 11, : R' -,R tel que p ( u ) = 'iS; ; dla.prksle lenirrie 2, I L est hijcctif, cc qui prouve c). Par l'hypothèse de rkiirrcnce, l'homoinorpliisme ca.noriique A/zA --t EndAlzA(6L/zR) est bijectif. Coiripte tenu de la suite exacte (1), cet horriorriorphisme s'identifie à, l'homornoi~pliisrne 7 : A/zA + EndA@)/.?:EndA(fl) iriduit par y ; il résulte alors dii lemmc 2 qiic y est bijectif, d'où Ir)). B) Passons au cas gCriCra1. Pour tout idéal rriaxirnal m de A et tout entier i > 0 , on a ExtA_(R,,,,a,,)= O d'aprks cc qui précède, doric ExtA(R, R), - O (5 3. no 2, prop. 2), ce qui irripliyue E x t k ( R , R ) = D (II, 'g 3, no 3, cor. 2 dii t,h. 1).De rnnrne, l'homomorphisrrie y,,, : A, + EndA(R), est hijectif pour tout idka1 maximal m dc A , donc y est bijectif (loc. cit., th. 1). Proiivoiis cnfiii c). Soit 0' un A-module dualisan(,.D6sig1101ispar L lc A-i~iodule HornA(61',61) ! et par 'u : 61' @A L -40 l'liornoiriorphisme tel que 7~(z@ j ) = f (x) pour z E .Il', 1 E L . Soi1 m i i r i idéal rnaxirnal de A. Lc A,-riiodule LI, s'identifie à HoniAt,,(61~1,6Z,) ; d'aprhs Ic cas déja. traité il est libre de rang lin, et tout isomorpliisrr~ch : R& -> f1, en es1 un généraleur. Lorsqii'orl idcritifie L, ii A,,, à l'aide di1 géri6rateur h , l'liomornorphisme v,,,: @A,,, Li,, + .Ilill s'idcritifie à h , donc est bi,jectiS. Ceci ayant lieil pour tout idéal rriaxirrial m de A , le A-module 1, cst projcctif de rang un (II, 5 5, no 3, 111. 2), ct l'horr~ornorp'riisrrle est hijectif (II, 5 3, il0 3, th. 1).
COROT.I,ATRE 1.Pour que A soit un, o:rrnruu de Go~enstein,il faut et il sufit que le A-nrodl~leR soit projectif de ,ro,n,g 1. Cela résiilte de l'cxernple 2 (lu ri0 1 et de la prop. 7 c). COROLLAIRE 2.Su,pposon,s que l'~71,neauA soit présentable. L'ensemble des i d 6 a . c ~prerniem ~ p de A tels que Ap soit un, an,n,eau de Go~errsteinest oruciert dans Spec(A) . Soit p iin idPal premier de A tel que Ap soit iin anneau de Gorenstein. C'est alors un a,nnea.ude Macaulay ; quitte à remplacer A par A f , où 1cst im élément cor~veriahlede A - p , on se ramène aii cas où A est un anneau de Macaulay ($ 4, ri0 4, prop. 7, c)). Soit R un A-module dualisant (ri0 3, cor. 3 de la prop. 6 ) . Alors Op est iiri rriotlule dualisant siIr l'anneaii de Gorenstein Ap (no 1, prop. 2), donc p tel que le est libre dc rang 1 (cor. 1). Pa.r suite il existe iin é1Cnient y de A Ag-niodule R, soit libre de rang 1 (II, 'g 5 , no 1, cor. de la prop. 2). Ainsi A, est un anneau de Gorenstein (cor. 1) et il cn est de rngrrie de A, pour tout idéal premier q de A ne contenant pas y (5 3, no 7, cxemple l ) , ce qui prouve le corollaire.
-
5. Dualité des modules d e t y p e fini
-
On considère daris ce nuniéro iin anncaii rioethérieri A de dimension finie qui possède un modillc tliialisa.rit Cl. On a alors diA(CL) dirri(A) < +cc (no 1)prop. 1). Choisissons une rksohrtion i.rl:?ecti.ue de longu,eur ,fin,ie e : Cl -i (1,6) . Pour tout complcxc C de A-modules, notons D(C) le complexe IIomgrA(C,I). Cela s'applique
NO
5
AC X.135
MODULES DUALISANTS
en particiilirr H tout A-rriodulc M , coiisidéré cornnie un coniplexe concentrb cn dcgré O ; or1 a alors D(M)i = HOUIA(M,1') pour lout cnticr i . Rappelons qii'oil a construit erl A, X, p. 100, 111. 1, un isomorphisme ca~~oiriquc
E r c e n ~ p l c s1) . Lc cornplexc D ( 4 ) = HoingrA(A. 1) s'ideritifie à 1. L'applica,tion c : 0 + D(A) est par définition un homologisrrie.
2) L'liornomorphisme e E HorngrA(CL,1)' est un élément de D(f1)' ; l'application A-linéaire E : A + D(f1) telle que E(1) = e est un horriologisnic (no 4, prop. 7, a) et b)). 3 ) Soit S iinc partie multiplicative de A. Lc S-'A-rriodule Splfl es1 dualisant (no 1, cor. 1 de la prop. 2) ; les S-'A-rrlodulcs SplI' sonl, injectik (coi-. 1 de la prop. 3 di1 5 3, no 2) et le rriorpliisrrie e' : Splfl + Sp '1 déduit de e cst une résoliition ir~,jectivede S-'O, à laquelle oli pei~ldonc appliquer ce qui précède. Pour tout c:orrlplcxc: C tlc type fini (et en particulier tout A-nlotlide AI de type fini). l'honiorrlorpllisiiie canonique de S-' D(C) da.11~Horiigrs-iA(SplC,S 1) = D(S C) cst bi,jed,iî.
'
'
4 ) Soicnt A lin anneau de Dedekind, K sou corps tlcs fraclions. Le A-module A est didisant et admet la résolutiori iiljectivc: 1 tfe lorigiieiir 1 définie par la suite
exacte
O+A&KLK/A+O où S est la surjection canonique Pour tout A-rnotiiile M , le complexe D(M) est le coinplcxe concentré en tl~grésO et 1
... i O
d
i
HornA(M,K) 4 Homn (M, K/A)
-
i
0 ---i. . .
avec cl = Homn ( l n % 6, ) . On a uric suite exacte O + Homa (M, A)
D(M)'
5D (M)
~ x t(M, i A)
4
-t
O.
Pour tout inorpliisrrlc (le cornplexes ,f : C - > C f , ori notc D ( f ) : D(C1) + D(C) le rriorpliisrrle (le cornplexes HorngrA(f, I I ) . Si f cst lin lioniologisnie, D ( f ) est un C -y+Cf/ est une suite exacte de hoiriologisnic (A, X, p. 863, prop. 4, 1-1)). Si Cf cornplexes, la. suit^ cic cornplexes D(C1I)D(9j D(C)
D ( C f ) cst cxactc (A, X,
p. 83, prop. 2, a)). Soit Mi iui A-modiile. A chaque élérnerit ,rrL (le M , associons l'applica,tion aM(7n,) : f H f (m) de D(M) daris 1 ; c'est i i r i élément de D(D(M))o = HomgrA4(D(M),1)' . Il rbsultc dcs dkfinitions que (m) est un morpliisnic dc complexes, donc un 616rricnt dc Zo(D(D(M))) .
On definit ainsi im morphisme de complexes :
d'où, par 1)asYage à l'liomologic, lin homomorpliisme de A-modules
~ ~type l e fiai. Alors ab1 mi, ,unhorrrolo,qisnre : Soit M ,UIL A - ~ r ~ o dde on, a H,(D(D(M))) = O pour i # O et I'h,omom,orph,isrri,e or^ est bi,jecti,f. Prenons d'abord M - A. L'application e : 0 + D(A) est iiri I-iorriologisrrie (exc.mple 1). donc aiissi l'application D(e) : D(D(A)) -i D ( 0 ) . L'application F : A i D(R) est uri Iiorriologisrrie (exeniplc 2), et on a. D(e) O = i? ; ainsi a* est i i r i honiologisnie, ce qui proiive Ic thhorhmc. dans cc cw. Il en r6siilt-e que a~ cst un honiologismc lorsqiie la A-modiile M est libre de type fini. Passons a11 cas gi'ni'ral ; nous allons prouver pa,r rkcurrence sur l'entier n I'assertion suivante : (A,,) pour tmut A-rr~odalede type ,fini M , I 'h,om,ornorph,ism,cHi(anli) cst b,ijpctif pour i n, . Cela signific aussi que Hi(D(D(M))) cst nul pour i # O et i n , et que CYM est bijectif si n 3 O . Observons que (A,,) est vérifike pour n < 4 ,oii cl est la. longueur du complexe 1 : en effet le A-motliilc D(D(M))i est 6ga1 A @ ~ o m ~ ( ~ o r r i ~ (l p~p ", )l, [donc ~ ) ,cst nul pour i < 4 ct i > d . THÉo~kniiI?1.
<
<
P
Prouvons l'irnplica(,ion (A,,) + (A,,+,). Soi1 M un A-rriodule de type fini. Il cxistc un i\-module libre tic type fini L ct une suite cxacte O -,N L 5M + O .
=
La suite O
i
"(ll) D(M) D(l1) +D(L) +D(N)
u' = D(D(u)) et 71' = D(D(u)), la siiite O est cxactc. Pi~isqiieH,(D(D(L))) est iiiil pour i
-i
->
O pst cxactc ; de rnPmc, si l'on pose
D(D(N))-%B(D(L)) =D(D(M))
# O,
+O
on a des isoinorphisines
cela entraâne l'implicatioi~(A,) =+(A,+1) polir diagranmie cornrniitatif à lignes exactes
1%
#
-1
et n
# O.
Considérons le
oii OIL est bijectif. Si (Ao) csi salisfaite, l'll«rriornr>r~~hisnlr OIN esl 6galeinenl bi,jectif, donc Ho(vl)est iqjeclifel l'on obtient HI(D(D(M))) = O , d'où ( A l ) . Si (Apl)
est satisfaile, H-I(D(D(N))) esl, nul, doiic. H(j(d) est surjectif, ce qiii implique que est siiIjectif. Cela élant vrai pour. tout A-niutliilc tlc type fini M , oc^ cst aussi ~ bijectil, de sortc que (Ao) siirject,iî ; d'aprhs 1, 5 1, no 4, cor.. 2 tle la prop. 2, o l est est satisîaittx. Ainsi (A,,) est vraic pour tout ,ri, cc qiii dérriontrc lc thhorème. un?
Soit M lin A-module de type fini ; posons c D1(AII) le sous-c:ornplexe de D(M) kgal à
@
=
dirn(A)
-
dirna(M). Notons
@ ZC(D(M)), et
z
l'irijection caiioriicpe. On déduit dc la sur,jectio canonique Zr(D(M)) 4 II' (D(M)) et de l'isomorphisme q(M, 1) un morpliisrnr de complexes
tomme IP(D(M)) est riiil pour 7 < c (ri0 1, prop 3 a ) ) , (D'(hl)(-<),p ) est une ri.soliitiori gaiichr tir ExtA (M, O) D'aprk A, X , p 100, th. 1, on a 1111 1sorrioip1iism~ canoiiique
(D'(M) (-c). 1) . Ho(D(Df(IV)))
I
ExtA(Exti (M, O ) , O) ;
ci1 1c coinposmt avcr l'l-iorriorriorj,Iiisrii(~H o ( D ( ~ ). )Ho(D(D(M)))+ Ho(D(D1(hf))) on obtient tloric im honloirior~)liisrric
d'où finalenierit, par t oriipositioii avcr
a M ,
rin horriorriorpl~iirr~r carioriiyue
COROLLAIRE. Si Lc A-rn,odulc h4 cst macaulaycn, 1'1romorr~o~h.isme Pb, est bijcctif.
Si M cst maca.ulaycn, lc A-nioclule Hi(D(M)) est iliil pour i f <: (no 1, cor. de la prop. 3), de sortc yuc l'irijection carioriiqiic j : Df(M) > D(M) est un Irurrlologisme ; par suit,c Ic morpliisriie de complexes D(,j) : D(D(M)) >- D ( D f(M)) cst, iin liorriologisrnc (A, X, p. 86, prop. 4). Ainsi Ho(D(;j)) csI bijectif ; d'aiitrc part un/r est bi,jcctif ynr Ic tli. 1, d'où Ic corollaire. Lorsquc le A-niodule M cst de longueur finie, Ic A-module l<xtL(M,bZ) s'ideiitifie au tlual de h1atlis dc M (cf. 5 8, no 5, exemple 3 et th. 3), cl l'on retrouve la prop. 4 du 5 8>rl" 4. 6. Exemple : le cas de la dimension 1
Dans ce riiinibro, on considère uri anncaii A intègre, nocthbrien, de dirrirrisiori 1, admettant un rnodiile dualisarit O On note, K le corps des fractions dc A , r t V le K-espace vectoriel K @ A O
V est iiiject,if, ct lc I<-espace vectoriel V cst L'hornomorphisrm canonique Cl de dimcnsiori 1 (no 2, cor. 1 de la. prop. 4) ; identifions 0 à un sous-A-rr~otliile (le V .
A-module V/fl est un module de Matlzs P R O ~ ~ O S I8.T ~ Le ON Considérons la suite exacte
le A-rr~odulcV est ir~je<:l,iî (A, X, p. 18, cxcmplc 1)' ct l'on a diA(Q) = 1 (no 1, prop. 1). Or1 en tléduil d'une part que V/Sl est injectif (5 3, no 1, prop. l ) , d'autre par(,, que pour tout idéal rnaxiinal m de A , lc Alm-cspacc vcctoricl Honin (A/m, V i n ) est isorr~orplieà ~xl,;(A/m, 0), donc de tlin~cnsiori1 . Comme V / n est uii r~iodule[le torsion, ses idéaux prcrnicrs associCs sont maximaux ; cela dCir~orltrela proposi1,ioii (5 8, no 4). Soit M im A-module ; conforrnénierit à loc. cit., nous r~ot~erorisD(M) le A-inodiilc HomA(M,V/R). On peiit appliqiicr les constriictioris di1 il0 6 en preilait pour 1 le complexe
où V est plarb ci1 degr4 O , et p désigric la surjectiorl carionique. Lc coniplcxc D(M) est P Ml . . . O +Homa(M,V) D(M) + O ... ,
-
avec p~ = Hoin(lM,p). On a un isornorphisrr~ccarlonicpe de A-modules graclués
défini au 5 8, no 3, qui est un isomorphisrrie lorsqi~cM est de type firri (c'est-à-dire de longueur finie). On retrouve tlarrs ce cas la sit,ua.tion dc loc. cit. Rrvrrioi~sau cas g6n6ra1, et supposons le A-rr~odiilrI\/I de type fini Alor5 D(M) est im niodiilc dc torsion, doiic le A-rr~odulcD(D(M))-' = HomA(D(M),V) est mil. D'autre part le A-rriodiilr HomA(D(M)', V) = Ho1rlA(HorilA(M,V), V) s'itlenlifie riaturrllrrner~tà K @,A. M , dc î a p i qile l'l-iorriorrioipl~isrr~c
s'iderit,ifie i l'application
taelle que j ( h @ ,rn)(f) = p(X,f(m)) pour X E K , Tri, E M , J tell. 1 du il0 5 se traduit doiic par l'exact,itutle tir la. suite
6
floniA(M,V) . Le
o i ~i désigne l'application canoriique de hl dans K 0 3 M ~ . Le 110.ya11 (10 ,i s'identifie au sous-rnotlule de torsion T(M) de M , et son conoyau à (K/A) @A M . Consid6rons Ic diagrarnme cornmutatif a lignes exactes
o i la. ~ seconde ligne est obtcnue par (Iilalité di: Ma,t,lis8.pa,rtir dc la suite exacte
(IPduits de ab1 et j respccli~ucmcnb,sont bijectifs. Comrne le A-module ï'(M) cst de longneur finie, le A-nlodulc ~ x t i ( MCL >) es1 dc longiteur finie et s'identifie au diia.1 dc Matlis U(T(M)), et l'on a [~xt;(M, O)] = [T(M)] da.ns le groupe Zo(A) et, longA(Ext; (M?0 ) ) = longA(T(M)) (5 8, x i 0 4, prop. 4). D'a.iitrc pa.rt, lorsqu'on prend M = A , on obtient un isornorphismc canonique yl(A) : K/A + D(R) .
-
Soit B un sous-anneau de K contenant A , fini sur A . Pour tout idéal iriaxime.1 n~ tlc A , on a profA,,,(Bm) dimA,,,(B,) = 1 (5 1: no 1, rcmxque 2 et VIII, J 2, no 3, th. 1),(le sor(,c que T3 est uri A-niotli~leinacnulaycn. Par coiis6qucrit le B-niodiilc fZB = HorriA(B,CL) est diialisa.rit (no 3, remarque). L'application cailonique de IIB = HorrlA(B,CL) dans 0 = HornA(A,R ) est injective ; son image est formée des élénieni,s w tic R tels que Ir soils-G-niotlule Bw de V soit contcriu daris 0. Ainsi R n s'identifie au plus grmd sous-R-rnodule de R . Le A-modiilc B/A est de longueur finie ; la suile exicte
A , donc (1'n.pri.sce qui pr6cCde D(B/A) . perniet d'identifier 61/flB ci. F , X ~ ~ ( B /R) En part,iculier, on a [B/A] = [R/Rn] dans Zo(A) et Anii*(B/A) = A I I I I ~ ( ~ ~ / ~ ~ ~ ) (5 8: no 4, prop. 4). L'idéal c = AnnA(R/A) est le transporteur A : B , c'estAtlirr (VTT, 1, no 1) l'cr~serrlhledes éléments z de K tels qiic z B c A . C'est uri id6al (non nul) de
A ct dc B , c'cst cn fait Ic plus grand idéal (le B cor~lrnii(lails A . Puisque Cln : L2 c i l : Ll = A (ri0 4, prop. 7, h)), or1 a AIII~,\(O/OB)= O, : R , (l'(~ii fiilalcinerit c = AnnA(B/A) = AnnA(R/aB) = CLB : 0 . Puisque d l n est un B-rnotliilr, la relation .Al c fIB équivaut sortc quc l'on a aussi c = OB : BO.
.LBO c O B , de
Nous allons particiilariser ce qui précède a.u cas oii B est la clôtiirc intdgralc c3c A ; l'hypothèse que B soit im A-riiodule de type fini est sa.tisfaite lorsqiic l'anncnii A est japonais (TX, 5 4, no 1. dCf. 1),ce qui est le ca.s lorsqu'il est local et complet (loc. cit., n0 2, th. 2); ou lorsqu'il est esscnticllcincrit de type fini sur un corps (loc. cit., ri0 1, renlarque 2 et exeniple). L'anneaii B cst alors lin anilcau tlc Dcdclrind (VII, 5 2, no 2, th. l ) , et les B-inodules sa.ns torsion Cln: BLI et c sont projectifs de rang 1 (VII! 5 4, il0 10, prop. 22). La rchtiori c = Rn : Bfl signifie alors que l'application h é a i r e c QCB B a + fIB d6diiitc dc l'actioii dc K sur V est un isornorpliisrne (11, ji 5, no 6, prop. 11). On a en particiilicr CLu = c(BR) = C R .
P~ZOPOSITION 9. Soie,nt B lu clôture in,t&grn,lede A , et c = A : B . Supposons q71,e B soit A-,rr~,o(hlede t~jpe,fini. On a 17inéga,li,t6[B/c] < 2[B/A] dvns Zo(A). Pour qu'il y ait &galitkjil faut et il .sufit qlrc A soit un, an,neau de Gorenstein,. On a [B/c] = [B/A] + [A/c], de sorte que llinCgalité consid6ri.c équivaut h [Alcl [BIAI . A) Poiir toirt id6al rriaxirnal m de A , la clôtiirc intégrale de Am est Em (V, 5 1, il0 5, cor. 1), et l'oii a c , = A,,, : R,. De plus on a par ddfinition [T3/c] = m longtl,,, (Bm/cm)[ml et [B/A] = m longA,, (Bm/Anl)[m]. Ceci r~ousramène à. ddrriontrer la. proposition lorsqiic l'anneau A est local, ce que rious supposerons tl6sornia.i~.bris ce a s le groupe ordonni. Zo(A) s'identifie canonicliiernent à. Z , de f a p n q i c la classe d'irri niodule de longueur finie soit sa longueiir. L'anneau B est, senii-local et le B-modiilc BR est libre de rang 1 (II, ij 5, no 3, prop. 5). B) Si A est un a,nrlea.ii de Gorensteiri, le A-nmdule R est libre de rang 1 (ri0 4, cor. I de la prop. 7) ; choisissons lin gdndrateur w de R . On a O = A o et fIs = CR= cw, et pa.r suite long(A/c) = long(R/RB) = long(B/A) . C) Siipposons le corps rkidiicl K A irifirii. Poiir t,out idéal rria.xirria1 n de R ,notons T,(n) IP R/n-espace vectoriel (de dimension 1) BfI/nBCL, et pr,, la projection ca.rionique de @L(n) siir L(n). Soit ip : O -+ @L(n) la restriction à R de @ L(n) . ~'iiiiaRede ip est un sous-icpqxxc 17homomorphis& canonique BR
C
vecl,oriel de
@ L(n)
-
; elle ri'cst pa,s c o k m daas ~ Ker prll, sans quoi l'on aurait
O c nBO et par suite BR c nBR, cc? qui est coritra.dictoire. Ainsi l'inla,ge de cp n'est pas conteriiie dans la réiiniori des Kcr pr,, (A, V, p. 40, lemme 1) ; il existe donc un 61dment w de R dont 1'itna.ge da,ris RR/nBR est non nulle pour tout n , ce qui entraîne qilc o engendre le B-niotlule BR (TT, ji 3, no 3, prop. 11). Soit a E A ; si (LW appa.rt,ient à ClI3, on a a B o c O B , donc afI c ClB, ce qui implique n E c. L'application u H aw induit donc une injection de A/c dans O/OB ; par suite on a long(A/c) ,< long(R/RB) = long(B/A) .
ho 6 Si lorig(A/c)
hC X. 141
MODULES DIJALISANTS
=
loiig(B/A), on a A o
+ Clg
=
C l . On peiit supposer t p c l'idéal
c est contenu dans r n ~(dans lc cas contraire A est égal à B . donc est un anneau de Gorenstein). Comme ClB = cCl est contenu dans m A 0 , il résulte du lemnie de Nakayaina qiie o engendre Cl. Ainsi le A-modiile fl est moriogèrie, tloric libre de rang 1, cc qui signifie que A est im anneau dc Gorcnstcin (no 4, cor. 1 de la prop. 7). D) Traitons lc cas général. Notons A' l'anneau AIX[, c'cst-à,-dirc (IX; App., ri0 2) l'anilcnu local tic l'aniicau dc polynônics il[X] en 1'itli.d prcinicr niAA[X] ; c'cst une A-algèbre plate, intègre, de dimerision 1, dont le corps résiduel KA! s'identifie à. KA(X)et le corps des fractions à. K(X) (loc. cit.). D'après le cor. dc la prop. 5 du ri" 3, lc A'-module A' @ A R est dualisa.iit. Posons B' = A' @A B ; c'cst la clôture intégrale de il' (laris K(X) (V. 5 1, no 3, prop. 13 ct no 5, prop. 16). Lc transportetir cf = A' : B' cst Cgal ii ch' (1, 5 2, no 10, forinulc (11)).Pour tout A-module M de M) = longA(M) : en effet, comme la A-algèbre longueur finie, on a long*, (A' A' est plate, il suffit de prouver cette relation lorsque M est simple, c'est-à-dire isoinorphe à K A ; mais da.ns ce cas A' 8 % K~A s'identifie à KA! , d'où notre assertion. On a donc
L'a.nrlea.i~A' vrrifie les l-iypot,li&ses rle la. proposition, et son corps r6sirliirl est infini. D'apri's la partie C) de la. dAinonst,ration, on a. long*, (B'lc') 2 long*, (B'/A1) , et l'égalité implique que A' est un anneau de Gorenstein ; mais cet,te dernikre coildition entraîne que A est im anneau de Gorenstein (5 3, no 8, cor. 1 de la prop. 12).
<
1. Cohorriologie locale
Dans ce numéro, on considère un ar1nea.u A local noethkrien. Rappelons (VIII,
5 3, no 3, leinrrie 2) yuc les idéwuz de défin.ition. (le A sont les idéaux tle A distincts de A contenant iiiic puissai~ccde mA, oii cncore Ics idbaux a c IIIA tcls quc A/a soit de longueur finie. Or1 ii«t,cra =9l'l'esemble des idbaux (te d6finitioii dc A , muni de la. rehtion d'ordre opposée A l'iricliision ; il est filtrant à droite. Soit M lin A-nlodiile. Associoiis à tout idéal de définition a dc A le A-rl~odulc gradué ExtA(A/a, M) ; si a et b sont des idéaux (le rlbfinition avec a c 6 ; notons pab : A/a i A/b l'application canonique et, cor~si
Les idéaux rn? polir n 3 1 forincnt une partic cofinale de -95 ; on a donc lin isomorphisme canonique de inodulcs gradués & g E ~ t , ~ \ ( A / r nM) A , + HA(M). Par. r,
suitc tout él6rncnt dc HA(M) est anni116 par iinr puissance de ni^ le faisceau d'anncaux R e m , a r p ~1. -- * Soicrit X l'espace topologiqiie Spec(A) structural et M le fik-rnodule associé à M . Le A-rriodule gradlib HA(M) s'identifie au inodiile H{,,l (X, M) de cohonlologie à support dans le point îernié m~ de X .
.
Polir tout honiornorphisrne f : M >- N de A-rnoiliilcs, les applicatioiis f ) : ExtA(A/a,M) + ExtA(A/a,N) lorinent un systhme indilctif d'applications linbaires graduées. Par passage à la limite irdiictive, on obt,ient un hornof P de rriorpllisnie gradiii: HA( f ) : Hn (M) i HA(N) . Pour toute suite M +N A-modiilcs ct d'homorr~orpiiisrrics,on a HA(g 0 f ) - HA(g) 0 HA( f ). Soit
une suite exacte de A-modi~les. D'nprks A, X, p. 90, prop. 8, les honiomorphismes (le liaison des motliiles d'cxtcnsions ExtA(A/a, P ) + Ext, ( A /a, M) forriier~t un système inductif d'applicatioiis ,4-linéaires, gradiiées de degré (asceildarit) + l . Par passage à. la limite iuductive, ou en déduit lin A-hornoinorphisnie B( Z ) : Hn(P) IIA(M),gradué tle degrb -1 1: qui rc:rd cxactr la suite d'homorriorpliisrnes
an-'(/)
-i
HA "-'(P)
HA(M)
%(t)
- d7'( / )
%(y)
HZ(N)
i
H: (P)
i
H ~ ~ ( M )
Soit M un A-module. Pour tout idéal a de A , le A-modiile HornA(A/a,M) s'identifie canoniqueriierlt au sous-rnodiile de M foriné des élérnerit,~annulés par a . Ainsi Hi(XI1) s'identifie au sous-module de M formé des élérnents m qui sont, annulés par une puissance de r n ,~c'est-à-dire tels que longA(Am,)< +m. On a en particulier HA(X4) = h'i lorsque M est a.rtinien. E x e m p 1 e . s . 1) Si M est injectif, le A-module G ( M ) est iiu1 pour i > O et injectif pour i = O (5 8, no 2, lerr~rric1, c)). 2) Si H i ( M ) = hf (par exemple si M est artinien), q ( M ) est mil pour i > O . Soit en cffet (1, e ) uric eriveloppe ii!jcctive de M . Le sous-rnodiilc Hi(1) de 1 est injectif (exerriplc 1) el, contient e(M) , donc est dgal à 1. Posons N = Coker r et. considCrons la. siiitn exacte O + M 5 1 -'> N + O . Comme 1 = 11i(I), on a
N = H i ( N ) et 1'Eiornorr~orphisrneHi(?>)est surjectif. Puisque Hi, (1) est nid polir i > O (exerripie 1), H; (M) est iml et (M) est isomorphe à (N) pour i > 1 ; on conclut en raisonnant par réciirreiicc sur l'entier i . 3) Soit R lin A-modnln diialisarit. Pour i # dirn(A) ; on a ~ x t h ( A / aa, ) = O pour toul idéal dc définition n de A (S 8; no 5, excniple 3), d'ail HA(R) = O ; pour ,i = dirii(A) , lc A-module Hi(bL) , qui est isomorphe à 9 ~ x t (A/mz, : , est uri A-snodulc de Matlis (loc. cit., exemple 6). 4) Soit A lin anneau local noethérien inthgre ; riotoris K son corps des fractions, et supposoris A # K . C'est lin A-rnodiile injectif (A, X, p. 18, cxcinple l), de sorte que le module HA(K) est nul (excrnple 1). Dc la suite cxacte O i A + K i K/A + O , on tire polir tout L un isornorpliisrnc (A). IIA(K/A) + Pliis géiiéralernent, pour tout A-module saris torsiori M et tout enticr 2 , on d6diiit de la suite exacte
HA
HA '
a)
HA'
un isornorpliisnic H:\ ((K/A) 8.4 M) i HAI (M) . 5) Conservons les hypothèses dc l'exemple prdcbdcnt et supposons de plus dirn(A) = 1 . Soit N lin A-module de torsion ; coinrnc tout idéal non niil de A distinct de A est lin idéal de définition (VIII, $ 1, no 3, prop. 6, e)), on a H;(N) = N , et par suite H A (N) = 0 pour i > O (exemple 2). Soit M un A-rriodule ; notons T(M) son sow-rnodiile de torsion. ConsidGrons la. suitje exacte loiigue (le cohoniologie localc associhc à la suite cxacte
compte tenu dc ce qui précCdc, on en déduit des isoniorphismes carioniqiies i. H i ( M ) et H i ( M ) + H~(M/'I'(M)).Co~nrne1'2iomomorpEiisnic canonique (K/A) @.A M > (KlA) @A (IVI/T(M)) est bijectif, on obtient finalement des isorrcorphisnres ca~aor~iques
T(M)
-
PROPOSITION 1. Soien,l, A u n anneau local noethérien et M un A-rriodulc de t y p finjli. a) Le A-nrodole HA(M) est artinierr, et nul en degré > dirii(lL1) . b) Posons p = proîA(M) . On a HL(M) - O potrr i < p , et H i ( M ) # 0 .si M est non nul. Prouvons a) cil raisonriarit par récurrence sur dim(M) . TP cas dirn(M) O résulte de l'exernplc 2 ci-dessus. Supposons dirri(l\/l) > O ct prenons d'abord M de la forme A/p, oii p est un idCa1 premier de A distinct de r n ~ Soit . :r; un ~ p ; on a unc suite exacte O + M %M -iM/zM i O , mec élbrnent de r n -
<
dinl(M/rrM)
= dirn(M)
-
-
1. Ori en déduit une suite exacte de cohoriiologie locale
HL'(M/.rM)
H1,(M)
-=
HA (M) .
Toiit élément dc H ~ ( M est ) annulé par iiric puissance de r n ~; pour proiiver que ce niodiile est artinicn, il suffit donc de prouver quc le socle de H i ( @ est de diincrision finie sur KA (5 8, no 3, lemmc 3). Pa.r l'li,yp«t.l~bscde récilrrcrice, le noyau N (le l'hornot,hétie de rapport z dans G ( M ) es1 artiiiicri ; coinmc x appartient à. rnh , le socle de H i (M) s'identifie à celui de N , donc est de dirrierision finic. Si i > dim(M) , on a 1-i:~'(MlzM) = O par l'liypotlièse de rbcurrence, de sorte (pie l'homotl.16tir de rapport 2 est injective dails HI\ (M) ; comrric tout élément de Hh(M) est a.nriiilb par unc puissance dc 2: , on eri dCduit H .i.(M) = O , d'où a ) dans le ca.s considérd. Pa.ssons ail cas génCral. Le A-module M adrriet urie suite de cornposition (WIi)oGisG.rL telle que chaqilc quotient Alli/Mj+l soit isornorplic A A/p,) oii pj est un idka1 premier de A (IV, 5 1, no 4, th. 1). Proinwris par récurrerice sur n, qiic M sa.tisfait a). Le cas n = O est trivial. La suite e x x k O + Mi 4 M + A/po 4 O fournit unc suite exacte (te cohon~ologiclocale
Ir A-rriodule H;(M~) est artiriien par l'hypothèse dc rbcurrcnce, el il cri est de memc de HA(A/po) pa.r les cas déjà trait& ; par suite Hh(M) est artiriicr~.Si i > disn(M) , les tnodiiles WI1 et A/po sont de dimension < i ; les rriodules HI\ (MI ) et HA (A/po) sont donc riiils d'après l'liypothèse dc rCcurrcnce el, les cas dé,jà traités: cc qui entraânc HA(M) = O . Supposons M non nul, et prouvons h) par récurrcilcc sur l'entier p = prof (M) . Le cas p O résiilte de la définition de la profondeur. Siipposons p > O et choisis~ qiic l'hornothétic XM soit injective. On obtierit, cornirie sons un 614rrient :7: de r n tel ci-dessiis iinr suite exacte de cohomologie locale
-
HA '
On a prof (MlzM) = prof(k1) - 1 (5 1, no 4, prop. 7), d'où (M/xM) = O potsr 1; < p par l'liypothèsc de rhcurrerice, cc qui irnpliqilc corrirne ci-dcssiis Hi\(M) = O . En particulier H ~ ' ( M ) est nul, tlc sorte que l'honiorriorphisine H;-~(M/ZM) I I i ( M ) est injectif ; ainsi HA(M) es1 riori riul par l'hypothèse de réciirrence.
-
NO
2
COlIOMOLOGlE LOCALE,
111~~1,116 DE
GROTHENDIECK
AC X.145
0x1peut rriorilrer yuc lc rrioddc H?"'(")(R/I) cst noii iiul lorsqiic M est nori rit11 (exerc:. 4 ; cf. no 3, cor. du t h . 2).
COROLLAIRE.Soi/, hi1 a n A-rnmhle rnucmc~layyen,n o n r ~ el~ de l type ,fini. Le A-motMe H i (M) est r~cdpour i # dirrl(M) et rron nul pcmv i = dir~i(M).
-
Remal-que 2 . - Pour tout id6al de dbfinition a de A , le A-modiile F,xt4(A/a,M) est aririiilk par a , et A/a s'identifie 2.A/aA : pa.r c.or~si:qiient,le A-rrio(11ile - - gradue Exta(A/a, M) s'idc~t~ilie ii ~ B EAx t ~ ( 4 / aM) , : donc aussi à. ExtÂ(A/aA,A @ A M) (A, X, p. 111, prop. 10). L'eiiscnible des idéaux aA, pour a E 9. coiiticr~tlcs puissances dc mx, donc cst cofinal dails l'cnscmble des itl6aiur de définitiori dc A ; on déduit donc tlc ce qui prbcCde un isoinorpliisnie canoiiiqiic de A-rnodidcs gradués A
-
Si le A-motliilr M est de typc fini, le A-niodiile  @A 1\/1s'identifie a: complbtb M de M (III, 5 3. no 4, th. 3), et on a lin isomorphisme HA(M) i Hx(M). gratlui. de degri. 0 .
2. Cohomologie localc sur un anneau de Macaulay Dans ce nurnéro, on, suppose que A est rm anmeau de n/Ia,caulay local ; o n pose diin(A) = d . Les idbaiix cngcndrés par ilne suite d'él6riients de m,\ cornplèterneiit sécante polir A et de longueur d = dirn(A) forment uric partie cofinale .R,,, dans l'ensemble -9 des idéaux de définitio~ide A. El1 effet, soit (xi,. . . , z,!) une siiitc d'kl6irierits de ml\ ~omplèt~einent sécante pour A (fj 2, no 3, prop. 3) ; pour tout enticr n,,la. suite (21,.. . , .$) cst çoinpli'tcmeiit sécante pour A (A, X, p. 158, prop. 6 , c ) ) , et engendre im idéal de dbfinitioii (V111, fj 3, no 2, cor. de la. prop. 3 et th. 1) corit,eriii dans rn; . Soit a E -%,,?, et soit. T : L + A/a iirie rbsoliition librn de type firii, niillc cn degr6 > d (par exemple le complexe tic Kosxiil a.ssoci6 à ilne suite complttemerit, sécante pour A engendrant a ) . Corisidhns le diial L* Homgr,\(L, A) de J, ; piiisqiie la. proforitleiir de A rst 6ga.l~R d , ori a. ExtX(A/a, A ) = 0 pour i < d (fj 1, no 1, cor. 2 de la pïop. 2). Comme J,* est, de longiieiir d , on en dbdiiit qiie Hi(J,*) ? ( A , X, p. 100, th. 1). est nul polir i f d et qiic Hd(L*) s'identifie à E x t , i ( ~ / aA) Ori a par siiitc uri Iioniologisrne
-
<
qui définit uric résolutioi~libre de type fini de ~xt:(A/a, A ) . Soit M lin A-module , considérons les womorpliisrries canoniques (/oc. czt )
M) : H(HomgrA(IJ,M))
-
Extn(A/a, M)
Comme le complexe L est libre de type fini, le morphisme canonique de cornplexes M @ A TJ* + Horngr,(T,, M) est un isomorphisme ; on cri dkdiiit lin isomorphisrne de A-motlisles gradués H(M @ A L*) -t H(Homgr,(L, M)) . Par composition des isornorphismes préc&lents, on obtient un isoniorphisrne de A-modules gradiiks, dit canonique
qui induit pour chaque entier i un isornorphismc
?(L, M)
:
or:_:_,(^, Ext;
(A/a, A))
-
Extk (A/a, M)
Pour IL1 = A , T ~ ( LA) , est l'isoinorphisme canonique de A C7iA Ext; (A/a, A) sur ~ x t (A/a, ; A). contenu dans a . Soit p : R. + A/b usic r6solution libic Soit b un idéal de .9c:T d et soit pnb : A/b + A/a la siirjcction cmoriiqisc. de type fini de longueur D'après A, X, p. 49, prop. 3, il cxistc un n~orphisrncdc complexes PLR: R + L tel qiic T O PLn = pah O p . D'a.pr&sla prop. 2 de A, X, p. 103, on a im tliagrar~line commutatif
<
lJ(IIoingr(T'~it,M))
H(HorugrA(L, M))
>
H(HomgrA(R ,M))
Tl en résultc d'abord, en prenant a = 6 , que l'isonmrphisrne Ï(L, WI) ne dépend pas du choix de la résoliition L de A/a ; notoris-le ~,(n!i).Il en résislt,eensuite que pour a E gCs forment un système indiictif d'isomorphissnes. Passarit à lcs T~(]\/I) la limite indisctive, on obtient pour chaque entier i . compte tenu de A, X, p. 70, prop. 8, un isornorph,i,sme de A-modules ? ( M I : Tor$_, (M, ~
d(A)) ,
-
H 4 (M)
Pour NI = A , 4 ( ~ cst ) llisoruorpliisn~~ canoniquc dc A
H ~ ( A sur ) I-T$(A).
associe à 1111 klérnent u de ~ x t i ( ~ /A) a ,l'application z H J, o YL (A, X, p. 114). Il suffît donc (le prouver que chacune des applications w, rxt bijective. Soit a un idCa1 de C3,,5,engendré par une siiit,c x = (xl,. . . , xd) ~onlplètemcnt , fourtiit une r6solutiori pmjectivc sécante pour A . Lc complexe de Koszul K W ( xA) de A/a ; pour tout A-mod~& M , le A-niodiile H" (HomgrA(K' (x: A), M)) s'idem tifie canoniquement à M/aM (A, X, p. 155). Ori en dkiiiit un isornorphismc (A, X, p. 100) < P ~ / I: M/aM E x t d ( ~ / aM) , .
-
Soit r
E
O . Compte tenu de loc. czt., p. 103, prop. 2. on a 1111 diagramme corrimutatif
où f , est l'homoniorphisrnc déduit de f,, par passa.ge aiix quotients. Il eri résulte que si pour toiit A-rnodule M on identifie Exti(A/a, M) à M/aM à l'aide de cpbf , l'homoniorphisme o, s'identifie à l'npplicalion A-linéaire de A/a dans HomA(a,IL/aIl) qui envoie 1 sur la siirjection canonique, c'est-à-dire encore à l'application canonique A/a + E n d A / , ( a / a n ) . hfais puisque le A/a-rnodiilc n / a O est dualisant (3 9, no 2, prop. 4), celle-ci est bi.jcctive (5 9, no 4, prop. A), ce qui proiivc la proposition. Identifions le bidiial de Matlis D(D(fl)) à O par l'isorriorphisme CYih th. 2, b)).
(5 8, no 3,
A
COROLLAIRE.L 'h,omorr~orph~;sme D(w) : Cl i D(H: (A)) es/, u.rr isorrt,orph,isnre. Soient M un A-module, et 7 iin entier. Considérons lm Iroiriomorphismes canoniques (\ 8, no 7)
D(EX~F'(M, O))
pd-%(l\il,R) : TO~;-%(M,D(R)) -i
O"I(M, II: (A)) : ~ x t r(M, ' D ( H ~ ( A ) )-)7. ~ ( ~ o r d(M, -,
-
HA (A)))
À l'aide des isoniorpliisrnes o : H i ( A ) i D(R), D(o) : 6 i D(Hi(A)) (coi.. 1 de la. prop. 2) ct ?(M) : or;^,, (M, H ~ ( A ) ) IIA(M) (no 2), on cn déduit des homomorphiçnres çur~onl;quc.sde A-m.odules y'(M) : HI;,(M)
+
D(Ex~A~(R O)) ~I,
NO
3
COHOMOLOGIE LOCALE, DI'ALITÉ DE GROTHENI)IF:<'K
AC X.149
THBOR~M 1 (Dualité E de Grott-icndicck). So?t A vrr an,n,emr de iVfacaulay local, dr dimension d l et soit R u n A-rnodulc dualisanl,. a) Le A-vn,odvle 1-12 (CL) c s l u n modulc de Mutlis ; p o ~ r rtout A-rriodule P , rrotons D(P) le de Matlis HomA( P . HA((])) . b ) POILYtout A-naodde de bype $ni M et tor~tm t i r r i , 1 'horrc.om,orphism.ecurronipc
y L ( M ): HA(M) + Il (~,xt;-~(M,R))
Soien,t A u n anmeau d e hlnca'ulay local, hf ,un A-rrrod~rknon, rml COKOT,I~AIRE.de t?jpe ,fini, de drmen,sion, e . Le A-rr~oduleHA (M) est non rrul. Griice à la reniasque 2 du no 1, o i ~pcut siipposcr que l'anncail local A cst corriplet. Da.iis ce ca.s A posskde im n~otliilctliialisant (1 (5 9, ri0 3, cor. 3 de la. prop. 6) ; si HL(M) est mil, il cn est dc inCine de son diicll de Matlis l3xt); '(M, a ) , cc yüi corltrcdit la prop. 3: b) du 3 9, no 1. A
R e r r r a r q e s . 1 ) Lorsque lc A-module M est dc type fini, lc A-rr~otlillc~ x t f' (M, fL) s'iclcntific à. A @ A ~ x t : - ' ( ~ , b ~ )(A, X. p. 108, prop. 7, c)), ct S1(M) pent aiissi s'obtenir eri cornposant D(yL(M))avec l'isonlorpliisrrir: tir bidisalitb. 2) Soit u : M + Ml un liomoriiorpliisnie dc A-rriotliiles. D1a.pri.sla rcniaryuc 1 di] no 2 et celle du 5 8, 11" 7, lcs diagra.ir~rr~cs suivarit,s sont coinmutatifs : A
75' [hl')
E ~ ~ A ~6) (MI,
D(HS\(MI))
3) Soit
(Z)
O + M' + M -+ M"
>
O
imc suite exacte de A-modules. D'après la remaryuc 2 du no 2 ct ccllc du les diagra.irirries siiivmts sont commi~tatifs:
HA^ (nv)
y '
' (M")
3 8, no 7,
D(EX~; '+' (MI'. 0))
Exwr~ylc. Soit h un a.rmcau local rloelhérien intègre de dirriension 1 ; notorls K son corps des îraciions. Soit fl im A-ruodule dualisai~t,ct soit M un Arl-rilotliilrde type fini. Les A-irlotlules 1 - I ~ ( M ct ) H;(IVI) s7itlt:r~tifierii, ca~ior~iqiiernenl à T(M) et (K/A) 63,\ M ( i l 0 1, cxc:rrrplc 5). Avec ces icle~~lifiratiorrs, les isomor-phisnics de dualitC
(th. 1) ilc sont siitrcs quc lcs isorriorphismcs dkfinis au
5 9, no G .
Exercices
1 ) Soient A un anneaii, J un i d h l d r A ; M un A-module. Proiivcr que pour qu'on ait profzl(J ; 1\11) 3 2 . il faiit et il suffit qiir 1'a.pplication M 4 Hoiri,\(J, LI) tlé(lui1e de I'injcct,ion canonique de J dans A soit iiii isoniorphisnic.
2) Soieiit A un anneau de valnation de haut,eur 1 non i~octhiiricri,m soli idéal maximal, n un idéal principal dc A . distinct clc (O) ct de A. D61nontrer qu'on a profA(n;A) = 1 et profA(ni; A) 3 2 , bicn qu'on a,it V(m) = V(n) . (Observer qne ~:xtA(A/m,A/n) est isoi~iorphci I - I o ~ A (A/m, A) .) 3 ) Soieril A l';ulrieau local k[[X,Y]] et M la somme directe des A-iiiotl~~lcs -&/a, vil n parcourt l'cnscnible des id6mx priricipaux rion 11111s de A . Montrer qu'oii a profA(M) = 1, mais qu'il n'existe pas d'Sléiiient M-rCgulicr dans m~ .
4) Soient A nri anrinm, J i i r i idÉal d r I.vpc h i dc A , M un A-rnodiile, P nn A-inodiile profA(J ; 1\/1), r t qu'il y a bgalit,é si P est plat. JXrnontrer qu'«ri a proîb1(.J ; P @ A M) fidi~lesrier~t plut.
>
5) Soie111 A 1111 i~nr~eitu noetliéricri, M un i l - m o d i h de type fiiii rion riul. J un itl6al tlc A , x = ( n : ~.,. . , s,,) un système g6116ra.triir de J . Prouver cp'ori a H1(x, M) # O ponr profA(.J ; M) < i < rr (se ramener au cas local, et utiliser .4, X, p. 157. cor. 2). 6) Soient A lin arincaii local iioetli6riei1, P iin cornplcxt: de A-rriodules plats, dc Ionl giieur finir Y , tcl cpc Supp(H(P)) = { m ~. )D h o n t r e r que tout A-modiile LI1 t ~ qiic K A NA M # O est de profondeur & (appliqiicr la prop. 3 au complcxc P MA M , en obsrrvant qne ce coriiplexe n'est 1j;i.s rxact et en utilisant l'excrc. 4).
<
7) Soient A uu anneau local, M in1 A-niodiile (le typc fini, F iirre partie ferrriCe de Spec(-4). D h o n t r c r 11in6galité profF(M) > prof (M) dim(F) .
8) Soient A un anneau n«rthi.rien, ÏVI lin A&-~ilodirle dc typc fiiii. 011dit que 1\11 satisfait A la. propribti. ( S I ; ) si l'on a profAp(Mp) 2 inf(k, dima, (Mo)) pour tout idha1 prcniier p dc A . a) Tout module satisfait & (Sk) polir k. < O ; dire qu'un niodule sa,t,isfait,R (Si) sigiiifie qu'il n'a pas d'idéaux prclmiers associk imrriergi.~. h) Soient O > M t > M Ml1 + O une suite exacte de A-riiodiiles de typr fini, et k. un 2 qu'on entier. On suppose que hl sa.tisSait R (Sk:), que hl" satisfail à (Sk-l), et si k a. A s s ( M 1 ' ) c Ass(M). Pruiivcr qirc M t satisfait R (SA) (utiliser le cor. 2 du 11' 7).
-
c) Soit, (L, p) une ri:solirlion de M par dcs il-modirlcs librcs tlc 1,ypc h i . Si A satisfa.it à la propriété (Sk), le A-niodiile B,(L) poiir 7 2 O satisfait à (Sh) avcc IL = inf(k, i 1 ) .
+
d ) Si A salislail (Sz), 1c dual dc 1.0~1il-rr~odirlcde Oypc h i salislail i. (SZ) (appliquer c ) . e) Soit J un idéal (le A , nngentlré par une suite M-régulière ( s i , . . . , A , ) . Si M satisfait . à (Sk) , le A-modiilc M / J M satisfait à (Sk f ) Soient B turie A-algkbre noethérierine, K un B-rnodule de type fini qui soit un A-rriodule fidi.lcrncnt plat,, ct k un cnticr. Si lc R-modiilc h'iR A 'J satisfait à la propriété ( S k ) , il eri est de mi.nie du il-modiilc M . Si M sa.t,isfa.itB (Sk) et si ln ( ~ ( p@A ) R)-rr~odi~le ~ ( p@) A N satisfait h (Sk) po11r tout p E Siipp(M), lc B-rnodiilc M @ A N satisfait à (Sk,).
9) Donner lin exeniplc d'un anrieaii local A et d'un An-modiile de type fini h/I tel que mAM # M et prof, (YI) = +cc (prendre poiir A le localisé d'iin anneau de polynôsncs en iinc famillc infinie d'ind6l,crmii16cs). 10) Soient A un anneau noethérien, M lin A-module de type fini, J lin ideal de A , (XI,. . . , x,.) uile siiitc hl-régiilibrc d1616incnts dc $7, avec < profA(J ; hl). Soient q l ... des idéaux de A ne corrtermit pas J , toiw premiers sauf ail plus deux, et Jo ilne partie de .J , stable par addition et rmlltipli(:atiori et erigeri(1rarit l'idéal .J . Prouver qu'il existe uii Plérrient :7: de J O ri'a.ppa.rtena.rit à. aucuri des qi t,el que la suit,e ( a i , .. . ,z,.,r) soit M-r6gulibrc (utiliscr le cor. 2 de la. prop. 2 de II, 5 1, r i 0 1).
.
11) Soicrit A ilri ariricau, M un A-~nuduk,x i , . . . , :c, tlcs 6li:nicnts dc A .
<
a) Pour tout eritier p tel que 1 p (I r ; on pose M, = M/(zzWI+. . . +z,M) . Prouver que si la suite ( x i , . . . ,s,.) est M-régulière, la suile ( z i , z,+, ,z p + 2 , . . . , 5 , )est M,,-régulière (raisoririer par récurrence sur p ) . b) Pour que les suites (:LI,2 3 ) et ( m ,z:i) soierit VI-régillières. il faut et il suffit que la suite ( x l r ï ~zy) , soit M-réguli&re. c) Soit L:: t A (1 p r ) . Poiir que les silites ( s i , . . . ,:c,, . . . : :ï, ) et ( X I , . . . :L;, . . . , z,) soient M-régulières, il faut et il siiffit que la suite ( x i , . . . , z,n;:,,. . . , z,-) soit M-régulière (utiliser u) et b)). (1) Soinrit ,rii,. . . , n,- Cles mtiers 2 I . Pour. q i ~ ela suite ( : r : / 1 l , . . . , zFT) soit hf-ri.gi~liAre, il faut et il suffit que la suite (zi , . . . , :ç,) soit M-r6gulière.
.
< <
12) Soinnt A un ,miimil, M iin A-inodiilc 0,)Soit P E A[X] . Proiivcr qiic si In noya.11 de I1hornot,lii.t,icdc rapport. P dans M[X] n'est, pas nul, il contient lin 61i.rncnt non niil de M (soit Q iin élément, de M[X] dc degré miniinal ,~, qiie uo(2 = O , tel que P Q = O ; si P = noXP . . . a,, Q = moXq . . . T ~ I ,observer puis par r6ciirrcncc qisr a,Q = O poiir toiit i ) b) Soit J i l r i idéal dc type fini de A . Proiiver que la relation profA(J ; M) > O éqiiivaiit à l'cxist,cncc d'iin 6161ncnt M[X]-ri.gislicr dans .IA[X]. c) Soient 1 et J dcs idkaux dc type fini de A . Prouver l'égalit4 prof,4(I.J ; h'l) r n i n ( p r ~ f . ~;(M), I profA(J ; M)) (raisonner par récurrence sur profA(l.l ; M) , en utilisant b)).
+ +
+
+
8
13) Soient A un anneau, .J un idéal de A , M un A-nioclule. Pour t,out eritier 2 O , on note prof, (-1 ; M) la borne supérieure (dans N ) d m lo~igucursdcs suites M[Xi, . . . , X,,]-régulières d'élérrierits de .JA[Xi, . . . , X,,] .
7~
a ) Montrer que la suite (prof,, (.J ; M)),>~) est croissarite ; ori riotc prof, ( J ; M) str liiriite (dans N ) DCinontrcr qu'on a prof, (.J ; hl)
< profh ( J ; M)
b) Lorsqiic I'idkal J est de type fini, tli.srrontrer I'EgalitC prof,(.l ; M) = profA(,J; M) (r;~isonner comme clans la. dérrioristration di1 th. 2 dii no 4, en utilisant l'cxcrc. 12). c) Uans le cas g6rléra1, rrioritrer que pvof',(.I ;NI) est 1;a hornc siipéricurc des riornbres prof,, (.JI ; M), oii J ' parcoiirt I'erise-rrit~ledcs idéaux de typc fini coriteniis dans .I . 14 Soit J' un idéal dc A tel que V ( J 1 ) = V(.J) . Prouvcr qir'osi a prof,(.J1 ; VI) -profm (.J ; hl) . e) Soient A un anneaii de valiiation tic hauteur 1 , rion rioethbrierr, m son idka1 rrialtirtial. Dérriorit,rer qii'on a prof, (ni ; A ) = 1 et profA(m ; A) 3 2 ( c f . exerc. 2).
14) Soit A uri anneau local noetliérien complct
D611101itrcr ~ U ' I S idéal II dc A qui est. coriteiiu (laris la réiiriiori d'une sisite d'idbaux premiers de A est, <:onteiiu daris l'un dl<:ux(observer que l'espace topologiqiie A est urr espa.cr de Bairc, cJ. T C , IX, p. 55,th. 1). CL)
b) Soit ÏV 1111 4 m o d d c admettarit une famille g b n h t r i c e d6iionibrahle D61riorilier que les courlusions du th. 2 sorit esicorc satisfaites (01jservc.r que l'criserrible Ass(M) est dérsorritxa.hle, ct dklisire de ci.) qiie si profA(.l ; M) > O ; il cxiste lin élérrierit .r dc .l tel que l'liomothét,ic :r, soit irijectivc).
15) Soient h un a,nneou local rioet,hi.rien, M un A-r-niodulc de type firii. Démont,rer les inégalités prol'(A) gratle(M) dini(M) dim(A) .
<
+
<
(Prouver la. prcrniix inégalité par ri.currcmce sur I'eriticr g = grade(b3) , en utilisant Ic cor. 2 dc la prop. 13, sic 7 da.ris le cas g = O pilis cri corisid6rarit lin ClCnient A--ïbgiilier dc Ann(M). Pour la sccoride, observer qu'on a grade(M) prof(Ap) pour tout p t Supp(N1) .)
<
16) Soit A im aririea,u local iloclhCricn. Poirr tout A-rnodiile de type fini bl, on notc (M) , oii siniplerneiit t(M) , la djrrierision du KA-espacevectioric1 E x ~ ~ ( K M)A, ,~ V C C 1) - prof (M) . ti\
a ) Soit (rrl. . . . , :ï,) uuc suite d'i.ICmcnts de mA cosnpli.tcrnent sécaritc pour M , engeritlmrit i i r i idéal .J . On a t (M) = t ( M l J M ) . b) Soi1 p : A 4 B uri Iiornomorphisme local d';urrlcaiix locaux noethéricns ; soierit M un A-niorlisle de type fini, et N un B-rriodulc dc type firii plat siir A . DEmontrer la formiilc t B ( M @ A N) = ta(M) t B ( ~ * 3 ) (sc ramencr 5 I'aidc tlc (1.) an ras ail l1r0fn(hf @ A N) = prof,(M) = ~ r > r o f@~A (N) ~= ~ 0). 17) Soinrit A iin mncau ~ioetl-réricri,îvl un A-inodiile de t,ypr fini. Moritrer yiir. h/I est rdHexif si et sciilr.nicnt,si les deux conditioris siiiva.rites sorit satisfai1,es : (i) pour tout p t Spcc(A) tel qiie prof ( A p ) (ii) polir tout p
E
< 1 , le
Ap-rnodulc Mp csl réflexif ;
>
Spec(A) tel que ~ r o (AP) f 2 2,on a profAp('"ilp) 2.
(Sous les 11ypothCscs(i) et (ii), prouver que le noyau, puis IR conoyau de I'liorrlorr~orphisme cariuriiyric. M + hI** ii'os~tpas iI1idCaiixpremiers associCs.) 18) Soient A uii ariiieau riocthéricri, J uri ideal de 4 , M et N des A-modules (le typt. fini, avec prof,, (.J ; N) 2 2 . a) Protivcr I'inCgalité prof.&((.; Hon1.&(1\/1N)) dans J ).
3 2 (considkrcr une suite N-régulière
(z,y)
b) On suppose profA(J; IIom*(M, N)) 3 3 . Prouver qu'on a profh (.J ; ~ x t(M, i N)) 3 1 (considérer urlc suilc exadje de modules d'extensions associéc à un élément N-régulier de J ) .
-
1) Soit A un anneau local noetliérier~,ct soi1 O M' + M - - + M" + O une suitc exacte de A-modiilcs macaiilayeris. Montrer qu'on a dim(I\/It) = dim(M) et que dim(M1') est égal à di111(h1)ou k dim(M) - 1. A
2) Soient A uri anneau locd de Macaulay, et p 6 Spec(A) . Montrcr qu'on a dim(A/q) = dim(A/p) poiir tout q E A ~ ~ ( A / ~En  )particulier, . l'ar~ncniiA/pA n'a pas d'idéal premier immergé.
3) a) Soient R une Q-algèhrc nocthérienrie, int,ègre et irit6gralernent close, A un anricau et p : R + A un honiomorphisrrie injectif, fa.is;ml de A iinc R,-algèbre fiiiic. Prouvcr qiic le sous-Il-niodiile p(K) est facteur direct de A (sc ramener au cor. 3 de la prop. 8). b) Soit A une Q-algèbre locale noethérieririe. Dérriorltrcr que A satisfait à la propriCtC sitivantc (« conditaon. ,m,»nom.iale ») : (Ch4) pour tonte siiitc sécante inaximale (xi; . . . , 5.d) d'éléments de m.4 ci; tout entier p , l'élément (xi . . . : r d ) P n'appartieiit pas à l'idéal (xlf' ; . . . , :rd+') . (Se ramener au cas où A est cornplct, donr atirriet un corps de représentants K , et appliquer a.) à un hornorriorpl~isrncp : I<[[X[,. . . , X,r]] + A tel qiic p(X,,) = J : , .)
4) Soient A un annean local, p un idéal premier de A . Ori dCsigi~cp;Lr B l'anneau de p. fractions A[Z][S--'] , où S est I'msenihlc des 6lénierits Z cc de A[Z] avec a t mA Ori riotc 2 1'élCnicnt Z / l de B .
-
+
C ~ U P R/(z 1) pst, isoniorphe B A . b) On siipposc clésorma.is rpe 1'a.rincaii A est intègre et nocthtrien, et qiie p est erigeridri: pa.r un éléinent noii nul p de A . Soit C I1ariiiea.u B[T]/(z(pT 1)) ; si A est un anneau de Macaulay, il en est de niCrne de C . Proiivcr que SpecC a deux corriposailtes irrbductihles Xi et X2 qni se co~ipetiten un point fernié z , de façon que codirri({x}~Xi) = codirn({x}, Xz) = 1 , tliin(Xi) = 2 et dim(X2) 3 dirn(A,) . Pour tout entier n , donner un exemple avec dim(A,) = n .
cc) Prouver que R/(z) est isomorplic à A,, et
-
-
5) Soient A uri a.1iriea.n local noethérieri, M un A-modnle de type fini, x = (xl, . . . ,cc,) une suite d'élérrierits (le mn , cng-ndraiit un idGa1 x ; on suppose qne le A-modiile M/xM est de longueur firiie (cc qui inlplique ,rL dim(M)). On note gr(A) et g,r(M) lcs gradués associés à A et M poiir la topologie r-a,diqiic, <, (1 i ,TI,) l'iniagc de x, dans r / x 2 , E la suite (51,. . . , & ) .
< <
cc) Pour p E Z , on pose F P K z ( x M) , = K,(x, x r J p i ~(avcc ) la conveiitiori x" = A pour O ) . Proiiver que FpK.(x, I\/I) est uri sous-corriplcxe tlc K.(x, M) , et que le coinplexe @ FPK.(x, M)/F"+~K.(x, M) s'identifie à K:'(~)((, gr(M)).
s
<
2'
b) Pour tout co~nplcxede A-niodiilc~(: tel qiie H(C) soit de longueur firiie, on pose X(C) = lg(H,(C)). DCrrloril~ciqu'il existe un entier po tel que le complexe
C(-1)'
5
2
A(> X.155
EXERCICES
FPK. (x, M)/F"+~K.(x, M) soit tl'liorriologie riullc pour p x(~xr'"'([, g ( h i ) ) ) = h(K.(x, M)/PPK. (x. M))
=
3 po
; eri dédiiire les kga1it.i-s
(:)
c(-1)'
Ig(M/r'jp'M)
pour p 2 P O . c) Proiiver qiic l'cxprcssion ci-dessus est nulle si n > dirri(M), et égale ii. cr(M) si n = dini(M) . d) Soicnl, 11, 3 0 , et p 3 pi, ; pro~ivcrque l'i~ijccti~ii cari~iiiqurde FPK.(x, M ) tlaiis F"+~K.(x,M) est nu hoinologismc. Eri (ICdiiirc qiic E-Ii(FPK.(x, M)) est discret pour la topologie x-adiquc. Proiivcr d'autre part qiic la. Iilt,rat,ioride ce rriodulc diifir~icpar les iriiages dcs applications Hz(F"+"K. ( x , M ) ) 7 lI;(FPK.(x, M)) es1 x-bonne, et cn déduire que FDK. (x, M) est d'homologie niillc. C»nclurc que x(K. (x. M)) cst niil si n > tliiil(M) , et kgal 2 r x (M) si I B = disii(M) . 6) On coiisr:rvc lcs hypothèses tic l'exercice prkckderrt ; pour tout A-sriodule de type fini N trl que N/xN soit de longlieur finir, or1 not,e ~ ( xN), l'eritier x(K. (x, N ) ) . o.) Pour tout soiis-motliile Mt (le M , on a h(x, IVI) = X(X, Mt) X ( ~ I\il/M'). , h) Si x~1\11 = 0 . dkmontrer qnc. ~ ( xM) , est nul. c) On note x' la siiitc ( ~ 2 . ,. . ,:c,) : prouver l'égalitb
+
(utiliser l'exerc. 8 de A, X,p. 207). d) Pour 1 ,< i < n , on notc K, le noyau tlc l'horr~olhétie de rapport n:i cims M/(z 1 M . . . :x:,.+i hl) . Prouvcr I'égditb
+ +
c ) Soient p l , . . . ,p,, des ent,iers > 1, x P la suite (zyl,.. . , xE81). t'roi~vcr l'égalitk x(xP:hl) = pi . . . p , ~ ( xM) , (LraiOcr d'abord le cas 'rc = 1 , puis s'y ranicner ii. l'aide rlii cor. 2 de A, X, p. 157).
-
7 7) Soicrrt A un anneau local rioethérien; M un A-rnodiile de type fini. On dit qii'iine pour M si pour i 1 , . . . , n ; lc noyau dc suite (21, . . . , :c,,) est foihlensent r&gu1%è7~ l'lioniot;h&ic de rapporl :c,+i tlaris M/(xi M . . . z,M)est annulé par mA . a) Si n tlinl(M) , prouver qu'uiic siiitr (xi , . . . , x,) faiblcirierit régulière pour h4 est, s<:c;mnt,epour M (raisonncr pa.r r6ciirrerice sur 7 1 ) . Doriuer un exemple de siiit,e faiblcmeill ) k est un corps). r6gnliPre non s6ca.nte (on pourra. prcndrc A = M = k [ x ] / ( x 2 où h) On dit que M csl, un 712«(hk de B ~ ~ c h s b u w sintoiit,e siiite sécante pour M est faiblement ri-guliilre puur M . Un module macaiilaycri est i i i ~inodulc dc Buchsbaum ; si M est lin riiodiile de Biichst)aiirri, lc Ap-module Wip es1 müc:aulaycn pour toiit idéal premier p # rn* . c) Soient M nu rriodiilc de Birclisl)airrri, ( x i , . . . ,x,,) iine siiit,c s6ca.nte pour hI ; prouver que M/(:l:iM . . . 2,,M) est un nmdule de Biichsl-)a.iirn. d) Pour que M soit ini rnotiiile de Biichshaiirn, il faut, cl il siifit. que pour. toute suite skcmte rr~axinialc ( x i , . . . , :r:,,) pour M , on ait dims M,, = h/I/(xlM .. . x n p i M ) l'&alité Ker(a.,)M,, = ~er(x)L,)M,(traiter d'abord le cas 77, - 1 , cri oljs~rva111~ U CK c r ( x ~ ) n ~ est ;?lors de lorigueiir finie et en raisonnant par récirrrcmct: sur ccttc longiieiir. D m s le cas gériCral, coiriplbter toute suite si-carite ( s i , . . . , x,) cri ilne siiitc sécante ~r~axirrialc (ri,. . . , x , ), et consi
+ +
<
+ +
+
.
.
+
7 8) Soicrit A iiri ;mnrau local noetliéiieii, hl lin A-niodule de type fini. On se propose de proiiver l'kquivalen<:e des deux conditions suivantes : (i) M est, lin modiile de Biichsbaurn ; (ii) il exist,c un entier positif i(M) tel qu'on ait Ig(M/qM) - q ( M ) - i(M) pour tout idéal q c m A tel que M/qI\/I soil clc lorigiiciir finie. a) Sous l'hypothèse (i), soit x iine suite sécante pour M , el soil. x l'idéal qu'elle cngciidrc. Avec les notatioiis de l'exerc. A , d), prouver l'égalité Ig(M/xhll) - e r ( M ) = lg(K,,) . Soit x' une autre suite sécu.r~tcpoix M , ct soit K:, le rriodiile correspondant ; prouver. I'4galil.6 Ig(K,) - lg(K;,) (raisonner par récurrence sur n , en considérant un élbrricrit. I dc nlA (,cl . . ,: E : , , t ) soient sécantes pour M ) . que les suites ( x i , . . . ,z,,- 1, t) et (xi,. b) Ou suppose l'hypothbsc (ii) satisfaite. Soit, x - (ri: . . . , :r:,) iine siiitc s6ca.nte rnaximale pour M , ct soit 1\11,, = M / ( z l M ... 2,-1 M) ; en appliquant la formule de l'cxerc. 6, d) six siii1,cs x et ( x i , . . . , z,,-1. zn) (compte tenu de l'cxerc. 6, e)), proiiver qu'on a Kcr.(:c,)~, = Ker(z;)M, . Concliirc avec l'exerc. 7, d)).
,
+
+
(,) Pour quc h/I soil iin rnodulc de Biiclishaum, il Saut et il suffit qii'il en soit ainsi (le M ; on a dans ce cas i(M) = i(M) . d) Soierit M lin modiilr de Biiclisbaum, ci, (xl, . . . , n:,) iirie suite d'élkments de mA sécante pour M , avec p < dim(M) ; proiiver qii'on a i(M/(n:iM . . . x,,M)) i(M) (utiliser l'exprcssion de i(M) dourik cri a)).
+
+
-
9) Soit A un anneau local rioetliérien. cc) Soicnt Ri1 nn A-niodule de type fini mxaiilayeri, N un sous-inodiile (le M coriteriünt mAM. Prouver qiic N est uii module de Buchshauni, et qii'on a. i(N) = (dirri(M) - I)[M/N : KA] . b) Si A est un anrieau dc Macaulay, l'idéal n u est lin module de Buclisbaiirn, qui n'est pas rna.caiilayen si dim(A) 3 2 . c) Soit k uii corps ; on prend ponr A le sous-anrieilil de k[[X,Y]] cngcndré par X4. YY,XY:', y4.On a diin(A) = 2 , p-of (A) = 1 , et A est iin mneaii dc Uiichsbaiiirs, avec i(A) = 1 (appliquer a) en prena.nt pour M la c1ôtur.c. iriLCgralc de A).
1 10) a) Soit. p : A i U lin horrioniorphismc injrctif d'anneaux nocthériens, tel que le sous-A-module A l n de B soit facteur direct. Proiiver que si R est lin aiincaii de Macan1.y. il en est dc m6me de A . (Se ramcner au cas où A est local et, en raisonnant par réciirrerice sur pr.of4(B), oii Ass(B) coriticnt; un idéal rnaxiinal. Montrer en consicl6ra,nl,iine d(4composition primaire de O dans B qiie B est alors isorriorphc à un produit, et concliirc cn raisoiiiiarit I n r r.6ciirreiirc sur le riorribre rlcs i d h i x maxiniaux de B .) b) Soient B un anuea.u de Ma.ca.iilay, (: un groupe fini d'automorphisrnes de R dont l'ordrc csl inversihle daris B . Proiivcr que l'anrieaii des invariants de G est ilri a.nrica.iide
7 1 1 ) Soient, i3 lin anneau rioethérien intégralernerit clos, G lin groupe fiui d'autornorphisrrics tlc B , A l'anneau des invariants de G . cc) On suppose qiie pour tout itl6al premier p de A dc haiitcur 1 et tout idéal prernicr q de T l ail-dessus de p , la valuation I I , est rion ramifikc par rapport B vD (VI, 5 8, no 1). Soi1 1 : C(A) i C(B) l'homon~orphisniecarionique sur les groupes de cla,sses dc diviseiirs (VII, 5 1, ri" 10) ; prouver que le noyau de i cul isoniorplie au groupe dc cohoinologie H I ( G , B * ) (A, X, p. 111 ; soit L le corps dcs fract,ions de B ; coi~sidércrla suite exacte de z(")-rriodules U 4B* + Id*+ D(B) 4C(B) -t O ,
en 0bscr~a111qiie HYG, D(B)) s'identifie à D(A) et qiic H ~ ( CL*) ; est niil).
.
h) Soit k un corps de caractéristique 2 ; on prrrid pour B l'asiiicü.~k[Xi, . . . X.ij , et poiir G le groupc d'aiitomorphisrnes de la kalgbhre R crrgcndrb par l'aiitomorphismc a tel (pie a ( X , ) = X,+i pour 1 i 3 c l v(X4) - X I . Uéduire de a ) qur I3a.iincaiiA (les invaiiaiits de G est îactoriel. c) Soit m la trace sur A dc l'idéal ( X I , . . . ,X1) ; on pose s = Xi . . . Xq, t = (Xi X:3)(X2 $ X4) U = (Xl X2)(& X4)(X1 XI)(& -1- X:3), 11 = XiX2X3X4. Prouver que la suite ( s , t , Ir, II) est sécante iiiais pas coriiplètemcnt s&a.rite pour A,. (Soicni, n: = X ? ( X+x:<) ~ +x;(x:~ + ~ 4 +) X ; ( X ~ + X ~+)X ; ( X ~ + ~ 2 ) ,I/ = XiX:r iX2X4 ; ri, = X ~ X ~ Xx ~~-xI : < x ~ + x + ~xx~~xx ;~~prouver x ~ qiilon a = (L et que z?j+t.u! est divisilrjle par s , dc sorte qiie un: appartient il'idbal (s,t ) .) d) DDérno111,rcrqiie -4 n'est pas ini anncaii de I\/laca.ulay, r.1 que le sous-&modiile A.113 ri'est pas facteur direct da,ris B .
< <
+
+
+
+
+
+
1 ) Soient p : A -+ R un l~oniomorphisme1oca.l d'anneaux locaux r~octl~triens, N iiri B-riiodule de type fini. On siippose qisp les A-ri~otliilcsB et N sont plats. a) D h o i l t r c r l'tgalité dp,,(N) = dp,,,8AB(~,t @ A N) (considérer une ri.solutiori de N par cles B-rnodules libres de type fini). b) Soi1 h l iiri A-rriodule de type fini. iXrriontrer l'egalitt
(Soit K (rcsp. L ) une résolution du A-modiile M (resp. di1 B-n~odulcN ) par dcs modiiles liljrcs dc type fini : prouver qiic I<@\, L est uric rtsolution tir M 63,~ N pa,r dcs B-modules @ H ( T i @ A L)) eu fonctioi~de 1il)res. Si dpA(l\il) = rrc et dp,(N) = n , calculer HnllVL(~h~ H,, (KA@ A K) et Hn (KB@13 L) .) 2) Soicr~tA un armeau rioethérien, M lin A-rriodule adrnc:(,tarit une rCsolution de lmgiiriir fiuic (L, p) par des rriotiulcs libres dc type h i . a ) JbIoritrc~rqu'on a, poiir tout idGa1 prcmicr p de A ,
oii note x(M) cet entirr. 0 ) Proiivcr qu'on a x(M) 2 O (coi~sidéreruri itl6al p associé à A ) c) Piwivcr qiir les coiiditioris sriivantcs sont écpivalcil1r.s : (i) x(M) = 0 ; (ii) l'nniiiilutenr de M ri'cst pas réduit à zGro ; (iii) I'anriiilatcur dc M <:ontient un élément siniplifiable. (Si x(M) = 0 , prouver yuc Mu est nid poiir tout p E Ass(A) ; si x(M) > 0 ; proiiver de iiiêir~cq i ~ l'anni~lateiir : de Ann(M) coritjerit un 6ltincnt siiiiplitiablc, ce qiii entraîne A4un(M)= 0 .)
AC X.158
PROFONDEUR, R J ~ U L A R I T ~ ? ,
53
DU.~LTT~
3) Soit A lin anneau local de Macaulay. Rappelons (A, II, p. 186, exerc. 16) qu'un idCü.1dc A est dit ilréductible dans A s'il est tiist,inct de A ci; qii'il n'est pas intersection de deux idéaux le conteriant strid,ernent. Prouver que les conditions suivantes sont équivalentes : (i) A est USI anneau de Gorenstcin ; (ii) tout idéal de A engesidré par une suite s6cantc nmximale est irréductihl~; (iii) il existe une suite si.ca.nt,cmaximale dans A engendrant un idéal irréductible. A) (Se rarncrler au cas où A est de dimension 0 . et considérer le socle I~OIIIA(KA, de A.) 4) Soient h lin annean rioethérien, M un A-module non nul dc type fini. On a grade(M) & dpA(l\il) ; on dit que M est p a r b i t s'il y a kgalit6. a) Soit d un entier ; prouver que les (:onditioris suivai~tcssoril éqiiivalentes : (i) le A-module M est parfait de dimcnsion pu>jective d ; (ii) on a ExtA(W1, A) = O poiir p # d ; (iii) polir tout idéal premier (resp. maximal) p du support de M , Ic Ap-niodnle Mc, est parfait (le tlirrlerision prujcctivc LE. (Prouver d'w.hord l'i.qisivalence (le (i) et (ii).) 11) Soierit J us1 idCa1 tlc A cngcndri. par une suite coniplbtcmcnt sécante, n> un ent,ier 3 1. Prouver que lc A-module A/.Im est parfait. c) Si M est parfait, ses idéaux premiers associés sont les irli.a.11~ p t,cls qiic prof (A p ) = dp,, (M) . d) Pour tout riiotliile parfait, N de dirnensiorr projectiw d , on pose N' = ~ x t(N, i A). Prouver que N' es1 parîail, rlc disneusiori projective d , et que (N')' est isorr~orplieB N (considérer une résolution projective de N ) . On a Ass(N1) = Ass(N) . c) Soit .1: un dément sirnplifiablc du radical de A , tel que I'lion1oth61,ie n : soit ~ iiljective. Pour que le A-module M soit parfait de (iirnerisior~projcctivc d , il îant et il suffit qu'il en soit, ainsi dl1 (A/xA)-modulc M/xM . j') Uri rr~otl~rlc macaulayen de diinerision projective finie est parfait (se ramener au cas local, ct raisonner par récurrcucc siir dim(N1)). g) Si A est 1111 anneau de Macaulay, les rnodiiles pa.rfait,s sont les rriodules niacaulayens de dimeilsion projective finie. 5) a) Soient k un corps, R urie k;algCl)re de degré fini. Pour que R soit iui anncaii de Goreristein, il fa.1~1. et il suffit que le R-modiilc IIomi,(R., k ) soit libre de rang 1 (se minerier au cas oh R est local; et observer qiic Ic R-module Horrik(R,k) est injectif cl, contient un sous-snodiile isomorphe $ K H ; poiir une autre dérrioristru.lior~,(:/. 5 8. rio 6, cor. de la. prop. 5). b) On siipposc que les conditions ci-c1c:ssus sout satisîaites, <,t que de plus l'algèbre K. es(; gradiiée de type N , avec Ro k . Soit s le plus grand entier tel que Il., # O . Prouvcr que Ili, est de dirriension 1 sur k:. et égal au socle (le R ; poiir i,oiite forme A:-linéaire non nirlle !sur R.,$, la forme k-biliri4aire (x, y) I > t(zy) sur R,, x 13, , induit pour t,out i lin isoniorpliisrrie de K i siir I-I0111~(R.,-,, k:) . c) Soient A un anneau iioctli6ricn, B une A-algèbre qui soit iin niodulc plat de type fini. Proiiver qne les conclitions suivantes sont équivalcntcs :
-
(i) lc B-modulc Hom;\ (R, A) est projectif de rang I ; (ii) pour tout idéal ma.ximal (resp. premier) p de A , l'anneau ~ ( p@ ) A RCSL de Gorensteiii.
UII
ulilcau
53
AC! X.159
CX~KCI~ISS
Ces coriditio~rssont satisfaites en part,iculier lorsque B est un a.nneaii dc Gorenstcin.
1/ 6) Soicrit A iiii anneau local noethérien, 1\/1 lin A-module de type fini et de dirrierisiori projeclivc finie, IV un A-nrodiiln tcl que or;"(^, N) = O pour a > O. a) nkfinir pour tout ciititx I L un isomorphisme ca.noniqne
<
di~(N). et pronvcr qu'ori a t i i ~ ( M@AN) (Soient (T', p) iine rhsoliitioii libre h i c de L I , (1, e) une résolution injective de N , et C le corriplexe P @A 1. Proiivcr que le complcxe
définit une rCsolution injective de M @A N .) b) Démontrer l'inégalité prof, (N) = dpA(M) dCrriorisli~tiondu t h d'Ai19landcr-Biichhum
+ prof (M @AN)
En déduire urie autre
c) On suppose de plus que N est de dimension projective finie. Prouver l'égalité dpA(M@A N) = dpn (M) dpA(N). d) On suppose que A est un arincau dc Gorcnstcin, ct on not,c d sa dimension. Soit ,n iiri cntier ; nitmtrcr que les KA-cspitccsvcctorirls E:X~;(KA, M) , Tord-,, ( K A , M) et EXLA-~(M KA , )ont rnême dimension.
+
7) Soient A lin mineau local iioetlii.rien, M un A-module de typc finii T dc typc fiui et de dirricrisiori irijcctivc finie. L)émont,rer 1'6galit)é prof (A)
= prof,
(TM)-t sup {Z
1111
A-module
ExtA(M. T) j O)
(raisonricr par récurrence snr prof&(M),en utilisant la. prop. 9) 8 ) Soient A un ailrieau, ,ir : Al' --> A" uric applicat~ionA-linhaire. On appellc rang de L L , et on iiotc rg(u) , le plus grand entier tel qiie A'VL# O . On ilote ù ( u ) I'idCnl de A engendré par les mineurs d'ordre rg(?r) de la, matricc de 11,. a ) Moiit,rer que pour que D(u) soit égal à A , il faiit el, il siiffit que lc conoyau de u, soit projectif de rang q - rg(u) (se rarricner a.ii cas oii A csl, local c1 écrire la matrice de v dans une base convenable). 0) Soit u : A b -A,' uiie application A-1irii.a.ire ; on suppose yir'ori a. D(U)= ~(71)= A . Polir que Keru = Irn I I , il fa.ut et il suffit qu'on nit rg(u) rg(11) = q (même rnéthode).
+
c ) Si rg(,u) = q , prouver que D(u) annule le coiioym dc
7i
(se ramcncr air cas p = q ) .
1/ Y) Soient A lin annraii, (L, cl) un complexe borné dt. A-iriodules libres de type fini, ni11 en dcgrks < O . On sc proposc tlc prouver que les conditions si~ivaritessont. équimleritcs : (i) Ori a H,(l,) = O polir i i O ;
+
-
(ii) On a profA(ù(d,); A ) 2 i ct rg(d,) rg(d,+i) rg,(Li) pour tout i 2 1. a) Montrer qu'il sufit de proiiver cet éiioilcC lorsquc l'anricaii A est noethtrien (considérer le sous-a.ririeaii(le A erigciidri. par Ics cuefficicnts des matrices d, poiii. i 2 1). On suppose désorniais cetlc condition v6rifii.c. h) Si A est un anneau 10cal de dirrierisiori 0 , pronvcr qiie (ii) entraîne (i) (iitiliscr l'excrc. 8, 0)).
c) On siipposc que l'anneau A est local, que la conditiori (ii) cs1 sal,isîailc, et que Supp(II,(L)) = {iii.k} poiir i 2 1 . Proiiver qiic H,(L) = O pour i 2 O (soit p le plus grand entier tcl yrie ?)(ci,,) # A ; dCdi1ir.c de l'exerc. 8, h) que H,(T,) = O pour i > p , puis de l'exerc. 8, a) et du cor. 2 de la prop. 3 (rio 2) que le coriiplcxc O i L,/B,(L) i Id,-1 -t . . . + Lo est acycliqiic cn degrés > 0 ) .
d ) Dérrioritrer l'irnplicatiun (ii) + (i) (se rameiier au cas oii A est local, et raisonner par récilrrencc sur dim(A) ) . r,) On suppose qiic le complexe L est acyclique eri degrés > O . Soit p un idéal prc,nlicr associé à A . Montrcr que pour tout i 2 1 (Coker d i ) , est. lin A,-module libre, de rarig (-1)" rg, (L,) ; de plus on a rg((d,),) = C ( - I ) " - ~ rg,(L,) et CL,,)^) = A, (PXWC.
C
p2î-l
p>7
3 1 , et p un idGa1 prerriier dc A . Montrer que la condition $pA, (Ho(L)D)3 i 6cpivaut à D(d,)A, # A,, c'est-Mire à(&) c p (utiliser l'cxerc. 8, u)). , A l'aide dc la prop. 8 du !j 1, ri" 5 et du th. 1, en déduire qu'on a prof,(a(d,) ; A) 3 % ce qui proiive l'implicat,ion (i) J (ii). g ) Soierit i un cnt,ier
10) On conserve les Iiypoth?scs de l'exerc. 9 ; on siippose que Ic cornplcxc L est exact eri degr6 # O . u) Déiiioritrcr I'inclusiori V(D(d,+i)) c V(o(d,)) poilr t.oiit, % 2 1 (obscrvcr que d'après l'exerc. 8, un idéal preniier p ne coritierit pas D(d7) si cl seulement si le A,-iriotlule (Coker (1, ) p est, libre).
h ) On suppose dksormais que l'a.ririiilat,cirrde Hu(L) n'est pas rédilit à zéro. Proiiver (p'ori a rg(d1) = rgA(Lo) (si f est 1111 hlCrncnt siiriplifiable d~ a(&), Ir Ar-rnodiilc IIO(L),~ est. projectif dc ra.ng cor~stantd'aprbs l'exerc. 8, donc n6ccssairerrierit nul) ; cri tl6dnire que le support de Ho(L) cst V(D(d1)) .
< <
Ori pose p = proîA(à(di); A ) . Pro~ivcrqu'on a V(B($,)) - Snpp(Ho(L)) poiir 1 i p (raisorincr comme dans la dérnonstratiori de cc), c ~ol)sc:rvant i que si 1111 idéal pr~rnierp du support dc IIo(L) ne contermit pas a((&) ; on a.urait dpApHu(L),, < k < g r a ~ l e , ,H~O ( L )).~ c)
I l ) Soit A un annea.ii local. : Ar'-' 4 A'' iinc application A-linhaire, ?)(?O l'idéal a) Soiml ,L irri entier 2 1 , engendré par Ics mineurs d'ordre rL 1 cl<: 'u (exerc. 8). Si profA(a(u) ;A) 3 2 , prouver que O(u,) xlrnct, la résolution -
on
7,
est induit par I'homomorpliisrne A'".'
( t u ): An
A (appliqncr l'cxcrc. 0).
i
b) Trivers~mcnt,soit .J un id6a.l de A de dirrierisiori projective 1. Prouver qu'il existe i i r l élérrierit siriipliîiahle a de A . iin entier n et une applicatiori A-linéa.ire 7a : Anpl + AlL tels que J - a a ( r ~ ); on a prof,(J ; A) = 2 (« L h 6 o ~ 2 n ~de e Hilbert-B,u,rch » : déduire de l'exerc. 9 qii'iine rCsolntion rriiriimalc cl(: J est de la forme O + Anpi " > ArL J , avec prof,z(a(rr) ; A ) 2 2 , puis appliquer a) et l'cxerc. 1 du un 61Cinent sirriplifiable dc A ).
8 J,
cri observant que D(u) contient
b
AC X.161
EXERCICES
.Î
12) Soient A 1111 anneau local noetl-iérieil, M cl, N dcs A-rrrocliil<~rion riiils de type fini. 011siipposc la. t1inic:rrsion pro,jcclive tlc M finie. Soit q le pliis grand entier tel qiie .ru.$ (YI,N) # O .
+
cc) Orr suppose prof, ( ~ o r (M, c N)) = O . Prouver l1i.galitt prof,(N) q - dp,(M) (on pourra raisonner par r h i r r e n c c siir prof,(N), en considérant lin éléirieiit a de m,, riori divisciir de O dans N ) .
h ) On slippose dc pliis qiic l~ A-niodiilc M @ A N est de longiiciir h i e . Déduire de a) que ~ o r : (M, N) cst niil pour i > proî(A) p r o f (M) p r o f (N) , et riori nul lorsqii'il y a égalité. On a en particillier prof (M) prof (N) prof (A) .
+
1/ 13) Soit A
ilri
<
;i,riricaii loca,1 noethérien. On supposc snlisîaitc la coiidii,iori si1iv;mte' :
(GM) pour toutc A-a1g-i.l-)re locale riorthéiicnnr i3, il exi5te un R-i-rtodiile M tel quc muM # M rt prof, (M) = E uri l~oir~orr~o~pliisrnc, '" : Spcc(B) i Spec(A) I'ayplicatiori associCc, L/I un A-niodulc de type fini. Dénionlxcr qiic la co-
<
CI~>~(JVI) (appliqiicr n) au wmplexe tlirrierrsion dc " p p l ( S u p p ( ~ ) )daris Spcc(I3) est (Sirpp(M)) et L urie L @ AH, , on q est 1'idi.a.l prrinirr minimal d'iinc coinposnntc cl<, rbsoliition lihre tic M ) . c) Soierit M . N des A-rnodnlcs dc lype fini, avcc Ail
# O.
Dériioritrcr l'iribgaliti:
: raisonrr<:r par r6ciirrencc siir l'cnticr d - d i n i ( M @ ~ N )Si . d =O. (théor.+rr~ecl'ar~Le7~scçtaon appliquer 0 ) & l'anneau B = A/ Anri(M) ; dans lc cas gGn6ral considCrer un é1Crrierit de A sécant polir N et pour M @ A N ) .
d) Pour qu'il existe nn A-modiile dc longiieilr finie et de dinierision projpctivc firiic. il h u l , et il si~iiitqiic A soit irn anneau de Macaulay.
14) Soi<~iil A iin alincari local noethérien satisfaisant la corlditiorr (CM) (exerc. 13), M iiri A-inodiilc dc type fini et de din~riisionprojective tinie.
a ) Prouver les inégalités dim(A)
< dpA(M) + tlim(M)
tliiu(A)
-
prof (A)
< dirri(M) - prof (M) .
Si eri outre le module VI est p a r h i t (cxcrc. 4), on a dim(A) - dpA(M)+dirn(M) (utiliser l'exerc. 15 tlii 1). h) Soit p E Siipp(M) ; si Ir Ap-niodule MI, est ruacaulayen, l'airiicau Ap cst un ariricau tle blacaiilay. C'cst lc cas en part,iculier si p est i i i r idi:ul prwriit:r rrririirnal de Supp(M) .
(:ette hypothèse est toujours vérifiée lorsque l'anneau A cont.irnt i i r i corps, cf. M. HOCIIS'I'EK, Toplcs an th,e hi1rno1oy~co.ltlirom~of rrio
(1975).
~ , o r s q i i rP rst de t.,ypc fini, cc, dsnltat rst vrai saris l'lrypolhèse ( C M ) , cf. P. ROGEIZ'I'S, Le 11~Eorl.rr~e d'snlerscctror~.C . K . Acad. Sci. Paris, s6r. 1, t. 304, 177-180 (1987). Par suite Ics résiiltitts des exerc. 13 et 14 sont vrais pour tout aririeaii local 1iiw1.lii.ririi A .
AC X.162
PROFONDEUR, R É ~ U L A R I T B ,D T I A L I ~ ~
54
c) Soit x = (XI,.. . , z T ) iine siiite sécante d'Cléments dc mA, qui engendre un idéal .l (le dirrieiision proje<:t,ivefinie. Ui.mont,rer qiic la siiitc x est, complktemnnt séca.rite poiir A (soit p E V(J) et soit q c p un idCa1 prcinicr nin ni mal dc V(J) ; obscrvcr yii'ori a prof (Ap) 2 dpAp( A P / J P )2 dpAq( A 4 / J 4 ) et dpn, (A,/J,) 3 r d'après b), d'où finalement profA(.J ; A ) 2 ,r ; cori(:liire que x est compli.teinent; si.cant.c à l'airlc dii cor. 1 du th. 1 du 5 1, no 3).
d) Prouver que toute suite M-régulikre est, A-régulihre. (Dérriordrcr qric tout élémcr~tu de A dorit l'arnnilateur a n'est pas nul n'est pas M-régulier ; pour cela, se ramener appliqiiant l'exerc. 13 a) au pa.r I«calisatiori au cas où Supp(M) n Supp(a) = { m ~ }: e i ~ corriplexe L @A A/p , oii L est une résolution libre de M et p a n idéal prcmicr associé de a , prouver les inégalités prof (A) tiirn(A/p) dpA(M) et en di.diiirc prof (M) = O .)
<
<
e) Pour que l'anneau A soit intkgre, il fant et il siiffit qii'il conticmie lin idéal premier de clirriension projective < +cc (si dpA(p) < +cc, niont,rcr quc A s'itlcritific a. uri sousanneau de l'anneau régulier Ap ). 15) Soient A un aririeau local noetliérien, M un A-module de type fini et de dimension injective finie. prof (A) = prof (Ap) + dini(A/p) . a) Soit p E Siipp(M). DEnlontrcr l'égalité (Soient p = prof (AP) et (1 = dirn(A/p) ; obscrvcr yu'oii a. p = diAp( M D ) , d'où ExtAv( ~ ( p )&Ip) , # O et par suite E X ~ A ' I ( KM) ~ ,# O d'aprhs Sc lcmmc 3 du S 1 . no 7, ce ) p q .) Si Siipp(l\/l) = Spec(A) , A est un anneau de qui entraîne prof (A) = d i ~ ( M = Mxaiilay.
+
b) Dé~noiit~rer l'égalité grade(M)
+ dim(M) = prof (A)
(iitiliscr a) ct l'cxcrc. 15 dii
5 1).
7 16) Soiei~tA uri anneau de Macaulay et M un A-mocliile do dimension projective firiic. Prouver que pour que M soit plat, il f a i t et il siiffit qiie pour tout idéal d de A engendré par une suite complètement sécante I'liomomorphismc cailoniqiic .T @ A h?i 4 .TM soit bijcctif (prouver par récurrence sur la. longueur de la suite qiie cettc condition cntraîne ~ u r f i ( A / ~ , M=) O pour tout > O , puis, par récurrence décroissante siir n , ~ o r f (M) ~ , O pour tout A-module de type fini N et tout entier ,rl, > O). Exemple : nn rri«dule sans torsion siir un anneaii de Dedekind est plat (cf VII, 3 2, exerc. 14).
-
1) Soit A iiii aiineau local iioetli6rieri. Pour yue A soit régulier. il fair1 rl, il siifil, qu'on ait &*(KA)< + W . 2) Soient A un anneau régulier et p un idéal premier de A . Démontrer que 1c coniplCtC de A polir la topologie p-a.diqiie est iiri a.iiriea.u intègre. 3) Soient A lin annea.ii, T = (T,),,[ urin fwriille finie d'indéterminées. Proiivcr que les conditions sirivantcs sorit
(i) l'anneaii A est régulier ; (ii) l'anneaii A[T] est régulier ; (iii) l'anneau A[[T]] est régulier.
4) Soit A un anneau nocthérien de dimension
<
2 . Montrer que pour que A soit rbgulier, il h i i t et il siiffit qiic le dnal de tout A-nlodiilc de type fini soit projectif (soit p uri idéal preinicr dc il ; si la sccor~dccoridition est satisfaite, prouver d'abord qiie A,, est régulier ) 2 lorsqiie prof(hp) = 2 ) . lorsque prof(Ap) 1 , pilis que dpA P ( ~ ( p )==
<
5) Soit A iiri a,iirieaiilocal iiocthéricii dc dimcnsioii homologiqiie h i e ; (1bdiiir.ede l'exerc. 16 dc A,X, p. 208 urlc autre tlbrnonstration dii fait qiie A est rbgiilier (observer qu'on a dim,, rnA/rn: < dl-i(A) prof (A) ).
<
. . . , y,) (les suites sécarites 6) Soient A un aiinnaii local régulier, (:r:i, . . . , z,,) cl, maxirrides tl'ClCirierits tlc r n ~engcndra.nt des idéaiix r et .I, respectivement. Ori suppose qu'on a 9 c 2 ,de sorte qu'il exist,c des klbments o.,, de A tels qu'on ait y, = c ~ , j z pour ,
.
C
< <
1 i 1 1 . Prouver qiir la classe de &(a,,) dans A/g iie dépend pas de la rrmtricn ( O , , ? ) clioisic~et que son anrnilatcur est l'image de r ; en particillier, »II a CIct(aî3) # 0 (prouver qiic I'homomorphisme canoniqiie l?xtz(A/.x; A) 4 ExtA(A/g, A) est ir'jccliî. puis rrw~itrer à l'aide dcs coniplcxcs de Koszul qu'il s'identifie l'lioinornorphismc A/x + A/% dkduit de l'homothétie de rapport
11 7)
Soient A lin anneau local régulier de dirnensioii 3 , f i i i r ClCiricrrI. rrori niil dl: ma . Dérriontrer que les coriditioiis sriivaritcs soiil. Cquivalentcs : (i) l'annean A/(f) n'est pa.s f;i.ctorinI ; (ii) il existe i i r i entier 71, >; 2 et iirie rrialrke X E M,, (A) , à élémen1,s dans inA , tels qiie f = det(X) . (Sons l'l'ypoi,llix: (ii), proiivcr qiic l'idbal de A / ( f ) crigendri. par les classes des miricurs Al' l . . . . ,~l rL de X où X'?' est ol;>tennen supprirriant la preniikre ligne et la colonne d'indice p , CSI, de hô,~it,eiir1 mais non principal. Sous 1'hypot.lièsc (i), soit, p 1111 idCa1 premier dc hniiteiir 2 dc A dont I'iiiiage daiis A/(f) rl'cst pas prirrcipal ; déduire de l'excrc. 11 du # 3 qiie p est engendré par les rriineurs d'ordre n-1 tl'iirw ma,t,rice - Y E M,,,-1 (A) à blérncrits dans rnh . Ecrire f cwrnrne le
7 8) Soient A uii airrieau local régulier, x = (si,.. . ,.rd) lin systi.mc de coordoni~kesde T3 un hornomorpliisiiie d'aiincaux ii'jcctiî hisant, tic R rm A-uiodiile (le type A, p : A h i . Prouver que lcs coiiditiurls sriivi~nlcssont éqiiivalcrites : (i) pour toiit entier p , I'Plkn~entp ( 5 1 . . . .r:d)P n'apparticnl, pas à I'idCnl de B crigeridré par p(z7+1),. . . , p(ad+') ; (ii) le A-module p(A) est fxteiir direct (Ic B. Ccs coriditioiis soiit satislaitcs si A cst uric Q-algCbre (exerc. Y dii 5 2). (I'oiir proiiver (ii) J (i), adapter la. dkriioristra.tiori clc loc. r i t . Pour l'inrplicalion oppos é ~sr , ramcricr au cas A est coiriplet, et poser pour p 3 O Ap = A/(z:'-', . . . ,:ïj;'l ) ct B, = ~/(:ï?-'-', . . . , :cj; " ) B . 0l)server que la classe de (zi . . . .c,i)' cngciidrc le socle rie A, , et err dédiiire qiie I'hornornorphism pl, : A, -. B, induit par p cst injectif. Pruuver qiie p, atlrnet une rétraction Al,-lirhirc. Conclurc A l'aide de E, III; p. 60, exerriplc il.) -)
9) Soient p : A i B lin horrioruorplrisnie local d'a.nrica.iix locaux noethbriens, N uii B-rnodiile rrlacaiil;iyen de type fini. Oii siipposc qiic l'annceir A est rcgulier et qu'on a dimg (N) = dini(A) clirriu/,,, R ( N / ~ T A N. Pruiivc:r ) qiic le A-module N est plat (raisoniler par récurrcrrce sur dirn(A) ; si z E m.4 m i , on montrera que :r: est N-rPgulier et,
+
,
-
que I'lrorrioriiorpliisri~eA/zA hypothèses que p et N ).
-t
B / z B et le (B/irB)-rriodiile N/:cN satisfont aiix mêmes
7 10) Soient A mi anrieaii rioethérieri, M lin A-inodiile de type fini. l'oiir toiit, cntier rA 3 O , 0x1 désigne par X,, l'cnseinhlc des élbmcnts p de Spcc(A) tels qiic d i r r i ~ (MP) , - profAp(MD)2 I L . Soit l>i Ilri entier 2 0 . a) Pour que M satisfasse ii la propriéLi. Si, (# 1, cxcrc. 8),il h l , cL il siifil qu'on ait codirn(X,, , Supp(M)) 3 ,n k pour toiit n 3 0 . b) On suppose que X,, est fermé dans Spec(A) pour tout r L 3 0 . Soit p un élément de Supp(lL3). Pour que le A,-rnodiile MI, satisfasse à la propriété Si. (5 1, exerc. 8), il faiit ct il siiffit qu'on ait codirn(Xn, Supp(M)) 3 7% X: pour tout n 3 O et toiitc coinposantc X:, dc X, ïoritcr~arit p . r.) On suppose que I'a~meauA est présentable. L)Cduirc dc h ) que l'cilsei~~blc des idCaux preniicrs Q de A tels que M,, satisfasse à la propriété Si, est ouvert dans Spe<:(A).
+
+
11) Soit A l'anneau Z[X], où X = (X,),,I est une fmiille finie d'indéterminées. Soit .J lin idéal dc A cngcndr6 pa.r des rnorr6ines. a) Soit i E 1 ; soient P I , . . . ,P,r ; Q I , . . . , Q , des uioriôrnes erigeridrarlt J , oii les P, sont divisibles par X, h n d i s qiic lcs Q k ne le sont p s . Proiiver que le t,ra.risp«rteur J : X, (idéal de A for1114 des éléiiieiits P tels que X , P E J ) est engelidri. par les mon6incs X,;'PI,. . . ,x;'P, ; Q I , . . . , Q, . h ) E n dCduirc. que si J : X, est égal ù J ou A pour tout i t 1 , .1 est l'itléal engendré par les variables X, qui appartiennent à J . c) Soierit, M un A-rriodulc, et p uii entier. Ori suppose que T ~ ~ ~ ( A / . J ' , M (resp. ) ExtA(A/J1. M ) ) est nul pour tout idéal .J' contenant .J et engen(li-6 par certains des X, . Proiivcr qiic T O ~ ~ ( A /M) . J , (resp. Extz (A/J, M) ) est nul (soit J' un idéal conteannt .J , erigericlré par des monômcs, tel que Tora (A/J1, M) # O , et maxiinal pour ces propriétés ; déduire de la mite exacte O
-+
A/(.J' X,)
-
A/.J1 ---.A/(J'
+ AX,)
-i
O
cl de b) que J' cst erigeridré par les élérrients X, qii'il contient, ce qui contredit l'hypothi.sc). d ) En tlbduirc l'irii.gli.lit4 dp,(A/.J) Card(1).
<
e) Soient A iiri aniiea.u, x = ( x , , ) , , ~une famille finie d'éléiiients dc A ; on siipposc qiic pour toute partic 1' dc 1 la farnille (z,),,,, est cornplèternerit sécante pour A . Soit J un idéal rle A cngcndr6 pa,r des i.lknient,s x", où rx pascourt urir partie fiiiie F tir NI . Prouver l'inégalité dpA(A/J) 6 Card(1) (soit J O l'iclbl ( A o /A) . J ocst , niil, et conclure en consid6rant
iinc r6soliition projective du A"-rnodule Ao/.Jo de Iongiieiir
< TL).
y[ 12) Soiont A lin a.niiea,iilocal r6gtilirr, M uri A-rriodule de type fini, tcl qiir Ic A-inodule End,l(M) soit librc. 0 x 1 sc propose de prouver que les conrlitioils sriivan1,es sont, équivalentes : (i) le A-rnodirle M csl librc ; (ii) lc A-inodiilc M est rbflcxif ; (iii) ~ x t , ;(hl;M) = O . a) Proiivcr l1iniplica,tiori (iii) + (ii) (utiliser I'exrrc. 2 de VI 1, # 4).
85
AC X.165
EXERCICES
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2 , puis raisonner par b) Prouver l'implication opposée (utiliscr l'cxcrc. 4 si dirri(A) récurrence sur dirn(A) à l'aide dt. l'exerc. 18 du 5 1). c) On suppose dirn(A) :J>. Démontrer I'iniplication (ii) + (i) (utiliscr l'exrrc. 4 si diin(A) 2 ; si dirn(A) : 3 , observer que (ii) impliqiic dp,(M) 1 : puis qiic (iii) et la remarque 2 du r1° 3 ml,raîneiit que M cst projectif). mi ; on note B l'anneau A/n:A, d) On suppose M réflexif. Soit n: i i r i 6lbmeiit de nia N Ic B-mocliile M/xM cl N* son drial. Prouver S l'aide de b) que le R-riiodiile Endo(N) est libre, pi& qne Endn(NA)est libre (déduire dc VII, 5 4, no 2 que E i i d ~ ( N * s'idcntific ) au bicha1 de Eridi3 (N) ). e) Démontrer qire (ii) implique (i) (raisormer pa,r tCcurrcncc siir la diiiierision de A , slippos6c 2 4 ; avec les iiotatioris de d), l'hypothèse de r6ciirrence eritraîrie que Ic B-module N* cul librc ; en déduire à l'aide de l'exerc. 18 di1 jj 1 ct dc Irt prop. 7 di1 rio 4 que l'on a profA(Ext; (M, B)) 3 1 : puis qiic E x t i ( ~A, ) , qui csl. tlr: lorigirciir finie par l'hypothèse de r6ciirrcncc, est niil ; conclure quc Ir I3-module MA/xM* s'identifie & N* , d o r ~csl libre, puis qiic le A-moclule Ail* est libre ct firialerrierit qiie M est libre.) , f ) Mdiiirc de ces résultats une a.utrc déiiionstratioii du fait qiie l'anneau A cst îxloricl.
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12) Soient A un anncair. ( s r , . . . , x:,,) une famille d'élérriwit,~de A , engendrant un idéal 1. dit que la fai~iille ( L I , .. . , x:,) es( A-indipendante si les clnsscs des s, daiis 1/12 fornient iinc hasr de ce A/l-module. a ) Toute farriillc corripli.lemerit s4caritc pour A est A-indépendniitc. b) Soit ( X I , . . . ,:r:,) iine hmillc A-iridépeiidantc, avec zt = x;xy . Proiiver qiie les farriilles (z:, . . . , x,,) et (a::', . . . , :c,) sont A-iiidépeiidn~ltcs.et que l'on a. 0ii
(observer que lc quotient ( x i , . . . ,x,,)/(n:l:. . . , z,,)
est isorriorphe iA/(ni;', . . . , z , ) )
y 13) Soicnt p uri iioirihre prcmirr, q Urie piiissa.ncc de p , A uii anneau local rioethérien r6duit de caractéristique p . On riote A V c suris-nimcau de A formé des 6lérrieiits a" poiir n E A . Prouver que pour que A soit régulier, il falit et il suffit que le Aq-rriodule h soit plat. (Se rarrieirer au cas oii A est complet, donc qiiotieiit d'uric algChrc de séries forrrielles B = K A [ [ X I ,... , Xli]] par lin idéal b , qu'on pciit supposer contenu daris rn; . Si A est régulier, ori a b = O . Si A est plat siir A" soit :r:, l'irnagc de X, daris A ; prouver que la famille (zl, . . . : CI::) est A-indépentiarite (cxrrc. 12); ct eii déduire I'égalitC q" . Montrer qiic ccla entraîne b c (Xy.. . . : X'f,) ; pronvcr (le Ig,(A/(:r::, . . . , x z ) ) même qu'on a b c @y", . . . , x$) polir h n t s , d'oii f i d e n m i t b U .)
-
-
1) Soicnt k im corps, A l'ariricau quotient de l'aimeaii de polyiiôrries k[X,Y. Z] par l'idéal mgcndr6 par Z" ZX, Z ( Y - 1), n: et y les classcs de X et Y daris A . Montrer que la suitc (ni, y) est corriplèternent sécante pour A nia.is n'est pas A-régulière, bien que la suite (y, x) soit A-régulière. 2) Soient A
lin
anneaii local rkgiilier, 1 un idéal de A
a) Si lit(1) = 1 , prouver que les conditions siiivarit,cs sont équivalcntcs : (i) l'idéal 1 est principal ; (ii) A/I est un aniicau tlc Goreristein ; (iii) A/I est un anneau de Macaulay. b) On siip~x)seht(1) = 2 ; pour que A/I soi1 un anrieau de Chrenstein, il faut et il siiffit qiic l'idéal 1 soit, cornplètcmcnt sécant (si (L, p) ost une résolution projective rriiriirnale de 1 , observer que L, est (le ra.ng 1 et par suite Ln de rang 2 ) . c ) Soit k iin corps cornrriutaliî ; on prend A = k [ [ X Y, , Z]] et 1 - (XY, YZ,ZX, x2 - y 2 ,y 2 z') . Prouver quc 1 est un idPa1 de hauteur 3 qui n'est pas coiriplttcrrient sécant. et que A/I est uri a.nnea.11de Gorenstciil. -
3) Soient R un anneau local ri.gulicr, T 1111 idCa1 de R , A l'ciniieau R / I . Soient x = ( x l , . . . , x d ) un systèrnc tlc coordorir~écsde R , et y - ( V I , . . . ,y,,,) iiri systcme g h é r a t e u r rniriin~alde 1, de sorte que m = [ I / r n ~:l KR] . a) Lorsque 1 est contenu da.ris m i , (iétinir iin isoinorphisnic caiioiiiquc de Hl (x, A) siir 1 / m ~ I(considércr une suite cxacte de complexes de Kosziil). h ) Pour que les irriages des z, dans A forrricnt lin système mininial de gi.riCr;itciirs dc mA. il faut et il suffit qne 1 soit cont,enu daris c) Uérrionf;rnr que la dirncrisioii du KA-espace vectoriel H i ( x , A ) est égale à m - d i[m,~/niZ: K A ] .
&K.
4) Soit A uii arineau local noethérien. O n pose 6(A) = [ma/in; : K A ] diin(A) (cJ. 5 4) no 5). a) Montrer que la dirnensiorl dii KA-cspaccvectoriel H , ( z , A ) , où z est- lin syst,kme dc générat,eurs miiiinial de m.4, est indépendant,^ (in choix dc z ; on la ilote li,(A). -
-
b) Dériiuulrcr l'égalité h,(A) ta,(A) p m r tout i . c) Prouver qii'ori a hi(A) 3 & ( A ) ,ct que l'égalité a lica si e(. seulriririît. s i A est lin anneau d'iiitcrscctioii corriplèle (rerriarquc 2 di1 no 2 ; se ra.mmrr a.u cas air A est coinplct ct appliquer I'exerc. 4 en présentant A conimc un quoticrit R / I , où R cst un arineau local régulier et 1 c mg ). d) Soit (xi,. . . ,x,,)uric suite complètement sécarit~ed'él6ments de i i i ~ cngciidrnrit , uri idéal J . Dérnoritrer l'égalité ~ L ( A / . J-) 6(A/J) = 1 1 1 (A) 6(A) (se ramener au cas p = 1 et distirigiier deux ca.s, siiivarit que .r:i ;~ppartieritou non A m,: ). -
5) Soierit li uri annca.11 local régiilier, 1 un idéal dc R , A l'annean R.11. I'onr qiie A soit iin anrieaii tl'iriterscctioii coiiiplCtc, il faut et il suffit qiie I'idPal 1 soit coinplèicniciit sécant (utiliser les cxerc. 4 c) et 3 c ) ) .
a 6) Soient
A un nnncaii local nocthérien, 1 uri idéal d r A .
u) Prouver qiic les cnnditioris suivantes sont équivulcritcs :
(i) 1'idéa.l 1 est complèteiuciit sCcarit ; (ii) le A/T-rriodule 111' est libre et I'ori a rlpA(A/J) < +m. (Sous I'llypotliksc (ii), déduire dc l'cxcrc. 2 du 3 3 qu'il existe lin élément simpliIiahle z clans T tel que r 4 i n ~ I; raisonner par récurrence snr la. dimension de I / I ~ .) b) Pronver que l'cnsemblr des i d h i x premiers p dc A où l'idéal 1, est corriplhmient sécant cst ouvert dans Spcc(A) . c) Soit B i l r i aririeau présentable ; proiiver qiic l'ensemble des id&rux premiers q dc B tels que Bq soit uii ûrineaii d'intersection coniplttc est ouvert dans Spcc(B) .
5
5
AC X.167
EXERCICES
7) Soient A un anneau. B une A-algèbre ; on suppose que 11: A-rnodulc B est libre de type firii. Dans les exercices qiii siiivent, on riote B* le A-module Hom*(B, A ) , et on le rriuriit de sa st,ructure ria,turcllc de B-module. la hase duale dc E* . l'roiiver que a) Soierd (e,),,r une basc dii A-niodule B , et ( r : l'éiérncnt Tr,,, de B* (A, III, p. 110) est &al 8
k:ze:.
b) Ori supposc que le R-rriodule B* est libre de ra.ng 1 ; soit O itri élément formant iiiie base de ce niodule, et soit 6 1'Dlirncnl. de B tel que SrB/* = 8 l . L'idéal SB dc B ne dépend pa.s dn choix de P ; on l'appelle l'idr'al dzfl6renle de B sur A . Prouvcr que NulA(&)est un gériératcur de l'idéal discriminant de R sur A (A, 111, p. 115 ; calculer le discriminant d'une base ( e , ) de B sur A A l'aide de la matrice de la rnultiplication par ô &ris cette ha.se). 8) Soient A un anneau, P ini polynôme unitaire de degré 1% de A[X], U la A-idgèbrc A[X]/(P). On note :r la cla.sse de X daris B . Soit P : B i A la îorrnc A-linéaire telle que ~(2'"') = 1 , !(xi) = O pour O i T L - 2 ; on note ë : B[X] -* A[X] 1'applica.tion i\[X]-linéaire déduitc clc V par extension des scalaires. a) Soit a : B[X] + A[X] l'application A[X]-linéaire telle qiie u(z7) = X b o i i r i O, . . . , ,n - 1 . Dénior~trerla formule P I(Q) = u((X :r)Q) pour tout éléincnt Q de R[X] (la. vkrificr pour Q = 1, . . . , z"-' ). b) Soit P*(X) = t,,,-]~"-l + . . . + ho le polynôme de B[X] tel qu'on ait P(X) = (X :r)P*(X) dans B[X]. Proiiver que (Do!, . . . , h,,-li?) est la basc de B* diiale de la basc ( 1 , . . . ,xnP1) de B (appliqiier a) aux poli-riôrrics xLP*). En déduire que le B-rrio(liile n* est libre de rang un, et que P en forme une base. c) Proiiver l'égalité 'îrB/A Pf(:z)! dans Ba (cf. exerc. 7 a)).
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-
9) Soient A un anneaii, n uii entier, S l'algbhrc A[Xi,. . . , X , ] (resp. A[[Xi, . . . , X,,]]), a nri idéal de S engendré par une suite P = (Pi , . . . , P,) ïornplèteuient sCca11tc pour S . On pose R = S/a , ct on désigrie pa.r .ir I'homorilorphismc canonique de S sur S/a . On suppose quc le A-module R est librc de type firii. On se propose de proiivcr qiic le U-module Bk est libre de rang 1 ct qiie l'idéal difiDrcriLe (le B sur h cst crigendré par n(det(g)).
a) Onpose C = S Q ~ A cl B & = X , @ 1 - 1 @ v ( X , , ) pour 1 < i < n . Onnote < p : C t B l'homomorphisrrie de A-algèbres tel que
C
4aP6) =
1
.
c) La matrice (ci,;) d"fiit lin rnorphisrne de coniplcxcs K.(P, C) i K.(<, C) (A, X, C) . L'liop. I E i l ) , d'où un r~iorpliisrnctic complexes de S-rn»diiles : K. ( P , S) + K. niornorphisrne u,, : S + C applique 1s sur l'ClDrrlcnl, d = det(c,,) dc C . d) Soit 7: : I-Iorns(C, S ) R ~ : B t B l'liorriornorphisrnr B-linéairc tel que 71(f @ l )= ~ (( df) ) ; proiivcr que u est iin isomorphisme (identifier 1 , à Hn(Homgrs(u, l s ) ) , et observer que c;liaciin (les coriiplcxcs K. ( P , S) et K.((, C) dCfinit une 1-ésoli~t,ion de U par des S-modules libres de type fini). e) Ori considère l'application cornposi.e t : Horr~s(R, A) i Hoins(C, S) + B , où la premitire flèche s'oh1,ient par exterision des scalaires et la seconde est déduile de 71. Prouver que t cst B-liriCnire et bijective (identifier Horris(C, S) A l l o n i ~ (El, A) @b: C ) . ) d d; à l'aide d'une base de B ct f ) Pi.oiivcr la îormule t('rrB/*) = ~ ( d (exprinier de la base duale de B A .cf. cxerc. 7, a)).
(e,
y) Déduire de O), s) et f ) qiie l'idlal diflérent,~de R sur A est eiigendrt par m(det(A2)) 10) Soiciit A uii aririclau de valuation discrète, u sa. valiiat,ion riormi.c, K son corps rlcs fractions. On corisidkre iiric A-a.lg+l)rc noetl-16ricnne B tniinic d'nn liorriom«rphis~ilcde A-a.lg+brw R : B i A . 011~ i o t c1 le rloyau de t: , cl, J son aniuilat,eiir dans B . a) Démontrer que les conditions suivarit,es sont 6qiiivalenti.s :
(i) le A-rrrodule 1/12 est de lorigiieur finie ; (ii) l'anrieaii local de K @ A B en l'idéal maximal K 6 3 1~ est isomorphe (en tarit que K-algèbre) à K ; (iii) on a K @ A B = (K @ A 1) @ (K @,A J ) . On suppose désormais qiic ccm coiidit,iorrs sorii satisfaites ; on note y(B. c) , ou simplement y ( B ) , ln longireiir du A-module 1/12, et q(B, R), oir simplerrrerit q ( B ) , celle dii A-modulr A/&(J). b) Soil, b un idéal de B cont,rnii dans 1 ; on corisidèrr la A-algbhre Ut - n / b et l'homomorphisme c' : U' + A di-duit de n . Proiivcr que R' vérifie aussi les roridilioiis tlc a ) , et qiie l'on a y(L3', F') y(B, F) et q ( B t ic') < q(B, F ) . c) On suppose qiic le A-rnodiile U csl, lihrr de typc fini. Proiivcr que J c,si uri A-rnotlirle lihrr de rang un, facteur direct dniis R ,et qii'ori a T r n I A ( ~= ) e ( z ) pour tout :x. t .I. d) On suppose en outre que U csi. lin anneau de Gorensteiil ; on note E une bü.se t l i i H-rriodiilr R ' (8 3 . exerc. 5), et 6 uii géii6rateur de I'idéd différente de B siir A (exerc. 7, b ) ) . Prouver l'égalité q(l3) = u(c(6)) (proiwer que [(J) est Aga1 B A , et iitiliS .. c)). e) On se phce daris la sitiiatioii de h ) , avec b # O ; oii suppose que les A-;i.lgkbres T3 et B' sont h i e s et plates; et qiir U est un ani1Pa.u de Gorelmteiil. Démontrer qu'oii a, q(Ht) < q(B) (observer que I'ii~mgedc J daris B/niAB est Ic socle dc B/m,\R, donc est contenue daiis h / m , ~b ).
<
7 i l ) 011 ronscrvc les not,atioris dc l'cxcrcicc pr~c&it:r~t ; cm siipposc que les a.nneaux A et B sont locaux cl (:orrq)l<:t,s. a) Morit,rrr qiic B est isoiilorphc au q~ioticril, d'urrc algi:hrc de shrics formelles S = A [ [ X i , .. . ,X,]] par un idéal a contenu dans ( X i . . . . .X,,) ; on pciit prendre n = dirn,, (n/ii2) : où n est l'image de mu d m s B/m.t,U. 11)
Prouver que les coridilions suivantes sont équivalentes : (i) U est iinc h ~ l g b h r cfiiiic C platt: I ci, un airnraii d'iritcmrcliori complète ;
s6carii,c poiir (ii) l'id6a.l a est engcndr.6 pa.r iine siiil,c ( P l , . . . , P,,) comj)l~(,crncril, S. (CS. excrc. 5.) c ) Si ces conditions sonl sal,isî;~itcs,prouver qri'on a q(B) = y(B) = ~ i ( e ( d c t ( 2 ) ) (lit ) iliser les exerc. 9 et 10, d)). d) Montrer qu'on pcut 1,rouvcr une suit,t: ( f i , . . . , j,,) c1'6161nrnts de a compl~t,emcnl, si.c m t e poiir K;, @.A. S telle qiie la A-nlgbbre B' S / ( , f i , . . . , f,,) sa1,isfassc à y (B') y (B) . (Déduire tlc la suite cxaclc a/n2 i R.A.(S)63s B . I ~ A ( B ) O (A, III, p. 137) iinr siiitc exacte de A-modules a / a b s A i RA(S) 53s A + 111% O ; prendre tlcs i.1Crnr:rils , f i ,. . . , f,, de a dont lcs imagcs daris Cl*(S) @s h Sorrilenl rrrie base sur A dc l'image de a/a2 NS A .) s) En déduire & I'aidc tlc l'cxcrc. 10, e ) qric l'on a y(B) 3 q ( R ) et que 111galii,6a. lie11 si ct, seiilerrieril si B est iin anneau d'intersect,ion compli.f,e. K A @A
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1) Soient k un corps ilon parhit dc caractéristiqiie p > 2 . a uri él(heiit de k kp, A lla,nneaii k[X, Y]/(x' Y P a ). O,) Prouver qile l'anneau A est r6giilier (on pourra. prouver que A est irit,igralerrierrt clos dans sou corps des fractions K = ~ ( Y ) [ x ] / ( x ' - Y" a ) ) . b) Prouver qiie k est algébriqiiemerit fermé tla.ris K . c) Soit k' l'extension k(al'") de k ; prouver que l'nnncau A @ h k' n'est pa.s noriiial.
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2) Soient k: un corps, A une k-algèhrn csscntiellemcnt de type fini, B une k-a1gi:hre. p lin eiitici. u) Si A et T3 satisforrt à la propriété S, (5 1, exerc. 8), il en est (le mêriie de A R (raisonner corrirnc dans la déirionstration de la prop. 4, cn iitilisarit loc. cit., f ) ) . b) Soit K une extension de k ; pour que A(K) vkific S", il fa.ut et il suffit qu'il erl soit ainsi dc A . 3 ) Soient A ilri ~ L I I I I C ~noetllirien U et p : A 4 R lin homorriorphisnie d'anneaux. On dit que la A-a.lg&breB est ci.bsolumen,t r4yulsi.1.csi B est un anneaii nocthérien et un A-module plat et qriel pour tout p E Spcc(A), la ~(p)-algèbre~ ( p@A ) B est a.bsoliiment r4giilikre. a) Soient '1' uric partie iriidtiplicativc de T3 et S une pa.rtie de A telle que p(S) c 7'. Si R est ilne A-algtbre régulière, '1' 'B est une ~-'A-al~i.hrcir6gulièrc. b) Pour qii'une A-algkhre noethi-rieririe B soit nhsoltrrncnt régiiliiire, i l fri.ril,et il sufiit cilie pour. tout. idéal maximal i i de U , la A,-i(,)-algèbre B, soii absolurr~r.i~l. régulière. c) Si C est une B-algtbrc. ahsoluriient régulière et i3 urie A-algèbre absoliirrient régulitrc, C est ilne A-a.lgkbre absoliirrient régiilitre. cl) Si R est un arincau rioet,lii.rien et que C est un B-riiodulc fidèlement plat et une A-algèbre absoluiricnt r6giilitre, B est iinr A-algP1n-c absolurnent rbgulii.re. e) Soirnt !3 une A-algèbre absoluiricnl, régulière ct A' une A-algkbrc essenticllcmer~tde type fini. La A'-algè1)re A' @A B est a.hsolurncnt régulih-c.
4) Soierit A un wnca.u noetti6ricn, B une A-algèbre ficlèlerrierit plate absolument réguliiire (cxerc. 3 ) . Pour (pic A soit un anneau régiilier (rcsp. normal, rcsp. de Ma.caiilay;resp. de Gor.crislcin), il faut et il suffit qu'il en soii, de rriême de B .
5) On dit qiic A est un annxou de Gmthcndreck si A est, un mnnaii noetliéricil et qiie. pot11 tout id&l premier. p de A , Ic cornplété de I'annrair local Ap cst une .Ap-algbhrc absolurnent rbgiilièrc (cxcrc. 3). a ) Proiivcr que tout aiirreau de fractions ct tout quotient d'iin anneau dc Grothendieck est un anneau de Grol.hrndieck. b) Soierrt A ini anrieau noethérien d;L1 ilne A-alghbrc fidèlement; plate absoliiment régir1ii.r~.Si El est iiri anncaii de Crothcndieck, prouver qii'il cn est de même dc A (si p est, un idéal premier de A d,q i i r i idéal premier de B a-tlcssus de p ; on rriorit,rcra qiie Bq est ini ilp-module fidiilcmeiit plat eri ut,ilisant 111, 5 5, no 4, prop. 4 ; ori appliquera eiisiiitc I'exerc. 3). A
A
A
6) Soicnt A un anneau de Grothendieck, 1 un idka1 de A , et A Ic séparé coniplété de A pour la topologie i-idiqirc. Prouver que A est, iine A-a,lgi.bre absolument régulikre. (Soicnt rin idéal niaxirnal dc A , et m son image réciproque dans A ; dddiiire de I'cxerc. 3 que A, est une A,-algèbre absolument régulière.) A
7) a ) Morit,r<:ryu'uri aririeau de Dedekind intègre de ca.ractCristiqiie O est uii aiineau tir Crotliendieck. h) Soient k un corps tic car;iclCristique p > O tel qiic k soit de dimension infiiiic sur k" , r un entier 2 1,et A le sous-aririeau de XI, . . . , X,.]] forrilé dcs séries formellcs dont les coefficients engendrent un espace vectoriel de dimciision finie sur kt'. Montrer qiic A est, lin anneau local régiilicr dc dirrierisioii r dont le cornplM s'identifie à k[[Xi,. . . , X,]] , mais n'cst pas uri anrieau de Grotheridieck (utiliser I'cxerc. 17 de III. 5 3).
1) Soient k lin a.iinca.ii; A une k-algèbrr li116aircmeut topologisée. On dit, qiie A est iine k-algphre j o m ~ e l l ~ m m6th 1 ~(resp. : formellem,mt nette) si elle satishit à la coriclitiori suivaiite : quels que soicrit la 12-algèbre C , miinic de la topologie discrèlc, el l'idéal de conliriii de k-algèbres A i C/N admet lin carré nul N de (:, tout. I~ioniori~orphisnic iinique (resp. au plus un) rcli.vcrrient A + C . Pour que A soit forniellement étalc sur k ; il faut ct il suffit qu'elle soit formelleoierit lissr et formellcmeiit net,te. Tout qiicrtient de k est formellcrnerit net. o.) Prouver les énoncés analogues à ceux des prop. 3 et 4 pour les algèhres forincllcnic:ri( ncllcs ou forrriellement &des. h) Soit J uii idéal clc h tcl que la topologie de A soit la topologie .J-adiqiie ; on note &(A) le séparé complété ciil A-n~odnleflk(A) (pour la topologie J-;dique). Pour que la k:-al,qi?Iilhre t,opologiclue A soit Sornicllcnicrit riette, il faut et il suffit que CLr ( A ) soit nul (observer que chacune de ces propriétés équivaut au fait qiie t,oiitc k-dérivatioii de A dans un A-module annulé par iine piiissa.nce dc J est riulle). A
,-.
2) Soient A un a.nneaii rioethérieri, .J un idéal dc A et A le séparé cornplét,6(Ir A pour la topologie .I-adiqiic. Si la il-algbbre A est formclleiricnt lisse (polir la topologie discrète), elle est forinclleni<:rit Ct.alc (observer qu'on ri. fZ*(A) = .J'Y-L,q(A) pour tout cnlicr 71 ). A
A
3) Soit K une extension de type fini d'un corps k ; proiivt:r qut: les conditions siiivantcs sont éqiiivalentrs : (i) la k-algèbre K est forrriellernerit nette ; (ii) la k-algi%>rcK cst forrriellerrient Ctde ; (iii) K est iine extension finic séparable tlc k . 4) Soierit k i l r i aiiricau rioctliérien, A inie k-algkhrc tie type fini. On dit qilc h cst une k-algkbre étale (resp. nette) si elle est forniellemeiit étale (resp. forrnellement nette) lorsqu'on la rriiinit iir la topologie cliscrète. cc) Prouver que les conditions snivant,cs sont 6qiiivaleiites :
(i)la. kl-algkhre A est nclt,c ;
(ii) Rk(A) = O : A-module A est projectif. (iii) le A cttrior~iqueA 63k A + A ; montrer que (ii) et (iii) (Soit I Ic noyai1 de l'hornor~~or~>liisrnc équivalent ioritcs deux k (iv) 1, = 0 pour tout idéal prerriicr q de A 'Rk A cont,cna.rrt 1 . )
$ 7
EXERCICES
AC X.171
b) Soit / E k[T] uri polyriôirie tel que f et f' engendrent l'idéal unité de k [ T ] . Proiiver que la. k-algèbre k[T]/(f) est étale (cf. no 3, exemple 3). c) Si k est nn corps, les k-algèlres nettes sont les k-algèbres étales, et cette notion coïncide avec celle introdiiite en A, V, p. 28 (le cas des algèbres de degré fini sur k résulte de Ioc. c i t . , p. 32, th. 3 ; si A est iinc k-algkhre net,te, considérer. un idéal maximal m de A pt appliquer le cas préc6derit à A/mTL).Les k-algèbres riettes sont donc les produits finis d'extensioris séparables de degré fini dc k (A, V, p. 34, th. 4). 4 Pour que la kalgtbre A soit nette, il faut et il suffit qiie poiir toiit idéal premier p de k la. ~(p)-algèbre~ ( p @) k A soit étaie.
5) Soient A un anneau local noethéricri coinplet et B une A-algèbre essentielleinerit de type fini. a) Montrer que l'enseiriblc des idéaux prcrnicrs p tlc A Ocls cltic l'ai~ncauAp soit régulier est ouvert dans Spec(A) (on utilisera l'exercice 16 de VIII, ji 5 poiir se ramener au cas où A est intkgre, piiis TX, 5 2, ri0 5, th. 3 et l'exercice 17 de VIII, 5 5). b) On sirppose que A çoni,ienl un corps1. I\/lorit,r~rque l'eriserrible des idéaux premiers q de B tels qiie l'anneau Bq soit régulier est ouvert d a m Spec(B) (on utilisera Ji 7, no 9, cor. 2 du th. 3 et IX, 5 3, no 3, th. 2). 6) Soient k un aiillenu, A une k-algèbre liiiéairement topologisCe foriiicllei~iciillisse. Proiiver qiie poiir tout idéal ouvert J de A , le A/J-module (A/.J)@ACL~(A) est projectif (proiiver en utilisant l'exemple du no 1 que pour tout homoinorphisine surjectif de A/J-rnodiiles M M", toute k-dbrivation de A dans M" se relève h M ) .
-
7) Soierit, k un a.riiiea.u, p : A 4B uu lio~noniorpliisiiiede k-algkbrcs, J un idéal de B . On dit que B , rriunie de la topologie J-adique, est fwrmellem,ent lisse sur A relntzvemen,t à k si poiir tolite A-algèhre C (que l'or1 munit de la topologie discrtte) et tout ideal de carrC niil N de C , tout l~onioriiorphisniecontiiiu de A-algèbres B 4 C / N , qui sc relCvc cri iui homomorphismc continu de k-algèbres de B dans C ; se relève aussi eri lin homornorphismc continu dc A-a,lghhrcs(le R da.ns C . a) Montrer qiic les coiidit,ions siiiva~itrssont éqiiivalerites : (i) B est forrr~ellementlisse siir A rclat,ivcmcnt à k pour la topologie J-a.diqiie ; (ii) poiir toiitc k-dériva1,ion D dc A dans un R-rnodule E aunulé par une puissance de J , il existe une k-dérivation D : E -t E telle que D o p = D ; (iii) pour tout entier n 3 0 , l'application canonique u.,: Ilk(A) @A (B/Jn) + &(B) QOB (B1.J"') est injective et son irnage est facteiir direct. h ) On siipposc E formellcmcnt lisse siir. k pour la topologie J-adique. Prouver que pour que B soit formcllcnlent lissc sur A , il faut et il suffit que l'hoinornorpliisrrie cailoiiique 11.1 : flk(A) @A (B/J) 4 CLk(B) @n (E/J) soit injectif ct que son image soit facteur direct (iitiliser a) et I'exerc. A pour proiivcr qii'iinc rMra.ction de ?LI se relkve en ime rétra.ctiori de u,, pour tout n ) . $ 8) Soicrit k uri corps ct T une farnille finie d'indéteririinées. 0x1 rniinil la k-algèlxe Ic[[T]] de la topologie discrhtc. a) Prouver que k[[T]] est forincllement lisse siir k[T] relativement à k (exerc. 7).
'
Cette h,ypotlièse est en fait siiperfliie, cf. M. Nagata, On the Closrdness o,f Singular Loci, Puhli. Mat. I.H.E.S. 2 (1959).
h ) Si k[[T]]est formellement lisse snr k , proiiver qiie la caractérisliyiie p de k est stricterricnt positive et que k est urie extension h i c tlt. kp (déduire de l'excrc. 2 qiie &,, (k[[T]]) ) ) nid ; proriver ensuite l'aide dc la prop. 6 de .k, est inil, cl par suite que { l k ( , ) ( k : ( ( T )est V, p. O!), qne la sous-extension de k((T)) formêe des séries dont les cocficienls erigendrerit une extension de type fini de k:" est (:gale à k:((T))). 9) Soit k i i r i corps de caractéristique p > 0 , contermit iine famille filtrante décroissant,c ( k ~\ )(IC~SOUS-CCIS~S ~ vbrifiarit kh = kp .
nhth
o.) k'rouvrr que l'iiitersectioli cles iioymx des Iiorriomorphismes ca.iioniqiies (le R(k) da.iis flk,(k), pour h parcourant A , est réduite à (O) (consid6rcr iinc phase de k ) .
h ) Soit A iirie X-nlgPbre localc rCgiiliPre, munie de la topologie ma-adiqiie. Dkmoritrer que pour que A soit formellement lisse siir k , il fant et il s u f i t qiic h soi0 ~oririellenientlisse sur k relativemeiit A. k i . pour tout A E A (utiliser a), la prop. 8 et l'cxerc. 7, a)).
7
10) Soient A iin anneau local rioetliérieii c«inplcl,, K soi1 corps des fractions. Soit p lin it1Ca.l prcmicr de A ; on note B l'ariricair local A,,et B son cornplCté. A
A
u) 011suppose A rkgi~lieret K de ca.ract6ristiqiie nulle. Moiitrcr quc la K-algthre K ¢OB B est ahsoliiment rbgulikre.
b ) On siippose A rCgiilier et K de carxtéristiquc p > O , dc sorlc y u A s'ideirtifie B lin annean de séries fornielles k:[[Ti.. . . T,]] (IX, 5 3 , rio 3 , th. 2). On note (k:x)x,n la famille des sous-corps kx dc k corrtcnant kp et tels que k: soit iine cxtensioii de degré fini de kh. Soit A t h ; on note Ah I'anncaii kh[[Ty,. . . , T:]], Bk l'annci~nlocal de Ah en l'idbal premier p n A h : et Kh le corps (les hctioris de ilxet B i . Prouwr qne la A-algtbre L3 (miinie dc la l o-i ~ o l-o ~ discrèlc) ie est formellement lisse relativerrieiit à Bi (on Dourra, d'abord montrer que U est isomorphe W 13 C - ' B ~Bk)
.
,-.
c) Sous Ics liypot1ii.s~de b), pronver qiie tout a.nnca.ii local dc K NB B est de la îorrric (H), , avec r t Spec(B) et r n U = {O), et - qu'il est formellclnent lisse sur K relaliverocnl à Kh . F h dCduirc qiie la. K-algèhrc K R est al>soliirnc:r~t rêgirlière (prouver q i la~ famille {Kh}x,n de sons-corps de K est liltrniite dkroissante ct qiie Ki = kz'(('l'i,. . . , T,,)) ; appliquer t:risiiilc l'exercice 9). d) (ln revient au cas g(:116ridl.Prouver que h est un anncaii de (:rotiieudieck ( # 6, exerc. 5) : si q E Spcc(B), il s'agit de montrer qne la ~(q)-algkhrc~ ( y ) &13 est absolumerit rCgiilii.re ; remplaçarit A par A/(A n q) , o n peiit supposer il inI,&greet q = (0) ; on utilisera IX, 5 2, ri" 3. th. 3 et 5 3 , no 3 , th. 2 pour. se rarncilcr an cas où A est un annca.ii local r6giilier corriplet. A
A
O,,
11) Soit A uri xnicau rioetliérien ; on siippose qne pour 1,ont idCa1 maximal ni tlc A . lc cornplété de l'anneau local A,, est iine A,n-algi.bre ahsoliimcnt r6gulikr.e. Morrt,rcr que A est nn ariiiea.~~ de Grothendicck (5 6. cxcrc. 5). (011 uliliscrx loç. cit. et l'exercice pr6c6dcnt pour montrcr que ponr Lout idéal rriaxirnal m de A . l'anneau A, est un a.nncan de Grotlierrdieck.) 12) Soit A un anneau local noetlibrien. Four cpe A soit iiii nrincaii de Grothendieck, il laut et il sutiit que, pour toiitc il-algCkx-e finie irittgrc R , tout idCa1 rnaxirrial m de R et toiit idéal premier q de l'aiiiieau corriplêté B, vbrifiarit B,,,nq = ( O ) , 1'annea.iilocal (B,), soit rêgnlier (pour rriontrer que c:et,l,ccondit.ion est nbcessaire, il srifil grâce à l'exercice précédent de niontrer_clue, pour tout idêal premier p tics A , ct toute extension finie K de ~ ( p :)l'annca~iK@,tA est regulier ; on poiirra introduire unc A-algkbre finie iritiigre B de A
6
8
AC X 173
EXERCICES
corps des frxtions K , noter m i , . . . ,ni, ses itl6aiix rriaxirriaux, et inlcrpr<:t,erles aririea,iix locaux de K @ A A comme tics anrieaux locaux de I'iiri des B,nL). 13) Soient k iin corps et il unr k-algcbre essrnt,iellernei~ttlc lypc fini. IVIoritrcr yiic A est un mncaii de Grotheridieck (on se rainènera au c u oii A es1 i i r i anrieaii local d'un a.iinew.ii de polyri6mes sur k cm i i r i nombre fini d'iridétern1in6cs ; en iitilisarit l'exercice prki.dcnt., toiit on se ramhnera erisiiite B montrer qiic, pour tout idéal prcniicr r de A [ T l , . . . ,'î,,], a.nnra.ti local C de A [Ti, . . . T,] cn un itiCal rnaxiinal contenant L , et tout id6al q de l'anneau complété CI tcl yuc C n cl = r C , 1'a.nncau (C),/r(C), est régulier. 011 pourra pour cela utiliser le th. 3 du ri" 9). A
.
A
A
* 14) Soit A i i r i anneau local de Crotlieritlicck. Montrer qiic l'eriscmblc des idéaux premiers
p de A tels yiic l'aiirieaii 4,, soit régiilicr est ouvert &ns Spec(A) (soit A le coinplét6 de A ; on utilisera l'exerc. 5, l'exercicr 16 de VIII, 5 5, et le fait q i ~ cl'applicat,ioii carioriiyue Spec(A) + Spcc(A) est ouverte). , 15) Soierit k: lin corps parfait de caract<:rist,iqucp > O , ('r,),,N uiic Iarr~illcd'iriclbterminées, et K le corps k((rT'.r,),,N). Soit A le sous-;inrieaii de l'anneau de series formelles K[[X,Y]] engeridr6 par KP[[X.Y]] et K . L'anneau A est local noeth6rien r6giilier de diiricrisiori 2 et son corriplété est K[[X,Y]] (5 6, exerc. 8). Poix toiit crilier n , ou riotc p, l'élément X - T,,Y de A, q,, Ic prodi~itpo . . . p , , et or1 pose c = q,,T,, . Ori désignc
C
nsN
pa.r B la sous- A-algèbre dc KL[X;Y ] ]tmgeidrée pas c . a) Soient 'n un entier > O et p 11i1 idéal prcmicr de l 3 de hauteur 1 qui contient p r L . Montrer que 1'annc;cu Bp n'est pas rmrrnal ( p u r tout entier m , on posera rrb-1
q7TL)/q,,,et on riioiitrera qiic Bp = A A ~[,r,r L - i,]de sort,c qiie c,, n'est pas
c,,, = (C1
O
clans B,, , alors que :( appartient 2 A ). b) En d6diiirc qiie I'erisenihle cles klPaiix premiers p dc B ttds que l'anneau BI, soit rbgulicr ne contient aucini ouvert non vitlc de Spec(B) (on remarquera. qiic B est un A-rnodule fitlClcrnerit plat).
1 ) Soient A un anrieau local iioct,h6ric11, h3 uri A-rriodiilc. Montrer qiie pour qiie M soit nrtir~icri,il Iaut et il sulfit que son socle S soit de dirriension finie siir KA et que M soi1 une extension essentielle de S (ciest,-Rclire (A, TT, p. 185, cxcrc. 15) que tout soiw-module non niil de M coritieniie i i i ~él611ienl non iiul dc S ).
7 2) Soient A lin anneau noetki6rieri local complet, 1\11 uii A-iriodiilc. Montrer que les contlitioris siiivuntes sont équivaleiitcs : (i) l'liorriornorphisin~:canoniqiie
-
.
m I'iiiéal ('1'1,. . . T d ) .On note S*"' lc 3) Soient Ic un corps, S l'anneau TI.. . . . ~ (1~,),,~d dans diial gradne dc S (no 6 ) , ct (TpU)u,,d la. base duale de ( T U ) u t N ,(1l0t6~ loc. cit.). a) À toiit sous-S-module de type fini hl de S*"' on a.ssocie I'idCal Ann(M) de S . Montrer qu'on définit ainsi une correspoiidarice bijective entre lcs sous-rnodulcs de type fini de S*gr et, les idéaux a de S colitenus dans m el tels que S/a soit de longiienr finie ; la bijection réciproque associe à l'idéal a le sous-modiile hil de S*"' forme cies 6léments anriulés par a (observer que M est. iiri S/a-module de hfatlis). b) Pour que S/a soit 1111 anneau de Goreristein, il faut et il sufit que le S-rnotliilc M soit rnouogène. c) Soit / l'C16mc~il T i 2 1. Si d 2 3 I'idkal a n'est pas com~lètemeiltsécant ; l'anncau dc Gurcnstcin A/a n'est pas un anneau d'intcrscction complète (cf. 5 5, cxerc. 5) -
4) Soient A un anneau rioethéricri, M un A-module de type fini. Pour toiit p t Spec(A) , on pose pi(p, 1\&) = d i ~ l i , , (i3xtAp ~ > ( ~ ( p )Mp) , ; o n not;c (I(p),e,) une eiweloppe injective du A-niocinle A/p. Soit T urir ri.soliition iiljcctivc minimale de hl (ce qui sigi~ificque IlL est une enveloppe irljcctivc dc Z7"(I pour tout n 2 O , cf. A, X, p. 182, exerc 13) Prouver que le A-rriodule 1" est isomorphe à @ I ( ~ ) ' " ~'O. (P P
5) Soient A un anneau local noethérien, 1 ilil ,4-motlulc de Mat,lis. Pour Lout A-rirodule M oii note D(M) le dual de Matlis Horri~(M, 1 ) . On rappelle qu'on note dplA(M) la bornc inférieure (les lorigueiirs des résolutions plates dc M (A, X, p. 202, exerc. 7). Prouver les égalités di*(U(M))
= dplA(M) ,
d i ~ ( h ' i= ) dpl,(D(M)).
6) Soient A uri anneaii rioet,hérien, 1 et J des A-niod~ilcsiiijectifs. Prouvrr quc l e A-moclulc H o n i ~ ( 1J) . es1 plat (cj. prop. 6, b)).
7) Soicrit A et B dcs anneaux non. n,écessairernent commutatzfs, J un (A, B)-bimodiilc, P un B-module à ganche plat. On suppose I'a.ririeau A noetharicn à gaiichc. Prouver que si J est im A-modiilc injectif, il cn est dc mîrrric de J G*?B P .
8) Soit A 1111anneau local iioethCricr~. a) Soient A 1 et Dj des A-modnlns tels qnc dplA(M) < +cc et ' r ' o r f ( ~N) , Ilétiriir paiir toiit entier n 1111 isornorpliisnie canonique
-
O polir i
> O.
<
H.4 N) i i i ~ ( N )(adapter la d é ~ ~ ~ o ~ i s t r ade t i ol'exerc. ii Ci du 5 3 r t prouver qu'on a d i ~ ( M k l'aide (lc l'exerc. 7). b) Soient N , P des A-rnodnles tels quc d i ~ ( P < ) +cc et Ext:,(N, P) = O pour 1: > O . Définir pour tout entier ,rr un isoniorpliisnie cünoiiiquc
(appliquer la dualité (le Matlis). c) Prouver que s'il existe un A-nlodiil~ M dont la clirneiisiori iiljcctive et la dinicnsion plate sont finies, A cst uri anneau de Gorensteiri (prendre N = A dans a)).
3) Soit A un arineaii adrriettarit u i ~rriodiile tiiialisanl, Cl. a) Poiir qiic Cl soit isoniorphe à uri idéal 1 de A , il Faut et il suffit que Al, soit uri anneau dc Gorcnstcin pour tout idéal preinier niiriirnal p de A (ohscrvcr que Cl est isorrrorplie à un sous-module de @ R, ). P
h ) Lorcpe ces couditious sont satisfaites, prouver q ~ l c1 est égal à A ou de liaiiteiir 1 , et que A/I est uri amieau de Goreustcin (calciiler la profondeur de A/1, puis le A/I-niodule EX~;(A/T, T) ). c) Démontrer qu'un ar~rieaufactoricl ;~drricttaril1111 module diialisaiit est uri anneau de Gorcnstcin. 4) Soit A lin anneau de Macaulay local de dimension d ; soit f l un A-module de type fini, de dimcnsioii injective finie, de profondeur (-1, t,el que l'homorriory~hisrr~e ca.noniqiie A + E n d A ( a ) soit bijectif. Prouvcr qirc le A-rnodulc 0 est dualisant (raisonner par réciirrence sur d , en déduisant dc l'cxcrc. 7 di1 5 3 qiie pour tout élément Sl-régulier n: de m ~ l'homomorpliisnie , carionique A / : d + k d A l T A ( t L / d L )est bijectif).
5) Soit A un a.nneau local noethérieri, admettant un moclule duô.lisa.rrt (2. Soit T iin A-module de type firii, de dirrierisiori injective finir. (1,) Prouver qiie Exl,A(O,T ) est niil pour i > O (utiliser l'cxcrc. 7 du 5 3). b) Prouvcr que l'hornoinorphisinc canonique 6263~ Hoin\ (61, T ) -t T est bijectif (appliquer a) ct I'cxcrc. 10 du 5 8). c) Dérnontrer à l'aide de l'exerc. 8, h) d u 5 8 les i.galit,ks dpA(Horri~ (CL, T)) = dirri(A) prof (T) ci, proî(Hoini\ ( 0 , l')) = ~ r o (T) f . En clkdiiire que si prof (7') = dirn(A) , le A-niodiile T est somme directe de modules isomorphes 0 . cl) On pose c = dim(A) p r o f ('l') . Prouver qu'il exista(?dcs cnt,icrs n.0;. . . , l a c et une suite exacte O + on.,+ . . . + s r 0 + T + O (raisoririer par réciirrcr~ccsur c , en coiis0rnisant à l'aide de h)
nno+ T I .
iiii
liornonmrpliisme surjectif
i/ 6) Soit A urr aniicaii local noethérien, adrriettant un rr~odulcdualisant 0 ; soit M uu A-inodiile de type firii, dc dimension projective finie. cc) Prouvcr qu'on a ~ o r f ( f 1M) , = O pour i > O . (Rü.isoiirier par r6ciirrcncc sur dini(A) , en considérant une siiitc cxacte O 4 N + L -t M + O où L est libre de type firii. Si z est un blérnent simplifiahlc dc m,\, déduire de I1hypot,hBsede réciirrence que '~'or:'(n, N) est, niil pour > O , ce qui entraîne Torf(d2, M) = O pour i > 1 ; cl, qiie l%oniotliétie de rapport z est injective dans bZ @AN , ce qui eirtraîne que tout idCa1 premier p associé A Torf(61, M) est uri ideal minimal dc Spec(A) ; observrr qu'en iin t,cl p le AD-module MP est libre). b) Proiiver que le A-niodule f Z @A NI est de dimension injcctivc finie. c) Prouver que l'application 0 : M + Hoinn(b2, 61 @,$ M) définie par B(m,)(iii) = w @ m pour m t M , lu t 0 est un isornorpliisrne (se rairierier i. l'aide d'uiie rbsolui.ion projective au cas où M est libre). d) Les applicatioris [SIH [ I ~ o I I ~ T)] A ( ~et, [Ml t-,[ f i @ A Ml défiiiisscnt des hijcctions réciproques l'me (le I'a,iit,re entrc l'cnscmble des classes d'isomorphisnie de A-modules de type fini et de dirricrision injcctivc finie et l'erisernble des classes d'isomorphisme de A-module de type fini ct de diniension projective fiiiic, * cl des éqiiivaleiices de catégories quasi-inverses l'iine de l'autre entre Les catégories correspondantes. .
b) Si A admet nn module dualisailt 12, toute résolution injective de longiieiii finie de dbfiiiit un complexe dualisant (loc. czt.).
a
(1,s)
c) Soient B une A-algèbre yiii est iin A-module de type firii, T un complexe diialisa.nt, de A-rr~odules; prouver yne le complexe de B-modules HomgrA(R,1) est dualisaiit. Airisi tout anneau quotient, d'iin anneaii de Gorensteiri de dimension finie adniet un complcxc dualisaiit .
d) Soit 1 un A-complexe borné injectif. Poiir que 1 soit dualisant, il faut et il suffit que le coniplexe de A,-modules T,, soit diialismt poiir tout idbal maximal m de A .
e) Soient 1 lin A-complexe dualisarit, P un A-rnodulc projcc0iî <Scrang 1, Le complexe 1@A P(n) est dualisant.
ri
un criticr.
f ) Soiclil 1, J dcs A-complcxcs bornés, injectifs, dont l'homologie est de type fini, et 7~ : 1 -i J un homologisme ; pour que J soit dualisant il faut et il suffit que 1 le soit.
7 1 1 ) Soit
A lin anneaii noethbrirn
a) On suppose A local. Soicnl P , Q tlcs A-complcxcs horilés et plats. On suppose que H(P @ A Q) est riul en dcgri. # O , et libre de rang 1 en degré O . Dénioiitrer qu'il existe un entier p E Z et des homologisrncs A P(p) et A -t Q(-p) .
-
(À l'aide du lcrrirric 1 ct dc la prop. 1 de A, X, p. 66 et 62, se ramener au cas où P et Q sont riuls à droite ; à l'aide de la prop. 1 de Ioc. clt. et du th. 3 de Il, 3 5, no 4, construire alors des complcxes P' et Q' tels que P = A @ P' et (2 = A CF> Q ' , et proiivcr qii'ori a H(P') = II(Q') = O .) b) Soient, 1, .T des A-complexes diialisants (exerc. 10). Si A est local, prouver qu'il cxiste un crilicr n CL un hoinologisme de .J sur l(n) (soient P = Hoingr,(I, J ) , Q = Horngr,(J, 1) ; en utilisant le morphisme v du ri" 7 et l'hornologisme a,,: J + Homgr* (Q, 1) relatif au cornplcxc diialisant 1, construire un Iiornologisrne P @A Q -t A , et appliquer a ) ) . c ) Daris lc ca.s gbnéral, prunver qir'il existe iiii entier n , un A-iiiodulc 1, projectif de rang 1, et un hornologisme de J snr 1 @ A L(n,) (poser L = H(Homgr,(I, J)) , et appliquer b)).
-
12) Soient k iin corps, It. une kalgèbre graduée de type N , tcllc que Ri1 k et quc R. soit un anneau de Macaulay, de diriierision d . Poiir tout R-modiilc gradué de type fini M , on note PM('J') la soric de Poinca.ré C(dimk M L )T' , et l'on pose
-
~ ~ ( ';1 c'est ) un élément de Z['r,T '1 (VIII, 8 ü, no 3, prop. 5). QM(T) (1 T ) u) Soit (2 uri R-rriodulc diinlisant ; prouver que 0 admet une structure de R-niodiile gradui. poiir laquelle Qn(T) = (-l)"Qn(TPi) (écrire Il. cornnic quotient d'une algCbre de polynômes ,4 - /;:[Xi,.. . , X.,,] , avec deg(&) = il, ; si L est une résolution gradiii.~ lilm
-
b) Or1 siippose q i i ~R est un anneaii de Ckxensteiri ; prouver qu'il existe salisfaisar~là QR ( T ) = ( - l ) d ~ n QR(T).
'
iiri
erit,icr a
E
Z
c) On suppose que R est inthgrc et qii'il cxiste im entier (A E Z tel qu'on ait QR(T). Proiivcr yiic R csl 11x1 anneau de Gorensteiii (rriuiiir 62 Q n ( T 1 ) = ( - -1)"' d'une graduation pour laquelle Qn = Qx , et proiiver qu'un élément non nul de Clo formr une base de II). d) Soit R la k-algèbre graduée ~ [ x , Y ] / ( X " , X Y , Y ~; )proiiver qii'ori a Q ~ ~ ( = T ~ ~ ) 'I'-'QR('I') , mais que I t ri'est pas nri a.nneaii de Gorenst,ein.
1) Soient A uri armeau, .J un idéal de A , M lin A-rnodiile. On &signe par l i ~ , j ( M )ou , simplement Hj(IC1) , le A-module grariiii. lin!Extn(A/Jn, M) . Si A est local iioetlibrieii, 7L
le A-~nodnlcgradirb HA,,, (M) s'identifie à HA(M) . a) Etahlir pour HJ(M) Ics prupriktbs analogues à. celles de Hi\(M) vis-$vis des horriomorphisrries et des suites exactes de A-rriodiiles (rio 1 ) . b) D C h i r pour Ioirt ,i 2 1 des isomorphismes H;" (M) + I&Ext",.J7f M) . c ) Ori suppose l'anncaii A local noethérici7 de dirncnsion d , et l'icléal .T engendré par une siiite complèteiuerit sCcante ( x i , . . . ,z,.). Constriiire iin isomorphisme
O pour i > r . qiii géiiCrnlisc I'isoniorphisine T'(M) ciil no 2 ; en part,iciilier, on a H;(A) d) Polir t,oiit idPa1 K de A contenu daiis J , uri riotc PK,J : Hj(M) + HK(M) l'hornoniorpliisrric dCduit dcs tpplications canoniques de A / K T 2 a r i s A/J7Y Soit. 1 iin idbal (le A ; construire une suite exacte lorigiin (ln A-rriodiilns 7
2) Soit A un anneaii local dc Macaulay de tlimerisiori d . Déinontrnr que pour que A soit (A) soit ir'jcctif. un anneau de
HA
y/ 3) Soit
p : A + B lin honioniorpliismc local d';~rin(:aiix locaux nocthériens, tel qiic p ( n i ~ ) Bsoit iin idéal de définition de B . a) Coristruire pour tout B-rnodule N un isorrwrphisnie A-liriéaire natiirel de Hi\(N) sur 1-In(N). (En ulilisant une résolution injective de N , rriontrnr qu'il siifit dc prouver qti'ori a FIL (J) - O polir t,oiit i > O et toiit B-niodiile injectif iiidécornposablc J . Soiciil q I'iiniqiin 6li.mcnt dc Assn(J), et p = p l ( q ) . Si p # ma , observer qu'il existe a E mA tel que l'horriotliétic (IJ soit bijective. Si p = m ~ et.si 1 cst imc ri.soliit,ion injnct,ivc miniinale du A-module J , observer qii'on a Assa(YL) {ma} polir toiit 77, .) O) Ori suppose de plus qiie B est lin A-rriodi~leplat. Construire pour toiit A-module IV1 un isorriorphisnir H-linkirn naturel de R HA(M) sur HR(B@ A M) .
-
4) Soient A nn anneaii local ct M un A-rriodiilc rion riid de type fini, de dimension e . Prouver que HA(M) n'est pas niil (sc ramencr au cas où 1'annna.ii A est complet,, puis à. l'aide de l'exerc. 3 ail cas oii A est régiilier).
5) Soit 1 une par& finie de N a) Construire iiri anneau loca,l régiilicr U ct nu U-modiile N tel que l'eiwcnll~lcdes criticrs p tels qiie H g ( N ) # O soit kgal à 1 (considhrcr iinc sornirlc directe). b) Coristruirc uri anneau local A tel que l'ensenihle des cntiers p tels quc HA (A) # O soit égal 5. 1 (prnridre A = B @ N , où N cst uri idéal de carré nul, et utiliser l'exerc. 3).
6) Soicrit A un anrieair local riorth6rien admettant un niodule diialisant, IVl lin A-rnodiile de type fini, r L lin entier.
a) Pour qiic Sc A-module HA(M) soit de lorigueur finie, il faut et il suffit que pour tout ' = O (utiliser la dualité de idbal prcmier p de A distiiict de mi\ , on ait H ~ ~ " ' " ' ( * ' ~(MD) AP Grothendieck). n ; il faut ct il suffit qu'on ait b) Pour que HA(W1) soit de lorigiieur finie pour tout i prof (Mp) dini(A/p) > n pour tout idéal premier p distinct de rn*
<
+
7) Soient A uii aririeau, M UII A-rnodrilc, x = (z,),,~ UIK:famille h i c cl'i:l~!rncnt.sde A . Pour tout entier rL 2 1 , on notc x" la famille ( x T ) , , ~ . Soit A(x) l'endomorphisme de A' défini par A(x)(ei) = x , e, . a) Pour tout couple d'entiers (rs, na) txls qiic n. 3 m,, montrer qiie les applications
(léfinissent un systèrne inductif de complexes ; on notc K'(xw', NI) la lirnite de ce système, et H o ( x m ,Ml) sa. cokiornologie. b) On choisit im ordre total sur 1 . Pour toute partie .I de 1 , on pose
2.7 = ,,t .l
Pour p
E
Z,
011
@ AZ,] ; pour n. E A Z J , avec Card(.l) = p , oii pose IJI=P ) dans A,,T,,,141, oii F(J,Z) est le nonibre d'élérrierits de .1 stricte-
pose %'" =
dp(a) = C ( - l ) " ( J ' " td,J
-I, .
nient inférieurs A z Démontrer que ( 7 d) , est un complcxc, et definir un isomorphisme Laiionique de K * ( x m M) sur le t omplexe 7 @A M
7 8) On conserve les notations (le l'exercice pré<:étlerit, eri siipposarit de plus l'aririeau A noet,h6ricn. On no1.c x I'id6a.l engendri. par x . a) Soit m iin cnt,icr. Proiivcr qii'il cxiste lin entier n,o 3 rn tel qiie poiir n 2 nu ; le nmrphisrnc A(A(x)"-~') : K. (xTL, A) i K. ( x m ,A) induise 0 sur l'horrrologie de degré 3 1 (observer qu'on a A"(A(xnpm))(K,(x", A)) c r n p m K , ( x m , A) ; déduire du lerrirrre d'Artin-R.ees qu'il existe lin entier tel que Zp(x7".A) i? r"'OK.(xn',A) soit coritenu dans rTmZ,,(xm, A) , et par suite dans B,(xm , A) ).
*
b) Définir un isoniorphisrrie caiioriique de lirri ExtA (A/x7",M) sur II"(xm, M) (se ramener à. proiiver qiic l l Y ( x m M) , est niil poiir p 3 1 et M irijectif ; daris ce cas observer que Hp(x", M) s'identifie à la limite inductive des Hom*(H,(xn, l\lI)), et utiliser a ) ) . En particulicr, si A est local ct si x est un idéal de définition de A , le A-rnodule gradué HA(M) cst canoniqiicmcnt isomorphe à Il' ( x w, M) . c) On siipposc I'anncaii A local noethérien. de dirrieiisiori d ; soit x = ( X I ,. . . , .zd) une suite sCcantc inaximalc d'élCmcnts de r n .~Montrer que le A-module H ~ ( M s'identifie ) à la lirnite du système inductif de A-rno
9) Soient A un anneau local rioethérieri, d sa dimension, x = ( x i , . . . , x , ~ )unc suitc sécante rnaxiinale d'6lérrieiit,s de rit* .
a) Prouver qu'il existe uii entier nbo tel qiie poiir r n 3 in," ct n (x;II.. . x : : ; L ) ~ ~ ( ~ ( . 1 ( " + ~. .) ., , X:(~+')) (utiliser ICS CXCIC. 4 ct 7, b)).
>
O , on ait
011 suppose que A coriticiit urr corps dc caracliiristiqiic p. Prvuvcr qu'on a ( x .~. . x d ) 6( (xY+', . . . , z:ifJ ) quel que soit n 3 0 , c'cst-à-dire qiie A vérifie la condition
O)
5
10
A c x.181
EXERCICES
(CM) (exerc. 3 du 5 2 ; consitlérer l'eridorriorphisme n: H z" de A ) . %ut anlieau local iioetliérien coiitcnmt irri corps vkrilic donc la cordition (CM)' . c) On suppose de plus <111eA est régiilicr ; soit p : A 4 R uii houiomorphisme d'anneaux injectif faisant de B un A-module dc typc fini. Prouver yuc le A-rno
-
(21, . . . , x , ~ )un systtme de coordonnées de A . l'oiir t,oiit cnticr p 3 O , on a) Soit x note A, la k-a.lgi.hrc: A/(zy,. . . ; sd) . Les classes des nior~ôniesx:' . . . T:" avec O ui < p forment une hase de A, sur k ; oii clésigric par p, la foririe linéaire sur A, qui vaut I sur la classe de z f - l . . . zd-l et 0 sur les autres éléincnts de la. hase. Déniontrer qiic lla.pplica.t,iori k:-liriéaire fi, : A , + Homk(A,, k) déduite dc la fornie bilinéaire (a, O) H p,(ah) cst uii isomorphismc (on pourra raisonner directerrieril,,o u utiliser l'exerc. 10 du 5 5).
<
b) Polir q 3 p , soit u,, : A, 4 A, I'ho~noniorphisnie A-linéaire indiiii, pa.r I'hoiiiotlrétir de rapport (xi . . .z d ) q - p , ~t soit T T , ~ ~: AT 4 Ap l'applicatioii de passage au quoticrit ; démoiitrer qu'on n fi, o u,, = 'T,,O p , . En dédiiirc par p~wsageA la limite inductive, compte teriil de l'exerc. 8 , c), un isoriiorphisrne A-linhairc fi : ~ d( A, ) t A'. c) On suppose (1 = 1 , de sortc quc A csl r i r ~arirlcau de valiiation d i s c r h , et xl = z uric iiriifoririisarite (le A . Moiitrcr que le choix de l'uniformisante n: permet d'identifier H;(A) à K/A ; I'isornorphisrnc p : K/A 4 A' est alors défini par p(
I l ) Soient A un anricau local rioetliérieri, 1 un A-rriodulc de Matlis, M un A4-inodulc de type fini. Oii pose p," = dirn,, E x ~ A ( K A , Mpour ) tout p 3 O ((:$ 5 8, excrc. 4). Prouver que le A-modiile grad116 HA(M) s'identifie à l'homologie d'un coinplcxc . . . + O + 1" i 1"' > . . . (loc. cit.). En particulier, si M est nori nul, on a # O pour p = prof (M) et p = diin(M) (exerc. 4).
11) Soierit A un a.nnea.iilocal rioethbrien, M un A-module de typc fini, de clirnciisioii d ; ori suppose que M cst un riiodule de BiichsI>airrri(5 2, exerc. 7). a) Prouver que Ha (M) est anniilé pax mA pour i raisonner par récurrence sur d).
#d
(traitcr d'abord le cas d
h) Soit x un élérnent shcant pour m ; définir pour O O 4 HA(M) + Hl(M/.>:M)--i II::'(M) t O.
< i < d-2
=
1 , puis
des suites exactes
ri-1
c) Déinonlrcr la forrriule i(M) =
C (" , ')
i=»
d 3 1 , en utilisant b) et I'exerc. 8, d)
'
.)II
lg(Hi(M)) (raisonner par récurrence sur l'entier
3 2)
On ignore si tout anneau local nocthmricn
sa.t.isfait
(CM)
Index des notations prof, (J ; M) , prof (J ; M) , prof, (M), prof (M) : p. 2. K'(x, M) : p. 5. H*(x;M) p. 5. piof,(M) : p. 10. grntlc (N) : p. 11. dllA(M), diA(M) : p. 37. &(A) : p. 38. S(A) : p. 60. Pa : p. 63. Ok(A), dAIk : p. 78. O(A) : p. 93. 9 ( A ) : p. 105. T(p); ep : p. 105. IXJ,
DA(i\/l), D A ( f ) , CLM : p. 112. O(h4,P). p(h'I,P) : p. 121.
D(C), p. 131. D,(f), D(M) : p. 135. a n , : p. 136. HA(M), Hn(f) : p. 142. :
p. 142.
gCs : p. 145.
+(M)
: p. 146. yz(M), S"(h4) : p. 148.
Sk : p. 151, cxcrc. 8. tA(M), t(M) : p. 153, exerc. 16. X ( X , N) : p. 1.55, cxcrc. 6. x(A4) : p. 157, cxerc. 2. rg('u), t J ( 1 6 ) : p. 159, cxerc. 8. h,(A) : p. 166. cxcrc. 4. pt(p,M) : p. 174, cxcrc. 4. H,,(M) : P. 179, exerc. 1. K'(xm, XI), H'(xm, M) : p. 180, exerc. 7.
Index terminologique Ahsolrirr~critrégulière, normale (algèbre) : p. 75. Algèbre absolument régulière, absolurnent normale : p. 75. AlgChre essentiellement de t,ype fini : p. 71. AlgCbrc forniellemerit étale, îorrr~ellerrieritnette : p. 170, exerc. 1 Algèbre forrnelleirient lisse : p. 85. Algèbre lisse : p. 104. Anncaii d'intcrsection complè1.e : p. 65. Aririeaii de Goreustein : p. 48. Anrieaii de Grot,heridieck : p. 169, rxerc. 5. Anneau localemelit iritègrc : p. 16. Ariiieau rnacaiilaycn (ou de Macaulay) : p. 30. Anneau riormal : p. 16. Arir1ea.u prkseutablc : p. 58. hrir~caurégulier : p. 55. Aiislander-Buchsbaiim (théorème ci') : p. 45. Bass (thCori:mc de) : p. 49. Biichshaiim (rnodiile de) : p. 155; exerc. 7 Cohen (théorème de) : p. 88. (hhomologie localc (module de) : p. 132. Complkteiiieiit sécant, (idéal) : p. 62. Complcsc dualisarit : p. 177, exerc. 10 Cornposarits carioriirliies d'lin a.nr1ea.u : p. 15 Différente (idéal) : p. 167, exrrc. 7. Dinierision homologique d'un anilcati : p. 38. Dinier~sioriprojcd,ivc ou injective d'un module : p. 37. Dualisant (complexe) : p. 177, exerc. 10. Dualisarit (rnodiile) : p. 125. Diialité de Grotlieridicck : p. 149. Essentiellcrnent de type fini (algkbre),: p. 71 EsseiiticllcrncriL ghérütrice (famille) : p. 71. Famille essenticllc~nentgénératricc : p. 71. Forrricllerrierit étale, formellerrient nette (algèln-e) : p. 170, cxerc. 1 Formellemer~tlisse (algkhre) : p. 85. Fort;nmerit sécante (partie) : p. 28. Goreiist,cin (mrieau de) : p. 48. Grade d'un module : p. 11. Crotheridieck (anneau de) : p. 169, exerc. 5. Grothendieck (diialité de) : p. 149.
AC X.184
PROFONDEUR, RI~GULARITO,DUALI'~'~?
Hartshorric (théorbine de) : p. 17. Hilbert-Burch (thi.orCmc de) : p. 160, cxcrc. 11 IIoniologiqiis (dimension) : p. 38. Idéal complètement sécant : p. 62. Injective (dimcnsion) : p. 37. Iiitcrscclion conq>lCic(anncair cl') : p. f 5. Lisse (algèbre forrriellerrient) : p. 85 Lisse (algèbre) : p. 104. Macaulay (a.nnra.ii de) : p. 30. Macaulay-Colici~( c r i t h de) : p. 31. Macaulay-Cohcn (théorème de) : p. 30. Ma.ca,iiIayeri (rnotliiln) : p. 30. Mallis (niotliil<~ clc) : p. 110. Modulc de Buchshaum : p. 155, cxcrc. 7. Modiilc de cohomologic locale : p. 142. Modiilc de h/latlis : p. 110. Modulc dualisant : p. 125. Modiilr nmcaiilayen (oii de Macaiilay) : p. 23 Modiilc parîail. : p. 158. cxcrc. 4. Module piir : p. 27.
Pa.rfa.it (niotliiln) : p. 158,nxerc. 4. Pilrlic îor(,c11i~111 SCGMILC : p. 28. Présentablc (anneau) : p. 58. Profoildeiir (l'iin modiile le long d'iinc partie fcr1ni.c : p. 10. Pruîondcirr (l'irii rriodiilc, d'un anilmil local : p. 2. Projective (dimension) : p. 37. Propriété S k : p. IF>], exerc. 8. Puissance symbolique wième d'un idéal premier : p 100 Pur (iriodule) : p. 27. Ri.gi~li(:r(arincnir) : p. 55. Relèvement d'un homomorphisme d'algèbres : p. 83. Si.cnnt (idéal compl~tcriicilt): p. 62. Serre (t,héorimes de) : p. 20 ct p. 54. Socle d'lin iliodiile : p. 111. Suite M-r6giiliCrc : p. 8. 'I'hC.orBrrie
Table des matières
8 1.
Pm)fondevr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Dkfinitiori l~orrlologiquede la profondeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 . Profonilciir et acyclicitb ............... : : ................................... 3 . i'r.oforicleiir et complexe de Koszill ........................................ 4 . Profondeur et suites 'bgulières ............................................. 5. Proîondeur le long tl'inir: partic fcrrr16c.................................... 6 . Profontleiir des algèhrrs .................................................... 7. Majorations dc la profoncieur. .............................................. 8. hrineaux noethériens localemen1 intagres ; aririea.ux rioctll&icr~s riorniaux ..................................................................... 9 . Profondeur et connexit 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10. Profondeur et uorinalit.é ....................................................
Q 2 . il/lorl~uleset anaecmz m.acaulayen..ç .......................................... 1. Modiilcs macai~layeris ....................................................... 2 . Support d'un inodiilc rnsca~~laycii ......................................... 3 . Modulcs riia.caulqwrs sur un aririeaii local ................................ 4 . Parties fortement sécantes et qiiotierits d'iiri rriodule macaulayen ...... 5. Anneaux de Macaulay ...................................................... fi. Modnlcs rnamnlaycns et a1gèk)r.e~ fiiiies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7. Modules ma.caulaycns ct algkhres plates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 3.
ProJmdeur el. dimerwion horraoloijy.uc .................................... 1. nimcrision projrctive, clirrierisiori injective. dimension homologiqi~e. . . . 2 . Loca.lisatioii de la dimension homologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 . ï3rricrisiorl horriologiyue des anneaux rioethbriens ........................ 4 . Quotient pa.r un élément siniplifiable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. Profoiiclcur et dimension pro.jective ....................................... 6 . t'rofoncleur et dimension irijectivr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7. Armeaux de Gorcnstein ..................................................... 8 . Anncailx de Goreristeiri et algbtwes plates ................................
X.2 X.2
X.4 X.5 X.8
X.10 X.ll
X.13 X.15
X.16
X.19
fj 4 . A.nneu.uz r.é.quliers .......................................................... 1. Propri6tCs hoinologiques élémentaires des armeaux locaux rkgilliers .... 2 . Caractérisation homologique des anneaux nocthériens réguliers ........ 3 . Anneaux réguliers et algèbres finies ....................................... 4 . Anneaux présentables ...................................................... 5. Arnicaux réguliers et exterrsiorls plates .................................... fj 5. Jr~ter.sect.ior~.scompl&te.s..................................................... 1. Idéal engendré par une suite compliitcment sécante ...................... 2 . Caractérisatioii des idéaux complètcmcnt s6cants ........................ 3 . Idéaux complètement sécants et anneaux réguliers ....................... 4 . Anneaux gradués régiiliers ................................................. 5. Siiitcs régulières et extension dcs scalaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 . Idéaux coniplèternent sécants et extension dcs scalaires .................
5 6.
Eztension des scalaires dans les algèbres r.c:!qulikr.es ......................
1. Algèbres esserrtiellernent de type fini ...................................... 2 . Produits t.ensoriels d'algèbres de Macaulay ou de Gorcrrstein ...........
3 . Extension séparable
ilil corps de hase dans les algèbres rilgiilihcs oii riorniales ................................................................. 4 . AlgCbrcs absolurnent régulières ou absolusrient riorrnales ................ 5. Caraclérisal iorrs dcs algèbres absoluinent régi11ii:rcs .....................
5 7.
Algèbres lisses ...............................................................
1 . Dérivations et relèverncnts d'hornornorphismes ...........................
2 . Algèbres formellement lisscs ...............................................
3 . Exemples d'algiibrcs formellement lisses .................................. 4 . Helèvernents d'homomorphisrnes ilmis les algèbres iïltrilcs complètes . . .
5. Qi~otientsformellement. lisses d'algiihrcs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 . Extension du corps de hase dans les algiibrcs rCguli6rcs (carac-
téristique non nulle) ........................................................ 7. Urr critère pour les algèbres locales forrrrellernent lisses .................. 8. Existence de rétractions polir les a.pplications héaires .................. 9. T, A cr.it.èreja.cohien .......................................................... 10. Algiihres lisses ...............................................................
$ 8 . Dmlit6 des m o d d e s de lo7rgueur j h i e ..................................... 1 . Modules injectifs indécorriposa.lr>les ............... . ........................ 2. Structure des modi~lesinjectifs indécomposables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 . Dualité de Matlis ........................................................... 4 . Dualite dcs rrrodules de longueur finie .....................................
6 . Forictturs dualisants ........................................................
X .115
6 . C1.ra.rrgerrient d'anrieaiix ; dualité dc Macaulay ........................... X.119
7 . Diia.lit6 des modules d'extcsisioris et des prodiiits dc torsioii ............ X.120
3 9.
Modules dualisants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .................... 1. Modules t1iia.lisn.rit.s .......................................................... 2 . Qiwt.ient par unc silitc régulière ........................................... 3 . Changcnicr~tdla.nneaux..................................................... 4 . Structure des rriodi~lcsdiia1isa.rit.s. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. r)ualitb des modiiles de type fini ........................................... 6 . Exemple le cas de la tlirricr~siori1..........................................
X.130
5 10. Golro7noloyie locale. (kualitt! d p yothendieck ..............................
X.142
X.125 X.125 X.128 X . 133
X.134 X.137
1. Cohornologie locale ......................................................... X.142
2 . Cohomologic localc sur un ailneau dc 1\lIacaul;.y . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X.145 3. Dualité dc Grotller~diccksur iin a.nnraii (le Macaulay . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X.147
Excrcices Exercices Exercices Exercires Exercices Exercices
du 5 1 .................................................................. X.151 (lu $ 2 .................................................................. X . L M di] 3 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . t h 4 ................................................................. di1 5 5 ................................................................. du 4 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercices Excrcices Exercices Exercices
ilii du du
(III
5 7 ................................................................. 5 8 .................................................................
5 9 ................................................................. 5 10 ................................................................
Index des notatioiis ............................................................. Index terrriirlologique ............................................................
583253 - (1) - (0,8) - OSB-A 80'
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