GLOSSAIRE , LISTE D'ABRÉVIATIONS USUELLES DANS LE CONTEXTE AC AMC AMD AMR APX ARL AVIS BDP BLM CA CEMA CEMAV CODP CO MA...
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GLOSSAIRE , LISTE D'ABRÉVIATIONS USUELLES DANS LE CONTEXTE AC AMC AMD AMR APX ARL AVIS BDP BLM CA CEMA CEMAV CODP CO MAM COMC DC DI DL DLC DLM EAMC EMA EMC EME ERG FV GAM GEAMC GRCA GRDI LCA RA RAM RATIT RCA RCAP RDP REC SAET SAUR SEMT SHAT STA STC ST! STMAC TSF VLTT
antichar automitrailleuse de cavalerie (jusqu'en 1 931) puis automitrailleuse de cavalerie type combat (à partir de 1931) automitrailleuse de cavalerie type découverte automitrailleuse de cavalerie type reconnaissance atelier de construction de Puteaux atelier de construction de Rueil (dits auss i Docks de Rueil, annexe de l'APX) atelier de fabrication de Vincennes bataillon de dragons portés brigade légère mécanique (dans une DLM) ou brigade légère motorisée (dan s une DC/DL;DLC) corps d'armée, o u convention additionnelle (d' un march é) commission d 'expériences du matériel automobile (Vincennes) commission d'expériences du matériel automobile de Vincennes centre d'organisation de dragons portés (A ngers) centre d' organisation de motocyclistes et d 'automitrailleuses (Montlhéry) centre d'organisation mécanique de la cavalerie (Saumur Fonte vrault) division de cavalerie division d'infanterie division légère (de cavalerie) division légère de cavalerie division légère mécanique escadron d'automitrailleuses de cavalerie état-major de l'armée escadron de mitrailleuses et canons escadron de mitrailleuses et engins établissement de réserve générale fusiliers voltigeurs (dits aussi fu siliers écla ireurs dans les dra gons portés) groupe d'automitrailleuses (formant corps) groupe d'escadrons d'automitrailleuses de cavalerie groupe de reconnaissance de corps d 'armée groupe de reconnaissance de division d'infanterie laboratoire central de l'armement régiment d'artillerie régiment d'automitrailleuses régiment d'artillerie à tracteurs tous terrains régiment de chasseurs d'Afrique régiment de chasseurs d'Afrique portés régiment de dragons portés régiment étranger de cavalerie section de l'armement et des études techniques (de l'EMA) société anonyme des usines Renault section d'études du matériel de transmissions (fort d 'Issy) service historique de l'armée de terre section technique de l'artillerie section technique de la cavalerie section technique de l'infanterie section technique des matériels automobiles de combat téléphonie sans fil voiture de liaison tous terrains
Toute reproduction, même partielle , de cet ouvrage est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'auteur et de l'éditeur,
Cet ouvrage a été conçu, composé et réalisé par Histoire & Collections, entièrement sur stations informatiques intégrées,
ISBN : 2-91 5239-67-3
Conception et maquette : François Vauvillier,
Numéro d'éditeur: 2-91 5 239 Dépot légal:
4e
trimestre 2005
© Histoire & Co ïlections 2005
Téléphone: 01 4 0 21 1820 Fax: 0147 0051 11
www.histoireetcollections.fr
Achevé d'imprimer le 15 octobre 2005 sur les presses de Zure , Espagne , Union européenne.
LES MATÉRIELS DE L'ARMÉE FRANÇAISE
-
-
LES AUTOMITRAILLEUSES DE RECONNAISSANCE TOME
1
,
R RENAULT MODÈLE 1933 lYPE VM ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés
fRANÇOIS
VAUVILLIER
AVEC LA PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE DE RÉGIS POTlÉ, JACQUES SICARD ET PIERRE TaUZIN
INFOGRAPHIES COULEURS DE LAURENT LECOCQ
TABLE DES MATIÈRES (1923- t 932) La voiture de prise de contact Berliet VUDB Les Renault UR type L et Berliet VUC type L L'automitrailleuse Berliet VUDB 4
LES PREMltRES VOfTURES DE RECONNAISSANCE
4
7 8 9
LA NAISSANCE DES VRAIES AMR
L'AM légère de contact Citroën-Kégresse P 28 La chenillette Renault UE à casemate
la 13
RENAULT L'EMPORTE
La gestation de l'AMR Renault VM
14
Les cinq prototypes Essais en marge autour de l'AMR 33
16
L'AMR
réalisé nt
33 RENAULT VM DE SÉRIE
Les marchés: 118 exemplaires de série L'AMR 33 à suspension à blocs de caoutchouc CAMOUFLAGES ET MARQUES DISTINcnvES
Allier.
)5
L 'ESQUISSE D'UNE FAMILLE
32 33
La voiture de commandement Renault YS (type Ml Le véhicule antichar Renault VE (type P) 34 L 'AMR
33 DANS LES UNrrts (1934- t 940)
Organisation des unités et affectation des AMR 33 4 e GAM/4 e RC (1934-1937)
36 42
18e
44
RD (1934-1 937) 1 er GAM (1934-1938) 2 e GAM (1934-1939) GAM (1934-1939)
a-
deven u deven u
21
a- HAM (1939) a- HAM (1939)
z- RDP (1939-40) a- RDP (1939-40)
48 50 55 59 61
26
14e RDP (1939-40) 15 e RDP (1939-40) 4 e HAM (1940) Autres corps dotés d'AMR 3 3
63 64
28
Bibliographie , remerciements
66
23
25
Les autres véhicules entrant d 'une manière ou d 'une autre dans la catégorie des AMR : - par évolution du type adopté (A MR 35 Renault zr et ses dérivés) ; - o u par reclassement (AMR Schneider-Kégresse P 16, chars légers Hotchkiss) ; ainsi que les AMR restées à l'état de prototypes (Citroën P 103 et Gendron-Somua), sont traités dans le Tome 2.
HISTOIRE &. COLLEGIONS - PARIS
62
Le torpédo Rochet-
Schneider 18CV
nO17 303 est équipé en 1924 d'un jeu d'éléments de blindages à l'auant et à l 'arrière.
LES ESSAIS D
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Cette carte postale datant des années vingt illustre le déploiement d'un peloton automobile de groupe de reconnaissance au cours
d'u n exercice. En l'état, les voitures sont figurées par des (( tourisme ouvertes »
de marques diverses appartenant à l'armée et utilisées en temps ordinaire com me voitures de liaison. Pour l'occasion, chacune d 'elles accueille une mitrailleuse Hotchkiss sur trépied standard. En cas de mobilisation, les voit ures seraient de réqu isition et, théoriquement, appelées à être munies de blindages stockés à cet effet. Il n 'en sera rien .
LES PREMIÈ DE RECaNNAISS , EMPLOI du mot reconnaissance dans la désignation des AMR à partir de 1931 ne définit pas explicitement leur rôle. C'est pourquoi il est utile, avant d'entrer dans le vif du sujet, d'évoquer ce qu'est la reconnaissance, puis de passer brièvement en revue les différents véhicules qui ont été employés ou envisagés à cet effet durant la dizaine d'années précédant l'adoption des AMR (automitrailleuses de reconnaissance).
• LA RECONNAISSANCE DE CAVALERIE Dans la cavalerie, la mission de reconnaissance est ainsi définie l , au plus petit niveau : « un chef ayant des renseignements précis à recueillir, disposant d 'un personnel restreint {cond ucteurs, écla ireurs, estafettes}, libre de toute servitude
va CE (1923-1932) quant au choix des m oyens [...) Voir, ne pas être vu, ne pas rechercher le combat, renseigner en temps voulu. » S'agissant de la reconnaissance à plus haut niveau, la cavalerie a pour rôle de renseigner les grandes unités d'infanterie , au moyen de détachements constitués en leur sein. Cette mission, assurée en 1914 par deux escadrons de réserve dans chaque division d'infanterie, est revue à la hausse en 19 23 , lorsque sont créés les groupes de reconnaissance (GR) de division d'infanterie (GRDI) et de corps d'armée (GRe A). Il s'agit cette fois d'unités formant corps, pouvant compter jusqu'à quatre (puis cinq) escadrons combattants, mais qui ne sont appelées à être effectivement formées qu'à la mobilisation. Encore faut-il en prévoir dès le temps de paix la mise sur pied, et bien sûr les approvisionnements en matériels.
• LES VOITURES t 6 CV DES PELOTONS AUTOMOBILES DES GROUPES DE RECONNAISSANCE (l 923- t 928) L'instruction sur les « pelotons autom obiles des groupes de reconnaissance " définit comme suit les quatre voitures de reconnaissance dont chaque peloton (un par CA et un par DO devra être équipé à la mobilisation. Ce sont des « voitures de tourisme de réquisition, de 16 CV en général, armées de deux armes automatiques. [...1Équipage 4 hommes : 1 chef de voiture, 1 cond ucteur, 2 senxints d 'armes automatiques. Les propriétés ca ractéristiq ues de ces engins sont : une grande mobilité, un grand rayon d 'action, une certaine p uissance offensive, un armement défensif d 'un e efficacité lim itée. La mobilité est la qualité essentielle de ces voitures: en dehors de leur grande rapidité, elles possèdent une grande soup lesse de manœuvre; toutefois, e lles ne disposent pas d 'inverseur de marche et sont liées à la route ou aux chem ins
1. Aide-mémoire de l'officier de cavalerie en campagne (éditions diverses). Autochenille en reconnaissance ", une autre m ise en pratique d u concep t des pelotons automobiles, mais avec armement allégé {FM modèle 1915 pointé, prêt à tirer} et voitu re tous terrains (Cit ro ë n-Kég res s e P 11). No us sommes ici dans un escadron d 'automitrailleuses de l'arm ée d u Rhin, au cours des manœuvres de septem bre 1925. «
L'emploi d nir du parc civil, des automitrail de rapides coul drons du grou~ mise en action armes automat gine de réaliser à être placé su affectées aux sionnaire et de mément aux 50 en juillet 1923
• LE TORPÉDO À cette fin, 1 cennes (Avis) ac ment en « auto blindée ", d'w Rochet-Schnei re (nO17 303) dage en acier cl y est protégée 1 • LE TORPÉDO
Mais la Roch tôt rare. En vue tion justifiant en septembre rant dans le par série 16 CV Pa classer premier. Immatriculée nOl 4 cylindres 85 pée en blindage au printemps-é les limites du sy, n'est pas protég son alourdissem de ressoris aniè De fil en ai9\! gramme de voi nom d'. autan
de circonstah est mise en cor torpédo entière essais (5 juillet vice courant. D'( Melun, il sera er dos Panhard se durablement e tomitra illeuses Béchar (l er févriE dron du 1er RE
Le torpédo RochetSchneider 18 CV nO17 303 est équipé
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en 1924 d 'un jeu d'éléments
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LES ESSAIS DE BLINDAGE DES
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:3- 1928)
,i/es des groupes de quatre voitures de ar CA et un par DO nt des « voitures de '1énéral, armées de
4 hommes : 1 chef
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certaine puissance fficae/té limitée.
je ces voitures : en ssèdent une grande ss ne dispasent pas Jute ou aux chemins
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tre mise en pratique
lis avec armement
'er) et voiture Nous sommes
de l'armée du Rhin, 925.
« VOITURES DES PELOTONS AUTOMOBILES DES GROUPES DE RECONNAISSANCE » (1923- 1928)
L'emploi de ces voitures, qui doivent provenir du parc dvil, « n'est pas comparable à celui des automitrailleuses; i/ doit se limiter, soit à de rapides coups de sonde en avant des escadrons du groupe de reconnaissance, soit à la mise en action, au profit de ceux-ci, de leurs armes automatiques ". C'est pourquoi on imagine de réaliser un blindage minimal, « destiné à être plaCé sur des voitures de réquisition affectées aux escadro ns de cavalerie d ivisionnaire et de corps d'a rmée » ceci conformément aux souhaits de la cavalerie exprimés en juillet 1923.
Le to rpédo Panhard 16CV
nO10 378 reçoit à son tour
en 1926 un blindage d 'essai établi sur les m êmes p nncipes, avec protection
• LE TORPÉDO ROCHET-SCHNEIDER 18 CV À cette fin, l'atelier de fabrication de Vincennes (Avis) achève en avril 1924 l'aménagement en « automitrailleuse partiellement blindée . , d'une voiture de tourisme 18 CV Rochet-Schneider appartenant au parc militaire (nO17 303). ns'agit d'un prototype de blindage en acier doux. La mitrailleuse Hotchkiss y est protégée par un masque blindé. • LE TORPÉDO PANHARD t 6 CV Mais la Rochet-Schneider est une voiture plutôt rare. En vue de déboucher sur une réalisation justifiant une éventuelle série, il est décidé en septembre 1924 d'acheter un modèle courant dans le parc civil : ce sera un torpédo de série 16 CV Panhard, car celui-ci vient de se classer premier pour les offres de fourniture. lmmatriaJlée n" 10378, cette Panhard à moteur 4 cylindres 85 x 140 de 3 178 cm3 est équipée en blindages. Ses essais, qui se déroulent au printemps-été 1926, sont concluants mais les limites du système sont atteintes : la voiture n'est pas protégée latéralement et, par ailleurs, son alourdissement a entrainé la mise en place de ressorts arrière plus puissants.
De fil en aiguille, la cavalerie affine son programme de voitures pour GR, qui reçoivent le nom d'« automitrailleuses de cavalerie de circonstance ' , et, en 1928, la Panhard est mise en conformité : c'est désormais un torpédo entièrement blindé, qui satisfait aux essais (5 juillet 1928) et peut être mis en service courant. D'abord affecté au 15 e EAMC de Melun, il sera ensuite, avec deux autres torpédos Panhard semblables (désignation X 46), durablement en service au détachement d'automitrailleuses du Sud-Oranais de ColombBéchar (l et février 1929), qui deviendra 6e escadron du 1er REC le 1er juillet 1929. •
de radiateur a• onze volets.
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Deux ans plus ta rd, en juin 1928, la même Panhard 16 CVn ° 10378 ressort de l'atelier de Vince nnes avec un blindage latéral co mplet. Mais la modification est maintenant trop élaborée, on est so rti du cad re d 'origine. Le conducteur dispose d 'un casque lui recouvrant entièrement la tête (avec une fente d 'observation aménagée sur une plaque cou lissan te offra n t une plus grande ouverture), et rabattu à droite en cas de non-utilisation.
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rains » avec la n des ca ndidature constructeurs : - propulseu - roues mul Les autochef e t l'armée en n 'est pas le cas vent faire leur! qu'en faibles cr étant quasimen concours de 19 a• sup pose r que a u p roblème. E reste a ux voitun
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Ce détachemen t constitué a u sein d 'un escadron d'a utom itra illeuses co nstitue une autre forme d 'essai de pelotons m otorisés de reconnaissance. Ici, les fu siliers sont portés sur voitures de liaison tous : terrains (VLIT) CitroënKégresse P 1T (nO14 032, 14 049, etc.) et accompagnés d'u n véhicule de même châssis mais doté d'une ca rrosserie partiellement blindée e t d 'une arme collective sous masque blindé (n O14 038). Ce dispositif est de même natu re que cel ui essayé en 1924-1 926 à Vincen nes s ur châssis tourisme ( page 5).
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e n bon état. Leur puissance de feu leur est donn ée par deux armes automatiques largement approvisionnées. Il leur est difficile - moins cependant que pour les autos-mitrailleuses - d'échapper à l'observation ennem ie, par suite de la poussière qu 'elles soulèvent e t du bruit qu 'elles produisent. Enfin, dans leur é tat actuel, elles présentent une plus grande vulnérabilité e n raison de la nature e t de la disposition de leur blindage. » ( détails page 5). En pratique , les bindages prévus ne seront pas a p p rovision nés, et le concep t est aba ndonné e n 1928. • LES « VOnuRES DE RECONNAISSANCE » DU CONCOURS DE SATORY (FÉVRIER 1925) Parallèlement à la transformation envisagée de torpédos de tourisme auxquels, quelles que soient leurs qualités de puissance et de vitesse, il ne sera jamais possible de s'affranchir de la route, le ministère de la Guerre lance e n 1924 un concours de voitures tous terrains pour deux em plois distincts : la « vo iture de liaison » (type L à quatre places) et la « voiture de reconnaissance » (type R), analogue ma is .'
plus grosse, à six places dont deux sur strapontins. Le but recherché, permanent dans ce genre de concours, est de favoriser le développement dans le parc civil, grâce à des primes versées aux acheteurs, d 'une certaine quantité de châssis de types présélectionnés, reconnus comme utiles à l'armée en cas de mobilisation, et donc de réquisition. C'est le principe des véhicules primés, adopté dès 1907. Dans le cas du concours de 1925, nous som mes cependant en présence de voitures peu susceptibles de trouver un débouché civil. Ceci, ajouté à la difficulté technique de réaliser, au m ilieu des années vingt, un châssis capable de rouler sur route et « à tra vers rer-
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Dans cet espr concours de Sate tique ambitieuse à usage militaire. pour les emplois le, sans les appui siens Citroën et 1
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LES « VOITURES DE RECONNAISSANCE }) À ROUES MULTIPLES DU CONCOURS DE SATORY La voiture à six roues Renault MH ne d isp ose que de quatre roues motrices - à l'arrière - ma is elle a déjà triomphé des pistes sahariennes (raid Touggourt-Tozeur en décembre 1923). En fév rier 1925, Renault envoie quatre voitures de ce modèle au concours de Sa tory: deux sont inscrites dans la catégorie « voitu res de liaison » (nOS9 et 10 ici au p rem ier plan) et deux autres dans la catégorie « voitures de reconna issance > (nOS 11 e t 12 ici au second plan). Ces dernières ne se distinguent que par la présence d 'un treuil à l'avant.
(1925)
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La voitu re à six roues Berliet VPB, concurrente directe de la Renault MH, possède la particularité de d isposer de six roues mo trices, ma is au prix d'une mécan ique très sophistiquée et d'un poids élevé. Elle est aussi la p rem ière d'une lignée de voitures réellemen t tous terrains qui don nera un temps de grands espoirs au constructeur lyo nnais. Carrossés en torpédo, les deux exemplaires engagés (n O15 e t 16) se classent p remiers au concours de Sa tory de 1925 dans la catégorie des « voitures de recon naissance »,
étudié « pour un impraticables au faitement pour l. La VUDB de 6 cylindres 3 70 ) de poids à vide, i blindées mais le \ ge tire à travers sommes toujours
2 . Elle est p récéd 3. Ce moteur sel 4 cylindres 9 0 x 131 4. Et l'armée be
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rains » avec la même aisance, ne favorise pas l'éclosion des candidatures. Se présentent tout de même quatre constructeurs : - propulseurs Kégresse : Citroën et Delahaye. - roues multiples : Renault et Berliet. Les autochenilles ont alors les faveurs des militaires, et l'armée en possède déjà un certain nombre. Tel n'est pas le cas des voitures à roues multiples, qui doivent faire leurs preuves et ne seront commandées qu'en faibles quantités. Par ailleurs, le marché civil étant quasiment inexistant pour de tels véhicules, le concours de 1925 ne produit aucun résultat autorisant à supposer que la réquisition pourra être une solution au problème. Force est donc de constater que l'avenir reste aux voitures tous terrains purement militaires.
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Le p rototype Berliet VUH blindé (1928), pho tographié ici dans la neige lyonnaise, p résen te une silhouette déjà très aboutie de « voitu re de prise de con tact » mais une conf iguration inverse (moteur à l'arrière) de celle de la f uture VUDB.
rapontins. genre de concours, ! parc civil, grâce à :erlaine quantité de lUS comme utiles à le réquisition. C'est ,dès 1907. lUS sommes cepentibles de trouver un é technique de réa; vingt, un châssis rouler sur route et «
BERLIET VUDB (VOOURE DE PRISE DE CONTACT)
La VUDB n O85 565 est la première des 50 voitures de série com mandées par l'armée f ra nçaise. La voici en co nfiguration métropole, au cours des manœ uvres
à travers te r-
de septembre 1929.
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cédente. L'armée française en perçoit 50 exemplaires 4 (marchés n" 1533 DIL et n" 26IL, voitures n" 85 565 à 85574 et 85 581 à 85 620). Mis d'urgence en service en 1930 au Maroc, au 1er RCA et au 1er REC, les VUDB seront employées opérationnellement en Afrique jusqu'en 1942-1943.
BERLIET LE PRÉCURSEUR Dans cet esprit, et fort du succès de ses voitures VPB au concours de Satory, Berliet se lance sans tarder dans une politique ambitieuse de développement de véhicules tous terrains à usage militaire, toutes roues motrices, dans les tonnages et pour les emplois les plus divers. Mais il le fait loin de la capitale, sans les appuis dont disposent ses grands concurrents parisiens Citroën et Renault, et souvent de sa propre initiative. • LA VOITURE DE PRlSE DE CONfAa
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parcours oncurrem.s. -~
te de la Renault MH, iotrices, mais au prix s élevé. Elle est aussi terrains qui donnera ~arrossés en torpédo, prem iers au concours ; de reconnaissance ".
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BERLIET VUDB
Parmi les multiples réalisations Berliet, la voiture blindée à quatre roues motrices VUDB constitue en France le véritable point de départ 2 du développement opérationnel des véhicules blindés légers de reconnaissance. Dans la notice de présentation du prototype - où la VUDB est déjà qualifiée de « voiture de prise de contact »- son constructeur indique l'avoir étudié « pour un déplacement rapide sur route et te rrain s impraticables aux véhicu les ordinaires » et convenant « parfaitement pour les colon ies
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Cette curieuse maquette de superstructure, avec tourelle et bouclier, accentue la vocation combattante de cette VUDB équipée en configuration Maroc (notamment, grillage pour sables mous).
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La VUDB de série, mûe par un moteur MLSB 10 0/ dl 6 cylindres 3 70 x 109 de 2 5 17 cm3 , est une voiture de 3,9 t .~ de poids à vide, à trois hornrnes et deux FM. Ses parois sont ~ . blindées mais le véhicule est sans toit, à l'air libre, et l'équipa- -;g ge tire à travers des ouvertures munies de volets : nous § .: sommes toujours dans la logique d'emploi de la décennie pré- }j
-
2. Elle est précédée par le prototype blindé VUR, présenté fin 19 28 . 3. Ce moteur sera remplacé en cours de durée sur les VUDB par un 4 cylindres 90 x 13 0 du type équipant d'origine les VUDB 4 . 4. Et l'armée belge en comptera 12, pour un usage métropolitain.
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Photographiée à Billancourt en 1931, la voiture de reconnaissance (type L) Renault URL comporte un blindage sim ulé (plaques de tôle sur armature bois), afin d 'être prête à temps pou r les manœu vres. C'est ainsi qu'elle est présentée à la CEMAVen août 1931 . Lourde et volumineuse (longueur 5,29 m, largeur 2,15 m, hauteur avec tourelle 2,24 m ), c'est une voiture plutôt « tous chem ins ", don t seules les qua tre roues arrière sont motrices. Le cons tructe ur se propose d'y ajouter des chenilles amovibles (visibles ici su r l'aile) pour en améliorer l'adhérence, mais ce système se révélera défa illant et d 'une mise en œ uvre difficile.
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LES VOITURES DE RECONNAISSANCE (TYPE L) DU PROG E DE 1930-1931
La voiture de reconnaissance (type L) Renault URL n ° 79 092, blindée en acier doux de 8 mm, telle qu 'elle reparaît à Vincennes en août 1933. Son poids total avec équipage et pleins dépasse alors 6 t.
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Un texte fondamental, signé par le ministre le 4 juillet 1930, prévoit, sur quatre ans, la motorisation de cinq divisions d'infanterie , la transformation d'une des cinq divisions de cavalerie (OC) en division légère mécanique (OLM), et l'achèvement de la motorisation d'une brigade au sein de chacune des autres Oc. Ce programme général de motorisation vise en outre à « servir de base précise pour les études techniques et achats de matériels ». Dans ce contexte sont arrêtés plusieurs programmes de spédfications de « ooitures légèrement blindées de toutes annes ". Et deux d'entre eux, établis le 30 mai 1930 et approuvés le 24 juillet, retiennent notre attention id : - la « voiture de reconnaissance tous terrains blindée " ; - 1'« automitrailleuse légère tous terrains ». La première, ne comportant aucun armement de bord, est une voiture à six hommes (conducteur compris), complètement protégés sous blindage avec toit rabattable : on retrouve les bases du concours de 1925 (,. page 6), blindage en plus. La seconde, à trois hommes seulement, devra comporter une mitrailleuse sous tourelle, une mitrailleuse de rechange et un FM pouvant tirer de l'habitacle blindé fermé. Hormis cela, les caractéristiques et performances demandées aux deux voitures sont semblables : 50 km/h maximum,
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30 km/h de moyenne, poids mort n'excédant pas 3600 kg, charge utile 600 kg, hauteur totale 1,80 m (2,00 m pour la voiture à tourelle). Adressés aux constructeurs en octobre 1930, ces programmes sont presque immédiatement refondus. Le 9 janvier 1931 en est approuvée une nouvelle mouture, sous de nouveaux intitulés suivis d'une identification lettrée (de K à T en ordre alphabétique), qui précisent les intentions du ministère : l'ancienne « voiture de reconnaissance " à six hommes disparaît tandis que l'ancienne « autom itraille use légère " se trouve confirmée, presque mot pour mot, sous la désignation nouvelle de « voiture de reconnaissance (type L) ". A un important détail près, toutefois : la voiture « type L " est sans toit blindé et la tourelle fermée envisagée en 1930 est remplacée par une mitrailleuse « sous bouclier enveloppant [... J montée sur affût à pioot ou sur un affût à circula ire genre tou relle d 'avion ". Ceci explique l'abandon de l'intitulé « autom itrailleuse », puisque sont seules réputées telles les voitures possédant une véritable tourelle. La poignée de prototypes (deux Renault et deux Berliet 5) qui va en découler conserve, sur le plan de l'organisation mécanique et de la silhouette générale, les formules déjà étudiées par ces constructeurs durant les années précédentes. • LA VOITURE DE RECONNAISSANCE RENAULT URL (UR TYPE L) Le 15 novembre 1930, Renault fait connaîtra son accord
pour la réalisation des prototypes envisagés par les différents programmes de juillet. Billancourt base ses projets sur l'emploi du châssis MH 4 mais, une fois développé, celui-ci change de code usine en 1931 pour devenir le châssis UR, avec moteur 6 cylindres 75 x 120 de 3 181 cm-', donnant 55 chevaux. Renault reçoit la commande de six prototypes, dont deux « type L » (marché n° 966 D/P). Le premier, n" 79 092, est présenté à la CEMAV en août 1931 . Il participe aux manœuvres de septembre 1931 puis retourne à Billancourt pour y percevoir une carrosserie en acier non traité (1933). L'affaire ayant, entretemps, perdu tout intérêt, le marché est réduit le 2 juillet 1935 à la livraison de quatre voitures UR : un « type K », un « type L » et deux châssis non carrossés qui, destinés à l'instruction des corps de troupe, seront livrés le 3 janvier 1936. 5 . Les deux constructeurs présentent simultanément quelques autres prototypes, trés voisins, répondant à d'autres missions : transport de co mbattants (. type K • : Renault et Berliet), commandement et liaison (. type M • : Berliet). Citroën concourt aussi, en semi-chenillé , mais pas dans le • type L '.
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(type L) Berliet VUCL n° 86 147, photographiée ici à Vincennes en décem bre 1931. Confo rmément au programme du 9 ja nvier 1931, ce véhicule ne compor te pas de tourelle, mais un simple affût avec bouclier coulissant sur une circulaire. Les multiples o uver tu res sur les quatre faces d e la chambre de co m bot servent à la vision mais aussi au tir au FM. Comme tous les blindés Berliet, le VUCL possède une silho uette très hau te (2,73 m au bouclier, pour 2,00 m exigés).
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• LA VOnuRE DE RECONNAISSANCE BERLIET VUCL (VUC TYPE L) Au titre du marché n° 1430 DIL de 1930, Berliet réalise en 1931 quatre voilures VUC dont deux du « type L . (n° 86 147 et 86 150), qui subissent leurs essais à la CEMAV en décembre 1931. Il s'agit de véhicules blindés à trois hommes, lourds et massifs (5,9 t en ordre de marche avec équipage et pleins), animés par un moteur 15 CV 4 cylindres 95 x 140 de 3 969 cm3 , donnant 40 ch à 2 200 t/mn. Ces prototypes, ayant satisfait aux essais, seront mis en service courant Oa voilure n° 86 150 est affectée durablement au Maroc au 6/1 er REC).
DU « lYPE L » À L'AMR Mais le programme des « voilures de reconnaissance (type L) • est quasiment mort-né. Dès l'été 1931, par contrecoup du programme des véhicules « type N » t- page 10), la cavalerie conçoit l'idée nouvelle d'une voilure blindée tous terrains très petite et facile à dissimuler, à deux hommes seulement, employée pour la prise de contact, l'éclairage et la reconnaissance proprement dite. Ce véhicule , qui devra comporter une tourelle, est d'abord désigné « automitrailleuse légère de contact tout terrain ' , avant que, fin 1931 , la cavalerie procède à une nouvelle refonte générale de ses programmes d'autonlitrailleuses, en arrêtant trois types bien pr écis , - l'AMD (automitrailleuse de cavalerie type découverte) ; - l'AMe (automitrailleuse de cavalerie type combat) ; - l'AMR (automitrailleuse de cavalerie type reconnaissance). Nous ne développerons pas ici les deux premières, horssujet 6. Contentons-nous d'indiquer que toutes les automitrailJeuses qui sont à cette époque en service courant, sont reclassées dans rune ou l'autre des deux premières catégories. Reste la grande nouveauté, qui n'est représentée au moment de sa définition par aucun matériel préexistant : nos fameuses AMR, objet de cet ouvrage, et qui devront doter indifféremment les OC, la future DLM et les GR motorisés. S'ensuivront les modèles de série Citroën-Kégresse et Renault (".. pages 10-14).
• L'AUTOMITRAILLEUSE BERLIET VUDB 4 Berliet, quant à lui, n'est pas totalement absent du débat sur les AMR mais, en l'occurrence, il passe à côté du programme. Début août 1932, il présente à Vincennes une « voiture blindée de reconnaissance ' , en fait une automitrailleuse 6. Le lecteur trouvera cependant un très bref résumé de leurs missions dans le Tome 2, page 42.
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à roues (ce qui est compatible avec le programme) mécaniquement semblable à la voiture de liaison VUDB 4 (moteur 16 CV 4 cylindres 90 x 130 de 3 308 cm 3 , donnant 45 ch). Mais cette voilure comporte un équipage de trois hommes (conformément au « type L • alors que le programme des AMR n'en veut que deux), elle est trop lourde, très visible et trop faiblement blindée : 5 mm latéral, plancher non blindé. Quatre exemplaires seulement sont acquis par l'armée française (marché n" 350 DIL, nOS 86 516 à 86 519). Inaptes au service d'AMR, ils sont transformés assez vite en voilures TSF (notamment la n" 86 519 au 1er GAM), leur tourelle remplacée par un auvent tôi è supportant un mat d'antenne. •
L 'au to mi trailleuse Berliet VUDB 4 n O86 517 (exemplaire ayant effectué ses essais à Vincennes en aoû t 1932) es t vue ici durant les « exercices com binés " d e septem bre. Elle tente sa chance dans la catégorie des AMR, m ais son volume considérable parfaitement en évidence ici grâce aux officiers q ui l'examinent, avec une hauteur totale atteignant 2,55 m - constitue un obstacle d éterminant, parmi d 'autres.
d'arrivée des véhicules à Vincennes : - Renault, qui présente dès avril 1931 à la CEMAV le prototype de sa très célèbre chenillette UE, dotée d'une chenille plus qu'inspirée de la Carden-Uoyd. Mais, comme c'est l'usage à Billancourt, l'emprunt extérieur n 'est pas mentionné et, bien au contraire, des brevets Renault ont été déposés pour verrouiller les améliorations de détail apportées par le bureau d'études de la SAUR 1 à la solution britannique; - Latil (sous couvert de Brandt) qui, plus scrupuleux, présente en juillet 1931 une chenillette de sa fabrication, mais montée sur chenilles d'origine Vickers-Carden-Uoyd ; - et Citroën qui suit sa logique propre en présentant, également en juillet 1931, une petite autochenille monoplace à propulseur Kégresse, blindée seulement à l'avant.
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• LES CAVALIERS, TENANTS OU SEMI-CHENILLÊ Comme l'on sait, c'est Renault qui va l'emporter dans le programme du véhicule « type N » pour l'infanterie. Mais Citroën n'est nullement disqualifié par son échec. Au contraire, la direction de la cavalerie, conquise dés l'origine par la formule semiDu fait de sa chenille à pas réduit autorisant les grandes vitesses, le véhicule Vickers Carden-Lloyd, p résenté à Vin cennes en juin-juillet 1930 à l'initiative de la société AMG (Brandt), est à l'origine de la famille des blindés légers Renault nés à partir de 1931.
CITROËN-KÉGRESSE 1931) La prem ière « AM légère de contact tout terrain » est un bricolage hâtif, réalisé au second semestre de 1931 par adjo nc tion d'une tourelle S chneider sur le prototype d'a utochen ille de ravitaillement. Le moteur est devant la tourelle, mais les cavaliers veulent celle-ci a u cen tre du véhicu le. De ce fa it, le moteur sera placé à l'arrière sur les voitures de série. (PROTOTYPE DE
LA NAISSANCE DES V lES R ROUES-eHENILLES, ou CHENILLES INTÉGRALES ? chenillée en raison de sa flexibilité d'emploi - vitesse « élevée» sur route et bonne aptitude au tout terrain - s'est intéressée au prototype du quai de Javel. Séduite par sa trés petite taille et par ses performances (animé par le moteur C 4 , un 4 cylindres 72 x 100 de 1 6 28 cm3 donnant 30 chevaux, le véhicule s'est montré capable de frôler les 40 km/h sur route, sans remorque), elle y a vu le type d'un « engin éclaireur " 2 et imagine son développement, une fois muni d'une tourelle de mitrailleuse actionnée par un chef de voilure. Le 15 octobre 1931 , une lettre de commande de 50 Citroën-Kégresse à tourelle pour la cavalerie est adressée, sur la foi des plans et des promesses du constructeur, en vue de leur participation aux « exercices combinés" prévus pour septembre 1932.
OUR BIEN comprendre comment naissent les véritables AMR, il nous faut faire un détour technique par l'infanterie. • LA CHENILLE À « PAS RtOUIT », FORMULE 0 'AVENIR Le programme général de motorisation du 4 juillet 1930 ne suscite pas que des véhicules appelés à demeurer des prototypes, comme cela a été le cas des voitures de reconnaissance « type L » évoquées pages 8 et 9. fi comporte aussi, entre autres, le « véhicule blindé de ravitaillement d 'infanterie (type N) » dont le programme des spécifications, daté du 7 octobre 1930 , s'inspire d'une expérience conduite peu auparavant à la CEMA de Vincennes, sur des chenillettes Vickers Carden-Uoyd du modèle déjà en service dans l'armée britannique . O r, ces carriers présentent une innovation technique remarquable, théoriquement protégée par brevet : la chenille entièrement métallique à « pas réduit » autorisant une vitesse nettement supérieure à celle atteinte jusqu'alors par les engins à chenilles intégrales. Trois constructeurs français répondent sans délai à l'appel d'offres pour des véhicules « type N » et reçoivent, en décembre 1930 , des commandes de prototypes. Ce sont, dans l'ordre
L'AUTOMITRAILLEUSE LÉGÈRE DE CONTACT TOUT TERRAIN (FUTURE AMR) CITROËN-KÉGRESSE P 28 Pour désigner la voiture Citroën-Kégresse biplace à tourelle , on parle alors, en 1931 , d'une « automitrailleuse légère de contact tout terrain ». La notion de « prise de con tact . qui prévalait au moment de l'adoption de la Berliet VUDB en 19 29-30 (_ page 7) a donc évolué : la cavalerie veut désormais, pour la métropole , un véhicule plus petit et plus bas, à deux hommes seulement au lieu de trois, avec une mitrailleuse sous tourelle blindée , et présentant une réelle aptitude à manœuvrer en terrains variés. Si le premier prototype semi-chenillé à tourelle reste basé sur la configuration du tracteur de ravitaillement ( photo cicontre), le modèle définitif, présenté en 19 32, est nettement plus élaboré (,_ photos page Il) : rouleau de franchissement à l'avant, tourelle au centre, moteur à l'arrière, il possède un propulseur Kégresse nouveau modèle , type P 28, qui donne sa désignation au véhicule. Deux voitures de ce modèle sont essayées en juillet 193 2 à la CEMA de Vincennes : - l 'une , en immatriculation provisoire n° 5 609 Wl , est munie du classique (et bien trop faible) moteur C 6, un 6 cylindres 72 x 100 de 2 442 cm 3 donnant 55 chevaux. - l'autre, n" 5 604 Wl , a reçu le nouveau moteur K, un ~ 6 cylindres 80 x 100 de 3 020 cm 3 , développant 6 7 chevaux u
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sur les voitures réceptionnées, le pot d 'échappement est cylindrique L'Kautomitrailleuse légère de contact tout terrain " Citroën-Kégresse P 28 et le compartiment moteur est entièrement blindé avec des ou ies d'aération est le premier véhicule à entrer, de justesse, dans /a catégorie des AMR. à l'arrière. La tourelle comporte ici un support de tir antiaérien (une spécification Nos documents présentent des voitures prototypes, ou plus exactement de tête de série, n 'ayant pas encore leur configuration définiti ve. En particulier, du programme des AMR) qu i est, soit vertical (véhicule du haut), soit oblique.
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à 3 000 t/mn, avec lequel elle atteint 53 km/h. Mais le moteur K connaît une mise au
point laborieuse et le propulseur P 28 se révèle fragile, de sorte que la mise en service des voitures est retardée par de nombreux ennuis techniques. Entretemps vient d'être arrêté le programme des spécifications de 1'« automitrailleuse de cavalerie 3 type reconnaissance » (16 janvier 1932), véhicule qui sera plus aisément identifié sous son acronyme simplifié : l'AMR. Fin décembre 1932, la CEMAV considère que la voiture P 28 répond d' « extrême justesse» à ce nouveau programme - pour laquelle elle n'avait du reste pas été conçue - et souligne la faiblesse du moteur K. Et c'est seulement en avril 1933 que l'AMR Citroën-Kégresse P 28 est admise en service courant. Au début, on trouvera les 50 exemplaires (dont 34 matricules retrouvés à ce jour, du n" 79 686 au n° 79 728) notamment au 4e GAM de Reims qui en compte deux escadrons de 15 voitures en 1933 (". page 4 2), le reste étant saupoudré dans plusieurs autres unités. Puis ces voitures, ne donnant nullement satisfaction, seront assez vite retirées du service opérationnel.
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• LA PREMltRE RÉPLIQUE DE RENAULT : UNE " TANKEm » Mais revenons à l'automne 1931 , alors que Citroën vient de l'emporter auprès des
cavaliers. Chez Renault, cette nouvelle percée du quai de Javel est prise au sérieux car on entend bien exploiter au maximum la nouvelle chenille à pas réduit. Or, la cavalerie est un gros client potentiel, qu'il faut absolument séduire. Le 21 novembre 1931 , la STC demande aux usines Renault, en vue d'une présentation de véhicules pour dragons portés qui se tiendra neuf jours plus tard, s'il leur est possible d'y faire participer deux chenillettes alors en essais à Satory : « un de ces véhicules devrait être présenté armé », Les délais sont trop courts, Renault peut seulement présenter une UE d'infanterie, mais l'idée fait son chemin. Un mois plus tard, le 22 décembre 1931 , un proche collaborateur de Louis Renault s'entretient avec le général Weygand et en rapporte un compte-rendu éloquent. Évoquant l'automitrailleuse légère de contact tout terrain, il indique que, selon le patron de l'armée française, « la voiture légère Citroën expérimentée l'été dernier [.. .1paraît convenir à ce service. » C'est alors que le collaborateur contre-attaque en vantant la production maison : « J 'ai fait remarquer les incon vénients sérieux des deux roues directrices avant. À quoi le générai m'a répandu que si, comme je le lui indiquais, notre petite voiture [la chenillette UEj recevait, en même temps qu'un moteur plus puissant, une installation fixe de mitrailleuse, elle pourrait fort bien entrer en concurrence avec la Citroën. » Ainsi naît la version armée de la chenillette Renault UE. Mais cette « tankette » ne pouvait évidemment pas satisfaire les cavaliers : moteur insuffisant (un 10 CV nominal développant 38 ch), vitesse maximale trop faible (30 km/h), champ de vision et de tir totalement limité. En cet hiver 1931-1932 , c'est bel et bien Citroën qui, avec sa petite voiture semi-chenillée, a remporté la première manche. • 3. Avant l'emploi des acronymes AMC (combat), AMD (découverte) et AMR (reconnaissance), les voitures blindées de tous modèles alors en service dans la cavalerte étaient désignées, fort logiquement, AMC (automitrailleuse de cavalerie). Mais à partir de 1931, cette désignation crée une ambiguité avec la nouvelle définition de J'AMC (automitrailleuse de combat).
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Établi en no vembre '1 93 1, l'avant-projet de « tracteur léger de cavalerie type VM ". dérivé de la chenillette UE, préfigure peu la future AMR 33. Son train de roulement est celui de la UE, toutefois avec le barbatin et la poulie de tension su rélevés. Pour pouvoir loger un compa rtiment de combat sous tourelle. le moteur, un 15 Cv, a été dépo rté sur le côté droit, avec le radiateur et le ventilateur placés latéralement (le désaxement du moteur soulèvera une certaine surprise à la S TC). La longueur totale d u véhicule projeté reste de 2,70 m.
l'armement est cette fois sous tourelle pivotant à 360°. Pour obtenir cette disposi· tion sans allonger la caisse type UE, force est de placer le moteur (on prévoit le 15 CV six cylindres que l'on retrouvera sur le prototype UE type neige), non plus dans l'axe de la chenillette, mais sur le côté droit. De même, le radiateur UE.. UR, VM ET LE'.S AUTRES et le ventilateur doivent être déportés à 90° par rapport à l'axe du moteur Chez Renault, la codification des pour venir se placer dans son protypes suit une logique immuable. Chaque longement, disposition mécanique' projet, de quelque nature soit-il, reçoit ment complexe. Ainsi profondément une lettre de A à Z (période 1899-1905) modifiée, la chenillette UE reçoit un puis deux lettres de AA à Z2 (période nouveau code constructeur et devient 1905-1 934), et enfin trois lettres. le « tracteur léger de cavalerie La date d'attribution du code est celle type VM " du dessin du projet. De nombreux codes Mais un rapide examen de l'avantne correspondent donc pas à des véhiprojet, soumis le 12 novembre 1931, cules réellement construits et, d'autre condamne le véhicule tel qu'il a été part, le même code peut s'appliquer à un dessiné : de toute évidence, le chef véhicule qui change de dessin avant sa de voiture est serré comme une sarphase de réalisation. En revanche, tout dine entre la paroi gauche et le radiavéhicule effectivement construit sous un teur, abrité sous une tourelle minuscertain code, peut changer de code en cule et ne dispose d'aucune place cours de carrière, si les modifications sucpour les chargeurs de sa mitrailleucessives qui lui sont apportées dépassent se. D'autre part, le moteur reste trop une certaine ampleur. faible et le train de roulement à six La série UA à UZ correspond à des petits galets, analogue à celui de la études lancées en 1930. Lui succèdent UE, ne permettra pas la vitesse requiles séries VA à VZ (1930-31), YA à yz se par la cavalerie. (1931-32) et lA à Z2 (1932-1934). Les Cette première étude du type VM séries w.. et X.. n'ont pas été attribuées. reste donc au stade du dessin. Au NB : le char Fr n'est pas un char de « faible moins a-t-elle servi à préciser les tonnage - comme on a pu le lire parfois. C'est besoins des utilisateurs, dont le noutout simplement le véhicule Renault situé entre veau tracé (sans date , début 1932), le châssis tourisme FS et le camion ru. a tenu compte. Ce nouveau plan (,. page ci-contre) porte la désignation d'« automitrailleuse de reconnaissance type VM " : pour en établir les détails, le bureau d'études a disposé du programme des spécifications du 16 janvier 1932, et une maquette de présentation est soumise en mars 1932. 1 Le nouvel avant-projet présente un véhicule notablement rallongé (80 cm), abritant un moteur de 24 CV huit cylindres dont le radiateur occupe à nouveau une position logique, orienté vers l'arrière. La tourelle, un modèle Schneider, est plus spacieuse et des logements pour chargeurs circulaires sont aménagés sur le côté gauche de la voiture. Le train de roulement, entièrement nouveau, ne comporte plus que quatre galets de roulement mais de diamètre nettement accru (de même SPËClFlCATIONS DE L'AMR que la poulie de tension), condition (PROGRAMME DU 16 JANVIER 193Z) nécessaire pour une augmentation ÉOUIPAGE : 2 hommes significative de la vitesse : le construcARMEMENT : 1 m~railleuse + 1 de rechange teur attend 55 km/h pour un engin MUNmoNS : 2 250 cartouches de 7,5 mm dont le poids est estimé, non sans optiCHARGE UTILE : 500 kg misme, à 2,9 t. POIDS MO"' : 3 000 kg C'est sur la foi de ce nouvel avantVITESSE MaYENNE SUR ROUTE : 35 krnIh projet que Renault reçoit, le 20 avril PENTE ABORDABLE: 50 % 193 2, pour un monta nt total de SrABILIrÉ SUR DÉVERS: 60 % 856 250 F, la commande de cinq proHAUTEVR : 1.80 m totypes d 'AM R, à livre r pour les LARGEUR : 1,80 m manoeuvres de septembre. PROPUlSION: roues à pnevs Increvables ou chenilles MOTEUR:
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À QUOI SERT UNE AMR ? (1933)
L'appellation d'automitrailleuse de cavalerie « de reconnaissance » n'est guère explicite. On saisit mieux l'emploi prévu pour les AMR en se reportant, par exemple, aux premières études d'organisation de la future DLM, signées du général Weygand (26 octobre 1933) : - les AMR sont destinées « à assurer en toutes circonstances la sûreté immédiate des divers éléments de la DLM (...) Des unités d'AMR sont indispensables aux forces mécaniques de combat et aux dragons portés penda nt leurs mouvements, au moment de leur engagement et au combat » On trouvera plus loin ( page 26) des définitions ultérieures mellant en relief : - la « prise de contact » ; -la« fou ille du terrain à proximité immédiate de la troupe à protéger » ; -la « sûreté des groupements mécaniques ou motorisés », Osons une définition globale, s'agissant des matériels Renault : une AMR, c'est un « char léger d'accompagnement de la cavalerie >.
(CONFIGURATION lNmAlE DES ONQ PROTOlYPES, 1932)
Ce prototype illustre le type VM de base, conforme aux plans du deuxième avant-projet, tel qu 'il est sorti des usines Renault en été 1932, en cinq exemplaires.
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Les cinq prototypes VM sont dotés d'une tourelle, dessinée et construite chez Renault, qui fait l'objet de nombreuses cri- . tiques de la part des utilisateurs : outre son emplacement trop en arrière, elle est jugée « beaucoup moins habitable que sur les voitures Citroën »(6 février 1933), malgré une ressemblance marquée avec ces dernières. Si bien que l'administration de la Guerre décide de faire réaliser par ses services une tourelle pour automitrailleuse : ce sera la tourelle Avis (atelier de Vincennes), dont le prototype est en cours de fabrication en mars 1933. Blindée à 13 mm, elle peut recevoir une mitrailleuse de 7,5 mm ou de 13 ,2 mm (calibre envisagé en mars 1933 pour l'AMR 33). Renault sera le constructeur de toutes les tourelles Avis destinées aux AMR 33. La tourelle Avis n° 1 sera également installée sur AMR 35.
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De face et de dos, le même véhicu le.
PROTOTYPE N°
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PROTOTYPE 1 (CONRGURA1 DES CINQ PRon
(CONRGURAllON INlllALE DES CINQ PROTOTYPES, 1932)
LES CINQ PROTOTYPES Construits par Renault en vertu du marché n° 294 D/P du 20 avril 1932 , les cinq prototypes d'AMR reçoivent d'emblée les immatriculations militaires n° 79 756 à 79760 et effectuent leurs essais sous ces numéros.
• 1932 :
« EXERCICES COMBINÉS .. ET PREMIERS ESSAIS
Prouesse technique et industriel1e, les cinq voitures sortent des usines Renault en été 1932, sept mois à peine après le premier coup de crayon, à temps pour participer comme prévu aux manœuvres de septembre en Champagne 1. Cel1es-ci revêtent cette année-là une impo rtance considérable puisque c'est l'occasion d'expérimenter, pour la pre-
1. En même temps que les AMR P 28, commandées sept mois auparavant.
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mière fois en France , des unités mécaniques employées en groupes tactiques. La cavalerie, notamment, présente son détachement mécan ique de sûreté (OMS) qui est le tout premier pas vers la DLM. Dans ce contexte, les cinq voitures Renault VM peuvent donner aux cavaliers un avant-goût de leurs possibilités, révéler leurs atouts {vitesse, aptitude au tout terrain), mais aussi leurs défauts intrinsèques (tangage, mauvais équilibrage des masses, tourel1e trop en arrière, suspension trop brusque). En raison de l'urgence , la CEMA de Vincennes ne les a pas encore examinées . O r, Renault , fort de l'expérience des manœuvres et des premières critiques des utilisateurs, a déjà apporté des modifications aux trains de roulement et il est en mesure de présenter à Vincennes, en novembre 1932, trois solutions différentes, proposées concuremment : - sur la voiture n" 79 758, la suspension du type initialement commun aux cinq prototypes (".. photos de cette page) ; sur la voiture n" 79 759, la même suspension mais complétée
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J l'ROTOlYPE N° 79 760 (SUSPENSION MODIRÉE AN 1932)
Présenté en novembre 1932 à Vincennes, le prototype nO79 760 vient de recevoir une nouvelle suspension composée de : - deux galets extrêmes reliés par l'in terméd iaire d'un ren voi à so nnette à un resso rt à boudin placé horizontalement ; - et deux galets cen traux mon tés aux deux extrém ités de ressorts à lames fixés à la partie inférieure d 'un e tige . , . qUI s appUIe sur un ressort à boudin vertical. Les mouvements de ces ressorts sont freinés pa r des amortisseurs hydrauliques placés à la partie inférieure de la ca isse blindée. .~ En outre, les galets ~ retour son t déso rma is 0.; au nombre de quatre. .~ ~
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d'amortisseurs à friction fixés d'une part au blindage, d'autre part aux axes de chacun des galets, ceci de manière à amoindrir la nervosité très inconfortable constatée durant les manoeuvres (nous ne connaissons, à ce jour, aucune photo de la voiture n" 79 759 dans cette configuration) ; - sur la voiture n° 79 760, une suspension avec ressorts à boudin (,. photos de cette page) qui, « f aisan t reposer le ch ôssis en trois points au lieu de deux dans les types p récéden ts, es t plus confortable ». C'est elle qui, retenue par Vincennes comme « b ien supérieu re à l'ancienne " va préfigurer le modèle définitif monté sur l'AMR 33 de série . Hormis ce point fondamental, les trois prototypes VM exa-
minés présentent des caractéristiques similaires : vitesse maxi· male 56 à 60 km/h, vitesse moyenne sur route 35,5 à 38 km/h, poids mort 4,3 à 4,5 t (le programme demandait 3 t, de manière irréaliste), autonomie insuffisante avec un réservoir de 100 litres, inférieure aux 200 km exigés.
• 1933 : DEUX NOUVELLES SUSPENSIONS À L'ESSAI En avril 1933, la CEMAV évalue deux prototypes Renauh VM ayant subi chez le constructeur de nouvelles modifications affectant principalement leur train de roulement : - la voiture n? 79 758, nouvellement dotée d'une sus' pension par blocs de caoutchouc (,. photos page ci-contre) ;
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Le prototype n ° 79 758 modifié, essayé en avril 1933 par la
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La nouvelle suspension du prototype n" 79 758 modifié (avril 1933) est atnsi décrite par le constructeur : « Les deux galets du centre sont réunis par leurs
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possède une suspension par blocs de caoutchouc montés sur tringles coulissantes, dernière née du bureau d'études Renault. Ce type, jugé trop brusque, ne sera pas retenu en 1933 mais, après de notables améliorations et un aspect extérieur changé, il obtiendra gain de ca use un peu plus tard. Autre modification, la bâche est roulée à l'arrière, pour mieux résister à l'arrachement. Cet emplacement sera définitif sur les AMR 33 de série.
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(SUR LE PRO A SUSPENS"
D'origine ê établi en Gr2 las Strausslei l'on doit nota châssis tube voiture tous f( Il a aussi passa-trancf de fonction par le croqui positif, prése mée françaf totype est cc li ers e t cha n° 206 D/P) en avril 19 ' 1938 , parL prototype d À l'expé franchir des 2 m de largl autres cas U) Il ne sera pa
• LA REMORQUE POUR AMR L'attelage d'une remorque de ravitaillement UK -accompagnant normalement la chenillette UE - à une AMR a fait l'objet d'essais. L"AMR 33 tracée sur ce plan d'époque présente une caisse de série et une tourelle Avis, avec la suspension d'avril 1933 du prototype n° 79 758. Aucun crochet ne sera monté en série sur AMR 33. En revanche, le prototype n° 79 760 en a bien été muni en 1934 (_ photo Tome 2 page 7), et les AMR 35 .;;. comportent cet accessoire en série. . . 1
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D'origine austro-hongroise mais , . ,,~ , " " " • établi en Grande-Bretagne, Nicolas Straussler est l'ingénieur à qui ~ ~ l'on doit notamment le système de châssis tube pivotant utilisé sur la .' 4 "- "'" ~ .. ' voiture tous terrains Bernard TT4. '"\4"' -",_.. Il a aussi conçu un dispositif 5 -,-,_,~ " ~ r') passe-tranchées dont le principe ~ '-'J'~'._-. _. de fonctionnement est explicité G ""'~ • par le croquis ci-contre. Ce dispositif, présenté en 1933 à l'armée française et dont un pro• totype est commandé aux Ate~=;:-~ ~~--':-===:J Hers et chantiers de la Loire (marché n° 206 D/P), est essayé à plusieurs reprises, en avril 1935, mars-mai 1936 et mars 1938, par la CEMA de Vincennes sur le prototype d'AMR 33 n° 79 758. À l'expérience, le dispositif permet de ;>. franchir des tranchées à bords francs de 2 m de large, mais constitue dans tous les autres cas un handicap plutôt qu'un atout. ~ ....o:.. ~~ Il ne sera pas retenu. ,
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Le prototype n" 79 758 ressort d'atelier en 1934, repeint, après avoir reçu
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des balanciers de roues d'un type particulier. Il s'agit toujours du système à blocs de caoutchouc cher à Renault, mais les balanciers eux-mêmes sont pleins et renforcés sur leur pourtour, comme on le voit sur ces deux documents pris à la CEMAV en avril 1935. Ils préfigurent ceux adoptés en série sur les cinq dernières voitures VM ( page 27) et sur l'ensemble des ZT ( Tome 2). Par ailleurs, la voiture n" 79 758 a servi aux essais suivants : - « poulie de tension porteuse » (1933), c'est-à-dire reposant au sol, en vue de mieux répartir le poids et de diminuer l'effet de rebond ; - « cinq galets porteurs » (1934), comme sur l'automitrailleuse ZB export. - « poulie de tension suspendue » (1934), en vue d'améliorer la souplesse et la stabilité de la voiture. • L'APPAREIL FUMIGÈNE CHAUBEYRE
AM 5 (SUR AMR 33)
En 1938 sont expérimentées l'installation sur AMR 33 et l'utilisation d'appareils fumigènes AM 5 conçus et réalisés par les établissements Chaubeyre. L'expérience est jugée satisfaisante par la section technique de la cavalerie et, à l'issue de celle-ci, la STC indique qu'il convient désormais de mettre au point une doctrine d'emploi. Mais cette question, déjà esquissée dans l'Armée de métier (Charles de Gaulle, 1935), n'est pas résolue en 1940.
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• QUE DEVIENDRONT LES PROTOTYPES
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Après les essais et l'adoption définitive du type VM, l'administration de la Guerre prévoit que les cinq prototypes soient rendus " semblables » aux AMR de série et intégrés aux quantités disponibles en vue de doter les unités. Pour cette raison, le marché n" 754 D/P déjà cité prévoit en outre la fourniture, d'emblée, de cinq tourelles Avis et, " ultérieurement », de cinq carcasses avec blindages traités conformes au modèle de série (les prototypes ayant été présentés initialement avec carcasse en acier chromé de 6 et 9 mm d'épaisseur). Mais en fin de compte, en 1934, cette solution n 'est retenue que pour deux d'entre eux : trois prototypes seront conservés en l'état par l'administration de la Guerre et remplacés, nombre pour nombre dans les approvisionnements, par trois nouvelles AMR de série (_ page 26).
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Le sort des cinq prototypes VM sera donc le suivant : - nOs 79 756 et 79 757 : voitures remontées type série avec carcasse traitée et tourelle Avis n" 1, puis dirigées au printemps 1935 sur le T" chasseurs à Évreux. Seules AMR 33 de ce régiment, elles n'y resteront pas au-delà de 1937 ; - n" 79 758 : voiture poursuivant divers essais, notamment de suspension. Elle est dite successivement " automitrailleuse VM à poulie de tension porteuse », " à cinq galets porteu rs », puis " à poulie suspendue », Sous cette dernière appellation, elle devait être dirigée fin mars 1935 sur l'école d'application de Saumur, mais on la retrouve dès avril 1935 à la CEMA de Vincennes (. page 2 1) ; - nOS 79759 et 79760: voitures ressorties de fabrication au début de 1934, profondément modifiées, allongées de 20 cm et comportant un nouveau moteur positionné à l'arrière. Elles deviennent des prototypes zr (".. Tome 2, pages 4 à 7), puis sont affectées à Saumur en mars 1935. • Le prototype n ° 79 756, devenu en 1935 un véhicu le
strictement de série avec une caisse nouvelle et une tourelle Avis n O1, tombe aux mains des Allemands durant la campagne de mai-ju in 1940, alors qu 'il sert dans un RDP non identifié. Malgré sa qualité médiocre, ce document permet d'établi r que cette voiture est dotée d 'une suspension à balanciers à blocs de caoutchouc ( page 27). Une vue en gros plan de sa tourelle est présentée page 31 .
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Vue pleine fa ce de l'AMR 33 n° 81 721 fraîchem ent livrée (1934), panneau d'épiscope du conducteur ouvert. Les outils du lot de bord sont en évidence: pelle emmanchée et manche de pioche en long sur le capot, masse sur le flanc du pareboue avant droit. Quant au fer de pioche, peu visible ici, il est brêlé sur /0 paroi blindée à gauche du conducteur. Le cable de dépannage est enroulé à l'avont, derrière /e phare blindé Restor. Autres accessoires notables : les queues de cochon, le rétroviseur sur le pare-boue gauche et les deux couvercles faisant saillie à l'avant droit : couvercle à persiennage supérieur du différentiel, couvercle à persiennage frontal des accumulateurs. On retrouvera la même voiture nO 81 721 en 1940, après qu 'elle ai t reçu des bolanciers d e suspension c à blocs de caoutchouc '§ l,. page 27). ~
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1. Les constructeurs intéressés par les marchés mUitaires et désireux de percer s'attachent les services, de la manière la plus notoire, d'officiers en retraite chargés de faire auprès de leurs camarades en activité ce que l'on appellerait aujourd'hui du • lobbying -.
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R 33 RENAULT VM DE SERIE
'ANNÉE 1932 a été décisive pour Renault dans la course de vitesse qui l'oppose à Citroën autour du programme des AMR. L e const ructeur d e Billancourt p artait avec un h andicap, puisque Citroën avait o b t en u d ès l'automne 1931 la commande d e 50 voitures sem i-chen illées. M ais o n a vu commen t, par la réactivité de son bureau d 'études, R enault a pu faire valoir sa solution de l'AMR à chenilles intégrales . Une n ote du colonel Christmann, collaborateur de la SAUR l ,
datée du 6 février 1933, illustre les con d it ions serrées d e la lutte entre les d eux géants d e l'automobile. Christmann revient du Bureau technique de l'EMA et r end compte : « Nous allons avoir très prochainement une première commande d'AMR, étant bien entendu que n ous avançons la tourelle le plus possib le (30 cm) comme nous l'avons p roposé. Toutefois o n m 'a fait remarquer que de nombreux officiers étaient encore partisans d e /0 chen ille souple avec roue directrice e t nous avons dû en partie notre succès au fait qu e le moteur nouveau que Citroën avoit mis sur ses voitures, n'était
NOTICE TECHNIQUE DES RENAULT VM DE SÉRIE 1934 (115 ex.) et 1935 (3 ex. + 2 protos remaniés). ORGANES MÉCANIQVES: moteur Renault 24 CV huit cylindres 75 x 120 mm, 4 241 cm' , puissance néelle 85 ch à 2 800 tr/mn. Allumage par magnéto Vertex, carburateur Zénith inversé type tous terrains à starter penmettant un départ à froid immédiat. Démarreur électrique à l'intérieur, démarreur extérieur par manivelle. Boite de v~esses ; 4 rapports + marche arrière. Différentiel Cleveland. REFROIDISSEMENT.: par radiateur à éléments fixes en deux parties, muni d'un ventilateur de 10 pales de 580 mm de diamètre refoulant l'air à l'extérieur par le persiennage blindé situ é à l'arrière droo du véhicule. ANNEE DE SOIIT/E :
RESERVOIR D'ESSENCE: 1281~res .
remplace en totalité le châssis. Partie avant effiléepour donner au conducteur la visibilité maximum vers l'avant. La caisse est constituée par une carcasse fixe, rigide, entretoisée par des cadres en profilés, et par une partie démontable (toiture et tôles supérieures avant et arrière). Elle comporte, de plus, six panneaux articulés ; 1) une porte d'entrée à l'avant et au-dessus du conducteur ; 2) une tôle d'épiscope relevable devant le conducteur ; 3) un couvercle à persiennage sur le différentiel ; CAISSE BUNDÉE :
le prototype de l'appareil n de chenille i sera adopté
vpe en 1940.
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4) deux couvercles au-dessus du moteur; 5) un couvercle à l'avant au-dessus des accumulateurs; 6) une double porte de secours à l'arrière. ÉPAJSSEUR DU BUNOAGE : 13 mm (tôles verticales ou inclinées à moins de 30° sur la verticale), 6 mm (tôles horizontales ou peu inclinées), 9 mm (tôles d'inclinaison intenmédiaire), 5 mm (plancher). Les persiennages d'entrée et de sortie d'air sont conçus de telle façon qu'une balle doit avoir deux épaisseurs de tôle à traverser avant d'entrer. SUSPENSION à quatre galets garnis de caoutchouc montés sur balanciers. Existe en deux modèles distincts: - modèle retenu par l'armée en 1933, monté sur les 115 voitures de série en 1934 : à ressorts à boudins avec amortisseurs à huile (. description et fonctionnement, pages 18 et 20) ; - modèle préconisé par Renauff, monté sur les cinq dernières voitures en 1935 et sur quelques autres après révision générale (1938-1940) : à blocs de caoutchouc (. pages 19 et 27), ECLAIRAGE: à l'avant un phare blindé Restor. À l'arrière, un indicateur de direction (rouge et vert), un stop blanc commandé à main, un éclairage sous la vofure pour la marche en corrvoi. ACCESSOIRES: un support de bâche, un support de paquetage, un siège Superconfort pour le conducteur, un siège de
m~railleur,
un coffre d'outillage, deux supports de pelle, pioche et masse, quatre crochets de secours (" queues de cochon » ) . TOVRELLE (armée française) : modèle réglementaire Avis (Atelier de Vincennes) n° 1, comportant un support de tir contre avions. ARMEMENT. (anmée française) : en tourelle, une mitrailleuse de 7,5 mm modèie 1931 type C (cavalerie) avec boite-chargeur cylindrique à droite ; en lot de bord, une mitrailleuse de rechange piacée verticalement à l'arrière de la caisse (ulilisable en tir contre avions), et 2 250 cartouches de 7,5 mm réparties en 15 chargeurs de 150 (dans ses documents de présentation à reaxxt, Renauff laff état d'une mffrailleuse de 13,2 mm ou d'un canon de 20 mm Oerlikon. Dans ce cas, ta tourelle, non précisée, seraff de type maison DU Schneider). POIDS. Poids mort : 4 500 kg.Charge utile ; 500 kg. Poids total en ordre de marche: 5 000 kg. DIMENSIONS. Longueur hors-tout : 3,50 m. Largeur hors-tout : l ,50 m. Hauteur totale ; 1,78 m. Garde au sol : 0,30 m. PERFORMANCES. Wesse sur roule en palier ; 60 kmIh. Wesse moyenne sur route moyennement accidentée; 45 kmIh. Rayon d'action : 200 km. Conserve sa stab il~é latérale jusqu'à 60 % de dévers. Passe un gué de 0,60 m. Franchit un fossé à bords francs de 1,70 m, Grav~ une pente de 50 %.
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L 'une des premières A MR 33 de série - au numéro ma tricu le non retro uvé - a été photographiée pa r les usines Renault. Il manque encore à cette voiture son pare-boue
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arrière, ce qui en raccourcit
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Le reste n 'est plus que subtilité sémantique : gardons l'appellation d'« automitrailleuse de reconnaissance » (AMR) pour· vu qu'on ait un char léger, et celle d'«au tomitrailleuse de combat • (AMC) du moment qu'il en sortira un char de cavalerie. En pratique, avec le type VM, Renault a « revisité »son char Fr. mais c'est à présent une machine bondissante, tournée vers ~ guerre de mouvement, et confiée à des cavaliers, soldats dont le métier est de bouger sans cesse. Quels que soient ses défauts - à vrai dire nombreux - le " char léger rapide Renault VM. est, en 193 3, un matériel propre à débrider l'imagination des tacticiens de la guerre mécanisée. C'est, pour faire simple, le Panzer 1 français. Avec une courte longueur d'avance 2.
• LES MARCHÉS : 118 EXEMPLAIRES DE SÉRIE En 19 3 3 sont commandées 11 5 AMR type VM, et trois autres en 1934. Le premier marché de série, n" 754 D/P pour 65 exemplaires {et le rem a nie m ent des cinq prototypes de 1932, DÉF1NTTION RENAULT (NOTICE
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D'AVRll.
1933)
«L'automitrailleuse Renault type VM est un véhicu le affecté à la cavalerie et constitue pour celle-ci un excellent e ngin de reconnaissance apte à situer un p remier contact, grâce à sa mobilité en terrains variés, sa faible visibilité, sa protection et les facilités d'observation procurées au chef d'équipe. »
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Ci-contre et ci-dessous. Deux vues de la même voiture, l'AMR 33 n° 83 964 photographiée en 1936 ou 1937 devant l'École militaire de Paris, garn ison du 3' GAM dont on voit l'insigne (_ page 57) à l'arrière de la tourelle. Par rapport aux photos précédentes, la voiture est ici complète, pare-boue arrière installés et armement en place.
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•• détails page 22), englobe deux tranches successives, livrables dans les dé lais suivants :
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Lettre de commande 45 ex. 8 mars 1933 20 ex. 22 juin 1933 A. À la date du 4 août 1933.
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Délais de livraison . oses Imp
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Délais envisagés par Renault A 31 août 1933 l e< mars 1934
Concernant les 45 premières voitures, très urgemment attendues par l'armée pour doter la brigade mécanique de Reims, embryon de la future DtM f- page 44), les usines Renault ne peuvent tenir les délais prévus m ais elles soutiennent e ncore, le 4 août 193 3 , que les « VM sur lesquelles l'armée a demandé de profo ndes modifications par rapport aux prototypes de 1932 seront en partie prêtes pour les manœuvres malgré le délai ex trêmement réduit », 3
magination des faire simple, le avance 2. •
le VM, et trois
Une commande complémentaire de 50 ex, est alors attendue de façon imminente. Ce sera le marché n ° 996 D/P qui aurait dû être e ntièrement réalisé en début d'année 1934 mais ne le sera qu'en août-septembre 1934, venantimmé-
Jour 65 exem pes de 1932 ,
diatement à la suite des 65 premières, sans interruption de la chaîne . Enfin, une convention additionnelle au marché n° 754 D/P prévoit la fourniture , p our fin février 1935, de trois autres AMR 33, destinées à rempla cer
2. À bien des égards semblable à l'AMR 33, le MG-Panzerwagen, c'est-à-dire ' char mitrailleur - (désignation tactique du PzKpfW 0, trouve son origine dans un programme de spécifications de septembre 1931 pour char léger (alors camouflé sous le nom de Kleintraktor), directement basé lui aussi sur un modèle Carden-Uoyd. En mars 1932, Krupp reçoit la commande d'un premier prototype en acier doux, livré en septembre 1932. Un second prototype en acier traité est commandé en mars 1933, suivi en mai de quatre châssis pour l'entraînement (livrés en août 1933). Et, en juillet 1933 intervient la première commande de série pour 135 châssis blindés sans superstructure, sous le nom de code de ' tracteurs aqricoles >. Visitant le centre d'essais de Kummersdorf au début de 1934 et assistant à la démonstration des prototypes, Hitler dira à Guderian : • C'est ce qu'il me jaut ! C'est ce que je !JeUX auoir ! -. 3. En fait, les livraisons définitives n'auront lieu qu'à partir de juin 1934. D'ici là, les militaires s'émeuvent, au point que le général Weygand prend la peine de s'adresser personnellement et directement à Louis Renault, par une lettre du 9 novembre 1933. Tout en rendant « hommage à
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il demande en termes diplomatiques des explications sur les retards constatés.
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Outre les définitions déjà citées (. pages 15 et 24), relevons les deux suivantes:
Enseignements des manœuvres de la DlM, automne 1935 : « Les automi' trailleuses de reconnaissance constituent l'élément principal de l'avant-garde dont la tâche est de fo uiller le terrain à proximité immédiate de la troupe à protéger. Elles ciro culent donc très souvent en tous terrains. •
Manuel du gradé de cavalerie, unités motorisées et mécaniques, édition de 1937 : « rapides en tout terrain, maniables, d 'une hauteur réduite, permettent d 'utiliser a u mieux tous les défilements pou r se dérober aux vues de l'ennemi, s 'en approcher au plus près et le p rendre sous le feu à courte distance. Outils essentiels de la prise de contact, e lles do nnent la possibilité, avec le minimum de pertes, de fouiller le terrain au bénéfice des éléments qui les suivent. Elles ont donc leur place dans tous les éléments de sûreté des groupements mécaniques ou motorisés. Elles peuvent, en o utre, être employées pour assurer des liaisons impor' tantes su r le champ de bataille. »
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L'AMR 33 n photographi juin 1940 fOI des quelq ues VM qui, san à l'occasion
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ses utilisateurs, qui veulent une vo iture mieux organisée sur le plan mécanique, supprimant les inconvénients du moteur latéral. Ds l'auront avec l'AMR 35, mais il leur faudra attendre près de quatre ans ~,. . Tome 2 , pages 14-16). • L 'AMR 33 « DÉFlNrnvE » À SUSPENSION À BLOCS DE CAOUTCHOUC
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Vue de dessus, sans les chenilles.
Cinq ultimes AMR 33 (trois de fabrication neuve n" 88 936, 88 937 et 88 938, plus les deux prototypes n° 79756 et 79757 remontès sur carcasses neuves, ,,.. (lilge 22) doivent être livrées le 25 février 19 35. A la date du 7 mars, « les véhicules sont en cou rs d e montage et se ron t achevés, suivant promesse de la Fabri, cation, pour fin du mois de mars », Le point le plus notable concernant ces voi·
Vue de dessus, tôle supérieure démontée
pour le service courant les trois prototypes conservés en l'état (. page 22). Ces ultimes AMR 33 seront livrées presque dans les délais, portant le total des VM de série à 1 18 exemplaires. Le chiffre de 120 AMR 33 disp onibles, constamment cité en 1940 , correspond aux voitures livrées neuves, augmentées des deux prototypes remaniés, rendus « sem blables » à la série en vertu de la m ême convention additionnelle .
Vue de face de l'AMR 33 n ° 83964 du 3' GAM déjà présentée sous deux autres angles page 25.
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• FLAVIGNY, DÉFENSEUR CûNDmONNEL DE L'AMR RENAULT
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Le 27 février 1934, François Lehideux, neveu par alliance de Lo uis Re nault, rencontre le général Ravigny, directeur de la cavalerie. Le com p te-rendu livré par Lehideux résume le point de vue des cavaliers. Le général « m'a indiqué q u 'il serait désire ux q ue nous pu issons te n ir com p te de la demande q ui a été faite par ses services, a u sujet d u moteu r à l'arrière, car il y avait un très fort tangage rendant la ci rculation, sur ces véhicules, extrêmement pénible. Les hommes sont très fatigUéS après une cou rse normale d e 15 0 km. Évidemment, il se rend compte des d iff icultés de fab rication, et se range· ra à ce q ue nous pou rrons fai re, mais il aurait été désireux que toutes les nouvelles co m m a nd es soient pou r des véhicules construits de cette façon. Je lui ai fait remarquer que ceci était de nature à retarder considérablement la mise en service des nouvelles voit ures; il m 'a alors répondu q ue la cavalerie demanda it d u m atériel au tomobile depu is p lus ieurs années, q u 'on venait enfin de lui donner quelque chose ; e lle avait absorbé 110 voitures 4, e lle attendrait donc e nco re quelques m ois avant d'en absorber d 'autres. » Ainsi, avant même d'entrer en service, l'AMR 33 est dépassée dans l'esprit de
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en évoquant les nouveaux matériels : «Ils n'étaient pas tous là, ma is leur place était marquée ; à leur sortie d 'usine, ils viendraient l'occuper. D.
. • •
• 4. Quantité minimisée par erreur. D'autre part, le général Ravigny, promoteur de la Dl.M et de la mécanisation de la cavalerie, anticipe quelque peu, ses hommes n'ont pas encore perçu les AMR 33 Renault VM de série. Mais, comme il \' écrira plus tard dans ses mémoires
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concurremment les deux types de suspension, ressorts à boudin classiques et blocs de caoutchouc préfigurant le type ZT. Enfin, le plus étonnant de cette question est la récente découverte photographique d 'AMR 33 des premières livraisons qui a pp ara issent, en mai 1940, munies des balanciers à blo cs de caoutchouc. Nous y voyons le signe d 'un passage de certaines voitures VM e n révision géné rale , et du changement de suspension à cette occasion. La mesure se serait sans doute généralisée au fur e t à m esure de la révision des AMR 33, si le • cours des événements n'en avait pas décidé a utrement.
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5 . Cette partie des archives techniques n 'a hélas pu être retrouvée . 6 . Il avait été écarté en avril 1933 car trop brusque (,. . page 19), mais le modèle définitif présente de réelles améliorations. 7 . Soulignons cependant que les balanciers installés sur ces VM diffèrent légèrement de ceux montés sur les zr (.. Tome 2), et constituent donc une fabrication spécifique.
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tures est leur suspension. On peut estimer 5 qu 'elles ont été montées d 'origine avec des balanciers emboutis à blocs amortisseurs en caoutchouc. A cela une bonne raison: ce système de suspension , jugé finalement 6 supérieur aux balanciers à ressorts à boudin du type VM , a été retenu pour équiper la nouvelle Renault ZT (future AMR 35). fi est donc logique que les cinq dernières VM produites en a ient bénéficié 7. Autre indice , la notice d'entretien datant de mai 1934 et destinée spécifiquemen t a ux cavaliers utilisateurs des voitures VM de série, présente
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Photographiée ici dans un parc de matériel rassemblé par les Allemands après juin 1940, l'AMR 33 n O88 936, l'une des trois dernières VM construites, comporte les balanciers à blocs de caoutchouc. La vue de trois-quarts avant révèle son numéro matricule appartenant à une série distincte, mais aussi deux points particuliers : le drapeau est placé derrière les cinq chiffres, et la grenade de tonnage est peinte dans le prolongemen t 1.. détails page 30.
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La voiture n O83952 du 3" GA M sur les Champs-Élysées le 11 novem bre 1936. Cette photo, parm i bien d 'autres, montre à quel point les tâches arrondies son t à bords nets. Sur le pare-boue avant gauche flotte le fanion du capitaine commandant l'escadron AMClAMR d u groupe de Paris.
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OUFLAGES ET
RQUES DISTINCTIVES AMR 33 n O81 737 du 3" GAM, 1937. Tiré de la p hoto ci-desso us, ce profil présen te ce qui sem ble ê tre un cas limite du camouflage premier type des VM: presqu 'aucun e tâche claire (ocre ou vert d 'eau) n 'apparaît sur le f lanc gauche de cette voiture (alo rs qu 'elle en com porte de notables au flan c droit, '. photos pages 56-58), tandis que le ve rt o live et le terre de Sienne se partagent l'essentiel de l'espace disponible, suivan t un schéma supposé.
E PROGRAMME général des spécifications des véhicules automobiles destinés à l'armée se borne à indiquer, dans toutes ses éditions successives de l'entre-deux-guerres, que « les véhicules blindés seront camouflés ", sans spécifier ni assortiment de teintes, ni schéma de camouflage. • SCHÉMAS ET TEINTES DE CAMOUFLAGE CHEZ RENAULT
Sur les AMR 33, la SAUR a utilisé, comme sur la plupart des engins blindés de sa production dans la période 1933-1935, un style de bariolage que nous désignons comme le camouflage premier type: il se compose usuellement de trois ou quatre tons en tâches aux contours nets, au pinceau, de formes généralement arrondies. Le tracé, plutôt linéaire sur les prototypes VM et VE (". photos pages 15 à 20, profil page 35), devient assez tourmenté sur les AMR 33 de série et il est extrêmement variable d'une voiture à l'autre. Quant aux teintes employées par Renault, nous avons retrouvé la désignation de trois d'entre elles sur une note interne du 5 mai 1938 (sachant que ces trois teintes préexistaient) : vert olive, ocre et vert d 'eau . S'il est aisé de se faire une idée précise des deux premières, le vert d 'ea u est sujet à interprétation. Sur nos profils, nous l'avons représenté comme un vert clair très légèrement bleuâtre. Une quatrième couleur de camouflage est formellement identifiée: le terre de Sienne, attesté par une lettre de l'inspection des forges du 21 mars 1938 évoquant des exemples
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Infographies Laurent Lecocq © H&C 2005 .-:.,...,.."':
AMR 33 du 11/15" RDp, mai 1940. Ce profil, inspiré par la photo de la page 63, présente assurément un autre cas lim ite, la présence du camouflage deuxième type (à liserés noirs flo us), liée sem bie-t-il aux cinq AMR 33 dotées d 'origine de la suspension à blocs de cao utcho uc. La tourelle est ornée d'un e coca rde à l'arrière, d'un petit as de pique (1" pe loton) gris clair, et d 'un symbole é trange, deux rectangles ve rticaux qui désignent peut-être le 2" bataillon (couleur rouge supposée) en chiffres romains.
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Déf ilé du 3 e GA M à Paris le Il no vem bre 1937. Au premier rang, de gauche à dro ite, voici les AMR 33 n° 81 716, n° 83922 et n° 81 737. D'une voiture à l'autre, on note à quel poin t l'insp iration des peintres des usines Renault s'est donnée libre cours, tant pour la forme des tâches que pour leur répartition. D'autre part, si les nuances claires sont bien visibles, le vert oli ve e t le terre de Sienne son t souvent d iffici les à d istinguer l'un de l'autre sur les photos d 'époque. Relevons, au second plan, les numéros de tourelle « 5 " et « 4 » des AMD Wh ite-Laffly·
Trois autres AMR 33 du 3" GAM, lors d 'un Il novembre (1935 ou 1 93 6) à Paris. Bien que légèreme nt floue, cette uue offre l'intérêt de montrer des voitures vues de dessus: dans ces exem p les, les tein tes claires (ocre et vert d'eau) paraissent nettement dominer. A utre détail à souligner, la trappe de tou relle est peinte en couleurs de camouflage sur ses deux faces, de façon à offrir une ide ntité de tons quelle que soit sa position, ouverte ou fermée. Ce cas est général sur les AMR 33 et AMR 35.
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de pigments de coloration à employer : « ocre jaune, terre de Sie nne, vert o live, etc. a , Son emploi sur les AMR 33 se trouve confirmé par l'aquarelle d'Albert Brenet reproduite page ci-contre. Le camouflage deuxième type est un assemblage de trois ou quatre tons en tâches de formes arrondies moins tourmentées que les précédentes, et surtout bordées d'un filet de teinte très foncée , le plus souvent flou. Typique notamment des AMR 35 (,. Tome 2), il est très rare sur les AMR 33 et semble limité aux cinq dernières voitures VM, dotées dès leur sortie début 1935 de la nouvelle suspension à blocs de caoutchouc (,. photos pages 31 et 63, profil page 29). • MARQUES DISllNaIVES DIVERSES
un décret du 31 décembre 1922 donne naissance, en remplacement de la série numé rique antéIieure (qui avait dépassé les numéros 250 000), à une nouvelle série limitée à cinq chiffres et précédée - ce qui constitue une nouveauté - d'un petit drapeau tricolore. Sur les AMR 33 sortant de chaîne, le drapeau et les chiffres sont peints directement sur le camouflage. En cas de repeinture en unités, un rectangle noir est éventuellement peint sur le camouflage avant que les chiffres ne soient retracés à la main (,. photos pages 54 en haut et 61). Dans d'autres rares cas, les numéros sont peints au pochoir, en caractères à empattement ( photos pages 27 et 42, notamment). On trouve aussi quelques exemples de nouvelle peinture du matIicule, en finition qualité usine, où le drapeau se trouve alors, curieusement, repeint à la suite du numéro, à l'avant comme à l'amère (,. photos pages 60, 63 et 65) et à côté duquel est ajoutée, élément nouveau, la grenade de tonnage. NUMÉRO MATRICUlE:
Imm atriculation en pein ture d 'origine
(cas le plus fréquent avant-guerre) 1
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Exem ple ou 1se d ragons (1935), style graphique très spécial.
CHIFFRES BLANCS
DE TOUREllE
Exemple au 1"' GAM (1936)
un numéro aux voitures de chaque peloton (1-2-3 au 1"' peloton, 4-5-6 au 2', 7-8-9 au 3e , 10-11-12 au 4e). Peint à la peinture blanche, ce numéro apparait, usuellement en petite taille à cette époque, en divers endroits de la carrosserie. Une instruction du 1er avril 1936 en généralise l'usage sur les automitrailleuses de tous types, précisant que le numéro sera peint en blanc ou en gIis clair. Pour les AMR 33, l'usage du grand numéro blanc peint sur la tourelle souvent dans un style « carré »et étiré en hauteur - est fréquent mais non systématique. II est d'emploi général au 4 e GAM et au 18 e dragons dès 19341935. On le trouve aussi au 1er GAM en 1936 et, deux ans plus tard, au 2e GAM (". tableau d'attribution théorique des numéros, page 53) . En revanche, les grands numéros blancs ne paraissent jamais avoir été employés au 3e GAM avant-guerre ni, semble-t-il, dans les RDP durant la campagne.
Immatriculation repeinte qualité usine avec drapeau final et grenade de tonnage
peint à l'avant de quelques AMR 33 vues en 1940 (. photos pages 27, 60 et 65), ce symbole d'emploi général a pour but de faciliter les transports ferroviaires : la même grenade blanche est peinte sur les wagons et - en principe - sur les véhicules militaires. Au centre, le chiffre peint en rouge indique la catégoIie du wagon (tonnage et largeur minimale d'ouverture en bout) : le 1 est le plus courant, s'appliquant notamment à tous les engins blindés dont le poids total en ordre de marche est inf érieur à 20 tonnes. GRAND NUMÉRo BlANC: dès les années vingt, certains escadrons d'automitrailleuses de cavalerie, alors sur AM White TBC, prennent l'habitude d'attribuer GRENADE DE TONNAGE:
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As DE PELOTON (1936) : les as, empruntés aux chars de combat de l'infanterie, sont adoptés par la cavalerie le 1er avril 1936. L'ordre est celui du jeu de bridge. Un cercle est prescrit pour le peloton de commandement (,. photo page 36).
le 3" GAM, saisi sur le vif par Albert Brenet en 1939. Au-delà de leur caractère hautement a rtistique, les aquarelles d 'Albert Brenet on t valeur de document. Celle-ci nous donne une idée des teintes de camouflage employées sur les AMR 33. On reconnaît le vert olive (rendu plutôt vert sap in par Brenet), le vert d 'eau (ici plutôt vert olive clair), ainsi que des traces d 'ocre et de terre de Sienne. Les grandes cocardes de tourelle apparaissent en mars 1938. Le fond noir des matricules constitue une excep tion (. photos pages 54 et 61).
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La couleur de l'as est celle fixée pour l'escadron (1 er bleu ciel, 2e rouge, 3e vert, 4e bleu foncé 1), et Il doit être liseré de blanc
ou de gris clair (instruction du 1'" avril 1936). Sur les AMR 33, les as - souvent rouges avant-guerre du fait de l'affectation au 2e escadron des GAM - sont fréquents mais non systématiques. En 1940 dans les RDP, la tendance est aux as entièrement blancs ou gris clair, de format réduit pour les rendre moins visibles.
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l'usage d'un insigne spécifique pour chaque EAMC (escadron d'AM de cavalerie), peint de chaque côté sur la carrosserie des voitures, naît durant les années vingt. Au cours des années trente, alors que les insignes métalliques de poitrine tendent à se développer, l'insigne peint évolue. Devenant Insigne de groupe, puis de régiment, Il donne parfois naissance à l'Insigne métallique, mais c'est plus souvent l'inverse qui se produit : l'ancien insigne de carrosserie disparait alors au profit d'une version peinte de l'Insigne de poitrine. Luttant contre les insignes peints de trop grande taille, l'Instruction du 1er avril 1936 précise que « l'écusson réglementaire ne INsIGNE DU CORPS :
doit pas dépasser un gabarit circu laire de 12 cm, il peut être à l'intérieur de l'as a,
Sur les AMR 33, l'insigne peint à l'intérieur de l'as est attesté au 18e dragons et au 2e GAM ( photos pages 47 et 53).
Insignes petit modèle (12 cm)
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3" RDP (1940) peint sur le camouflage
(1938) : la cavalerie adopte les cocardes sur ses blindés en mars 1938. Pour les engins déjà en service (c'est le COCARDES
Pris en 1940, ce gros plan sur la tourelle de l'AMR 33 nO79 756 {prototype mis
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cas de la totalité des AMR 33), ces cocardes, d'un diamètre de 40 cm, sont peintes par les soins des corps de troupe. Elles doivent pouvoir être effaçables « a u carburant national ". De fait, en 194 0, seule subsiste le plus souvent la cocarde arrière et, éventuellement aussi, celle du toit de la tourelle (. photo page 54). Celles des flancs de tourelle droit et gauche, constituant des cibles trop faciles, ont généralement été effacées. •
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d 'ensem ble page 22, montre très dis tinctement le camouf lage deuxième type à liserés noirs flous peints au pistolet. La tourelle présente aussi une cocarde à l'arrière et un petit as de pique tout blanc.
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l.Traditionnellement dans la cavalerie, le bleu foncé caractérise le 1er escadron et le bleu ciel le 4'. La note du 1er avril 1936 se rend coupable à cet égard d'une erreur qui sera souvent rectifiée dans les corps.
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vo it u re de transport de personnel sur chenilles " es t issue d'un projet usine datant de fin 1932. Co nstruite en 1933 aux frais exclusifs de la SAUR, elle reçoit, sur demande de la Guerre, les aménagements cc commandemen t, type M », Après une présentation réussie à Mailly en septem bre 1933 dans sa configuration d'origine (caisse o uverte sur le dessus, sans toit blindé), elle est ensuite munie d 'un toit avec une porte ouvrante puis, au printemps 1934 , elle est éq uipée TSF pour la cavalerie (,. Tome 2, p. 53). Deux prototypes YS sont construits par Renault. Cette vue de profil montre le prototype n O1, dont le pot d'échappement, in visible ici, est sur le fla nc droit à l'avant (.. plan page 33) et qui portait en avril 1934 l'immatriculation temporaire n ° 5290 Wl . «
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L'ESQUISSE D'UNE F E 18 DÉCEMBRE 1932, Louis Renault, qui vient de s'entretenir personnellement avec le général Weygand, lui adresse une lettre précisant les principaux points évoqués entre eux, et notamment un beau projet industriel : l'esquisse d'une famille d 'engins tous terrains légers à chenilles. Le maître de Billancourt brosse lui-même les grands traits de son projet, établi autour du train de chenilles type VM : Voiture légère de transport de personnel La m ise a u p oint deve n ue tout à fait irréprocha ble de
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notre automitrailleuse de reconnaissance à chenilles métal· liques qui a fait ses preuves aux manoeuvres de 1932, nous pe rmet de vous soumettre un projet d e voiture de trans· port de pe rson nel do nt la pa rtie m écan ique et le train de chen illes seron t p resque id en tiques . Cette voitu re porterait 7 homm es (a u lie u de 6 dans les voitures actuelles de dragons portés) 1 abrités des deux côtés por un blindage léger permettant, si on y ménage des créneaux, l'utilisation d 'un fusil-mitrailleur pendant la marche. Cette disposition serait d'une utilisation intéressante aux TOE. Cette voitu re se p rêterait, moyennant modification de sa ca rrosserie, à de multiples applications :
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Le prototype n ° 2, nO2376 Wl réalisé comme le précédent en acier doux, tient compte des m odifications demandées par l'armée le 7 mai 1934, notamment un créneau FM sur le côté de la caisse, et le pot d'échappement à ga uche.
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Projet (fin 1932) de la voiture de commandement Renault YS sur train de roulement type VM. Son moteur es t le 1 9 CV «383 ", un 4 cylind res de 100 x 129 (4 053 cm 3), refroidi ici à travers un e grille d'aération frontale, une formule peu ind iquée pour un engin blindé. Pour la série de dix véhicules ( Tome 2, p. 52) propulsé par un 22 CV plus gourma nd, il sera ques tion en mai 1934, afin de maintenir le rayon d 'action, de loger un réservoir d'essence supplémen taire à la place de l'aide-conducteur.
Renault développe aussi en 193 2-1 933 une gamme de tracteurs d 'artillerie non blindés, co mptan t trois modèles de puissance croissante. Le plus petit, type YI dit « tracteur de 2 tonnes» (pour le canon de 75), possède un train de roulement identique à celui de l'AMR 33 hormis le barbotin qui es t à voile Plein et bombé. Seuls six de ces tracteurs (deux de chaque tonnage) sero nt achetés par la Guerre.
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- personnel d e commandement e t d e liaison des é ta tsmajors, des troupes, des unités de chars et d 'automitrailleuses, - postes radios, - ma tériels et services divers.
Autres voitures dérivant du même type Le canon an tichar d e 37 automobile (_ détails pages suivantes) que n ous é tab lissons e n liaison avec Puteaux, aura sa partie m écanique presque identique à celle d e l'automitra illeuse de reconnaissance. Il en sera de m ême pour un tracteur d'artillerie de 2 tonnes, (,. . photo ci-dessous) dont nous établissons les plans en vue d 'un co ncours qui doit avoir lieu d ébut mars.
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Les échanges de correspondance entre Louis Renault et Maxime Weygand ayant un caractère officieux et personnel, le projet se développe ensuite, comme il convient, par la voie des bureaux. De la proposition globale de Louis Renault, le ministère de la Gueme retient surtout l'idée d'une version de commandement. Le 20 mars 1933, la STMAC 2 donne donc le feu vert aux usines Renault pour présenter à la CEMA de Vincennes une « voiture à chen illes carrossée e n voiture de commmandem ent du type M 3, dès qu 'elle sera réalisée. Il est e n tend u toutefois que cette présentation ne d e vra e n t raîner a ucun retard dan s l'ét ude d e s véh icu les do nt vo us po u rsu ivez actuellement la réalisation. » Nantie de la désignation usine YS, la voiture blindée Renault est présentée en septembre 1933 à Mailly. Elle y reçoit un accueil favorable et, en janvier 1934, décision est prise de commander 10 exemplaires de série . Ces derniers étant établis sur la suspension à blocs de caoutchouc de la nouvelle AMR type ZT, nous ne les étudions pas ici (,. . Tome 2, pages 52-55). Quant au type initial avec suspension type VM, il y en a eu deux exemplaires. Nés avec un moteur de 19 CV trop faible , ils seront, sur suggestion du constructeur, munis d'un moteur de 22 CV en 1934, respectivement en juin (prototype n° 1) et septembre (prototype n° 2). L'un de ces deux prototypes est transformé , en automne 1936, en véhicule d'observation d'artillerie YS 2 (",.. Tome 2, pages 56-59). 1. Voitures semi-ehenillées non blindées Citroën-Kégresse P 19, qui ont bien 6 places en version « voiture de fusiliers éclaireurs " mais emportent 7 hommes dans d'autres versions. Quant au projet Renault (assez optimiste) de voitures à 7 comballants, si on le rapproche du plan visible sur celle page, il faut imaginer la suppression des tablettes de commandement au profit d'un septième siège, en position centrale. Et il ne reste alors aucun espace pour les paquetages de combat. 2. Section technique des matériels automobiles de combat. Cet organe du rninistére de la Guerre qui centralise la question au niveau interarmes, sera bientôt dissous, chaque direction d'arme s'y susbslituant à travers sa propre section technique : sn (infanterie), STe (cavalerie), STA (artillerie). 3. Référence au « programme des spécif ications des voitures de commandement et de liaison blindées (type M) • du 9 janvier 1931.
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P résentation e n terrain varié du p rototype Renault VE qui, photographié ici en 1933, se trouve encore dépourvu de son armement. Les trois outils classiques du lot de bord (pelle, pioche et masse) o nt été fixés sur le toit, em p lacem en t plutôt inhabituel ma is rend u nécessaire par la p osition très basse du cano n, qui impose de laisser libre la plage avant. Les détails de construction (galbe des ailes, verrouillage de co uvercle avont, ép iscope, e tc. ) sont sem blables à ce ux des prototypes VM.
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LE VÉHICULE ANTICHAR RENAULT VE PROTOTYPE (TYPE ,
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Évoqué par Louis Renault dans sa lettre du 18 décembre 1932 ( pages 32-33), ce véhicule est issu du programme des spécifications du « véhicule antichar (type P) » du 9 jan, vier 1931. Sur le plan théorique, il est donc impropre de consi• dé rer le prototype antichar Renault comme un dé rivé de l'AMR 33. Au ministère, les programmes de spécifications sont émis à plus d'un an d'écart et, à Billancourt, le véhicule antichar reçoit la désignation VE, antérieure de plusieurs mois à l'attribution du code VM. Quant à l'objet même du véhicule « type p », les idées évoluent très vite en ce début des années trente puisque, à l'origine, il n'est question que d'un engin automobile très léger (ne dépassant pas 1 500 kg de poids mort), susceptible de porter un canon de " 25 mm antichar mobile disposant d'un affût spécial trépied, la pièce devant pouvoir aussi bien étre utilisée pour le tir à terre, ,. c oo que sur son châssis automobile. En d'autres termes, le « type P » U .. ...- . . vise à l'origine une simple chenillette.
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Mais dès 1932-33 , on cherche à faire mieux : dès lors que le canon de 25 mm AC a vocation à devenir un matériel standard tracté (hippo ou auto) servi par des fantassins et des cavaliers, et que la chenillette Renault UE s'est révélée susceptible d'en être le tracteur, il paraît judicieux à la direction de l'artillerie, pour la dotation des futures batteries antichars servies par des artilleurs, de s'orienter vers un calibre plus conséquent. Ainsi, le véhicule « type P » sera-til désormais le support d'arme d'un nouveau matériel antichar puissant, préfigurant le 37 mm antichar de forteresse modèle 1934. De ce fait , il n'est plus question de transporter une pièce mobile avec affût-trépied, mais d'installer à demeure un canon de casemate à l'intérieur d'une caisse blindée : donc un véritable automoteur. La réalisation du prototype est confiée à l'atelier de Puteaux pour l'armement, et à Renault pour la partie automobile. Le prototype Renault VE fait l'objet du marché n° 180 D/P. Étudié dès 1931, finalisé en 1932, la même année que les cinq prototypes VM, il est ensuite longuement affecté à l'atelier de Puteaux pour la mise au point du canon, et il ne passe devant la CEMA de Vincennes que très tardivement, au printemps 1935. Blindé à 9 mm dans les parties exposées, et 6 mm dans les parties horiwntales, le
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Le vé hicule an tichar Renault VE possède exacte men t [a même organisation m écanique que [a voiture VM. Mais l'espace arrière gauche, qui dans l'AMR 33 co nstit ue une issue, est ici entièrement occupé par les obus, au nombre de 107. La position du tireur, assis à 90 ° par rapport à l'axe d u tube, est particu lièrement peu e rgonomique e t, faute de ventilation, l'équipage est asphyxié dès les premiers tirs. Dimensions du prototype construit. Hauteur : l ,50 m. Largeur : 1,87 m . Longueur: 3,63 m .
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Prototype Renault VE (type P) Tiré des photos de cette double page, ce profil montre le véhicule da ns sa configuration de 1932· 1933, avec un camo uf lage assez linéaire (comme les prototypes VM). Lorsqu'il apparaît à la CEMAVen 1935, il a été repeint, dans le même esprit mais avec des vagues de fo rmes différentes.
véhicule complet pèse 4 565 kg en ordre de marche avec canon et munitions, équipage et lot de bord au complet. Roulant à 32 km/h en moyenne (54, 1 km/h maximum), le prototype Renault VE est alors jugé, «d 'un modèle ancien et périmé [...J, incapable d 'un service sérieux. »(CEMAV, 18 avril 1935). Condamné, le véhicule « type P » l'est non seulement par la vétusté de son modèle, mais aussi par le choix du calibre du futur antichar puissant, et par son caractère automoteur même. Le 24 juin 1935, le conseil consultatif de l'armement se prononce en faveur d'un 47 mm AC dont la disposition générale sera d'être « rem orqué par un tra cteur à chen illes , type N [c'est-à-dire la chenillette Renault UEJ qui recevra à cet effet les légères m odifications nécessaires. » Mais si l'artillerie, par culture, n'aime guère les automoteurs, cette voie n'est pas totalement abandonnée : à la demande de la cavalerie, elle rebondit exactement au même moment, en juin 1935, pour donner naissance à l'AMR 35 type ZT 3 à • canon de 25 AC en casemate (.• Tome 2, page 47).
Infographie L. Lecocq © Histoire & Collections 2005
Ci-dessus et ci-contre. Le prototype Renault VE photographié après avoir reçu son canon de 37 antichar. Portant encore son immatriculation temporaire, il recevra pius tard son matricule militaire, n O81 805.
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ORSQUE L'AMR 33 de série est livrée aux corps de troupe, en 1934, la cavalerie française se trouve en pleine mutation.
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RÉPARTITIO Un ité 4 e OC (futu
Elle compte alors, pour sa partie métropolitaine : - 5 divisions de cavalerie (DC) « mixtes type 1932 ., rœ):rr tairement à cheval, disposant toutefois chacune de deux l.1I1iti! motorisées : un groupe d'automitrailleuses (GAM) et un balillb de dragons portés (BOP). L'une de ces divisions, la 4 e OC. el en voie de motorisation/mécanisation intégrale, en vue de~ nir la 1 re OiM (division légère mécanique) ; - 9 régiments métropolitains non endivisionnés, eux aUSl principalement à cheval mais comportant un escadron moI~ risé (trois d'entre eux avec automitrailleuses). Ces régirnero -. ont vocation à être dissous à la mobilisation pour forrœ , des groupes de reconnaissance (GRCA et GRDO. La ventilation initiale des AMR 33 de 5éIi: (_ tableau ci-contre) traduit assez fidè!ernell cette organisation, puisqu'elle attribue: - 40 AMR à la 4 e OC, future l " DLM. . ., servie en prermere urgence ; - 15 AMR à chacune des au1res OC (13 à la 5e OC), surtout sur le 2' 101 ; - et 20 AMR à deux des ré<j ments non endivisionnés. En 1934, J'organisation des petites unitis
4 eGAM
18e dragons 4 e BOP
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d'automitrailleuses n'a pas évolué : l'escadron (quel que soit le modèle de voitures blindées qu'il emploie) est toujours à quatre pelotons de trois voitures, plus deux voitures de précaution (dites aussi e de volant ,,) et une blindée TSF pour le capitaine : soit 15 voitures, quantité que l'on retrouve dans l'attribution des AMR 33 aux GAM (sauf le 5e) ainsi qu'au 18e dragons. Pour les autres corps destinataires, les attributions permettent de constituer deux ou trois pelotons, au sein d'escadrons mixtes. Mais cet ordonnancement ne va pas durer, car tout bouge en permanence dans la cavalerie. La Ol.M en gestation se révèle forte demanderesse de véhicules blindés. Dès 1934, son promoteur le général Ravigny se bat pour que l'on y organise les pela- • tons à cinq voitures au lieu de trois. Comme les crédits
RÉPARTITION INITIALE DES AMR 33 EN UNITÉS (1934)
1 cavalerie
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Garnison
4e DC (future 1 re DIM) 4e GAM Reims 18e dragons Reims 4e BOP Verdun 1,e, z- s- et s e DC 1er GAM Orléans 2e GAM Strasbourg GAM Paris 5e GAM Melun Régiments no n endivisionnés ge dragons Épernay 11 e chasseurs Vesoul
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, 1932 ", majorie de deux unités ~ et un bataillon 15, la 4e DC , est , en vue de deve-
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mnés, eux aussi escadron moto,). Ces régiments tion pour former : Aet GROO. m 33 de série assez fidèlement eUe attribue : ,future 1Te OLM, lence ; 1e des autres OC out sur le 2e lot ; l à deux des régi-
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12
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115
Nmrs DU TABlEAU A. En principe, marché n° 754 D/P 1. en fait, il y a eu des B. En principe, marché n° 996 D/P , - mélanges dès l'origine. C. Ventilation nouvelle (les 40 étaient prévues au 4e GAM en déc. 33). D. Dont 11 à Paris même et 4 au détachement de Versailles. E. Total porté à 13 avec les trois dernières livrées en 1935 à Lyon.
mdivisionnés.
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GAM le Il novembre 1938 à Paris, ann ive rsaire de l'A rm istice. Les cocardes so nt peintes pour le sur les blindés de la cavalerie d epuis mars 1938. On reconnaît, à gauche, l'AMR 33 n ° 83 922 (celle-ci porte un cercle blanc qui pourrait ê tre la marque du cap ita ine com m andant l'escadron ~ profil page 57), derrière elle la n ° 81 726 e t, tout à fait à droite du document, la n ° 83 949.
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TABLEAU PROVISOIRE DES IMMATRICULATIONS ET AFFEeTATIONS DES Matricule 1 - MARcHÉ 79 756 79 757 79758 79 759 79 760
Unité, lieu, date, insignes. numéros et renseignements divers
N° 294 D/P (5 voitures prototypes, aux manœuvres de sept. 1932) _ au standard série (suspension genre ZT) en 1935 _ 7e chasseurs _ . _ au standard série (suspension genre ZT) en 1935 _ 7e chasseurs ' . CEMA Vincennes 1935-36 _ premier prototype ZT 8 cyl. en 1934 _ perdue à Orléans 1940 _ deuxième prototype ZT 4 cyl. en 1934 _ ...
1933 (45 + 20 voitures) NB 1 : en pratique, les commandes de voitures, en deux lots de 45 + 20, datent de mars et juin 1933. NB 2 : quatre numéros n'ont pas été retrouvés à ce jour (en début ou en fin de série).
11 - MARCHÉ N" 754 D/P
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2e GAM Strasbourg _ ... 4 e GAM (J. d'Arc à droite, sanglier à gauche), Suippes 1935 _ ... 4 e GAM Champagne septembre 1935 (n" au pochoir) • 10 • TSF _ ... • ••• • • • • ••••••• • • • • • • • •• •
3e GAM Paris 14 juillet 1937 • ... 18 e RD (hippogriffe), 1937 ,10 • • TSF _ ... .................................... _ 14e RDP (?), perdue à Jolimetz 17 mai 1940 3 e GAM Paris 11 novembre 1935 et 1936 _ ... · .. ........... .. .. ..... .. .. .
18e RD Reims 1934 , 13 , _ 15e RDP, perdue à Vendresse 12 mai 1940
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2e GAM Strasbourg _ ... 3 e GAM Paris 11 novembre 1938 _ ... ·
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3e GAM (?) fête de la cavalerie, Vincennes juillet 1938 _ .. . 3e GAM Paris 11 novembre 1936 et 1937 _ ... 18e RD Reims, Champagne septembre 1935 . 1 • _ ... .... .
III - MARCHÉ N° 996 D/P (50 voitures)
83916 83917 83 9 18 83 919 83 920 83 921 83 922 83923 83 924 83 925 83 926 83 927 83 928 83 929 83 930 83 931 83 932 83 933 83 934 83 935 83 936 83 937 83 938 83 939 83 940 83 94 1 83 942 83 943 83 944 83 945 83 946 83 947 83 948 83949 83 950 83 951 83 952 83 953 83 954 83 955 83 956 83 957 83958 83 959 83 960 83 961 83 962 83 963 83 964 83 965 IV -
. . 18e RD Reims, Champagne septembre 1935 . 15 • _ ... . .. . 3e GAM Paris 11 novembre 1937 et 1938 _ ... 3e GAM Paris 11 novembre 1937 _ ... 18e RD ou 4 e BDP (sanglier dans cercle), Champagne sept. 1935 _ ... . .
2e GAM Strasbourg _ ... . 3e GAM Paris 14 juillet 1935 _ ... . .. a- GAM Paris 14 juillet et 11 novembre 1935 _ z- RDP . .. . . . . . . 2e GAM Strasbourg _ ... . . 5 e GAM Melun mars 1936 _ ... . . . . 3 e GAM Paris 11 novembre 1934 et 1938 _ ... 2e GAM/RAM _ s- RDP, perdue à Vance 10 mai 1940 2e GAM Strasbourg _ ... 3e GAM Paris 11 novembre 1934, 1935 et 1937 _ ... . . . 1'" GAM vers 1938-39 2e GAM Strasbourg 14 juillet 1938 . 8 • • _ ... 2e GAM _ 14e RDP, perdue à Crupet 12 mai 1940 2e GAM Strasbourg 14 juillet 1938 • _ ... . 2e GAM Strasbourg _ ... . z- RAM _ 3e RDP 3e GAM Paris 14 juillet 1935 et 23 janvier 1937 _ ... .
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NB : bien que se rattachant au premier marché de série, cette convention additionnelle a été réalisée in fine. En 1934 sont livrées seulement 45 + 20 + 50 = 115 VM de série. Les trois dernières (+ deux prototypes VM n" 79 756 et 79 757 remontés avec carcasses traitées) sont livrées au printemps 1935 . s- GAM Lyon (affectation initiale) _ . 88 936 88 937 5e GAM Lyon (affectation initiale) _ . 88 938 5e GAM Lyon (affectation initiale) _ .
NOTE
Cette liste a été dressée par l'auteur d'après les archives Renault et des recoupements p hotographiques. Elle a été ensuite complétée par Régis Potié , que nous remercions ici. De très nombreux trous subsistent encore, et nous serons heureux de pouvoir les combler grâce à l'aide des passionnés qui nous liront.
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123 AMR 33 RENAULT VM PRODUITES
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L 'AMR 33 n O83 941 du z- GAM de Strasbourg refait le plein durant un exercice,
avec une
pompe à main puisant dans un bidon de 50 litres. La méme voiture apparait aussi page 50.
tODUITES
>l. 1935 _ ...
limités (il Ya même, en automne 1935, réduction d'une commande d'AMR 35, '. dêtails Tome 2, page 13), la DLM devra, dans un premier temps, se débrouiller avec ses maigres dotations initiales et son matériel ancien. • LA
OC TYPE 1936 : DES AMR EN PLUS GRAND NOMBRE
En 1936, plusieurs modifications importantes intetviennent dans l'organisation des grandes unités de cavalerie et dans leur dotation en voitures blindées : - les DLM (qui seront bientôt deux, par transformation de la 5" DC en 2 e DIM) ont vocation à recevoir les AMR 35 et des chars légers Hotchkiss. Au fur et à mesure des sorties de nouveaux matériels, les AMR 33 sont retirées de la 1re DLM ; il n'en sera donc plus question ici (. Tome 2, pages 22-26). -les trois OC restantes (1 re , 2" et 3 e OC) voient leur organisation de temps de guerre remaniée. À la OC « type 1932 » succède la OC « type 1936 » qui a bénéficié, pour ses éléments
•
motorisés, de l'expérience acquise dans le cadre de la DLM de Reims. C'est au sein du GAM, appelé à devenir HAM (régiment d'automitrailleuses) à six escadrons en temps de guerre, que l'évolution est la plus sensible, comme on le voit : HAM mobilisé type 1932 1 HAM mobilisé type 1936 GROUPE D'ESCADRONS DE DECOUVERTE
G ROUPE D'ESCADRONS DE RECONNAISSANCE ET DE COMBAT
1 esc. AMR (1 5 voitures) 2 esc. AMR (2 x 23 voitures) 2 esc. AMC (2 x 15 voitures) 1 esc. AMC (15 + 1 au GE) Le nombre total d'escadrons blindés du RAM reste de quatre, mais on y trouvera désormais surtout des AMR (au lieu d'AMq , en nombre d'autant plus grand que l'escadron de 23 voitures (quatre pelotons de cinq + une voiture au capitaine et deux de volant) a été adopté, au sein de la OC, pour les seules AMR.
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1 esc. AMD (15 voitures) 2 esc. motocyclistes
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Un escadron mix te AMC'AMR sur le terra in, quatre ans avant la g ue rre. L'une des AMC S chneide rKégresse P 16 du second plan arbore le chevalier de Pierrefonds, ce qui identifie le 3 e GAM mais seuleme nt au début de l'année 1 935 (.• détails page 57). Jusqu 'en 1 937, les vieilles semi-chenillées tiennen t le rôle d 'AMC (cam bot), puis e lles seron t déclassées • en A MR e t com bottront comme telles en 1940 au sein des GRDI.
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de cavalerie
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mécanique stationnée la plus à l'est en temps de paix. Voici, vers 1935-36, l'une de ses AMR 33 (_ profil en couleu rs p . 51). Son insigne associe la
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sur un fond à la couleur de l'escadron et du peloton .
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Cette augmentation du nombre d'AMR répond à la logique d'emploi de la OC : en premier lieu, il s'agit d'en renforcer les moyens de sûreté, en se donnant la possibilité d'affecter un escadron d'AMR par brigade à cheval Oa OC compte deux brigades de deux régiments à cheval). En second lieu, les cavaliers combattent à pied (disposant, par brigade, d'une puissance de feu analogue à celle de deux bataillons d'infanterie). Or, les AMR sont les principaux partenaires au combat de l' « infanterie » de la Oc. Dans cette configuration, le BOP sur voitures semi-cheniIIées joue le rôle de réserve mobile de la division tandis que l'escadron d'AMC (quand il sera doté de la nouvelle AMC 35 alors escomptée), constituera sa base de feux antichars mobile.
Les besoins en AMR des trois OC s'élèvent donc, à partir de 1936, à 138 voitures, y compris les voitures de commandement et de volant. Ce chiffre étant supérieur au nombre d'AMR 33 existant, le déficit sera comblé par des AMR 35 que l'on décide d'attribuer au 1er GAM (1 re OC, celle-ci étant appelée à être transformée en une DLM, ".. détails Tome 2, page 25). Par ailleurs on a renoncé, pour raisons budgétaires, à donner à la mobilisation des AMR chenillées Renault aux GRDI motorisés. Ceux-ci auront, en guise d'AMR, de vieilles AMC SchneiderKégresse P 16 déclassées (_ détails Tome 2, page 63).
Dès lors, la situation théorique est clarifiée, et l'on dispose même d'un certain excédent en AMR 33 Renault VM. • fiN 1939 : LES AMR 33 PASSENT DES RAM AUX RDP À la mobilisation de septembre 1939, les 1er , 2e et 3 e GAM deviennent RAM de même numéro. Leur organisation est celle prévue depuis 1936 , à six escadrons dont deux d'AMR. La ventilation théorique des AMR 33 est alors la suivante : 1 - LEs AMR 33 EN SEPTEMBRE
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1939
Escadrons 2 2
Outre-mer? B Écoles, parcs, ERG, etc, Th~ l
\hitures A 46 46
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Norts DU TABLEAU 1 A. Dotations théoriques supposées complètes. _ B. On ignore tout de celle ,affectation outre-mer, La quantité est pourtant portée sur un tableau très précis de l'EMA/SAET en date du 2 septembre 1939 . Mais aucune information à ce jour n'a permis
de recouper ce renseignement dont on ne saurait écarter même l'inexactitude (erreur de colonnage : peut-être 10 voitures « en révision
générale . plutôt qu'. outre-mer ' 7). Le mystère reste entier.
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Mais la situation des OC « type 1936 » est provisoire. Depuis le début de 1939, il a été décidé de les transformer en divisions légè res (DL) 1 ne comptant plus qu'une seule brigade à cheval au lieu de deux, tandis que naîtra en leur sein une brigade légère motorisée (BLM) disposant d'un état-major, 2 Au sein de la BLM de DL, les modifications de structure nées de la réforme de l'automne 1939 sont les suivantes :
Des A MR 33 du 18" dragons e n fo rm ation, vers 1935. À la brigade mécanique de Reims, les A MR sont notamment utilisées pou, expérimen ter les techn iques de combat de blindés.
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Le 3 e GAM de Paris a sans dou té été l'unité équipée d'AMR 33
la plus photographiée. Six années durant, de 1934 à 193 9, ce groupe stationné à l'École militaire a participé à toutes les cérémonies militaires dans la capitale. On voit ici des AMR 33 défilant rue de Rivoli le 8 mai 1938 pour la fête Jeanne d 'Arc, devant la sta tue d e la Sainte d e la Patrie. Depuis mars 1938, les blindés de cavalerie arborent de grandes cocardes tricolores particulièrement photogéniques.. . e t formant des cibles idéales.
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-le HAM perd ses deux escadrons d'AMR (il ne compte plus que quatre escadrons : 1 AMD, 1 AMC et 2 motos) ; - les dragons portés sont élevés au rang de régiment (HOP) à deux petits bataillons, chacun complété de 2 pelotons AMR. Selon les corps concernés, ces transformations sont effectives entre le 1'" décembre 1939 et le 15 février 19 40 . Dés lors, on trouvera les AMR ainsi organisées au sein du RDP type DL :
1'" B TN
2" B TN
1"' esc.
4 e esc. 3 escadron mixte AMR/motos
2e €SC. 3 e €SC.
5 e esc. 6 e esc .
TYPE DE L'ESCADRON
escadron de fusiliers voltigeurs escadron de mitrailleuses et engins
L'escadron mixte AMR/motos aligne en principe 11 AMR (deux pelotons de cinq + une de volant utilisable par le capitaine), non comptées d'autres éventuelles voitures de volant.
• PRINŒMPS 1940 : LES AMR 33 PREMlËRES AU FEU Un document de la SAET du tout début 19 4 0 , hélas non daté, donne un état des nécessaires et des existants dans la cavalerie mécanique. Pour les DL, il est question de 26 AMR par division (ce que no us interprétons comme l'intention d'attribuer deux autres voitures de volant à chaque demiescadron), soit 13 0 pour les cinq DL, et « 11 2 existants », avec cette précision: « les déf icits seront com blés à l'aide des matériels en voyés par l'intérieu r 4. Les cinq DL peu-
vent être considérées co m me étant au co m p let ». La 1'" DLC étant dotée d'AMR 35 (". Tome 2, pages 28-29), 1. Elles prendront l'appellation définitive de divisions légères de caVQ'erie (OLe) le 3 mars 1940. 2. Un « officier commandant les unités motorisées » était désigné dés l'origine dans les OC, mais il ne disposait pas d'un état-major. 3. Numérotation s'appliquant aux 2', 3' et S' RDP. En revanche, aux 14' et lSe RDP, qut avaient été mobilisés en septembre 1939 à deux bataillons de quatre escadrons, la réforme de l'automne 1939 n'affecte pas le rang d'origine des escadrons, qui sont reventilès comme suit : 14' RDP 15' RDP 1er BTN 2"BTN 1er esc. 5 e esc.
i « Brn 2" BTN TYPE DE L'ESCADRON 1el' esc. se esc. AMR/motos 7e esc. 2e esc. 6e esc. fusiliers voltigeurs 3e esc. se esc. Be esc. 4e esc. mitrailleuses et en gins 4e esc . 4. En septembre 1939, ' reste 24 AMR à l'ERG Mably ,. Cet état ne distingue pas les AMR 33 et les AMR 3S. S. Le chiffre de 26 AMR ne figure qu'au dossier du lS' RDP (SHAT). 6. Un état du 30 mars 1940 confirme, pour les AMR des DLC, des dotations ' au complet ou légèrement déficitaires (l ou 2 sur 23) ' .
la ventilation théorique des AMR 33 au printemps 1940 aurait donc dû s'établir comme l'indique la colonne A ci-aprés. Mais en pratique , il est exclu que la dotation optimale de 26 voitures par DLC ait été partout atteinte 5. Un a utre tableau, celui-là daté du 27 février 1940 , reprend le chiffre initial de 23 AMR par escadron 6, sans tenir compte de l'organisation propre aux RDP type DL. D'après les journaux de marche des RDP (incomplets o u imprécis), on parvient à une approximation constituée par la colonne B ci-dessous . Il - L ES AMR 33 LE 10 MAI 1940
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(optimale)
B (probable)
2 e OLC (12' BLM - 3' RDP) 3 e OLC (13' BLM - 2' RDP) 4 e OLC (14' BLM - 14' RDP) Se OLC us- BLM - l S' RDP)
26 26 26 26
Outre-mer ? Ecoles, parcs, ERG, etc. c Total
10 6
10
120
120
22
20 23 26 19
La plus grande partie des AMR 33 se trouve engagée dès le 10 mai 1940 avec les avant-gardes motorisées qui franchissent la frontière belgo-luxembourgeoise. Les trois quarts seront perdus durant la première semaine de combat. •
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Une curiosité pour les Allemands, « leur " tou te première AMR 33 (n O83 950 du s- HDP, '. page 61), mise hors de combat le 10 mai 1940 à Vance, dans le Luxembourg belge.
NOTE DU TABlEAU
Il
C. Mais nn'existe que 9 AMR 33 disponibles en ERG (Mably ?) le 30 avril 1940. Les 3 prototypes VM conservés avec moteur latéral (non totalisés ici) sont à Saumur, peut-être avec quelques VM de série. Enfin, du fait de la relative ancienneté des voitures VM en 1939 et de leur usure rapide, il est possible que certaines aient été bors-servce, dans les parcs, avant le premier choc.
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jours de reconnaissance e t combat: - groupe AMR: 1 e r esc. mixte, 2 e escadron AMR ; - groupe AMC : 3e et 4 e escadrons AMe. Dans le cadre de la 1 re DlM, le 4 e GAM est transformé le 16 mars 1936 en 4 e régiment de cuirassiers, cette fos sur le type combat. Suivant la même évolution que son régiment-frère le 18e dragons ( détails page 46), il reverse son ancien matériel, y compris les AMR 33, fin 1937. •
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Cette vue de trois quarts avant de l'AMR Citroën· Kégresse P 28 n ° 79 686, photographiée au quartier Jean ne d 'Arc à Reims, sans doute en 1933, offre un e assez bonne vue du prem ier insigne du 4 e GAM, avec la Jeanne d 'A rc à cheval, épée dressée. S ur cette version, le fon d de l'insigne paraît blanc, et la silhouette équestre es t de teinte fo ncée (rouge ?). La banderole est bien visible m ais, hélas, il es t impossible d 'e n lire l'inscription. La mitrailleuse n 'est pas installée en tourelle. •
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Affecté à la 4 e OC, le 4e GAM est associé au I se dragons pour former la brigade mécan ique de Reims (1er juillet 1933). Le 4e GAM est alors sur le type recon naissance et combat, à :
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- 1 e r et 2 e escadrons (AMR) : Citroën-Kégresse P 28 ; - 3e , 4 e et 5e escadrons (AMe) : Schneider-Kégresse P 16. En 1934 , il perçoit 15 AMR 33 neuves, tandis que son organisation est remaniée et allégée (1er mai), en vue d'équiper son régiment-frère le 18 e dragons d'une partie de son matériel (,. . page 46) et de mettre les deux corps sur le même type, tou"
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Insigne peint a u côté gauche (1934-1935). C'est le sanglier du détachem ent mécanique de la 4e De (_ détails page 45), mais ici dans une variante qui semble propre au 4 e GAM. Il existe e n plusieurs couleurs, variables selon les unités élémentaires.
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La brigade mécanique de Reims constitue le creuset des essais opérationnels de postes radios sur les AMR Renault dès leur mise en service. L'émetteur-récepteur essayé est l'ER 29 t,. tous détails Tome 2, page 17) qui, conçu en 1932, répond à une utilisation très simple, non par opérateur radio spécialisé, mais par le chef de voiture. Seules trois AMR 33 ainsi équipées ont été identifiées à ce jour, dont une au 18' dragons (.. page 47).
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Insigne peint sur les A MR 33 du 4' GAM (au côté droit
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seulement, tracé app roximatif) : l'effigie équestre de Jeanne d 'Arc en blanc, épée dressée, au-dessus d' une banderole (texte supposé « Jeanne d'Arc" ou « 4' Groupe d'AM ,,) su r un disq ue probablement rouge ourlé de blanc. li s'agit de la première vers ion d'un insigne que l'on ret rouvera plus tard sur les Hotchkiss H 35 e t S om ua S 35 du 4' cuirassiers, mais sans bande role e t sur un écu de fo rme classique .
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itroënu quartier offre j4' GAM, ave c ce tte version, lette éq uest re est bien , l'inscription. e.
AMR 33 TSF nO81 700 du 4' GAM, 1935. Ce p rofil , tiré de la photo ci-dessous, mo ntre aussi le grand numéro « 10 " blanc de tou relle représen té par déduction d u documen t de la page p récéden te. Vu l'exiguïté de la voiture, son éq uipement en TSF impose la présence d 'un coff re exté rieur sur le pare-boue a rrière gauche.
lOur y rece voir ire}, l'AMR 33 ns où e lle sert ri l'occurrence Jurelle). Assez peu en service 1atricule a été oins du corp s.
Dura n t les m anœuvres de Cham pagne, le 26 septembre 1935, un g roupe de cavaliers remon te un peloton d 'AMR 33 à l'arrê t. Un fil de téléphone de campagne a é té déroulé le long d u talus. Sur la crète est postée une AMC Schne ide r-Kégresse P 16 de la 1re DLM. Au premier plan, un lieutenant à son bord, on retrouve l'AMR 33 TSF nO81 70 0 1.. page 42). L 'insigne rectangulaire à gauche de la tou re lle est probablemen t le sanglie r (ici ton sur ton, indistinct en noir e t blanc). Au second p la n, l'AMR n O8 1 70.., insigne du 4' GAM assez visible, a reçu à tit re d'essai un phare Guicherd en p lus du Restor d'origin e.
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eint au côté 35). C'est le 'étachemen t de la 4' DC 45), mais ici variante qui au 4' GAM. en plusieurs iables selon 'émentaires.
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NS (1934-1937) Au printemps 1933, le 18e dragons de Reims - jusqu'alors régiment à cheval - est choisi pour devenir régiment de décou verte et for mer, avec le 4 e GAM occupant la même garnison, une brigade mécanique (1er juillet 19 3 3 ), elle-même renforcée par des dragons portés, le 4 e BOP de Verdun. Les trois corps forment e nsem ble le détachemen t mécan ique (DM) de la 4 e OC , a p pelé à participer en tant que tel a ux manœuvres de 1933 . Associé à de l'a rtillerie tra ctée e t à d es com battan ts transporté s par
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camions, ce DM est l'embryon de la future DlM ardemment p romue et défendue par le général R avigny, directeur de la cavalerie. Au début de sa motorisation, le 18 e dragons est donc doté d'automitrailleuses de découverte (AMD) des divers types alors disponibles: White mc, White-Laffly et Panhard 165/175. Mais leur présence est inappropriée dans une brigade dont l'expé rience vient de montrer qu'elle devait être orientée vers le combat. Cette question est résolue fin 193 3 , a près qu'une commission réunie par
Photogra lors des r le sangliE par d 'au du chef c
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Un e AMR 33 du 1se dragons, sans doute en 1934. L 'hippogriffe apparaît au côté droit seulem ent et des chiffres sont peints sur la face avant de la tourelle.
bien ici d
porte un documer.
De face, l'AMR 33 n O8 1 708 (voitu re « 13 »i révèle la dualité d 'insignes, et la façon dont le grand numéro blanc est peint à l'avant. À gauche est présentée, pour sa similitude graphique, la n ° 8 1 731. Ce style d 'identification sem ble ca racté riser la première a nnée de service des AMR 33 au 1
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AMR 33 du 18" dragons, 1934. Ce p rofil est tiré des photos de la page ci-contre. Le grand numé ro blanc à l'arrière de la tourelle est présumé à cet emp lacement (il est attesté sur la face avan t de la tourelle).
Insigne peint sur les AMR 33 du 18" dragons (au cô té droit un iquement) : un hippogriffe - croisemen t de chevol e t de griffon, lui-même croisement d 'aigle e t de lion -, couleurs supposées. Le choix de cet insigne est a ntérieur à celui d u 3 e GAM ( page 57) pour le même anim al chimériq ue.
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Insigne peint au côté gauche (commun aux di vers é lémen ts du détachem en t mécanique de la 4 e DC, de venue 1'" DLM) : un sanglier à la charge, sur un rectangle blanc e t bleu ciel barré e n diagonale (couleur e t disposition des fan ions de division o u de brigade dans la cavalerie).
On en connaît une va riante su r un d isque, à d iagonale inversée (".. p ho tos pages 46-4 7), pe ut-ê tre réservée a u 4 e BDP ?
Infographie Laurent Lecocq © Histoire & Collections 2005
AMR 33 du 18" dragons. septembre 1935 Ti ré de la photo ci-dessous, ce p rof il m ont re la voiture « 3 » de l'escadron. La g raphisme a évo lué, les chiff res sont p lus grands e t à angles vifs.
Photographiée e n pleine vitesse sur un e route de Champagn e lors des manœuvres de sep tem bre 1935, cette AMR 33 arbore le sanglie r à la charge de la 1re DLM, insigne également porté par d'autres corps de cette grande unité. Mais la patte de collet du chef de voiture nous renseigne plus précisément : il s'agit bien ici du 18" dragons . La voiture, numéro « 3 » de son escadron, porte un grand chiffre blanc au graphisme anguleux. Un autre document pris au même endroit représente la voiture « 1 », n O81 738.
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Infographie Laurent Lecocq © Histoire & Collections 2005
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Toujours aux manœuvres de Champagne, à Aulnay le 4 septembre 1935, ces hommes d 'équipage du 18" dragons cassen t la croûte autour de leur voiture et s'abreuvent de leur bidon de cavalerie modèle 1884. Leur AMR 33 porte e n grands chiffres blancs au graphisme anguleux le numéro " 15 " de son escadron. Le peu que l'on voit du numé ro matricule, masqué par un camouflage de branchages, nous permet néanmoins, par élimination, de présumer qu 'il s'agit de la voiture n O8 3918.
le général Weygand ait statué sur l'organisation future de la OLM, dont la création vient d'être officiellement décidée: - à Reims (garnison des 4e GAM et 18e dragons) sera constituée une brigade de combat sous blindage, dotée seulement d'AMR et d'AMC (détails d'organisation, '. Tome 2) ; - à Verdun (où stationne déjà le 4 e BOP) sera créé un régiment de découverte regroupant les AMO de la OLM. C'est dans ce contexte que le 18 e dragons perçoit, dans le courant de 1934, une dotation de 15 AMR 33 neuves 1. Elles seront utilisées quelque temps, aux côtés des AMC P 16, jusqu'à ce que du matériel plus moderne - chars légers Hotchkiss H 35 et chars de cavalerie Somua S 35 - ne remplace totalement les unes et les autres, à la fin de l'année 1937. • 1. L'évolution rapide de la question de l'organisation se retrouve chez Renault qui, fin 1933, a instruction de livrer 40 AMR 33 à Reims au seul 4' GAM, alors que la livraison réelle du printemps 1934, de même quantité, sera ventilée sur trois corps de la future 1'" DLM (. tableau p. 37).
LES AMR 33 AUX MANŒUVRES
DE
1935
En automne 1935, le capitaine Renault (homonyme sans lien familial), de l'inspection des forges, relève quelques enseignements des manœ uvres de la OLM. [.. .] « Renault, chenille intégrale type VM. Notre m odèle actuel d'AMR. Par sa forme basse, sa vitesse, sa maniabilité en tous terrains, il est parfaitement adapté à sa mission, et donnerait toute satisfaction s 'il était en bon é tat Malheureusement, bien qu 'étant relativem en t réce nt, ce maté riel a toutes les ca ractérist iq ues d 'u n maté riel très usagé : les e m brayages q ui étaient insuffisan ts sont usés, dans les baîtes de vitesses les pignons tiennent mal en piace, d e sorte que les vitesses ne tiennent plus, les cylind res sont ovalisés d 'où perte de puissance et consom m ation excessive en essence ; les fuites d 'huile sont nombreuses et parfois graves; la caisse blindée se déforme légèrement lo rs du passage en terrain varié, ce qui amène la détérioration de certains organes : ventilateurs, réservoir, etc. La réparation la plus simple est longue, car e lle exige la plupa rt du temps un démontage partiel du blindage. En résumé, ce matériel présente de grosses qualités lorsqu'il est en parfait état. Mais dans son étude, o n a oublié d eux points absolument essentiels: la rusticité et l'accessibilité des o rga nes. De plus, les pièces de rechange m anque n t à peu p rès complètement [...]. L 'usure Prématurée des automitrailleuses Renault type VM est certainement due e n grande partie à la nécessité dans laquelle les régiments se sont trouvés d 'instruire dans ces véhicules plusieurs contingents successifs. Ce matériel très particulier, assez délicat, n 'aurai t jama is dû ê tre m is qu'entre les ma ins de conducteurs de carrière ne changeant pas, et responsables de leur voiture. [...] » [et, en général sur les voitures bIirdées équipant la Dl.Ml « Tous ces matériels blindés ont deux défauts: a ) manque de moyens d e lia iso n aux échelons inférieurs entre le colonel et les capitaines, entre le capitaine et ses lieutenants ; la TSF n'est pas au point. b) visibilité très m édiocre, les épiscopes sont imparfaits par leur conception et donnent peu de possibilité. »
Sur cette ~ (p robab/e l'on voit CI au 3" GA~ n ° 8173 à droite) r arborant, au sang/il Celle du le n ° 81 voiture il au 18" d sans d OL L 'instal, (réalisé' voiture l'apana de Reir et 18" , arrière
com pl, SUP PO I
(le Ion un co)
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Ce tte photo prise e n Champagne, près de Cilery (Marne) le 4 septembre 1935 représente l'AMR 33 n ° 83924. L 'insigne au sanglier dans un disque pourrait être un insigne propre au 4 e BD?, mais cette hypothèse est battue en brèche par la pilota ci-contre à gauche qui montre, dans un défilé à Paris et portan t le même insigne, la voiture n ° 81 731, du 18" dragons. À moins que ce régiment n 'ait reversé en tretem ps des AMR 33 au 4e BD?, ce qui est fort plausible.
Su r cette photo prise à Paris (probableme nt le 14 juillet 193 7), l'on voit certes des AMR 33 appartenant au 3' GAM de Paris (au second rang, n° 81 737 à gauche et n O81 716 à droite) m ais aussi deux voitures arbora nt, dans un disque, l'insigne au sanglier des corps de la 1re DLM, Celle du premier p lan porte le nO81 731, qui est celui d 'une voiture initialement attribuée au 18" d ragons de Re im s. Il s 'agit sans dou te de voitures reversées.
AMR 33
TSF n° 81703
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dragons, été 1937.
L'installa tion de la TSF sur AMR 33 (réalisée en septembre 1934 pour la voiture n ° 81 703) semble avoir été l'apanage de la brigade mécan ique de Reims (4 e GAM, _ pages 42-43, et 18" dragons), pour la manœuvre d 'ensemble. Cette vue arrière révèle bien des détails fort intéressants, et notamment la modification com plète de la porte d'accès; poignées décalées et ri vets en trian gles pour les supports de chargeurs: on suppose que l'emplacement usuel des chargeurs (le long de la caisse à gauche) a dû ê tre affecté à l'équipement radio. De plus, un coffre extérieu r à l'arrière droit est ajouté sur les que lques voitures TS F
Tiré des photos ci-dessous, ce profil illustre un matériel qui vit ses derniers m ois à la brigade de com bat de Reims. Bientôt, les AMR 33 y seront remplacées par des chars Hotch kiss H 35, Le grand chiffre « 1 0 » présente toujours le graphisme anguleux de 1935 mais l'insigne (hippogriffe) est désormais des deux cô tés e t placé au centre d 'un as de peloton, co nform émen t à l'instruction du 1"' avril 1936. •
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(1934-1938) - 2 e escadron (mixte AMC/AMR), commandé alors par le capitaine Gayet.
À partir de l'hiver 1937-1 938 , le 1 e r GAM perçoit des AMR 3 5 Renault ZT (_ Tome 2, page 28). Il reverse ensuite • ses AMR 33, probablement vers la fin de 193 8 .
Ci-dessus et ci-dessous. Le 1" GAM compte. assez curieusemen t, deux voitures « 13 » (ci-dessus, défilé place Jeanne d'Arc à Orléans vers 1936). L'une d'elles est à nouveau visible ci-desso us, mais cette fois avec l'insigne du corps peint sur le coffre arrière.
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AMR 33 « 13 » du 1er GAM, 1936. Ce profil, tiré des photos page ci-contre, présente les grands chiffres blancs de l'instruction d u 1" avril 1936 .
Premier type d 'Insigne peint
su r les AMR 33 d u 1" GAM : heaume empanaché de face dans un fe r à cheval. C'est la syn thèse des insignes des deux escadrons constitutifs: le heau m e d u 4 e EAMC et le fe r à cheval ailé du tt » EAMC. Les couleurs, ici présumées, sont fondées sur celles du premier insigne m étallique du 1" GAM (1935), sauf pour la couleu r de fo nd. Celle-ci est jaune sur l'insigne m étalliq ue, mais sur la photo d 'époque, cette surface apparaît foncée. Nous l'avons donc représentée en rouge, couleur d istinctive d u escad ron.
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Infographie Laurent Lecocq © Histoire & Collections 2005
Second type d 'Insigne peint sur les AMR 33 du 1" GAM, vers 193 7-1938 : les ailes traditionnelles du 11 e EAMC sont réapparues. Quan t au heaume, il es t maintenant de profil. Le fon d jaune vif es t celui de l'insigne m étallique (n uance claire, _ p hoto ci-dessous).
ci-dessous.
AMR 33 nO83 956 du 1er GAM, 1938. Tiré de la photo ci-dessous, ce profil montre la gra nde cocarde adoptée en mars 1938 et le no uvel insigne ailé. L 'as de trèfle (4 e peloton) es t éga lemen t une nouveauté. Nous l'avons représenté en rouge,
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Cette AMR 33 n ° 83956 est encore en service en 1938 au 1" GAM, alors que l'unité a déjà perçu ses p rem ières AMR 35. La voiture est éq uipée d 'un phare blindé Guicherd à la place du phare Res to r à clapet, dé tail que l'on décèle occasionnellement sur les AMR 33 .
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(1934-1939) DEVENU 2 e Le groupe d'automitrailleuses de Strasbourg est affecté à la 2 " DC (division de cavalerie). À sa création le 1er janvier 1933 , il ne compte que deux escadrons, équipés comme suit: - l "r escadron (AMD) : White-Laffly et motos; - 2" escadron (AMC) : Schneider-Kégresse P 16 . Le 1er juillet 1933, il intègre un troisième escadron, l'ex13" EAMC de Metz. Dans le courant de 1934, le GAM perçoit un total de
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(1939)
15 AMR 33 sortant d'usine. Dès lors, il est réorganisé ainsi: 1er escadron (AMD), 2 " escadron (AMR), 3 e escadron (AMq.
Le 2 septembre 1939, le 2 e GAM devient 2 " HAM à six escadrons dont deux sont dotés d'AMR 33 : - l"r escadron AMR (capitaine Le Masson) ; - 2 " escadron AMR (capitaine Jonqueret). En novembre-décembre 1939, ces deux escadrons passent respectivement aux 3 e et 14 e RDP ( pages 6 1 et 62). •
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Une autre vue de l'AMR 33 0 n 8 3 941, cette fo is photographiée vers 1 93 5 (,. aussi page 39, saisie au cours du même exercice). À p résen t, la cigogne e n vol ailes allongées, di te " Sa intGa lmier » (d'u n dessin très proche de celui qui orne les avions de chasse de la SPA 26), est bien visible sur la croix de Lorraine. Par ailleurs, cette vue de trois quarts C s arrière montre la bâche ~ de protection et de 0; cam ouf lage roulée 8 au-dessus de la grille d'aération . ~
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• Cette AMR 33 du :ze GA M, qui a déchenillé lors d'un exercice en 1935 o u 193 6, po rte sans doute le matricule n ° 83 927 mais les deux derniers chiffres ne sont que difficilemen t lisibles. Sur la tourelle, l'insigne du groupe est particu lièremen t en évidence. Sur le capo t sont bien visibles l'habituel cable de halage et deux des trois outils (la m asse et la pe lle ; le fe r de pioche est arrimé su r le cô té gauche, invisible ici) mais aussi, ce que l'on observe très f réq uem men t, un galet de roulement de rechange.
(939) ·ganisé ainsi : adron (AMe). ~.
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Premier type d'insigne peint à l'origine (1934) sur les AMR 33 d u Z;:ze GAM : une croix de Lorraine se ule dans un disque (peinture non achevée au m oment de la p rise de vue page ci-con tre ?).
AMR 33 du 2" GAM, vers 1936_ Ce profil, tiré de la photo publiée page 40, m ontre l'insigne à fond bico lore (présumé bleu ciel du 4 e peloton sur rouge du :ze escadron).
Deuxième type d'insigne peint
sur tous les blindés du :ze GAM : une cigogn e e n vol ailes allongées, symbolisan t l'Alsace, broche s ur la croix de Lorraine (ce m otif ex ista it depuis les années vingt s ur les AM W hite TBC des escad rons d 'Alsace-Lorraine, en plusieurs variantes). Au plus tard mi-1 935, le fond se voit barré en deux tons (ici vert du 3 e peloton su r rouge du 2' escadron).
Infographie Laurent Lecocq © Histoire & Collections 200 5
Photographiée à l'occasion d 'un transport pa r voie fe rrée, cette A MR 33 de numéro inconnu ~ profil page 53) présente le nouvel insigne du :ze GA M, l'écu du marquis de Bissy, apparu vers la f in 193 6 et peint a u même emplacement que l'ancien insigne circulaire. La position de l'as de pique, sur le coffre a rrière, est en revanche très inhabituelle. Sur le capot avant, l'équipage a arrimé son paque tage individ ue l, e t l'o n distingue le casque de l'un des automitrailleurs.
Revue de matériel au 2" GAM vers 1937. Les trois types de voitures bli ndées utilisées alors par le groupe so nt visibles, chacune pour e nviron la m oitié de la dotation totale . On reconnaît, de gauche à droite : sept AMD Wh ite-Laffly, un e AMC Schneider-Kégresse P 16, sep t AMR 33 Renault VM et trois autres AMC P 16.
Un peloton du 2" GAM photographié dan s les herbes hautes d'un terrain de manœuvres, vers 1937. On distingue au cent re la voiture n ° 81 725 e t, au prem ier plan, la n ° 83959, mun ie d 'un fani on de chef de peloton . Sur les trois AMR (et com me on l'aperçoit aussi ci-dessus), le nouve l insigne aux armes de Bissy a fait son apparition sur la tourelle. Véhicules e t éq uipages sont couverts de poussière e t de boue crayeuse.
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AMR 33 du 1er peloton du 2/2" GAM, vers 1937. Ce profil, tiré de la photo publiée page 51 , mo ntre l'écu d u marquis de Bissy pein t di recteme nt sur le camouf lage, mais a uss i un as de pique (rouge au 2" escad ron) peint sur le coffre arrière, e m placemen t qui sera très éphémère.
Troisième type d 'insigne peint sur to us les blindés d u 2" GAM, à partir de f in 1 93 6 (enviro n) : écu ro uge aux armes du marquis de Bissy (à t rois écrevisses jaunes), heaume em panaché blanc et ancre de marine jaune. Au début, il est pein t directeme nt sur le camouf lage ~ photos pages 51 -52) p uis, au plus tard en juille t 1938 l,. p hoto ci-dessous), il f igure, sensiblement p lus petit, au centre d 'un gra nd as de pe loton de la coule ur de l'escadron, donc rouge a u 2" escad ron AMR.
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AMR 33 n° 83 957 du 2" peloton du 2/2" GAM, été 1938. Ce p rof il, tiré de la p hoto ci-dessus, p rése nte un as de cœur (2" peloton) de co uleur rouge (2" escadron) e t un gra nd
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Photographiée à Strasbourg en juillet 193 9, de vant la porte du garage o ù f igure la mentio n « 2" escadron ", l'AMR 33 n ° 81 693 appartien t au 1"' peloton (as de pique) du 212" GAM. Son numéro matricule a été repeint peu adroitement sur un rectangle noir, ce qui est inhabituel. Su r l'aile avant est visible le support de tir contre avions modèle 1934, dispositif normalement placé à l'int érieur de la tourelle et, de ce fait, très encom bra nt ( exem p le atypique de montage à l'extérieur sur une AMR 35, Tome 2, page 41). Ce support se ra remplacé en 1939-40 par le nouveau m odèle présenté page 61 .
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o Paris, Il novembre 1934 . L'étenda rd d u 2" cu irassiers (unité de tradi tion) est déployé sur une AMR 33 du 3' GAM. Les voitures sont en service depuis peu et l'épiscope du poste de conduite est encore absent. On voit ici l'AMR nO83 949, suivie de la n ° 83 952 qui a perdu sa queue de cochon à l'ava nt d roit.
Un dé tach emen t d u 3 eGA M participe, le 23 jan vier 1937, à une p rise d'a rmes aux Invalides . Sous cet angle, on distingue bien les insignes (sym é triq ues comme il se doit, le sujet devant toujou rs alle r de l'avant) dont sont ornées les tourelles des A MR 33. Au prem ier p la n, la vo itu re n ° 83964.
Le groupe d'automitrailleuses de la garnison de Paris perçoit en 1934 un total de 15 AMR 33, dont Il à sa portion centrale stationnée à l'École militaire , et 4 à son détachement de Versailles. Affecté à la 3 e DC, le 3 e GAM comporte à sa création en 1933 trois escadrons d'automitrailleuses: - 1er escadron (AMD) ; - 2 e escadron (mixte AMCI AMR) ; - s- escadron (AMD), stationné à Compiègne (et qui entrera dans la composition du 6 e GAM le 15 octobre 193 5).
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Le 2 septembre 1939, le GAM de la 3 e DC devient 3 e HAM à six escadrons dont deux composés d 'AMR 33 : - 4 e escadron AMR (capitaine Gentien) ; - 6 e escadron AMR (capitaine Mors). En décembre 1939, ces deux escadrons passent respectivement aux 2 e et ISe RDP (,. pages 59 et 63). •
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Dans la capitale, le 3 e GAM est de toutes les cé rémonies militaires faisan t appel à des troupes motorisées, et bien entendu des grands défilés qu i, chaq ue an née, célèbrent le 14 juillet et le 11 no uembre. L'ann iuersaire de l'A rmistice revêt à cette époq ue une importance p resque aussi con sidérable que la fête nationale et le défilé motorisé y est conséquent. Ces deux vues successives datent respectiuement des 11 nouembre 1935 et 1936. On n 'y remarque pas d 'évolution notable quant à la livrée des AMR 33, mais quelques différences dans l'ordonnancement des défilés. Ainsi, en 1936, trois AMC P 16 ferm ent la marche de l'escadron mixte AMClAMR, précédant six AMD Laffly 80 AM (dites Laffly-VincennesJ.
Le 11 novembre 1937, le casque modèle 1935 est présent sur la tête des éq uipages du 3" GAM. Il a s uccédé depuis quelques mois à l'ancien modèle à bandeau plat et petit cimier visible sur les photos précédentes. Derrière les AMR 33, on remarque le retour temporaire de vieilles White-Laffly 50 AM don t un peloton a reçu un grand numéro blanc sur le devant de la tou relle (<< 5 . , « 4 . et « 6 »J. De tels grands chiffres blancs ne seront apparemment jamais apposés sur les AMR 33 du 3" GAM. A
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AMR 33 n° 83 964 du s- GAM. vers 1936. Ce profil, tiré de la photo page 25 (on retrou ve également la même voiture, vue de dos, page 55), présente l'une des innombrables variantes de camouflage d 'AMR (aucune vo itu re n'étant se m blable). Ici dom inen t les teintes vert olive et vert d 'eau, e t l'on n'y a pas décelé de terre de Sienne. La décoration de la voiture par les soins du 3" GAM est réduite à sa plus simple
Insigne peint sur les AMR 33 du 3" GAM ; un hippogriffe tenant un écu à ancre de marine, dans une roue dentée sur un fond circulaire (que nous avons supposé rouge au 2" escadron). Le p rem ier insigne adopté en 1935 pour l'ensemble du 3" GAM était celui de l'un de ses escad rons constitutifs (le célèbre « chevalier de Pierrefonds » du 22" EAMC resté à Compiègne. La photo de la page 3 9 en donne une petite idée). Mais, en octobre 1935, l'escadron de Comp iègne donne naissance au 6e GAM, qu i s'arroge fort logiquement le preux. Il reste au 3" GAM à trouver un autre insigne ; ce sera l'hippogriffe, rappelant la chimère qui ornait jusqu 'en 1929 l'un des escadrons d'AM de la OC de Paris. Le nouvel insigne est dévoilé aux Parisiens le 11 novembre 1935.
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Infographie Laurent Lecocq © Histoire & Collections 2005
AMR 33 n° 83 922 du
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1938. À en juger par son ce rcle blanc s ur la caisse, cette voiture ( photo page 36) pourrait ê tre celle du capitaine co m m andan t l'escadron. Elle a reçu la grande cocarde tricolo re q ui fait son apparit ion e n mars 1 938 , peinte en trois emp lacemen ts; à ga uche, à droite e t derrière (... pho tos page 58). Il est p roba ble q ue la m ê m e cocarde a aussi é té pe inte sur le toit de la tou relle, ma is to utes les photos du 3" GAM en notre possession montrent les vo itures avec trappe de tourelle ouverte, ce qui em pêche de vérif ie r ce point.
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Le 8 mai 1938, à l'occasio n de la fête de Jeanne d'Arc, les AMR 33 du 3' GAM p rêsentent aux Parisiens, pour la p remière fois, leurs grandes coca rdes tricolores, adoptées depuis le mois de mars. Au p rem ier plan à droite la voitu re n O81 737 déjà vue à plusieu rs rep rises (_ photos pages 29, 56 e t 5 7, profil page 29).
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Photographiées lors d 'un défilé à Paris en 1938 (p robable me nt le 14 juillet), ces AMR 33 du 3' GAM ne portent pas l'insign e de l'unité, mais les gra ndes coca rdes de tourelle son t là e t, autre nouveau té a u g roupe de Paris, un as de pique, d 'ailleu rs isolé, a fai t son apparitio n. Il pourrait bien s 'agir ~ de voitu res récem me nt & reversées pa r une autre unité mais hélas, les bâches roulées 8 masquent les numé ros matricules. 0 V}
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(1939-1940) AMR 33 venues e du4/3 RAM Selon le processus fixé ( page 4 1), le 4 e escadron d'AMR du 3 e RAM quitte ce régiment et rejoint le HOP après que celui-ci ait été élevé a u niveau régiment (1er décembre 1939). Leur division conserve le même numéro mais elle prend l'appellation de 3" DL (février 1940) puis 3e DLe le 3 mars. Ses AMR 33 (le régiment en compterait seulement 20 d 'après son dossier) sont ainsi organisées, jusqu'en mai 1940 : - 1e r batail/on du 2e RDP : 2 pelotons au 1er escadron mixte AMR/motos (capitaine de Porlal) ; - 2" batai lion du 2" R DP : 2 pelotons au 4 e escadron mixte AMR/motos (capitaine de Royere).
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À la réorganisation du régimen t le 15 juin 1940, il ne subsiste au 1er bataillon (2 e escadron cadre du lieutenant Dau-
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Un lieutenant chef de peloton AMR, malheureusement non identifié, photographié sous la neige, en janvier 1940. Nous sommes en droit de supposer qu'à la 3" DLC (donc au 2" RDP), les voitures ont, en majorité, co nservé jusqu'au bout l'insigne à l'hippogriffe d u 3" GA M, bien qu'elles aien t q uitté le ur régiment d:origine. L'ins igne visible ici occupe un emplacement inh abit uel, e n avant de la tou relle. Autre singularité, il a été peint à l'envers, l'an imal chimérique regardant e n arrière, contrairement à tous les usages.
1938
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Cette AMR 33 p résumée d u 2" R DP a fin i sa ro ute. La décoration de la tourelle est spécialement intéressan te.
AMR 33 du 2 e RDp, 1 e r peloton, mai 1940. Ce profil est tiré de la photo ci-co nt re. On constate que l'insigne du 3 e GAM (co nse rvé malgré la mutation des pelotons d 'AMR) est peint légèrement plus bas qu 'avant-guerre. Une coca rde tricolore, peinte sur la face arrière de la tou relle,
-
dépasse légère men t su r le cô té. En fin , un as Infographie L. Lecocq © Histoire & Collections 2005 de pique (1 "' peloton) non liseré et de petite taille, typiq ue de la cam pagne 193 9-4 0, a fait son apparition . No us l'avons représenté en bleu, car sur le document de référe nce, sa tonalité est celle du cercle central de la cocarde. Cela tend à ind ique r une appartenance au 1 er escad ron du 1 er bataillon. Mais il n 'est pas formellement établi que cette AMR appartienne bien au 2" RDP. Le 3" RAM a aussi fourni un escadron AMR au 15e RDP ( page 63) pour lequel aucun insigne n 'a, à ce jour, été identifié sur voiture de combat.
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(1939-1940) (suite iconograph ique de la page 59)
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Cette AMR 33 du 2" RDP a été perdue à Tétange (Luxembourg) le 10 mai 1940, au cours d'une action o ù un peloton AMR renforçait le 31e GRDI. Aucun élément d 'identification n'est visible.
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As peint sur la tourelle de l'AMR 33 n ° 83932 du 2" RDP. La présence d'un as de trèfle (gris clair supposé) est assez curieux car; en principe, dans
les RDP de DLC, les AMR sont aux 1" et 2" pelotons de chaque escadron mixte. Le dessin de l'as - trèfle à quatre feuilles - est lui même une vraie curiosité.
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Ces trois documents mon trent la voiture n ° 83932 d écnen ïll ée, perdue e n mai 1940 pa r le 2e RDP. S ur les deux pho tos du haut, les marquages sont encore assez visibles: cocarde et as de trèfle sur la tourelle, immatricu lation et
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grenade de tonnage très lisibles ~ ( dessin page 30). ~
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L 'AMR n" 83950 du 3" RDP (2" peloton lieutenant Besnard du l e' escad ro n, l e' bataillon) avait pour équipage le brigadier-chef Garrigues e t le dragon Kirchme yer. Les deux hommes son t tués par des obus an tichars et leur voitu re immobilisée au carrefour de la Croix, devant Van ce (Ga ume, Belgique) le 10 mai 1940 vers 10 heures du matin (informations livrées par Jean -Yves Mary et publiées par Jean-Claude Delhez dans son passionnant o uvrage , Gaume mai 1940, Guderian face à la cavalerie française », chez l'auteur, 1996). Il est probable que cette AMR 33 soit le tout premier blindé français perdu au co m bat en mai 1940.
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P (1939-1940)
AMR 33 venues du 1Ize RAM 1
Insigne peint sur les AMR du 3" RDP en 1940: l'étoile blanche (des dragons portés) sur une crOIX
de Lorraine jaune.
Selon le processus fixé (.. page 41), le 1er escadron AMR du 2e RAM est assigné le 10 novembre 1939 pour rejoindre le 3 e BOP, lui-même êlevé peu aprè s (1 er décembre 1939) au niveau régiment, devenant 3 e RDP. Leur division conserve le même numéro mais elle prend l'appellation de 2e DL (février 1940) puis 2 e OLe le 3 mars. Ses AMR 33 sont ainsi organisées, jusqu'en mai 1940 : - 1 er bataillon du 3" RDP : deux pelotons au 1 e r escadron mixte AMR/motos (capitaine de Verthamon) ; - :ze bataillon du 3e RDP : deux pelotons au 4 e escadron mixte AMR/motos (capitaine Le Masson). Sur les 22 AMR 33 que compte (dotation théorique) la 2e DLC le 10 mai 1940, il ne subsisterait que 7 voitures fin mai, au moment de l'engagement de la division devant Abbeville. • AMR 33 n" 83 950 du 3 e RDp, 10 mai 1940. Plusieurs détails sont à relever : le support de tir contre avions nouveau modèle, la grande coca rde arrière et la grosse tâche vert olive sur le cô té de la tourelle, qui masque probablement l'insign e du :ze RAM. S ous la poignée de tourelle a été pein t l'insigne du 3" RDP à la d imension réglem entaire de 12 cm de haut.
Ce gros plan de l'AMR n ° 83950 montre parfaitement les détails du capot arrière, notamment les tiges de fixation de la bâche et le feu de position . La queue de cochon gauche a disparu. Le numéro matricule a été repeint dans les mêmes cond itions (sur un fo nd no ir) et sans do ute par la même main malhabile que la voitu re nO81 693 ( page 54), dans le mêm e atelier du 2" GAM de Strasbourg peu avant la guerre. Émergean t de la tourelle, un soldat de la Luftwaffe porte un e attention toute particulière au support de tir co ntre avions. Infographie Laurent Lecocq © Histoire & Collections 2005
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L 'AMR n ° 83 963, photograph iée à Osnes (A rden nes) à la fin de l'année 1939, présente le cap itaine Ma rcel Jonqueret, com mandant le 2" escadron du 2" RAM, à son poste en tourelle (son casque d'ancien modèle porte sur le bandeau de cuir plat les tro is barrettes de son grade). Com me sur une autre photo du m ême véhicule ( page 5 4), on voit que l'insigne du 2" GAM, devenu 2" RAM, est peint, en taille rédui te, di rectemen t sur la peint ure de camouflage. Ceci est logique dan s la mesure où il s'agit de la voit ure du commandant d 'escadron, qui n'a pas d'as de peloton. Dans quelques jours, l'escadron en en tier passera au 14 e RDP.
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Le 14e RDP, mobilisé à Angers en septembre 1939 à deux bataillons de quatre escadrons chacun (1 esc. moto sans AMR, 2 esc. FV, 1 EME), débute la campagne comme régiment de réserve générale, affecté à la 1re brigade de dragons portés, elle-même rattachée à la 1re DLM. En décembre 1939, le 14e RDP est transformé (. note 3 , page 41), perdant deux escadrons de FV et recevant le 2e esc. AMR du 2e RAM, en vue d' être affecté à la 4e DL (février 1940). Celle-ci devient la 4" DLC le 3 mars. Ses AMR 33 sont ainsi organisées, jusqu'en mai 1940 :
• RtORGANISAllON A LA 7e
Ces deux escadrons auraient du recevoir des AMR. Mais en fait, les dernières disponibles sont versées au 4e RAM (. page 65), de sorte que les deux RDP de la 7e DLM reçoivent chacun, au lieu d'AMR Renault, sept AMD White-Laffly usagées. À la date du 10 juin, toutes ces AMD à bout de souffle seront endommagées ou détruites. •
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DLM (5 JUIN 1940)
Le 5 juin 1940 , la 4" DLC est transformée en 7" DLM qui compte une brigade de dragons portés (la 4 e BC motorisée) forte de deux RDP réorganisés à chacun cinq escadrons (un escadron mixte AM/motos, trois escadrons de FV et un EME) : - 1 er esc. mixte AM /motos du 14" RDP : cne AubIet ; - 1 er esc. mixte AM/motos du 31" RDP : cne Mir.
- 1er bataillon du 14" RDP: deux pelotons au 1" escadron mixte AMR/motos (lieutenant de Villantroy) ; - 2" bataillon du 14e RDP: deux pelotons au S" escadron mixte AMR/motos (capitaine AubIet).
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Deu x AMR 33 perd ues par le 5 e escad ron mixte du 14e RDP e n Belgique, à Crupet (14 km sud-est de Nam ur), rue Hau te le 12 mai 1940 vers 17 heures. L 'escad ron deuait tenir le village pendant une heure après le repli de la cavalerie de la 4 e OLe e t, à cette occasion, deux patrouilles d'A MR postées aux en trées sud e t o uest se son t retrouvées encerclées. On voit ici au p remier pla n la voiture n ° 93 958, avec la cocarde usuelle. Deuant celle-ci , une large tache de camo uf lage recouvre le grand numéro blanc existant au temps o ù ce tte voiture é tait au 2" RA M.
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Deux AMR 33 abandon nées par le II/15e RDP le 14 mai 1940 s ur la gra nd'p lace de Vendresse (Ardennes) sans do ute des voitures endom magées du rant les combats du 12 mai. Au premier plan , la n ° 81 708. L'A MR disloquée au second plan, l'une des rares do tées d'un e suspension à blocs de caoutchouc, présen te deux insignes de tourelle : un pique gris clair (1" peloton) et deux barres uerticales ( profil page 29).
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P (1939-1940)
AMR 33 venues du Le
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Ise RDP, mobilisé à Lyon en septembre 1939, débute
la campagne en formant brigade avec le 14e RDP ( page cicontre), de composition identique . Et c'est dans les mêmes conditions qu'il se transforme et reçoit, en décembre 1939 , le 6 e escadron AMR du 3 e RAM, en vue d'être affecté à la Se DL (février 19 40). Celle-ci devient la se DLe le 3 mars. Ses AMR 33 sont a insi o rganisées, jusqu'en m ai 1940 : - 1" bata illon du 15 e R DP : deux pelotons au 1 e r escadron mixte AMR/motos (capitaine Fontant) ;
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- 2' ba taillon du 15 e RDP : deux pelotons au
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dron mixte AMR/motos (capitaine Ribes). Le régiment subit de lourdes pertes en AMR le 12 mai 1940 au cours des combats retardateurs sur la Semoy, puis le 14 sur le canal des Ardennes. Sur les 26 AMR 33 de la dotation du I Se RDP (confirmée au dossier), une seule susbiste le 29 mai, au moment de l'engagement devant Abbeville . • Une co lon ne d 'AMR 33 détruite en mai 194 0 , localisation inconnue. La lettre 5 débutant l'immatriculation de la cam ionnette bâchée témoigne d 'une réquisition en 14 e RM (Lyon), ce q ui désigne le 15 e RDP. Porte a rrière ouverte, la p rem ière voitu re a son numéro masqué (n O83 9...). Détail rarement photographié, l'AMR de gauche, qui a brûlé, p résente sa mitrailleuse de rechange en position de tir CA.
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1- AVANf-GUERRE se GAM (1934-v.1936) En 1934, le groupe d'automitrailleuses de la se DC perçoit à Melun, où stationne alors son escadron mixte AMC/ AMR, un premier lot de 10 AMR 33 neuves. Cette dotation est complétée au printemps 1935, à Lyon, par les trois dernières AMR 33 construites (nO88 936 à 88 938). Regroupé à Melun en avril 1936 , le 5 e GAM reverse ses matériels chenillés au moment de sa transformation, le 15 octobre 1936 à Saint-Germain-en-Laye , en 8 e régiment de cuirassiers (type découverte) de la 2e DLM (ex-S" OC).
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e e 6 et 7 GAM (1936-v.1937) Ces deux groupes, créés le 6e à Compiègne en 1935 et le 7e à Saint-Omer en 1936, perçoivent pendant une brève période un petit nombre d'AMR 33 venant d'autres unités. À la mobilisation de 1939, ils deviennent 6 e et T" GRDI mais leur escadron AMR sera doté uniquement de Schneider-Kégresse P 16.
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L 'AMR : apporter. inconnw
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BDP (1934-v.1937)
En 1934, le bataillon de dragons portés de la 4 e DC (future l'e DLM) perçoit à Verdun 10 AMR 33 sortant d'usine.
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Insigne peint sur les AMR 33 du 4e BOP (a u côté ga uche) : le sanglier à la charge, symbole partagé avec les 4 e cuirassiers et 18" dragons de Reims . Le même sanglier (des Ardenn es) figure aussi sur l'insigne métallique du q«BOP Quant à la version peinte, il n'est pas établi avec certitude que le sanglier dans un disque r- photos pages 46-47 en haut) soit bien propre au 4 e BOP.
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Devenu régiment en 1936, il compte alors, entre autres, deux escadrons mixtes AMR/motocyclistes (organisation du temps de paix). Puis, en tant que RDP de DLM, il perçoit des AMR 35 (". Tome 2) et reverse alors ses AMR 33.
RÉGIMENTS PARTIELLEMENT MOTORISÉS AVEC
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Photographiée ici en mars 1936, l'AMR 33 n ° 83 944 appartient alors au 2" escadron mixte AM()'AMR du s- GAM qui stationne à Melun .
Les trois régiments ci-après ont vocation à être dissous à la mobilisation pour former des groupes de reconnaissance, dont
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Au 11 e chasseurs de Vesoul en 1936, l'AMR 33 n O81 681 a glissé sur la route de Valdahon et s'est retrouvée sur le flanc. Le manque de stabilité de ces voitures - du fait notamment de leur vitesse inhabituellement rapide pour un blindé à chenilles peut conduire à des accidents spectaculaires.
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chacun un GRDI motorisé avec automitrailleuses. Ce GRDI comptera notamment un escadron AMR, mais il s'agira alors de Schneider-Kégresse P 16 semi-chenillées, qui auront remplacé, vers 1937, les AMR 33 de ces trois régiments.
ç,e DRAGONS (à Épernay, forme le 3e GRDI en 1939) En 1934, il perçoit 8 AMR 33 neuves, reversées vers 1937. e 7 CHASSEURS (à Évreux, forme le 1er GRDI en 1939)
Au printemps 1935, il perçoit les deux AMR 33 prototypes remaniées en voitures de série n° 79 756 et 79 757 , qui sont reversées vers 1937. Insigne de véhicule du 11 e chasseurs (un colback avec plumet dans un disque bla nc, version de 1934) peint ici sur une AMD White. Il a peut être figu ré aussi sur les AMR 33 du régiment.
L'AMR 33 n O81 686, appartenant à une unité inconnue, a été cap turée, sembie-t-il en état de marche. Aucun insigne n'est visible sur sa carrosserie.
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t t e CHASSEURS (à Vesoul, forme le 4e GRDI en 1939) En 1934, il perçoit 12 AMR 33 neuves, reversées vers 1937.
II - PENDANT LA CAMPAGNE e 4 RAM (juin 1940) Le 5 juin 1940, la 4 e DLC est transformée en T" DLM « à poten tiel réduit ". La nouvelle grande unité, entièrement motorisée et mécanique, est reconstituée sur un type nouveau, avec de faibles moyens. Elle compte, en matière de cavalerie :
- un régiment de découverte et de reconnaissance : 4e HAM ; - un régiment de combat (chars) : 8 e dragons; - deux régiments de dragons portés : 14 e et 31e RDP.
La 7 e DLM réunit alors les maigres moyens en AMR 33 qui subsistent après trois semaines de campagne. En son sein, les AMR ne sont plus attribuées aux dragons portés (qui reçoivent faute de mieux des AMD White-Laffly, page 62), mais au 4 e HAM, réorganisé sur un type nouveau, comptant un étatmajor, un EHR, un groupe de deux escadrons mixtes de découverte (AMD/motos) et un groupe de deux escadrons mixtes de reconnaissance (AMR/ motos) : - 3 e esc. mixte de reconnaissance (cne de Foucaucourt) ; - 4 e esc. mixte de reconnaissance (capitaine Courtois). Chacun d'eux compte, en matière de blindés, un peloton réduit à trois AMR, plus une « patroui/le " de deux voitures. Soit cinq AMR par escadron, mais 14 AMR en tout au 4e RAM 1. L'historique du régiment mentionne aussi l'existence en son sein des deux types AMR 33 et AMR 35, précisant que, d'une manière générale, « le matériel de combat est en mauvais état; il a déjà servi et la révision des moteurs, leur réparation n 'ont été que partiellement effec tuées », II est probable que le 4e RAM a perçu les neuf AMR 33 disponibles en ERG le 10 mai 1940, ainsi qu'une poignée d'AMR 35. Il sera le dernier corps de troupe à utiliser des AMR 33, en juin 1940. Et la totalité de • ses AMR sera mise hors de combat avant l'armistice . 1. Le total laisse supposer qu'il existe donc aussi 4 voitures de volant (tous chiffres tirés des Souvenirs de campagne du 4' RAM).
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REMERCIEMENTS En premier lieu, mes plus vifs remerciements s'adressent aux trois grands spécialistes qui, chacun dans leur domaine de prédilection, ont permis à cet ouvrage d'embrasser totalement le sujet, dans toutes ses dimensions. La dimension technique a été enrichie par l'iconographie apportée par Pierre Touzin, ainsi que par ses écrits antérieurs auxquels il demeurera essentiel de se référer. L'histoire et l'évolution de la structure des corps utilisateurs, comme l'étude de leurs insignes, n 'ont pu être poussées aussi loin qu'avec le concours décisif de Jacques Sicard. Enfin, la dimension opérationnelle, nourrie d'une iconographie axée principalement sur la campagne 1939-1940, n'a pu trouver valablement sa place ici qu'avec l'aide précieuse de Régis Potié . La réalisation des profils et des détails graphiques a suscité, pendant des mois, de très nombreux échanges de courriels avec l'illustrateur de grand talent qu'est Laurent Lecocq . J'ai apprécié tout particulièrement sa patience devant mes innombrables demandes de retouches. Qu'il en soit ici remercié. Po ur la partie ayant trait spécifiquement au développement technique des matériels Renault, rien n 'aurait pu être accompli sans le soutien et le dévouement de Luc Byleveld, archiviste, dont l'assistance a été essentielle durant mes années de recherches dans les archives du constructeur de Billancourt. Ont également apporté leur pierre à cet ouvrage, sous fo rme de prêt d'iconographie ou fourniture de renseignements divers recueillis au fil des années, MM. J ean-François Antoina , le lieutenant-colonel Aujas, Léopold Baccini, J ean-Michel Boniface , Stéphane Bonnaud, Patrice Bouchery, J ean-François Colombet, Marc Couillet, le colonel Benoît Deleuze , J ean-Claude Delhez, Marcel Duflot, Stéphane Ferrard, Rémi Fontbonne , Alain Hohnadel, Yannis Kadari, le commissairecolonel J ean de Lassalle t, J ean-Yves Mary, Antoine Misner, Peter Taghon, et enfin toute l'équipe de la Fondation de l'automobile Marius Berliet. Pour conclure, je veux réserver une mention spéciale à J ean-Gabriel Jeudy qui, dans sa lointaine thébaïde, appréciera peut-être cette nouvelle contribution à l'histoire de véhicules qu'il a tant aimés.
BIBLIOGRAPHIE ÉLÉMENfAIRE SUR LES VÉHICULES MILITAIRES FRANÇAIS
1920-1940
Les ou vrages cités ne sont pas tous e n rapport d irect avec le sujet traité ici, mais tous co nstituent une documentation précieuse pour les passionnés de matériels fran çais de la p ériode. No us ne mentionnons ici que les o uvrages en langue fran çaise présentant un caractère partiellement ou totalement technique, et très largement illustrés. Les ouvrages à caractè re historique, souvenirs, récits, etc, o u ceux peu illustrés, sont trop nombreux pour être cités.
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Bonnaud (Stéphane) Danjou (Pascal) Danjou (Pascal) Danjou (Pascal) Duvignac (André) Ferrard (Stéphane) Ferrard (Stéphane) Ferrard (Stéphane) Ferrard (S . sous la direction de) J eudy (Jean-Gabriel) Sicard (Jacques) et F. Vauvillier Touzin (Pierre) Touzin (Pierre) Vauvillier (François)
Chars B au co m bat, Histoire & Collections , 2002 So mua S 35, Tracksto ry n" l , Éditions du Barbotin 2003 Panhard 178, Trackstory n° 2, Éditions du Barbotin 2004 Les chars B, Tracksto ry n° 3, Éditions du Barbotin 2005 Histoire de l'a rmée moto risée, Lavauzelle, s.d. (vers 1947) Les matériels de l'armée de terre f rançaise 1940 , tome I , Lavauzelle , 1982 Engins blindés f rançais, cent ans d 'histoire , EPA 1996 France 1940, l'armement terrestre , ETAI 1998 L 'aventure des chars, Hachette 2004 Chars de France , ETAI 1997 Les chasseurs d 'Afrique , Histoire & Collections, 1998 Les e ngins blindés fran çais 1920-1 945, volume l , SERA, 1976 Les véhicules blindés fran çais 1 900-1 944 , EPA 1979 L 'automobile sous l'unifo rme 193 9-1 940, Massin, 1992
Un ouvrage
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DANS LA MÊME COLLEOlON LES MAITRlELS DE l 'ARMEE FRANÇAISE
LES AUTOMITRAILLEUSES DE RECONNAISSANCE
2 - L ES AUTOMITRAILLEUSES DE RECONNAISSANCE (Tome 2)
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LES AUTOMITRAILLEUSES DE RECONNAISSANCE TOME 1 Après une décennie de tatonnements visant à donner aux groupes de reconnaissance des voitures adaptées à leur mission, la cavalerie française définit, à la fin de 1931 , un véhicule blindé léger et rapide, possédant un équipage de deux hommes et un armement sous tourelle. Ainsi naissent les automitrailleuses de reconnaissance, ou AMR. C'est l'histoire de cette lignée de véhicules, à partir de 1923, qui est relatée ici dans le plus grand détail. Autour du modèle principal constitué par l'AMR Renault modèle 1933 type VM - en fait un véritable char léger - tous les véhicules des différents constructeurs en lice (Berliet, Citroën et Renault), et toutes les . . . . .. . . . r. .' r versions dérivées de l'AMR 33, sont . r;ï . passés en revue dans la première :.. ... . .. . . ' partie de cet ouvrage, consacrée à l'étude technique. La seconde partie retrace la mise en service des AMR 33 dans les différents corps de troupe, pour finir en mai-juin 1940, où ces blindés déjà obsolètes paieront un très lourd tribut dans les premiers combats. •. ~
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126 photographies d'époque - 19 plans - 16 profils en couleurs par Laurent Lecocq - très nombreux détails d'insignes
14,95 € Histoire & Collections 5, avenue de la République F-75541 Paris Cedex 11 www.histoireetcollections.fr
Tél. : 0 1 40 21 18 20 Fax: 01 47 00 51 11