Pierre-Yves Dionne
De mère en fille
Savez-vous que les femmes n’ont pas de nom de famille ? À la naissance, elles héritent du nom de leur père. Autrefois, à leur mariage, les femmes prenaient le patronyme de leur mari. Mais, depuis que la loi du Québec sur le mariage a été amendée, en 1984, l’épouse conserve le nom de famille… de son père. En devenant mère, elle peut transmettre son patronyme à son enfant, mais c’est encore un nom d’homme, celui de son père à elle.
Ingénieur à la retraite, Pierre-Yves Dionne se définit d’abord et avant tout comme un bricoleur incurable, un touche-à-tout curieux, insatiable, qui a toujours une question prête à poser… Une question qui remet parfois en cause les bases mêmes de certaines pratiques, comme celle des arbres généalogiques faits seulement à partir de noms d’hommes. Et sa réponse, ici : donner aux femmes le moyen de s’approprier un arbre généalogique bien à elles.
De mère en fille
OUI ! Comme l’explique dans la préface Claire L’Heureux-Dubé, juge (retraitée) de la Cour suprême du Canada, « après plus d’une décennie de recherche sur les noms de famille des femmes et l’absence coutumière de ces noms dans la chaîne de filiation », l’auteur « est arrivé à une proposition vraiment novatrice, une idée originale, intéressante, même fascinante, qui peut se résumer ainsi : donner à chaque femme un patronyme personnel, distinct, héréditaire. Voilà l’idée qu’il développe au long de son ouvrage en exposant le procédé permettant de l’appliquer. »
Comment faire ressortir la lignée maternelle de votre arbre généalogique Préface de Claire L’Heureux-Dubé
Juge (retraitée) de la Cour suprême du Canada
les éditions du remue-ménage
Est-il possible pour une femme d’avoir un patronyme bien à elle ?
Pierre-Yves Dionne
ISBN 2-89544-053-0
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Catalogage avant publication de la Bibliothèque nationale du Canada Dionne, Pierre-Yves, 1928De mère en fille : comment faire ressortir la lignée maternelle de votre arbre généalogique Comrend des réf. bibliogr. Publ. en collab. : Éditions du remue-ménage ISBN 2-89544-053-0 1. Femmes – Généalogies – Méthodologie. 2. Généalogies. 3. Filiation matrilinéaire – Québec (Province). 4. Québec (Province) – Généalogies. I. Titre. CS14.D46 2004
929’.I’082
C2004-940404-0
Révision et traduction : Robert Paré Impression : AGMV Imprimeur inc. © Éditions MultiMondes et Éditions du remue-ménage 2004 ISBN 2-89544-053-0 Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec, 2004 Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Canada, 2004 Éditions MultiMondes 930, rue Pouliot Sainte-Foy (Québec) G1V 3N9 CANADA Téléphone : (418) 651-3885 Téléphone sans frais depuis l’Amérique du Nord: 1 800 840-3029 Télécopie : (418) 651-6822 Télécopie sans frais depuis l’Amérique du Nord: 1 888 303-5931
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Préface Après plus d’une décennie de recherche sur les noms de famille des femmes et l’absence coutumière de ces noms dans la chaîne de filiation, l’auteur a étudié diverses solutions pour corriger cette lacune. Il est arrivé à une proposition vraiment novatrice, une idée originale, intéressante, même fascinante, qui peut se résumer ainsi: donner à chaque femme un patronyme personnel, distinct, héréditaire. Voilà l’idée qu’il développe au long de son ouvrage en exposant le procédé permettant de l’appliquer. Dans le contexte actuel, tant du Québec que du monde francophone, où l’adoption des doubles patronymes semble se généraliser, montrant ainsi le désir des femmes de transmettre leur patronyme à leurs descendants, sa proposition vient non seulement combler un vide mais encore servir de guide à tous ceux et celles qui cherchent une solution logique. Il faut en reconnaître la valeur et l’à-propos. Cette proposition sera-t-elle bien accueillie ? Pourrait-elle être adoptée dans un avenir rapproché ? Bien futé qui le dira ! Nul doute, cependant, qu’elle causera un choc dans le monde de la généalogie, où elle suscitera autant l’approbation des novateurs que la négation des traditionalistes. Assurément, nul ne restera indifférent. Néanmoins, il y a fort à parier qu’une majorité de généalogistes se retrancheront dans la réconfortante attitude de l’attentisme. Mais une telle attitude ne devrait pas persister bien longtemps. En effet, à mesure qu’elles reconnaîtront dans l’acquisition d’un patronyme propre un bénéfice certain non négligeable, c’est-à-dire leur identité par l’hérédité nominale et biologique, les femmes s’efforceront de découvrir leur véritable patronyme, celui de leur lignée maternelle. Pour leur part, les actuels porteurs de doubles patronymes seront bien heureux d’y trouver une solution simple à l’arrimage des quatre noms pour leur progéniture.
De mère en fille
À cet ouvrage il faut donc reconnaître non seulement l’originalité, mais aussi la pertinence, surtout en ces temps d’incertitude et de confusion dans la quête de l’individualité. Le changement proposé ne pourra s’opérer que progressivement et la résistance à ce changement ne manquera pas d’en ralentir aussi l’adoption, mais force nous est de croire que «patience et longueur de temps» vaincront cette résistance naturelle au changement. Je suis donc heureuse d’appuyer cette initiative et d’en recommander la diffusion. Je remercie l’auteur de nous révéler sa solution et je souhaite que nombreuses soient les femmes qui se voueront à sa promotion.
Claire L’Heureux-Dubé Juge (retraitée) de la Cour suprême du Canada
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Remerciements Une reconnaissance bien spéciale va à madame Pierrette Gilbert-Léveillé, qui a fouillé pour moi les dossiers des Archives nationales, au pavillon Casault de l’Université Laval, et y a recueilli avec exactitude les noms des ancêtres de ma propre lignée maternelle. C’est encore elle qui, quelques années plus tard, m’a fourni le même service pour la lignée maternelle de mon épouse (lignée encore incomplète à ce jour). Ce fut l’élément déclencheur de ma recherche. D’autres personnes ont également un très grand mérite par leurs contributions à mon ouvrage. Ce sont: madame Jacqueline Alain Dolbec, de Lac-Sergent; madame Pauline Lepage Côté, de Saint-Raymond de Portneuf; madame Antoinette Caouette, de Saint-Marcel de L’Islet; et monsieur JeanPaul Dugal de Gloucester (Ontario). Non seulement mesdames Dolbec, Lepage et Caouette m’ont-elles fourni leurs propres lignées maternelles, mais elles se sont chargées d’en recueillir et compiler plusieurs autres. Pour sa part, monsieur Dugal m’a fourni la descendance complète d’Antoine Dionne et de Catherine Yvory pour les trois premières générations. Toutes ces lignées figurent dans l’appendice V de cet ouvrage. Ces personnes méritent largement cette citation à l’honneur avec mes remerciements les plus sincères. Une personne mérite bien davantage ma considération et ma reconnaissance, et c’est ma fille, Hélène Dionne. C’est elle qui s’est chargée de lire, de corriger, de relire et de recorriger mes textes. La qualité et l’étendue de ses connaissances de la langue française se reflètent tout au long de cet ouvrage. Sans sa patiente collaboration, bien des fautes affligeraient encore mes textes.
De mère en fille
Mille mercis aussi à tous ceux qui, de près ou de loin, par quelque avis ou renseignement, ont contribué à étoffer ma documentation généalogique. Toutes ces informations sont consignées dans une masse de documents avec une multitude de détails tant relatifs qu’étrangers à ma recherche. Tous ces événements se sont conjugués pour développer et faire éclore mon projet: la LIGNÉE MATERNELLE.
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Avant-propos En Nouvelle-France, il était d’usage de ne pas insérer dans les documents officiels de mariage et de naissance le nom de famille des mères. Les actes ne contiennent donc que peu ou pas de renseignements à cet égard. Souvent aussi ces renseignements apparaissent sous différentes orthographes. Mes recherches pour retrouver mon ascendance maternelle ont été longues et ardues. J’ai constaté que bien des femmes n’ont jamais enregistré leur identité propre. De surcroît, quelques-unes seulement ont laissé leur nom de famille à leurs descendants, des noms tôt perdus et oubliés, qui auraient pourtant bien illustré la contribution majeure et essentielle des mères à la croissance de la population. Est-il possible de remédier à cette absence d’identité ? Certainement! Il est même opportun de le faire maintenant, alors que plus de femmes cherchent à s’émanciper. Le présent ouvrage en fournit le moyen; il expose en détail la méthode pour donner son vrai patronyme à la femme et ainsi introduire la lignée maternelle.
Table des matières Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .vii Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ix Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .xi Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 Chapitre 1 – Patronyme et identification personnelle . . . . . . . . . . . . . . .3 Selon les us et coutumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 Des arbres aux cases vides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 Chapitre 2 – Comment y parvenir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 Albina Beaudoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 La lignée maternelle de Sophie-Isabelle Dionne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 Ma propre fille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 Le double patronyme : un autre problème . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 Enquêtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 Chapitre 3 – La genèse de cet ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 Première tentative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 Seconde tentative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 Mes recherches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 Mes aïeuls paternels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 Ma lignée paternelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 Ma lignée maternelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 Mon ascendance maternelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 Ma lignée maternelle complétée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19
De mère en fille
Chapitre 4 – Le développement parallèle des deux lignées dans l’arbre généalogique complet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 Première étape . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 Exemple d’arbre généalogique conventionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 Seconde étape . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 Exemple d’arbre généalogique modifié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 Chapitre 5 – Synopsis général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 Diagramme des lignées paternelles et maternelles . . . . . . . . . . . . . . . . .26 La juxtaposition des noms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 Les règles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31 Appendice I – Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 Appendice II – Les mitochondries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 Appendice III – La généalogie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 Appendice IV – Disposition du Code civil du Québec . . . . . . . . . . . . .41 Appendice V – Exemples de lignées maternelles . . . . . . . . . . . . . . . . . .43 Les Guyon et leurs conjoints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .78 Les Guyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .79 Les articles publiés par l’auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81
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Introduction Pour établir un arbre généalogique, il faut d’abord rechercher les pères et mères successifs à travers les registres des actes de baptême et de mariage. C’est par le nom de famille qu’on retrouve la filiation. Or, ces noms de famille, transmis de génération en génération, sont toujours ceux des hommes. On peut donc tracer directement la lignée paternelle, mais il est impossible de tracer ainsi les filiations maternelles. Il faut nécessairement passer par les noms des hommes, époux et pères, pour ensuite revenir aux femmes. Rappelons ici que le nom de famille de toute femme est soit celui de son père soit celui de son époux. Bien peu de personnes ont découvert la vraie identité de la première mère à l’origine de leur existence en ce pays, alors qu’un grand nombre connaissent le nom du premier homme de leur lignée. Seul l’avènement de la génétique moderne, avec ses applications percutantes, permet d’établir la paternité avec une certitude absolue. Le patronyme, qui se transmet de génération en génération, n’en constitue que la reconnaissance officielle, non la preuve. Seul le code génétique peut fournir une preuve irréfutable. On sait aussi que le code génétique contient une partie maternelle et que cette partie confirme la maternité. Or, cette partie maternelle possède un caractère supplémentaire: la permanence. En effet, l’ADN de la mère comporte un élément permanent qui se transmet indéfiniment à tous ses descendants et descendantes. L’appendice II (page 35) cite un texte scientifique qui explique la transmission de l’ADN, plus précisément la partie maternelle, avec les critères qui vont désormais servir à l’identification médicale des individus et à la recherche sur les maladies héréditaires.
De mère en fille
Je n’en reproduirai ici que la traduction d’un passage souligné (voir appendice II): […] Les mitochondries – les structures qui contiennent l’ADN mitochondrial – sont présentes, non pas dans le noyau mais dans le cytoplasme, lequel provient uniquement de l’ovule (maternel), non du sperme (paternel) […] pour établir des généalogies liant les lignées maternelles1…
1. Le passage cité est extrait d’un article scientifique expliquant la transmission de l’ADN mitochondrial de mère en fille. «People of the past», dans Brian Fagan, Into the Unknown. Solving Ancient Mysteries, Washington (DC), National Geographic Society, 1993, p. 19-20.
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CHAPITRE 1
Patronyme et identification
À
la belle époque, alors que les dames portaient crinoline et ombrelle, et les hommes canne et chapeau haut-de-forme, l’épouse était fière de s’identifier à son mari, en adoptant ses nom et prénom entiers, surtout lorsqu’il était riche et réputé. Cet état de fait procédait du code Napoléon hérité du Vieux Continent. Autrefois, la mère qui donnait naissance à un enfant n’avait pas le droit de lui transmettre son nom de famille; seul celui du père était donné aux enfants, sans égard au sexe. Par conséquent, le nom de famille de toute femme à sa naissance était, et est souvent encore, celui de son père. Au Québec, c’est le Code civil qui nous régit et qui fonde nos règles sociales et civiles. Or, même aujourd’hui, tant ici qu’en France et en Angleterre, les femmes portent toujours le nom de famille de leur père. Ce mode d’identification a été adopté ici et perpétué jusqu’à nous sans modification importante à ce jour.
Selon les us et coutumes Une tradition anglaise Une coutume, encore en vigueur dans la tradition anglaise de notre pays, tend à suppléer la disparition du nom de famille de la mère par le procédé suivant: le premier-né mâle de la famille, ou quelquefois un autre enfant, se voit attribuer, parmi ses prénoms, le nom de famille de sa mère. C’est déjà une reconnaissance, mais c’est bien peu, puisque ce nom se perd dès la génération suivante.
La tradition espagnole Dans la tradition espagnole, le mode d’identification des individus a consacré un moyen durable de perpétuer le nom de famille de la mère:
De mère en fille
tous les enfants reçoivent les deux noms de famille, celui du père et celui de la mère. Mais une anomalie subsiste là aussi : le nom que la mère transmet est en vérité le nom de son père (et non celui de sa mère), parce que de temps immémoriaux on a toujours pris les noms de famille des hommes pour identifier tous les enfants.
Picasso Le nom du peintre Picasso est connu de par le monde. Point n’est besoin, donc, de décliner ici toute son identité, sauf pour expliquer d’où il tient ce nom. Son père s’appelait don José Ruiz Blasco, et sa mère doña María Picasso y López. Le 25 octobre 1881, le couple donnait naissance à un fils qui fut nommé Pablo Ruiz Picasso. Son nom de famille comportait donc deux parties, l’une venant du nom de famille de son père, l’autre du nom de famille de sa mère. Dès les premières années de sa carrière d’artiste, le jeune Pablo ne signait plus ses tableaux que de la partie maternelle de son nom de famille. En fait ce nom, Picasso, est celui de son grand-père maternel2.
Toledo-Rocha Voici un autre exemple pour démontrer cette tradition : c’est le nom d’un co-stagiaire du temps de mes études en France; il s’appelait Luis Toledo Rocha. Son deuxième nom est donc celui de son grand-père maternel.
Sánchez-Vicario De même, la très connue championne de tennis internationale Arantxa Sánchez Vicario. Vicario est le nom de famille de son grand-père maternel. Cette association des deux noms de famille est déjà une amélioration par rapport à notre système traditionnel à un seul patronyme. S’il permet d’identifier immédiatement l’origine maternelle de la personne en examen, il ne donne pas encore la véritable lignée maternelle, celle que la génétique va bientôt réclamer, tant pour l’identification des personnes et des ancêtres que pour la recherche en épidémiologie médicale.
2. Lael Wertenbaker, Picasso et son temps, 1881-1973, coll. « Time-Life », 1972, p. 8 et 9.
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Patronyme et identification
Des arbres aux cases vides Au Québec, les membres des sociétés de généalogie se consacrent en permanence à rechercher des ancêtres afin de reconstituer les arbres généalogiques. Un tel arbre illustre l’ascendance de l’individu en identifiant toutes les personnes, hommes et femmes, qui ont contribué à sa naissance. Dans cet arbre, on devrait normalement reconnaître autant de femmes que d’hommes, c’est-à-dire autant de pères que de mères, tous bien nommés individuellement par leurs noms et prénoms. Or, souvent, bien des cases de cet arbre restent vides alors que manque le nom de la famille originelle de l’épouse. À chaque génération, les femmes voient leur nom de famille disparaître pour faire place à celui de leur conjoint. Cela ne signifie pas nécessairement qu’elles perdent leur nom de famille mais plutôt que leurs enfants ne peuvent en hériter. Depuis des décennies, de nombreuses femmes ont accédé à des postes de direction que ce soit dans le monde des affaires, en politique ou dans d’autres domaines. Elles y ont revendiqué et obtenu leur pleine autonomie d’action. De fait, elles sont bien connues du grand public, celles qui ont affronté la gent masculine pour entrer dans les arènes publiques, en particulier celles qui se sont battues pour réclamer des conditions de travail plus humaines dans les usines, les bureaux, les commerces et autres lieux du travail organisé. Et il ne faudrait pas oublier les suffragettes, qui ont réclamé et finalement obtenu le droit de vote des femmes à tous les paliers de la gestion publique. Il convient d’ajouter ici des noms de femmes, maintenant célèbres, qui ont déployé, leur vie durant, des efforts considérables pour promouvoir l’émancipation de la femme. On comprendra que cette énumération doive se limiter aux femmes décédées. Les voici, réparties selon leur choix en matière de nom de famille: •
Certaines ont conservé leur nom de famille de naissance : Gabrielle Roy (1909-1983), Claire Bonenfant (1925-1996), Judith Jasmin (19161972), Simonne Monet (1919-1993), Paule Ladouceur (1921-2002), Renaude Lapointe (1912-2002);
•
D’autres ont préféré le nom de famille de leur mari : Thérèse Casgrain (1896-1981), Jeanne Sauvé (1922-1995), etc.;
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De mère en fille
•
Quelques-unes ont adopté les deux noms : Solange Chaput-Rolland, Françoise Gaudet-Smet;
•
Quelques-unes, plus rares, ont choisi un pseudonyme : Jovette Bernier (Jovette Fadette), Jean Després (Laurette Larocque-Auger), Nicole Germain (Nicole Bourassa).
Toutes ces femmes, et toutes les autres d’ailleurs, n’ont utilisé que les seuls noms auxquels elles avaient droit, leur véritable nom de lignée n’étant pas accessible. Comme le patronyme est le premier attribut de l’identification individuelle, le conquérir suppose pour la femme un changement majeur, un changement nécessaire sur le chemin de sa libération. Ne conviendrait-il pas que la femme se voie reconnaître maintenant, à l’égal de l’homme, un nom de famille bien à elle, une identité bien personnelle ? Ce serait un pas décisif de plus vers l’émancipation totale.
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CHAPITRE 2
Comment y parvenir?
L’
identité ne peut être complète qu’avec un nom de famille originel et les attributs qui s’y rattachent.
Pour être complet et sensé, le nom de famille de la femme devra être différent de celui de son père ou de son mari. Il devra être le même que celui de sa mère et de toutes les mères précédentes, c’est-à-dire celui de son ascendance maternelle! Voilà la vraie clé de son identité. Ce nom de famille devra donc remonter jusqu’aux premières femmes adultes entrées en ce pays avec un patronyme spécifique. Les généalogistes recherchent les ascendances, tant paternelles que maternelles. À ce sujet, on consultera avec profit l’ouvrage La Généalogie, de Marthe Faribault-Beauregard et Ève Beauregard-Malak (appendice III, page 37) pour comprendre le modus operandi qui gouverne le travail en généalogie. On y trouvera des explications détaillées et très précises sur les méthodes usuelles et surtout sur la patience et la méticulosité qu’il faut déployer pour assurer la certitude des informations colligées. Si les pères sont identifiables directement, il est autrement plus difficile de repérer les mères. Depuis toujours, les femmes de notre pays, au Québec en particulier, subissent, sans mot dire, l’iniquité de ne pas avoir de nom de famille bien à elles. Et elles s’en rendent compte davantage maintenant qu’elles accèdent plus nombreuses à la vie publique. Une femme peut-elle être identifiée par un nom de famille qui soit bien à elle? Actuellement, non. Est-il possible de le faire? Certainement. Mais ce n’est pas si simple. Voici un exemple.
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De mère en fille
Albina Beaudoin Au début de mes travaux en généalogie, des obstacles et des vides semblaient s’accumuler, particulièrement dans la recherche de l’ascendance de mon épouse. Une visite à Joliette, lieu de naissance d’Albina Beaudoin, la mère de ma conjointe, nous a menés au Séminaire de Joliette, où nous avons fait la connaissance du père André Valois, clercSaint-Viateur, généalogiste réputé. Après les explications préliminaires, le dévoué religieux entreprit des fouilles dans le volumineux fichier de ses archives. Nous étions à la recherche des ancêtres Beaudoin. Muni des informations nécessaires pour retracer dame Albina Beaudoin (1896-1945), fille du notaire Hector Beaudoin (1856-1920) et de dame Valérie Renaud (1857-1935), citoyens émérites de Joliette, le bon père trouva bien dans son fichier C.-G.-Hector Beaudouin, son épouse Valérie Renaud, le père d’Hector, le notaire Gaspard, et son frère Antonio, de même que son fils Gaston. Mais point d’actes de naissance des filles! Et pourtant, de ce mariage étaient bien nés un fils, Gaston, notaire (1892-1953), et trois filles, Hectorine, religieuse (sœurs de Sainte-Anne) (1881-1959), Marie, religieuse (religieuse apostolique du Précieux-Sang) (1888-1946), et Albina (1895-1945), mariée et mère de six enfants. C’était la grande consternation: les fiches du père Valois ne rapportaient aucune naissance de fille dans la famille d’Hector Beaudoin. Erreur ou négligence? Dès que furent énoncés les détails du mariage d’Albina, la lumière surgit. En 1926, elle avait épousé J.-Antonin Marquis, pharmacien (1899-1987). Grâce à ce nom, le père Valois retrouva immédiatement la fiche du mariage, qui révélait l’existence d’Albina et son ascendance à C.-G.-Hector Beaudoin, puis une fiche pour madame J.-Antonin Marquis (née Albina Beaudoin). Mais il n’y avait pas de fiche pour Albina Beaudoin elle-même, pas plus, d’ailleurs que pour les deux autres filles, qui, elles, sont restées introuvables. La raison en est qu’à l’époque la Loi ne reconnaissait l’existence juridique de la femme que par son père ou par son mari. Voici donc la lignée maternelle de ma petite-fille, Sophie-Isabelle, telle que j’ai pu l’établir à ce jour.
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Comment y parvenir?
La lignée maternelle de Sophie-Isabelle Dionne ÉPOUX
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUSE
Jean McKie (McKay)
– Magdalen McKay (1783-1817) Sorel 1805, 09, 23
John (Jean) McConville
– Berthier 1832, 01, 07
Madeleine McKay
J. Wilfrid Renaud
– Saint-Paul de Joliette 1853, 08, 28
Agnès McConville
Charles-Hector Beaudoin
– Cathédrale de Joliette 1878, 11, 28
Valérie Renaud
J.-Antonin Marquis
– Cathédrale de Joliette 1926, 07, 27
Albina Beaudoin
Pierre-Yves Dionne
– Saint-Fidèle 1955, 05, 07
Thérèse Marquis
– Conjoints: 1990, xx, xx
Hélène Dionne
Claude Jacques
Sophie-Isabelle Jacques (N.: 1997, 06, 07)
Pour obtenir la lignée ci-dessus, j’ai eu recours à l’aide bénévole offerte par la Société de généalogie de Québec, dont je suis membre depuis bientôt 40 ans. Les recherches subséquentes pour remonter plus loin dans la lignée maternelle de mon épouse sont restées infructueuses parce que le document de mariage du dernier couple identifié (Jean McKay–Magdalen McKay) ne permet pas de retrouver les parents de Magdalen. Le 9 octobre 2003, je recevais de la Société de généalogie de Québec une réponse qui allait suspendre quasi définitivement ma quête de renseignements sur l’ascendance de Madgalen McKay. La lettre dit en effet: «Le mariage a eu lieu tel que présenté, à une église protestante, sans aucune mention des parents des époux.» C’est la façon de faire dans ces églises. On ne mentionne à peu près jamais les parents des époux. 9
De mère en fille
Je n’ai donc pu faire cadeau de leur patronyme propre ni à mon épouse, Thérèse, ni à ma fille, Hélène, ni à ma petite-fille Sophie-Isabelle. Ce qui laisse au hasard la gloriole de retrouver cette Magdalen McKay, en tenant compte de toutes les variantes possibles du patronyme: McKay, MacKay, McKee, MacKee, McKie, Mackie, et seulement si ce patronyme est bien le sien. Mais ne subsiste-t-il pas des pistes de recherches, les dates de naissances, de mariage et de décès ? Je ne désespère donc pas, car tout vient à point à qui sait attendre. Les femmes n’avaient donc pas d’identification propre et devaient se contenter du nom de leur père, puis de celui de leur mari. Quant aux filles non mariées, célibataires laïques ou religieuses, elles ne figuraient pas dans les fiches généalogiques du bon père Valois, ni dans les répertoires officiels des «électeurs». Par ailleurs, les patronymes mal orthographiés ont entravé davantage mes recherches. Privée de la transmission du patronyme de la mère à ses rejetons, la lignée maternelle s’est évanouie.
Ma propre fille Un événement nouveau peut parfois susciter dans l’esprit d’un être curieux un doute raisonnable sur la pertinence et la validité de la tradition et même de certains articles de loi. Ce doute a surgi dans mon esprit lorsque ma propre fille, en 1984, voulant contracter mariage, s’est vue obligée de conserver son nom. La loi du Québec sur le mariage, amendée en 1980, affectait le nom de l’épouse, qui n’avait plus le droit d’adopter celui de son mari. Le problème que j’avais commencé à scruter, soit l’absence du nom de famille des femmes, non seulement restait entier, mais encore s’aggravait. En outre, pendant qu’il modifiait la loi de l’identité pour obliger l’épouse à garder le nom de famille de sa naissance, soit celui de son père, le législateur donnait à l’enfant le droit de prendre soit le nom de son père, soit celui de sa mère, ou les deux, ou encore un composé des deux. (Voir l’appendice IV (page 41), qui cite les textes légaux du Québec sur le mariage et la transmission des noms de famille.)
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Comment y parvenir?
Le double patronyme: un autre problème Pour tenter de se donner une identité propre, bien des femmes ont adopté le double patronyme. Loin de résoudre leur problème, l’addition de ce deuxième patronyme a fait surgir une nouvelle difficulté, et non la moindre. Qu’arrivera-t-il des noms de famille lors de l’union de deux personnes portant chacune un double patronyme? Quel nom de famille leur enfant adoptera-t-il? Comment disposera-t-il de ces quatre noms de famille? La législation actuelle tente bien de répondre à ces questions par les règlements prévus au Registre des actes civils, mais, à l’évidence, le problème ne fait que s’aggraver! Même la France ne sait pas encore résoudre entièrement le problème de la recomposition des noms de famille doubles ou multiples. Sa plus récente proposition de législation sur le sujet est assez semblable à celle du Québec, alors qu’elle accorde à l’enfant le droit de prendre les noms de famille de ses deux parents, soit l’un ou l’autre, soit les deux, soit un composé des deux, et cela sans distinction de préséance. Mais ce ne peut être là qu’une solution partielle. Alors que les femmes ont davantage besoin d’une identification personnelle précise, comme il est démontré plus haut, la nouvelle loi québécoise qui régit l’identité des individus, loin de proposer une solution adéquate, enlève à la femme l’accès au nom de son mari et la garde soumise au nom de son père.
Enquêtes Comme le problème du patronyme de la femme ne cessait de me hanter, j’ai entrepris de me renseigner à fond. Parmi toutes les personnes questionnées, y compris des hommes de loi, personne n’a été en mesure de me fournir une réponse claire, encore moins de me proposer une solution logique au problème que je posais. Cela prenait des allures d’une véritable énigme! Même les partisans de la conservation du nom de la mère appréhendaient le désordre. Ce qui m’étonnait le plus, c’est que personne ne semblait pouvoir me répondre.
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De mère en fille
D’une part, il est assez compréhensible que bien des hommes, parce qu’ils sentent croître l’aspiration des femmes à partager les privilèges des mâles, ne veuillent pas s’intéresser à ce problème. Appelons cela de la résistance passive. D’autre part, des femmes de renom, ayant déjà une notoriété accolée à leur nom de famille (celui de leur mari ou celui de leur père, il va sans dire) ne montrent aucune volonté de s’en départir et même s’y refusent. Car, sans se l’avouer, elles craignent de se retrouver identifiées par un nom nouveau, inconnu du public, peut-être sans lien avec quelque sphère de compétence ou valeur que ce soit, en somme, de se retrouver dans l’anonymat. On parle alors de résistance active. En contrepartie, nombreuses sont les femmes de toutes conditions qui, découvrant la solution préconisée ci-dessus, en ont immédiatement compris le bénéfice majeur et ont saisi l’occasion de retrouver leurs racines, leurs origines, et finalement de se reconnaître une lignée bien à elles: leur lignée maternelle. Cette solution a été proposée pour la première fois publiquement en 1989, dans un article paru dans L’Ancêtre (septembre 1989, vol. 16, no 1). C’est à Raymond Dionne3 que revient l’honneur d’avoir le premier compris la portée universelle de la solution que je proposais alors et que je développe dans cet ouvrage. Il aura eu le mérite de tenter d’alerter le législateur quant à l’importance et à la valeur de cette solution, et surtout d’en conseiller l’imposition dans le Code civil. Depuis ce moment, et à la suite de publications subséquentes de cette approche, d’autres personnes, des femmes en majorité, ont compris le bénéfice réel qu’apporte l’adoption de la lignée maternelle dans l’identification des individus.
3. Raymond Dionne, à cette époque rédacteur en chef de La Voix des Dionne, le bulletin officiel de l’Association des Dionne d’Amérique, écrivait en page éditoriale (printemps 1992, vol. 6, no 1, p. 2) : P.Y. Dionne nous apporte de nouvelles précisions sur la façon de faire son arbre généalogique, à partir de la lignée maternelle: c’est un projet révolutionnaire sur lequel le gouvernement devra sans doute se pencher tôt ou tard, si l’on veut éviter que le système actuellement en vigueur ne tourne à la folie.
12
CHAPITRE 3
La genèse de cet ouvrage
J
usqu’ici, dans cet ouvrage, je me suis appliqué à démontrer qu’il existe depuis toujours un grand vide dans l’arbre généalogique : l’identification de la descendance par les femmes. Ayant depuis longtemps reconnu ce vide et la nécessité de le combler, j’ai consulté diverses personnes qui m’ont confirmé dans mon dessein de détailler ma méthode et de la rendre publique. Cependant, des objections et des refus se sont vite élevés qui eurent presque l’heur de briser mon élan. Heureusement, l’aide de quelques bons amis est venue à temps contribuer à vaincre les résistances et permettre la publication de quelques articles sur le sujet. D’abord dans L’Ancêtre, bulletin de la Société de généalogie de Québec; puis dans La Voix des Dionne, bulletin de l’Association des Dionne d’Amérique ; et aussi dans Ces Gens de mon Pays, revue nouvelle à Montréal à cette époque et maintenant disparue (voir liste de mes publications à la fin de cet ouvrage). Mais ces publications sont restées sans écho. Il était évident que le message ne passait pas. On trouvait à l’approche des qualités, mais on n’en reconnaissait généralement pas la nécessité ; on jugeait qu’elle entraînait trop de complication, une surabondance d’information, une duplication inutile, que sais-je encore! Force m’était donc d’admettre que le message qui me semblait assez simple en lui-même, exigeait plus de clarté et davantage d’explications pour être accepté et mieux compris. Il devait aussi être assorti de bons exemples permettant d’illustrer clairement ce qu’est la lignée maternelle. C’est donc à ce travail de conception et de rédaction que des efforts supplémentaires ont été consacrés ces dernières années. Furent aussi
13
De mère en fille
maintes fois sollicitées la collaboration et les contributions des lecteurs de L’Ancêtre et, autant que possible, des généalogistes déjà en possession de leur arbre complet. À la longue, des contributions généreuses sont venues fournir l’encouragement et la documentation nécessaires pour développer plus longuement le sujet. Fort heureusement, ces contributions, loin d’être négligeables, ont permis d’amasser plusieurs lignées maternelles, lesquelles figurent dans l’appendice V de cet ouvrage. Si j’ai plusieurs fois délaissé temporairement mes travaux, je n’ai jamais abandonné mon idée, cherchant d’autres moyens d’amasser les informations désirées. Et j’ai également dû recourir à de l’aide bénévole.
Première tentative À force de comparer des descendances et des ascendances dans le but d’y trouver des correspondances, l’idée de la transmission du nom de famille des femmes s’est révélée la solution la plus logique aux divers problèmes de confusion dans l’identité des femmes. Cette idée, traduite sur papier dans un graphique simplifié a été publiée dans L’Ancêtre. Il est repris ici à la page 26 avec la légende des noms reliés aux lettres du graphique. L’explication qui l’accompagnait au moment de la première publication était vraiment trop obscure pour susciter quelque intérêt. Si bien que je n’ai reçu aucun commentaire, malgré ma demande explicite. Mon exposé était tombé dans le noir. Aucun arbre généalogique ne m’est parvenu pour constituer une banque de données.
Seconde tentative Quelques années plus tard, j’ai repris le même exposé en rédigeant un nouveau texte et en y joignant un tableau généalogique en deux parties : l’un conventionnel, c’est-à-dire sans l’inscription de la lignée maternelle, et l’autre avec la lignée maternelle en caractères gras. Nouvelle déception : aucun résultat, aucun commentaire, si ce n’est l’inquiétude de certains… notaires, exprimée en catimini, quant à l’aggravation redoutée des complications pour rédiger les actes civils.
14
La genèse de cet ouvrage
Par la suite, l’occasion m’a été donnée de présenter mon approche de vive voix et d’en exposer le procédé à un auditoire sympathique, quoique peu averti en la matière. Cette fois encore, j’ai dû constater que mes explications, si elles étaient plus complètes, demeuraient insuffisantes et inappropriées pour des auditeurs non initiés à la généalogie. On m’en réclamait davantage, et avec des exemples précis de surcroît. Peu de temps après, en 1991, j’ai de nouveau publié mes textes dans la revue Les Dionne d’Amérique, cette fois avec un certain succès. Enfin, une réponse m’est venue, celle de M. Siméon Dionne, de Les Plaines, en Illinois, aux États-Unis, avec le tableau complet de son arbre généalogique. Tout un encouragement! Je me suis remis à la tâche, j’ai écrit un nouveau texte, que j’ai publié en 1992 en y ajoutant ma propre lignée maternelle. Cette fois, des résultats plus encourageants sont venus, avec des réponses intéressantes et intéressées. C’est à ce moment qu’a débuté une collaboration plus étroite avec mes correspondants et correspondantes. Des échanges de lettres m’ont apporté d’autres lignées maternelles, puisées dans les archives, ainsi que des encouragements à publier mon livre. Je devais donc reprendre mon travail en y ajoutant non seulement des exemples inventés, mais aussi les vraies lignées maternelles que je possédais désormais, pour permettre aux intéressés de dresser leurs propres lignées maternelles.
Mes recherches Au fil de mes recherches, une constatation bien spéciale est ressortie: mes ancêtres, Antoine Dionne et Catherine Yvory, avaient eu quatorze enfants, dont seulement un fils et quatre filles avaient laissé une progéniture. Alors – et c’est là ma surprise – si tous les Dionne d’Amérique – et ils sont nombreux – se réclament d’Antoine Dionne, et conséquemment de son fils Jean, unique descendant mâle, comment se fait-il que personne ne se réclame de Catherine Yvory? Théoriquement, les descendantes de Catherine, même si elles ne sont pas présentement identifiées comme Ivory, sont certainement beaucoup plus nombreuses, car les quatre filles ont laissé une vaste progéniture. En effet, dès la troisième génération, on retrace dix-sept filles qui se sont mariées et qui, elles aussi, ont laissé une progéniture (voir les tableaux de l’appendice V). 15
De mère en fille
Mes aïeuls paternels Avant d’aborder la démonstration et les explications de ma méthode pour introduire la lignée maternelle, il m’apparaît utile d’examiner ma lignée paternelle, établie selon la méthode conventionnelle, et d’y observer la manière dont se transmet le patronyme.
Ma lignée paternelle ÉPOUX
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUSE
Antoine Dionne
– France vers 1660
Catherine Yvory
Jean Dionne
– Château-Richer 1694, 08, 02
Marie Mignot
Augustin Dionne
– (2): Kamouraska 1729, 03, 01
Marie Moreau
Joseph-Marie Dionne
– Marie-Anne Sirois Duplessis Sainte-Anne-de-la-Pocatière 1765, 07, 15
Joseph Dionne
– Rivière-Ouelle 1792, 01, 01
Victoire Ouellet
Pierre Dionne
– (2): Rivière-Ouelle 1851, 06, 10
Marie Levesque
Pierre Dionne
– Saint-Gabriel (Rimouski) 1887, 02, 21
Joseph-Yves Dionne – Chapelle de l’Hôpital Sacré-Cœur (Québec) 1925, 08, 12
Anaïs Caron
Jeanne Jobin
Pierre-Yves Dionne
En un coup d’œil, on voit le nom de famille du premier homme arrivé au pays (Antoine Dionne) se transmettre de génération en génération, de père en fils. Ce patronyme, dont j’ai hérité, est véritablement celui de la lignée. 16
La genèse de cet ouvrage
C’est donc de cette même façon que nous devons développer la lignée maternelle pour transmettre le nom de la première femme. Pour bien comprendre comment s’appliquera la méthode proposée, ayons d’abord recours à un exemple, ma propre ascendance maternelle dans sa forme conventionnelle pour ensuite la convertir en lignée maternelle avec son patronyme.
Ma lignée maternelle Le tableau de mon ascendance maternelle (p. 18) se lit de bas en haut jusqu’à la première mère, celle qui est à l’origine de la séquence des mères de mon ascendance, Marie Guyon. Lu de haut en bas, ce sont les descendantes successives de cette première mère qui donnent précisément ce que j’appelle la lignée maternelle. Telle est donc ma vraie lignée maternelle, mais présentée dans sa forme conventionnelle, c’est-à-dire avec seulement les noms des conjoints et les dates et lieux de mariage. C’est en fait l’énumération des parents qui ont donné naissance aux filles, qui successivement sont devenues mères, grands-mères, arrière-grands-mères, etc., à la suite de la première femme arrivée en Nouvelle-France, avec son nom de famille. « Maman », « grand-maman », « aïeule », quels beaux noms, quels aimables qualificatifs! Ils sont tous chargés du sens le plus noble, celui de mère. Pourtant, même s’ils s’ajoutaient aux noms des femmes dans l’arbre généalogique, ce ne serait pas encore suffisant pour les identifier complètement. Il faut redonner à chacune non seulement son prénom mais aussi un patronyme qui, comme pour le père, révèle son origine ancestrale. L’examen de cette lignée maternelle fait bien ressortir le rôle important et décisif que ces femmes, ces mères, ont joué dans le développement de la descendance et pour lequel elles n’ont pas reçu toute la reconnaissance qu’elles méritent. Il apparaît clairement qu’elles participent à la lignée mais de façon quasi anonyme. Leur véritable nom de famille, celui de leur lignée maternelle, n’y est pas. Nous allons l’y introduire, et la vraie lignée maternelle va apparaître. Dans ce dessein, recourrons de nouveau à ma propre lignée maternelle, mais dans une présentation cette fois modifiée pour conserver le nom de la première mère. 17
De mère en fille
Mon ascendance maternelle ÉPOUX Jean Guyon
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUSE
– Mathurine Robin Saint-Jean de Mortagne, Perche, France 1615, 06, 02
François Bélanger
– Notre-Dame de Québec 1637, 07, 12
Marie Guyon
François Grégoire
– Neuville 1688, 04, 26
Mathurine Bélanger
Charles Maufay
– Neuville 1712, 04, 26
Thérèse Grégoire
Michel Routhier
– Notre-Dame-de-Foy 1747, 10, 09
Angélique Maufet
Joseph Blais
– Notre-Dame-de-Foy 1774, 10, 10
Angéline Routhier
Barthelemy Pouliotte
– Notre-Dame de Québec 1806,11,18
Louise Blais
Andrew Fraser
– Notre-Dame de Québec 1828, 08, 28
Julie Pouliotte
Jean-Baptiste Delâge
– Notre-Dame de Québec 1865, 09, 26
Mary Fraser
Albert Jobin
– Saint-Roch de Québec 1894, 09, 25
Julie-Anna Delâge
Joseph-Yves Dionne – Chapelle de l’Hôpital Sacré-Cœur, Québec 1925, 08, 12 Pierre-Yves Dionne
18
Jeanne Jobin
La genèse de cet ouvrage
Ma lignée maternelle complétée ÉPOUX Jean Guyon
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUSE
– Mathurine Robin Saint-Jean de Mortagne, Perche, France 1615, 06, 02
François Bélanger
– Notre-Dame de Québec 1637, 07, 12
Marie Guyon
François Grégoire
– Neuville 1688, 04, 26
Mathurine Bélanger-Guyon
Charles Maufay
– Neuville 1712, 04, 26
Thérèse Grégoire-Guyon
Michel Routhier
– Notre-Dame-de-Foy 1747, 10, 09
Angélique Maufet-Guyon
Joseph Blais
– Notre-Dame-de-Foy 1774, 10, 10
Angéline Routhier-Guyon
Barthelemy Pouliotte
– Notre-Dame de Québec 1806, 11, 18
Louise Blais-Guyon
Andrew Laughlin Fraser
– Julie-Louise Pouliotte-Guyon Notre-Dame de Québec 1828, 08, 28
Jean-Baptiste Delâge
– Notre-Dame de Québec 1865, 09, 26
Albert Jobin
– Julie-Anna Delâge-Guyon Saint-Roch de Québec 1894, 09, 25
Mary Fraser-Guyon
Joseph-Yves Dionne – Jeanne Jobin-Guyon Chapelle de l’Hôpital Sacré-Cœur, Québec 1925, 08, 12 Pierre-Yves Dionne-Guyon
19
De mère en fille
Notons ici que c’est bien Marie Guyon, et non sa mère, qui est la première femme de la lignée Guyon parce que Marie est la première femme de ma lignée née à l’extérieur et qui a donné naissance en Nouvelle-France. Pour bien montrer l’effet de l’introduction du nom de lignée maternelle dans l’arbre généalogique, il paraît utile de présenter l’ensemble des descendants de Mary Fraser Guyon. Veuillez vous référer aux pages 78 et 79 pour visualiser ce développement. Le tableau de la page 78, intitulé Les Guyons et leurs conjoints étale, par les femmes, la descendance complète du couple Delâge-Fraser. Le second tableau, celui de la page 79, montre seulement les femmes du tableau précédent. Ce sont les Guyon, celles qui ont procréé, de l’époque de Mary jusqu’à nos jours. Voilà en clair un bel exemple de l’évolution de la lignée maternelle dans l’arbre généalogique conventionnel. Voyons maintenant par quel procédé il est possible de généraliser cette méthode pour transmettre aux enfants le vrai nom de famille de la mère, c’est-à-dire celui de la lignée maternelle.
20
CHAPITRE 4
Le développement parallèle des deux lignées dans l’arbre généalogique complet
P
résentée en deux tableaux distincts (à lire à l’horizontale, de gauche à droite), cette partie d’arbre généalogique montre le cheminement du nom de famille du premier père et celui de la première mère tout au long de la descendance, créant de ce fait les deux lignées recherchées.
Première étape Un premier tableau montre le cheminement normal actuel des générations. C’est une partie d’arbre généalogique dressée de façon conventionnelle pour suivre le cheminement des noms de famille de génération en génération. Constatez que les noms de famille des femmes se perdent au long de l’évolution. À gauche du tableau, dans la première colonne, chaque couple donne naissance à un individu, qui apparaît immédiatement à la droite de ce couple, dans la deuxième colonne. Exemple: Joseph Michaud et Catherine Dionne (première colonne) donnent naissance à Joseph Michaud (inscrit dans la deuxième colonne). Ce dernier est relié (selon la verticale dans la deuxième colonne) à une autre personne, Marguerite Cordeau ; ensemble, ils forment un nouveau couple, qui donne naissance à un troisième individu, Jean Michaud, inscrit dans la troisième colonne. Celui-ci, couplé à Véronique Boucher, donne naissance à Jean-Baptiste Michaud, inscrit dans la quatrième colonne. Et ainsi de suite pour tous les couples. C’est donc là un arbre généalogique conventionnel (à l’horizontale). Dans cet exemple, certains noms ont été modifiés pour les besoins de la démonstration. 21
De mère en fille
Exemple d’arbre généalogique conventionnel COLONNE 1
COLONNE 2
MICHAUD Joseph DIONNE Catherine
} MICHAUD Joseph
CORDEAU Jacques TOUPIN Marguerite
}
BOUCHER Pierre MICHAUD Anne
CORDEAU Marguerite
BOUCHER } Michel
}
CHORET Jean-Baptiste OUELLET Anne
CHORET Marguerite
NADEAU Denis CASSE Charlotte
} NADEAU Alexandre
ALBERT Pierre GRONDIN Louise
}
ALBERT Claire
MICHAUD Pierre ANCELIN Marie
} MICHAUD Joseph
OUELLET Mathieu LEBEL Angéline
}
OUELLET Marguerite
COLONNE 3
} } } }
MICHAUD Jean
BOUCHER Véronique
NADEAU Louis
MICHAUD Geneviève
COLONNE 4
} }
}
COLONNE 5
MICHAUD Jean-Baptiste
MICHAUD (Famille)
NADEAU Rose-Marie
Seconde étape Dans la seconde étape, on reprend le même tableau, soit le même arbre, avec les mêmes personnes. Cette fois, les patronymes des femmes, qui apparaissent dans la première colonne vont s’ajouter à ceux de leurs descendants, inscrits dans les colonnes voisines, à droite. Ainsi, les lignées maternelles apparaissent avec leurs noms de famille distinctifs. À remarquer que le double patronyme ainsi attribué ne s’applique pas qu’aux seules femmes de la lignée, mais aux descendants des deux sexes. L’important, c’est de faire suivre, de génération en génération, le nom de famille de la première mère. 22
Le développement parallèle des deux lignées dans l’arbre généalogique complet
Exemple d’arbre généalogique modifié COLONNE 1
COLONNE 2
COLONNE 3
MICHAUD Joseph DIONNE Catherine
MICHAUD-DIONNE }Joseph
CORDEAU Jacques TOUPIN Marguerite
CORDEAU-TOUPIN }Marguerite
BOUCHER Pierre MICHAUD Anne
BOUCHER-MICHAUD }Michel
}
CHORET Jean-Baptiste CHORET-OUELLET OUELLET Anne Marguerite NADEAU Denis CASSE Charlotte
NADEAU-CASSE }Alexandre
ALBERT Pierre GRONDIN Louise
}
MICHAUD Pierre ANCELIN Marie
}
OUELLET Mathieu LEBEL Angéline
}
ALBERT-GRONDIN Claire
}
MICHAUDTOUPIN Jean
}
BOUCHEROUELLET Véronique
} }
MICHAUDOUELLET Jean-Baptiste
}
xxxxxxxxxx xxxxxxxxxx xxxxxxxxxx
NADEAUGRONDIN Louis
MICHAUD-ANCELIN Joseph
OUELLET-LEBEL Marguerite
}
COLONNE 4 COLONNE 5
}
NADEAULEBEL Rose-Marie
MICHAUDLEBEL Geneviève
À première vue, cela peut paraître compliqué, étrange même. En vérité, ce n’est pas bien difficile. Examinons attentivement le cheminement du nom de famille des femmes. On constate que le nom de la femme qui figure dans la première colonne (exemple : le nom de Catherine Dionne, transmis à son descendant, Joseph MichaudDionne) s’éteint dans le nom de l’homme qui figure dans la troisième colonne (Jean Michaud-Toupin), parce que, selon la convention, le père transmet le nom de sa lignée paternelle, et la mère, celui de sa lignée maternelle.
23
De mère en fille
En ce cas, en plus de recevoir le nom (Michaud) de sa lignée paternelle, Jean Michaud-Toupin a aussi reçu celui (Toupin) de sa lignée maternelle, nom qui vient de Marguerite Toupin, épouse de Jacques Cordeau (première colonne). Le même procédé s’applique pour Jean-Baptiste Michaud-Ouellet et pour Rose-Marie Nadeau-Lebel. À titre d’expérience pratique, essayez de déterminer le nom double de la famille qui naîtra de l’union de Jean-Baptiste Michaud-Ouellet avec Rose-Marie Lebel-Nadeau. Ce nouveau nom double sera-t-il le même pour les garçons que pour les filles? Dans leur descendance, ces enfants transmettront une partie de leur double nom. Laquelle? Essayez ces combinaisons avec votre propre nom. Vous pourrez découvrir si vous avez bien saisi le processus en consultant, à la fin de ce livre, des exemples fabriqués à partir de ces noms.
24
CHAPITRE 5
Synopsis général
I
l convient maintenant de bâtir un modèle neutre, avec des noms fictifs, pour expliquer le processus complet.
Pour symboliser les noms de famille, la fabrication de ce tableau synoptique recourt à des lettres de l’alphabet. Les patronymes des douze personnes fictives ont été remplacés, dans les cases, par la lettre initiale de chaque nom. Les noms des hommes sont représentés par des lettres majuscules, ceux des femmes par des minuscules. (N’y voyez ni parti-pris ni sexisme!) Ce tableau synoptique se lit de haut en bas. Des paires de lettres représentent donc, dans des rectangles, les noms des familles; chaque rectangle représente une famille. Les lignes obliques qui relient les rectangles définissent les alliances qui composent les nouvelles familles, placées en rangées successives (en descendant). On arrive ainsi à démontrer l’évolution des noms de famille de six hommes et de six femmes qui forment six couples et dont les descendances sur six générations s’échangent les noms selon les mariages. Les 12 noms utilisés sont les suivants: FEMMES
HOMMES
a: Angers
B: Bertin
c: Côté
D: Dubé
e: Eaton
F: Fraser
g: Goulet
H: Hart
i:
J: Joly
Irish
k: Kirouac
L: Lupien 25
De mère en fille
Ils représentent les 12 personnes qui forment les six familles initiales (rangée du haut). Chaque famille est donc représentée par deux noms. Ces six couples produiront chacun des enfants des deux sexes, représentés dans des petits rectangles par «H» (homme) et «F» (femme). Il convient de noter ici que, pour les fins de la démonstration, les empêchements (consanguinité ou autres) des alliances successives ont été outrepassés. Voici comment se développe le tableau et comment s’enchaînent les lignées.
Diagramme des lignées paternelles et maternelles aB H
F
eB H
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eF H
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aF H
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Légende:
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gL H
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gD F
eD H
gH H
F
H
F
gJ H
F
Lignée paternelle Lignée paternelle H = Homme F = Femme 26
iJ H
kL F
kJ H
F
kD H
F
iD H
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iF H
F
iL H
F
iH H
F
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H
F
kF H
F
Synopsis général
Voici l’explication du processus. En observant la rangée du bas, c’est-à-dire la sixième génération, on constate que le nom de famille du couple « Joly-goulet » (Jg), la partie paternelle (J), descend (ligne tracée en gras) du couple « Jolyirish» de la première génération (première rangée du haut). En effet, partant de la sixième ligne, soit du couple J-g, et suivant une ligne brisée, on passe par les couples J-e, J-c, J-a, J-h, jusqu’à J-i. De même, la partie maternelle (g) du nom Joly-goulet remonte successivement, en ligne brisée et en passant par les couples D-g, L-g, B-g, F-g jusqu’à H-g, soit Hart-goulet, couple de la première génération (première rangée du haut). De nos jours, toutes ces familles ne seraient connues que par le nom de famille de la partie paternelle (lettres majuscules). Ainsi le couple Joly-goulet de la sixième génération serait la famille Joly. Le couple Hart-goulet de la première génération aurait donné la famille Hart, et le couple Joly-irish aurait engendré la famille Joly. S’il est évident que la famille Joly de la sixième génération descend de la famille Joly de la première génération, il est par contre impossible de relier immédiatement la famille Joly de la sixième génération à la famille Hart de la première génération. Pour ce faire, il faut absolument retracer l’ascendance maternelle. Or, en adoptant le système du double nom de famille, on obtient immédiatement, non seulement l’ascendance paternelle (lettre majuscule), mais aussi l’ascendance maternelle (lettre minuscule). C’est précisément cette dernière constatation qui produit le bénéfice réel le plus important, celui de pouvoir identifier immédiatement la lignée maternelle par le nom de famille et, partant, l’hérédité génétique de cette sixième génération. Voilà le grand avantage de la lignée maternelle, ce que confirme le dicton selon laquel: «la maternité est une certitude». La lignée maternelle se révèle donc aussi essentielle que la lignée paternelle pour établir l’identité exacte et complète de toute personne et, plus avantageusement, celle des femmes.
27
De mère en fille
La juxtaposition des noms Ici apparaît une sombre perspective. Certains noms, par ailleurs honorables et respectables, ne pourront être juxtaposés sans susciter problème, surprise, ridicule et même indignation. C’est le cas des Allaire, Barré, Bordeleau, Borne, Boucher, Boulanger, Casgrain, Desbiens, Fontaine, Haché, Lebeau, Lebœuf, Lechasseur, Lemieux, Lemoine, Lepire, Meunier, Moreault, Petit, Poulin, Sauvé, Smith, Stone, etc. Certaines alliances susciteront ainsi des difficultés surprenantes, parce que ces noms, et bien d’autres encore supporteront mal l’association. Exemples : Lebœuf-Haché, Borne-Fontaine, MoreaultBordeleau (mort au bord de l’eau), Lemoine-Allaire. Même les noms anglophones n’y échappent pas: Smith-Allaire (se mettre à l’air). La proposition de lignée maternelle n’a pas la prétention de résoudre tous les problèmes d’identification et de lignées, en même temps que d’éviter tous les pièges de juxtaposition et de dissonance reliés à la transmission des noms des deux lignées. Comme il n’existe aucune solution miracle, il faudra se contenter d’espérer pouvoir résoudre à l’amiable les problèmes ponctuels qui ne manqueront pas de survenir.
Les règles Pour bien élaborer une lignée maternelle, des règles fondamentales précises doivent gouverner la constitution des noms de famille qui servent à identifier la descendance familiale. Règle 1 – Tous les enfants d’une même famille héritent du nom de famille de leur père, c’est la tradition. Ils héritent aussi du nom de famille de leur mère, c’est la nouveauté. Règle 2 – Le nom de famille que transmet la mère est la partie de son nom qui lui vient de sa mère, qui elle-même tient ce nom de sa mère et ainsi de suite pour toutes les mères précédentes, à l’exemple de la coutume pour l’homme. Le nom de famille de la femme, nom qui marque la lignée maternelle, lui viendra donc du nom de famille de la première femme de ce nom entrée au pays. En effet, dans un pays aussi jeune que le nôtre, dont le peuplement a été assuré par des immigrants dotés d’une identité sociale définie, nous pouvons déclarer que le nom 28
Synopsis général
de famille de la première femme de la lignée entrée au pays est le premier jalon de la lignée maternelle, même si ce nom est hérité de son père alors qu’elle demeurait encore à l’étranger. C’est précisément ce nom qui identifiera la lignée maternelle au pays. Règle 3 – L’enfant, issu de parents ayant chacun un nom de famille composé de deux noms, ne reçoit de son père que la partie paternelle de ce nom et de sa mère que la partie maternelle. Son nom double est composé du nom de sa lignée paternelle et du nom de sa lignée maternelle. Il est donc complet mais différent de celui de ses parents. Ainsi se tracent donc les deux lignées, paternelle et maternelle, sans difficulté, ni confusion ni duplication.
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Conclusion Personne ne doute plus que l’ADN est et restera longtemps la preuve ultime et prépondérante de l’identité personnelle. Toutefois, c’est un recours compliqué et préférablement secret. Son usage quotidien est quasi impossible. Par contre, le double patronyme a l’avantage marqué de préciser immédiatement l’identité de l’individu et de situer ses filiations. L’adoption du double patronyme marquera un progrès important par rapport au système actuel. Le changement proposé apparaît non seulement utile mais nécessaire, et cela pour deux raisons majeures. D’abord pour sa nouveauté ; il confère à la femme son identité propre et complète. Ensuite pour la précision supplémentaire qu’il ajoute à l’identification de chaque personne. On pourra opiner que l’addition du patronyme de la lignée maternelle dans l’identité de chaque individu risque d’aggraver le problème de l’inscription dans les registres. Au contraire, ce double patronyme a le mérite de resserrer singulièrement l’identification prima facie de l’individu. Il contribuera ainsi à morceler les longues litanies d’homonymes qui encombrent les registres, bottins, annuaires et répertoires de toutes sortes, en particulier ceux des services publics et gouvernementaux. Il appartient donc maintenant au législateur de donner à la procédure dictée par le Code civil un nouveau mode de fonctionnement, insufflant un élan sérieux aux efforts pour faire entrer dans la coutume cette nouvelle identification des personnes physiques. Nous ne pouvons que souhaiter sincèrement que ce procédé se répande vite et partout pour engendrer la nouvelle tradition des véritables doubles noms de famille.
APPENDICE I
Définitions Arbre généalogique: ensemble pyramidal de tous les parents qui, par filiation, ont contribué successivement à donner naissance à un individu, celui qui occupe le sommet de la pyramide. Lignées paternelles : succession des hommes, liés par filiation successive ininterrompue, qui se transmettent le nom de famille du premier homme arrivé au pays. Lignées maternelles : succession des femmes, liées par filiation successive et ininterrompue, qui auraient toutes été identifiées par le même nom de famille, celui de la première femme de la lignée arrivée au pays. Patronyme: nom patronymique, nom de famille.
APPENDICE II
Les mitochondries1 […] Les biologistes moléculaires ont exploré les secrets de l’ADN, la base physique de la vie. L’ADN contient l’information héréditaire nécessaire à la transformation de la matière inanimée en matière vivante en vue de construire de nouveaux organismes. Présidant à la formation de nos descendants, l’ADN est la substance qui permet la transmission des caractéristiques biologiques d’une génération à l’autre. Selon le généticien Luigi Luca Cavalli-Sforza, de l’Université de Stanford, l’ADN nécessaire à la fabrication d’un seul être humain équivaut à une encyclopédie en plusieurs volumes, un pour chacun des 23 chromosomes de chacune des deux cellules germinales. CavalliSforza est un pionnier de la génétique humaine, laquelle s’intéresse non aux artefacts et aux restes de nourriture, mais aux sources génétiques de la vie elle-même. Dans les années 1980, Allan C. Wilson, de l’Université de Californie à Berkeley, a entrepris une étude intensive de l’ADN mitochondrial. Les mitochondries sont de minuscules structures qui fournissent, dans chaque cellule, l’énergie nécessaire au métabolisme.
1. Le passage cité est extrait et traduit d’un article scientifique expliquant la transmission de l’ADN mitochondrial de mère en fille. «People of the past», dans Brian Fagan, Into the Unknown. Solving Ancient Mysteries, Washington (DC), National Geographic Society, 1997, p. 19-20.
De mère en fille
[…] Avec seulement 37 gènes, l’ADN mitochondrial est beaucoup moins complexe que l’ADN nucléaire, lequel contient les quelque 60 000 à 100 000 gènes qui composent le code génétique humain. Toutefois, les mitochondries – les structures qui contiennent l’ADN mitochondrial – sont présentes non pas dans le noyau, mais dans le cytoplasme, lequel provient uniquement de l’ovule (maternel), non du sperme (paternel)2. C’est ainsi que l’ADN mitochondrial des mammifères est un héritage strictement maternel et c’est grâce à ce caprice de la biologie que les anthropologistes moléculaires peuvent établir des généalogies liant les lignées maternelles3 de populations humaines modernes à d’anciens humains. En 1987, Allan Wilson ainsi que les biochimistes Rebecca L. Cann et Mark Stoneking firent sensation quand ils publièrent une étude portant sur l’ADN mitochondrial de 147 sujets provenant du monde entier. Ils découvrirent que ces échantillons d’ADN mitochondrial pouvaient se diviser en 133 types distincts, ce qui leur permit d’établir un arbre généalogique liant les lignées maternelles de populations humaines modernes à un ancêtre femelle commun mais hypothétique de l’Afrique subsaharienne. Ils considéraient l’Afrique comme la source la plus probable du fonds génétique mitochondrial humain en raison du fait que les populations africaines montraient une diversité génétique beaucoup plus grande que les non-Africains. Selon les chercheurs, cela venait de ce que les Africains avaient été exposés beaucoup plus longtemps aux mutations génétiques que les populations moins diversifiées. […]
2. C’est nous qui soulignons. 3. C’est nous qui soulignons.
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APPENDICE III
La généalogie1 Les origines de l’état civil En France, le plus ancien registre qui soit parvenu jusqu’à nous est celui de Givry, en Saône-et-Loire, il remonte à 1334. Par la suite, on en retrouve d’autres en Île-et-Vilaine, entre 1451 et 1528. En fait, il s’agissait plutôt d’une sorte de livre de comptes dans lequel étaient inscrites les sommes reçues, sous forme d’aumônes, lors des baptêmes, des mariages et des enterrements. Ce fut François Ier qui, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts rédigée en août 1539, rendit la tenue de registres d’état civil obligatoire. À la suite de cette ordonnance, les curés étaient chargés de «tenir des registres de baptême qui indiqueraient le temps et l’heure de la nativité» et, pour que ces registres soient tenus selon la loi, il était ordonné qu’ils soient signés par un notaire et remis, chaque année, au greffe du bailli ou sénéchal le plus proche, pour y être conservés. De plus, il était stipulé que les nouveau-nés devaient être baptisés sous le nom de leur père. Cette clause fixait la continuité du nom de famille qui, jusque-là, changeait selon la fantaisie et les surnoms dont les individus étaient affublés, parfois depuis plusieurs générations. Cette prescription fut étendue à toute la chrétienté par le concile de Trente, en 1563. En 1579, à Blois, c’est au tour d’Henri III d’émettre une ordonnance relative à la célébration des mariages. De plus, il oblige les curés à remettre au greffier de l’État, dans la limite des deux premiers mois de l’année, les registres des baptêmes, mariages et sépultures faits dans 1. Marthe Faribault-Beauregard et Ève Beauregard-Malak, La Généalogie, Montréal, Les Éditions de l’Homme, 1996, p. 27-28.
De mère en fille
leur paroisse durant l’année écoulée. Cette ordonnance ne fut pas toujours respectée, les curés désirant conserver leurs registres à la paroisse, si bien que Louis XIV, par une ordonnance promulguée en 1667 à Saint-Germain-en-Laye, près de Paris, décréta la tenue de deux registres originaux, fournis aux frais de la fabrique, dont l’un resterait entre les mains du curé tandis que l’autre serait porté au greffe du juge royal. Cette ordonnance précisait, de plus, la forme et la teneur des actes qui devaient être réunis dans un même registre, sans laisser aucun espace libre. La Révolution française vint, en 1792, bouleverser cet état de choses. La tenue des registres fut confiée aux maires, et les mariages, pour être valides, devaient être célébrés devant ces officiers municipaux. Ce qui, pour les catholiques, exigea la célébration de deux mariages, l’un civil et l’autre religieux.
L’état civil au Québec Au Québec, la tenue de l’état civil remonte aux débuts de la colonie. Les prêtres et les missionnaires envoyés en Nouvelle-France se devaient de respecter les lois établies à ce sujet depuis plus d’un siècle. Il faut savoir qu’il n’y eut, avant 1621 (en Nouvelle-France), qu’un seul mariage entre Français, ainsi que deux naissances. Les plus anciens registres d’état civil tenus au Québec furent ceux de Notre-Dame de Québec, lesquels ont été malheureusement incendiés en 1740. À cette époque, on chercha à les reconstituer. Dans son ouvrage intitulé Notes sur les registres de Québec (2e édition, Québec), l’abbé J.B.A. Ferland résume les principaux actes d’état civil pour les années 1621 à 1650. Conformément à une décision du Conseil souverain remontant à 1679, l’état civil du Québec consiste, comme en France, en deux registres authentiques et non en un original et une copie. L’un est déposé, chaque année, au palais de Justice du district où se trouve la paroisse, alors que l’autre demeure la propriété de la paroisse. Ces registres contiennent les actes de baptême, de mariage et de sépulture, rédigés d’après un rituel établi en 1703 par Mgr de Saint-Vallier, alors
38
Appendice III – La généalogie
évêque de Québec. Les paroisses les plus importantes ont parfois des registres différents pour chaque catégorie d’actes, ou encore, les mariages sont inscrits dans un registre, et les baptêmes et les sépultures dans un autre. Dans les villes plus importantes, on retrouve les sépultures dans les registres des grands cimetières comme, à Montréal, ceux de la Côte-des-Neiges, de l’Est ou du Mont-Royal, et, à Québec, ceux de Belmont et de Saint-Charles. Il existe aussi des registres spéciaux pour les hôpitaux et les hospices d’une certaine importance, de même que pour les communautés religieuses.
Les actes des notaires2 La consultation des actes de notaires est essentielle à la recherche généalogique. Même si l’état civil du Québec a été rédigé en deux exemplaires déposés en des endroits différents, il existe malheureusement des lacunes. Certains registres ont disparu, d’autres ont été mal conservés ou ne contiennent pas les renseignements essentiels à la poursuite d’une filiation. On a parfois omis d’inscrire le nom des parents de l’un ou des deux époux, ou encore les prénoms ne correspondent pas exactement à l’acte recherché et semblent erronés. Le contrat de mariage, s’il existe, viendra confirmer, infirmer ou compléter ces données. On trouve généralement dans ces derniers les noms et prénoms des époux, leur âge et leur lieu de résidence, ainsi que les noms et prénoms de leurs parents. Le contrat de mariage est habituellement signé dans les jours précédant le mariage et, quelquefois, le jour même. Il remplacera l’acte de mariage resté introuvable. D’autres types d’actes rédigés par des notaires peuvent aussi être utiles aux généalogistes. Le testament vous fera connaître les héritiers d’un ancêtre […] Plusieurs autres actes sauront vous intéresser: le bail, par lequel on loue; l’engagement d’une partie envers une autre pour accomplir un travail ou rendre des services. […] Le marché est une entente entre un propriétaire et un ouvrier […] pour construire ou réparer […] Le contrat de vente par lequel le vendeur s’oblige à livrer un bien […] à l’acheteur qui, de son côté, s’engage à en payer le prix convenu […] 2. Ibid., p. 37-38.
39
De mère en fille
L’origine des noms et des surnoms3 Comme nous l’avons indiqué, c’est François Ier qui, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, créa l’état civil en rendant obligatoire la transmission du nom du père à tous ses enfants. Ainsi, les surnoms devenaient héréditaires. Ce furent, en premier, les noms des terres appartenant à un seigneur, exemple suivi par la bourgeoisie et les paysans aisés. Chaque terre représentait une maison, une famille et un nom à perpétuer. Cette identification se répandit rapidement dans les villes, où les populations étaient plus nombreuses, avant de s’étendre aux populations rurales. Grâce à ces surnoms, on peut non seulement situer géographiquement les familles, mais également en apprendre sur leurs métiers, leurs qualités et leurs défauts, leur apparence physique, leurs infirmités, leurs traits de caractère, leurs caractéristiques, etc. Au Québec, on trouve aussi des noms d’origine anglaise ou allemande qui se sont francisés avec le temps, tels Rising, devenu Raizenne, Farnsworth, devenu Phaneuf […] Les dictionnaires généalogiques vous aideront à résoudre ces problèmes. Aux États-Unis, la plupart des noms français ont été déformés ou tout simplement traduits. Pour les reconnaître, vous devez les prononcer à haute voix et faire preuve d’imagination. En voici quelques exemples : Lashua, pour Lajoie ; Tayo, pour Taillon ; Basket, pour Bousquet […]
3. Ibid., p. 111, 112 et 114.
40
APPENDICE IV
Disposition du Code civil du Québec1 Chapitre deuxième Des actes de naissance Art. 54. Les actes de naissance énoncent le jour et le lieu de la naissance de l’enfant, celui du baptême, s’il y a lieu, son sexe et les nom et prénom qui lui sont donnés; les noms, prénoms et domicile des père et mère, ainsi que des parrains et marraines, s’il y en a. 1866 a./s. 54 ; 1940, c. 68, a./s. 1 ; 1980, c. 39, a./s. 5 ; 1986, c. 95, a./s. 347. N. 57. (C. 39, 53a) M.M. 271. Art. 55. Ces actes sont signés, dans les deux registres, tant par celui qui les reçoit que par le père et la mère, s’ils sont présents, et par le parrain et la marraine, s’il y en a; quant à ceux qui ne peuvent signer, il est fait mention de la déclaration qu’ils en font. 1866 a./s. 55. N. 39. (C. 41, 53). Art. 55.1 Les mentions portées à l’acte de naissance originaire de l’enfant adopté, de même que les énonciations de son nouvel acte de naissance sont réglementées dans un arrêté du ministre de la Justice. Aj./add. 1980, c. 39, a./s. 6.
1. Code civil du Québec Aj./add. 1980, c. 39, a./s. 6.
De mère en fille
Art. 56. Toute personne a un nom et au moins un prénom qui lui sont attribués dans l’acte de naissance. Elle exerce ses droits civils sous son nom et sous l’un ou plusieurs de ses prénoms. 1866 a./s. 56; 1980, c. 39, a./s. 7. Art. 56.1 On attribue à l’enfant, au choix de ses père et mère, un ou plusieurs prénoms, ainsi que le nom de l’un d’eux ou un nom composé d’au plus deux parties provenant des noms de ses père et mère. 1980, c. 39, a./s. 7. Art. 56.2 L’enfant dont ni la filiation paternelle ni la filiation maternelle ne sont établies porte les prénom et nom qui lui sont attribués par le fonctionnaire chargé d’enregistrer la naissance. 1980, c. 39, a./s. 7. Art. 56.3 Le tribunal peut autoriser le changement des prénom et nom qui ont été attribués à l’enfant dans l’acte de naissance dans les cas de changement de filiation, de déchéance de l’autorité parentale ou de condamnation de l’un des parents à une peine infamante. Le tribunal peut aussi autoriser un tel changement lorsque des circonstances exceptionnelles le justifient et que les père et mère y consentent. 1980, c. 39, a./s. 7. Art. 56.4 La requête en changement de nom et en rectification des registres de l’état civil est présentée au tribunal par le père, la mère, le tuteur de l’enfant mineur ou par l’enfant lui-même s’il est âgé d’au moins quatorze ans. 1980, c. 39, a./s. 7.
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APPENDICE V
Exemples de lignées maternelles Voici des lignées maternelles réelles, tirées des documents qui m’ont été fournis par celles et ceux qui ont répondu à mes demandes parues dans la revue L’Ancêtre. Ne sont citées ici que des lignées qui remontent jusqu’aux premières femmes entrées dans notre pays avec leur nom complet. C’est leur nom de famille qui est utilisé pour identifier ces exemples de lignées. Ce ne sont que des modèles. Aucune de ces lignées n’est certifiée pour sa véracité généalogique. Il appartient aux généalogistes chevronnés de vérifier l’identité et l’identification exacte des premières mères et de garantir leur primauté d’immigration en notre pays. Quoique ces lignées complètes soient peu nombreuses, elles suffisent, me semble-t-il, pour expliciter le processus décrit dans la première partie et pour permettre d’appliquer la modification à d’autres lignées.
De mère en fille
ARCHAMBAULT (Jacquette) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Jacquette ARCHAMBAULT (de France)
– Québec 1648-09-28
Françoise Chalifour Archambault
ÉPOUX Paul Chalifour
– Québec 1671-11-18
Jacques Nolin
Louise Nolin Archambault
– Montmagny 1705-08-11
Joseph Langlois
Charlotte Langlois Archambault
– Montmagny 1723-11-15
Augustin Morin
Françoise Morin Archambault
– Montmagny 1751-07-28
Hyacinthe Caron
Marthe Caron Archambault
– L’Islet 1783-10-13
François Bélanger
Charlotte Bélanger Archambault – Saint-Roch-des-Aulnaies 1817-07-01
François Gagnon
Obéline Gagnon Archambault – Saint-Roch-des-Aulnaies 1853-02-01
Onésime Pelletier
Aurore Pelletier Archambault
– Saint-Aubert 1887-08-02
Anselme Caron
Marie-Claire Caron Archambault – Saint-Marcel 1916-08-28
Luc Dancause
Thérèse Dancause Archambault
Oliva Mercier
– Saint-Marcel 1953-11-07
Source: Antoinette Caouette
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Appendice V – Exemples de lignées maternelles
BEAUDIN (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Catherine BEAUDIN (de France)
– Québec 1671-10-12
Pierre Cocquin Latourelle
Catherine Cocquin Beaudin
– Neuville 1699-11-24
Louis-Pierre Doré
– Saint-Augustin 1730-01-16
Pierre Constantin
Geneviève Doré Beaudin
Françoise Constantin Beaudin
– Sainte-Foy 1752-02-23
Pierre Belleau
Françoise Belleau Beaudin
– Sainte-Foy 1771-10-14
Antoine Routier
Françoise Routier Beaudin
– Québec (Hop. G.) 1812-01-08
François-Xavier Hamel
Léocadie-Méala Hamel Beaudin
– Sainte-Foy 1855-11-28
Honoré-André Lockwell
Alida Lockwell Beaudin
– Neuville 1886-06-22
Antoine Delisle
Annette Delisle Beaudin
– Neuville 1917-06-15
André Dolbec
Source: Jacqueline Alain Dolbec
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De mère en fille
BESNARD (Françoise) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Françoise BESNARD
– LaRochelle, France …
Louise Gargottine Besnard
– Château-Richer 1664-02-26
ÉPOUX Jacques Gargottine
Daniel-François Perron
Marie Perron Besnard
– Ange-Gardien 1691-11-27
Louis Tremblay
Madeleine Tremblay Besnard
– Baie-Saint-Paul 1726-11-05
François-Xavier Fortin
Madeleine Fortin Besnard
– Baie-Saint-Paul 1756-11-24
Nicolas Tremblay
Ursule Tremblay Besnard
– Les Éboulements 1786-08-07
Joseph Bouchard
Louise Bouchard Besnard
– Les Éboulements 1823-09-02
Jacques Fortin
Adèle Fortin Besnard
– Saint-Irénée 1848-08-08
Didier Gauthier
Eulalie Gauthier Besnard
– Roberval 1872-04-15
André Villeneuve
Arthémise Villeneuve Besnard
– Mistassini 1901-07-01
Jean-Martin St-Pierre
Yvette St-Pierre Besnard
– Albanel 1929-10-30
Rosario Lepage
46
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
Paulin Lepage Besnard
– Québec 1960-12-26
Daniel Côté
Héjène-Soraya Côté Besnard
– Québec 1990-12-29
Denis Jobin
Source: Pauline Lepage Côté
47
De mère en fille
BIRÉ (Marguerite) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Marguerite BIRÉ
– LaRochelle, France 1638-…
Marie-Catherine Roy Biré
Françoise Pageotte Biré
ÉPOUX Mathurin Roy
– Québec 1675-10-13
Thomas Pageot
– Charlesbourg 1717-09-22
Pierre Maranda
Marie-Véronique Maranda Biré – Ancienne-Lorette 1748-04-29
Jacques Drolet
Josephte Drolet Biré
– Ancienne-Lorette 1790-08-09
Joseph Robitaille
Thérèse Robitaille Biré
– Ancienne-Lorette 1827-10-15
Ignace Paquet
Philomène Paquet Biré
– Ancienne-Lorette 1858-02-09
Jean Alain
Source: Jacqueline Alain Dolbec
48
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
BOURGEOIS (Marguerite) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Marguerite BOURGEOIS
– Paris, France …
Marguerite LePreuvier Bourgeois
– 1663-…
ÉPOUX Nicolas LePreuvier
Jacques Meneux
Catherine Meneux Bourgeois
– Rivière-Ouelle 1702-…
Catherine Lizotte Bourgeois
– 1726-08-17
Pierre Boucher
Louise Boucher Bourgeois
– Québec 1770-08-13
Jean Gagnon
Félicité Gagnon Bourgeois
– Rivière-Ouelle 1793-10-28
Source: généalogie de J.-Antoine Marquis
49
Noël Lizotte
Charles Dionne
De mère en fille
CERISIER (Jeanne) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Jeanne CERISIER (de France) – Cap-de-la-Madeleine 1665-11-26 Geneviève Duclos Cerisier
– Portneuf 1685(86)- …
Françoise Perrault Cerisier
– La Pérade 1735-10-03
Louise Proteau Cerisier
ÉPOUX François Duclos
Pierre Perrot (ault)
Pierre Proteau
– Sainte-Geneviève-de-Batiscan 1767-02-07
Alexis Massicotte
Louise Massicotte Cerisier – Sainte-Geneviève-de-Batiscan 1812-07-06
Augustin Dolbec
Source: Jacqueline Alain Dolbec
50
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
CHRÉTIEN (Marie) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Marie CHRÉTIEN (de France)
– Montréal 1670-11-04
Paul Perrot-Lagorce
Marie Perrot Chrétien
– Montréal 1696-09-11
François Desnoyers
Thérèse Desnoyers Chrétien
– Cap-Santé 173-10-23
Jean Boisvert
Marie-Anne Boisvert Chrétien
– Deschambault 1755-04-08
Joseph Gariépy
Marie-Josette Gariépy Chrétien
– Deschambault 1771-01-07
Joseph Naud
Angélique Naud Chrétien
– Deschambault 1808-02-16
Pierre Groleau
Célina Groleau Chrétien
– Deschambault 1859-09-13
Joseph Létourneau
Délima Létourneau Chrétien
– Deschambault 1884-01-08
Honoré Dolbec
Source: Jacqueline Alain Dolbec
51
De mère en fille
CLOUTIER (Louise) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Louise CLOUTIER (de France)
– Québec 1648-…
Jean Mignot
Xainte Mignot Cloutier
– Québec 1669-…
Jean Grondin
T.-Louise Grondin Cloutier
– Rivière-Ouelle 1702-…
Pierre Albert
Geneviève Albert Cloutier
– 1734-…
Marie-Catherine Michaud Cloutier – Kamouraska 1756-11-09 Source: généalogie de J.-Antoine Marquis
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Louis Michaud Jean Laplante
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
DAMOIS (Marie) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Marie DAMOIS (de France)
– Québec 1669-10-15
Léonard Faucher
Marie-Anne Faucher Damois
– Neuville 1705-01-26
Jean-Baptiste Delisle
Marie-Anne Delisle Damois
– Neuville 1733-01-12
Jean-Baptiste Langlois
Angélique Langlois Damois
– Neuville 1764-01-09
Ignace Dubuc
Louise Dubuc Damois
– Neuville 1798-01-15
Thierry Mercure
Hortense Mercure Damois
– Neuville 1826-07-17
François-Xavier Delisle
Source: Jacqueline Alain Dolbec
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De mère en fille
DESJARDINS (Renée) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Renée DESJARDINS
– France (Chartre) …
ÉPOUX Martin Rossignol
Jeanne Rossignol Desjardins
– Québec 1676- …
Urbain Fouquereau
Élisabeth Fouquereau Desjardins
– Québec 1699- …
Pierre Soucy
Marie-Anne Soucy Desjardins
– Québec 1721- …
Augustin Dubé
Angélique Dubé Desjardins
– ? 1748- …
Louis Lévesque
Madeleine Lévesque Desjardins – Rivière-Ouelle 1771-08-20 Victoire St-Jorre Sergerie Desjardins – Kamouraska 1819-07-19 Émilie Drapeau Desjardins
Pierre St-Jorre
François Drapeau
– François-Thomas Chamberland Kamouraska 1845-06-23
Fébronie Chamberland Desjardins – Van Buren, États-Unis 1875-01-04
Vital Laplante
Lucina Laplante Desjardins – Frenchville, États-Unis 1899-06-12
Victorien Dionne
Odile Dionne Desjardins
– États-Unis 1923- …
Source: généalogie de Siméon Dionne, États-Unis
54
Holly Plourde
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
DUPONT (Xaintes) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Xaintes DUPONT Mortagne
– (PERCHE) 1616-07-18 Anne Cloutier Dupont – Québec 1637-07-12 Geneviève Drouin Dupont – Québec 1656-04-24 Madeleine de Trépagny Dupont – Québec 1688-04-26 Madeleine Voyer Dupont – Saint-Valier 1721-08-12 Madeleine Cazeau Dupont – Château-Richer 1747-07-24 Félicité Gagnon Dupont – Château-Richer 1781-11-07 Euph. Christine Fillion Dupont – L’Ange-Gardien 1819-11-23 Vitaline Noflet-Gravel Dupont – Bagotville 1848-11-30 Cédulie Tremblay Dupont – Bagotville 1889-02-18 Jeanne Riverin Dupont – Bagotville 1922-09-20 Carmen Tremblay Dupont – Kénogami 1950-08-24 Marie Simard Dupont – Québec 1982-05-29 Source: Pauline Lepage Côté 55
ÉPOUX Zacharie Cloutier
Robert Drouin
Romain de Trépagny
Robert Voyer
Jean Cazeau
Jean-Baptiste Gagnon
Antoine Fillion
Ignace Gravel
Abel Tremblay
Joseph Riverin
Napoléon-Alfred Tremblay
Alfred Simard
Louis Lepage
De mère en fille
DUVAL (Marie) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Marie DUVAL (de France)
– Québec 1654-05-31
Pierre Mauffait
Simone Mauffait Duval
– Québec 1680-01-28
Louis Brassard
Simone-Barbe Brassard Duval
– Beauport 1719-01-19
Étienne Parant
Catherine Parant Duval
– L’Ange-Gardien 1758-04-04
François Gagnon
Thérèse-Antoinette Gagnon Duval – Baie-Saint-Paul 1815-08-22
Didace Boivin
Adélaïde Boivin Duval
– Baie-Saint-Paul 1849-11-27
Yves Côté
Célia Côté Duval
– Métabetchouan 1893-05-22
Albert Simard
Rose-Alma Simard Duval
– Joseph-Thomas-Louis Bergeron Montréal 1912-11-11
Juliette Bergeron Duval
– Jonquière 1938-10-10
François Côté
Lisa Côté Duval
– Montréal 1965-10-29
Réjean Fortin
Source: Pauline Lepage Côté
56
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
FAURE (Louise) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Louise FAURE (de France) – Sainte-Anne-de-Beaupré 1668-10-28
Pierre Gagné
Madeleine Gagné Faure
– L’Islet 1711-01-19
Pierre Mercier
Madeleine Mercier Faure
– Berthier 1739-07-27
Joseph Asselin
Josette Asselin Faure
– Saint-François, île d’Orléans 1761-05-25
Jean Labbé
Josette Labbé Faure
– Saint-François, île d’Orléans 1783-02-10
François Bilodeau
Catherine Bilodeau Faure
– Saint-Roch, Québec 1835-11-20
Olivier Angers
Catherine Angers Faure
– Saint-Roch, Québec 1854-07-17
Charles-Joseph Lafrance
Célestine Lafrance Faure – Saint-Jean-Baptiste, Québec 1890-04-15 Gabrielle Alarie Faure
– Saint-Jean-Baptiste, Québec 1920-07-19
Jacqueline Alain Faure
– Sacré-Cœur, Québec 1950-06-03
Source: Jacqueline Alain Dolbec
57
Pierre Alarie
Alexandre Alain
Léon Dolbec
De mère en fille
FAYET (Marie) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Marie FAYET (de France)
Marguerite Huot Fayet
– Nicolas Huot dit Saint-Laurent Québec 1662-07-25 – Rivière-Ouelle 1685-01-07
Marguerite Durand Fayet
Josette Leclerc Fayet
Josette Soucy Fayet
ÉPOUX
– L’Islet 1724-11-20 – Saint-Jean-Port-Joli 1772-11-09
Nicolas Durand
Joseph Leclerc Francœur
Charles-François Soucy
– Saint-Louis, Kamouraska 1801-02-09
André Bérubé
Marie-Josephte Bérubé Fayet – Saint-Louis, Kamouraska 1828-01-29
Louis Deblois
Marie-Anne Deblois Fayet
– 1853-07-05
Source: Jacqueline Alain Dolbec
58
Jean-Baptiste Alarie
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
GOBEIL (Marie) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Marie GOBEIL (de France)
– Québec 1676-…
Pierre Hudon-Beaulieu
Marie-Catherine Hudon Gobeil
– 1701-…
Guillaume Paradis
Marie Paradis Gobeil
– Pierre-François Miville-Deschenes 1727-…
Marie-Josette Miville Gobeil
– 1756-…
Jacques Laplante
Geneviève Laplante Gobeil
– Kamouraska 1779-02-08
Joseph Ouellette
Charlotte Ouellette Gobeil
– Kamouraska 1814-09-05
Étienne Parent
Marie Parent Gobeil
– Van Buren, États-Unis 1841-10-26
Source: généalogie de J.-Antoine Marquis
59
Martial Laplante
De mère en fille
GUYON (Barbe) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Barbe GUYON
– France …
ÉPOUX Pierre Paradis
Madeleine Paradis Guyon
– Québec 1667-11-28
Nicolas Roussin
Madeleine Roussin Guyon
– Ange-Gardien 1685-11-15
Pierre Tremblay
Madeleine Tremblay Guyon
– Baie-Saint-Paul 1709-04-10
Joseph Gagnon
Jeanne Gagnon Guyon
– Les Éboulements 1738-11-20
Antoine Bouchard
Thérèse Bouchard Guyon
– Les Éboulements 1772-11-04
François Lajoie
Marie Lajoie Guyon
– Île-aux-Coudres 1811-11-05
Henri Bilodeau
Louise Bilodeau Guyon
– Sainte-Agnès 1841-08-17
Célina Gagnon Guyon
– La Malbaie 1877-02-12
Joseph Murray
Alice Murray Guyon
– Notre-Dame-de-la-Doré 1905-08-28
Henri Lepage
Aldéa Lepage Guyon
– Montréal 1935-08-29
Josaphat Prégent
Nicole Prégent Guyon
– Beauharnois 1968-07-15
Jean-Rock Dubé
Source: Pauline Lepage Côté
60
Ambroise Gagnon
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
GUYON (Marie) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Marie GUYON (de France)
– Québec 1637-07-12
François Bélanger
Mathurine Bélanger Guyon
– Neuville 1688-04-26
François Grégoire
Thérèse Grégoire Guyon
– Neuville 1712-04-26
Charles Maufay
Angélique Maufet Guyon
– Sainte-Foy 1747-10-09
Michel Routhier
Angéline Routhier Guyon
– Sainte-Foy 1774-10-10
Joseph Blais
Louise Blais Guyon
– Notre-Dame de Québec 1806-11-18
Barthélémy Pouliot
Julie Pouliot Guyon
– Notre-Dame de Québec 1828-07-29
Andrew Fraser
Mary Fraser Guyon
– Notre-Dame de Québec 1865-09-26
Jean-Baptiste Delâge
Julie-Anna Delâge Guyon
Jeanne Jobin Guyon
– Saint-Roch, Québec 1894-09-25 – Québec 1925-08-12
Source: Pierrette Gilbert Léveillé
61
Albert Jobin
Jean-Yves Dionne
De mère en fille
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
ÉPOUX
– 1660?
Anne Dionne Ivory
– 1679-04-26
Antoine Dionne Bernard Lainé-Laliberté
Agathe Lainé Laliberté Ivory (1706) – 1729-…
Pierre Tareau
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
– 1660?
Josephte Dionne Ivory Angélique Benoit Ivory (1697)
ÉPOUX Antoine Dionne
– 1694-11-03
Pierre Benoit
– 1723-…
Joseph Biron
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Josephte Dionne Ivory Angélique Benoit Ivory (1704)
– 1660?
ÉPOUX Antoine Dionne
– 1694-11-03
Pierre Benoit
– 1725-…
Jean DeNevers
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
62
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
ÉPOUX
– 1660?
Anne Dionne Ivory
– 1679-04-26
Anne Lainé Laliberté Ivory (1694)
Antoine Dionne Bernard Lainé-Laliberté
– 1709-…
Maurice Arrivé
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
– 1660?
Josephte Dionne Ivory Anne Benoit Ivory (1695)
ÉPOUX Antoine Dionne
– 1694-11-03
Pierre Benoit
– 1715-…
Jean Sylvestre
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Anne Dionne Ivory
– 1660? – Sainte-Famille, île d’Orléans 1697-08-19
Catherine Gobeil Ivory (1698) – Saint-Jean, île d’Orléans Premier mariage: 1717-… Catherine Gosselin Ivory
– 1745-01-04
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne 63
ÉPOUX Antoine Dionne Barthélémi Gobeil
Michel Gosselin
Jacques Blouin
De mère en fille
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Anne Dionne Ivory
ÉPOUX
– 1660?
Antoine Dionne
– Sainte-Famille, île d’Orléans 1697-08-19
Barthélémi Gobeil
Catherine Gobeil Ivory – Deuxième mariage: 1745-04-26
Jean La Gaudie
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Anne Dionne Ivory
Catherine Gobeil Ivory
ÉPOUX
– 1660?
Antoine Dionne
– Sainte-Famille, île d’Orléans 1697-08-19
Barthélémi Gobeil
– Saint-Joseph, Beauce Troisième mariage: 1746-02-21
Guillaume Aubry
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Madeleine Dionne Ivory Élisabeth Normand Ivory (1692)
– 1660? – 1691-11-20 – 1710-…
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne 64
ÉPOUX Antoine Dionne Charles Le Normand Jean-Baptiste J. Genaple
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
ÉPOUX
– 1660?
Anne Dionne Ivory
– 1679-04-26
Geneviève Lainé Ivory (1698)
Antoine Dionne Bernard Lainé-Laliberté
– 1720-…
Jacques Lamothe
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
ÉPOUX
– 1660?
Josephte Dionne Ivory
Antoine Dionne
– 1694-11-03
Geneviève Benoit Ivory (1701)
Pierre Benoit
– 1724
Jean-Baptiste Perron
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Anne Dionne Ivory Isabelle Lainé Ivory (1701)
– 1660? – 1679-04-26 – 1722-…
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
65
ÉPOUX Antoine Dionne Bernard Lainé-Laliberté Nicolas Dasilva
De mère en fille
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Anne Dionne Ivory
– 1660? – Sainte-Famille, île d’Orléans 1697-08-19
Catherine Gobeil Ivory (1698) – Premier mariage: 1717Josephte Gosselin Ivory
–
ÉPOUX Antoine Dionne Barthélémi Gobeil
Michel Gosselin Joseph Blouin
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
– 1660?
Josephte Dionne Ivory Josephte Benoit Ivory (1707)
ÉPOUX Antoine Dionne
– 1694-11-03
Pierre Benoit
– 1729-…
Jean Chaille
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Josephte Dionne Ivory Louise Benoit Ivory (1709)
– 1660? – 1694-11-03 – 1730-…
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
66
ÉPOUX Antoine Dionne Pierre Benoit Ignace Constantineau
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Anne Dionne Ivory
ÉPOUX
– 1660?
Antoine Dionne
– Sainte-Famille, île d’Orléans 1697-08-19
Catherine Gobeil Ivory (1698) – Premier mariage: 1717-
Barthélémi Gobeil
Michel Gosselin
Madeleine Gosselin Ivory – Sainte-Anne-de-la-Pocatière 1755-01-28
Mathurin Bérubé
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
ÉPOUX
– 1660?
Anne Dionne Ivory
– 1679-04-26
Madeleine Lainé Laliberté Ivory (1684)
Antoine Dionne Bernard Lainé-Laliberté
– 1703-…
François Arrivé
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Madeleine Dionne Ivory
– 1660? – 1691-11-20
Madeleine Normand Ivory (1699)
– 1719-…
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne 67
ÉPOUX Antoine Dionne Charles Le Normand Charles Le Pailleur
De mère en fille
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Anne Dionne Ivory
– 1660? – Sainte-Famille, île d’Orléans 1697-08-19
Marguerite Gobeil Ivory (1702)
– 1723
ÉPOUX Antoine Dionne Barthélémi Gobeil
Georges Dumas
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
– 1660?
Josephte Dionne Ivory Marguerite Benoit Ivory (1699)
ÉPOUX Antoine Dionne
– 1694-11-03
Pierre Benoit
– 1720-…
Louis Chaille
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Catherine Dionne Ivory
ÉPOUX
– 1660?
Antoine Dionne
– 1702-05-30
Joseph Michaud
Marie Michaud Ivory (1709) Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
68
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY
ÉPOUX
– 1660?
Josephte Dionne Ivory Ursule Benoit Ivory (1711)
Antoine Dionne
– 1694-11-03
Pierre Benoit
– 1729-…
Claude Nault
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
IVORY (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Catherine IVORY Anne Dionne Ivory Ursule Lainé Ivory (1704)
– 1660? – 1679-04-26 – 1728-…
Sources: Jean-Paul Dugal et Hélène Dionne
69
ÉPOUX Antoine Dionne Bernard Lainé-Laliberté Jean-Baptiste Brosseau
De mère en fille
LAISNE (Catherine) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Catherine LAISNE
– Rouen, France 1671-…
Étienne Mesny
Reine Mesny Laisne
– 1697-…
Jean Lefebvre-Boulanger
Marie Lefebvre-Boulouger Laisne
– Quebec 1716-…
Joseph-Vincent Chrétien
Félicité Chrétien Laisne
– 1753-02-12
Louis-Marie-François Pelletier
Thérèse Pelletier Laisne
– Sainte-Anne-de-la-Pocatière 1777-02-06
Jean-Benoit Courcy
Marcelline Courcy Laisne – Jean-Benjamin Thiboutot Sainte-Anne-de-la-Pocatière 1808-05-30 Marcelline Thiboutot Laisne – Sainte-Anne-de-la-Pocatière 1830-07-09 Source: généalogie de J.A. Marquis
70
Édouard Dionne
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
LANGLOIS (Marguerite) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Marguerite LANGLOIS (de France) – 1620-… Marie Martin Langlois
ÉPOUX Abraham Martin
– Québec 1648-01-21
Jean Cloutier
Sainte Cloutier Langlois
– Château-Richer 1681-11-11
Charles Fortin
Geneviève Fortin Langlois
– Cap-Saint-Ignace 1705-02-11
Louis Lemieux
Marie Lemieux Langlois
– Cap-Saint-Ignace 1727-02-17
Louis Caron
Marie-Josette Caron Langlois
– L’Islet 1762-11-08
Joseph Couillard
Marthe Couillard Langlois
– L’Islet 1801-07-14
Joseph Lebourdais
Marthe Lebourdais Langlois
– L’Islet 1828-10-21
Firmin Kirouac
Émilie Kirouac Langlois
– Saint-Cyrille 1873-01-07
Onésime Aubut
Hélène Aubut Langlois
– Saint-Cyrille 1904-07-12
Pierre Dancause
Judith Dancause Langlois
– Saint-Marcel 1936-09-08
Edmond Caouette
Source: Antoinette Caouette
71
De mère en fille
LAVAL (Claude) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Claude LAVAL (de France)
– Québec 1671-10-26
Louis Bonnodeau
Marie-Anne Bonnodeau Laval
– Québec 1700-04-19
Charles Tinon Desroches
Françoise Tinon Laval
– Saint-Augustin 1721-11-17
Joseph Grenon
Françoise Grenon Laval
– Neuville 1760-11-10
Nicolas Faucher
Josette Faucher Laval
– Neuville 1784-02-09
Jean-Baptiste Papillon
Angélique Papillon Laval
– Cap-Santé 1807-01-20
Jean Carpentier
Marguerite Carpentier Laval
– Cap-Santé 1828-01-15
François Papillon
Marie-Anne Papillon Laval
– Neuville 1857-07-14
Réal Delisle
Source: Jacqueline Alain Dolbec
72
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
LAVOYE ou DELAVOYE (Marie) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Marie LAVOYE ou DeLavoye (LaRochelle, France)
– Québec 1676-02-06
Pierre Grenon
Marie-Charlotte Grenon Lavoye
– Neuville 1708-11-21
Jacques Richard
Josette Richard Lavoye
– Neuville 1750-02-02
Pierre Papillon
Thérèse Papillon Lavoye
– Neuville 1784-11-22
François Matte
Thérèse Matte Lavoye
– 1810-02-20
Guillaume Bertrand
Louis Bertrand Lavoye
– Cap-Santé 1828-11-25
Louis-Gabriel Mottard
Émilie Mottard Lavoye
– Cap-Santé 1860-10-16
Joseph-Octave Papillon
Mathilda Papillon Lavoye
– Québec 1892-06-27
Alain François-d’Assise
Source: Jacqueline Alain Dolbec
73
De mère en fille
MIGNAULT (Sainte) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Sainte MIGNAULT (de France)
ÉPOUX
– Beauport 1669-08-04
Jean Grondin
Louise Grondin Mignault
– Rivière-Ouelle 1702-11-27
Pierre Albert
Geneviève Albert Mignault
– Kamouraska 1734-11-15
Louis Michaud
Geneviève Michaud Mignault
– Kamouraska 1757-04-18
Ignace Boucher
Josette Boucher Mignault
– Rivière-Ouelle 1795-02-16
Henriette Martin Mignault – Saint-Louis, Kamouraska 1814-09-10 Source: Jacqueline Alain Dolbec
74
Michel Martin
Pierre Alarie
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
MIVILLE (Aimée) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Aimée MIVILLE (de France)
– Québec 1652-07-02
Robert Giguère
Anne Giguère Miville
– Sainte-Anne 1689-11-13
Pierre Paulin
Madeleine Paulin Miville Marie-Anne Thibaut Miville
– 1724- … – Petite-Rivière 1747-11-28
François-Xavier Thibaut Jacques Duchesne
Félicité Duchesne Miville
– Baie-Saint-Paul 1774-11-14
Jean-Baptiste Gagné
Madeleine Gagné Miville
– La Malbaie 1804-11-05
Jean Harvey
Clarine-Honorine Harvey Miville – La Malbaie 1827-04-24
Léon Gaudreau
Louise Gaudreau Miville
– Métabetchouan 1869-02-02
Eusèbe Bilodeau
Évangéline Bilodeau Miville
– Métabetchouan 1903-10-20
Francis Plourde
Éveline Plourde Miville
– Métabetchouan 1935-10-09
Alfred Larouche
Source: Pauline Lepage Côté
75
De mère en fille
RICHARD (Marguerite) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
Marguerite RICHARD
– Jean Lavigne-Levasseur (Châtelet de Paris, France) 1646-…
Anne-Félicité Levasseur Richard – Ancienne-Lorette 1685-04-23 Charlotte Hamel Richard
ÉPOUX
Jean-François Hamel
– Ancienne-Lorette 1709-05-02
Pierre Plamondon
Marguerite Plamondon Richard – Ancienne-Lorette 1734-01-11
Pierre Drolet
Marie Drolet Richard
– Ancienne-Lorette 1782-02-05
Jean Boivin
Marie Boivin Richard
– Ancienne-Lorette 1808-02-08
Étienne Moisan
Marie Moisan Richard
– Ancienne-Lorette 1835-02-17
Jean Alain
Source: Jacqueline Alain Dolbec
76
Appendice V – Exemples de lignées maternelles
RITON (Marie) ÉPOUSE
LIEU ET DATE DE MARIAGE
ÉPOUX
Marie RITON (de France)
– Beauport 1650-08-23
Léonard Leblanc
Marie Leblanc Riton
– 1672-11-13
René Cloutier
Louise Cloutier Riton
– Cap-Saint-Ignace 1692-05-25
Eustache Fortin
Geneviève Fortin Riton
– Cap-Saint-Ignace 1723-06-14
Jean-Alexis Lemieux
Gertrude Lemieux Riton
– Cap-Saint-Ignace 1749-09-20
Louis-Joseph Delisle
Louise Delisle Riton
– Cap-Saint-Ignace 1771-11-19
Joseph Fortin
Euphrosine Fortin Riton
– Cap-Saint-Ignace 1789-11-03
Michel Vézina
Luce Vézina Riton
– Montmagny 1835-11-16
François Morin
Élisabeth Morin Riton
– L’Islet 1870-01-10
Elzéar Pelletier
Délima Pelletier Riton
– Saint-Marcel 1903-09-14
Charles Couillard
Yvette Couillard Riton
– Saint-Marcel 1943-09-14
Wilfrid Bernard
Source: Antoinette Caouette
77
Les Guyon et leurs conjoints
Légende: F: fille; G: garçon
78
Les Guyon
Légende: F: fille; G: garçon
79
Les articles publiés par l’auteur DIONNE, Pierre-Yves, « La lignée maternelle », L’Ancêtre, Bulletin de la Société de généalogie de Québec, vol. 16, no 1, septembre 1989, p. 22-23. DIONNE, Pierre-Yves, « Lignée maternelle dans mon arbre généalogique», L’Ancêtre, Bulletin de la Société de généalogie de Québec, vol. 16, no 1, février 1992, p. 22-23. DIONNE, Pierre-Yves, «Ma lignée maternelle», L’Ancêtre, Bulletin de la Société de généalogie de Québec, vol. 19, no 9, mai 1993, p. 22-23. DIONNE, Pierre-Yves, « Comment éviter la confusion dans la transmission des patronymes», La Voix des Dionne, Bulletin de l’Association Les Dionne d’Amérique, vol. 5, no 4, hiver 1991. DIONNE, Pierre-Yves, « Lignée maternelle dans mon arbre généalogique», La Voix des Dionne, vol. 6, no 1, printemps 1992. DIONNE, Pierre-Yves, « Mes lignées maternelle et paternelle », La Voix des Dionne, vol. 6, no 3, automne 1992.