Guide Pratique t{/~ . ~'.~} de Médecine Bovine ·'i Roger W. Blowey BSc BVSc FRCVS Groupe Vétérinaire de Wood Gloucester Angleterre
A. David Weaver BSc Dr. MED VET PhD FRCVS Professeur Émérite École de Médecine Vétérinaire Université du Missouri Columbia, Missouri U.5.A
Avant-propos par
Douglas Blood Traduction en langue française par Dr Pascale L1GONDAY. vétérinaire
éditions
I MED'COMI 24. rue Dagorno 75012 PARIS Tél: 0143454086 Fax : 014340 65 98 e-mail:
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Cet ouvrage est une traduction du livre publié par Elsevier ltd., en langue anglaise sous le titre : Color Atlas ofDiseases and Disorders ofCattle (second edition), by Roger W. Blowey and A. David Weaver ISBN: 0-7234-3205-8
© 2003, Elsevier ltd., Oxford, United Kingdom No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system , or transm itted in any form or by any means, electronic , mechanical, photocopying, recording or otherwise , without either the prior permission of the publishers (Permissions Manager, Elsevier Science Ltd, Robert Stevenson House, 1-3 Baxter's Place, Leith Walk, Edinburgh EH1 3AF), or a licence permitt ing restricted copy ing in the United Kingdom issued by the Copyright Licensing Agency, 90 Tottenham Court Road, London W1T 4LP.
Traduction en langue française par Dr Pascale L1GON DAY, sous la responsab ilité des Éditions MED'CüM
© Éditions MED'COM, 2006 Tous droits detraduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. Toute reproduction, mêm e partielle, de cet ouvrage estinterdite. Une copie ou re production par quelque procédé que ce soit, photographie, microfilm, bande magnétique, disqueou autre, constitue une contrefaçon passible des peines prévues
pàr làloi du 11 març 1957 sur la prcrectiondes droitsd'Auteur. Photogravure - Maquette : Publications Puce et Plume
ISBN: 2-914738-85-4
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Sommaire Avant-propos de l'édition anglaise
vii
Préface de la seconde édition
ix
Prêf orernlê eêdlition re ace dee la a prerruere
x
Remerciements
xi
Chapitre 1. Affections congénitales Chapitre
2.
Affections néonatales
1 11
Chapitre 3. Affections des téguments
23
Chapitre 4. Affections alimentaires
43
Chapitre 5. Affections respiratoires
69
Chapitre 6. Affections cardio-vasculaires
79
Chapitre 7. Affections locomotrices
83
a. Partie inférieure des membres et doigts
83
b. Partie supérieure des memb res et rachis
101
Chapitre 8. Affections oculaires
123
Chapitre 9. Affections neurologiques
135
Chapitre
147
10.
Affections uro-génitales
a. Appareil urinaire
147
b. App areil génital mâle
151
C.
Appare il génital femelle
158
Chapitre 11. Affections de la mamelle et des trayons
173
Chapitre 12. Maladies infectieuses
187
Chapitre 13. Troubles toxicologiques
209
Index
2 19
;4
.. VII
Avant-Propos de l'édition anglaise Les manuels de pathologie du bétail n'ont jamais constitué de bonnes sources d'illustrations photographiques. Soit ils ne contiennent aucune photographie, soit ils présentent une collection désastreuse de photographies en noir et bl anc de très mauvaise qualité. Lorsque j'ai appris que les éditions Wolfe étaient sur le point de compléter leur excellente collection d'Atlas en couleur par un Atlas en couleur sur la pathologie bovine, il m'apparut évident qu'à l'avenir, aucun autre livre ne pourrait mieux .illustrer la pathologie bovine que ce futur Atlas. Cela me semblait particulièrement juste parce que mes confrères Roger Blowey au Royaume-Uni et David Weaver aux USA sont des cliniciens de médecine bovine possédant une longue et vaste expérience sur deux continents. Il est évident que de telles illustrations sont indispensables. Pour les étudiants à tous les stades de leur formation, des photographies en couleur de bonne qualité peuvent considérablement fa ciliter la compréhension et la reconnaissance des différentes pathologies. Sachant cela, la plupart des enseignants cliniciens accumulent leurs propres transparents en couleur. En plusieurs occasions, j'ai regardé ma propre collection d'un œil spéculatif, mais j'ai vite écarté cette idée car, comme pour la plupart des photographes amateurs, mes photographies n'ont pas la qualité nécessaire à l'illustration d'un Atlas. Plus important, ces photographies doivent illustrer les signes cliniques diagnostiques de la maladie. Par exemple, la photographie d'une vache maigre avec la tête pendante ne présente aucun intérêt pour illustrer la tuberculose, l'acétonémie, une carence en cobalt ou une douzaine d'autres maladies. Une illustration intéressante est une photographie montrant des détails explicites de signes spécifiques. Les photographies doivent également être des modèles d'art photographique, bien composées, avec une luminosité et un contraste de bonne qualité. Roger Blowey et David Weaver se sont assurés de leur côté que les photographies étaient très illustratives et éducatives et que les légendes mettaient en évidence les caractéristiques frappantes de chaque illustration en un nombre minima l de mots bien choisis. De nombreux auteurs, dont moi, ont certainement envisagé cette tâche en raison de son énorme valeur potentielle pour la médecine vétérinaire. Je félicite les éditions Wolfe et les auteurs pour leur courage et leur persévérance de s'être lancés dans ce proj et et de l'avoir mené à terme.
Douglas C. Blood Professeur Émérite • Ecole Vétérinaire Université de Melbourne Australie
-
Préface de la seconde édition Cette seconde éd ition, publiée en 2002, fait suite à deux tirages et plusieurs traductions de la première édition (1991) . Certaines illustrations ont été supprimées, d'autres rempl acées par de meilleures photographies et de nou veaux exemples ont été ajoutés pour des maladies telles que l'entérite nécrosante, la nécro se de la qu eue, le mélanom e ct les ulcères du talon . Le nombre total d'illustration s a augmenté, passant de 730 à 752, faisant de ce livre l'une des principales publicati on s en couleur sur la pathologie du bétail. Le principal changement dans cette seconde édition est • cependa nt l'inclusion de quelques courtes remarq ues sur le tra itement et/ou la prévention des différentes maladies ct nous espérons que ce complément d'information renforcera notablement l'utilité du texte. No us avons volonta ire ment omis d'inclure des recommandations spécifiques sur la posologie des médicaments car la disponibilité et les cond itions d'utilisation des produits varient considérablement d'un pays à un autre ct de no uvelles molécules sont régulièrement mises sur le marché. Les lecteurs tro uveront de nouvelles illust rations sur les de ux p ri ncipa les maladies affectan t le bétail depuis ces dix dernières an nées, l'E5B (encéphalopathie spongiforme bovine) et la fièv re aphteuse, accompagnées d'un diagnostic différentiel avec des renvois. La préparation de cette nouvell e édition a de nouveau été une source de plaisir. Elle est destinée aux vétérinaires travaillant dans différents domaines de la médecine bovine, aux étudiants vétérinaires et agricoles et aux éleveurs de bétai l du monde entier et nous espérons qu'elle co ntinuera d'avoir so n utilité.
Juillet
2003
R. W. Blowey A. O. Weaver
x Guide Pratique de M édecine Bovine
Préface de la première édition
•
Pendant des siècles, le bétail a été la principale so urce de production de viande et de lait et, dans certains pays, les bovin s servent en plus d'animaux de trait. La maladie, entraînant une baisse de production o u la mort, peut avoir des conséquences économiq ues désastreuses sur une communauté do nt les ressources reposent sur l'élevage du bétail. Cet a rias tente d'illustrer les signes cliniques de plus de 360 maladies. Cela va de pathologies mineures telles que la nécrose de la queue (seco ndaire à la pose d'une bande d'identification) a ux maladies infectieuses majeures relies que la fièvre aphteuse et la peste bovine, qui peuvent entraîner des ravages lorsqu'elles sont introduires dans des pays o u des régions a uparavant indemnes. Dans les régions endémiques, qui beaucoup trop so uvent incluent des pays en voie de développement manquant de ressources naturelles, ces maladies peuvent être un e so urce constante de pertes écono miq ues , , severes. Pour souligner l'importance mondiale de la pathologie bovine, nous avons délibérément recherché des illustrations provenant de nombreux pays. Plus d'une centaine de participants (remerciés plus loin) ont donné un e envergure réellement mondiale à cet arias grâce à leur contribution graphique. Des exemples proviennent des cinq continents: les Amériques, l'Afrique, l'Asie, l'Europe et l'Australasie. A chaque foi s que cela était possible, nous avons essayé d'illustrer les signes caractéristiq ues des pathologies. Cela a impliqué l'utilisation d'un nombre substantiel de vues des o rga nes internes des anima ux. Ainsi, a lors q ue le chapitre sur les téguments comprend presque exclusiveme nt des images externes, les chapitres sur les maladies respiratoires et circulatoires contiennent inévitablem ent beaucoup plus d'images macroscopiques des o rganes internes. Pour les maladies ne présentant aucune caractéristiq ue cliniq ue spécifique, nous avons essayé de montrer des exemples stéréotypés sévères de ces pathologies. Certaines sont difficiles à représenter pa r des images fixes, particulièrement les maladies neurologiques, nous avons dans ce cas développé le texre pour inclure les cha nge me nts comportementaux. Chaque chapitre possède un e brève introduction descriptive suivie, le cas échéant, par la présentation de quelques pathologies apparentées. No us avons délibérément choisi d'o mettre le traitement ou la prévention de chaq ue pathologie car cet arias est conçu pour être uti lisé conjointement aux manuels sta ndards. Nous insistons surto ut sur le diagnostic spécifiq ue et le diagnostic différentiel des maladies, basés sur l'examen visuel. Cet objectif a été maintenu en pensant a ux lecteurs potentiels du livre : les vétérinaires praticiens ou les services vétérinaires, les étudiants vétérinaires, les éleveurs de bétail et les étudiants en agriculture et en sciences . N ous avons délibérément excl u les ill ustrations microscopiques, anarorno-parhologiques et cytologiques, t rop nombreuses pour l'espace disponible. Notre objectif était d'élaborer un arias complet sur les caractéristiq ues générales d'une large va riété de maladies sévissa nt dans le monde entier. En présentant cette première éba uche d'un arias mondial complet sur les maladies du bétail , les auteurs sont conscients que certains domaines seront peut-être survolés. Toutes les suggestions pouvant permettre d'améliorer le manuel en vue d'une seconde édition seront les bienvenues. N ou s espérons que ce livre contribuera à faciliter et à améliorer le diagnostic des maladies du bétail , permettant ainsi la mise en place précoce d'un trairement approprié et de mesures prophylactiques. Nous serions largem ent récompen sés si cet atlas permettait de réduire à la fois les pertes écono miques substantielles et les so uffrances inutiles du bétail affecté par les nombreux problèmes de sa nté empêchant un e productivité optimale.
1991 •
Roger W. Blowey Gloucester, Angleterre A. David Weaver Columbia, Missouri . USA
• • •
1
Remerciements Nous sommes très reconnaissants à nos nombreux confrères du monde entier (ccux qui sont décédés sont marqués d'une croix t ) qui nous ont généreusement prêté et permis d'utiliser leurs illustrati on s et ont so uvent passé beaucoup de temps à les choisir pour nou s. Ils nous ont été d'une aide inestimable. Le matériel nous a été fourni par : M r J.R.n Allison, Beechams Animal H ealth, Brentford , England, 444, 629. Prof S. va n Amstel, University of Prétoria, South Africa, 672, 673. Dr E.C. Anderson, Animal Virus Research Institute, • Pirbright, England, 653-658. Dr A.H. Andrews, Royal Veterinary College, England, 96, 195. Prof J. Armo ur, Glasgow University Veterina ry H ospital, Scotland, 162. E. Sarah Aizlewood, Lanark, Scotland, 259, 269, 475, 664. Mr Ln Baker, Aylesbury, England, 231 , 559. Dr K.C. Barnett, Animal Health Trust, Newmarket, England, 433, 435. Dr A Bridi, MSD Research Laboratories, Sao Paulo, Brazil, 117, 119, 121 , 122. Dr G.M. Buening, University of Missouri, USA, 22, 24, 60, 186, 194, 203, 219, 238, 256, 260, 373, 488, 490, 509, 510, 536, 725. M r G.L. Ca ldow, Scottish Agricultural College VSD, St Boswells, Scotland, 61, 62, 63, 246, 247, 396, 593, 668, 669. Dr W.F. Cates, Western College of Veterinary Medicine, Saskatoon, Canada, 541. Dr J.E. Collins, University of Minnesota, USA, 46, 47. Dr K Collins, University of Missouri-Columbia, USA , 466. Dr B. S. Cooper, M assey University, New Zealand, 448. Dr R.P. Cowart, university of M issouri-Columbia, USA, . Dr V. Cox, University of M inneso ta, USA, 345, 347, 398. Mr M .P. Cranwell, MAFF VI Centre, Exeter, England, 724. Dr S.M. Crispin, University of Bristol , England, 431, 440,458. Dr J.S.E. David , University of Bristol, England , 349, 542, 543, 545-547, 549, 550, 552-556. Drs J. Debont and J. Vercruysse, Rijksuniversiteit te Gent, Belgium, 226. Prof A. De M oor, Rijksuniversiteit te Gent, Belgium, 16,364, 409. Dept. Of Surgery (Prof J. Kottman), Veterinary Faculry, Brno, Czechoslovakia, 388, 403. Dept of Veterinary Pathobiology, University of Missouri-Columbia, USA, 22, 24, 50, 60, 186, 194,203,256,260,373,488,490,509, 510, 536, 725. Prof G. Dirksen, Medizinische Tierklinik II, Universitât München, Germany, 734. Prof J. D ôbereiner d Dr C.H . Tokarnia, Embrapa-UAPNPSA, Rio de J aneiro, Brazil, 75, 420, 421 , 425, 429, 494, 723, 732, 733, 735, 736, 742. Dr A.I. Don aldson, Animal Viru s Research Institute, Pirbright, England, 648"'650. Dr S.H. Don e, VLA, Weybridge, England, 240-242. Dr J. Van Donkersgoed, Western College of Veterinary M edicine, Saskato on , Canada, 439. Mr R.M. Edelsten, CTVM, Edinburgh, Scotland, 102, 112,455. Dr N. Evans, Pfizer Animal Health , New York, USA, 258. Prof Fan Pu, Ji angxi Agricultural University, People's Republic of China, 752. Prof J. Ferguson, Western College of Veterinary Medicine, Canada, 379, 399. M r A.B. Forbes, MSD Agvet, Hoddesdon , England, 101, 115. Mr J. Gallagher, MAFF VI Centre, Exeter, England , 148, 149,411,416,423,426,427,481, 482,591. Dr G.H . Geurink, Centre for Agrobiological Research, Wageningen, etherlands, 745, 746. Dr E. Paul Gibbs, University of F1orida, USA, 144, 152,234,239-240,248,497,610,611 ,612,613,614,615,616, 617, 618, 619. M r P.A. Gilbert-Green, H arare, Z imbabwe, 666. Dr H. Gosser, Universityof Missouri-Columbia , USA, 228, 728-730. t Dr w'T.R. Grimshaw, Pfi zer Central Research, Sandwich, England, 28, 178, 221, 265, 508, 714, 715, 719, 720, 722. Dr S.c. Groom, Alberta Agriculture, Canada, 491. t Prof E. Grunert, Clinic of Gynaecology and Obstetrics of Ca ttle, Ti erârztliche Hochschule H annover, Germany, 548. Dr Jon Gudmundson, Western College of Veterinary M edicine, Saskatoon, Cana da, 175, 262, 264, 41 9, 450. M r s .n Gunn, Penmellyn Veterinary Group, St Columb, England, 503. Dr S.K. Hargreaves, Director of Veterina ry Services, Harare, Zimbabwe, 646, 687, 689, 704, 731. Prof M. Hataya, Tokyo, Japan , 11 , 132. Prof C.F.B. Hofmeyr, Pretoria , South Africa, 535. M r A. Holliman , VI Centre, Penrith, England , 751. Mr A.R. H opkins, T iverton, England, 521, 584. M r A.G. H unter, CTVM, Edinburgh, Scotland, 702. D r P.G.G. Jackson, University of Cambridge, England, 748. Dr L.F. James, ISDA Agricultural Research Service, Logan , USA , 737. M r P.J.H. Jones, European Medicines Evaluation Agency, England, 163, 257. Prof Peter j ubb, University of Melbourne, Australia, 422. Prof R. Kahrs, University of Missouri-Colum bia, USA, 144, 234, 239, 532. M r J.M. Kelly, University of Edinburgh, Scotland, 474.Mr nc. Kno ttenbelt, University of Liverpool, England, 136, 436, 480,533 . Dr R. Kuiper, Sta te University of Utrecht, Netherlands, 111 , 204, 205. Dr A. Lange, University of Pretoria, South Africa , 693,694. Dr L. Logan-Henfrey, International Laboratory for Research on Animal Deseases, Kenya, 690-692. t Mr A. M acKellar, Tavistock, England, 679-682, 684. M r K. Markha m, Langport, England, 3, 18, 66, 222, 298, 662. Dr M . M a, University of Q ueensland, Australia, 472, 685, 688. Mrs M .F. M cLoughlin, Veterinary Research Laboratori es, Belfast, N. Ireland , 71 1. Dr C.A. Mebus, APH IS Plum Island Animal Desease Center, USA, 670. Dr M . Miller, University of Missouri-Columbia, USA, 165, 227, 229, 251. Mr R.J. Monies, VLA, Truro, England, 255. Dr A. Morrow, CTVM , Edinburgh, Scotland, 107, 108, 114, 674. Dr C. Mortellaro, University of Milan, Italy, 317. Prof M.T. Nassef, Assiut University, Egypt, 110. Dr DR. Nawathe, University of Maiduguri, Nigeria, 652. Dr S. Nelson, University of Missouri-Columbia, USA, 52. Dr S. Nicholson, Louis iana Srate University, USA. Dr P.S. ieha us, Jerome,
xii Guide Pratique de Médecine Bovine
Idaho, USA, 371. Dr ].K. O'Brien, University of Bristol, England, 129, 156, 341, 438, 484. Dr G. Odiawo, University of Zimbabwé, Zimbabwé, 695-697. t Dr O.E. Olsen, South Dakota Srare University, USA, 738. Mr Di], Dr Peter Ossent, University of Zürich, Switzerland, 282. Prof A.L. Parodi , Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, France, 417, 41 8. +Prof H. Pearson , University of Bristol , England, 10, 13, 212, 216, 270, 514,526-528,58 1,713. Dr Lyall Petrie, Western College of Veterinary Medicine, Canada, 71,100, 155, 197, 517,51 8. Mr P.].N. Pinsent, University of Bristol , England, 55, 72, 208, 363, 721. ':'M r G.c. Pritchard, VLA, Bury St Edmunds, England, 592. José Ramos-Vara, VMDL, University of Missouri-Columbia, USA, Prof G.H. Rautenbach, MEDUNSA, South Africa, 743. Dr C.S. Ribble, Departrnent of Popul ati on Medicine, University of Guelph, Guelph, O nta rio, Canada, 9. Dr A. Richardson , H arrogate, England, 6. Dr ].M. Rurter, CYL, Weybridge, England, 242. Dr 0. W Scott, N ew York Srate College of Veterin ary Medicine, USA, 89, 91. Dr G.R. Scott, CTVM, Edinburg, 665, 667, 671. Dr P.R. Scott, University of Edinburgh, Scodand, 469. Mr A. Shakespeare, Dept. of Ento mology and Dept, of Entornology and Dept of H elminthology, Onderstepoort, VRI, South Africa, 103, 104, 105, 224, 225. Dr M. Shearn, Institute for Animal H ealth, Compton, England, 623, 625, 627, 630. Dr ].L. Shupe, Utah Srare University, USA, 739, 749, 750. Dr Marian Smart, Western College of Veterina ry Medicine, Saskatoon, Canada, 428. M r B.L. Smith, M AFTech Ruakura Agricultura l Cen tre, New Zealand, 740, 741. M r S.E.G. Smith, H oechst UK Ltd , M ilton Keynes, England, 44, 506. Mr J,B. Sproat, Casde Douglas, Scodand, 5, 7, 499, 707. tMr T. K. Stephens, Frame, England, 8, 73, 80, 85, 86, 146, 158, 2 17, 263, 283, 299, 304, 333, 354, 434, 446, 451, 464, 557, 590, 597, 601, 622, 631. Prof M. Stô ber, Clinic for Diseases of Cattle, T ierarztliche H ochschule Hann over, Germa ny, 489, 496. Dr S.M. Taylor, Veterinary Research Laboratories, Belfast, N.Ireland, 161 , 223. Prof H .M . Terblanche, MEDUNSA, South Africa, 529, 580. Dr E. Teuscher, Lausanne, Switzerland, 698, 699, 700, 701. M r 1 Thomas, Llandeilo, Wales, 493. tDr E. Toussaint Raven, State University of Utrecht, Netherlands, 318. Mr N. Twiddy, MAFF VI Centre, Lincoln , England, 410, 470, 501.Dr C.B. Usher, M SD Research Laboratories, Sao Paulo, Brazil , 11 8, 120. Veterinary Medica l diagnostic Laboratory, University of Missouri-Columbia, USA, 555, 660. Dr W M . Wass, Iowa Sta re University, USA, 30, 31. tMr C.A. Watso n, M AFF VI Centre, Bristol , England, 29. Mr c .i, Watson, Gloucester, England, 651. Dr D. G. White, Royal Veterinary Coll ege, England, 19, 109,272, 358, 359, 683, 716. Dr R. Whidock, Un iversity ofl'cnnsylvania, USA, 2, 21, 113, 168, 169, 196, 200, 206, 230, 337, 346, 357, 360, 372, 381, 383, 387, 415, 502, 709, 710, 718. Dr W.A. Wolff, University of Missouri-Columbia, USA, 261, 266, 643. Dr Kazuno mi Yoshirani , Nanbu Livestock H ygiene Center, Hokkaido, Japan, 12. De no mbreuses illustrati ons ont déj à été publiées par Farming Press LTD dans A. Veterinary Book fo r Dairy Fa rmers (25, 474, 526, 528) et d'a utres par le Veterinary Record et In Practice ; 442 et 491 par le Canadian Veterinary j ournal ; 745 et 746 par Stiksrof, H olland e ; 535 par Iowa Srate Press ; 615 par W B Saunders et 526 et 527 par Bailli ère Tindall dans Veterinary Rep roduction and Obstetrics. Encore une fois, nous exprimo ns tolite notre gratitude à nos nombreux confrères cliniciens et patho logistes pour leurs conseils avisés et leur empressement à répondre à un quiz sur les diap ositives ; nous remercions Julia H arvey, Somerset, po ur son immense travail de secrétaria t ainsi que Catherine Girdler du Wood Veterinary Gro up Practice. N orma Blowey a fait preuve d'une patience infinie et no us a fourni la nourriture et le café au cours des séances de révision sur les pathologies articulaires à Gloucester. Des confrères du Centre de M édecine Tropicale Vétérinaire de l'Université d'Edimbourg, notamment le Dr G.R. Scott, M r Martyn Edelsten et M r A.G. Hunter nous ont été d'une • aide considérable pour le texte tandis que le Dr. David Taylor de l'Ecole Vétérinaire de l'Université de Glasgow a relu ct corrigé les termes de microbiologie. M r. George L. Caldow et le Dr Sheila Crispin.nous ont été particulièrement utiles par leur provision de diapositives et de commentaires sur certaines parties du texte.
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"Crown copyright 2002. Reproduit avec l'aimable autorisation de Veterinary Laboratories Agency. Publié avec l'autorisati on du Controller of Her M ajesty's Stationery Office. Pour les illustrati ons provenant d'autres so urces, nous avons tout fait pour p rendre contact avec les détenteurs des droi ts d'auteur afin d'obtenir leur autorisation. Cependant, si le détenteur de certains des droits d'auteur se mani feste et prétend qu'il ne nou s a pas accordé l'autorisation d'utiliser son matériel, nous essaierons de trouver un arrangement.
1
Introduction Les malformations ou maladi es con génitales son t des anoma lies de structu re ou de fon ction présentes à la naissance. Tout es les ano malies congénita les ne sont pas du es à des facteurs génétiq ues. Certaines sont seconda ires à des agent s environnementau x tératogènes. Les exem ples incluent des plante s toxique s (par exemple, Lupinus species dan s la maladie du veau crochu ), des infections virales pr énat ales (par exemple, le virus de la mal adi e des muqueuses ou diarrhée bovine vira le, entr aînant une hypoplasie cérébelleuse et une hydrocéph alie) et des care nces en minérau x chez les mères des veaux affectés (par exe mple, une carence en mangan èse entra îne des malformat ions du squelette). Les ano malies héréditaires des bovins sont pathologiquement déterminées par des gènes mut ant s ou des aberr at ion s chromosomiqu es. Les anomalies génétiques sont classées en anomalies létales, sub l éta les et subvita les (y comp ris la compatibilité avec la vie). Bien qu 'elles ne conce rne nt typiquement qu'une ou deux naissances sur 500, un large éventail d'an om alies congénitales affectant divers apparei ls et systèmes corpo rels a été réperto rié chez les bovins, principa lement à des fins statistiq ues, par des sociétés d'élevage et d'insémin ati on artificielle. Les pert es économiques sont glo balement faibles, mais des ano malies peuvent entraîner des pert es finan cières considérables pour un éleveur sélectionneur. La plu part des ano ma lies congénita les sont visibles à J'exame n externe. Environ la moitié des veaux présentant des anomalies congénitales sont mort-n és. Un grand nombre de cas de morti nat alité n'a aucune cause évidente . Les exemples d'an om alies congénita les sont regroupés en fonction du système affecté. Certai nes sont un iquement des anomalies du squelette , d'aut res telles que la chond rod ysplasie sont des affections squelettiques systémi ques. Certa ins tro ubles congéni tau x du système nerveux cent ral ne mani festent leur s premi ers signes cliniques qu e plusieurs sema ines ou plusieur s mois après la nai ssance, par exemple, l'hypopl asie cérébelleuse, la par ésie spa stique et le strabisme, respectivement. Si plusieurs veaux néonata ux pr ésentent des an om alies similaires, une enquête épidémiologique se justifie. Elle do it inclure l'histor ique des mères (nutr ition et malad ies, tour traitem ent méd icame nteux pendant la gesta tion et tour déplacement des vaches da ns des locaux pou vant conte nir des agent s tératogènes ) et toute cor rélatio n possible avec la saison ou l'introduction de bétail vivant ainsi qu'une ana lyse du pedigree.
2 Guide Pratique de Médecine Bovine
2 Les anomalies oculaires congénita les sont pr ésentées dans un autre chapit re (Chapitre 8) ains i que les hernies o mbilicales (39), la crypto rchidie (522), le pseudo-her maphrodisme (544) et l'hypoplasi e cérébelleuse (144).
Fente labiale (« Bec de lièvre », chéilognathoschisis), fissure palatine (palatoschisis) Définition: une absence de fusion de la ligne médiane au cours du développement fœta l peut ent rainer des ano malies affectant différent es parti es du squelette. Signes cliniques : deu x anomalies évidentes d u crâne sont illustrées ici. Une fente labiale chez un jeune veau Shorthorn est repr ésentée en 1 ; un profond sillon s'étend obliquement à travers la lèvre supérieure, le plan nasolabial et la mâchoire, impliquant non seulement la peau mais également l'os (maxillaire). Ce veau avait d'extr êmes difficultés à téter le lait de sa mère sans en perdre une grand e quantité par régurgitation. Une fissure o u une fente congénitale de largeur variable est parfois observée dans le palai s dur ou à la fois dan s le palais dur et le palais mou chez des veaux nou veaux-n és (2). Le princip al signe clinique est une régurgitat ion nasale comme on l'observe chez ce veau Frison (3). Une pneumonie par aspira tion, secondaire à l'inhalation de lait, se développe souvent à un âge précoce, parfois même chez des veaux non sevrés. Une fissure pa latine est souvent associée à d'autres anoma lies congénitales, en particulier l'arthrogrypose (15). Ce veau Holstein (2) était un « veau bo uledogue » (voir 6). Les au tres anomalies de la ligne médiane incluent la spina bifida (18) et les co mmunicatio ns interventr iculaires (38).
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Méningocèle Le grand sac rouge rempli de liquide (4) représente une protrusion des méninges à travers une fissure de la ligne médiane des os frontaux. Le sac contient du liquide céphalo-rachidien. Le veau, un mâle croisé Hereford âgé de 4 jours, était par ailleurs en bonne santé. Une anomalie héréditaire est peu probable dans ce cas (voir aussi 18).
Mucocèle salivaire Définition : extravasation de salive dan s les tissus sous-cutanés.
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Signes cliniques: cett e génisse Limou sine x Frisonne (5) présentait cett e tum éfaction molle, fluctu ant e et indolore depy is la naissance.
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Nanisme Achondroplasique (« veau bouledogue ») ou dyschondroplasie . Définition: une ano malie de croissance des cartilages, généralement héréditaire. Signes cliniques : ce veau Hereford (6) souffre de nan isme brachycéphale. La tête est courte er anormalement large, la man dibule est brachygnarhe et les membres très courts. L'abdomen est également élargi. Le veau avait des difficultés pour tenir sur ses quatr e membres, était dyspn éiq ue en raison de la déformation du crâne et présentait également une fissure palatin e. Un veau croisé Simmenta l, âgé de 2 semaines (7) a les qu atre membres sévèrement arqués, particulièrement les ant érieurs, il est rabougri et a la face légèremenr plate; l'euthan asie est recomm andée. Ce veau était né en Mai d'une mère nourrie uniquement à l'ensilage pendanr l'hivernage ; il semble qu'un e alimenta tion plus riche ait réduit l'incidence de l'achondroplasie de 40/200 à 5/200 naissances au cour s des années suivanres. Les veau x boul edogues sont souvenr mort -nés (8). Cet Ayrshire a une grosse rêre er des pattes courtes, mais égalemenr un œdème sous-cuta né étendu (anasarque). Le nanisme est héréditaire dans certai nes races, incluant les Hereford et les Angus. Une affection apparenrée est la laxité articu laire et le nani sme congénitaux (CJ LD) qui esr une anomalie congénitale distincte des bovins de boucherie au Canada. Ce veau nouveau-né (9) a l'air accroupi, des membres courts, une hyperexrension m éraca rp ophalangienne et des membres pelviens falciform es. De nomb reux veaux affectés souffrenr de nanisme disprop orti onn é. Les articu lations deviennent stables en deux semaines et les veaux marchenr alors normalement. On n'observe pas d'autres anomalies.
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Schistosomus reflexus Sur deux veaux jumeaux, l'un était normal et l'autre étai t un schistosomus reflcxus (10). L'arr ière-ma in est to urnée vers la t ête , la paroi abdo minale ventrale est ouverte et les viscères sont app arents . Cette anomalie entraîne généralement une dystocie.
Hydranencéphalie Dans l'hydranencéphalie, les hémisphères cérébra ux sont absents et leur emplacement est occupé par d u liquide céph alo-rachidien. Sur cet animal, o n a drainé le liquide (11) après retrait des méninges. L'hydranen cèphalic et l'ar throgrypose sur viennent con jointe ment sous for me épidé mique à la suite de cert aines 12
infections virales intr a-ut érines telles que l'infection par le virus Akab ane (12). Ce veau souffrant à la fois d'art hrog rypose et d'h ydranencépha lie est mort peu de temps apr ès la naissance.
Hydrocéphalie Le crâne (13) est hypert rophié en raison de la pression exercée par le volume excessif de liquide céphalo-rachidien dans le système ventriculaire. Bien que généralement congénitale chez le veau, dans de rares cas, cette anomalie peut être acquise chez les bovins adultes, secondaire ment à un traumati sme ou à une infection. Dans une forme d'hydrocéphali e bovine, on observe une conca-
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vité achondroplas ique de la face et un raccourcissement du max illaire (<< veau boul edogue ", mir 6).
Contracture des tendons (arqure et bouleture) Considérée comme l'anomali e musculo-squelertique à la pr évalence la plus élevée chez les veaux no uveaux-n és, la contracture congénitale des tendons fléchisseurs chez ce veau nouveau -n é croisé He reford (14) a provoqu é une flexion excessive des art iculations du carpe et du boulet des membre s thoraciques. Les membres pelviens sont ramenés sous le corps pour am éliorer l'appui. Les art iculations affectées peuvent être mises en extension manuellement. On observe souvent une a rnyoto nic pectorale. Certaines forme s de cette affection sont héréditaires sur le mod e autoso mique récessif. Dans de rares cas, cette anom alie est associée à une fissure palatin e (2)
Traitement : les cas bénins récup èrent sans tr aitement . Dans les cas mod érés, on peut utili ser un e attelle et les cas s évères peuvent nécessiter une inte rvent ion chirurgica le (ténoto mie d'un ou des deu x fléchisseur s).
Arthrogrypose L'arthrogrypose (15) est une forme ext rême de contracture des tendons, dans laqu elle de nombreuses articulations sont fixées en flexion ou en extension (ankylose). Souvent , deux, trois ou les quatre membres sont affectés avec diverses combinaisons de flexion et d'extension . Ce veau a un to rt icolis. Le membre anté rieur gauche est to urné d'environ 1800 (notez la position des ergots) et le membre
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po stérieur droit est falciforme. S'ils arrivent à term e, de nom breux veaux souffrant de cett e ano ma lie pro voquent une dystocie. Certains cas impliquent une infection virale in litera, par exemp le, le virus de la maladie des muqueuses (pA3), le virus Akabane (m ir pA ), ou le gène CVM (malformation vertébrale complexe).
Fusion vertébrale et cyphose La fusion de la plupart des vert èbres cervicales , thoraciques et lom baires chez ce veau Holstein âgé de 2 sema ines (16) était associée à un cou court et une courbure convexe accrue du rachis (cyphose). L'étio logie est inconnue. La cyph ose peut également être acqu ise (voir 357).
Atrésie anale et queue hypoplasique L'absence congénitale d'anus (17) se manifeste cliniq uement pa r l'ab sence de fèces et le développe ment pro gressif d'une distensi on abdo mina le. Une petite fossett e peut indi qu er l'emplacement du sphincter a nal . Cert ains veaux présentent un renflement mou lié à la pression des fèces accumulés. Les veaux développent généra lement des coliques sévères dans les trois jours . Une fistule peut apparaître ent re le rectum et l'appareil uro -génital, dans ce cas entre le rectum et l'urètre pelvien (voir aussi 43). Ce veau a également un coccyx hypop lasiq ue,
Spina bifida On ob serve un e par ésie pos térieure sévère chez ce veau Frison no uveau-n é (18). La protubérance rou ge, circon scrite et suré levée
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Aplasie jéjunale segmentaire, atrésie du côlon A droite, le jéjunum proximal (A) est visiblement d istendu par du liquid e ; le veau (20), un Charbray âgé d'u ne semai ne, tétait norma lement au départ. Le jéjunum distal (B) est vide en raison de l'aplasie er de la sténose jéju nales. Du méconium esr présent dan s le gro s intestin. Le veau a développé une distension progressive de J'abdomen à parti r d u qua tr ième jour. D'autres cas d'ap lasie de l'intestin peuvent impliqu er l'iléon , le côlon et le rectum avec des signes cliniqu es similaires. Les veaux présentant une arr èsie du côlon semblent no rmaux à la nai ssance, puis développent rapidement une disrension abdominale et meurent en une sema ine avec un intestin grêle et un caecum distendus et un côlon vide. Cepend ant , une ob struction intestinale pro ximale est associée à des trou bles plus aigus et une pro gression plus rapide de la maladie. Dan s certa ins cas, l'intestin s'o uvre dans la cavité abdominale entraînant une péritonite et la mort en 48 heures.
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Diagnostic différentiel: to rsion du mésentère (216), invaginarion intesrinale (217) et ulcère perforé de la caillette (57).
Syndactylie (« pied de mulet ») Les onglons des deux ant érieurs de ce tauri llon Holstein (21) sont soud és. Cette anoma lie congénitale est du e à l'ho mozygorie d'un gène auro sornique récessif simple à pénérra nce incomplète. C'est J'a nomalie squelettique héréditaire la plu s fréquente chez les bovins Holstein au x USA, mais elle affecte également plusieurs aut res races. Un ou plusieurs mem bres peuvent être attei nts. 19 da ns la region sacrée est un myéloméningoc èle (protru sio n con jointe de la moelle épinière et des méninges). Cerre anomalie congénirale esr due à une absence de la partie dorsa le du rachis (comparez à 4).
Hypospadias Dans cette ano malie congénirale rare du mâle, l'urèrre s'ouvre sur le périnée sous l'anus (19). Le pénis rud imentaire ressemble à un sillon rosé. De l'urine souille la région inguinale située en dessous.
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Épidermolyse bulleuse jonctionnelle (ou epitheliogenesis imperfecta) Un défa ut d' épirh éliogenèsc est un e absence con génita le de la pea u, affecta nt dans ce cas la corne des doigts , plus particulièrement visible sur les postérieurs (22). Ch ez un jeune veau Ho lstein (23), la perte imp ortante de corne digit ée affecta nt les qu atre membres est évidente. Il s'agit d'u ne ano ma lie sublérale rare affectant plusieurs races, héréditaire sur le mod e auroso mique récessif simp le. Les défauts étend us d' épirh éliogen èse peuvent affecter les pa rt ies dista les des membres ainsi que le musea u, la lan gue et le pa lais du r. Une hémorragi e et une infectio n secondaire peuvent ent raîner une septi cémi e et la mort préoce de l'ani mal.
Hypotrichose congénitale Dans l'un e des for mes de cette affection hér éditaire, l'hyporrichose viable, le po il est fin, o nd ulé et soyeux (24). La pea u plissée (A) ne pos sède qu e deux à tro is couches cellulaire s. Le veau pré-ente plusieur s zones de peau abrasée incluant le carpe et le
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23 coude. On a découvert un trait a utoso rniq ue récessif simp le chez les Herefords . Dan s une autre forme de la maladie, l'hyporrichose létale, les "eaux, généralement nus, sont mort-nés ou meurent peu de temps après la naissance.
Parakératose héréditaire bovine (kératogenèse imparfaite, trait létal A46) La para kéra rose est une a no malie hér éditaire qui , chez les bovins de race Frisonne, est associée à une malabsorpt ion int estina le du zinc. Les veaux développent une conjoncti vite, une diar rhée et un e sensibilité acc rue au x infect ions, pui s meurent en l'absence de traitement. Ce veau (25) était norm al à la nais sance, ma is il a développé une parak érarosc généra lisée à l'âge
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25 de 5 semaines. La peau de la tête ct du cou s'est épais sie avec des squames, des crevasses et des fissures. Au-dessus de l'œil, la surface sou s-jacent e est à vif.
Diagnostic différentiel : dcrma tophilosc (106), pédiculose sévère (93). Diagnostic confirmé par la réponse à l'admini stration de zinc. Traitement: les vea ux devraient êt re abatt us (tr ait létal).
Syndrome du veau nu Le synd rome du veau nu est asso cié à l'hyporrichose. Le trait aur osom ique récessif est létal chez les veaux H olstein mâles alors que les génisses développe nt des signes cliniques au bour de quelques sema ines. Ce veau cro isé H ereford (26) étai t tr ès aba tt u, fébrile, avec un appétit méd iocre, un épiphora ct un jetage nasal. Des zones alop éciques sont apparues sur la tête et le cou . li s'agit
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27 d'un trouble congéni tal affectant principalement les H olsreins ; la plupart des cas sont eurhanasiés en raison de leur retard de développement chronique . Le syndro me du veau nu et la parak éraro se (25) sont deu x ano malies répond ant à une suppl émenrarion orale de zinc, mais récidivant à l'arrêt du traitement.
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bran euse du septu m. Le sang est généra lem ent cour r-circuit è de gauche à droi te. La com munication intervent riculaire pe ut être assoc iée à d'autres anomalies card io-vasculaires .
Persistance du canal artériel
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Communication interventriculaire Ce veau Frison âgé de deu x jours souffra it d'un e com municati on inrervenrriculaire (27). Il éta it léth argiqu e et dys p n éique, parriculierement à l'effort, avait une tachycardie sévère et une hyper érnie u mufle. Il est mort deux jours plus tard . De petites anomalies n'ent ra înent qu e peu de signes cliniques à l'exception d'un souffle _: rolique marqué . Les veaux atteints ont généra lement des difficultés à boire leur lait et peuvent d évelopper une dyspnée sévère et ou un météor isme du rumen seco nda ire à un défatlt de fermerure de la goutt ière œsophagienne. Da ns ce cas sévère découvert à l'autopsie, notez la béance du septu m ventricula ire (28). La position des valves atr io-vcntricuIaires ga uches (A) montre que l'orifice impliquait la p artie mern-
Le cœur de ce veau mâle croisé Charolais (29) qui a fa it un e syncope bru ta le avec des signes de tachypnée sévère à l'âge de 18 jours, prése nte un orifice (A) (diamètre inte rne de 2,5 mm ) entre le tro nc aortique (B) et l'artère pul mo naire (C). Cet orifice se ferm e géné ra lement peu de temps après la naissance. S'il reste béa nt, du sa ng non oxygéné peut pass er du tronc pulm on air e dans l'aorte, produisant des signes similaires à ceux d'un e com mun icati on inrervenrriculaire. La po inte des cisea ux ind ique la p ersistan ce du cana l arté rie l. Une pince est pl acée ent re le ventricule gauc he (en bas) et l'aorte po ur montrer la circulat ion sa nguine normale.
Porphyrie érythropoïétique (« dent rose ») Etiologie et pa thogé nie: les dents (30) et les cô tes (31) so nt brunâtre ro uge en raison de l'accumulation pathologique d'uropo rph yrin e 1. La porphyrie provient d'un déficit en uroporphyrinogène III cosy nrh étasc .
Signes cliniques: les pr incipau x signes qui incluent un ret ard de croiss ance, une décolo ration des dent s et de l'urine, des muque uses pâ les et une pho rode rma rire, varient considé ra blement en fonction de l'âge et de la saison. Cette affection rare est hér éditaire sur un mode aurosomique récess if simple. Le d iagnostic est fac ilité p ar la mise en évidence de la fluorescence des dents à la'lumi ère ultr aviolett e (UV). Diagnostic différentiel : pho to sensibilisation due à d'autres causes (voir p.24, 214, 215).
Traitement : les an ima ux affectés doi vent rester à l'étable, si leur mainti en en vie sc ju stifi e fin ancièr em en t po ur l'en gra issement.
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Introduction
Affections
néonatales
Ce chapitre couvre les maladies des veaux depuis la naissance jusqu' après le sevrage. La première pa rt ie concerne les affections de l'ombilic (omphalite, hernie ombilicale et autr es affections de l'o mbilic). Les parties suivant es traitent des différentes form es de d iarrhée et d'al op écie et incluent une partie « affections diverses » co mp rena nt la diph térie du veau et la polyarth rite du veau. En fonctio n des signes cliniqu es, d'autres maladies du jeune vea u sont regro upées dan s les chapitres con cernés ; par exemple, les pou x, la teigne et les affections cutan ées figurent dans le Cha pit re 3, les problèmes respiratoir es dans le Chapitre 5 et la méningite dans le Chapitre 9. Un taux de mortalité de 5 % des vea ux nés vivants est consid éré comm e normal. Les pertes peuvent être beaucoup plus élevées dans des condi tions d'élevage et de gestion médiocres. Il existe de nombreuses raisons expliqu ant la sensibilité du jeun e vea u à la maladie : ses mécan ismes de défense immunitaire ne sont pas complètement développ és ; il va pa sser par la ph ase de transiti on entre immunité passive et immunité active; il peut subir plusi eurs chan gemen ts de régime alimentaire; de plus, l'o mbilic fournit une voie supplémenta ire pou r la pénétr ation de l'infection dans l'organisme. De nombreuses maladies du veau sont aggravées par de ma uvaises con ditions de logement, de conduite d'élevage o u d'ap port en colostrum.
Affections de l'ombilic Éventration ombilicale Signes cliniques : l' éventra tion ombilicale affecte un petit nomb re de vea ux immédiatem ent ap rès la na issance. Les intestin s prol abés (jéjunum) peuvent être complètement expo sés comme chez ce veau Frison (32) ou bien enveloppés par un sac péritonéal. L'incision du sac péritonéal chez un vea u Charolais montre des intestins congestionn és (33). Il est fréqu ent qu e les intestins se déchirent lor s des mou vemenrs du veau. Le pron ostic est alors désespéré. Dans les cas les plus avancés avec les intestins très exposés, les anses intestin ales prennent une couleur rouge pro fond liée à une nécrose ischémiqu e. Traitement: sauf dan s un cas trè s récent « 3 heures), la chirur gie est rarem enr recommand ée.
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Omphalite (Omphalophlébite) Définition: inflammarion géné ralement seco ndai re à une in fection des rissus de l'omb ilic. Signes cliniques: en l'abs ence de peau ou de roure aut re couche tissulaire pro recrrice, le cor don omb ilical charn u et hu mide est par ticulièrement sensible à l'infecrion jusqu'à ce qu'il sèche, généra lement dan s la semaine qu i suir la naissan ce-.Chez le prem ier veau (34) (3 jours après la na issance ), on voit le cordo n ombilical hypertrop hié er encore humide qui pénètre dans l'anneau ombilical enflammé er œdé matié. Une omphalire esr rare à cer âge . Dans un cas plus typiq ue, l'animal est féhrile avec un umbi lic dou loureux et œd érnati é exudanr un pus blanc crémeux d'od eur nau séabon de (35). La bactériologie révèle généralement une flore bacrérienne mixte incluant Escherichia coli, Proteus, Staphylococcus er Arcanobacterium pyogenes. Ce cas a persisté plusieurs semaines.
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Chapitre 2 : Affections néonatales 13
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Dans d'autr es cas, un abcès intr a-abdominal peut se développer dan s la veine omb ilicale (ou v. ompha lique). En 37, (A) désigne l'abcès int ra-abdominal siégeant dan s la veine ombilicale disten du e, ad jacente à l'om bilic (B). Une rupru re spontanée de l'abcès peut ent raîner la mort par p érironire (comme pour ce veau). Dans cerrains cas rares, une attei nte de l'ouraque ent raîne une cystite. Une septicémie peur ent raîner une infection des art iculations (73 & 74), des ménin ges, de l'end ocarde ou des a rt ères termina les des membres.
Diagnostic différentiel: herni e ombilicale (39), évent ration (32) et granulome (38). Traitement et prévention: nett oyage, retrait du tissu necro tique, drainage, incluant un rinçage abondant des lésions intra abdomina les et des antibiot iques systémiq ues. La préventi on co mpre nd une amélio ration de l'hygiène lors d u vêlagc. Tutilisarion quotidienne de pan sement s top iques pou r désinfecter et dessécher le cor don ombilical humi de, un apport optima l de co lostrum.
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Granulome ombilical Une petit e masse non pu rulente de tissu de granulation sort de l'ombilic de ce veau croisé Hereford âgé de 2 sema ines (38). La lésion est peu dou loureuse et le veau n'est pas fébrile, mais il ne guérira pas tant que la masse ne sera pas excisée par ligature à la base.
Herni e ombilicale
39 Une alopécie sur la face méd iale des cuisses (36) est liée à une so uillure par l'ur ine et à un netto yage excessif de l'ombilic par l'éleveur. Dans certains cas, on n'obse rve p as de sécrétio n, mais l'ext rémité de l'ombilic œd éma ti é est hu mide et malodorante.
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Signes cliniques: une grosse tu méfaction molle, non dou loureuse et fluctuante est visible en avant du pr épuce chez ce veau Frison mâle âgé de 3 mo is (39). Le poil a été tondu au niveau de la peau recou vran t le sac herni aire, dan s lequel on peut pa lper l'int estin grêle et le cordon ombilical fibro sé. Les deux sont facilement réductibles à travers le large anneau om bilical. Bien qu e présentes dep uis la naissance, de nombreuses herni es ne sont dia gnostiquées qu 'à l'âge de 2 à 3 semaines. Quelques eas sont héréditai res. Diagnostic différentiel: abcès ombili cal (40), urolithiase et ru ptur e de l'ur ètre (513).
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Une hern ie et un abcès ombilical peuvent survenir simultanément. Parfois, une ompha lite ou un abcès ombilical entraîne une périto nite localisée perforant la paroi du rumen et pro duisant une fistu le rumi nale. 41 montre un veau Frison mâle âgé de 3 mois présent ant un sac ombilical hypert roph ié souillé à l'avant . Le conten u du ru men fuit à travers la fist ule (vue rapprochée 42).
Diagnostic différentiel : omphalite (34), hernie ombilicale (39) et fistule recto -urétrale (43). Traitement : un examen approfo ndi est nécessaire pour diagnostiquer une lésion inrra-abdominale. Chirurg ie explor atrice . de pron ostic réservé.
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Affections de l'appareil digestif Fistule recto-urétrale No tez le po il très souillé auto ur de l'o mbilic et d u pr épuce et l'ur ine décolorée chez ce veau Holstein mâle âgé de 2 jours (43).
Diagnostic différentiel: cett e maladie rare peur être confondue avec une omphalite et une persistance de la perméabilité de l'ouraque. Traitement: il n'y a pas de guérison sponta née. Une correction chirur gicale est généralement impossible.
Tétée (ou succion) de l'ombilic 42 Traitement: de petits annea ux herni aires se referment souvent au cours des 6 premiers mois. Les hernies plus impo rtant es nécessitent une réd uction chirurgica le.
Abcès ombilical Signes cliniques: cette tu méfaction chez un veau Frison mâle âgé de 4 mois (40) est crâniale au prépuce (comparez à l'urolithiase (513) dans laqu elle la tum éfaction est caudale) ; elle est apparu e sponta nément. La masse était initi alement dure, chaude et doulour euse. La fièvre a ent raîné une maladie systémique. Apr ès une ant ibiothérapie parentérale, la masse est devenue plus fluctuante et a pu être ponct ionnée et drainée.
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La tétée de l'om bilic (44) est un vice fréquent dan s les lots de veaux nourris au seau, qu i sont souvent en mau vais état général et souffrent de maladies intercur rentes. Le veau qui est tété présent e un omb ilic hypert rophié susceptible de s'infecter. On observe une perte de poils auto ur de l'om bilic indiq uant un problème chronique. Les oreilles, la queue et le scrotu m peuvent également être tétés.
Traitement: élever les veaux dans des loges ind ividuelles jusqu'à la première semaine apr ès le sevrage. Distribuer le lait à la tétine et non au seau. Cont rô ler les maladies intercurrentes.
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Diarrhée du veau Etiologie et pathogénie: les entérites et les diarrhées sont des causes majeures de mortalité au cours des premières semaines de vie. De no mbreux agents infectieux peuvent être impliqués, certains ent raînant une diarrhée avec ou sans déshydrata tion, d'autres produisant une maladie systémique. Les diarr hées se développant dans les premiers jours après la naissance sont fréquemment provoq uées par des infections bactériennes, par exemple, E. coli ou Clostridium perfringens. Les toxines bactériennes entrainent une hypersécrétio n de l'intestin et une perte liquidienne secondaire, se manifestant comme une diarrhée. Les infections virales (rotavirus et coronavirus) et les infections à Cryptosporidia surviennent typiquement entre 10 et 14 jours après la naissance (lorsque les anticorps colost raux maternels disparaissent) et sont considérées comme les principales causes de dia rrhée des veaux. La diarrhée est secondaire à une lésion de la paroi intestinale, empêchant la réabsorption des fluides. Les diarrhées à Salmon ella peuvent survenir à n'importe quel âge. Le rôle des autres agents (par exemple, pa rvovirus, Breda virus [virus calici-like], astrovirus, virus BVD et !BR) da ns le syndrome de la diarrh ée des veaux, n'a pas été bien défini .
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Traitement et prévention : l'hygiène, l'apport de colostrum et de bonnes pra tiques alimentaires sont très importants pour le contrô le des diarrhées. Des vaccins sont disponibles contre E. coli, rotavirus, coronavirus et Salmonella . Il n'est pas possible de différencier complètement les différentes causes de diarrhée par le seul exa men généra l bien que les illust rations suivantes puissent vous fournir quelq ues indications.
Rotavirose, coronavirose et cryptosporidiose Signes cliniques: la majori té des veaux sont infectés par le rotavirus, le coronavirus et Cryptosporidia, mais en principe, seuls ceux soumis à un stress important ou souffrant d'une maladie intercurrente développent des signes cliniques. Ce veau croisé Limousin (45) est vif et alerte, mais présente une diarr hée pâteuse jaune souillant la queue. On a mis en évidence à la fois un rotavirus et Cry ptospo ridia dans les fèces. On peur observer une diarrhée mucoïde. Une diarr hée à Cryptospo ridia peut s'accompagner de ténesme. Les cas plus avancés (46) mont rent une déshydratation et une atteinte systémiqu e généralisée avec des yeux enfoncés dans les orbites, un mufle sec, une hyperémie des narine s et un jetage nasal pur ulent. A l'auto psie deux jours plus tard, le côlon est épaissi, ondulé et exsude du sang (47). Cryptosporidia, rotavirus, corona -
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49 virus et E. coli cnt èro roxinog ène (respo nsable de la colite h érnorragi que) ont tou s été isolés.
Diarrhée blanche Signes cliniques : un e diarrhée blanche sur vient lors q ue les lésio ns int estin ales so nt telles qu e d u lait blan c partiellement digéré passe dan s les fèces. Notez les so uillures fécales blan ches carac t éris tiq ues sur les flancs et la qu eue de cette génisse H ol stein de 3 semaines (48). Autrefois incluse dans les colibacilloses d u vea u, on sai t auj ourd'hui que la diarrh ée blanche peut r ésulter d' une gra nde va riété d'agents infec tieux, y co mpris les rotauirus. Des fèces blan cs profus rotavirus pos itifs pe uvent être élimin és lor s d'un fo yer épidé m iq ue explosi f dan s une unité de veaux (49).
Entérotoxémie Signes cliniques: l'ent éro to xém ie à Clostridium perfringens affecte norm alem ent les vea ux dans les premi ers jo ur s après la naissa nce. L'int estin grêle sur la ga uche en 50 mo ntre une zo ne de nécro se isch émique ro uge foncé . D'a utres zo nes sont remplies de gaz , indiq uant une stase di gesti ve et la formation de gaz . Apr ès la mort bru tale du vea u, on a identifié une ent èro roxi ne de typ e C.
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Salmonellose Définition : une maladi e co ntagieuse répandue causée par Salmo nella sp., loc ali sée dan s pre squ e n'imp orte q uel o rgane, entraînant enté rite, sept icém ie, arthrite et ménin gite. S. enterica, s èrotype Typbimurium est le s érory pe le plus co ura nt , mais de nombreux a urres s érorypes peuvent être mis en ca use.
Signes cliniques : un "e au croisé H ereford âgé d'une semaine (5 1) est moribond et élimine des fèces d ysen tériques, un méla nge de sa ng, de mucus et de muq ueuse intestinale. C lassiquement , une a uro ps ie a révélé une enté rite d ip htérique (52) avec un épaississement de la mu q ueuse. Cepen da nt , to us les veaux ne so uffrent pa s d'une atteinte au ssi sévèr e. Bien qu 'o n ai t isol é Salmo nella enterica, sérorype Typhimurium dans les fèces dyse ntéri ques de ce vea u Friso n âgé de 3 sem aines (53), il ne souffrai t qu e d'une a tt einte modér ée. D'a ut res cas montrent une légère in flam mation de l'int estin , les princi pa les lésio ns éta nt un e congestion pu lmon aire et des hé morragies épica rd iq ues et rén ales. Les a nima ux récupérant d'une sep ticé mie suraiguë (spé-
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Chapitre 2 : Affections néonatales 17 MW
entraîné une gangrène et une nécrose des extrémités. 11 peut en résulter un e hypc rcxten sion des boulets, probablement secondaire à une ruptu re des tendons fléchisseur s. La salivation est un e répo nse à la dou leur.
Diagnostic différentiel : septicémie à E. coli (p.15), coccidiose (60), int oxication à l'ergot de seigle (415), fil de fer faisa nt ga rro t autour du memb re (412). Traitement et prévention: le tr aitement comprend l'administra tion ora le de solutés et d'électro lytes (ad minist ration intraveineuse dan s les cas les plu s sévères). La prophylaxie inclut l'isolement des veaux malad es, une améliorat ion des conditions d'hygiène ct un app ort adéq ua t de colostru m dans les 6 heures suivant la na issance. La vaccination des mères protège contre l'ent érite, la septicémie ct l'avort em ent ct rédu it également le tau x d'excrétion des salm on elles à la fois chez le veau et chez la mère. Les veaux peuvent éga lement être vaccinés. Un nettoyage et une désinfection soignés ent re chaq ue lot , incluant un système de vide sanitai re (cond uite en bande uniqu e) et un contrôle du par asitisme sont des fa cteurs imp ortants pour l'élimination des réservoirs de Salmonella. Le risque zoo no tique pour l'homme doit être gardé à l'esp rit.
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Ulcération abomasale (de la caillette)
55 cialement à S. dublin' ; peuvent parfois dévelop per une nécrose des extrémités, pa rt iculièrement les extré mités des oreilles, de la queue et des mem bres. Ce veau Frison âgé de 4 mo is (54) se remetta it d'une fièvre inexp liquée surven ue 6 semaines plus tôt. O n n'a pas observé d'ent érit e comme c'est souvent le cas, mais une nécro se de l'extr émi té des oreilles sur venue plus tard a ent raîné un e escarre bilatérale de plus de la moi tié des pavillons auriculaires. S. dubl in a été isolée dans les fèces. Chez ce veau croisé H ereford âgé de 4 mois (55), une nécrose circo nférentielle de la peau juste au-dess us des boulets des membres postérieurs a
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Signes cliniques: l'ulcère de la ca illette peut être associ é à un météoris me aigu de la caillette chez les veaux de lait. Les vea ux affectés développe nt un e doul eur abdo minale sévère ct un éta t de choc avec un tymp ani sme à dro ite. M algré tout, la majori té des veaux sont subcliniques et les signes sont souvent assoc iés à une alimenta tion irr éguli ère et à la cons omma tion précoce d'al iments secs. Cc veau Frison âgé de 2 semai nes (56) était moribond avec des oreilles pendantes, des yeux enfon cés dan s les or bites et du contenu ruminaI régurgité sur les lèvres. Il est mort en qu elqu es heure s et l'au to psie a révélé une abo rnasite aiguë avec deu x ulcères perfo rants (57), chac un reco uver t d'un tissu nccroriqu c blanc creme ux . La mort éta it due à une péritonite aigu ë (58). De la fibrine et des aliments recouvra ient la séreuse de l'int estin grèle enflam mé et dilaté . On obse rve également des ulcères de la ca illette chez l'ad ulte (207, 208), chez les veaux de boucherie et chez les veaux de bou cherie hien po rta nts âgés de 2 à 4 moi s, au pâ turage. Diagnostic différentiel: inclut la salmo nellose (51), la diarrhée bovine virale ou maladie des muqueuses (BVD), la péritonite et l'occlusion intestina le.
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Coccidiose
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Définition: la coccidios e est une infection de l'intestin grêle distal , d u cœcurn , du côlon et du rectum , due à un pa rasite protozoa ire Eimeria zuer nii ou E. ho vis.
Signes cliniques : elle affecte généra lement des veaux logés Traitement: le méto clopramide a été utilisé pour le contrôle du _ dans des locau x surpe up lés avec de mau vaises conditions d'hymétéor isme de la caillett e. Des AIN5, d'autres anti-inflammatoires et des antibiotiques permett ent de contrôler l'inflammation et l'ulcérat ion.
Prévention : éviter une sura limentation, les changement s aliment aires brutau x et un débit trop rapi de du lait par les tétines.
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giène. Les adultes (par exemp le, les vaches nour rices) peuvent être porteurs bien qu e les ook ystes puissent survivre plusieur s mois dans l'enviro nnement . La pério de d'incub ati on est de 17 à 21 jours . Les veaux affectés sont abattus, fébriles et produisent des fèces liquides car actéristiques, contenant généra lement du sang. Le ténesme (59) associé à des ép reintes et à l'élimination continue de petites qu antités de selles et de sang, est un signe caractéristique. Le sphincter anal est béant, exposant la muqueuse rectale. Une perte de po ils à la face interne des mem bres pos térieurs est secondaire à une soui llure fécale. Un autre veau (60) montre une muqueuse colique épaiss ie et ~nflammée. La prése nce de sang à la surface de selles fraîches peur être no rma le chez certains veaux, mais cela se produit ha bituellement suite à un stre ss (par exemp le, un tr an sport ou une vent e sur une foire aux bestiau x).
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Chapitre 2 : Affections néonatales 19 6#Mé
63 musculeuses et muqueuses. D'autres viscères montrent également des hémorr agies (par exemple, les reins, la caillette, les poumons). 61
Diagnosticdifférentiel: le diagnos tic dépend de la mise en évidence d'ook ystes par flottation fécale ou étalement direct sur lame. Le diagnostic différentiel inclut la salmo nellose (51-53), la diarrhée virale bovine (145) et l'entérite nécrosante (voir ci-dessou s). Traitement et prévention: le traitement inclut J'administra tion orale de décoqui nate, d'amprol ium o u de sulfaquinoxa line et l'administr ati on parent érale de sulfamides dans les cas graves. La prévention comprend l'ad ministr ation de coccidiostatiqu es et une modification des pratiques d'élevage telle que l'amélioration des méthodes d'aliment atio n pour éviter une conta mina tio n fécale des aliments.
Entérite nécrosante Signes cliniques: cette maladie identi fiée relativement récemment au Royaum e-Uni dan s des l ots de l'eaux de boucherie allaités est d'étiologie inconnue. Les prin cipau x signes incluent du ténesme avec diarr hée ou dysenter ie, des lésion s buccales et nasales marquées, simulant la maladie des muqueuses, ma is les veaux ne sont pas po rteurs de l'ant igène BVD. En 61, on observe des lésion s croûteuses rypiques du mufle et l'autopsie révèle l'étendue de la nécrose du pha rynx et du larynx (62). La surface séreuse de l'intestin grêle (63) mont re de la fibrine recouvrant des zones hémor ragiques étendues. Ces lésion s s'infiltrent dans les couches
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Diagnostic différentiel: coccidiose (59), ulcération aborn asale (56), salmone llose (51). Les découvert es d'autopsie sont diagnos tiq ues (62, 63). Traitement: trai tement de sourien.
Indigestion gazeuse aiguë du rumen et diarrhée digestive [« diarrhée du veau au sevrage ») Définition: accumulation de gaz dans le rumen chez les veaux de lait, associée à une légère diar rhée. Signes cliniques : la diarrhée et le tympani sme chronique du ru men survenant immédiatement avant ou apr ès le sevrage proviennent fréquemm ent d'erreurs alimentaires entr aînant une fermetur e inco mplète de la gouttière œsoph agienne. Le lait pénétrant dan s le rume n peur produire un météorisme avec des colique s sévères. Un app ort inad équat en concentré avant le sevrage peur également retard er le développement du rumen. Une ration riche
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65 en am idon cr pa uvr e en fibres pro du isant un e acido se du ru men pr édispose à une dia rrhée a u mom ent du sevra ge; d'a utres facreurs pré dispo sants incluent une alime nra rion irrégulière, un développement medi ocre du rumen er des a nri-nurrime nrs rels quc des ra ux excess ifs de gluten de blé er des inhibireur s de la rrypsin e dans le so ja. La plupa rt des foyers o nt une mor bidiré élevée, mais un faible ra ux de m ortalit é. Ce veau cro isé H ereford âgé de 4 semaines (64) p résente un rymp a nisme mar qu é d u ru men avec la q ueue er le périnée so uillés de fèces cr une d ia rrh ée chro niqu e fréque m ment asso ciée. Le m étéorisme affecte également des bovins plus âgés (voir 197). Le veau Frison blanc âgé de 7 sem ain es figura nt au cent re de la photographi e 65 esr en mau vais érar général avec la queue er le pé rinée souill és de fèces. Ceci esr typique d u syndro me di arrhéiqu e du veau a u sevrage . Ces veaux éraient nourri s avec une qu antiré ina déq ua re de proréines so us formc de con centré formulé pour des bovins adulres cr onr pr ésent é un retard de croissance penda nt de nombreu x moi s. Une infecrion à Giardia er Campylobac ter species a éré impliq uée dan s certains ca s.
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Diagnostic différentiel : rroubles digesrifs, eoc cid iosc, sa mon cllose ent ériq ue.
Traitement et prévention : développem ent op rimal d
rumen pa r la d isrriburion d'un e ra rion éq uilibrée de haure ql!< liré. Les rar ions de mélange grossier peuvent ent raî ner moins d problèmes q ue les granulés en raison d'u n rythme d'ingesrion al rnentai re r éduir cr d'une masricar ion cr d'une sa livario n acc rue : Meilleure hygiène.
Affections cutanées Alopécie Trois rypes d isrincrs d'alop écie o u de pene de po ils affecra nr If veaux sont illustr és.
Alopécie idiopathique Une pene spo nta née de po ils a ffecre souvent le dessus de la t êt comme chez ce veau cro isé H ereford (66) . Plus rarement, l'cr sem ble du corps peur êt re affecré. Une allerg ie au lair er un carence en vita mine E so nt des ca uses poss ibles. La plupa rt de cas guérissent sa ns rra ircm cn r en 1 à 2 mois .
Alopécie postdiarrhéique
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Chez ce veau Charolais (67) , une so uillur e fécale seco ndaire une diarrhée sévè re à rotaviru s a totaleme nt dénudé le périnée 1 la face ventrale de la queue. Apr èsun décubitus, il esr possibl d' observer un e pene de poil s sup pléme nt aire au ni veau des jai ret s er d u bas de l'abdomen, y compris l'o mbilic. Un e brû lure p a l'urine peur éga leme nt êrre un e ca use favor isa nt e (36)
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Alopécie du museau Une alop écie de ce type est obs ervée chez des veaux nourris avec des su bstituts du lait; elle est secondaire à l'adh érence des globules gras du lait sur la peau du mufle. Les causes incluent un mélan ge inadéquat du sub stitut du lait, la distribution du lait à une temp érature trop basse et l'ingestion tro p lente du lait par les vea ux, La pert e de poi ls chez ce veau croisé Hereford àgé de 3 semaines (68) s'étend d u mufle jusqu'à l'arcad e na sale. La peau sous-jaccnte de couleur rose montre la for mat ion secon daire de cro ûtes.
Traitement: assurez-vous que les substitu ts du lait soient corrccternent mélangés selon les instruc tions du fabricanr ct distr ibués à la bonne températur e.
Affections diverses
atteint avec des lésions des joues, un e tum éfacti on ext ern e et un e ulcéra tion de la muqueuse bucc ale. Si la lan gue est att eint e, les veaux salivent beauco up (70). Ils peu vent baver et régurg iter des alimenrs pa rtie lleme nt mastiqu és. 71 montre une zon e ulcéreus e p rofo nde sur la lan gue qui a éré netto yée a fin de ret irer les débri s nécroriques cr les aliments. Quelq ues veau x développent une diphtérie laryngée se mani festant par un e dyspnée sévère, un e st ridor (respiratio n ro nflante ) et un e hyperthermie. Ces "eaux restent éto nna m ment vifs et conti nuent de se nourrir, à la diff érence de ceux atteints de p neu mo nie. N or ma lement, il n'y a aucu ne tu méfacti on lar yngée extern e. Des ulcères de co nta ct des ca rt ilage s du laryn x peu venr êtr e les seules lésions initi ales. Une odeur fét ide est fréquente. L'autopsie (72) révèle une infection caséeuse (A), typiquement localisée bilar éralernenr entre les p rocessus voca ux (E) et les angles médiaux des cartilages aryténoïdes (C) ; cene infection réd uit le passage de l'air.
Diphtérie (nécrobacillose buccale, laryngite nécrosante)
Diagnostic différentiel : tra umatisme pharyngien et lar yngé, laryngite virale sévère (!BR), acrino baci llose, œdème laryngé ou abc édat ion laryngée.
Définition: nécrose ulcéreuse des joues, de la lan gue, du pha rynx ou d u lar ynx due à Fusobact érium necrophorum.
Traitement: un traitement incluant un e ad ministration paren-
Signes cliniques : la diphtérie peut produire to ute une variété de signes clin iqu es. Ce vea u Cha rolais (69) est peu
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térale d'antibiotiques est très efficace, sauf da ns la form e lar yngée pour laqu elle la durée du traitement peut être de 2 à 3 sema ines. Une trachéotomie peut être nécessai re dan s les cas s évères, Des ami -inflammatoires peuven t être ut iles.
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Polyarthrite des jeunes animaux Signes cliniques : une infection septicémique pénétrant par l'ombilic à la naissance (voir ompha lite) peut se localiser aux articulat ions po ur pro duire une art hr ite et une boiterie sévère, spécialement chez les veaux carenc és en colostrum. Chez ce "eau Frison (73), le carp e est gonflé secondairement à la présence d'une substance intra-articulairc fibrino-pur ulente ct à la réaction des rissus mous péri-articulaires. On observe ces lésion s dans l'articulation carpie nne ouverte en 74. Les veaux atteints sont fébriles. I.e jarr et, le carpe et le gra sset so nt les articu lations les plus so uvent atteintes. La po lyart hri te est souvent fatale. La po lyarthrite est initialement observée vers l'âge de 3 à 4 semaines (plus tardivement que l'omphalite) et les cas typiq ues ne présente nt aucune séquelle d'u ne infection de l'omb ilic. Diagnostic différentiel : décollement épiphysaire (379), fractures (377). Traitement : traitement précoce, agressif et prolongé (7 à 10 jour s) avec des antib iotiq ues à large spectre associés pendant quelques jour s à des anti-inflam rnatoires . Un lavage articulaire peut être utile. L'implantation de billes de genta micine dans les art iculations a récemment donné de bons résult at s.
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Goitre par carence en iode Signes cliniques: les vaches gestante s ont des besoins accrus en iode et les anima ux carencés peuvent don ner naissance à des veaux mort-nés ou à des veaux débilités avec une thyroïde hypertrop hiée (>20 g) appelée goitre. Une tuméfaction sous-cutan ée est clairement visible au niveau du larynx chez ce veau Zébu brésilien âgé de 2 semaines (75), mais dans la grande majorit é des cas, il n'y a aucun signe externe et les glandes thyroïdes doivent être disséquées et pesées. On peut également observer un œdème et une perte de poils. Des terres carencées en iode se trou vent dans les régions grani tiq ues, montagn euses ou distant es de la mer. Traitement et prévention: les cas modérés répondent à l'administration de sels iodés. L'alimentation des mères devrait être supp l érnenrée en sel iodé stabilisé, dans routes les régions suspectées d'être pauv res en iode ou da ns lesquelles la ration cont ient des taux élevés d'agents goitrogênes tels que les plantes du genre Brassica (crucifères four ragères).
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Chapitre 3
Affections d.es téguments
Introduction La peau est le plus grand organc du corps et elle remp lit un grand nombre de fonctions . C'est une pro tectio n mécanique contre les agressions physiques ct une barri ère contre les infections dont la plupart ne se développ ent que lorsque l'intégrité de surface de la peau est compromise par un traumatisme physique o u environ nem ental. Les récepteurs sensoriels détectent le to ucher et la douleur. La vitamine D est synth étisée sous l'influence des rayonnements ultraviolets. La peau joue le rôle principal dans le cont rô le de la températ ure corpo relle, isolant cont re le cha ud et le froid ct elle agit comme un régulat eur thermique par la transpiration . La profondeur et l'épaisseur d u pelage sont les principa ux facteurs affectant l'isolati on . Les principa les races de bovins en Europ e ct CIl Amériq ue d u Nord sont issues du Bos tauru s et ont une capacité de transpiration limitée. Les bovins issus du Bos indicus (Brahman, aux USA; African der, en Afrique) tels qu e le Santa Gertrudis, peu vent transpirer abo nda mment pendant de longues périodes bien qu 'il y ait des différences considérables de production de sueur d'une région de la surface du corps à l'aut re. Un examen visuel de la peau est simple et permet d'identifier une gra nde vari été de maladies. Des réactions anaphylactiques peuvent entraîner de l'urtic aire. Une photose nsibilisario n peut résulter de diverses int oxications incluant l'intoxication par l'herb e de la Saint-Jean (H ypericum perforatum ] ou le lantanier épineux (Lantana camara) et l'eczéma facial (voir aussi le Chapitre 13,731,740-742). Les infestati ons pa rasita ires (pédiculose et gale) ou fongiq ues (teigne), les infections bactériennes (tu berculose cut anée) et les infesta tions par les mouc hes (myiases et hypodermose bovine) entraînent toutes des lésio ns cuta nées décrite s dans ce chapitre. La dernière part ie co ncern e les affections physiques telles que les hémato mes, les abcès, les gelures et autres traumatismes cutanés. De no mbreuses lésion s cut anées sont seconda ires à d'autres ma lad ies et ces dern ières sont décrites dan s le Chapitr e adéquat, par exemple, la gangrène secondaire à une mammite (voir 600) ou l'int oxication par l'ergot de seigle (voir 415) ou les tuméfactions sous-cutanées asso ciées à une urolithiase (voir 513) ou encore les affections de l'ombilic (39).
Urticaire cutané (urticaire, œdème angioneurotique) Définition : réaction vasculaire de la pea u que l'on pense être une photosensibilisation d'ori gine immunologique ou à une
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plante encore non identifi ée, ent raînant l'apparition de mul tipl es pa p ules (œdé mate uses).
semaines p lus tard . Certains ca s so nt prétend umen t secondaires à des morsures de serpent ou à des p iqûres d' ab eilles, mai s cela reste à prouver.
Signes cliniques : l'ur ticaire appa raît bru talem en t. Les cas sonr sporadiq ues, Cerre vache Friso nne (76) présente des élevu res œdémateuses (bo ules d'œd èm e) sur la face et les épaules. Les paupières et le mufl e sont go nflés. La vache semble aba ttue, mai s elle a co nse rvé l'appérir et co mme d ans de nombreux cas bénins simi lai res, elle a récupé ré en 36 heures. La vache Simmenta l (77) était à un stade beaucoup plu s avanc é avec hyperthermie et douleur vive. La téte tr ès gonflée par un œ dè me sous-cutané reposa it souvent sur le sol. La pea u du mufle étai t hyper érnique, Quelq ues zones loca lisées ont nécrosé quelques
Traitement: les cas bénins guérissent sponta né me nt . Dans les cas plus sévères, l'adm inistr ati on de co rricoïdes à acti o n rapi de ou d'A IN S est b én éfique. Il n'existe auc un mo yen de pr évent ion à ce JOur.
Photosensibilisation (dermatite photosensible) Etiologie et pathogénie : la phorose nsibilisation a une incidence mondiale. Les agents phoror éactifs accumulés sous la peau convert issent les rayonnements ultra violets en énergie thermique, entraina nr des lésion s inflammatoires qui pro du isenr d'a bord un œd ème cut ané, puis plus tardivement, une éventuelle escarre. Seules les robes de co uleur blanche ou de pigment clair sont affectées puisq ue la coule ur noire empêch e l'absorption de la lumière solaire. Les premiers agents phoro réaerifs ont pu être ingérés (photosensibilisation prim aire) ou peuvent être pro duits secondairement à des lésion s hépatiques (phorosensibilisation secondaire , h èparogène). Chez les bovins, les principaux agent s phoror éacrifs sont les po rphyrines et les phyllo- érythrines, ces de rn ières éta nt des produits de dégradation normaux de la chloro phylle, non m érabolisablcs.
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Chapitre 3 : Affections des téguments 25
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éga lement lor s d'une int oxicati on par le lant a nier épineux
Les lésions hépatiqu es peuvent résulter de l'ingestion d'une grand e variété de médicaments , de plant es ou de produit s chimiques.
(Lantana camara] (731) et d'un eczéma facial (740-742). Un bilan
Signes cliniques: dan s les stade s précoces, les animaux affec-
biochimiqu e ou une biopsie hépatiq ue peuvent con firmer les lésions hépatiques.
tés pr ésentent une gêne et de la fièvre, avec un érythème et des croûtes a uto ur des marges des nari nes (7S) et un érythème des trayons (79), co mme chez cette vache Simmental. Les trayons sont très dou loureux et peuvent plus tard s'ulcérer et nécroser (SO) , rend ant la traite presque impossible. L'épaisseur de l'escarre cuta née, mod érée dan s ce cas, dépend du degré de la lésion initia le. La première phase fébrile associée à un œdè me er à un épaississement de la peau blanch e étai t passée inaperçue chez cette génisse (SI) et elle a été présentée en consulta rion avec des lambeau x de peau blanch e, nécrosés, durs et secs, avec un nouvel épiderme sous-jacenr. Sept semaines plus tard (S2), la no uvelle peau s'éta it bien développ ée. La repousse du poil a été poss ible grâce à la préservat ion des follicules pileux localisés dans les couches profond es de l'épider me. Des zones de tissu de granulat ion peuvent retard er la cicatrisatio n (S3), en part iculier sur les saillies osseuses telles qu e le pelvis. Une derma tite sèche a persisté pendant plu s de deux ans chez cette vache. Cette affection survient
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Diagnostic différentiel : fièvre aph teuse (646-650), fièvre cata rrhale (659), rhélirc ulcérative virale bovine (o u infection à her p èsvirus bovin type II) (610) et stomatite vésiculeuse contagieuse (617, 618). Les cas précoces dans lesquels l'œdème cutané esr d ifficile à mettre en évidence, ressemb lent fortemen t à des coliques. Traitement: a u cours de la phase active de pho ros ensi bilisarion, les bovins doivent êrre ga rdé s à l'om bre o u mieux , à l'étable. L'administr ation parent érale de co rticoïdes et d'AINS peut être ut ile à un stad e pr éco ce pour rédu ire l'étend ue de la nécro se cut a née. L'adm inistr ati on de vitamines B peut aide r dan s les cas d'atteinte hépat iqu e. L'infe ctio n cura née secon dair e et les myiases doivent êt re contrôlées. Les lésions cut anées guéris sent bien malgré une nécrose étend ue, laissant des cica trices et des plis.
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Couleur brune de la robe Une care nce en cuivre affecte plusieur s systèmes (voir 423-427), mai s entraîne classiquement une perte de la cou leur de la robe . Cepend ant , la carence en cuivre n'est pas la seule caus e d'une couleur brune de la robe. Les a nima ux mis a u pâtu rage a u printemps peuvent con ser ver leur robe hivernale (84), not amment les jeunes vea ux et les génisses en premi ère lacta tion. Bien qu e pais sant sur la même pâture, l'ani mal plus âgé en a rrière-plan n'est pas affecté.
Diagnostic différentiel : intoxication par le molybdène (752), rétentio n de la robe hivernale associ ée à un mau vais état général.
Affections parasitaires de la peau
cutan ées parasitaires sont plus fréqu emment observées chez les bovins en hivern age. Un grand nombre de ces infestatio ns ne peuvent être différenciées à l'examen cliniqu e et un exa men microscopi que est nécessai re. Plusieurs infestations coexistent souvent, par exemple, la ga le, la teigne et les po ux peu vent infester simultanément des bovins en mauvais érat généra l. L'aspect et le siège des lésion s d'acario se sont généralement caractéristiq ues d' un acarien donn é bien qu e le diagnostic spécifique dépend e de l'examen micro scopiq ue des pièces buccales.
Acarioses
OU
gales
Gale sarcoptique (à Sarcoptes scab;e~ Du e à Sarcoptes scabiei var. bouts, les lésions siègent typiqu ement sur la rêre, le co u er j'a rrière-mai n (85). Notez la perte de poil et l'ép aississement marq ué de la peau (86). Les zo nes blan ches présentent des lésio ns seco ndaires liées au fro rtem ent. Da ns les cas sévères, o n peu r avo ir une perte pr esque totale de poils . Une vue rapp rochée (87) montre l'aspect sec et squ ameu x de la peau épaissie.
Gale chorioptique
Les bovins so nt affectés pa r quatre genres d'aca riens psoriq ues (Sarcoptes, Chorioptes, Psoroptes et Dem odex ), six espèces de pou x, des helminthes cutan és (Stephanofilaria et Parafilaria), des myiases et diverses infestati on s par les mouch es. Les infestations
La ga le chorioprique esr la ga le la plus fréqu ente chez les bovins. Le pli de peau à côt é de la queue est le site ca ractéristique
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d'une infestat ion par Cho rioptes havis (88). Les lésions co mp rennent des croû tes épa isses reco uvrant un e zo ne d'exsud at séreux hu mide. Elles so nt très irritantes. Dan s les cas p lus avancés (89), des lésio ns pustuleuses rouges peuvent s'étend re jusqu'a u pé ri née.
Gale psoroptique N otez l'épaississement de la pea u et la perte de po il chez cette vache (90), les lésio ns s'étendent dep uis la vulve jusq u'à la mam elle. L'affect ion débute au garrot et s'étend à to ut le corps. Le p rur it est int ense. La ga le psoroptique (Psoroptes ovis) est une ma ladie à déclar a tion obl igatoire en Amériq ue d u Nord où des pro gr ammes d'éradication ont été mis en place depu is de nom breuses années. L'un des acariens responsables de ce type de gale est Psoroptes nara lensis .
Gale démodécique (démodécie) De pe tites papules sont visibles sur la peau blanche de cette vache (91) ; on peut extraire de ces papules une substance cireus e, blanche, épaisse contenant de nombreux aca riens. Un aut re ca s (92) mo ntre des pap ules sur la peau de l'épaule. Certains nodules so nt seconda ire ment infectés par Staplrylococci. Cette mal ad ie est géné ra lement bénig ne avec un e guérison spontanée. Une perte de poils étend ue est rare.
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Traite ment de la gale : les œu fs des ac ari en s éclosant en deux semaines, deux tr ait ements pour-on aux or gan ophosphor és o u deu x injections d'iverrnectine, à int er valle de :2 à 3 sem aines, sont nécessaires. Une autre altern ative thé rap eut iq ue est une dose uniq ue de doramectine o u d' èprinomecrine, deu x molécule s posséda nt un e p lus gran de rémanence.
Poux (pédiculose) Signes cliniques: les pOlL\: piqueurs (par exempl e, Haematopinus eurysternus et Linognathu s vituli et, en Am érique du No rd, Solenopotes capillatusi se déplacent plus lentem ent que les poux
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broyeurs (J)amalinia [Isouicola] havis). En plu s du prurir (la seu le lésio n ind uire par les pou x bro yeurs), les po ux piq ueurs peuve nt entra îner un e a némie sévè re, une baisse de l' ét a t généra l er mêm e la mon. La péd icul ose esr plu s fr éq uen te pendanr les mois d'hiver. En eca r ta nt les po ils le long d u dos, on peur mettre en èviden ce de peti ts po ux marrons à peine visibles à l'œil nu . On les ob ser ve so uven t plus facilemenr sur la peau nue de l'aine (93) . Notez leur taill e va ria ble. Cliniqueme nt, les in festation s se man ifestent par des fro tte ments, des mo rdillements, des grattages et un épaississement de la peau . En 94, le veau tir e la langu e er penche la tête d'un cô té, un e po stu re typique d u pru rit. Da ns les ca s précoces, le poi l dessine des lign es ver ticales sur le co u et de petites zones alop éciq ues avec des pellicu les blanch es ap pa raissent seco ndairement aux mordil lemen rs. Da ns les ca s plus avancés, la peau est épais sie a utour de la face et les lign es verrica les de po il sur le co u for menr des plis épais co m me chez cerre vache Ayr shire adu lte (95). Cerra ins veaux monrrenr un retard de cro issance et so nr aném iés. Une teigne est so uvent associée à la péd icu lose: on o bserve des lésions récenres sur l'épa ule (94). Des œ ufs ovales de co uleur beige pâ le (lentes) coll és au x tiges des po ils sont so uvent visibles à l'œ il nu , en pa rt icu lier sur l'oreille (96, pr ès de la bo ude a uriculaire). Ch ez les a nima ux pl us âgés , les po ils peuvent être agg lut inés pa r les lentes .
peuven t être t rès efficaces, par exem ple le ph osm cr o u le co uma ph o s en po ur -o n o u en ba ins o u la perm érhrine en syne rgie avec le bur o xid e pip éron yl er le t étrachl orvinph os en sp ra ys ou en po ur -o n . Une ap p lication pour-on un ique de doram ectin e est éga leme nr t rès efficac e. Le bét ail très in festé peur avo ir besoin de vita mi ne s.
Traitement : les age nces na tiona les de co nrrô le suveillenr l'urilisati o n des in secr icide s chez les bo vins . Les composés orga noc hlo rés so nr tr ès eff icaces, mai s leur emploi esr inr erd it dan s de no m bre ux pays. Les œ ufs éclo sen t sur une période de 2 à 3 semaines . Deux tra ite me nts à deu x sema ines d 'int er va lle
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Teigne (dermatophytose) Définition: la teigne est une infection fongiqu e des tissus kératinisés, morts, superficiels du pelage et de la peau ; Tricoplryton uerruc osum est l'agent causal le plus courant chez les bovins. Occas ionne llement, Micro sporum sp. peur être impliqu é. La teigne est une zoonose importante. Signes cliniques : la dermarophyrose est le plus sou vent ident ifiée chez les veaux, mais elle n'est pa s rare chez les vaches laitières. On trouv e généralement les lésion s sur la tête et le cou (97), mais elles peu vent affecter' n'importe qu elle région du co rps. Les lésion s sont des zones alopéciques circulaires au niveau desq uelles la peau est épaissie ct sou vent très croûteuse. Au co urs des premiers stades, on o bserve une alopécie progressive et un érythème cutané, les croûtes apparaissant pl us tardivement . Les lésion s s'éten de nt à pa rtir de la périphérie et plu-
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sieurs petites zones alopéciq ues peuvent devenir coa lescen ces (98). Des anim au x plu s âgés peuvent présenter de petites lésions discr ètes généralisées (99). Après la perte de poil s, ces lésions deviennent érythéma teuses et n'ont plus une apparence sèche et squameuse comme en 97. La teigne ent raîne une irritation et si les veaux atteints se frottent contre les poteaux ou les mangeoires, ils peuvent déposer des spores dont l'infectiosiré peut persister 4 ann ées.
Traitement et prévention: une guérison spo nta née est fréquente. Pour les anima ux de valeur, le traitement commence par le retra it des croû tes, pu is se pour suit pa r l'ap plication su r le co rps entier d'un bain o u d'u n spray de nat am ycine ou par l'ad ministrat ion orale d'un anti biotiq ue fongistati qu e, la gr iséfuline. Il existe un vaccin vivant att énué efficace,
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Helminthes de la peau
Dermatite stéphanofilarienne
Q uatre genres d'h elminth es cuta nés affect ent les bo vin s, On choc erca, l'elod era (Rhabditis bovis), Stephanofilaria et
(« plaie de la bosse »)
Parafilaria.
Stéphanofilariose cutanée Les microfi laires de St ep han ofilaria sti lesi so nt introdui te s dans la peau de la ligne médiane ventra le par la mouche des cornes (Haem atobia irritans) lor sq u'elle se nourrit, produisa nt de vas te s lésion s circulaires de de r ma tite , visibles ici sur l'abdom en ventral (100). Les lésions récente s sont h umides avec du san g o u un exsudat séreux alo rs qu e les lésions a nciennes sont car actér isées par un e alopécie et un e hyperk érarose .
Otite stéphanofilarienne (otite parasitaire)
Transmise par des mouches, Stephanofilaria assam ensis produit une dermati te irritante . La zone granuleuse, à vif, visible sur la bosse de cette vache croisée Jersey du Bangladesh (102) induit une baisse de la . production de lait et de la capacité de travail, et des lésions du cuir. Les races exotiques sont plus affectées que les races indigènes.
Parafilariose (Infestation à Parafilaria) Signes cliniques : la parafilariose est fréquente dans certaines régions d'Asie, d'Afrique et d'Europ e. Transmise par les mouches du gen re M usca, Parafilaria bouicola entraîn e des lésions sous-cutanées douloureuses susceptibles d'altérer la productivité des animaux de trait, mais plus important , d'induire de lourde s pertes économiques lors de l'épluchage des carcasses des bovins de boucherie à l'abattage. Le "er femelle perfore la peau de son hôte et pond dans le sang sourdant de la plaie. 103 illustre un « point hémor ragique " typique sur la paroi thora cique de ce taureau d'Afriqu e du Sud. (Les souillures fécales sur l'encolure sont coïncidenrielles). Les mouches se nourrissant du sang qui peur continuer de couler pendant plusieurs heures, ingèrent des œufs contenant des microfilaires. 104 montre un nod ule de ver femelle typique, très adhérent au cuir.
Ca usée pa r Stephano filaria zaheeri, l'ot ite para sitaire est plus fréq ue nte chez les bovins âgés, sous un climat humide. Notez l'inflammat ion érythé mateuse dou loureuse de la face int ern e de l'oreille de cette vache Z ébu en Inde (101). En Afriq ue de l'Est, un ncmatode libre, Rh abditis bo vis, peur éga lement entraîner une otite puru lente po uvant affecte r l'ore ille moyenne .
Prévention : le cont rôle des mouch es, incluant des bo ucles aur iculaires imprégnées, est important pour la prévention.
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Besnoitiose Un parasit e spo rozoai re d e la famille des Sarcocy stidae, Besnoitia hesnoiti, pe ut ent raîner une maladie généra le s'ac compagnant de fièvre, de diarrhée et d'un e ad énopathie ou, comme dan s ce cas (105), d'u ne scléro dermie sèche. Ce ta ureau sud- afr icain pr ésente un épa ississe ment tr ès importa nt de la pe au (aspect de peau d'éléph ant) et une pe rte totale de poi ls dan s les zones affectée s. Dan s les cas avanc és, la pea u peut se crevasse r, pr édi spo sant l'ani mal à une infection bacr érjcnne secondaire o u à un e myiase et ent raînant un e pert e de po id s. Le ta ux de morta lité est fai ble. Des cas de besnoi tio se ont été rap portés dan s le sud de l'Europe, en Afri q ue, en Asie et en Amé riq ue du Sud . Les mo uches p iq ueuses ou les tiques peuven t transm ett re mécaniq uem ent B. besnoiti. Les signe s initiau x peu vent se limiter à que lques kystes a u n iveau de la jonction scl éro -conjoncrivale.
Autres affections bactériennes et virales de la peau Dermatophilose {streptothricose cutanée} Définition: lésions de la peau dues à un e infection par la ba ctérie Derm atophilus congolensis, parfois appelée à tort « dermatose mycosiq ue » ; ces lésion s survie nnent ap rès de longues pério des de temps humide.
Traitement et prévention : isolem ent et tra itement sym p-
Signes cliniques: sous un climat temp éré, les lésions sont bénignes, comme chez cette vache Frisonne (106) qui présent e des touffes de poils surélevées, non prur igineuses (que l'on peut facilement soulever) avec un exsudat cireux marron clair à la base. Sous des climats plus cha uds, pa rticulièrement pendant les saisons tr ès humides associées à une acti vité accrue des mouches et des tiques, les zoospores dormantes dan s l'épiderme peuvent devenir actives dan s des proport ions presque épidémiques, entraînan t des lésion s cuta nées plus sévères et une inflammat ion secondaire. Cette vache d'Ant igua (107) présente de petites pelotes de peau nodulaires, surélevées, particulièrement au niveau des épaules et du CO Ll. Des lésions plus avancées deviennent coalescentes et forment des plaque s (vache des Ant illes, 108) à l'aspect presqu e verru q ueux. Les cas chroniques sévères peuvent souffrir d'émaciation .
tom at ique des bovins affec tés ; réd uction des insectes piqueurs et des tiques ; possibilit é d'util iser un vacein vivant sur culture tissulaire.
Diagnostic différentiel : hypod ermose bovine (115,116), dermatose nodu laire contagieuse (666), der ma tophilose (322).
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Diagnostic: signes initiaux de kystes au niveau des muque uses scléra les, con jonctivales et nasa les, suivis pa r de la fièvre et des œdèmes vent raux douloureux (anasarque), et enfin pa r un e sclé.ro dermie. O n peut ob server des bra dyzoïtes en forme de cro issant dan s les raclages cutanés ou con jonc tivaux.
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rinc tes sur les trayons, Les verrues sont plus fréq uentes dans les gran ds gro upes de jeu nes bovins. Les mouches et les pou x pourraie nt jou er un rôl e important dan s la transm ission .
Traitement et prévention : les bovins à l'étable peu vent
Traitement : la p lupa rt de s verrues, mêm e les lésions pén ien-
disposer d'u stensil es d'au to -toil ettage tels qu e des bro sses mura les. Fou rn ir un abri contre la plui e. L'ad min istration parentéra le d' antibiotiques peut être ut ile dans les cas sévères.
nes, guérissent spo ntanément avec le développement d'un e immunité virale. Les verrues pédi cu lées pe uvent so uvent êt re a rrachées, parfois après ligature du pédicule. Il sem ble que des vaccins a uto gènes simples aient une certaine efficacité. Les zo nes de lésion s étendues peuve nt développer un e infection seco ndaire q ui peu t être co nt rô lée par lavage et désinfect ion sup erficielle.
Fibropapillomatose (papillomatose, verrues) Signes cliniques: des verrues, ob serv ées pr incip alem ent chez les bovins âgés de 6 à 18 mois, ressembl ent à des bosses charnues siégea nt sur la rêre er le cou . On pe ut éga lemenr obse rver de gros ses verrues péd icul ées sur le poir rail et le srern um . Leur taille est tr ès variable ; cela va du petit nodule jusre visible à la surface d u poi l à des grosses verru es de 5 cm de diamèrre (109). O n les o bser ve pa rfoi s dan s la régio n du co u che z les bovins de trait ad ultes comme chez cet te vache Balady native d' Egypre (110) . Les verrues peuvent également app a raî t re sur les tr ayon s (620-622), le pêni s (523) et dans la vessie (722) (lors de pr èridismc o u inroxicatio n par les fougères). Les verr ues cuta nées sont dues à des papovaviru s. On en a rép ertori é cinq espè ces, y compris trois espèces dis -
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Tuberculose de la peau (mycotuberculose atypique) Signes cliniques: on o bserve des nodules indurés typiqu es, se d évelop pa nt sur le rrajer des vaissea ux lym ph atiques so us-cura nés, co ura nt ob liq ue me nt en tr aver s des ép aul es er sur la face larerale du mem bre a nté rieur (111). Les lésions co nt iennent des bactér ies acid o-r ésisra n rcs non pa thogènes pouvant affecte r la réaction à la tuberculinat ion cura née pour le d épist age de la tuberculose. Certains con sidère nt q ue ces chaî nes de nodules sous -cutanés sont typi q ues des ani ma ux infectés p a r le virus de l'immunodéficience bov ine (BIV), mais cela sem ble peu prob abl e.
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Lymphangite ulcéreuse (pseudotuberculose) Causée pa r Corynebacterium pseudotu berculosis, la lymphangite ulcéreuse est avant to ut une maladi e des moutons et des chèvres, bien qu'elle puisse également affecter les bovins. De gros nod ules caséeux se développ ent sur les vaisseaux lymphatiques des antéri eurs (113) et peu vent envahir les nœud s lymphatiques loco-région aux .
Diagnostic différentiel: tuberculose de la peau (111), farcin des bovins (112). 113
Diagnostic différentiel
: lym ph a n gi t e u lcére use
(113) et fa rc in des bov ins (lymp ha ng it e et lym phad én it e purul entes caus ées par Nocardia farci nic a ) (112) , visib le ici so us la form e d'un e lésio n p yo- gr anu lo m a t eu se pro li fér ati ve sur la pea u de l'ép a u le .
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Infestations par les mouches Une grande variété de mo uches se no urrissent sur les bovins, les plu s com munes étant les mou ches des cornes (Ha ematobia irritans ), Haem atobioa ex igua visibles sur le do s d'un buffle en 114, Hyd rotea irritons et Ivutsca autumnalis. En plus d'agacer les
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qu en res sont des lésion s cutan ées, mais d'autres lésions telles qu 'un e para lysie rachidienne, un éto uffement par inflammation d e l'œs ophage et des réa ctio ns anaphylac tiques pe uvent surveru r,
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vaches et do nc de testreind re l'apport alimentaire, ces mouches peu vent également ent raî ner un e ané mie et transmettre des ma ladi es, pa r exe mple, la k érat ocon jonc tivite bov ine infectieuse due à Maraxe /la houis et la pa rafi lariose.
Hypoderme ou mouche du varron Définition : l'hypodermose bovine o u ma ladi e du varro n co mprend un e variété de syndro me s dus à des larves mig ra ntes des esp èces Hypaderma et Dermatabia. Les lésions les plu s fr é-
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Signes cliniques : il existe de ux espèces d'hypoderme (mouche du talon ) : Hyp oderma bavis et H . lineatum. Les deu x déposent leurs œufs sur le po il de la partie dista le des membres. Les lar ves qui éclosent pénètrent dans l'épid erme et migrent par voie sou s-cut an ée vers la pea u du dos dans laquelle elles perforent des orifices (pert uis) pour respirer, puis elles s'enkystent. Les larves enkystées dan s les tissus sou s-dermiques produisent des tu méfactions cut an ées molles appel ées va rrons (115). Sur une période de 4 à 6 sema ines, les larves d'hypoderm e subissent troi s mues; la larve du tr oisièm e stade, de cou leur crème clair à bru n foncé, émerge ensuite du pertuis respiratoire pour tomber sur le so l et se tran sformer en pupe. Une larve de la fin d u troi sième sta de larvaire (116) a été ma nue lleme nt exp ulsée sur la pea u, en avant du poitr ail. Une gra ppe de cinq pertuis respir atoires, avec des larves en train de se nourrir en-desso us, est présent e sur la pea u, dorsalemenr au rach is lombaire. Les pertes du es à l'hypodermose résultent des lésion s des meilleur es pa rties du cuir, d'u ne baisse du brourag e liée à la peur de la mou che adulte et de rares cas de paralysie secondaire à une hypersensibilité aux larves mortes dans le can al rach idien .
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pour se métamorphoser en pupe. L'émergence des larves peut entra îner une do uleur sévère et une irritation avec une infection secondaire com me chez cette vache Zéhu (120).
Traitement : co mme pour la ma ladie du varron ; certa ines lignées de bovins o nt développé une résistance à D. hominis.
Ver en vis ou myiase
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Traitement et prévention : insecticides systémiq ues, par exemple, des compo sés org ano phosphor és (co ntre-indiq ués chez les vaches en lact ation) o u des avermect ines . L'hypod erm ose bovine est une maladie à déclar ation obliga to ire dan s de no mbreux pays, y compris le Royaume Uni, et des mesures de contrôle spécifiques doivent être appliquées.
Hypoderme tropical : Dermatobia hominis (ver macaque)
Signes cliniques : les pa rasites appelés vers en vis so nt les lar ves des mouches à viande Cochliomyia hominiuorax et Chrysomyia bezziana. La mo uche adulte pond ses œufs sur des blessures, sur l'o mbilic des no uveaux -nés ou sur des lésions d ucs aux tiques (675). 121 mon tre une infestation récente. Des lésion s plus avancées (122) peuvent être rempli es de lar ves à différent s stades, cert ain es d'entre elles étant matures et pr êtes à émerger ct à se métam orphoser en pup e sur le sol. Un exsuda t abond ant d'odeur fétid e associé à des lésions cutanées étendues est typique. La maladie est d'un e importa nce ma jeure en Amériq ue du Sud et a été signalée en Afrique du Nord et en Asie du Sud. Diagnostic différentiel: il est d'une importance vitale de différencier le ver en vis des larves d'au tres mouches. Les larves mat ures sont roses, de 1 à 2 cm de long et avec des rangées de fins piquants noirs sur la partie ant érieure de chaqu e segment. Transportez les au laborato ire dans de l'alcool à 70% . Traitement : c'est une maladie à déclarat ion o bligatoire dans les pays qni mènent des campagnes d'érad ication. Le traitement est local et systémiq ue (spray, bain) avec des compos és organophosphorés et des avermectines.
Signes cliniques : Dermatobia hom inis est connu e sous le nom d'hypo derme tropical. Elle sévit seulement ent re le sud du Mexiq ue et l'Argent ine (en Amérique du Sud) où elle constitue un problème majeur. Une infestat ion humaine est également poss ible. L'adult e dépose ses œufs sur une grande vari ér é d'autres insectes (49 espèces différentes ont été répertor iées) qui tran smettent alors les œufs au bétail sur lequel ils se nourri ssent. On peut voir les œufs entre les ailes de la mouche, Mu sca dom estica, en 117. Lors de l'éclosion, les larves s'enterrent rap idement sous la peau et s'enkystent po ur former un nod ule sous-cutan é, le varron. On peut voir plusieur s nodul es fermes de ver macaq ue sur cerre vache croisée H ereford du Brésil (118), en particulier sur les flancs et les épaules. (Les nodu les d 'H ypoderma ne s'observent que le lo ng du dos, 116). Après s'être nourri es pendant 40 à 50 jo urs, les larves matures émergent (119) et to mbent sur le sol
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(125) et de l'épaule. Des hématomes peuvent parfois s'étendre à la cavité pelvienne, augmenta nt la pression inrrape lvienne cr interférant avec la miction et la défécatio n. Dan s le cas 124, l'hémato me est apparu après que le bovin se soit coincé sous la eloison d'une logette, ct l'hémato me du flanc (125) est survenu apr ès un coup de corn e. Sans éclater, la majorité des petits hémat omes se réso rbent en laissant d'épa is plis de peau . Un hémat ome peut pa rfois s'infecter et évoluer en abcès. Un hématome peut parfois éclater en libérant un caillot de sang. Dan s un tel cas (126), on peut observer
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Affections traumatiques et physiques En plus d' être l'organe le plus grand du corps, la peau esr également le plus expo sé. Les blessures som fréquentes, parti culièrement lorsqu e le bétail est logé dans des locaux mal conçus et surpeuplés et manipulé brutalement. Des locaux hum ides et sales compromettent les défenses imm unitaires . Lorsque de tels facteurs sont associés à une litière insuffisante et à des saillies des parois de la stabulation, des abcès ou des lésions plus sévères sont possibles. Le béta il peut supporter des températu res extrêmes, mais les gelures sont possibles. Les hématomes sont souvent secondaire s à des blessures physiques alors que les autres types de tum éfactions cutanées résultent généralem ent d'une hern ie ou d'un e rupture.
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Hématomes Signes cliniques: les hématomes sont initialement des tum éfactions molles, indolores, fluctuantes, remplies de liquide, d'appa rition soudai ne. Les localisations les plus courantes sont les région s san s couvert ure musculaire au niveau desquelles un traumatisme de la peau contre l'os est possible ; il s'agit par exemple des proé minence pelviennes (123), du rachis (124), du bas-flanc
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d'épais plis de peau car actéristiques, cr ânialement au grasset.
Diagnostic différentiel : abcès, déchirure du Hanc, hernie . Traitement: dan s la plup art des cas, il est préférable de ne pas int ervenir car la guériso n est souvent spo ntan ée. Certains héma tom es s'abcèdent et do ivent être drainés. Dans de rare s cas, les lésion s sont si étend ues que l'animal doit être réformé. Prévention : ident ifier, puis minimiser les sources de tr a uma tisme .
Bursite du cou En 127, une perte de po il sur la face crân iale de la lésion indique qu e la bur site éta it secondaire au fait de pousser constamment la bar rière d'aliment ati on. Co mme un hémat om e, la tum éfact ion est molle, ind olore et flucrua nre, mais elle est apparue plus lentement . La ponction révèle un liqu ide clair. Une bursite peut également survenir sur le jarret (389) et le carp e (403) dans des logettes conrenanr trop peu de litière.
Traitement et prévention : les lésions individuelles guérissem spontan ément si l'an imal est éloigné de la source du tr aum atisme. Si plusieurs anim au x sont affectés, des changements des cond itions de logement som indiquées, par exemple am éliorer la litière des logettes.
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Traitement : il est cons eillé de laisser les abcès mûrir jusqu 'à ce qu 'une partie de la coque soit nettement plus mo lle; on ponc tionne alors à cet endroit, on d raine et on rince. Un lavage r ép érè sous pression est également ut ile.
Hernie du flanc Abcès de la peau Signes cliniques : les abcès som généra lement des tuméfaction s d ures, chaudes et légèrement dou loureuses qu i se développent et grossissent lent ement, ce qui les différencie d'un hématome (123) ou d'une herni e (130) qui app araissent généralement brutalement . Le bouvi llon Hereford (128) présente un abcès stérile sur le cou, secondaire à l'injection d'un vaccin. L'injeetion sous-cutan ée d'une solution de borogluconare de calcium â 40 % peut cond uire â la formation d'une tum éfaction ferm e, stérile, remplie de liquid e, en 3 à 6 semaines. La région poplitée est un site fréque nt d'abcédation com me on le voit chez cette vache Frisonn e (129). Une tum éfaction fluctuante de grande taille est visible sur la jamb e gauc he, latéralement au grasset. L'ab cès est souvent en pro fondeur dans le muscle et peur s'agrandir progressivement en plusieur s mois.
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Signes cliniques: la hern ie du flanc de cette vache Ayrshire (130) est apparue bru tale ment, pro ba blement suite à un coup de corne d'une autre vache, 2 mois avant la consultat ion. D'autr es cas sont sponta nés, particul ièrement chez des vaches âgées pro ches du terme, la pression intra -abdorninale étant alors un facteur pr édisp osant.
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Traitement: chez l'adulte, de grasses hernies du flanc ne peuvent que rarement être corrigées avecsuccèspar la chirurgie; ellesont tendance à s'agrandir en fin de gestation et à se réduire après le vêlage.
Nécrose de l'oreille par gelures
Rupture du tendon prépubien La mamel le s'est relâchée venrralerne nr et le sac de peau et de muscles en avant de la mamel le cont ient des organes abdominaux (131). Une hyd ra -allant oïde a ent raîné la distension abdo minale excessive et la ruptu re secondaire.
Traitement: la réparation chirurgica le est impossible et l'an imal doit être réform é.
Les extrémités des deux oreilles de cette vache Limo usine (133) sont absentes; la cause est une gelure néona ta le. 541 illustre une gelure scra ta le.
Diagnostic différentiel : une septicémie, par exemple, celle associée à une salmonellose suraiguë (55), une intoxicati on à la fétuque élevée (414) et une into xication à l'ergot de seigle (415) , peuvent engendrer des lésions similaires des extrémités.
Nécrose de la peau suite à l'utilisation d'une pâte caustique d'écornage L'utilisation excessive d'une pâte d'éco rnag e caustiq ue a entraîné la nécrose de la peau couverte de cro ûtes, s'étendant depui s les corni llons jusqu'aux yeux de ce veau Limousin (134).
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Infection de la boucle auriculaire Une infection d'une boucle aur iculaire survient lor sque le bord du pavillon auriculaire ne dispose pas d'un espace suffisant po ur sa croissance ou lor sque la boucle est insérée trop près de la base de l'oreille. En 132, un tissu de granulation et un exsuda t purulent humid e so nt visibles auto ur de la boucle. De relies lésions sont douloureuses et prédisposées a ux myiases.
Traitement: la boucle doit être enlevée et la zone nettoyée ; la blessure guérit alor s rapidem ent .
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Corne incarnée Etiologie et pathogénie: l'extrém ité de la corne (135) qui a mainten ant été enlevée, péné trait dans la pea u jusqu'au derme sou s-jacent, produisant cette blessur e ulcéreuse et do uloureuse susceptib le de se co mp liquer d'une myiase. De te lles lésions ont un retenti ssement cons idérable sur le bien-être de l'animal. Certa ins cas se développ ent su ite à une cro issa nce appa remment normale des cornes chez des animaux âgé s, d'aur res résultent de lésions anté rieures des cornes.
Traitement: vérifiez l'espace ent re l'ext rémité de la co rn e et la
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Le sinu s fro ntal éta it envahi par un tissu néop lasiqu e et du tissu de gran ulation. Des méta stases éta ient pr ésent es dans les nœ ud s lymp hatiques régiona ux.
Diagnostic différentiel : à un stade précoce , cett e tumeur pe ut simuler une sinusite fro nta le. Traitement: a ffection incurable.
peau dan s tou s les cas suspects. L'extrémi té de la co rne est insensible et peur être co upée sa ns anes thésie locale.
Nécrose du bout de la queue Epithélioma du corps de la corne Signes cliniques: la néc rose de l'extrémité de la qu eu e (137) Définition : épithélioma spinocellula ire de la muqueuse du sinus fro nt a l se développant dans les races à co rnes ou écornées, part iculièrement fréqu ent da ns le so us-co nt inent Indien.
Signes cliniques: 136 montre un cas sévère de ca ncer d u corps de la co rne chez un e vache H ol stein âgée de 6 ans, d u RoyaumeUni , écorné e à l'âge de deux an s. La tum eur a d'ab ord évolué lentement , a att iré les mo uches, pui s s'est bru ta lement développée.
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est une pathologie de gro upe surve na nt chez les bouvill on s, les géni sses er les ta urillon s élevés sur caille bo t is da ns des locau x su r peup lés. 137 montre u ne vu e rappro ch ée d'une lésion typ iqu e de nécrose de l'ex trémité de la qu eu e. Le bour de la qu eu e est piéti né ; cc tr a u matisme initia l se co mpl ique d'un e suppuration et d'un risque d 'infectio n ascendante et de pro pa -
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Prévention : changements des cond itions d'élevage pour rédui re le surpe uplement et amé liorer la litière. 13 8
Séquestre de la queue gatio n sepncemique vers d'autres orga nes. La nécro se de la queue chez ce ta urillon (138) a ent raîné une infecti on ascenda nte à Arcanoha cterium pyogel1es et l'att eint e du nerf coccygien proxima l a provoq ué une paralysie de la queu e. Les facteurs de risque inclu ent les sols en béton avec caille botis, la surpo pulation et les atmos phères hum ides. La qu eue est coincée de man ière répétée ent re le jarret ct le sol lor sq ue l'animal tente à plusieurs rep rises de sc relever. Des cas ind ividu els so nt poss ibles chez les vaches laitières. Les blessur es ont la même étiologie ou hien résultent de man ipu latio ns et de co nt rai ntes brutales. Le diagn ost ic est facile.
Traitement: le dia gnosti c do it être pr écoce et le t raitement est l'amputation de la queue associée à une antibioth érap ie.
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Signes cliniques: des fractures de la q ueue peuvent faire suite
à des manipu lations bruta les ou à un traumatisme, par exemple lor sq ue la queue est piétinée par une autre vache da ns une cour surp euplée ou évent uellement coincée dans un portail. Des fractures simp les ent raî nent une déviation de la queue au point de fracture et gênent peu l'anima l. Les fract ures complexes et celles contenant un séquestre osseux prod uisent une fistule chron ique puru lente et une gêne com me en 139. L'amputation est la seule opt ion thérapeutique.
Fécolithe Etiologie et pathogénie : les fécolithes {accumulations dures de fèces secs sur la queue, apparais sant apr ès un épisode
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Chapitre 3 : Affections des téguments 41
d c di arrh ée) peuvent sur ven ir sp onran èmen t o u se développer a u to ur d 'un ruban marqueur sur la q ueuc. Lo rsqu e la masse fécale s èche, elle sc contracte, cn rrainanr un e co nstri ct ion du flux san gu in, un e tu méfact io n et une ulc éra tio n, comme sur la gauche d e ce fécolirhe (140). Après ab lat ion du féco lithe, o n aperço it l'érendue d e la nécrose ischémique (141). L'extremite de la queue fini r par se nécroser et to m ber. D e tell es lésio ns peuvent éga leme nt être seco nd a ires à la pose inco rr ecte d'un ruha n m arqueur.
Traitement : le mei lleur moye n d 'en lever les féco lit hes est d e commen cer par craquer l'annea u fécal sec ent re de ux su rfaces dures. Les rubans marqueurs do ivent êt re en levés d ès q u'ils ne sont plus nécessa ires.
Mélanocytome (mélanome) Définition: rumeur bovin e spo rad iq ue se d évelopp anr pa rtir des rn élanocyres de la peau o u d e la toi le sous-cutan ée, so uvent chez le bét ail jeune, pa rfois co ngé n ita le. â
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Signes cliniques: ce mé la no me bén in di scret su r le jarret ga uche dc cerre génisse croisée Charola is âgée d e 3 sema ines (142) éta it présent à la nai ssa nce. Il est lobulé et s'éte nd rnèdialernenr et latér alement. De couleur grise ou no ire, no n d oul oureux , il co ns rime un d éfaut esthe tiq ue évid en t. Traitement : d ans de nombreux cas, l'ex ér èse ch ir urgica le est possible; dans le cas illus tr é ici, il n' y a eu aucune r écidive dans les deux a n né es sui vantes.
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Introduction
Affections alimentaires
Le Cha pitre 4 illustre les maladies se man ifestant princ ipalement pa r des signes digestifs. Il exclut les affections congénitales (pa r exemple, la fissure pa lat ine) et les affections néonata les acquises (par exemple, les diarrhées du veau). La première parti e compren d des maladie s infectieuses et conta gieuses : le complexe maladie des muqueuses - diarrhée bovine virale (BVD), la sto matite vésiculeuse, la sto ma tite papuleuse (to utes ces maladics ayant des signes généraux assez similaires) et la par atubcrcu losc, La seconde partie couvre les affections parasitaires digestives: l'ostertagiose et le parasi tisme de l'int estin grêle et du gros int estin (po ur la coccid iose, voir 59, 60). Les autres affections sont énumérées pa r région ana to mique (depuis la cavité bucca le jusqu'à l'anus), indépe nda mment de leur étiologie traumatiq ue, nutri tionne lle ou aut re.
Maladies virales Trois maladies virales pr ésentent des problèmes cliniques pour le diagno stic différent iel : le complexe diarrhée bovine virale - maladie des muq ueuses (BV D/ M D) , la stomatite vésiculeuse et la sto matite pa puleuse bovine. Dans certaines régions , il peut être nécessaire d'ap profondir le d iagnostic différent iel ent re la fièvre aphte use er la peste bovine (voir 646-657). Le pouvoir pathogène et l'importan ce écono mique de ces malad ies vira les vésiculeuses sont tr ès var iables. Une différencia tion très pr écise est essent ielle et dépend généra lement des ana lyses de laboratoire.
Diarrhée bovine virale - maladie des muqueuses (virus BVD-MD) Définition: maladie infectieuse majeure causée par un pestivirus. Signes cliniques: la malad ie des muq ueuses est une maladie virale majeure dans le mond e entier. Des ano ma lies congénitales
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telles qu e l'hypoplasie céré belleuse et la ca taracte (432) pe uvent affecter la progéniture de femelles infectées en début de gestation . La ma ladie des mu qu euses provoq ue un e diarrhée er une baisse de l'ét at général chez les jeun es bovins. Une stomatite et une rh init e ulcéreuses sur vienne nt en assoc iation avec des lésions similai res sur d'autres muqueuses. Une infection in utero au cours du premier trim estre peur ent raîner une mo rt embryonnaire pr écoce et un e infertilité ou des anomali es congénitales comme che z ce vea u Piém ontais en 143. Bien qu' a lerte et allaité avec difficultés, il éta it inc ap able de se relever. Bien que relativement normal au rep os, il ado p rai t cette po stur e de spasme des extenseurs et d'opi sth oronos su ite à toute stimu lati on même minimale, p ar exe mple lorsqu'il essa yait de se nourrir. L'aut op sie a confirmé un e hypopl asie cérébell euse . 144 montre un cerveau normal (à gauche) er le cer veau affecté (suite à l'inoculation de la mère a u 150' jour de gestation ). Une infecti o n in litera au cours du second trim estre avant l'âge de compétence immuni taire du fœrus, peut ab outir à la nai ssan ce d' un veau infect é de man ière persistante par le virus BVD, séroposi tif à l'antigène BVD, mai s séro néga rif à l'anticorps. De te ls ani m aux pe uvent être cliniqu ement norm au x ou pr ésenter un retard de cro issa nce, mais ils excr ètent co ntin uel-
lem ent du viru s. A un âge plus tardif, habituellement ent re 3 et 30 mois, un e su rinfection par une so uche non cyt oparhog ène du virus BVD ind uit un syndro me de m aladie des muqueuses avec d es ulcérations a ffecta nt l'ensembl e du tractus gas rro int est inal. Clini que me nt, ces ani ma ux p résent ent des signes d'atteinte buccale, inte stina le et resp iratoire. O n peut o bserver de s érosions et une hyper èrnie autour des narin es, des lèvres et des gencives (145). La pièce anato miq ue en 146 montre de nombreus es lésions éro sives et hém orrag iqu es sur tout le p alais dur. Une infection bact érienne secon daire des lésions produit des ulcères n écro tiqu es visibles sur le ph ar yn x caudal et la fente de la glotte (147). De s lésion s de nécro se et d'abc édation entourent l'épiglotte. La muqueus e lar yngée est égalem ent hémo rragi que . D u pu s est p résent ent re les cartilages ar yténoïd es, rendant les efforts respiratoires laborieux et do ulo ureux. Des ulcères nccrotiqu es sim ila ires p eu vent envahir le pa la is d ur, l'œ soph age et la caillett e. L'œ soph age peu r p résenter des zo nes d 'hem o rr agie linéa ires et inéga les, de j'œd ème et des éro sions. O n peut observer des érosions sur les bor ds œdémateux et hyperém iqu es des
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148 plis de la caill ett e (148). De petite s érosions int estinales pe uvent entraîner une nécro se de la muqueuse et la pro d uctio n de cylindres remplissant la lumi ère int estina l (149). Une infection bactérienne seco nda ire peur être respo nsa ble d' une hypert ro ph ie des nœuds lym ph at iqu es. Des éro sions peuvent éga lement se développ er a uto ur du coroner et dans la fente in rerdigit ée (150). Les deux bovins en 151 sont to us deux âgés de 18 mois . La génisse au prem ier plan avec une robe anormale de couleur rouill e, est rabougrie suite à une infection persistante chronique (antigène pos itif, a ntico rps négati f) due à une infection mater-
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nelle par le virus BVD acq uise au débur de la gesta tion. Un gran d nombre des lésio ns des muqueuses sont si sévères q u'un anima l souffrant d'une infection chro nique persistant e peur être émacié (comme l'animal cro isé en 152) et consti rue un réservoir infectieux permanent pour les bovins sensibles en contac t avec lui. Dans certains tro upeaux, une infection primaire au virus BVD chez des bovins non immun isés peur éga lement provoquer des signes entériques sévères et une mortalité accrue, par ticulièrement chez les vaches laitières, bien que la plupart des infections primaires soient subcliniques chez les jeunes animaux.
Diagnostic différentiel : salmonellose, pararuberc ulosc (157), entérite hiverna le (159, 160) et diverses causes d'entérite aiguë individu elle. Stomatite pap uleuse bovine (155), sto matite vésiculeuse (154), fièvre aphteuse (646-650) et aurres causes d'ulcéra tion bucca le.
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Traitement et prév ention: programme à lon g term e néces-
Diagnostic différentiel: fièvre aphreuse (646-650) et sto matite papuleuse bovine (155, 156). Diagnostic par test ELISA ou test de fixarion du complément (FC) et si ces tests sont néga tifs, ap rès un passage viral, réacti on de neutra lisation vira le.
saire po ur un contrôle efficace : les bovins antigène-positif souffrant d'un e infection chro niq ue persistante par le virus BVD do ivent être ident ifiés par des ana lyses de sang et envoyés à l'équarrissage car ils repr ésentent un réservoir majeur de viru s. Dépister tous les bovins achetés. Doubl er la clôture sépar ant le troupeau du hétai l des élevages voisins. Vacciner avant la reproduction pour prévenir la na issan ce de veau x infectés pers istants.
Traitement : les cas suspects doivent être immédiatement déclar és au x auro rités d'état . (M aladie de la Liste A de l'OIE [Office Int ern arional des Épizooties)).
Stomatite vésiculeuse
Stomatite papuleuse bovine
Définition: d ue à un rh abdoviru s (deux so uches : New Jersey et Ind ia na) induisant la form at ion de vésicules dans divers rissus superficiels, Elle se p ropage prob ablem ent par des insectes vecteurs.
Définition: mala die bénigne ca usée pa r un parapoxvirus classé com me « virus paravaccine » qu i n'a généra lement pas d'effet adverse sur le veau ,
Signes cliniques: le veau Charolais présente des zones blanches sur les plis du palais dur, les co ussinets denta ires et les gencives (153). Ces zones pâles sont des vésicules qu i se rompent au bo ur de quelques jours (154). Une infection secondaire est rar e. La stomarite vésiculeuse n'a été confirmée qu 'en Am érique du Nord et du Sud . De nom breu x anim au x d'un e même exploiration peuvent être affectés simultanément, montrant une salivation excessive associée à des lésions buccales et évent uellement des lésio ns des trayon s. Les lésion s des trayons (617) de la stomatite vésiculeuse peuvent gêner la traite. Des lésions secondaires peu vent affecter les onglon s.
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Signes cliniques: des papul es er des vésicules peu profondes sont visibles sur le mufle, le pa lais dur er les gencives de ces jeunes bovins (155, 156). Les papul es développent un cent re rugueux disrincr qui s'étend pour confluer avec des vésicules adjacentes. Les trayons ne sont pas affectés. La sto ma tite papu leuse atte int géné ralement les hovins immatur es, parfoi s un gro upe entie r, mais la guériso n est rapide. Les effers systémiques sont rares . Diagnostic différentiel: fièvre aphte use (646-650) et sto matite vésiculeuse (153, 154).
Traitement: un tra itement spécifique est rar ement nécessaire .
Chapitre 4 : Affections alimentaires 47
après le vêlage. Les anima ux porteurs sont exc réteurs penda nt des mois avant de man ifester des signes cliniqu es. L'infection est introduite dan s les tro upea ux sains par des porteurs subcliniq ues. Les jeunes veaux s'infectent in utero pa r le co lostrum o u par inges tio n orale. L'immunité se développe vers l'âge de 4 à 6 mois. La ma ladie est une zoo nose potentielle (malad ie de Crohn).
Diagnostic différentiel : salmonellose, parasitisme sévère, diarrh ée bovine virale (BVD).
Traitement et prévention : il n'existe aucun traitement effi-
Paratuberculose bovine (Maladie de Johne)
cace. Les vaches suspectes doivent être dépistées (ELISA, FC, AGIO [immunodiffusion sur gélose)) ct envoyées à l'équ arrissage si elles sont positives. La biopsie et l'anatomo-pathologie des nœ uds lymph atiqu es intestinaux sont des méthodes de diagnostic efficaces. Les vaccins ont une efficacit é prophylactique limitée. Il n'existe aucun test précis de dépistage des porteurs subcliniques et les génisses nées de mères infectées doivent être envoyées à l'équar rissage. O n peut réduir e le développement de l'infection par des con ditions d'hygiène rigoureuses lor s du vêlage et peut-être par la pasteurisatio n du mélange de colostru m.
Définition : maladie chronique de dépérissement cau sée par My cobacterium auium paratubercul osts (autrefois appelée M . john ei).
Entérite hivernale (diarrhée hivernale, Winter dysentery)
Signes cliniques: la maladie de Joh ne ent raîne un e perte de poids prog ressive pou vant aboutir à un e émaciat ion, bien que les anima ux restent vifs et continuent de se no urrir. Cette ma ladie de dépérissement chro niq ue est caractérisée par une diarr hée liquid e profuse comme chez cette vache Santa Gertrudis âgée de 8 ans (157). Par co mpa ra ison avec un iléon nor ma l (158), dan s ce cas cliniqu e manifeste (A), la muqueuse pr ésent e de nom breux plis transverses épais qui ne peuvent êtr e lissés pa r étirement. Les nœuds lymphatique s int esti naux loc au x sont géné ra lement hypertrophiés et pâles et peuvent contenir des zones gra nulorna teuses. Les signes cliniqu es app araissent généralement ent re 3 et 9 ans ; ils peuvent être insidieux ou se développer brutalem ent
Définition: étio logie incertaine , bien qu'un coronavirus ait été récemment impliqué.
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Signes cliniques : se manifestant par une diarrhée liquide (159) persistant environ 3 jours, l'ent érite hiverna le est une affection spo radiq ue chez les vaches laitières adultes. La guérison est généralement spo nta née en quelques jours. Certains ani ma ux p résentent une hémorragie int estin a le sévère, élimina nt de gra ndes quantités de sang frais dans les fèces (160) ; bien que la mortalité soit rare, on observe alors une chute de producti on sévère. On peut utiliser la s éroco nvers ion (co ronavirus) po ur le diagn ostic bien que de nombreu x anima ux du tro upea u soient déjà séro pos itifs. Des épisodes répétés sont peut-être dus à la présence d'anima ux porteurs sains .
Diagnostic différentiel : pararuberculose bovi ne (157), rum énite ou po lyphagie (192), diarrhée bovine virale (BVD), salmonellose, grippe bovine A (diarr hée acco mpag née de signes respiratoires), syndrome pr ur it-fièvre-hémor rag ie (PPH) (501).
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liquide profuse. Dan s les tro is esp èces, les œufs em bryonnés ou les larves infecta ntes ont la cap acité de survivre dan s les fèces penda nt des sem ain es ou des moi s à des tem pératures basses (pa t exe mple tout l'hiver) ou dans des co nd itions de séche resse, jusqu' au retour de conditions environnementales favo rabl es. Parm i ces tro is espèces, G stertagia ostert agi est globa lement l'espèce la plus imp o rt ante d'un po int de vue p ath ogèn e et éco nomiqu e da ns la plupart des région s temp ér ées du monde, y co mpris le Roya um e Uni et un e gra nde pa rt ie des USA. Co mme pour la plupart des parasites gas tro-inrcsrinaux, les sign es les plus sévères so nt obse rvés chez les anima ux en cro issan ce. Néan mo ins, ces infestati on s peu vent être extrêm em ent débilitantes chez les bovins ad ultes sensi bles.
Ostertaqiose Signes cliniques : da ns la plup a rt des cas, les bovins pr ésente nt
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Traitement: les an imaux doivent disposer d' cau fr aîche et d'une alime nta t io n app ètente. L'intérêt d es astringents et de s p rotecteurs intesti na ux est di scutable. Il n'exi ste aucun vaccm .
Parasitisme gastro-intestinal
une diarrhée chro nique persistante et une pert e de poids pendant leur pre mière 'saison de p âture. La ma ladie de type 1 due à Ost ertagia ostertagi résulte de l'ingestion d'un grand nombre de larves L3 pend ant J'herbage, 3 à 6 sema ines avant l'appari tion des signes cliniqu es. De petits nodul es de 1 il 2 mm de diamètre so nt présent s sur ct ent re les plis de la caillette à la surface de la muqueuse (161). Dan s les cas sévères, un aspect de cui r (maroquin ) ou de pavé est man ifeste (162). Un gro ssissement plus imp ortant d'un cas sévère montre les plis épaissis et les vers blancs (163). Un œ dème marqué de la p aroi gas tro-int estinale est souvent présent . La malad ie de type II sur vient qua nd les larves ingérées en auto mne sont dormantes dan s les glandes abo ma sales (larves L4 ) , puis émergent en masse à la fin de l'hiver ou au début du prin temps pour pro voquer une diarrh ée pro fuse ct une pert e de poids chez les bovins il l'étable. Not ez la perte de poids, la d iarrh ée chro nique et le ténesme chez une génisse Charolaise âgée (164).
Introduction : les principaux par asites gastro-int estinaux des bovins sont les srronglcs de l'estomac (caillett e), Haemonchus placei (grand ver de l'estomac, mâle long de 18 à 30 mm ), Ostertagia ostertag i (ver br un ou mo yen de l'estomac, long de 6 à 9 mm ) et Trichost rongylu s axei (petit ver de l'esto mac, long de 5 mm ). Dan s les régions tropi cales, d'autres espèces, par exemple, M ecistocimls digitatus (jusqu'à 40 mm de longueur), ont un e importan ce significa tive. Les infestati on s sévères à Haemonchus peuvent pro voqu er une an émi e sévère alors q ue l'effet majeur d'üstertagia et de Trichost rongylus est un e gastro-cnt éropathie sévère avec perte de protéine s, ca rac térisée par une diar rhée
moins sévères q ue ceux dus à O stert agia. Une infestat ion sévère chez les veaux ent raîne une anorexie, une diarrhée no ire sévère ct une perte de poids. Chez les animau x plus âgés, les nodul es affectent la motil ité d igestive. Ces nodules pe uvent être palpés à tr avers le rectu m. Les vers mesurent de 12 à 15 mm de long ct leur tète forme un angle avec le corps.
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Œsophagostomose (infestation à Œsophagostomum) Signes cliniques : les signes cliniqu es tend ent à être beauco up
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165 mont re la surface séreuse de l'intestin grêle distal. De no mbreux nod ules caséifiés et calcifiés indiq uent la pr ésence d'Œsophagostoll1l1l11 radiatum (ver nodulai re long de 12 à 15 mm) chez un animal àgé résistant.
de contr ôle les plus utilisées comp rennent le traitement ant i-helrni nthique des veaux de première saison depu is la mise au pâturage jusqu e fin juin, époque à laquelle to ut es les larves hivern antes sont morr es.
Traitement de l'ostertagiose et de l'œsophagost omose : da ns un foyer cliniq ue, tous les anima ux du groupe doivent être tra it és avec un anti-helminthique approprié à large spectre. Le gro upe doit être dépla cé vers une pâ rure saine et correctement alimenté . Des techniques de gestion stratégiqu e ont été développ ées sous form e de mesures proph ylact iqu es varia nt en fonction des types de vers, du climat , des systèmes d'élevage et des con sidérations écono miques. Au Royau me-Uni, les mesures
Problèmes dentaires Usure excessive des incisives Les problèmes dent aires ne sont pas une cau se fréquente de malad ie cliniqu e chez les bovins. A l'occasion , lorsque les incisives déciduales sont rempla cées par la denti tion perm anente, les génisses âgées de 2 à 3 ans peuvent présenter des difficultés de préhens ion (166) entraî na nt une salivation excessive et un a maigrissement. Des rat ions à base d'ensilage comp act en libre-service ent raîna nt une usure excessive des incisives (167) peuvent provoque r une pert e de poids progressive. Les cour onnes denta ires ont presque compl ètement disparu, induisant une altéra tion de la cap acité de l'animal à brouter,
Traitement : les génisses en première lactati on doivent être idéalement traites en groupe séparé et doivent avo ir un accès facile à la nourriture.
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Fluorose La fluoro se (168) provoq ue une tac het ur e de l'émail et une usure excess ive des dents déciduales a u cou rs de leur développement . La décoloration sévère ind uite par le fluor (169) doit être di fférenciée de la colora tion seco ndaire à l'ingestion de certa ins types d'ensila ge d'herbe. 749 ct 750 montrent d'autres signes associ és à la fluoro se.
Usure irrégulière des molaires Une usu re irr éguli ère des mola ires peur par fois ent raîn er des pro blèmes masticatoires. En man geant ou en ru minant , ce taureau de 8 ans (170) gardait les mâch oir es écartée s en rais on du blocage du bord lingual hyperpl asique des molaires et des pr émo laire s sup éri eures contre le bord bucc al des de nts jug ales man dibulaires. La lo ngueur de la surcro issance bilat érale symétr ique était d'enviro n 1 cm . 170 illustre la position o uverte " bloquée » typique de la mâch oir e.
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Traitement : une fr acture récente de la sy mphyse mandi bula ire pe ur être sta bilisée par un cerclage en huit ou la mise en place d'un bloc de résine en tr aver s des inci sives. Les veaux de lait co nt inuent généralement de téte r et guérissent san s tr aitem ent.
Fracture mandibulaire Signes cliniques : les frac tures ma nd ibulaires pe uvent surveni r chez des veaux recevant des co ups de pied pa r des vache s ou à l'occasio n d'u n t raum ati sme iatro gèn e, pa r exemple pa r un en gin agr icole. Chez cet te vache Frisonne ad ulte (171) présent ant une frac tu re de la symphyse, l'incisive centrale était déplacée . La sépara tio n entre les deu x hémimandiIn des était légère. L'a nimal avait éno r mément sa livé. Dans ce cas, o n igno rait la ca use de la fracture et l'a nimal a guéri sans tra itemen t.
Tuméfactions discrètes de la tête L'acrinob ac illose, l'act ino mycose et une a bc éda tion lo cale en rapport avec Arc anohacterium pyo genes peu vent p résen ter des signes cliniq ues simila ires chez certai ns bovins. Cepe ndant, typ iq ue me nt , ]'act in ob acillose affecte les ti ssu s mous, en par ric ulie rJa lan gu e, ta nd is q ue l'actino mycose affe ct e les os . Un e a bc èda rion liée à un e infec tio n de la racine d'un e dent est ra re che z les bovins . Une curie use a ffection o u un vice consistant à jo uer avec la langue et n'impli qu ant a ucune pathologie bucc ale est illus tr ée en 172. Ce tt e vache Gu ern esey a perdu une qu antité considérable de sa live en bavant.
Actinobacillose (« langue de bois ») Signes cliniques : Actinobacillus lignieresii colonis e pr éféren-
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tiellement les tissus mous de la tête, spécialement la lang ue. On peur o bserver une tum éfaction externe sous la mandibule (173). L'actinobacillose produit typiquement une tum éfaction ferme et localisée sur la face dors ale de la langue (D) comme ehez cette vache laiti ère (174) et des masses sous-épith éliales fermes, facilement palpables, localisées ailleurs . D'aurr es parties de la tête telles que les nar ines ou la pea u de la face som parfo is les seules régions att eint es. L'infection peur s'étendre à l'œsoph age et des lésions de la gouttière œsop hagienne provoquent classiquement des vomissements du contenu du rumen. D'au tres part ies du
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Fluorose La fluo ro se (168) p rovoqu e un e tac heture de l'émail et un e usure exces sive des dents décidua les a u cours de leur dévelo pp em ent. La d écolorati on sévère ind uite par le fluor (169) doit êt re d iffére nciée de la co lora tio n seco nd a ire à l'ingestio n d e ce rt ains typ es d'ens ilag e d'h er be. 749 et 750 mo ntrent d'autres signes associ és à la fluo ro se.
Usure irrégulière des molaires Une usur e irrégulière des mo laires p eut parfois entraîner de s pro blèmes masticatoire s. En mangeant o u en rum in ant , ce ta urea u de 8 ans (170) ga rdai t les m âch o ires écartées en ra ison du bl ocage du bord lingu al hyperpl a siqu e des mo lai res et des p rémol air es supé rie ures co ntre le bord bucca l des dents jugales ma ndi bulaires. La longue ur de la surc ro issa ncc bilat éra le symé triq ue étai t d'e nviron 1 cm . 170 illustr e la po sition o uve rte " bloqu ée » typ iqu e de la mâc hoire.
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Traitement: une fr acture récent e de la sy mp h yse mand ibu lai re peut être stabi lisée par un ce rclag e en h uit ou la mise en p la ce d'un blo c de résine en traver s d es inc isives . Les vea ux de la it co nti nuent géné ra lement d e téter et gu éri sse nt sa ns t ra it em ent.
Fracture mandibulaire Signes cliniques: les fr actur es ma ndibulaires peu vent sur ven ir ch ez de s veaux rec evant de s coups de pied par d es vac he s ou à l'occa sion d'u n t raum ati sme iatro g èn e, par exe m p le p ar un engin agrico le. C hez cette vach e Friso nn e ad u lte (171) pr ésenta nt une fractur e de la sy mp hys e, l'inci sive centr a le éta it d épl a cée. La séparatio n ent re les deux h émi man d ibules ét ai t lég ère . L'anim al avait énormément sa livé . D an s ce cas, on ignorai t la ca u se d e la frac tu re et l'a ni ma l a gué ri sans traitement.
Tuméfactions discrètes de la tête L'acrin obacillose, l'a cti no m yco se et un e abc éda rio n lo cal e en ra p po rt avec A rc anobact erium pyogenes pe uve nt présenter d es signes cli niq ue s si m ilaires che z cer ta ins b ovin s. Cep endant , typ iquem ent, I'act in o ba ci llosc affec te les t issus mous, en particulier la langue , tand is qu e l'act in o mycose a ffec te les os . Une abc éda tion liée à u ne infec t ion de la ra cine d 'une d ent es t ra re ch ez les b ovin s. Une cur ieu se affect ion ou un vice co ns ista nt à jouer avec la lan gue et n'im pli qu ant a uc u ne p a th ol o gie bu ccal e est illustrée en 172. Cette vache Guernesey a per du un e qua nt ité co nsid érable de sa live en bavant.
Actinobacillose (« langue de bois ») Signes cliniques: A ctin obacillus lignieresii co lonise préféren -
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tiellem ent les tissus mo us de la tête , spécialement la lan gue. On peut obs erver une tuméfaction extern e sous la mandibule (173). L'acrinobacillose produit typiquement une tu méfaction ferme et localisée sur la face dorsale de la lan gue (D) co mm e chez cette vache laiti ère (174) et des mas ses sous - èpith éliales fer mes, facilement pa lpabl es, loca lisées ailleur s. D'autres partiesde la tête telles que les narines ou la peau de la face sont parfois les seules régions atteinte s. L'infection pe ut s'étendre à l'œsophage et des lésions de la goutt ière œsophagien ne provoquent classiqu ement des vomissements du contenu d u rum en. D'a utres parties du
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corps (par exem ple les membres, 175, la face ou les flanc: vent dévelop per une actinob acillose cut an ée. Une infectioi née fait généralement suite à un traum atisme et à une exp' à une dose infectante conce ntrée de microo rganismes faisa rie de la flore normale du tractus gas rro-intesti na l sup érie telles lésions étend ues sont particulièrement sujett es au x ~ menrs et aux ulcéra tions. La plupa rt des cas affecte nt des adultes de race lait ière.
Diagnostic différentiel: abcès dentai res, acti nomyco vre aphteuse, morsure de serpent (176, montrant un épai ment et une ulcérat ion 4 jours après ).
Traitement: les antibiotiques systémi ques sont effic aces un tra itement prol ong é (7 à 10 jours) peut être nécessa ire. F de l'eau et une alimentation propres et éviter l'accès am bou euses. 172
Actinomycose bovine.
Signes cliniques : l'act ino myco se (A ctinom yces provoq ue un e pé rios tite rar êfianr e d u ma xi lla ire et de la dibu le avec un e réa ction d es tissu s mou s enviro nnan vache Guernesey en 177 pr ésente un e tuméfa cti on du 1 laire droit et plu sieurs masses gra nu teuses so nt appa rues su r la peau . La n'a mani festé a uc une di fficulté pour l qu er au cou rs de s 18 mo is qui o nt suiv parition in it iale de la t um éfac tion . La crois ée H er efo rd atteinte d' actino rr
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(178) présent ait des d ifficu ltés mod ér ées de mast ica tion. Une masse pro liférative de la tai lle d'un po ing siège sur l'angle de la ma ndibu le. Ma lgré une infect ion secondai re, l'ét at gén éral est resté co rrec t. Une d ysph agie est géné ra lement due à un malaligncm ent des mol aires. Une radi og raph ie lat érale (179) d'une géni sse de 2 an s atteinte d'act ino mycose ma ndi bulaire (présent a nt un e gêne co nsid érable et un amaigrissement rap ide ) montre une format io n massive de nouvel os p èriosr é (A) et une cav ita tion (B).
Diagnostic différentiel: abcès de la mandi bule (184) et actino bacillose (172-175).
Traitement: l'actinomycose a un pronostic réservé malgré des tentatives de débridement et l'administration systémiq ue pro longée (plus de 7 jours) d'ant ibiotiques (bê t a-lacta rnines : par exemple, pénicillines synthétiques et céphalosporines).
Œdème malin (cellulite nécrosante) Etiologie : l'œdème malin est une infection à Clostridium septicum ; il est lié à la présence de plaies conta minées dans une région supe rficielle du corp s; la tête et le cou sont les région s le plus souvent atte intes.
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Signes cliniques : anorexie, fièvre et toxémie se développent rapidement en même temp s que les lésions locales. Chez cett e vache (180), l'infection a atteint la région du m as s éter de la joue droi te, pro voqu ant ue tuméfa ction unilatéra le des tissus mou s grossissant rapidement , particulièrement nett e auto ur de la narin e droi te. Il y avait une salivat ion abondante . Le po it rail est gonflé par du liqu ide d'œdèm e (181). M algré une ant ibiothérapie préco ce et prolongée, l'infection a gagné les memhres antérieurs er a été fatale, co mme c'est souvent le cas. La for mation de gaz est rare . Diagnostic différentiel : urticai re cutané (76) er abcédar ion (184). Traitement et prévention: J'administration parent érale massive et prol ongée de pénicilline et d'AI NS peur guérir certains cas
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débutant s. Le drainage des foyers infectieux pe ut être uti le. Bien qu e des vaccins clos tridiens existent, la pl up art des cas sont spo rad ique s et la vaccination des troupeau x est rar ement co nseillée.
[« face gonflée »)
Périostite alvéolaire Définition : maladie parodontale sévère associée à une infection bac t érienne seconda ire , d' étiolo gie inconnue, affccta nt les jeunes bovins. Signes cliniques : la périostite a lvéo laire cst
Ull probl ème ma jeur da ns certa ines r égio ns d' Amér iqu e du Sud comme le Brésil. La ma ladi e p aro donrale affecte les alvéo les des prémo laires et des molaires supérieures chez les l'ca ux, à la suite d'une gingivite sévè re et d'une infectio n bacté rienne seconda ire (Arw nobacterium pvogenes et Prevotella melaninogenicai. Le pre mier signe est U Il C tum éfaction uni ou bilat éra le de la jou e résulta nt d'un e irnpaction par l'herb e de pât ure. L'a utopsi e révèle
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184 la perte o u le dépl acem ent imp o rt ant de plu sieurs dents décidu ales, particuli èrement les deu xième et troisième prémolaires et une réac tio n p ériost èc et osr éolyrique marqu ée d u maxillaire atteint (182, 183). Sur les pâturages d'herb e de Guinée (Panicum maximum ), qui pro voqu e des lésio ns traum atiques de la gencive, la périostit e entraîne une ma lnut rit io n et parfo is la mo rt. Cc bouvillon croisé Z ébu âgé de 18 mois d u Mato Grosso (182) a perdu les deu xièm e et tro isièm e pr ém olai res supérieures droites (A) et la deuxi ème pr émolaire ga uche (B). La perte d u céme nt enviro nnant a cré é de profond es poc hes sur la face labiale de l'arcade droite (C). Le bou villon étai t tr ès émacié. 183 montre un animal p résent ant des lésion s simi laires. Une périostite ossifiante chroniqu e sévère affecte la rég ion ento ura nt les racines de Pl et P3, expliquant la pene probable des dents.
Abcès sous-mandibulaire Signes cliniques : d ue à Arcanobacteriurn pyogenes, une tum éfaction localisée et molle des tissus mo us avec un éco ulement de pu s, siège sur la branche ho rizontale de la mandibule ga uche (184). Elle s'est développée rap idement en 3 semaines et s'est résor bée lent ement.
Diagnostic différentiel: actinomycose (177), acrino bacillose (173) ct fracture de la mandib ule (171).
185 par l'administration de bolus d'anrhelminrhiques au pistolet doseur. L'introd uct ion d'une petite q uantité de matériau irr ita nt (par exe mple, d u pol oxal ènc pour le tra itement d u météor isme ) par une plaie accidentelle o u d'autres formes de lacéra tio ns extensives de la paroi pharyngienne, entraînent un œ dème sévè re et une cellulite et constituent un problème majeur (voir ci-dessous ).
Blessure par un pistolet doseur Signes cliniques: une perforation de la paroi pharyngienn e par un pis to let doseur a pro voqué une cellu lite sept ique indui sant une tuméfactio n globa le des régions sou s-ma ndi bu laire et pa roti dienne (185). L'une des conséquences de cette cellulite éta it un éco ulement buccal et nasal purulent malodora nt . La génisse était fébrile et ano rexiq ue. L'autopsie d' un aut re cas (186) a révélé des mas ses de pu s épa is so us les muqu euses ph ar yngienne et la ryngée, qui étaient responsables d'u ne gêne respirato ire (stridor inspiraroire). Notez la congestion de la surface muq ueuse de l'épiglotte. Des techniq ues de dosage inco rrectes pe uvent ent raîner la pén étr ati o n des bolus d'a nthelmint hiq ues dan s la muqueuse pha ryngienne, avec migration dans le co u et apparitio n d'une
Traitement: d rainage chirurgical et rinçage. L'administration systémiq ue d'a nt ibiotiq ues n'est pas obl igatoire.
Tuméfactions pharyngiennes et rétro-pharyngiennes Introduction : les tuméfaction s ph ar yngienn es ct r étro-p ha ryngienn es peuvent êt re béni gnes à rapidement mortelles, Un exa men externe approfondi et un examen de la cavit é buccale et du ph ar ynx so nt essent iels. Une tu mé faction peut être le signe d'un e maladi e systémiq ue relie qu 'un e insuffisan ce cardiaque droite se manife stant p ar un œdème sou s-m andibulaire et rétro pharyn gien (268). La tuméfact ion peut correspondre à un e réactio n néoplasiqu e des nœuds lymph atiq ues ret ro -pharyngiens et pa rotidiens (712). Des réac tio ns sévères dans les tissus sous muqueux du pharynx ayant des consé q uences potentiellement dram atiques pour les voies aériennes ct pouvant p rovoque r la mort, peuv ent résul ter de l'ingestion de soude caustique (N aOH) p rovena nt de blé ca ust ique mal mé langé , ou de blessures infligées
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détresse respiratoi re sévère due à une réaction au corps étranger et à une o bstructio n des voies aériennes.
Traitement: une adm inistra tion agressive et pro longée d'anti biotiques et d'am i-inflam mato ires est nécessaire, mais l'efficacité du traitement est compromise dan s les cas sévères avec une cellulite septiq ue étendue. Une ob struction des voies aériennes (trachéoto mie d'urgence) ou un tymp anisme du rum en (trocardisatian ) so nt possibles, mais la plupa rt des cas ne répondent pas au traitement et l'aba ttage est l'option écono mique généralemenr choisie.
Abcès rétro-pharyngien Signes cliniques : une masse indolore, fluctuante , de la taille d'un e balle de tenni s siège dan s la région rétro -phar yngienne (187). La propagati on de l'infection (comparez à 185) a été limitée par la forma tio n d'un e capsule fibreuse. Une abc éda rion dans cette région est généra lement due à l'ingestion de morceaux de bois ou d'épines ; elle peur également être secondaire à des lésions phar yngiennes accidentelles infligées par un pistolet doseur o u un lance-bol, une sonde œsop hagienne pour bovins ou un aut re instru ment rigide (voir ci-dessus). Traitement: dans la plupart des abcès, des zones supe rficielles plus molles finissent par se forme r et permettent le drainage. Il peut être risqué de ponctionner les abcès profonds en raison de la proximité d'autres structures, par exemp le, l'artère caro tide, la veine jugulaire ou la glande salivaire parotide.
Affections de l'œsophage Obstruction de l'œsophage (étouffement)
188 de la tête et du cou, une dyspnée, une toux intermittente et des mouvements de mastication. Un corps étranger dans l'œsoph age cervical est facilemenr palpable par voie externe.
Diagnostic différentiel: ru rn cnir c aiguë (192-196), r ériculire traumatique, lésions buccales et rage (495-497). Traitement: certa ins corps étrangers peuvent être poussés vers le pharynx par manipula tion externe et, à l'aide d'un baillon (ouvre-bo uche), enlevés man uellement. Un tympani sme sévère du rumen est traité par rrocardisa tion . Tour autre traitement conservateur (antispasmodiques, par exemple l'acépromazine ou sédatifs et myorelaxanrs, par exemple la xylazine) est préférable à des tentatives pour repousser l'objet vers le bas à l'aide d'une sonde œsophagienne.
Mégaœsophage Définition: dilaration chroni que et ato nie de l'œsophage.
Signes cliniques: une pomme de terre s'est coincée au deux tiers inférieur de l'œsophage cervical, à gauche de la main (188). L'animal était gêné et bavait en raison de son incapacité à avaler sa salive. L'obstru ction empêchant l'éructation, il présentait également un tympanisme du rumen. Les sites couranrs d'obstruction œsophagienne sont localisés juste dorsalement au larynx et à l'entrée de la poitrine. Chez les bovins, les corps étrangers œsophagiens sont le plus souvent des objets solides tels que des pommes , de gros morceaux de navets ou de betteraves ou des épis de maïs. Les autres signes de suspicion d'ob struction œsoph agienne incluent l'extension
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Signes cliniques: l'œsoph age cervical entie r (189) est visiblement distend u (environ 5 à 6 cm de diam ètre). Une radiogra phie de contraste a révélé une dilatation similaire de tout l'œsophage thor acique. L'anomalie avait initialement été observée à l'âge d'l an . Les signes cliniqu es incluaient de fréquent es régurgitations . La génisse Charo laise âgée de 15 mois a été suivie penda nt 1 an et a presque compl ètement guéri. Le mégaœsophage est une affection rare et, quoique généra lement congénita le, ce cas était probablement secondaire à une infection systémique.
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Diagnostic différentiel : obstruction œsophagienne. Traitement: diète.
Rumen et réseau Acidose du rumen (ruménite) Définition : inflammation du rum en résultant d'une fermen tation excessivement rapid e, secon dai re à une su rconsommation de céréales (maïs) o u d'autres aliments riches en amido n et pau vres en fibres. 193
Signes cliniques: les signes cliniques d'une acidose ruminale bénigne peuvent être une atoni e du rum en, une régurgitatio n du bol aliment aire (190) et un poil emmêlé et poisseux. L'élimination de fèces jaunes liqu ides comme chez cet animal (19 1) prod uit des souillures important es de la queue et de l'arri ère-main . Souvent, les battement s de la queue déposent des souillures fécales sur le dos. Une surconsommation plus impor tante entraîne une fermentation rapide des glucides, une ru ménite sévère, une acidose métabolique et une fourbure secondaire (337). Les animaux affectés sont très abattu s, faibles, at axiqu es ou couchés. Une diar rhée de couleur claire cont enant des part icules de céréales peut être observée (192) . Le pH rum inai est généralement très acide (pH < 5,5 ). 193 montre des zones de nécro se de l'épithélium du rum en et des hémorragies séreuses sévères chez un tau reau Simmental âgé de LO mois qui est mort 24 heures ap rès un accès ad libitum à de la betterave fo urragère. Des fragments ent iers de betterave four ragère non digérée sont clairement visibles (A).
Q uatre à six jours apr ès une consommation excessive de céréales, on peur observer une ru m énit e mycosique o u fuso bact érienne (194) , se manifestant pa s des lésion s ovales épa isses bien délimitées souvent rouges ou de couleur foncée. Une vue rapp rochée d'une ruménite chro nique (195) montre un pli du rumen séparant les papi lles ruminales désorganisées et n écror iqucs (A) des papilles rum inales normales (B). Dans les rum énites colonisées par Fusobacteria et les rumén ites fongiques, la guérison survient finalement ap rès élimination spo nta née des co uches nécrotiques, cont rac tion de l'ulcère et régénération de l'épith élium périphérique, entraînant la formation d'un e cicatrice éto ilée. Les capacités d'abso rption du ru men sont cepen da nt réduites et une abc édation hépat ique secondai re peur survenir. Le feuillet (omasum) en 196 mont re une infection fongique (probablement due à Aspergillus sp.) faisant suite à l'ingestion acciden-
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195 197 Signes cliniques: la génisse Holstein en 197 pr ésente un e di lata tion nette de la fosse paralom ba ire ga uche. La dil at ati on peut s'étendre a u-delà du rac his lombaire co mme chez ce taurill on H ereford (198). Ces deu x animaux pr ésentaient un météorisme gaz eux et non mousseux (o u spumeux). Les eas très sévères peu vent mourir suite à l'au gm entation de la pression intra-abdo minale ent raî nant une insuff isan ce cardiaq ue et respiratoire, sou vent asso ciée à un e in halation du contenu d u ru men .
Diagnostic différentiel : faire la diff érence entre un e météo 196
risa tion gaz euse et un e m ét éorisation spumeuse . Obstruction œsophagie nne (188), masse dans la go ut tière œsop hagienne (199), rériculite traumati qu e (203) et ato nie du rumen . (Po ur le météorisme chez les veaux , voir 64).
te lle d'a liments moisis, par exemple des cér éal es o u des hari co ts . Les lésions affectent plus souvent le rumino-réticulum (194) et plus rarement le feuillet.
Diagnostic différentiel : diarrhée hivernale, méréorism e et d iarrh ée d ue à d'a utres causes , par exe mple influenza A. Traitement et prévention: les cas d'ac idose bénigne guérissent spo nt ané ment . Les cas plus sévères nécessirent une a d rnin istrarion or a le d'antibiotiques (po ur réduire les ferm ent ati on s du rum en ), d'AI N5 (po ur traite r la four bure), d'anti -acid es et de vitamines B (p uisq ue la synt hèse de la vitamine B dans le rumen est di minu ée par l'acidose). Les cas avanc és associés à une acidose métabolique nécessitent une injection intraveineuse lente de bicarbo nate de sodium et même une vida nge du contenu du rum en (ru ménoto mie ou lavage œs ophagien). La pr éven tion est bas ée sur le rationnement. Les bovins nourris avec des céréales ad libitum doivent bén éficier d'un accès per manent à de s fibres app éren res (pa r exemple, de la paill e) et ne doi vent jamais avoir faim. Les vaches laitières à haut rendement ont besoin de fibr es lon gues et hyperd igestibles pour éq uilibrer une ratio n riche en amid on . Le rapport idéal concentré/fibr es ne doit ja mais dépasser 60:40.
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Indigestion gazeuse aiguë du rumen (météorisme, météorisation) Défin ition : accumula tion de gaz dans un rumen distendu. Le gaz pe ut être lib re ou so us forme de mou sse. (voir aussi météorisme chez les jeunes veaux, 64).
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Traitement et prévention : le météorisme spu meux répond bien à l'ad ministrat ion orale de sur facta nts tels que le poloxalène. La m éréorisarion gaze use peut généralement être cont rôlée à l'aide d'un e sonde gastrique, mais les cas très sévères nécessitent une trocardis ation . La préventio n consiste à éviter les agents causa ux.
Néoplasie du rumen Signes cliniques : cett e masse pédiculée (199) est un papillome bénin. Siégeant à l'extrémité proximale de la gou ttière œso phagienne, cette masse provoq uait une obstruction pa rtielle du sphincter œsophagicn inférieur et un tym panisme ru minai interm ittent seconda ire. Les ubstructio ns de la gouttiè re œso phagienne entraîne nt souvent des vomissement s. Diagnostic différentiel: une rum énotomie exp lo ratrice peut être nécessair e pour différencier une néoplasie d'une actinobacillose de la go ut tière œsophagienne, d'une r èriculo-p éritonir e chronique o u d' une abc éda rion de la paro i du réseau . (Voir 203 po ur un autre néo plasme rurn ino- r ériculaire [fibrome]).
Douleur abdominale Par comparaison avec le cheval, des signes de doul eur aiguë comme ceux o bservés chez cette génisse (200) so nt rares. Les ant érieurs sont placés plus en avant qu e la normale, prob ablement pour tent er de rédui re la pressio n sur les viscères abdo mina ux. La têt e est to urn ée vers le flanc . La qu eue est légèrement relevée (signe de ténesme) et la génisse se don ne des co ups de pied dans le ventre . Sa post ure suggèr e un probl ème intes tinal. Une doul eur abdo minale pos téri eure peur entraîner du ténesme ne refléta nt pas nécessairement une origine alimen taire, par exemple une bab ésiose (679-684), un e cystite (519) ou une urétrite (514).
Réticulite traumatique (réticulo-péritonite) Définition : perfora tion de la paroi du réseau et du péritoi ne pa riéta l (généralement le diaphr agme) avec développement d'une péritonite localisée ou généralisée.
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de peau persiste 3 à 10 second es voire plus (indiquant une déshydra ta tion d'environ 6 à 12% ). Ces bovins semblent aba tt us, ont le dos rond, la queue relevée, les yeux enfoncés en rai son de la déshyd rata tion ; ils présent ent une pert e de poids, un flan c creu x et un abdom en « relevé » en raison de l'abs ence de co nt enu rum inai (202). Ils hésitent généralement à se déplacer à cause de la do uleur abdominale. Cette région de la paro i du réseau illustre les fils de fer typiques (203) qui peuvent per forer la paroi et provoquer une péritonite localisée ou général isée (219, 220) ou une abc édarion hépatique (229), ou migrer vers "avant pour produire une péricardite septique (271). Une anomalie coïncidenrielle de ce réseau (203) est un petit fibrome pédiculé (A). Les fils de fer contenus dans des pneus de voiture, utilisés puur maint enir en place les co uvert ures d'ensilage d'herbe ou abando nnés dan s un coin de cha mp, sont une source fréquente. Des foyers de r éticulirc peuvent sur venir dans un troupeau lo rsqu'un pneu entier est accidente llement coupé en morceau x da ns une cuve d'aliments.
Diagnostic différentiel : déplacement de la caillette à gauche (211) o u à d roite (213), ulcération de la caillette avec perforation (207), dila ta tion d u cœcum (215), endocardite bactérien ne (269), acidose du ru men (194, 195) et aurres troub les digestifs.
Signes cliniques: les bovins so uffrant d'une r éticulo-p érironite aiguë sont fébriles, avec un léger météo rism e et ils grog nent à cha que mouvement du réseau (typique) sauf en cas de stase ru mino -réticu laire. Les bovins affectés se déshydratent rapidement, l'un des signes éta nt un pli de peau man ifeste (201) : le pli
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Chapitre 4 : Affections alimentaires 59
Abomasum (caillette) Syndrome obstructif de la caillette ou des préestomacs (indigestion vagale, syndrome d'Hoflund) Définition : la ca use d'une ind iges rio n vaga le ou sy nd ro me d'Hoflund , est une perturbation foncti onnelle de la motri cit é normale de s pr éesromacs o u de la ca illette o u de to us les co mpartiments. Signes cliniques : la silhou ett e de la paroi abdominale mon t re une tuméfaction importa nte localisée à gauche d ue à une accumu latio n d e liquide pri ncip alement dans le rumin o-r éricu-
203 Traitement : le pronos tic est bon dans les cas aig us début a nt s après rum énotomie et retrai t d u fil de fer ayant perforé le réseau . Le tra itement méd ical alternatif incl ut l'administration d'antiinfecti eu x pend ant plu sieurs jo ur s, la surélévation de l'avantmain et l'ad ministr a tio n orale d'u n aima nt util e à la fois po ur la pr éventio n et le tra itement .
lum (204). Après avoir po mpé 90 litres , les flancs so nt red even us presque symé triq ues (20S). La di la ta tio n est typiquement localisée dans les parties supé rieure ga uche et inférieur e dro ite des fla ncs, donnant l'appa rence dite « 4 heur es moi ns di x » (rumen CIl forme de L). 206 est un exe mp le typ iqu e. La di la ta tio n rumino-r ériculaire résultant d'un d ysfonctionnement vaga l d u à une r éticulo -p ériro ni re ch roni qu e est la forme la plus courante. La distension sévère du rumen est plus prononcée dans la fosse sous-lom ba ire ga uche et to ut en ba s d u fla nc d ro it (on par le de form e de poi re-pom me). Une o bst ru ctio n d iscr èt e d u feui llet (pa r op posit io n à une ob struction seco ndaire de la caillett e) d uc à un e réti cul a- péritonite est rar e. Par comparaison avec 204, la silho uette abdomina le de ce taurea u H olstein âgé de 2 an s (206) est ég a lement asymé tr iq ue, mo nt ra nt une d isten sio n de la partie su pé rieure gauche (rumino-r èriculurn) et inférieure d roite (feu illet et à un moindre degré, rumine-r éticulum) des flan cs, La ca use de l'o bstruction du feuillet étai t une impaction seco nda ire du e à un a bcès de la paroi d u résea u (co rps ét ra nger : fil de fer ) et à un e rét icu la -p ér ito ni te locali sée. De s ca uses mécaniqu es tell es qu'une in filtra tio n néo p la siq ue proche d u py lore, peut produir e des effets sim ilai res. Le di agn o stic rep o se sur un e laparotomie expl oratri ce.
Diagnostic différentiel : r éticulitc tr aumatique ch ro niq ue, périto ni te, ind igestion gaze use aiguë du rumen , irnp actio n ab omasale et o bstru ct ion de l'orifice r éticulo-ornasal. Traitement: le di agnostic de la ca use spécifique im plique une
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lapa ro tomie exp lora tri ce et un e rum énot ornie . La vida nge d u contenu d u ru men pe ut am éliorer temporairement la motricité.
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207 Un tr aitement sympto matique est nécessaire. Le pronostic est souvent réservé.
Ulcération abomasale Signes cliniques: l'ulcération abomasale affecte les bovins laitiers et les bovins de bou cherie adu ltes, et les veaux (56-58). Cert ains cas chez l'ad ult e résu ltent de maladies primi rives telles qu'un lyrnphosarcome infiltrant ou d'infection s systé miq ues telles qu e la diarrhée bovine virale et le coryza ga ngrene ux des bovins. Ch ez les vaches laiti ères ha ures pro ductr ices, les ulcères sont généralem ent associés au stress ct à des ratio ns riches en concentrés, ma is leur étiol ogie est inconnue. De multip les ulcères de la caillett e peu vent sur venir chez les veaux (57). Il existe qua tre types d'u lcères, le type 1éta nt asympto matiq ue. Le type II est un ulcère hémo rragiq ue qu i, s'il per siste, ent raî ne un e an émie pro gressive. Les types III ct IV induis ent une péritonite aiguë localisée o u généralisée acco mpag née de signes de do uleur et le type IV est presqu e touj o urs fata l. Les ani maux so nt aba ttus , avec une chure de la produ ction, une température souvent endessou s de la normale et des signes généra ux d'an émie. La vache Gern esey en 207 présent ait une douleur abdominale du c à un ulcère perforant de la caillette de type III provoq uant une péritonite localisée. Elle éliminait des fèces noirs goudronne ux, contenant beaucoup de sang digéré (207). Les vaches meurent parfoi s à la suite d'un e pert e de san g import an te dan s la lumi ère de la ca illette. L'au top sie (208) a r év élé de nombreux
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209 ulcères, certai ns rempli s de san g (A), et une abo rnasite diffuse. La pathologie est similaire à celle de la malad ie des veaux (56-58) avec comme séquell e possible une péritonite localisée ou généralisée. Des ulcères de la caillette en co urs de cicatrisati on (209) montrent du tissu cicatri ciel entraînant une contraction de la paroi de la caillette en forme d'éto ile. On ob serve encore quelques saignements.
Diagnostic différentiel : r éticulirc tr aum at ique, abomasi te et lym phom e abo rnasa l (lymphosarcorne) (210). Traitement : il est fonction de la sympto mato logie. Des ant ibiotiques à large spectre sont indiqués dan s les cas d'ulcères per fora nts ; une réhydratation incluant une transfusion peur être nécessaire pour les animaux déshydratés et dans les cas d' ulcères hémorragiques. Ma lheure usement , les solurés de réhydratation augmentent la pression sanguin e et dan s de nom breu x cas, favorisent les saignements des ulcères.
Lymphome abomasal (Iymphosarcome) Etiologie et pathogénie : le Iyrnph osarcome de l'adulte est du à l'o ncovir us de la leucose bovin e. L'in ciden ce de la tumeur est tr ès vari able . La leucose enzo o tique affecte les bovins ad ultes et les localisatio ns courantes autres qu e la ca illette incluent les nœ uds lymph at iqu es, le cœur et le tissu r étrobulbaire (466).
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Cette pièce anaromique d'une vache Ho lstein âgée montre des sillons abomasaux épaissis et irréguliers r ésuranr d'un lymphome infiltrant (210). Les zones discrètes, som bres, à l'emporte-p ièce, sont des ulcères, indiqu ant la simultanéité des deux maladies. L'infiltrat ion néoplasiq ue était généralisée.
Traitement : le diagnostic nécessite une confirmation ana-
212 progressive de l'éta t général secondaire à la perte pa rtie lle d'appétit , le renflement (A) de la caillette devient alors plus évident sur le flanc gauche (212).
romo -par hologiq ue. Il est difficile d'éradiquer la maladie au sein d'un tro upeau, mais des sérol ogies régulières peu vent faciliter l'élimin at ion des porteurs positifs. Voir aussi 712-718.
Diagnostic différentiel : déplacement de la caillette à dro ite, rors ion du cœcum, céto se primaire .
Affections de la caillette nécessitant une intervention chirurgicale
Traitement : un tr ait ement con servateur (ro uler la vache en la coucha nt sur son flanc dro it, la con finer dan s un box ct lui fournir un apport élevé de fourrage grossier) peut résoud re jusq u'à 30 % des cas. Une pexie de la caillette est l'option de choix, qu elle que soit la technique chiru rgicale urilisée.
Introduction : dan s les régions d'élevage intens if, les déplacement s de la caillette à gauche et avec une moindre fréquence, à droite, sont des pathologie s fréquentes dans les races laitières. Une rorsio n de la caillette à dro ite peut être une compl ication sérieuse d'un déplacement de la caillette à droite. La plupart des cas de déplacement mécanique de ce type surviennent chez des vaches haut es produ ctrices en début de lacta tion et sont précédés par une périod e d'atonie du rum en et de la caillette . Dan s les semaines précédent es, de nombreuses vaches souffrent de pro blèmes péri partum tels qu'une rétenti on de placent a, une cérose, une métrite, une mamm ite ou une acidose rum inale d'o rigine alimentaire.
Déplacement de la caillette à droite Signes cliniques: les signes cliniques sont simi laires à ceux observ és dans le d épl acement à gau che, mais o n peut mettre en évidence une cai llette tympa nique par perc ussio n sur le cô té droit. Chez cette vache Guern esey (213), la ca illette distendue est visible à tr avers une incision paralornbairc vert icale d u flan c droit localisée à enviro n 7 cm en a rrière de la derni ère côte. Le
Déplacement de la caillette à gauche Signes cliniqu es : la caillette déplac ée est située presque ent ièrement à ga uche sous la cage tho racique où on peur la mettre en évidence pa r percussion et aus culta tion . La partie dorsale cau dale de la caillett e peut s'étendre en ar rière de la derni ère côte pour former une tum éfaction molle palpa ble qu i peur être d ifférenciée, par palpa tion transrectale, du rum en sous-jacent localisé dan s la fosse par alomb aire. En 211, on peur voir la caillette (A) à travers une incision pa ralom baire ga uche verticale; elle est située entre le bord crân ial de l'incision et la rate (B), elle-même crânia le à la partie visible (C) de la paroi du rumen. Le dép lacement à ga uche de la caillette se manifeste par des signes cliniques varia bles ; il s'agit souvent d'une inappétence soudaine pour les concent rés et d'une chu te bru ta le de la production . D'autres vaches montrent une baisse d'appétit mod érée, un amaigrissement et une cérose secondaire. En raison de cette dégradation
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reste de la caillette est situ é rn édialemenr à l'arc cos ral. Le grand épiploon co nte nan t le duod énum descend ant (A) est visible caudalcmcnr à la dilat ation de la caillette .
Diagnostic différentiel : déplace ment de la caillette à gau che, torsion abo masale, intestinale ou cœcale, cétos e, ulcéra tion de la caillette. Traitement: les cas béni ns de dép lac ement de la caillett e à dro ite peu vent rép o nd re progressiveme nt à un tra item ent méd ical (acide m èclof énarniqu e, spa srno lyriq ues) er à des mesures d iét étiq ues. Les cas plus avancés nécessitent un dr ainage chirurgica l er une pexie de la ca illette. Ap rès vidange des gaz et du liq uide accu mul és, la pl upa rt des cas récu pèrent
peur être mis en évidence par percussion de la pa rt ie cauda le sup érieure du flanc dro it et par pa lpa tion transrectale (fo rme de miche de pai n). Suite à un déplacement et une dilat ati on du cœcurn, la vache Holsrein (215) a dévelo ppé un abdo men aigu (douleur) en 48 heures. Le cœcum distend u éta it palpable par voie tra nsrecralc. L'apex du cœcurn est prolab é à tr avers j'incision de laparoromie dor sale er cauda le du flan c droi r (215), mais la plus gra nde parti e du cœcum repo se enco re dans la cavité abdominale. La sur face du périto ine esr légèrement congestio nnée. De nom breux cas de simp le dilata tion cœcale demeurent asympto ma riq ues.
Diagnostic différentiel droi re, cétose .
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déplaceme nt de la caillette à
lentement.
Torsion de la caillette Signes cliniques: la to rsio n de la caillette avec d ilata t ion esr une affection cliniquement sévère er les vaches atte inte s sont abattues, parfois co uchées, to ta lement anorexiq ues, déshydratées, en éta t de cho c er leur rectu m esr vide. La ca illette di la t ée peut être mise en évidence par percu ssion du fla nc dro ir er palpée à travers le rectum. A l'au to psie (214), l'exam en de la caillette (A), du rumino-r étic ulum (B) et du d uod énum (C) montre une to rsion complexe de la caillette er du feuillet. Typiq uement, la vache a été décou verte en état de choc sévère. Le volume du liqu ide ab om asal excéda ir 90 lit res (vo lume normal : 10 à 20 lirres). Traitement: la plupart des cas doivent être abattus. Tout e tentative de traitement implique la correction du déséquilibre hydroèlectrolytiq ue et le dra inage de la caillett e par le flanc droit suivi d'une tentative de repos irionn ement de la caillett e.
Gros intestin Torsion du caecum
- -- -- - --- - - - - - - - - - - - - - - - -Signes cliniques : les vaches affecté es sont abatt ues, pa rti ellement anorexiques et montrent une chute de prod uct ion . Le début de la maladie peur êt re lent et insidieux. Le cœcum dilaté
Traitement: de nom breu x cas répo nd ent à l'admin istr arion de spas rno lyriques et à de s mes ures diététiq ues. Un dr ainag e chirurgical peut être nécessaire s'il faut vérifier la viab ilité de la paroi du cœcurn.
Torsion du jéjunum et intussusception (ou invagination) Définition : torsion du jéjunum sur lui-même et télesco page d'un segment de l'intestin grêle. Signes cliniques : l'intu ssuscepr ion a une incidence spora diq ue, mai s c'esr la première cause d'oc clusion de l'intestin grêle chez les bovins. Survenant n'importe quel âge, elle provoque inirialement une do uleur abdo minale sévère. Un éta t de choc progressif s'insralle. Le rectum est comp lètement vide de fèces. Chez les bovins de gra nd e taille, la to rsion peut être diagnostiqu ée par palpat ion rran srecrale sous la forme d'u ne cor de mésentériqu e traversant obliquement l'abd omen. En 216, l'anse int estina le de cou leur sombre (A), montrant une congesrion marqu ée er une hémorragie sous-séreuse, parti culièrement sur le bord mésentériqu e, esr le segment d'intestin par lequ el est passée l'inrussusceprion . On observe l'intestin proxima l dilat é en B. Le po int d'invaginario n de l'intussusception, non visible sur cette photo , forme un nœud serré situ é en pro fondeur sous les do igts. Un autre cas (117) illusrre la na ture sévère er comp lexe de l'intussusception chez les bovins. Le siège de l'intu ssusception est clairement visible (A). Plusieur s anses jéjuna les ont subi une torà
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peur êt re localisée o u gé néra lisée , a iguë o u chron iqu e. Elle est génér alement secondai re à une co nta mina tio n de la cavit é abdominale, par exemple, suite à un e r ériculire traumatiqu e ou à un e césa rien ne . D ans la phase active de la maladie, la dou leur a bdo mi na le entraîne une rigid ité de la déma r~he (vo it p. 58). C hez les bo vins , le péritoine et le gr and ép iploo n ont un e
remarqu abl e capacité à combler les lésio ns de la paroi (per mettant les fui tes du contenu di gesti f) et les zon es locales d'a bcédarion . Ce p roce ssus perm et souv ent de limiter ou de prévenir les complic ations dans la partie cr âniale de l'abdomen. Des ad hérences da ns la partie caud ale peuvent entra îner une obstruction p ro gressive de l'int estin . En 219, le périroine viscéral et pariét al (ru men, jéjunum et gra nd épiploon ) est recouvert pa r un exs udat purulent et fibrin eu x, typique d'u ne péritonite gén éra lisée d éburanre. Les lésion s sont plus avancées et chro niq ues dan s un a utre ca s (220) , seco ndaire à une r éticulo-p érironite septiq ue (vo ir a ussi 203 ). Les ca s typiques de péritonite active so nr a ba ttus , fé b ri les, souvent p artie llement anorexiques et ont une ch ut e de la production laiti ère . Les cas p lus chroni q ues so nt en mauvais éta t gén ér al. L'examen rectal révèle un rumen vide et un to uche r « p âteu x » t ypique à la palp ation de s viscè res abdominaux . D'autres causes courantes de p éritonite sont les ulc ères perforants de la caillette che z les veau x (58) ou chez les adultes (208) er les ruptures de l'intestin grêle secondai res à une int uss usception o u à un e to rsio n de l'int estin grêle no n corrigées. Une péri ronite néonata le peut se prod uire à la suite d' une rupture de l'in testin grê le d istendu, en amo nt d' un e a tr ésie d'un seg me nt intestina l (20).
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sion (a nses de cou leur so m bre rempli es de gaz et de liquide, sur la droite (B)). Les anim au x affecté s o nt so uvent un abd omen distendu (2 18) en rai son de l'accumulat ion de liquide dan s les a nses de l'intestin grêle en a mo nt de la sténose, dans la caillerre et le
rurnino-r éticulurn.
Traitement et prévention: les cas déb utants pe uvent parfois êt re corrigés chirurgicalement (r ésect io n et an a srom ose). La p lupart des cas d o ivent cependanr êt re a ba rrus. D es me su res prop h ylac tiq ues de bon sens visa nt à réd uire le fac teur déclen ch anr présum é de l'intu ssu sce ptio n (irr ita tio n inrestinale) incluenr le contrô le des parasites d iges tifs et de s mesures d iététiqu es.
Péritonite Signes cliniques : l'infl ammation de la cavité péri ro néale
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Maladies hépatiques
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Diagnost ic: les sign es clin iqu es et la palp at ion rectale pe r mettent de suspec ter un e pér ito nit e. Une paracent èse ahd omina le peut perme tt re de recueillir un liqu ide suspec t so um is à un exa men cyto log iq ue et bact ériol ogiq ue. Traitement : réh ydrat a tion , a nt ibiot hé rapie agressive à la rge spectre, AIN 5. Dan s la plupart de s cas, il est préfér able d'aba tt re les a nima ux .
Ascites Définition : accumula tio n a norma le d'un liq uide séreux (d'œdèm e) dans la cavité ab dom ina le. Co m me p our la p ér iton ite, l'a cc u mu la tio n de liqu ide co nf è re à l'a bd o men un e fo rm e de po ire (221) . Le liq uide d'a scite es t de n ature sére use o u œ dé m a teuse et g ènéralcmen r sté r ile . Cen e vac h e G alloway âgé e avait une cirr hose hépa tiq ue second ai re à un e fasciol ose chro n iq ue sévère. Co m pa rez à un e occlusion intest in ale (2 18). L'abd o men est ra re ment do ulou reu x à la pa lpa tion, co ntrairement à un cas d e p éritoni te (p.63) . Le di agn ost ic est co n firmé p a r u ne ponction abdominal e (a iguille stér ile).
Introduction: les signes clin iqu es des ma ladies hép a tiqu es so nt varia bles et en rapport avec les fon ction s nombreu ses et variées du foie . Ces fonct ions incl uent la prod uct ion de bile, la synt hèse des composants plasmatiq ues spé cifiq ues, la d éroxificarion, le stockage et to ute un e var iété de processus métaboliques. La grande rése rve foncti onnelle d u fo ie fait q ue les signes patho log iques ap paraissent géné ra lement lorsque les lésio ns hépatiq ues sont éten d ues. li ex iste pe u de signes car ac téri stiq ues d' un d ysfo nct ionnement hépa tiq ue et le di agn ostic con stitue so uvent un défi majeur pour le clin icien . Plusieur s ma lad ies hépatiqu es spécifiques entra înent un ga in de po ids lim ité et la saisie du foie à l'abattoir (abc édario n, infes tation par la dou ve d u foie ). Les examens diagnostiques co mp léme nta ires incluent le dosage des enzymes hépatiq ues (sorbito l déshyd ro gén ase [5D H], glut amat e déshydrogén a se [G D H ], ga m ma gluta rnyl tr an sférase [G GT] ) et une biopsie hépatique percut an ée. D es exe mp les des malad ies hépati q ues illust rées ci-desso us incl uent une hépa tit e n écrosa nre d uc à Clostridium nouyi typ e B iœdematiensi, une abc édatio n hép a ti qu e seconda ire à un e rum ènite (FusobacteriulIl necrophorumi e t une fa scio lo se résultant d'un parasitisme sévère . Bie n q u'elles n'imp liqu ent pas sp écifiq ue ment le foi e, d'a utres fo rm es de do uve so nt égalem ent in cluses d an s cen e p a rt ie. Le synd ro me du fo ie gras lié à un rég ime a limentai re mal co nç u ct à un déséquilibre métabo lique est décr it d a ns le Ch ap itre 9 (476) et la ph o to sensib ilisa rion secondaire à une mal adi e hépatiq ue es t décrite da ns le Chapitre 3 (78-83) .
Fasciolose (grande douve du foie) Signes cliniques: une infest a tion mod érée produit des sig nes clini q ues non spécifiq ues reIs q u' un ma uvai s éta t généra l, une chute des pe rfoma nces (cro issa nce et rendem ent et q uali té du lait ) et une anémie. A l'a utopsie, le foie mo ntre un e fibrose et une hypertrophie, les canaux bil iaires sont épa issis et des do uves adultes, Fasciola hepatica, occupent la lum ière des ca na ux bilia ires (222, 223). Les parois peuve nt se ca lcifier. La surface
Diagnostic différentiel : pér itonite, hyd rarn nios, hydra llantuïde, im paction aho masa le.
Traitement: la plu part des cas so nt inc ura bles et do ivent être réform és.
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223 des viscères a un aspect ir régulier et granuleux . En raison de l'ém aciatio n, la graisse des attaches ligamentaires a presque d isp aru , laissa nt apparente la surface péri to néa le grisâtre. Les cas cliniques p résentent un e hyp opror id érnie et un œ dè me ven t ral et so us-m andib ula ire. L'ascite est une comp licatio n fréquente (221). _
Diagnostic : da ns les cas subaigus et chroniques, on tro uve un nombre va riab le d'œu fs dans les fèces. Un e absence d'œufs de dou ve ne perm et pas d'exclur e une infesta tio n. Les GG T plasma tiqu es sont élevées che z les bovins so uffra nt de lésio ns des canaux biliaires. Un e séro logie dépi ste les ant icor ps co nt re la do uve, L'a uto psie est diagnostiq ue. Traitement: conduite de pâturage et do uvicid es, Cepe nda nt , cert ains produits ne tu ent q ue les nent un plu s gra nd éventa il de Beauc oup n'ont pas d'AM M po ur tières, rend ant di fficile le contrôle
do uves adu ltes, d'a ut res élim istades d u cycle de la douve. l'ut ilisat ion chez les "aches laide l'infesta tion.
Paramphistosome (paramphistome) Signes cliniques: mêm e le nombre relativeme nt imp o rt ant de dou ves adultes en for me de poire, molles et ro ses, fixées à la paroi du rumen (224), occas ionne peu de signes cliniqu es, en particulier che z les bovins âgés. Cependa nt, les stad es immatures fixés dans le du od énum peuvent ent raîne r un ret ard de cro issan ce, une diarrhée et la mort chez les jeunes animau x . Plusieurs espèces différentes de dou ve incl uant P. cervi, P. microboth rium et P. ichikawai, sont imp liquées. Les serpents jou ent le rôle d'h ôte int erm édiair e.
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Signes cliniques: hu it esp èces de Schisrosoma o nt éré répertoriées en Afri qu e, au Moyen-Orient et en Asie. Les cc rcaires libérées dans l'eau pa r l'h ôte interm éd iai re (ser pent) , pénè t rent dans la pea u o u les muq ueuses . 225 montre une paire de douves allo ngées dan s un vaissea u sa nguin du mésentère étiré (A), la femelle siégea nt da ns un sillon longitudina l d u mâle. Les douves peu vent atteindre 30 mm de lon g. Les espè ces pat hogènes sont local isées principa lement da ns les va isseaux sa ngu ins mésenté riq ues, mai s une espèce, S. nasale, se localise da ns la muqu eus e nasale. Les principaux sign es clini q ues (entérite hém orragique, a ném ie et éma cia tio n) sont o bservé s lo rsq ue les œ ufs épineux traversent la paro i dige stive. Dans la forme hépa tiq ue, des granulo mes se form ent autour des œufs. On peut égalem ent o bserver des lésions dan s le foi e, les poumons et la vessie. S. nasale (226) produit un e réaction proliférative de masses granulo mate uses, visibles da ns cette coupe méd ian e à travers les cornets na sa ux . Les abcè s se ro mpe nt et libèrent le p us et les œ ufs dan s la cavité na sal e. Le résultat est une ob structio n nasale chro niq ue et une dy spnée. Le parasite siège dans les vei-
Diagnostic et traitement: m ir ci-des sus.
Schistosomose (douves du sang) (bilharziose) Définition : maladie du e à un rr émarode Schistosoma sp., se man ifestant par des signes chro niques d'entérite hémorragique, d'an émie ct d'ém aci ati on dans un gro upe de bovi ns, un grand nombre d'entre eux mourant en q uelqu es mois.
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nes de la muqueu se, S. nasale est un problèm e da ns le so usco ntinent Indi en, en M al aisie et dan s les Caraïbes.
sévère ct une mo rt rapid e par toxé mie. A l'examen macrosco pique, on peut également observer une hé morragie sous-séreuse éte ndue imp liq uant la région p érirénale (228). La face in ter ne de la peau est so mbre d'où le surnom de: la maladie, " black disease .» ,
Diagnostic: l'historiq ue er les signes cliniques ne suffisent pas pour le diagnostic. Il fau t tro uver des œ ufs dan s les fèces, les écouvillonnages rect a ux ou le mucus nas a l. Traitement et prévention: dans les régions à pro blème, par exemp le, la Chine , où la prop agation zoo notique est répandue, des campagnes de chimio thérapie à grande éche lle (par exe mple, pr aziqu antel), l'uti lisat ion de mollu scicide s et de s changem ents d' hab itat et de conduite d'élevage sont efficaces po ur contr ôler l'infest ati on.
Diagnostic différentiel : autres maladies clos rridiennes et autres causes de mort soudaine. Traitement et prévention: les cas cliniqu es nécessitant un tra ite rnenr sont rare s, mais pe uvent rép o nd re à l'admini stra tion d'antibiotiques et d'AINS . La vacci nation est indiqu ée si l'on diagnostique de mu ltip les cas .
Hépatite infectieuse nécrosante
Abcédation hépatique
Définition: toxémie aiguë ca usée par Clostridium nouyi type B (œ dem atiens) qui p rodu it une tox ine dan s les infarctus nécro -
Signes cliniques : les signes cliniques incluent une fièvre non
tiques d u foie. l.a plupa rt des cas sont d'apparitio n brutale.
spécifiq ue, une anorexie, une douleur abdo mina le et un e chut e de la production. A l'autopsie, les abcès hépatiqu es sont gén éralcmenr multiples et de taille variab le. Dans ce cas (229), un abcès central
Signes cliniques: des inf arctu s d iscrets, pâ les et irrégulie rs à la surface d u foie (227) sont caractér ist iqu es de: cette toxém ie aiguë. Surtout o bserv ées dan s les régio ns de fascio lose endémiqu e, les la rves de Fasciola hepatica sont les ca uses habitu elles des l ésions init iales. Les lésio ns résulta nt es so nt alors colonisées par Clostridia q ui pro d uit une toxine entraînant une prostration
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de grand e ta ille a éclaté et libéré un pus crémeux. Les causes classiques incluent une ruménite aiguë (193) suivie d'un e propagat ion par voie hématogène au foie voisin ; il peut également s'agir d'une séquelle d'une infection de l'ombilic ou d'une r ériculirc traum atique. De tels abcès produ isent généralement Arcanobacterium pyogenes à l'examen bactériologique bien que la colonisarion hépatique initiale soit généralement due à Fusobacterium necrophorum , Les bouvillons à l'engrais et les vaches laitières hautes productrices sont plus sensibles en raison de leur appo rt relativement plus élevé en concentrés. Une complicarion spécifique de l'abcédation hépatiqu e est une thrombo se de la veine cave postérieure (262) ou une thrornb o-cmbolie pulm onaire (263).
Diagnostic différentiel : r ériculite traum atique , ulcération abomasale et périt onite. Traitement : les cas débutants peuvent répondre à une antibiothérapie agressive, mais en cas d'abcédation plus sévère associée à un risque accru de complications, un abarrage précoce est conseillé.
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Prolapsus rectal Signes cliniques: une pro t rus ion de la muqueuse rectale est évidente. En 231, le prolap sus rect al avait co mmencé 24 heur es au pa ravant , impliqu ant principalement la muq ueuse qui est enco re fraîche et presque intac te. Le seco nd cas (232) avait début é 7 jo ur s pl us tôt ct mo ntre des lacérations sévères er de l'œdè me. La seule zone int acte est proche de la jonctio n cura néo-muqu euse. Le pro lapsus recta l sur vient pr inci pa lement , mais pas exclusi vement, chez les jeunes anima ux so uffra nt d'une diar rh ée aiguë sévère ou d'u ne dia rrh ée chroniq ue
Maladies diverses Lipomatose (nécrose de la graisse abdominale) Signes cliniques: une coupe verticale à travers la cavité pelvienne d' une vache Angus âgée (230) montre le rectum ent our é et étroitement serré par de grandes zones de nécrose gra isseuse, fermes, sèches et caséeuses. De telles lésions, également appelées lipornara, peuvent affecter n'importe quelle parti e de la graisse o mentale, mésentériqu e er r érrop ériron éale. Elles peuvent entrai ner une obstru ction int estin ale chronique pr ogressive. Cependant, la plupart n'entraînent aucun signe cliniqu e et sont déco uvertes à l'occasion d'un examen rectal. Bien que relat ivement rare, la lipornatose est cons idér ée plus fréquent e chez les bovins mature s ou âgés de race Chann el Island. Bien que J'étiologie reste impr écise, des facteur s génétiques, des apport s excessifs de graines de soja et une fièvre persistante sont des causes possibles. Diagnostic différentiel : lymph osarco me abdo minal, péritonite chroniqu e avec adh érences des viscères abdo minaux. Traitement: il n'existe aucun traitement .
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entra înant un tén esme récurrent. D' autres facteurs pr édisposam au tén esme sont la coccidiose (59), la bab ésiose (684), l'en térite n écrosante (62) et occasio nn ellement la rag e (496).
Traitement : rédui re le prol apsus so us ana lgésie épid urale et le mai ntenir en place par un e sut ure en bo ur se. Corriger les causes du ténesme.
Œdème anal Un œ dème anal (233) entra îna nt une pr otrusion de la muqueuse ano -recrale est une cons équence occasionnelle d'une palpation rect ale.
Traitement : une guenson spont anée est obs ervée en 12 à 24 heures et aucun trai rcme nr n'est nécessair e.
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Chapitre 5
Affections respiratoires
Introduction Bien qu e les maladies respira to ires aient des cau ses variées, les agents infectieux prédominent, par exe mp le la rhino trac h éire bovin e infectieuse (!BR) est due à un herp èsvirus po uvant affec ter plusieurs ap pa reils. Un deuxièm e gro upe d'infections resp iratoir es importantes a pour agent étiologique Pasteurella sp. ; ces infection s font généra1ement sui te à un stress chez de jeun es bovins (d'o ù l'autre appellation de la pasreurellose, « fièvre des tran spor ts »). Mann heimia baem olytica sérova r 1 et P. mu ltocida font ro utes de ux partie de la flore normale de l'appareil respi ratoire supé rieur ct en par ticulier des fosses amygdalienne s, Pour permettre la colonisation des poumons , des facteurs tels qu e le stress ou une infection vira le primitive (ma ladie des muqueuses - diarrhée bov ine vira le UvlDIB VD ], viru s respi ratoire syncyrial [R 5V] o u viru s parainfluen za type 3 [1'1-3]) doivent compro mettre les mécanismes de défense de l'or ganisme. Un troisi èm e type d' infection resp ira toi re dite pneumonie endémiq ue o u enzooriq ue du veau, affecte des gro upes de jeun es veaux et a un e imp ortan ce éco no miq ue majeur e. Des virus (pa r exemple, 1'1-3, BVD, !BR , R5V, adénov irus et rhinovi rus) ct des mycopl asme s peuv enr être les age nts pr imitifs, ma is l'étiologie de nombreu x foyer s reste incert aine étant donné qu 'un e co lo nisa tion bactérienne par Pasteurelle sp. survi ent rapi dement . Par conséqu ent, il peut ne plus y avoir de traces de l'infection vira le pr imitive au moment de l'autopsie. Le rôle de Chlamydia reste à préciser. Haemopbilus somnus joue un rôle imp ortant comme age nt causal d'une pneumonie supp utée (491), mais ayant des effets sur d'a utres appareils, l'in fect ion à H . somn us est présentée dan s la méningo- enc éphali te rhr ornbo-emboliq ue inf ecti euse dans le Ch apitre 9. Les malad ies respiratoires chez les jeun es bovins ont une imp ort ance éco nomique ma jeur e car leur immunité contre de nombreu x agent s étio logiq ues est médiocre et les protocoles de vaccin ati on ont donc d es lim it ati ons imp ort ant es. L'antibioth érapie peut être très coûteuse ct les bovins convalescents o nt un ga in de poids limit é. La péri pneumonie contagieuse bovin e est un problème dans de no mbreux pays en voie de développement tels que certaines régio ns d'Afriqu e, d'Ind e ct de Ch ine , dans lesquell es l'éradicatio n inclu ant aba tt age ct program mes de vaccination pr ésente de s problèmes majeurs d'or ganisati on . Le Cha p itre 5 est d ivisé en étio logie infectieuse (virale, bactérien ne et autres agents ) et non infectieuse (allergique, iatrogène, circulatoire et physio logiq ue). Le cas échéa nt, des renvois vers d'autres parties du livre sont faites pour les lésions affecta nt
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235 d'autres systèmes; pa r exemple, la diphtérie du veau et l'abcédation laryngée (69-72) sont développ ées dans le Chapitre sur les affections néona tales, bien q u'elles surviennent parfois chez des animau x plus âgés.
Maladies infectieuses Rhino-trachéite bovine infectieuse (IBR) (« nez rouge ») Etiologie et pathogénie : la rhinorrac héire bovine infectieuse est due à l'herp èsvirus bovin de type 1 (virus !BR ou BHV-l ). En plus d'une maladie respira toire, d'autres syndromes majeurs dus au BHV-l sont l'avortement et les infections du tractus génita l. BHV1.1 est le sous-type respiratoire, BHV-1.2 le sous-type génital et BHV-l .3 le sous-type encéphalique. Ce dern ier a été récemment renomm é BHV-S, un herp èsviru s distincr. Les pasteurelles sont souvent des agents d'infection secondaire. BHV-l peut être responsable d'une maladie grave chez les jeunes veaux, se man ifestant par de la fièvre, un écoulement nasal et oculaire, une détresse respirato ire et une incoordination, entraînant convulsions er mort.
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Signes cliniques : la fo r me respiratoire co mmune de la rhinorrach èirc bovine infectieuse est associée à des signes cliniques impl iquant les narines (d'o ù l'a utr e app ellation de « ne z rou ge ») et les yeux . Les bovins en lot d'engraissement sont particulièrem ent exposés. Au sein d'un gro up e de jeunes bovins, plusieurs individ us peu vent êt re attei nts sim ulta nément et présentent épiphora et pro strat ion . Les anima ux sévèr eme nt atteints tels qu e ce veau nou veau-né de race cro isée en 234, sont aba rrus, so mnolents, ano rex iq ues avec un vent re relevé et p résent ent un jet age nasal mucopurulent , un e co ngesti on des muqueuses na sal es et un e lvmph ad énop arhie et parfois, un e tou x rau que . Les conjonctives pa lpé bra les peu vent être tr ès con gest ionnées dan s la phase aig uë (235). De pe tites pl aques rou ges surélevé es ca ractéris tiq ues so nt visibles pr ès du canrhus lat éral. Une infectio n seco ndai re peur produ ire un éco ulement oc ulo nasa l pu rulent (236) ai nsi q u'une co njonctivite puru lent e typique de 1'!BR, sa ns blépha ro spasm e. • L'autopsie de cet anima l (237) révèle une la ryngo rra ch éite hémorragique et n ècrosan re sévère. Un aut re eas sévère est illustré en 238. Dans les cas sévères, la muqueus e n écro riq ue du septum nasal (239) s'exfolie. Une hémorragie peut faire suite à la rupture des vaisseaux de la muqueuse.
Chapitre 5 : Affections respiratoires 71
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238 Une balan oposthire peut être associée à une infection par l'herpèsviru s bovin de type l (p.ISS). En 240, les lèvres vulvaires écartées révèlent de mult iples petites papul es, signes d'une vulvovaginire pustu leuse infectieuse (IPVV). La similitud e des lésions chez le mâle et la femelle est manifeste (comparez avec 532).
Diagnostic différentiel : les signes caractéristiq ues (hyperth ermie et lésions oculaires en particulier), rendent le diagnostic aisé dan s les cas sans comp licati on s. Dan s le cas d'apparition d'u n foyer, il est pr éférable de tent er d'isoler le virus ou de mettre en évidence une élévation du titre d'ant icorp s po ur confir mer le diagnostic. Les dosages d'a nticorp s sur le lait de mélange donnent une ind icatio n simp le et peu on éreuse du statut du troupeau. Traitement et prévention : de nomb reux bovins présentant un iquement des lésions oculaires guérisse nt spo ntanément bien qu'il y ait un risque seconda ire de baisse de la fertilité et d' une augmenta tion du taux d'avortement . Une antibiothérap ie est nécessai re POut prévenir o u tra iter les infections seconda ires (pas-
reurelles). Les bovins de sélection, les génisses de rempl acement et les veaux peuvent être vaccinés à partir de l'âge de 2 mois par adm inistrat ion intramusculaire ou intranasale de vaccins vivants modifiés. Les bovins ent rant dan s un lot d'engra issement doivent être imm unisés 2 à 3 sema ines avant leur admis sion , mais la répon se immunologique est moins bonne. La rhinotra ch éire bovine infectieuse a été éradiq uée avec succès dan s certai ns pays européens à J'aide d'examens sérologiques de dépistage généra lisés, de mise en qu arantaine à l'introduction associés à l'éliminati on ou la vaccinatio n des anima ux po sitifs.
Pasteurellose (<< fièvre des transports ») Définition : la pasteurellose pneumon ique est fréquemment due à Pastel/rel/a haentolytica sérova r l biotype A, qu elqu efois à P. mu ltocida ou Haem opbilus 50 11111115 qu i font tous partie de la flo re normale du tractu s respiratoire supérieur. La pasreurellose est souvent second aire à une infection virale respiratoire. Etiologie et pathogénie : ap rès un stress, par exemple, un transport er/ou un passage viral, ces microo rga nismes prolifèrent
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243 rapidement et se répa ndent dans la trachée, les bronches et les poumon s. A. p)'ogel1es est un agent fréquent d'infection seconda ire.
Signes cliniques : une dét resse respiratoire sévère (241) avec la tête et le cou tendu s, la bouche ouverte et de l'écume sur les lèvres, est évidente chez ce veau qu i est mo rt une heure après la prise du cliché. Les signes respiratoires sévères sont clairement visibles et associés à un a battement, une anorex ie, une hyperth ermie et une tou x humid e. Les cha mps pulm ona ires crâ nio-ventraux r év èlen t des bru its sifflants à l'a uscult at ion . Un ronflement expiratoire est possible. Lors de l'auto psie d'un autre veau (242), en plus de la mou sse pr ésent e dans les bronch es principales, les lob es cardiaques et apicaux sont typiq uement rou ge foncé, légèrement gonflés et ferme s et contiennent des micro -abcès. Les lob es diaph ragmatiq ues sont normaux. Des poum ons da ns un tel état peuvent con teni r des dépôt s de fibrin e à la surface de la plèvre. Les lésion s pu lmonaires son t généralement symétriques. En 243, les zones pneum oniques des lob es cardiaques et apicaux montrent des abcès jaune pâl e disséminés. (voir aussi H . somnus, 491). Diagnostic différentiel : le diagnostic dépend de l'exa men bact ériologique des échantillons issus des voies respiratoi res inférieure s ou du tissu pu lmonai re lor s de l'autopsie. Un antibiogramme est n écessa ire. Les exam ens séro logiques n'ont pas d'intérêt diagno stiqu e. Traitement et prévention : une antibi oth érapie précoce et agressive doit être prolon gée bien après la résolution des signes cliniques chez les veaux affectés, afin de minimiser le développement d'abcès pulmona ires chroniques. Les AINS sont impo rtants lorsque la congestion pulmona ire et les signes respiratoires sont sévères. Les vaccins avec l'anatoxine pasr eurelliqu e sont très efficaces pou r le contrôle de la maladie, mai s plusieurs doses pe uvent être necessaires chez les jeunes veaux dont la répon se immu nitaire est moins bonne.
244 Sud et du Mo yen-Or ient, La plupart des foyers se déclarent à la saison des pluies da ns les vallées et les deltas des rivières. Le diagnostic est simple à partir des lésions post-mortern typiques (œdème, hémorragies étendues et souvent hémopéricarde). Les lésions pneumon iques, à l'exception des hémorr agies, sont mineures.
Diagnostic différentiel : pasteurellose pn eum oniq ue (241243), pes te bovine (652-657), fièvre cha rbo nneuse (704) et salmonellose aiguë. Traitement et prévention: une chimiothérapie précoce (sulfam ides, tétracy clines) est efficace. La prophylaxie inclut une vaccinat ion biannuelle, de préférence avec un vaccin bactérien inactivé conte nant un adjuvant h uileux ou un pr écipité d'al uminium.
Pneumonie bactérienne enzootique (ou endémique) du veau Définition : la pn eumonie enzo otiq ue du veau est une entité exhaustive mal définie regroupant les maladie s respiratoires infectieuses des jeu nes bovins, ind épendantes du stress des transports, mais souvent liées à des conditions de superpo pulation à l'étable ou dan s une cour. Etiologie et pathogénie : l'étiologie et l'épidémiologie impliquent une grande variété d'agen ts path ogènes vira ux et bact ériens (voir Introdu ction ). Signes cliniques: les premiers signes sont souvent une conj onctivite bénigne et un écoulement oculaire séreux. Par la suite, une
Septicémie hémorragique Définition : pasteur ellose septicémique du bétail, sévère et souvent fatale, causée pa r Pasteurella mu ltocida type B:2 ou E:2. Signes cliniques : la maladie est caracté risée par des signes clinique s s évères d'apparition brutale : hyperthermi e, dyspnée, salivation, tuméfactions cuta nées œdéma teuses, cha udes et douloureu ses et pétéchies sou s-muqueuses. Elle sévit principalement en Asie, en Afrique et parfois dan s certa ines parti es d'Europe du
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248 tiqu es), bien que tou s les lo bes pulmon aires puis sent être pot entiellement atte int s. N otez les lésion s emphysémateuses distendu es entraînant un a rrondi ssement des bords des lob es pulm onaires.
Diagnostic différentiel : plusieurs virus ainsi qu 'une infection bactérienne secondaire, peuvent être impliqu és. Les exam ens sérologiques et l'autops ie facilitent le diagnostic différent iel.
246 Traitement et prévention : cond itions correctes de logeinfection seconda ire (souvent à Pasteurella sp.) peur provoquer un jetage nasal mucop urulent bilatéral (244). Certa ins veaux (245) ont la pea u moite avec des poils humi des et emmêlés. On observe des signes tégument aires similaires chez des veaux sains à croissa nce rapide nourris avec une ra tion riche en co nce ntr é. Cependa nt , la to ux associée ou non à une dyspnée, est souvent marq uée. Dan s un gro upe, de nombreux ani ma ux sont fébriles et anorexiques. La mortalité est poss ible dans les quelques jours qui suivent le début des signes cliniq ues manifestes . A l'autopsie, les poumons montrent des zones de consolidation rose-gris ou violacées typ iqueme nt loca lisées dans les lobes cardiaq ues et apica ux et généra lement (246) sans fibrine sus-jacen te. Une co upe transversale de ce poum on (247) révèle une zone pneumonique con so lidée et œdémateuse ventr alement et un Îlot de tissu pulm on aire rose normal a u-dessus. lvlycop/asma dispar. a été iso lée. Une infection secondaire peur entr aîner une abcédation pulmo naire. Les poum on s infectés pa r le virus respirato ire syncytial (RSV) présent ent des zones typiques d'emphysème bulleux (A) et de conso lida tion en plaque (B) qui, comme chez ce veau (248), siègent souvent dans les lo bes caudaux (diaphragma-
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ment et de vent ilation, ap po rt de colostrum adéquat pour les no uveaux-nés, loges ind ividu elles pour les veaux de lait jusqu' à l'âge de 2 à 3 mois. Eviter de mélanger des groupes d'âge différent dans le même espace aérien ainsi que des veaux d'origine différente avec un sta tut immun itaire et pa thologique distin ct. Fournir un logement sec, sans courant d'air, mais bien vent ilé. Remplacer régulièrement la litière de paille (par exempl e, to utes les 4 à 6 semaines ). Vacciner les veaux après ident ificati on de l'agent étiologique est une mesur e de cont rôle efficace. Une antibioth érap ie de groupe est efficace da ns les foyers.
Bronchopneumonie suppurée chronique La bro nchopneumonie chro nique est souvent suppurée ct de nom breux microorgan ismes peuvent être impliqu és. Des bovins de tous âges pe uvent être atteints . La génisse de bou cherie prostr ée en 249 montre des signes typiq ues de bron eho pneumon ie
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251 250 chroniqu e : ba isse de l'ét at gén éra l, la ngu e, têt e et cou tendu s, et d yspnée sévère, avec de l'écume sur les lèvres. Un jetage na sa l mu copur u lent abondant et une tou x persistante so nt également so uvent o bservés lors de bronchopneumoni e su pp urée chroniq ue , comm e chez cette vache H olstein âgée de 7 an s (250) . L'a ut opsie (25 1) montre des zones sombres de co nso lida tion (A), un emp hysè me bulleu x (B) et un e abc èda t io n (C). (Vo ir a us si 491 ).
Traitement : un e a nt ibiot hé ra pie pr écoce agressive et prol on gée (par exemple, 1 à 2 sem ain es) est p arfois efficace , mais à un stade plus ava ncé, la plu part des cas, considérés incurable s, doi vent être abattus.
Péri pneumonie contagieuse bovine Définition et étiologie : du e à Mycop lasl11a mucoides mucoides, la p éripneumonie contagieu se bovin e (CBPP) est une maladie pulmon aire haute ment contagie use so uven t associée à une pleurésie. Elle sévit en co re sous fo rm e en dé miq ue dan s de nombr euses régions d'Afrique, d'Inde ct de Ch ine et des foyers min eurs surviennent a u M o yen-orient. En 1997, des foyers se so nt décla rés a u Portug al.
Signes cliniques: la péri pn eum on ie co ntagieuse bovine sur vient princip alement par inh a la tio n de gouttelett es infecti euses chez les bov ins sensi bles et parfois, après ingestio n d'urine o u de placenta infectés. Dans les troupeau x sensibles, le tau x de mo rb i-
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dir e pe ut atteindre 100 % , le tau x de mortalité 50 % et 50% des survivants peu vent deven ir porteur s sains. A l'a uto psie, les principales lésion s so nt une pleurésie sérofibrineuse sévè re (252) et un e pne umo nie fibr ino -n ècro tiq ue. En 253, not ez les sep tu ms inte rlo bulaires (A) tr ès distendus par un exsudat fibr ineu x, conférant un aspect marbré. Les zo nes les plu s sombres de s poumons (B) sont des lésio ns de consolida tio n et de nécro se. Les lésions pu lmonaires chron iques inclue nt des séq uest res de gra nde taill e co nte na nt des microorganismes viabl es qu i co nstit uent un réser voir infe ctie ux important . En 254, un gros séquestre sous -p leural (A) est visible à ga uche d'une lésion de pleurésie sévère (B). Ce mat ériau peut être pr o jeté so us forme d'aérosol infect ieux par les bovins porteurs qui peuve nt être cliniqu em ent sains.
Diagnostic différentiel : le dia gnos tic est fae ilem ent posé à partir des sign es cliniques, des tests de fixation d u comp léme nt et des décou vertes d'a utopsi e. La pasteur ellos e aiguë (24 1-243) est le principa l diagnosti c différentiel. Traitement et prévention : grâce à une politiqu e d'ab attage obligatoire, la péri pneumonie co ntagieuse bovine a été érad iquée d'A mé riq ue du Nord, de la pl upa rt des pays d'Europ e (à l'exception de la Pénins ule Ibériqu e et d'une parti e des Balkans) et d'Australie. L'éradication est difficile car certains animaux infectés devie nnent porteurs et l'efficacit é des vaccins disp on ibles est relativement médiocre. Dan s la plupart des pays, tous les foyers de pér ipn eumonie contagieuse bovine sont à décla ration o bligatoire aux auto rités sanitaires vétéri nai res. Le tra item ent est limité a ux régions endém iques de péripneumo nie co ntagieuse bovine. Part out ailleurs, la
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253 q uarantaine, les a na lyses de sang et l'immunisatio n à l'aide d' un vaccin atténué peuve nt en limiter la propagat io n.
Tuberculose Etiologie et pathogénie : la tu berculose bov ine est cau sée pa r Mycobacteriu111 bouis et est tr ansm issibl e à l'ho m me, gén éra lement par le lait infecté. Les organes des bovins communément infe ctés p ar la tuber cul ose incl ue nt le tr actu s digestif, les mamelles et les poumon s. Signes cliniques : la plupart des cas de tubercul ose bovine sont identifiés et aba ttus ava nt l'ap par ition des sign es cliniq ues. Dan s les cas ava ncés, la tubercul ose bovine respiratoire ent raî ne une to ux humi de ch roniqu e, pu is une d yspnée et des bru its anormaux à l'a uscul ta tio n. Une lyrnph ad ènop arh ie, un e émacia tion p rogressive et un e léthargie appa ra issent ens uite. Les lésions pu lmonaires montrent de s zo nes de pus jau ne orangé devenant souve nt caséeux . En 255, une co upe d'un nœu d lymphatiqu e tuberc uleux montre de nombreux gra nules caséeu x. Des nodules gra nulo ma teu x peu vent se développer so us la muq ueu se intes tinale (256).
Examens diagnostiques : test cutané à la t ube rcu line (pli so us-ca udal) et séro logie ELISA. Traitement et prévention: alors q ue de nombreux pays ont a ujourd'h ui co m plète me nt éra di q ué la malad ie, la tu berculose
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255 acqu ise à partir des bovins demeur e un probl ème sani taire majeur po ur l'h omme da ns cer tai nes régions d'Afriqu e, J ans le sous-continent Indi en et en Ext rême -Orient , où la na tu re chro niqu e insidi euse de l'infe cti on co mp liq ue le dia gn ostic clin iqu e pr écoce. Lorsqu e des resrs tuberculiniques et un e politique d' ab attage ne so nt pas envisageables , une alterna tive possib le inclut des tesrs trimestri els er la ségr éga tion des réacteurs. D an s certains pa ys, un rése rvo ir sa uvage (p a r exem ple, le blair eau a u Royau me-Uni et l'o possum en No uvelle-Zé la nde) a frein é l'éradica tion co mp lète de la maladi e.
Strongylose respiratoire (bronchite vermineuse, dictyocaulose) Définition : infection des voies respira toires basses ca usée pa r Dictyocaulus uioiparus . Pathogén ie et signes cliniques : le srro ng le resp ira toi re des bovi ns entraîne une bron chite et une pne umoni e chez les jeun es a nima ux expo sés a ux larves infectantes penda nt leur p remi ère sa ison de pâture. Ce ne infest ati on sévit princip alem ent dan s les régio ns tem pérées du nord-ouest Je l'Euro pe. La maladie clin iqu e ne sur vient génér alem ent qu 'à la fin de l'été et en automne. L'infesta tion déb ut a nt e (période pré pa rente ) se mani fesre par un e rachypn ée, un e anorexie pa rt ielle et un a ma igrisseme nt important. A un stade plus ava ncé, un e ro ux per sist ante provoqu ée par l'irritation bro nch iq ue liée à la pr ésen ce de formes patentes de D. uiuiparus, apparaît et le veau se tient avec la tête et
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76 Guide Pratique de Médecine Bovine
mise a u pâ t urage). Un e immunité sec o nda ire issue d'une ex po sitio n naturell e ultér ieure p eur ê t re lim it ée par un trai te m ent a n rhel m inrhi q ue simultan é ; une planification correcte es t d on c indis pensa ble .
Maladies non infectieuses Emphysème pulmonaire aigu des bovins (EPAB, emphysème pulmonaire des regawins, pneumonie interstitielle atypique des bovins, adénomatose pulmonaire enzootique des bovins) 257
le co u en exte ns io n (257). Un e car ac t éristique tardive typique est le développement d'une pneumonie gra nulo ma teuse éosino philig ue no n suppurée chro nique siégeant principalem ent dans les lob es caudau x des pou mo ns. Il en résu lte un a ma igrissement co nsidé ra ble et les cas cliniqu es co nvalescen ts sou ffrent encore d'un ga in de poids limité. L'autop sie d'un ca s sévère (258) montre un nombrc énorme de lar ves en voi e de maturati on dans les bronches et les bronch io les. Une r éinfesrarion pe ut surv enir chez les bovins ad ultes (généra lement chez les vaches laitières à l'automne) so us forme d'une bronch ite éo sino philique éte nd ue . Une infestation primitive as sociée à une perte de poi ds impo rtante peur éga lement survenir chez les vaches laitières ad ultes .
Diagnostic: les lar ves peuvent êt re mises en évi de nce dans les fèces o u dans le m ucus oronasal dans les cas avancés; la sérolo gie peur confirmer l'expositio n, mai s l'épid émiol ogie et les signes cliniques sont so uvent ca ra ctéristiq ues . Traitement et prévention : les bovin s in festés doivent rec evo ir un a nthe lm in th iq ue a p p ro p r ié et doi vent êt re re ntrés à l'éta ble ou dép la cés sur un e p âture sa ine. L'a n cien pâturage rest e in fest é ju squ' à l'ét é d e l'ann ée suiv a nte . Une a m éliora tio n d e l'al im entati o n co mpen se la perte de p oids. Un t rai tem ent an t he lrn int hique str a té giq ue (en bo lu s o u à dos e répé tée) co nt rô le la stro n gylos e, ma is n 'a pas d 'effet protec teur à lo ng term e. La prop hyla xie optima le comp rend l' adm in ist ra ti on orale de va ccins la rv a ires ir ra d iés (d e ux d o ses lo rs de la premi èr e sa iso n, 6 e t 4 sema ines ava nt la
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Définition : hypersensi bilité aiguë ou syn drome respira toi re a llergiq ue, plus fréq uent chez les bovins adu ltes, ent raî na nt typiq uem ent un œdè me pulmo nair e, une con gestion, un em physè me int er stitiel ct des lésions alvéola ires. Pathogén ie : elle survient principalem enr dan s des groupes de bovins de boucheri e ad ultes de race lourde et, avec une inc idence moind re, chez les bovins laitiers ; elle se déclar e typiquement 5 à 10 jours ap rès un déplacement d'un e pâtu re ép uisée vers une pâ tu re riche en regains à l'a uro mne, bien qu e des foyer s sporadiques soient possibles au print em ps. Des ta ux élevés d'engrais chimiques azo tés peuvent être impliqu és dan s ce rta ins ca s. Il sem ble que l'acide a miné D,L-tryptophane dont les tau x sont élevés da ns les pâ tu res d'automne riches en regai ns, soit un agent causal sign ifica tif d a ns ce type de pn eumoni e, le vérita ble agent toxique éta nt le 3-mé thylindo le, un métab olite d u D,L-tr yptophane p rodu it da ns le ru m en . Signes cliniques: o n ob ser ve une dét resse respiratoire sévère (259) avec de l'écume de salive et une respira tio n bouche ouve rt e. Un exercice modér é comme quitter la pâture riche en regai ns , peur déclencher un e dyspnée sévère et pa rfo is un co llapsus et la mort de l'animal, comme dan s ce ca s. Dans certai ns cas, on o bserve un emphysème sous-cutan é sur le dos à partir du ga rrot. Dan s les cas a igus, les poum on s (260) sont lo ur ds, à la limite du collap sus et montrent des zo nes étend ues d'œ dème et d' emp hysème (A) parfois bulleu x .
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Chapitre 5 : Affections respiratoires 77
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Traitement et prévention: les bovins doivent être retirés des pâtu res suspectes dès q ue possib le et avec d'extrêmes précaut ions afin d'éviter d'aggraver la détresse respiratoire. De nouveau x cas peuvent malgr é tout se déclarer. Les AIN5 sont importants pour le traite ment et on peut également administrer des diur étiques et des ant ibiotiques prophylactiqu es. Le cont rôle de la maladie dépend de la gestion de l'aliment ation pa r une int roduc tion progressive des anima ux dans les pâtures riches en rega ins. L'admini strat ion proph ylactiqu e de monensine ou de lasalocide peut être efficace.
d'hui le par les bulles éclatées. Un œdème int erlobulaire ct un emphysème sévères sont clairement visibles. Les lo bes atteints peuvent également montrer une congestio n et un début de nécrose. L'aspiration d'un corps étranger (breuvages, liquide du rumen ) est souvent fata le en 48 à 72 heures.
Traitement : en cas d'aspiration, l'anim al doit être gardé au calme et recevoir des AIN5 et des antibiotiques à large spectre à titr e proph ylactique. Le pronostic est sombre dans tous les cas.
Pneumonie par aspiration (par fausse déglutition) Etiologie et pathogénie: l'inha lation de corps étranger tel que des breuvages ou l'inhalat ion du contenu du rume n après un météor isme ou au cours d'une anesthésie générale, entraînent souvent une pneumon ie sévère fréquemment mortelle avec une nécrose pulm onai re. Les causes pr édisposant es incluent une posture anormale de la tête, les anima ux qui se débatte nt , les meuglement s, les fissures pa latines (veaux nou veau x-nés) et les abcédations ou néoplasies du pharynx. La pneumonie typique atteint principalement les parties an réro-ventra les des poumons. La paroi tho raciqu e droite a été enlevée chez cette vache Ho lstein pour montrer les effets d'une aspirat ion accidentelle d'huile minérale (huile de paraffin e) environ 60 heures aupar avant (261). La surface ent ière de la plèvre visible recouvr ant les poumons semble grasse en raiso n de la fuite
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Thrombo-embolie pulmonaire et th rombose de la veine cave postérieure
vrisrne et une hémorragie inrrab ronchique sévère, une hémoptysie, une anémie et du méléna provenant du san g avalé. Dan s une hémop tysie fata le seconda ire à ce syndro me (265), du san g a rtériel mo usseux est visible sur la litière et sur les paro is de la stalle.
Pathogénie: la thrombo -embolie pulm onaire affecte des a nimau x de tou s âges. L'étiologie complexe de ce syndrome dramatique peut être la con séquence d'abcès hépat iques souvent secon daires à une infection de l'o mhilic o u à une rum énire, ou peut résulter d'un e malad ie pulm on aire antérieure. Dan s certa ins cas, une thrombose localisée de la veine cave postérieure se développe (262). La pince hémostatiq ue tient la pa roi de la veine cave cau dale. Des emb ols septiques peuvent essaimer dans les poumons après une bact èri èmie et une septicémie (263) ct peuvent résulter d'une infection respi ratoi re primitive. Des embols septiques peu vent se disséminer dan s d'autres organes et un infarcissernenr réna l (264) est fréquent . Les zones sombre s (A) dan s le cort ex rénal sont des infa rctus récent s ; les zon es plus pâles (E) sont des lésions plus ancie nnes. Les lésion s des a rtè res pulmonai res peuvent entra îner une rhrombo-e mbolie, la format ion d'un ané-
Traitement et prévention: mesures d iététiques prop hylactiques pour prévenir le développement d'un e rum énite ct d'une acidose . Maîtrise des maladies respira to ires ct des autre s infections bact ériennes. Il n'y a pas de rraitemenr efficace pour les cas cliniques aig us, mais un épistaxis et une hypert herm ie mod érés peuvent répon dre à une antib iothéra pie.
Mal d'altitude Pathogénie et signes cliniques : le mal d'alt itude résulte d'une insuffisance cardiaq ue congestive à haut e altitude (généralemenr au-dessus de 2200 mètres), dans laquelle l'alt érati o n du systèm e respiraroire ou circulatoi re dépa sse la capacité de réserve cardiaque et entra îne une hypoxie ph ysiologique chron ique. Malgré une sensibilité individuelle impo rta nte, cene maladie peut affecte r les deux sexes, rous les âges (mais d'une man ière préd om inante les animaux âgés de moins d'I an ) et la plup a rt des races. Po ur des raison s inconnues, les pâtur es d'A straga/us bisulcatus (astragale à deux sillons, légumineuse vivace) augm ent e la prévalence. La gén isse Hereford (266) du Co lorado, USA, montre un œdème sous-ma nd ibulaire et présterna l marqué, un abarrcment et une déshydratat ion. Diagnostic différentiel
autres cau ses d'insuffisan ce car-
diaque congestive .
Traitement: déplacement avec précaution à une moind re alti tude , éviter les pât ures d 'astr agale.
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Chapitre 6
Affections
cardiovasculaires
Introduction Ce chapitre est court, non pa s parc e qu e les mal adi es card iovascul aires so nt rar es, mai s parc e qu'un grand nombre de ces maladi es so nt illus trées dans d' autres chapitres. Trois synd ro mes card iaques de base englobent la plupart de s ma ladies : le p remier est l'ins uffisance car d iaque congestive q ui pe ur êtr e seco ndaire ;\ un e ma ladie va lvulaire (270) , une malad ie myoc ar diq uc o u péricardique (271-273) , un e hyperten sion ou un e ma lformati on congénita le avec des sh unts (27-29) . Le seco nd syn drome, mo ins courant, est l'in suff isa nce cardiaq ue aigu ë; elle pe ut résu lter d'une ta chy-aryth mie provoquée par une myopathie du e à une carence nutrit ionnelle (pa r exemp le, carence en cuivre ou en séléni um ), une électro cutio n ou un foudroiement (classés dans les affec tions neurologiques, 503 -506 ) o u elle peut être provoq uée par un e br ad ycardie seco ndai re à une intoxication par des pl antes sus cep ti bles d'induire des lésion s myoca rd iq ues (Sa/all/ III I , Trisetum et Lantana species) (731-734). Le t ro isième syndrome est une insuffisance circu latoire périphéri q ue qui pe ur résulter d'une vasodilata tion périphériq ue et d' une hypovol èrnie (baisse d u vo lume du sa ng circu lant), comme dans llil ch uc septiq ue (pa r exemple, mamm ite ga ngrene use aig uë et métri te aiguë) ou un cho c cndorox iqu e d ue à un e ma m mite co lifor me suraiguë (596-601). L'insuffisan ce circulato ire périphé riq ue peut égaleme nt faire suite à un e insuffisance hématogène (résulta t d' un e hém ur ragie sévère, voir 265) o u êt re la con séquence d' un e d iarrh ée du veau nou vea u-né (45-53) .
Insuffisance cardiaque congestive Définition et pathogénie : dans l'insuffisance ca rd iaq ue co nge stive, la baisse de la contractilité du myocarde ent raîne un e ba isse d u déb it cardiaq ue et un œdè me pulmon ai re lors d'insu ffisance du ventricule gauche ; elle entraîne de l'ascit e ct/o u un œdè me déclive dans l'in suffisance cardiaque con gestive droite lorsqu'une insuffi sance circul atoire s'oppose au retour veineu x. Signes cliniques : suit e à une insuffisance du cœur dro it ne pompant plu s le sang vers les poumons, la distension de la veine jugulair e (<< cord e jugulaire ») peu t être marquée, comme on le voit chez cette vache Frisonne en 267. La vache éta it tri ste, féhrile et pré sentait une to ux chro nique secon daire à la congestio n veineuse pas sive. Le mau vais reto ur veineux chez ce ta ureau croisé Lim ou sin (268) a ent raîné l'app arition d'un œdème déclive dans les région s sous -man dibu laire, pr éstemalc, abdo mina le ventrale ct pr épu tiale.
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Diagnostic différentiel : l'œ dème vent ral seco ndaire à l'in suffisan ce circ ula to ire doit être di stin gu é d'un œdème t ra nsito ire pér i partum de la mam elle, physio logiq uc chez les vaches lai tières (vo ir 642) et d'u n œ dème cutané (76,77) .
Ce tte vache G uern esey (270) a d évelopp é un é no r me a bc ès imp liq ua nr la veine so us -c utan ée a bd o m in ale ga uc he (vein e d u lai t), qui a p ro voqué une e ndoca rd ite va lvu lai re sé vère et la mo r t. Certains cas ch ez les je unes vea ux p e uvent p rése nter d'én or m es nod u les va lv u la ires dans lesq uel s o n pe ut iso ler M annheimia baemo lyti ca serova r 1 et des st re p to coqu e a -h ém o lyt iq ues, évo q ua nt un e infe ctio n primitive des voie respira toires. D es st reptocoq ues e nv iro n n e me nta ux , y co mpris S. uberis, o nt é té iso lés de cas gro up és o ù d es gé nisse avai ent é té introdui te s da ns d es tro upea ux la it ie rs d an s deco nd itio ns ex trê m es d e stre ss .
Traitement: su rtout sympto ma ti q ue, incluant des diur étiques (fur osémide o u chlorothia zide) ; te nt er d' ide ntifier la ca use pri m itive. La plup art des an im au x doivent être réformé s.
Endocardite végétante ou nodulaire Pathogénie et signes cliniques: une aut re ca use d'insu ffisan ce
Traitement et prévention : un e ant ibiot hé ra p ie sem ble sto pper le développeme nt des lésions précoces et les animaux peuve nt alors s'ad ap ter correctem ent à la ré gurgi ta tio n valvulai re. Les mesur es préventives inclu ent le co nt rô le des malad ies respira to ir es des veaux, l'a mélio ra tio n d e l'intégratio n des géni sses de pre mière lactati on da ns les troupeau x laitier s et la réd uction des foyers sep tiques .
cardi aqu e co ngestive, l'end ocard ite bovine, peut impliquer une septicém ie ct une bacrériémic chron ique proven ant d'un foyer infectieux élo igné tel q u'un e a rticulation infectée ou l'ombil ic infecté. Les signes car actéristiqu es incluent un a ma igrissement , une baisse de prod uction , une int oléra nce à l'effort, un œdème déclive, une tachycardie et un souffle card iaque. Altern ativem ent , la lésion peut se d évelopper lentement chez les bovins ad ultes q ui demeurent asympto ma tiques et ne montrent a ucun signe d'infection bactérienne (endoca rdiose). Un œdè me so us-ma nd ibulaire et vent ral est clairement visible chez cette vache Friso nne présenta nt un historiqu e de sepsie de l'on glon q ui s'est rapidem ent co m pliquée d'u ne insuffisa nce ca rdiaque droite. Une co upe tra nsversale du cœur montre des lésio ns importantes d'endocardite v ègétantc (269) dan s la valve atriovent ric ulair e droite. D an s une endo ca rdi te bactéri enne, la valve tricu spide (valve atrio-ventr iculai re d ro ite) et la valve mi t rale (va lve a t rio-ventriculaire ga uche) so nt plu s so uvent arrein res,
Signes cliniques: la péricardite septiq ue est généra lement une co mplica tion d'une perforation d u sa c périca rdiqu e pa r un fil de fer q ui a migré depui s le réseau à trave rs le d iaphragme (vo ir r éri-
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Péricardite et myocardite septiques Pathogénie: font souvent suite à un e r ériculo-p éritonite tra uma tiqu e, plu s ra re ment à un e propaga tio n hém a togène .
Chapitre 6 : Affections cardio-vasculaires 81
272 culite tr auma tique, p.58). L'insuffisan ce car diaque con gestive est le résultat d'une contract ilité rédu ite. Chez le taure au Charo lais en 271, un grand volume de pus jaune (apparence « d'œuf brouillé ») remp lit le sac péricardique. La surface (A) sous le pus est l'épicarde épaissi et pa rtiellement fibros é. L'épaisseur de la paroi péricardique peut être estimée par rapport à la profondeur du sternum (B). L'insuffisance cardiaque peut résulter de la migration d'un corps étranger (fil de fer, A) dans le myocarde (272). Un œdème ventra l est souvent une complication d'un e péricardit e septique d ue à une r ériculite traumatique. Dan s un autre cas (273), l'ab sence d'un traj et septiq ue dep uis le réseau à travers le diaph ragme jusqu'au péricarde et au cœu r, indiq ue q u'une abcédat ion myocard ique fat ale peut parfois sur-
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venir suite à une infectio n hémato gène. Che z cette vache (273) chez laque lle le foyer septique originel était une arthrite septique de l'articulation interpha langienne distale, l'abcès (ouvert) impli quait les muscles papillaires et le myocarde.
Traitement: le tra itement des cas individ uels est rarement couronné de succès. Contrôle: voir réticulite traumatique (page 58).
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Partie infé ri eure des membres et doigts Introduction Chez les bovins laitiers, environ 80% des boiteries impliqu ent le pied et la main, par ticulièrement le pied. La boiterie est une cause majeure de pertes économiq ues car les animaux affectés perde nt rapidement du po ids, leur produ ction ch ute et dans les cas pro longés, la fert ilité est affectée. On observe également une augmenta tion des réformes et de l'ahattage et des sommes d'ar gent considérables sont dépensées pour le traitement et le parage prévent if des onglons. Bien qu'on ne dispose pas de chiffres précis, les boiteries chez les bovins de boucher ie ont une incidence plus faible et un retent issement économique moins grave. De nombreux agents étiologiques sont impliqu és : station debout prolongée, notamment sur des surfaces dur es et résista ntes, pieds continuellement moui llés dan s du lisier corro sif, croissance réduite de la corne au mom ent du vêlage et systèmes d'alimentation riche en concentré et pa uvre en fibres favorisant une acidose et une fourbure secondaire. Les conséq uences de la fourbure sont des aplombs ano rma ux et une usure anormale des onglons, un ramo llissement de la corne de la sole de l'onglon, un affaissement de la phalange distale au sein du sabot et un affaihlissement et un élargissement de la ligne blanche; to us ces facteurs prédisposent à une boiterie digitée. Ce chapi tre illustre les lésions les plus courantes du pied et de la main chez les bovins, c'est-à-dire l'abcès de la ligne hlan che, la pé nétr ation d' un corps étra nger dans la sole, les ulcères de la sole, le phlegmon interdigit é (ou nécrobacillose), l'hyperplasie interdigir ée (ou « limace ») et la derm atite digitée. Les comp licatio ns de ces affections primitives peuvent ent raîner des infection s digitées plus profond es, impliqu ant la bou rse naviculaire et à terme, l'articulati on interphalan gienn e distale. Les conséquences peuvent être une rupture du tendon fléchisseur ou une abc éda rion du coro net. La dern ière pa rtie con cern e les fissures vert icales (seime) ct horizonta les de la pa roi de l'on glon, l'hyperplasie de l'onglon et la fourbure. Les lésions d igitées dues à une maladie systémique, par exemp le, la fièvre ap hteuse (650) sont décrit es dans les chapitres cor respo nda nts .
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Affections de la sole (surface portante) et de la paroi axiale de l'onqlon Affections de la ligne blanche Définitio n : la ligne blanch e est la joncti on ciment ée entr e la corne de la sole et les parois du sabo t (muraille). Elle est comp osée J e corne non tu bulaire et donc plus fragile que la corne tu bulaire des parois et de la sole. Des anomalies de la ligne blanch e son t la conséquence J' affections d u chorion (pododerme) entra inant la production d'un cément de ligne blanche anormal. C'est un point de moindre résista nce da ns le sabot et le point d'entrée le plus fréquent de débri s, de saletés et d'infection .
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Signes cliniques : les cas débutants de maladie de la ligne blanch e se présente nt comme une décolora tio n jaune (= séru m) ou un rou gissement (= hémorragie) du cément de la ligne blan che. 274 illustre une hémorragie de la ligne blanche de l'onglon d roit (latéral), une hémorragie au point d'ulc ération de la sole (onglon ga uche) et des zones de décolor ation jaune des deu x onglon s. Dans des cas plus avancés (275), une fissure se développ e dans la ligne blanche anormale, permettant la p én étration de cailloux et d'autres débris qui agissent comm e un coin aggra vant la séparation de la ligne blanche. Une infection atte ignant le cho rio n peut fisruliser soit à travers la sole, soit pru ximalement le long de la lamelle du chorion pour produire un écoulement au niveau du coronet (276). La ligne blanche abaxia le de l'ongl on latéral du pied est la plus fréquemm ent atteinte car elle repr ésent e une ligne de stress mécan ique ent re la mura ille rigide du sabot et le mouvement du bulb e (ou ta lon) flexible, a u cours de la locomotion . On ob serve une variété d'abcè s de la ligne blanc he , en fonct io n d u point de péné tra tion initial de l'infec tio n et du tra jet de l'infection . Sur l'on glon ga uche en 277, un pus grisâ tre clair s'éco ule d u poi nt d'ent rée de l'infection dans la ligne blanche pr ès de l'orteil. Le pus a fistulis é sous la corne de la sole, ent raîna nt
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279 la sépara tio n de la co rn e d u chor ion so us-jacent, La boiter ie éta it sévère. En 278, le déco llement de la so le de l'on glon per met d 'exp oser la nou velle co rn e de la so le, semblable à un e couche de tissu blanc cr ém eu x (A) au centre de la sole et co ntre le bord du sabo t paré. La zo ne hémorragique (B) sur la lign e blan che est le point initial d'entrée de l'infection. L'infection s'infil tr e progressivement en p ro fondeur da ns les ca s non tr aités. En 279 (un autre cliché d'une sole ), le chori on a été érod é pour expos er l'ex trémi té de la ph a lange dis tal e (A) . Cela a ent raî né un e boit eri e sévère, m ais la vache a finalem ent récup ér é com p lèt eme nt. Le retr ai t de la paroi d u sa bot en 280 a révélé une ligne n ècro riq ue brune et permit le drainage . Un bloc de boi s a été collé sur l'onglon sa in af in de supprime r la mise en ch ar ge de l'o nglo n affecté. Bien que cette vache ait rem arc hé no rma lement en 3 semaines, plu s de 12 moi s ont été nécessai res po ur q u'une quantité suffisa nte de corne se so it for mée à pa rti r de la couronne pour rép ar er co mp lètement le sabot en dommagé.
281 thèse de la biorine et la produ ction d'un cément de ligne blanche défectueux) et l'environnement . Une au gment at ion de l'incidence des cas de sépara tion de la ligne blanche et de formation d'abcès peut survenir lor sque les bovins marchent sur des surface s rugueuses ou des chem ins contena nt de petite échar des pointu es ou à la suite d'un ramo llissement du sabot, pa r exemple, sur des sur faces excessivement hum ides. Une réduc tion de la croissance de la corne au mome nt du vêlage peut ent raîner W l am incissement de la sole, prédisposant encore p lus aux con tusions du chorion.
Fissure de la paroi axiale de l'onglon et pénétration d'un corps étranger Définition : la fissure est une ano malie de la ligne blanche à l'endroit où elle passe dor salement le lon g de la paro i ax iale vers la
Diagnostic différentiel : so le percée, contusi on de la so le, uleère de la sole, fracture de la ph alange distale, fissure verticale de la paro i (seime). Traitement : les affection s de la ligne blanche sont pr incipalement du es à une ano malie du cho rion entraî na nt la production d'un cément défectueux. La fourbure (pododerrnarire aseptique diffuse) peut résulter d'un e vari ét é de facte ur s incluant les traumatismes (par exemple, station debout prolongée en raiso n du manq ue de confort de la logette ou tem ps d'a limentat ion et de traite prolon gé), l'alimenta tion (une acidose du rume n entraîne une baisse de la syn-
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283 fente inrer digir ée, La corne du sillo n axia l esr particu li èrement fine (1 à 2 mm ) er pr éd ispose donc à la p énérrarion de co rps érra ngers.
Signes cliniques : la plupart des cas de fissure de la pa ro i axi ale (281) so nt dus à un e impacrion de la ligne bla nche pa r des débris noirs, sou vent as soci ée à un déco lleme nt de la corne adja cent e. Do uleur er boirerie r ésulrenr des mouvements de la pa ro i axiale dérac hée sur le chorion so us-jacent. Un corps érra nge r ayant p énètre dans cet te région a ent ra îné une fourbure sep tique locali sée (296) en A, asso ciée à un œ dè me int erd igiré er à une nécrose seco nda ires.
Diagnostic différentiel : corps étra nger inrcrd igit é, derrnarire interdigirée.
Traitement: l'ablarion de la co rne décollée rra ire les ca s ind ividuel s. Les faneurs pr édisposanrs SOnt similaires à ceux des affecrions de la lign e blanche bien qu e des condirio ns env ironncme nraies h um ides jou ent un rô le particuli èrcmc nr important ; un e de r rnar ire digi rée dans l'espace inrerdigiré cntrainanr la producrion d'une corne anormale par le coroner pourrai r êt re une caus e su pplémentaire .
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Ulcères de la sole Définition : un ulcère de la so le est une anomali e de la co rne ex pos ant le po do derrne so us-jaccnr ; com me pou r les a ffecrio ns de la ligne blanche, l'ulcéra rion de la so le a pour origine un cho rion endo m magé. Les ulcères du ralon er de l'o nglo n so nr décrirs da ns la p artie sui vant e. Les ulcères de la sole sonr les plus fréq uenrs er si ègent typiquernenr sur la face ax iale de la so le dans la zo ne 4, sous le rub ercule des fléchi sseurs de la ph alange d israle. 282 montre de ux onglon s décoll és du sabo r, le gauche monrranr un e hém orragie s évère du chori on au niveau de la so le qui pourra ir évoluer en ulcère de la sol e er le dro ir avec une hémorragie au niveau de l'ulc ère du ral on . Signes cliniques: le doigr en 283 (vue pl a nt ai re) a un co in de la co rne de la so le (A) p ou ssa nr dep uis la face axia le de l'o nglo n droir (la t éral) vers l'o ngl o n ga uch e. Ce coi n d evien t pro gre ssivement un e surfac e d'appui maj eure er transmet un excès de po ids a u chorion d e la sole, entra înant hémorragie, contusio n er fina le me nt nécrose a u po int de pr essi on . Norez ég alement l'éros ion d u ral on (B). Un e a utr e vache (284) monrre qu 'a -
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Le rra irement des cas indi viduels co mp rend le parage de la co rne underrun aurour de l'ulcère er la mise en décharge pour per mettre la producrion de nou velle corne au point d éfectueu x. Le pa rage de l'on glon a ffecté pour transférer le po ids sur l'autre onglon er/o u l'applicati on d'un fer sur l'ongl on sain sont deu x oprions poss ibles.
Ulcères de l'onglon et du talon Définition : les ulcères du ta lon siègent au centre du p ied à la jonc tion des zo nes 4 er 6, à l'end roit où la corne du ta lon rejoi nt la corne de la sole; ces ulcères sont des zones hémo rrag iques visibles dans l'onglon droit déco llé du sabot en 282. Les ulcères de l'on glon se développ ent dans les zones 1 et 2.
287 près pa rag e d'un rel coin de la so le, une discr ète zo ne d 'hémorragie de la so le apparaît sur l'on glon droir (la t éra l). Notez le rou gissemenr de la ligne blan che sur le même o ng lon, indiquant une fourbure er un excès de cro issan ce des deu x o ng lons. Un p ar age plus poussé et l'ab lation de la corn e hém orragiq ue (285) a révélé de la corne excessiveme nt décoll ée et une nécrose ca rac réristique d'un ulcère de la so le. Certa ins ulcères de la so le (286) d évelop pent une protubérance de tissu de granulatio n. La co upe lo ngitudinal e d'un a utre cas (287) illu srre un ulcè re bén in chronique siégeant typiquement au niveau de la jonction so le-ta lon . La corne de la sole a été pe rforée (A) et des lésion s inflammato ires se sont prop agées vers l'insertion du rend on des fléch isseurs p rofond s. La corne du ral on esr légèrem ent décollée (B) er il y a un e hémorragie des lamelles du cho rio n (pododerrnarire asep tique) au niveau de la pin ce de l'on glon (C) . Les ulcères de la sole siègent typiquement sur l'onglon lat éral des po stérieurs et, moins sou vent , sur l'on glon médial des anté rieurs . Les ong lons lat érau x des deux post érieurs sont souvent atte ints à des degr és d ifférents. Des lésions plus étendues du chorion signifient que les ulcères de la so le gué rissent plu s lentement qu 'un abcès de la ligne blanche ou qu 'un e sole décoll ée (278).
Diagnostic différentiel : p èn étrat ion d'un corps etranger ct abcédario n de la so le.
Signes cliniques: les ulcères du talon ressemb lent à de petites tra ces no ires pénétrant dans la corne de la sole (288). L'ablarion de la corne sus-jaccntc pe ur entr aîner la disparition des petites lésions, mais dans ce cas il y avait un abcès sous-jacent (289). Dans d'autres cas, la lésion fistu lise au niveau du ralon. Les ulcères du ta lon sont souvent associés à des ulcères de la sole bien qu'ils siègent préférenti ellement sur l'onglon médial des postérieu rs et l'onglon laréral des ant érieurs (vo ir localisation des ulcères de la so le, ci-dessus). Leur ét iologie reste à élucide r, mais un pi ncement du cho rion emre des lésions ca rtilagineuses de l'appareil suspenseur du pied au -dess us, er le sabot de la sole en-dessous, pourrait en être la cause. Les ulcères de l'onglon (290) sont typiquement de plus grandes zones d'h émorragie . Ils peuvent sur venir lor sque des génisses et de jeunes taureau x sont introduirs dan s l lll troupeau lairier sans acclimata tio n pr éalable à un sol en béron. Ils semb lent liés à un rraumarisme er à une usure excessive au niveau des postérieur s er des anté rieur s. Diagnostic différentiel: voir
«
ulcères de la so le
»,
Traitement : po ur ces deu x types d'ulc ères, retirer toute la corne endo mmagée er minim iser la mise en charge sur l'onglo n affecré. Cont rô ler la maladi e en identifiant les causes initiales de podod ermarire aseprique.
Nécrose de l'onglon (ostéomyélite de la phalange distale)
Traitement : la pododermatire aseptique diffu se (four bure) est l'anomalie primi tive er, par cons équent, de nombreux facreur s entraînant une affection de la lîgne blanch e peu vent éga lement provoquer un ulcère de la sole, bien qu'on ne comprenne pas pourqu oi il y a parfois une incîdence élevée d'ulc ères de la sole er dans d'aurres cas, une incid ence élevée d'affecr ions de la ligne blanch e.
288
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Définition : abc ès de l'on glon ind uisant une infection seco ndaire de l'ap ex de la pha lange distale. Signes cliniques: cette affec tion touche aussi bien les vaches laitières que les bovins en lot d'engrai ssem ent et pe ut être associ ée
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291 à une usure excessive entraînant un amineissemenr de la corne de l'onglon . En 291, la sole décollée de l'onglon a été largement excisée pour révéler une zone n écrorique noire fisrulisanr sous la paroi dor sale. La lésion a généralement une odeur putride pron oncée, rarement présente dans les autres affections du sabot. L'extrémité n écrotique de la ph alange distale peut être palpée au niveau de la zone d'hémo rragie de l'onglon. Un grand nomb re de ces lésions ne guérissent pas et récidivent au bout de plusieurs mois. Sur la coupe tran sversale d'un autre onglon affecté (292), l'apex de la phalange distale est visiblement rongée, des débris fécaux secs sont impactés dan s la cavité résiduelle de l'onglon et des zones grises de la phalange distale nécrotiq ue sont visibles sur ses faces ventrale et dorsale.
Traitement : l'ablation large de la cor ne décollée, le pa rage ct le netto yage permett ent la guérison de quelques cas, mais de nombreu x cas nécessitent un rrairernenr plus rad ical tel qu e l'amputation de l'extr émit é ost éom y èlitique et n ècro ti que de la pha lange distal e ou de tou t l'onglon.
29 3
Signes cliniques: les corps étrangers les plus courants sont les clous, les caillo ux et les dent s tombées. 293 montre une agrafe méta llique ferme ment enfoncée dans la sole, en dir ection du talon. La boiterie est relat ivement faible à moin s qu e le cor ps étranger ne pénètre dan s la corne de la sole, pro voquant une infection et un chorion décollé. En 294, une partie d'un clou a pénétr é dan s la corne de la sole sur la face ax iale de la ligne blan che, provoqu an t une infection du chorion. En 295, la corne superficielle a été enlevée pour favoriser le dr ain age et expose r la nou velle sole (A) se d éveloppa nt en-dessous. Au centre (B) se trou ve le chorion sensitif. La pénétration d'un cor ps étra nge r peut également survenir près d u sillon axial (296), là où la corne de la paroi est plus fine, ent ra îna nt un e tuméfaction et un e nécrose inrcrdigit ées seconda ires et un e fou rbure septique. Une perforation de la sole au niveau de l'onglon peur en traîn er un e ostéomyélite de la pha lange distale (291, 292).
Traitement: extraction du cor ps étra nge r et para ge de la corn e enviro nna nte déco llée po ur perm ett re un draina ge optimal.
Pénétration d'un corps étranger dans la sole Définition: pénétration d'un corps étranger dans la sole facilitant l'accès d' une infection jusq u'au chorio n et la forma tion secondaire d'a bc ès,
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297 ment plus sévère et pro longée. Il existe une variété de ma ladies incluant les abc ès du coronet ou du talon, la rupture du tendon fléchisseur profond et une sepsie profonde.
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Abcès du coronet Fausse sole Signes cliniques: l'ablati on de la sole déco llée en 295 révèle un e fine co uche de corne épider mique reco uvrant le chorion. La corne détachée est souvent appelée « fausse sole » . Dans un au tre exe mp le (285), la point e de la rain ett e sou lève la fausse sole . Dan s d'autres cas , une four bure aiguë peut entra îner un arr êt total , mais tran sito ire de la pro duc tion de corne et la pro duction d'un e sole seco nda ire o u fausse sole, sans signes exte rnes de pénét rat io n o u de ma ladie de la ligne blanche. Traitement: la co rne de la fausse sole décollée est parée pour stimuler la repou sse.
Complications des affections du sabot de l'onqlon
Une infection démarrant de la ligne blanch e s'est propa gée proximalemen t sous la paroi du sabot jusqu'à la couronne en 297, où elle a pénétré dans les tissus profonds des ligam ent s collatéraux des doigts po ur produ ire une cellulite septique associ ée à un œdème important autour du coron et. Cette lésion chron ique souligne la croissance excessive de la corn e de la sole ainsi que le décollement de la paroi d u sabot de la couro nne, en-dessous de l'abcès. L'on glon affecté est dévié dors alernenr, suggérant une rupture partie lle du tendon fléchisseur et entraînant une croissance excessive relative de la corn e pa r défaut d'usure.
Abcès du talon (abcès rétro-articulaire, bursite naviculaire septique)
Introduction : un décollement superf iciel du chorio n se tra ite facilement par ablation de la corne séparée perm ettant la repous se du nouveau sabot. L'infectio n des tissus profonds entraîne de nouveau x signes cliniq ues et une boiterie générale-
Signes cliniques: les ulcères non traités peuv ent atteindre des structures plus profondes : su r une coupe lo ngitudinale d'u n onglo n (298), une infec tio n p ur ulente est visi ble dans le co ussin et digital (A) adjacent à l'os navicul aire, au tend on fléchisseu r profond des doi gts (B) et à l'art icul ati o n inte rphalan gien ne distale (C) . Cette affec tion est parfois appelée abc ès rétro-articula ire et nécessite un drainage chir urgica l.
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299 De la même manière, 299 montre une hyperrrophie du talon et un exsud a t purulent, provenant probablement de la bourse navicu laire infectée ou d'un abc ès rétro -articulaire s'écoulant par le site primitif de l'ulcère. Un blo c de boi s a été fixé sur l'o nglo n sain. Une rupture du tend on fléchis seu r (300) peur être secondaire à des cas compliqu és (vo ir ci-d essou s).
Traitement des abcès de la phalange distale et des sepsies profondes: ablat ion de toute la corne décollée, dr ainage des abcès par curetage et lavage er a ntibiothérap ie agressive. Une sepsie de l'articulation distal e nécessite une a mputa tion ou une arthrod èse, mais dans de nombreux cas, il est pr éférable de réformer les animaux pour des raisons écono miq ues cr de bienêt re.
Rupture du tendon fléchisseur profond Signes cliniques : des complications d'abc ès sévères de la ligne blanche, d'un ulcère de la sole ou, comme en 301, d'un abcès rétro -articulai re du ta lon, peuvent entraîn er une infection et la rupt ure secondaire du tend on fléchisseur profond . En 301, le coronet est gravement déform é, le ta lon est gonflé et l'onglon est dévié vers lc ha ut (plantigrade), indu isant une croissance excessive continuelle et un défaut d'usure de l'onglon a ffecté. Une coupe lon gitu din ale d'un doigt septique (300) révèle le site de l'ul-
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301 cère qui a perfor é la corne de la sole (A) et le point de rupture d u rend on fléchisseur profond (B). Notez la crois sance excessive de la corne de l'on glon. A ce stade, l'articulation n'est pas atteinte et la guérison est possible avec un traitement précoce.
Arthrite septique de l'articulation interphalangienne distale Définition: infect ion de l'articulati on interphalangi enn e distale. Signes cliniques: l'arthrite septiqu e de l'articul ation interpha la ng ienne dist ale est la co nséq uence typiqu e d'un abc ès de la ligne blan che, d'u n ulc ère de la sole o u d'un phl egmon interdigiré (n écrobaciilose) non traités. No tez l'h ypertrophie uni larér ale ma rq uée du talon ga uche en 302, associée à un e inflamma ti on se p ropageant ver s le boulet 'et entraîna nt une déformati on de l'o ng lon. La bourse na viculaire et l'a rticulation inrerph alan gicnn e distale sont égal ement infect ées, do nna nt
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Chapitre 7 : Affections locomotrices 91
303
304 un e a rt h rite septiq ue de l'articul at ion in rer ph ala ngicnn c distal e. Une hypertrophie importante peut ent ra îner un so ulèvement de la corne de la so le de l'o nglon et du talon , part icu lièrement au niveau du talon et de l'espace interd igité. La vache Hereford en 303 boitait depu is 8 semaines. L'onglon lat éral
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affe cté est hypert roph ié et en flam mé , on observe un e tuméfaction de la couronne et u n décollement de la corne a u niveau du coronet (A) et le tissu de granulati on fait sailli e d an s l'esp ace in terdigi r é à l'endroi t où le pus s'écoule de l'articul ation infectée. M algré un degr é de tuméfaction moins sévère da ns le cas plus chronique en 304, le sabot de l'on glon lat ér al affecté est avuls é par la pression et la nécrose seco nd aires à la coro nirc septique. Les infections digi tée s anci en nes peu vent entraî ner un e ostéite et une pro lifération de nouvel os, co mme sur la p hoto 306 qui est un échant illon bou illi d'u n ulcère de la so le infecté chronique chez une l'ache H olstein. Une cavité profonde éta it présente à l'endroit de l'ulcère, avec un e pr olifér ati on important e d'os dans le coussinet digita l ct les zo nes naviculair e et coronaire. Lorsq ue P2 ct P3 sc sont an ky losées, la sévér ité de la boiterie s'est atténuée. En 305, q ui est un e co upe sagitta le ap rès am puta tion des do igts, la nécro se de l'os navicul aire s'est étendu e, ent raî na nt un e sepsie sévère dans l'a rti culati on dista le (A). L'in fection du coron et (B) a ind uit une tu méfactio n a u-dessus de la couron ne.
Traitement des abcès de l'articulation interphalangienne distale et des sepsies profondes: comme pour to us les abcès, le d rainage et le lavage ont une imp ortanc e consi dérable. L'ablat ion de toute la corne décollée, le cur etage pro fond du pied, le lavage et une anti biothérapie agressive peuvent être efficaces. L'insertion d'un drain sur le traj et de la fistule or iginelle, ressorta nt au -dess us du coron er, est simpl e ct amélio re le dra inage. Des cas asso ciés à une tuméfaction osse use imp ortante au -dessus du coronet, secondai re à une périostite chro nique étendue , nécessitent une amp uta tion. Une sepsie art iculaire n écessite une amputa tio n ou une arthrod èse, mais dan s de nom breux cas, il est recomma ndé de réformer les animaux po ur des raison s éco nomiq ues et de bien-être.
Affections de la peau digitée et des talons 305
Alo rs que les affection s du sabot impl iq uent le chori on et sont fortement liées aux co nd itions d'élevage, les malad ies de la peau in terd igir éc ont une composante infectieuse significative.
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Phlegmon interdigité {nécrobacillose, « panaris », piétin contagieux)
telles que I'o rplryro m onas assach arolytica et Preuo tella sp. L'infection d ébute dans le der me.
Signes cliniques: les cas d ébutants p résentent un e boiterie nette er une tuméfaction hyper émiquc b ilatérale symétriq ue du bulbe du tal on po uvant s'étendre jusq u'au x doigts accessoi res . A ce st ad e, la pe au inrerd igit èc es r œd éma ri ée ma is intacte et les o ng lon s semblent s'écarter l'un de l'au tre lo rs de l'app ui . Après 24 à 48 heures, la peau inrerdigir éc se fendille (3D?) (o n a enl evé un e partie de l'épiderme nécrosé) et d an s les cas p lus avancé s, le derme est à nu (308). Com me on le voit sur la fig. 309 , il peut y avoir un exsudat caséeux d' od eur fétide. 310 est un e vue do rsal e d' un cas négligé aprè s nettoyage ; des déb ris n écror iques dé raché s sonr visibles dans l'espace inrcrdigir é. La profondeur d u processus nécrotique a indu it la pro lifératio n d'u n tissu de g ra nulatio n. Le clivage précoce de la paroi axiale de l'on glon ga uche (A) et la tuméfac tion de la co uronne évo qu ent des lési ons inflam mato ires debutan tes dans l'articula tion inr erp ha!an gienne dis tale. Le sillon horizonta l (B) d istal au co ronet indique que le problème a com me ncé enviro n 1 moi s aup a ravant . Il ex iste une fo rme sura ig uë de nécr o baci llose inrerdigir èc dire « superph leg mo n » o u « supe rp iétin » (311) dan s la q uelle la nécro se sévère s'éten d d e la fente inrcrdigit ée jusq u'à la peau
Définition : ca use fréq uente de boiterie, le phlegmo n int erd igiré est un e infectio n des co uches der miqu es J e la peau interdigirée associ ée à Fusohact érium necropho rum et à d'aut res bacté ries
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312 du talon . La nécrose du derme débure b ru ta leme nt et l'articu la tio n peur être rouch éc 48 heures après l'ap pa ritio n des pr emiers signes cliniq ues . Les même s agents éti o logiques so nt imp liqués bien que leur sensibilité aux antibio tiques pui sse di fférer. Un tr aitem ent p réco ce et ag ressif est viral.
Diagnostic différentiel: dermatite inrerdigirée (321), corps étra nger inrerdi git é (325), der rnarire digit ée (315-317).
314 ma tériel n écrorique. Dans quelques cas, l'hyperplasie est limitée à l'espace inrerdigit é dorsa l (314) et la boiterie est moins prob able.
Traitement et prévention: une am élioration de l'hygiène des
Diagnostic différentiel: panaris inrerdigirc (307), der matite
pieds (nett oyage des sols et pédiluves) peur réduite de ma nière tr ès significative l'incidence de cett e pa tho logie. Evite r rour es les su rfac es susc eptibles de blesser la fent e in rerdig ir ée. Adm inistration parent érale et locale d'a nti biotiq ues.
digit ée (315-317).
Hyperplasie interdigitée (fibrome, cor, durillon, « limace ») Définition: l'hyperplasie de l'espace interdigit é se développe à partir des plis cutan és adjacent s à la paro i axia le du sabot , comme le montre la ph oto 312. Signes cliniques: cerre lésion, qui peur être héréditaire et dans ce cas, généralement bilatérale, est un problème affectant aussi bien les races les plus lourdes de vaches laitières et à viande que les taureaux de boucherie adultes. La boiterie est liée soit au pincement de la peau interdigit ée pa r les onglons au cour s de la mar che, soit à une infection secondaire (nécrobacillaire) des zones de nécrose par pression (313) et souvent à une infection secondaire associée à une dermatite digitée. No tez le décollement supe rficiel, mais s évère du
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Traitement: une irritation de la pea u int erdigit èe par un traumatisme, un étirement excessif lor s de la ma rche sur des surfaces ru gueuses et une irritation chro nique liée à une dermatite digit ée et à une nécro bac illose inrerdigirèe, sont to us des fact eur s pr édisposants qu i do ivent être maîtrisés pour prévenir cerre patholo gie. De pe tites lésions peuvent être traitées en excisant la corne hyperplasique de la paroi axiale po ur min imiser le pin cement ou par des bai ns de pied réguliers avec des astr ingents tels qu e des solurions de form ol ou de sulfate de cuivre. Des lésions plus étendu es nécessitent une amputation.
Dermatite digitée (piétin d'Italie, « verrues poilues ») Définition : infection bac téri enne de l'épiderme de la peau du sabot impliqua nt Treponeme sp. Signes cliniques: la lésion siège typ iqu ement sur la peau audessus des bulb es du talon, proxim alement à l'espace inrerdigitc.
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319 lésion s affectant la corne perioplique du coroner peuvent entraîner des comp licatio ns telles qu 'un e fissur e verticale ct une ostéite pe da le er une boiterie beaucoup plus persistante . Une autre com plication esr une sole décollée secondaire à une lésion initiale du talon (319). Une infection chroni qu e est asso ciée à des " verrues poilues » , co rrespo nda nt à des projections papill aires rcssemblan r à de lon gs poils au niveau de l'arr ière du tal on (320).
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Diagnostic différentiel: pa na ris interd igité (307), derma tite inrerdigirée (321), dermarophilose (322) ct érosio n de la corne d u ta lon (323). Traitement et prévention : la derm at ite digitée est liée à
Lor s d u premier examen, les cas d ébutant s (315) pr ésentent des po ils dressés et agglutin és par un exsuda t s ére ux . L'éliminati on des débris superficiels (316) dans un cas similaire révèle une zone circulaire d' épiderm ire d'I à 2 cm de diam ètre . Les animaux affectés pr ésentent une boiterie sévère même si les tissus der miques ne sont pas trop sévèrement lésés (comparez au panaris inrerdigir è, 307). Dan s les cas avancés (317), la corne du ta lon s'use et se déco lle, avec une vaste zone d ' épidermite à vif s'étendant jusqu'a ux do igts accessoires . Bien que la majorité des cas soient localisés au niveau de la face plantaire, des lésions ulcéreuses dor S'lies, comm e c'est le cas en 318, ne sont pas rares. De telles
un co nta ct rép été avec du lisier, notamm ent avec le mélange d'u rine et de fèces typiquement asso cié au racle-lisi er au ro rna tique. Les lésion s bén ignes che z les vaches ta ries progressent souvent rap idement pour produ ire des lésion s ou vertes à vif en début de lactatio n. Cela exp liq ue pourqu o i la ma lad ie est plus fréq uente au mo ment d u pic de lactation . La prop hylax ie comprend des bains so ignés des pieds pou r prévenir le dévelo ppemen t des lésion s et une amé lioration des cond itio ns d'hygiène des pieds. Des lésions plus avanc ées ent raînant une boit erie peuvent êt re traitées individuellement par de s a ntibiotiques
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321 locau x ou par l'exérèse chirurgicale des projections papillaires. Des foyers au sein d' un troupeau peuvent être contrôlés par des bains de pied dans une sol ution de formol ou d'antibiotiques, mais cela est pa rfois int erdit dans certains pays .
Dermatite interdigitée [« fourchet », piétin d'hiver) La dermatite inrerdigir éc est une inflammation hu mide, superficielle de l'épiderme inrerd igiré (321) sans atteinte des tissus plus profonds, ce qui la différencie du phlegmon inrerdigir é (307). Dichelobacter 1l0dOSliS a pa rfois été isolé dans des lésions. Plusieurs animaux peuvent être affectés en même temps. M algré la nature superficielle de la lésion, la boiterie est parfois prononcée. No mbreux sont ceux qui con sidèrent cette lésion corrél ée à la derm atite digitée.
Diagnostic différentiel: phlegm on inrerdigir è (307), dermatite digitée (315-317).
Traitement: ant ibiothérapie locale en aéro sol.
Dermatophilose Signes cliniques : la derrnarop hilose survient à la suite d'une exposition à des conditi ons de froid, d'humidité et de boue qui entraîne une infection seconda ire à Dermatopbilus (m ir 106). En 322, la jambe est gonflée, en partic ulier autour du paturon. La peau nettoyée est épaissie avec un eczéma sec et il existe une légère perte
322
de poils depuis la couronne jusqu'au-dessus du bou let. La boiterie est pronon cée. Les quatre membres peuvent être affectés.
Diagnostic différentiel: der matite digitée (315). Traitement : les zones affectées do ivent être bien nett oyées et une pom ma de antisep tiq ue gra sse doit être appliquée. Alternativement , on peut vaporise r sur la peau un bain émollient pour les tra yons , Dans les cas sévères, l'ad ministrat ion parentérale de pénicillin e pendant 3 jours est recommandée.
Erosion de la corne des talons Définition: érosion de la corne des ta lons et de la sole. Le talon est une surface portante majeure. Sa str ucture nor male a été décrite sur les illustrati ons précédente s, par exemple en 313. Signes cliniques : cett e affection surv ient sou vent chez les vaches laitières à l'étable piétinant dan s le lisier. La pert e de la corne du talon déstabi lise le sabot , modifie l'appui , augmente la commotion et peut pré dispose r aux ulcères de la sole. L'érosion du tal on a peut-être un lien avec les der matites digitée et intcrdigir èe. Bactemides 1l0dOSliS a par fois été isolé dans ces deux types de lésion s. En 323, la corne lisse o riginelle a été érodée, produisant une profonde fissure dan s le talon ga uche. Une érosion plus sévère de la corn e du ta lon droit (latéral) a entraîné le développement d'un tissu de granulation sur la sole. Dans le cas avancé en 324, les deux talon s sont presq ue complèteme nt éro dés. La der -
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325 ma tite digitée et l'érosio n de la corne de s talon s so nt souvent assoc iées (voir 324) car de mau vaises con di tion s d'hygièn e prédispo sent à ces deux pathologies.
Diagnostic différentiel: derm atite digitée (315). Traitement : o n o bserve une gué riso n spo nt an ée lo rsq ue les anima ux so nt laissés au pâtur age. Ce rt aines vaches à l'étable ont besoi n d' un parage de la corne.
Corps étranger interdigité Signes cliniques : en 325, une pierre s'est enfoncée dans l'espace int erdigité, ulcérant la peau axiale de l'o nglo n ga uche . De pet its mo rceau x de brin dilles, notamment des épines , pe uvent repo ser lo ngitudinal em ent dan s la fent e inrerdigirée, lésant la peau inrerdigirée et ent raînant un ph legm o n inrerdigit é seco ndaire (voir aussi 296).
Diagnostic différentiel : ph legmon intcrdigit é. Traitement: élimina tio n du co rps étranger et examen soigneux de la profondeu r et de l'étend ue d u tr aum atisme inrerdigiré,
327 médial. Notez sa t ra jectoi re ir régul ière et son or igine sur le coronet (A) . Notez éga lement la part ie (B) qu i est légèrement dé tachée en raison de la fissure o bliq ue en (C) . En 327, seu l l'o nglon droit est a ffe cté, la fissur e est beau cou p p lu s p rofonde et l'o nglo n es t cassé . On o bser ve un e fissure vert ica le la rge et étend ue de la corne pa r laq ue lle la la mell e d u ch o rion risq ue d'être mise à nu ; ma lgr é la fai ble q u a ntit é de pus , cette fissu re entraîne une boite rie sévère . D an s les cas ava ncés (328) , du tissus de granu la tion avec d u sa ng peur faire saillie d ans la fiss ure .
Ant ibiotiq ue top iqu e.
Affections de la muraille du sabot Seime (fissure verticale) Définition : fente de pro fondeur var iable dan s la paroi du sabot, partant de la co uro nne jusqu 'à la surfa ce d'appu i de la sole, plus fréqu ent e dans les races lourdes de bovins de boucherie.
Signes cliniques: les fi ssu re s vert ica les SO nt seco nda ires à d es lés io ns du péri op le su pe rficiel et du coronet sous -jacenr (p a r exe m p le, temp s cha ud et sec o u lésio n du coronet liée à un t ra u ma t ism e o u à un e d er matite d igit ée d u coroner). Les de ux onglon s hyperpl a siqu es de l'antérieur gau che en 326 so nt a ffe ctés, m ai s la prin cip al e fissure es t sit uée sur l'onglon
328
Chapitre 7 : Affections locomotrices 97
Traitement et prévention : la corne distale portante de chaque côté de la fissure doit être excisée ains i que tout morceau de corn e charni ère afin de réduire tout mou vement de la fissure. Si du tissu de granu lation fait saillie dans la fissure, comm e en 328, il est probable qu'il existe une ostéo myélite de la phalan ge distal e. L'amputa tion de l'onglon est alors le seul traitement . Une suppl émenta tion en biotin e semble réduire la prévalence de ces fissures chez les bovins de bouch erie. Dans les troupeaux laitiers, la prévention implique de réduire l'incidence des der matites digitées.
Fissure horizontale Définition : les fissures hor izonta les résultent d'un arrêt moment a né de la production de corne, sou vent seconda ire à un trouble du métab olism e. Si l'arrêt de production se prolong e, la fissure peut s'étendre jusqu'au chorion . Des int erru ptio ns moin s sévères n'indui sent que de simples lignes de croissance int errompue de la co rne , parfo is app elées « lignes de privation » . Co nt rai rement aux fissures vert icales, les fissures hor izontales affectent généralement les hu it on glons. Signes cliniques: en 329, les deux on glon s sont attei nts: la fissure de la paroi média le du sab ot (tenue par une main ) était due à un a rrê t tr an sito ire de produ ction de la co rne remo ntant à 4 mo is et seconda ire à un changement aliment aire. La longueur de la paroi antérieure étant supérieure à la hauteur du talon, le « dé » de co rne a fini par se détach er d u tal on , mais est resté attach é à l'on glon . La boite rie résult e de la pression de la partie charnière de la corn e sur la lamelle du chor ion sou sjacente o u de la mise à nu de la lamelle sens itive lor sq ue le dé de corne se détache (fracture de l'onglo n). En 329, une plus petite fissure de l'onglon lat éral a été partiellement par ée pour réduire les mouvem ent de l'étu i corn é, sans exposer la lamell e sensitive. Parfois , les deux onglons des 4 pieds peu vent êt re affec tés à la suite d'un e agressi on systémiq ue sévère, par exemple une mam mite aig uë, un ép isode de fièvre ap hteuse ou une métrite aiguë. Traitement et prévention : les troupeau x pr èsenranr une incidence élevée de fissur es hori zontales doivent souffrir d'épisodes périodiques de fourbure dont la cause doit êt re identifiée et cor rig ée. Des facteurs aliment aires ou pa thologiques sont géné ra lement impliqués, notamm ent chez la vache pér i par tum. La recherche d'un pro blème au sein du tro up eau com mence pa r un exam en détaillé de l'histo riqu e de la vache en période de transition.
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Onglon en tire-bouchon Définition : l'ongl on, généralement l'onglon lat éral des deux post érieurs, est tordu en spira le sur toute sa lon gueur. Signes cliniques : l'o ng lon la téra l des antéri eur s o u des postéri eurs peur êt re affecté par cette a no ma lie de c ro issance, partiell ement héréditaire . L'o nglo n la té ral hyperpl asiqu e en 330 est tordu vers le haut et , sur le même doi gt , la paroi aba xia le s'enr o ule so us la sol e (331), endo mmagea nt in évitabl em ent les surfaces d'appui. La so le a xia le hyperplasiqu e (33 1, A) devient a lors une sur face porta nt e majeu re et un e boiterie pe ur se d évelo p p er secondaire me nt à des ulc ères de la so le et/o u une compression de la ph ala ng e d istale (vo ir aussi 334). Sur la pi èce anatomique (phala nge d ista le) en 332, l'osr éolyse seco nda ire à la compress ion pa r l'o nglon en t ire-bo uc ho n est visible à pro xim ité de l'on glon en A. 331 mont re ég alement un e érosio n bil a téral e début a nt e d u t al on (m ir a uss i 323) et un e cavit a t io n de la so le de l'o nglon médi al due à une impacrion par des débris.
Onglon en ciseaux
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Définition: l'onglo n en ciseaux diffère de l'on glon en tire-bouchon po ur les raisons suivantes : un on glon pousse en travers de l'autre, la paroi est moins affectée et il n'y a pas de rot ation autour d'un axe longitudinal.
98 Guide Pratique de Médecine Bovine
iiiiiïiiiiiiiiï (323). Sur les antérie urs , l'h ype r pl asie de la sole est plu s fréque nte sur l'o nglon médi a l.
Traitement : co ns idé rée comme la cons équence d'un e four bu re, l'excès de croi ssance de la so le affecte plus particulièrement les génisses, 6 à 12 sema ines après le vêlage. Les génisses q ui ont été élevées dans des cours pai llées avant le vêlage, ont une so le pen épaisse pr édisposée aux co nt usions sur un so l en béton en pério de posr -par rum , Le pro blème est agg ravé par d'autres cau ses de fourbure telles qu 'une logette o u une sta lle inco nfort able ou une alime nta tion inapprop riée. Un pa ra ge co rrecte ur est nécessaire pour resta urer une distribution no rm ale du poids.
Fracture de la phalange distale 332
Signes cliniques : en 333 , la paroi de l'o ngl o n gauche s'enroule lég èrem ent axia lem ent a u po int de co ntac t avec le so l et peut former un e fau sse so le. Une légèr e boiter ie mé ca n iqu e peut résulter de la pressi on d'un on glon su r l' au tre lors de la marche.
Traitement : l'on glon en tire -bou chon et l'on glon en ciseau x nécessitent un parage radical répété. Dans des co nd itio ns d'élevage int ensif, une réforme précoce des animaux atteints est généraleme nt nécessa ire POut des ra ison s écono miq ues.
Excès de croissance de la sole Définition : la zo ne centrale de la sol e, c'est-à-dire la zon e 4 so us le tub ercu le des fléchisseurs de la pha lange distale, ne dev ra it pas êtr e une surface d'appui . Cependa nt, il n'est pas rar e q u'un co in de la so le pou sse hor s de la zo ne 4 pour devenir la pri ncipale surface portante de la sole. Des ulcères de la sole peuvent alor s se développer sou s ce co in.
Définition: affecta nt préférentiellem ent les antérieurs, la frac tur e de la phalan ge dista le est généra lement trauma tiq ue et int raarticul aire bien qu 'elle puisse êtr e pathologiquement associée à un e fluorose (749) o u à une ostéom yélite .
Signes cliniques: l'onglo n méd ial est so uvent affe cté , o bligea nt l'anim al à adopte r des ap lo m bs jambes croi sées et t ra nsférant ains i le poi ds du corps vers l'ongl on latéral (335) . La lign e de fracture (A) en 336 co u rt vertica leme nt d epuis l'articul ati o n interp ha la ngie nn e d ist al e et les d eu x fragme nt s de la p ha lan ge dis ta le sont sé pa rés. Ce typ e d e fract ur e entraî ne l'appariti on so udaine d 'une boi terie sévèr e, qui n'est géné ra lement p a s as socié e à des sig nes init ia ux visi bles de cha leur ou de tum éfaction . A un stad e plus ava nc é, l'o nglon aff ecté est p lus ch aud à la pa lpat ion, ma is a u dép art , il est di fficile de poser un di agn o st ic sans un ex am en ra di ograp hi qu e. La cau se la plus courante d' aplombs cro isés est une ulc ération bilatéral e d e la so le.
Signes cliniques : l'onglon lat éral (ga uche) en 334 est beauco up p lus large qu e l'o nglo n médial et la paroi ex te rne est hyper plasiqu e et s'enroule axia lem ent en direction de la so le. Un co in de corne de la so le (A) po usse en tr avers en direction d e l'on glo n média l. Cc coin favo rise les contusion s de la sole cr/o u les ulc ères de la so le (voir aus si 283, 314, 331 ). Les zones noires sur les tal on s so nt des éro sio ns débutantes du talon
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Chapitre 7 : Affections locomotrices 99
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lange di st al e s'a ffa isse, le terme de fourbure pourrai t donc êtr e in jus rifié chez les bovins . Les lésio ns ini tia les sont microva scu laires, les causes so nt mu ltifacrorielles er inclu ent un t ra u ma tisme, une in fecti on , u ne ma ladi e rn éraboliquc cr d es p errur-
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Diagnostic différentiel : ulc ères bila t éraux des onglons
ba rions alimentai res.
médi a ux des a nrér ieurs ; perfo rat ion par un corps étranger de l'espace inrerd igir é ou de la sole.
Fourbure aiguë
Traitement : l' étui corné du sabot servant d'attel le à l'os, la
Signes cliniques : la vache friso nne en 337 a la posture
plupa rt des cas r écupèrent avec un traitement minimal. Un bloc ch iru rgical (semelle) placé sous l'o nglo n sain limite l'appui sur l'on glo n affect é, am éliorant le bien-être de la vache par suppression de la d oul eur er acc èléranr ainsi le processus de cicarrisarion,
typique d'une fourbure aiguë : les an r èrie urs so nt en abdu ctio n, les postérieurs som p lacés en ava nt sous l'abd omen , le dos est rond, le cou esr ten du et la qu eue est l égèrement relevée. Les lésions du sabot seco ndai res à un e fourbure som illust rées en 338 . Une hémorragie est visible au- dessus du bulb e du talon et le lon g de la ligne blan che. Notez les débris noirs impact és da ns la ligne bla nche éla rgie à proxim ité du ta lo n, cc q ui po ur ra it ent raî ner une infection de la lign e blanche (277) . Une co nges tio n int en se de s vaisseaux sa ng uins d u chorion est la cau se la plus probable de la p rése nce d u ca illo t de sa ng dans la corne de la sole de l'o nglo n . La géni sse avait vêlé 2 mo is ava nt et la fourb ure/podod crrn atitc éta it pr o bab lem ent seco ndai re à une bais se de la produ cti o n de corne à l'époqu e d u vêlage, aboutissant à un e so le am inci e sen sible au x contusion s, et à une transi tio n alimentaire passant d' un e ra tio n riche en fibr es à un e ration riche en co nce nrrés (entra înant un e acidose ), associée à une statio n debo ut prolongée sur du
Fourbure (ou pododermatite aseptique diffuse) Définition : bien q ue la fo urbur e so ir un terme la rgem enr utilis é, les lésio ns se lim itent rarement à la zo ne lam ellaire du chorion . Dans la p lup a n des cas, il y a un e in fla m ma t io n de l'en sembl e du chorion er donc le terme « pod od erm arire » es t p lus ap proprié. De s recherches recentes sur la pathog énie des ulc ères de la so le er des ma ladies de la ligne blanch e o n t sug gér é qu e le cho rio n la mellaire rest e norma l lo rsq ue la pha -
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entra îné un ra mo llissement de la ligne blan che, permettant la pén étration de sa letés et a bo utissa nt à un e bo iter ie aiguë d ue à la so le décoll ée. Des abcès de la ligne bla nch e (277-280) et de s ulcères de la sole (284-287) sont un e séq uelle fréquente de la fo urbure aigu ë.
Fourbure chronique Signes clinique s: sur cette co upe lo ngitu dinale (340) à tr avers le pied d'u n taure au Sho rrh orn âg é de 6 ans souffra nt d'une fourbure chroni qu e débutante, les la melles de la sole so nt épaissies et hém or ra giqu es et des st ries ros ées indi que nt la pr ése nce de sang dans la co rn e de la so le, particu lièrement au niveau de l'on glo n. La ph alan ge dista le est affaissée, loin de la murai lle du sabo t sus-jacente. A un stad e plu s avancé (34 1), la ligne d' hémorragie (A) dans la co rne de la sole so us la pha lange dista le est facilement recon naissable. La lésion infla mm atoi re respo nsah le de cette ligne serait survenue 5 semai nes plus tôt . No tez l'épaississement et la déviati on dors ale de l'on glon . Ces lésio ns ent raînent des irrégula rités de croiss anc e du type
339 héron. Cett e affectio n est fréquente chez les génisses élevées dan s une cour ou une pâ ture, puis int roduites pour la prem ière fois dan s des logettes en po sr-par turn. L'élargissement et l'hémorragie de la lign e blan che che z ce rameau Simmenr al âg é de troi s a ns (339) résultaient d'u n excès d'exercice a u sein d'un trou peau lait ier hivern é dan s un e éta ble à logettes pendant plusieu rs mo is, associé à une fo ur hure aiguë a ppa rue au début de cett e pér iode. Ces lésio ns o nt
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cipale cause du syndro me de la vache couch ée. De telles vaches ne se relèvent pas apr ès un traitement pour une hypocalc émie. L'étiologie est souvent bizarr e. Un décubitus prolongé (plus de 6 heures) sur un sol de béton dur ou sur le bord du caniveau dans une sta lle ou une logett e peut entraîner des lésion s neurologiques permanent es du membr e postérieur. Si la vache se débat pour se relever, cela peut entraî ner une luxati on de la hanche , une déchirure muscula ire, une fracture du fémur ou un autre tra umati sme emp êchant ['animal de se relever malgré une calcémie redevenue normale. D'au tres affections plus insidieuses telles qu'une métrite, une mam mite et une intoxicat ion, peuvent également induir e le syndrome de la vache co uchée. Les anomalies vasculaires incluent une élévation rapide des enzymes musculaires sériqu es telles que l'asparrare aminotran sférase (AST) et la créati ne kina se (CPK), résultant de la nécrose ischémiq ue des muscles.
Traitement: les soins de la vache couchée sont très import ants. 343 obser vé en 342 et 343. En 342, la paroi de l'on glo n externe (gauche) s'enr ou le axialement. Une fissure pro fo nde d u talon et une fau sse so le bien visible se développent. L'on glo n médial (d roit) a un e lign e blanche élargie. Les deux o nglons pos térie urs en 343 so nt allo ngés et les tal on s sont enfo ncés. L'an gle de l'o ng lo n est fai ble, il y a des lignes ho rizo nt ales marquées ct le pé riople d u co ro net est écailleux .
Traitement et prévention : les causes et le cont rôle de la fourbure ont été évoqués dans les parties sur les affections de la ligne blanche, les ulcères de la sole et les fissures horizo ntal es.
Partie supérieure des membres et rachis Introduction Dan s cette partie, les illustrations ont été regroup ées par région et type de lésions. Bien que le syndro me de la vache couchée (ou para lysie posr-partu m) ne soit pas une blessure physique, il est inclus dans cette partie car un grand nom bre des affections décrites ici peuvent être secondaires à ce syndrom e. Puis suivent les affections du rachis et les traumatismes des art iculations et des os longs (par exemp le, les fracture s). Les paral ysies, à l'exclusion de celles illustrées dan s la parti e consacrée au syndrome de la vache couchée, constituent un autre petit groupe. Les causes infectieuses sont décrites dan s la partie sur l'arthrite septique. Enfin, un groupe " maladies diverses » inclut les carences en vitam ines et minéraux ct les troubl es méraboliques po uvant entraîner une boiterie.
Un bon nursing sur un substrat mou , pa r exemple de la paille sur du sable, fourn issant une prise suffisante lorsq ue l'animal tent e de sc relever, est de première nécessité. Plusieur s fo is pat jou r, l'animal doit être changé de côté. Une perte d'ap pétit et des signes pro gressifs d'aba ttement et d'intoxication assombrissent le pronostic , mais cert aines vaches couc hées alertes sc sont relevées au bout de plusieurs semaines. Des attelles et des sacs gonflables peuvent aider à soulever temporairement l'arrière-main.
Décubitus pathologique Définition: dégénérescence ischémiqu e des muscles des membres postérieu rs ent raînant une douleur vive, un dysfoncti onn ement du membre et une toxémie par les sou s-produits de la dégradation musc ulaire . Signes cliniques : la vache en 344 est restée couchée sur le côté droit pend ant 24 heures ct a été retournée pour faciliter l'examen du membr e droit. On a observé une tum éfaction et un épaississement de la région gluréale et une tuméfacti on auto ur du tibia. A la palp ation, la rurnèfacrion éta it ferme et douloureuse. Dans de tels cas, le pron ostic est sombre. L'animal refuse de bo uger ct la toxémie secondaire conduit à l'anorexie.
Diagnostic différentiel : para lysie ner veuse prim itive (398400), fract ure du bassin (367, 368), fractu re du fémur (352). Traitement: meme l'animal sur une litière molle, le reto urner d'un côté sur l'aut re plusieurs fois pa r jour et faciliter l'accès à l'eau et à la nourriture.
Syndrome de la vache couchée (paralysie post-partum) Définition : les anima ux ne se relevant pas apr ès le tr aitement d'une hypocalcémie (p.137, voir 473, 474) en l'absence d'une cause évident e de décub itu s, sont couramm ent appel és " vaches cou chées ». La raison en demeur e souvent obscure. Signes cliniques: une maladie métabol ique, et plus spécifiquement une fièvre de lait ou hypocalcémie (voir 473, 474) est la prin-
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Atteinte pelvienne ou rachidienne Signes cliniques : sou dainement , apr ès une d ystocie , la femelle Simm ental ad ulte en 345 a adopté cette position en « chien assis ", suggérant un traumatisme du can al pelvien ou lombaire . Cerre par ésie pos té rieure a disparu en 3 sema ines et la vache s'est co mplètem ent rem ise. Parfois, cette position biza rre peur devenir habiruelle à la suite d'une spondylarthrose. Une par ésie post érieure sévère pro gressive avec reto urnement des boul ets des post érieurs (346) s'est développ ée chez cerre vache Holstein ad ulte à la suite d'un lym-
348 phorne verté bral. L'auto psie d'un cas simila ire (347) montre un e coupe tra nsversale de la zone vertébrale lombaire caud ale avec du tissu lymph om areu x jaun e marron (A) et de la graisse épidur ale blanche normale au sein du can al rachid ien. Le lym pho me pro voqu ait une co mp ression importante des nerfs rachi diens, y compris le nerf sciatiq ue . La vache Frisonn e en 348 pr ésentait une spo nd ylosc lombai re et ne se tenai t de bout et nese déplaçait q u'avec d'extrêmes d ifficultés. La condition corporelle était très m édiocre et le rachis thoraco-lombaire était convexe et sailla nt en raiso n de l'atro phi e musculaire. La position des membres po stérie urs soulage la dou leur sur les nerfs rachidiens . Une radiographie latérale d'u n cas similaire (349) montre une arthropathie dégénérati ve lombaire avec prol iférati on vent rale d'ostéophytes (A). Une ankylose progressive est associée à un risqu e de fracrure de l'os nouvellement déposé du corps rachid ien, abou tissant a u syndro me de la vache co uchée.
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crépitement lors de la circumrotation du fémur. Une luxat ion ventrale et caudale de la tête fémorale dans le trou obturé peut également survenir avec lésion secondaire du nerf obturateur (354).
Diagnostic différentiel : fracture du bassin, fracture du fémur prox ima l (352, 353, 370), para lysie du nerf obturateur (354, 335), fracture du rachis (357, 358). Traitement : les cas pr écoces peu vent êtr e réduits par manipulation, en particulier chez les jeune s bovins avec une luxa tion crâ nio-do rsa le. Dans les cas de luxation remontant à plus de 24 heures, le traitement est généralement imp ossible et l'animal do it être réformé.
Fracture du fémur
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Diagnostic diff érentiel : maladie métab olique ou infection toxique, traumatisme du memb re pelvien (350-356). Traitement : quelques cas (345) répon dent à un bon nursing dans un box avec une litière molle et épaisse. Tout e détérioration nécessite un nou vel exa men cliniqu e complet.
Luxation de la hanche Signes cliniques: bien qu'une luxation de la hanche puisse être la cause du syndrome de la vache couchée, elle est plus souvent la conséquence d'une blessure seconda ire à une chute, par exemple au cours des chaleurs. Les luxations cràn io-do rsales sont les plus fréquentes (80 % des luxations de la hanche), comme chez la vache en 350 qui présente une posture et une silho uette anormales de la jambe gauche. Chez la génisse Frisonne en 351, la tête du fémur gauche est luxée vers le haut et vers l'avant (crânio-dorsalement). Les repères osseux des membres pelviens sont incong ruents. La musculature glur éale gauche est saillante en raison du déplacement dorsa l du grand trochanter du fémur (A). On peut percevoir un
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Signes cliniques : la plupart des fractures du fémur survenant en péri partum se situent à proximité de la tête fémorale et sont diag nostiquées en raison de la position an ormale du membre et de la présence d'un crépitement lors de la manipul ation du membre. La vache couchée en 352 présente une fracture à mi-diaphyse du fémur droit et un gonflement des tissus mo us environnants. La pa rt ie inférieure du membre droit est déviée latéralement en raison de la rotat ion externe de la diaphy se fémorale dista le. La zone est très douloureuse. De telles fractures n'entraînent pas systéma tiqu ement un décubitus . 'u ne autre fracture fémora le (353) montre une tuméfaction imp ortante des tissus mous et une position de la jambe vers l'avant et vers l'extérieur. Après un ou deux essais infru ctueux, l'animal ne fait généralement plus d'effort s pour se relever. Le membre pelvien non fracturé sous-jacent peut dévelop per une nécrose ischémique sévère des muscles (voir p.lOl ). La fracture du fémur chez le veau est décrite et illustr ée en 370. Diagnostic différentiel : luxation de la hanche (350, 351), fracture d u bassin (367, 368).
Traitement: il n'y a généralement pas de tra itement possib le pour ce type de fractures, à l'exception des fractures localisées à mi-diap hyse ou des fractures distales chez des bovins immatures de grande valeur pour lesquels on peut tenter une fixati on interne (plaque ou broche).
Paralysie du nerf obturateur Définition: le nerf obturateur innerve les muscles addu cteur s du mem bre pelvien. Une dystocie due à un excès de tai lle du fœtus
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353 peut entra îner un e paralysie ner veuse uni ou bilatérale avec abduction seconda ire du membre.
Signes cliniques : en 354 , la position symé rrique en abduction des membres pelviens est caractéristique d'une paralysie bilat éra le d u ner f obturateur. Des cas mo ins sévères se déplaceront simplement avec le membre en ab duction, mais s'ils marche nt sur un sol glissa nt (béton) (com me cela s'est prod uit en 354), ils peu vent glisser (en faisant le grand écart ) avec pour com plicat ion une lux ation de la han che ou un e fracture du fému r. Co mpare z le degr é d'abduction d u mem bre en 354 avec celui de la photo 355 souffra nt d'une lésion secon da ire de la hanche ou du fémur. Cette vache ne guér ira pas. Une autre vache (356) a partiellem ent récupéré d'une pa ral ysie de l'o bt urat eur survenue 9 mois plu s tôt ; elle met encore le postéri eur droit en abduction lorsqu'elle marche, ma is le postér ieur ga uche est norm al et pr end appui .
Affections du rachis
Diagnostic différentiel
Fracture par tassement du rachis
luxation de la han che (350, 351),
356 per mettent à la vache de se déplacer en tolit e sécurité pour la traite, etc. Il est possible d'essa yer à plusieurs reprises et pend ant une courte durée de relever la vache à l'aide d'un e pince élévatri ce pour évaluer ses pro grès et favoriser la circulation sanguine dans les memb res pelviens.
fracture du fémur (352, 353).
Traitement : confinement dans un box avec un e litière de pa ille épaisse. En cas de suspicion de par alysie de l'o bturat eur, placer l'an imal sur une sur face molle offrant un e pr ise optimale jusqu' à amélior ation de la locomot ion. Des ent ravons plac és sur les bou lets ou les jar rets perm ett ent d'éviter un e abduction excessive et
354
Signes cliniques: une comp ression médu llaire (A) (357) peut étre secondaire à une fractu re vert ébrale (B). Une parésie postérieur eest soudainement apparue chez cette génisse Ho lstein de 8 mo is et éta it probablement associée à une carence en vitamine D qui d urait depuis plusieurs mois. Il en est résulté une fracture par tassement du corps verté bral qu i a été prog ressivement repoussé dor salement, ent raînant une cyphose (dos arqué). Le canal rachidien a été progressivement sr énos é et une seconde fra cture de l'os rach itiqu e a comprimé la mo elle épinière. O n observe à la fois
357
Chapitre 7 : Affections locomotrices 105
358 des frac tures pa r tassement et des foyers septiques dans les plaq ues de cro issance vertébrales chez les jeunes bovins. Chez un bou villon Frison qui a brutalement développ é une cyph ose associée à une d iscrète convexi té local isée du rachis tho rac iq ue cauda l (358), la détérior ation rapide de l'état général de l'ani mal a con duit à son abat tage . L'autopsi e a révélé un espace int ervertébral infecté et affa issé (359) entre les 1" (A) er 2e vertè bres lombaires, secondaire à une épiphysirc septiq ue. Une déviation du canal rachidien et une cert aine compression de la moelle épinière étaient évidentes (C). La cyphos e peur aussi être cong énitale et s'accentue avec l'âge. De nombreux "eaux affectés finissent par se coucher.
360
Spondylopathie rachidienne (vertébrale)
Signes cliniques: l'o stéom yélite des vertè bres est une maladie évo lut ive dou loureuse affec tant a uss i bien les jeun es bovins q ue les an ima ux plus âgés et se p rop agean t par voie hém a to gène. La vache en 360 avait l'air d e souffri r, présentait un e rigidi té de la dém ar che et hésitait à se relever en raison d'u n abc ès verté b ra l. La pièce a na to mique 36 1 est un e coupe longitu di nale du rach is rhoraco -lomba ire d'un veau H olstein âgé de 6 mo is. Une ost éom yélite affecte roure la pr ofond eur de la p la que de croi ssa nce d'u ne vert èbre lomb ai re. Le disque int ervert ébr al a été détrui t et le can al vert ébral est st énose. Une hémo rragie est évident e sous les ménin ges au-dessus de la moelle épinière sténo sée. L'infection s'est probablement pro pa gée par voie hém atogène (Arcanobacteriu/11 pyogenes a été isolée). La vache en 362 p résente un rachis rhoraco -lo rnba ire arq ué et les pieds sont plac és plus en arri ère q ue la normale. Le pied dro it est sou levé a fin de sou lager la douleur rac hidie nn e. De telles vaches pagaient sou vent avec les membres pelviens et peuvent avoir des diffic ult és à se relever. Ce tte aff ectio n (co mparez la à la spo ndylose lombai re (348) et à l'ostéom yélite vertéb ra le (360)) est u n processus asep tiq ue évo lut if. Une pr oliférati on d'os sur les co rp s vert ébra ux peut, à te rme , p roduire un e ankylose (349) .
Définition: to ute maladie verté bra le y compris l'ostéom yélite, les abcès du rachis et l'ankylose (spondylose).
Diagnostic différentiel: ostéomyélite verté brale (360, 361), fraetur es par tassement du rachis (357-359).
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Diagnostic différentiel : aurres types de tra uma tisme du rach is, par exemp le, mass es lymp hos arcom areu ses infiltrantes , fracture d u bassin ou du sac rum, ostéo myélite. Trait ement et préventi on : il est essentiel de po ser un diagnos tic précoce et de corriger la cause primi tive lorsque cela est pos sible. La plup a rt des anima ux affectés doivent être abattus mais il est poss ible de pr évenir l'apparition de nouveaux cas pa; une modi fication de l'alimentation. Des rations à base de maïs riches en concent rés et non supp l érnent ées en minéra ux sont souvent mises en cause et peuvent éga lement entraîner des fractures spontan ées des membres.
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Traitement : la plupart des cas sont évolutifs et progressent lente-
promontoire d u sacru m était po ussé vers l'a rrière et vers le bas, entraînant une réduction du diamè tre dor so-vent ral J e la filière pelvienne . Au contraire, une vache avec une luxat ion co mplète (plus aucun contact entr e le sacrum et les ailes de l'ilium ) a peu de chance de récupérer des ap lombs et une démarche norm aux .
ment ou rapid ement . Les animaux doivent être réform és pour des raisons de bien-être, particulièrement ceux qui sont en décubitus.
Fracture des vertèbres cervicales Une fractur e de la cinqui ème et de la sixième vertèbre cervicale empêchait cette génisse Frisonne âgée de deu x an s en 363 de lever le cou et la tête. Une dépr ession marq uée est visible au niveau du rachis cervica l do rsal, en avant de la scapu la. Dans un autre cas similaire, la vache broutait sur ses genoux parce qu'elle était incapa ble de courber suffisamment le cou pour paître l'herbe.
Subluxation et luxation sacro-i1iaques Définition: les attaches ligamentaires à la jonction du bassin et du sac rum se relâchent au mom ent du vêlage pour permertr e le passage du fœtu s par le cana l pelvien. Une rot arion d u sacrum sur le rachis peut sur venir lor sque l'exp ulsion d'un fœtus trop gros nécessite des tractions impo rta ntes. Il peut en résulter une pert e partielle de l'intégrité de l'union fibreuse de l'articulation sacro -iliaque (subluxarion), voire une pert e tota le de contact entre les deux surfaces a rt iculaires (luxa tion). Signe s cliniques : une subluxat ion peur ent raîner un décub itu s temp oraire, c'est le synd rome de la vache couch ée (p. lOl) . Les ailes J e l'ilium de la vache Frisonn e (364) sont surélevées par rap port au rachis lomb aire. La pa lpa tio n rectale a montré que le
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Diagnostic différentiel : fracture du bassin (367-369), fractur e du rachis lombaire, spondylopathie du rachi s (360, 361), syndrom e de la l'ache couchée. Traitement : les cas de subluxarion s'améliorent souvent en quelqu es jou rs pour survivre à la lactation, mais les cas avec luxation complète doivent être réformés au ssi vite que possible . Les vaches présentant une subluxati on doivent être retirées de la reproduction car le rétrécissement du canal pelvien les prédispose il la dystoci e.
Fracture sacro-coccygienne et paralysie de la queue Signes cliniques: ce taureau Hereford (365) était incap able de soulever sa queue po ur déféqu er. La tuméfaction nette à la base de la queue (A) est une séquelle d'une fracture sacro-coccygienne ancienne. Elle résultait d'un e chure au co urs d' une tentative de saillie d'une vache et a entraîné une compression du nerf coccygien. Cependa nt , une fracrure sacre-coccygienne n'ent raîne pas obl igaroircrncnt un dysfonctio nnement neuro logique , mais par fois seulement une déformat ion minime , comme chez cette vache
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368 366 Guernesey âgé de 2 ans en 366. L'animal en cro issance est particulièrement sensible au x fractures par tassement du rach is et au développement de foyers septiques m érastat iqucs dans les plaques de cro issance des corps vert ébraux (comparez 360 ct 361).
Traitement : chez les vaches laiti ères, une paralysie de la q ueue entraîne une contamination fécale imp ortant e de l'a rrière de la mamelle et des travons . De telles vaches doivent être réfo rmées bien qu'une amputation de la queue so it une alterna tive th éor iqu e possi ble, mais érhiquernenr contestable .
Traumatismes des articulations et des os longs Fracture du bassin Définition: la plupart des fractures du bassin impliquent l'aile de l'ilium et ont une importance mineure. Les fractures du corps de l'ilium et du pub is sont bea ucoup moins fréquent es, mais entraînent une boiterie sévère ct parfois un décub itus comme dan s le syndrome de la vache co uchée. Signes cliniques : une fracture ouvert e de l'aile de l'ilium
369 La plupa rt des fractures de l'aile de l'ilium so nt fermées, le fragment d'os étant tiré vers le bas par le fasc ia la ta, co mme chez cett e vache Guern esey (368) chez q ui on ne voit plus la proéminence osseuse sur le côt é droit (hanche affaissée). Dan s d'autres cas, la peau recouvrant l'os devient gangreneuse et forme une esca rre (369). La plupart des fract ures de l'aile de l'ilium ne sont rien de plus qu e des pr éjud ices est hétiques.
Traitement: un traiteme nt de routine des plaies est nécessaire dans les cas de fracture ouverte après exérèse de tous les fragment d'os.
gauch e de la vache en 367 est nett ement co nta minée et co mme le draina ge est méd iocr e, les lésions dans cette zo ne sont longues à guérir. De telles fractures sont secon daires à un trau matisme lié à des manipulatio ns brurales o u à une surpop ularion (par exemple, lor squ e les vaches sont pouss ées rap idement à travers un po rtai l) ou à une chute violente sur une surface dure .
Signes cliniques : la tum éfaction des tissus mo us chez ce taurillon Simmental (370) se situe au-dessus d'une fracture de la diaph yse fémorale survenue deux jours aupara vant. La posture pour-
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Fracture du fémur
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373 371 rait être confondue avec celle adoptée lors d'une paralysie fémorale ou d'un e lésion de la han che (luxation coxo-fémorale ou fractur e du col du fémur ). D'aut res fractures du fémur sont illustr ées en 352 et 353.
Diagnostic différentiel : par ésie spas tique pour la luxation dorsale avec accroc hement de la patelle (404) ; paral ysie fémorale pour la luxation latérale de la patelle (399). Traitement: dcs ruo ro rnie médiale de la pa telle pour la luxation
Luxation de la patelle Définition : déplacement interm itt ent ou permane nt de la patelle, latéralement ou do rsa lement , d'étiol ogie incert aine. Signes cliniques : les signes cliniques respec tifs diffèrent not ablement (comparez 371 et 372). Le memb re pelvien dro it de cette génisse Hol stein en 371 était tenu en exte nsio n maximale pend ant quelques seconde s, pui s proj eté vers l'avant . La patelle était temp orairement accro chée sur la tro chlée fémor ale. Le diagnostic d'un e luxation dorsale de la pa telle (ou accroc hernent), fait par pa lpation au cours de la ma rche, est confirm é par la réponse à une desmotomie patellaire médiale. Une for me spécifiqu e de luxation dors ale et d'accroch ement de la pa telle affecte les bovins en croissance et matures et est également fréqu ent e chez les an imau x de tra it sur le sous-conti nent Ind ien. Certaines form es sont héréditaires. Par contre le jeune veau H olstein (372) avait un grasset fléchi. La patelle était facilement palpable et luxée latéralement à la tro chlée fémorale, augmentant la largeur totale de l'arti culat ion . N otez l'atrophie associée du quadriceps fémora l et la pos ture plantigrad e du membre po stérieur ga uche. On rencont re généralement la luxation latérale de la patelle chez des veaux de moins d'un mois.
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dorsale avec accrochement de la pat elle ; recou vrement médial po ur la luxation lat érale bien qu e le pronostic soit réservé si la chirurg ie correc tr ice est tard ive. Quel ques cas de luxation dor sale interm ittente se résolvent spo nt anément .
Arthrose Définition : dégénérescence chronique du carti lage articulaire avec épaississement de la capsule articulaire et for mation d'o stéoph ytes périph ériq ues dan s une ou plu sieurs art iculations majeures chez les vaches et les ta ureaux âgés (qui ne peuvent plus assur er la mo nte naturelle). Signes cliniques :'l'art hrose affecte la han che (coxart hrose) et le grasset (gonarthrose) plus fréquemm ent que les autres ar ticulations portantes. L'art iculation de la hanche de cette vache H ereford âgée (373) montre les signes cliniques classiques de l'arthrose : érosion étendue du cartilage art iculaire (A), éburnation de l'os sous-jacent
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375 (B) et épaississement de la capsule artic ulaire (C). La présence de sang suggère qu'un incident traum atique plus récent est survenu depu is l'installation des lésions chroniques.
Diagnostic différentiel : gonar thrire septiq ue, fracture du fémur dista l, abcès péri-articulaire. Traitement : quelq ues cas réc upè ren t. Des AI 5 et des
Diagnostic différentiel : art hrose du grasse t (voir gonarth rite aseptique (374-376)), fracture du bass in (367-369).
analgésiques peuvent facili te r la loc o mot io n, mai s il est pr éférable de co nfi ner les vaches en lact a tion d an s une co ur o u u n box.
Traitement: repo s, confinement, ana lgésiq ues et AIN S.
Gonarthrite aseptique (inflammation de l'articulation fémoro-tibiale du grasset) Définition : arthrose (vo ir ci-dessus arthrose de la han che) d'un e ou des deux artic ulations du grasset, affectant souven t les bovins âgés. Signes cliniques : la gonarrhrite asep tiq ue ou non infectieuse est seconda ire à un trau mat isme et les an ima ux présentent une boiterie chronique sévère. Certaines vaches developpent une hypert roph ie progressive du grasset et mobilisent le membre sans fléchir J'a rt iculation. Une atrophie musculaire du memb re apparaît rapidement. La tum éfact ion chez ce yearling Frison (374) résulte d'un e fibros e et d'un liquid e inflamm atoire auto ur de l'articulat ion , associés à une osr èophytose secondaire. Dans les cas typiques, les jeuues bovins peuvent avoir une rupture pa rtielle d'un ligam ent colla téral. Parmi ces dern iers, certains peuvent conserver une légère boite rie liée à une arthrose secondaire. Chez les bovins âgés (375), une ru p ture du ligament croisé antérieur est une cause fréquente de boiteri e sévère du grasse t (ligament rompu [A]). Une radiographie latéra le (376) du grasset d'une vache de boucherie âgée montre un tiroir crâ nial considéra ble de la surface art iculaire du tibia sur les condyles fémora ux (environ 3 cm). Un petit fragment est visible près de l'éminence tibiale (A). Une vue crâ niale de l'articulation ouverte d u grasset en 375 montr e un fragment vesrigial du ligam ent croisé antér ieur (A) et le ligam ent croisé posté rieur intact (B). Le mén isque médial est déchiré et fragmenté. Le condyle fémora l médial montre une perte d'os par érosion (C) et les mar ges du con dyle présente une pro lifération étendue d'ostéophytes (D). L'épa ississement pa lpab le de la capsule articulai re et l'hypert rophie osseuse sont des signes cliniques ma jeurs d'une rup ture d u ligam ent croisé anté rieur.
Fractures du métacarpe et du métatarse Définition : les fra ctu res d u co rps des mét acarpiens et /ou d es méta tarsiens pe uvent être o uve rtes o u fe rmées. Il s'ag it de cas isol és affe ctant a ussi bie n les jeunes vea ux que les a n imaux adultes. Signes cliniques chez le veau : le veau frison en 377 p résentait une angulatio n sévère secondai re à une fracture distale récent e d u corps des métaca rp iens. La frac ture n'avait pas été réduite, ni immo bilisée. Eta nt donn ée la pet ite q ua nt ité de tissus mo us de couvert ure , il est fréquent qu e ces fractures perforent la peau , s'infectent et se compliquent d'une ostéom yélite. De telles fra ctures ou fracture/sépar ati on de l'épiphyse métacarp ienn e sur-
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378 viennent fréquemm ent après des tractions excessives lors d'une dystocie. Les fractures bilat érales du corp s des métac arp iens chez cette génisse Angus en 378 ont été provoqu ées par une traction excessive sur des chaîne s obstétricales placées juste au-dessus des bo ulets. Not ez la cicatrice vestigiale. Sur cette vue, la cicatrisation est en cours, 2 semaines après la pose d'une atte lle, mais il existe un malalignernenr de 10 à 20°. Une fracture métacarpienne peut être associée à une sépa ration de l'épiphyse, comm e sur la radiograp hie 379. Cette image mon tre une sépar ation partielle et un déplacement de la plaq ue de croissance métacarpienne distale (A) et une fracture de la métaphyse (B) (Salter type Il) chez un veau nouveau-n é.
Diagnostic diffé rentiel : une manipul at ion délicate peut indiquer s'il s'agit d'une fracture de la diaphyse ou d'u ne sépa ration de l'épiphys e distale. Une radiogra phie peut conf irmer la confo rmation exacte. Traitement : le pronostic est bon si le tra itement esr bien mené. Vérifier si la fracture est ouverte et donc infectée. De tels cas au pronostic plus réser vé, nécessitent un débr idement et un lavage avant l'application d'un e fixation externe et une fenêtre peut être co nser vée pour la mise en place d'un cathéter et des irr igations ultérie ures. Un support externe (par exemple, une
380 résine) doit s'étendr e de la parti e proximal e du carpe jusqu'audelà de la cou ronne. On donnera des ant ibioti q ues systémiq ues pen dant 5 à ï jours .
Signes cliniques chez l'animal adulte: la plupart des cas pr ésentent une boiter ie d'appa ritio n so udaine. Les fractures typiq ues d u co rps des mét atarsiens/m ét acarpi ens so nt tr ès fréquentes et co mp tent pour 50 % des frac tu res des os longs chez l'adulte. Un de ux ième type de fr actu re avec un séq uest re dét ach é de la cortica le survie nt occa sio nne lle me nt (380) , ma is les lésio ns précoces des corps des mét at arsi en s/m ét ac arpiens sont difficiles à mettre en évide nce. Avec le temp s, une tuméfact io n d ure bien visible se dévelop pe (380) et deu x fistules d'o ù s'éco ule d u pus sont visibles sur la face la téral e du méta tarsi en ga uche. Lor squ'elle éta it enco re un e génisse, cette vache s'est blessée lor s de son tr ansp ort vers la ferme qu elques mo is aupa ravant. Sur la radi ogr ap hie, un séq uestre d'o s co rt ica l de grande taille en forme de soucoupe étai t visible sur la face latérale d u corps du mét at arse, à mi-diap hyse. La plupart de s ca s ont une or igine tr a um at iq ue et j'écoul ement est un e réaction au corps ét ranger, bien q u'u ne infec tion bact érien ne soit possible. Traitement: le type le plus coura nt de fracture doit être géré de la même façon que chez le vea u bien que le risque de fractur e ouver te soit supérieur. Dans les fractures avec séquestre, l'exérèse chirurgicale du séquestre est. difficile, mais possible. Dans de nom breux cas, la boiterie disparaît si l'exercice est limité pendant 2 à 3 mois, et bien que la tu méfaction persiste, elle ne pose pa s de problème.
Arthrite infectieuse arthrite septique et dysplasie épiphysaire (épiphysite)
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Signes cliniques : cette partie exclut la polyarthri te des jeunes veaux et des veaux nou veaux -nés (voir 73 dan s le chapitre sur les affections néonata les). La plup art des for mes d'arthrite septique ou infectieuse sont d'origine bactérienne. Elles se dévelop pent à parti r de plaies pénétrantes, par extension à partir des tissus adjacents (ces deux formes sont fréquentes dan s la sepsie digitée,
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vo ir p.90) ou par voie hématogèn e . Plusieurs ex emples su ive nr . D a ns u n cas d e carp ire sept iqu e, une nécrose du e à un e irriga t ion sa ng uine in suffisanre de la peau rec ouvrant le car pe (ge no u) chez une génisse Hol stein â gé e de 4 m ois (381) a exposé le s o s du carpe. No te z l' épith élial isarion et la nécrose périp hé r iqu es. Une ra d io g ra ph ie latérale du carp e en flex ion (382) monrre un œ dè m e de s tissu s mo us , un e destructio n oss euse d es ra ng ées m o yen n e et di sta le des os d u ca r pe et un e réa ct io n d e p roliférat ion o sseuse é te nd ue O(A ). U ne cou pe sagirra le d u m embre (3 83) co nfirme la de st ru cti o n ti ss ulai re m a ssive. L'in fecri o n s'étend éga le m en t le long des gai nes d es ten dons . D ia gno st iqu ée plusieurs sema ines plu s tôt, u ne tell e in fecti o n pourra it avoir été conrrôlée avec succès . Le vea u âg é d e 4 mois en 384 presente un e blessure (no n visible sur cerre phoro) sur la face médi ale du boulet, une cellulite sept ique sévère, une r éno synovire et une a rr h rite enrra în anr un œ dème arricu laire tr ès marqué .
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383 L'a rticulatio n du bo ulet de cerre vache Frison ne en 385 (les tend o ns des fléchisseurs éranr réclinés ) conrient du p us épa is (A rcallobacterium pyogenesï, ma is les lésion s d u ca rr ilag e a rtic ulaire sont m inimes. D ans de tels cas, l'infect io n arriculaire résul te souven t d'une seps ie dig itée ascendante. Erysipelas est éga leme nt so uvent isol ée. La coupe longitudinale du métacarpe d'une génisse Angus âgée de 7 sema ines (386) mon tre un e nécro se cutanée ct une infect io n a entraîné une sepsie de l'articula tion m étacarp e -ph alangienn e (boulet). La nécrose cutan ée s'est développée suite à l'application trop longue d'arrelles et d'un plâtre (4 sema ines) pour l'im mobilisation d'un e frac tu re méta carpien ne à mi-diaphyse (A) qui s'est conso lidée. D an s un cas d' a rthrite septique d u cou de chez un e géniss e H olstein âgée de 14 moi s en 387, d u pu s brunât re ad hère a ux su rface s articulaires. Les surfaces arricula ires, no ta m ment celle de l'humérus dis tal, sont sévèrement éro d ées (A) . O n o bserve une fibros e p éri-articulaire. L'a rt h rite infectieuse affec te généra lement des l'eaux âg és de 1 à 3 mo is.
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Affections de la région du tarse Introduction :
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Certains cas d'infection des principales artic ulatio ns affectent les vaches ad ultes et se développent insidieusement . Cette vache âgée de Tchécoslovaqui e souffrant d'une gon arthrite infectieuse chro nique (388), avait perdu beaucoup de po ids et pr ésent ait une doul eur sévère. Des lésions dégénérati ves et prolif érarives anciennes avaient ent raîné une hypert rophi e con sidérable de l'arti culation du grasset. On a isolé Brucella abortus dan s le liquide syno vial. De telles vaches souffrant d'une arthrite infectieuse quo ique non septiqu e, devraient être réform ées.
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Un traum atisme du jarret est fréquent chez les bovins à l'étable avec une litière inadéq uate, particulièrement lorsque les logettes ou les stalles sont de taille et de conce ption inappropriées. Des rampes de sépa ra tio n en bois, hori zonta les, solides et des mo ntants vert icaux provoquent souvent des blessures ; cependa nt , les principal es causes sont une litière insuffisante et une surface au sol glissante
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entr aînant des traum atismes pa r abrasion lorsque le memb re soutenant le poids -du corps se déplace à la surface du sol lors du relever et du coucher de l'animal. Un traum atisme peut également survenir suite à une boiterie digitée lorsqu e les vaches sont couch ées pendant une longue période et ont des difficultés à se relever, De no mbreuses form es de tum éfaction ou de blessure du jarret ne provoquent cependant qu'une légère boiterie, voire pas de boiterie du tout.
Bursite et cellulite du tarseJhygroma) Signes cliniques : des tum éfacti on s latérales au niveau des bourses séreuses des deux jarrets (également appelées cellulites) sont fréquentes chez les bovins parqués sur du béton (389). Un hygroma du car pe (403) entra îne un probl ème similaire sur les membres antérieurs. La pert e de poils résulte d'une abrasion chron ique . Une coupe horizontale d'un jarret affecté (390) mon tre une discrète cavité décolorée (A) tapiss ée d'un tissu de granu latio n. Le liqui de semblable à du liquide synovia l est stérile. La majorité des cas ne sont pas assoc iés à une infection. Une déviation externe des doigts (jarrets clos) contribue souvent au d éveloppement d'une bursite du tarse . La cellulite se développ e lors de rupture de l'int égrit é de la barrière cutanée; la blessure s'infecte et du pus s'écoul e (391). La tum éfaction est alors plus diffuse que dan s une bur site asep tiq ue, la capsule articulaire peut être att einte et il en résulte une do uleur et une boiterie marquées. Chez une a utre vache, le ja rret droi t et le membre adjacent sont tr ès tum éfiés avec une cellulite extensive (392). La blessure résultait d'une plai e perforante qu i a introduit l'infection da ns les tissus sous -cutanés. Bien que de tels anima ux pu issent prése nter une boiterie très sévère, cette vache a bien récupéré après une antibiothérapie.
Diagnostic différentiel : rars ite infectieuse (septique), fracture du tarse.
393 ment conserva teur cons ista nt à retirer l'animal de l'environ nement traumatique afin de favoriser une guériso n sponta née, ce qui est souvent le cas lor sq ue les vaches vont au pâturage à la fin de l'hiver. Les vaches en hiverna ge doivent être placées sur une litière paillée pendant plusieurs sema ines. Les lésions plus étendu es peuvent être drain ées par aspiration stérile bien que la plaie perforant e prod uite puisse induire une infection secondaire. Une infection seconda ire est une séquelle fréqu ente de la ponction d'une bur site stérile. Les lésion s de cellulite nécessitent une anti biothérapie agressive prol on gée.
Hygroma du tarse médial Signes cliniques : la tu méfaction synoviale bilat érale en 393 est fluctuante, ind olore et son impo rt an ce entraîne une légère boiterie mécan ique. Cette affection est sporadique et peut résulter d'un traumati sme sur le bord de la logett e.
Traitement
à moins qu 'elles ne soient très étendues, le meilleur traitement pour les lésions non infectées est un trai te-
Ténosynovite de la gaine du tarse (capelet) Signes cliniques : une tu méfaction fer me ento ure la po int e du jarret de cette vache Ho lstein âgée de 3 ans (394) et s'étend disralement vers l'art iculation tibio-rarsicnnc. Six mois aupa ravant, la vache était tom bée à travers une grille métallique et s'étai t fait une
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pl a ie o uverte sur la face méd ia le d e la gaine d u ta rse. Une infectio n s'est développée, ma is la plaie a fin i pa r cica triser avec une fibrose.
corps sur la face plantaire des jarrets. L'ap pa rence clinique est similaire à une avu lsio n des épiphyses du ca lca néu m da ns laqu elle le muscle et le ten don gas trocném icns so nt inta cts. Une a urre for mc dc blessure du gastrocnérnien est une section tr an sversa le trau ma tique comme che z la génisse Frisonn e âgée de 2 ans en 397. Ce rre blessu re est liée à un objet t ranchant et peur être très s évère, La blessure est tou jours infect ée. Les tendons du gas trocn érnicn ct d u fléchisseur superficiel éta n t tous de ux a rrcinrs, l'appui est impossible.
Traumatisme gastrocnémien
Diagnostic différentiel : frac ture du calca néu m , déchirure du venrre d u muscle ga srro cn érnien .
Signes cliniques: un tra u ma tisme d u groupe m uscle-ren don
Traitement : la pl upart d es cas de d éch iru re co mp lète o u de
gas t roc n ém icn peur spo rad iqu em enr su rveni r lo rs d' une lune, par exe m ple, lo rsqu 'u ne vache avec une hypo calc émi e (fièvre de lait) tenre d e sc relever ap rè s un e lo ngu e période d e décubirus. D e rares cas so nt associés à un e ca rence en vira m ine D et en ph osph or e. Le p rono stic est géné ra leme nr d ésespéré, excep té che z les jeunes an imau x ch ez lesqu els un e fixat ion ex tern e pe ut per mettre un e cicatrisa tio n lenre pa r fibrose. D eu x m an ifesta tion s d'une rupture du ga strocném ien so nr illustr ées. La pre mière (395) m ontre un jar ret fléch i (pla ntigra d ic) ct un c tu m éfactio n d u ven tre du mu scle gast ro cn ém ien che z un e génisse Sh orthorn. Le bo uvillon de boucherie cro isé cn 396 souffre d'une rup tur e bilat érale co mplète ; il ne tient pa s debo ur et suppo rte le poids du
section transversa le du gastrocn érnien ne cica tr iscnr pas ca r l'a nima I fai t de mul tipl es ten tat ives pour ap puye r le po id s du co rps. Che z les bovins en croi ssa nce de plu s pe ti te ta ille, une fixat ion externe d an s les ca s no n infectés peur permett re la guér iso n en q uelqu es semai nes .
Un type d e para lysie péri phérique a déjà été illu str é (pa ra lysie d e l'o btu ra teur) (354-355) . D' au tres types de lésion s neu ro logiqu es so nt d écrites dans la partie suiva nte .
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Paralysies périphériques
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Paralysie du nerf sciatique (racines nerveuses L61 5' -2)
pa ra lysie ou parésie sciatique.
Une paral ysie du nerf sciarique ga uche éta it liée à l'injection périneur ale acc ide nte lle (iatrogène) d'une solurion ant ibiot ique dans la région des fessiers profonds chez cette génisse Angus (398). Les pr épa rati on s ant ibiot iques à ac tion prolongée sont sou vent impliqu ées. Une pa ra lysie du scia tiq ue se dé veloppe parfois suite à un décubitus prolongé seco nda ire à une pa r érie post-pa rru rn, Une nécro se ischémiqu e sévère du mu scle aurour d u nerf lésé est évidente (voir syndro me de la vache couc hée, p.lOl ).
Paralysie du nerf fémoral (racines nerveuses L4 -6) Le grasset fléchi ne peut être étendu po ur sup porter le poi ds du cor ps en raison du dysfonctionnement du groupe des quadricep s chez ce veau Simmental âgé de 4 jours (399). La sensib ilité cura née éta it absente sur une partie de la face médiale de la cuisse . Une luxati on larérale secon da ire de la patelle est parfois pr ésente (372). Une impression de creusement du qua drice ps (atrophie) se développe au bour d'environ 7 à 10 jo urs. Les cas sont plus fréqu ents chez les nou veau x-nés et leur pathogé nie est souvent obs cure . Une hyperext en sion du fœtus due à une traction excessive lor s de la délivran ce, une compression musc ulaire et une anoxie ischémique pourra ient expliquer les signes cliniq ues.
Diagnostic différentiel : luxation laté ra le de la patelle.
Diagnostic différentiel: paralysie d u tibia (non illustr ée),
Traitement : éviter les surfaces dures et glissantes qui pourraient entraîner de nou velles lésions.
Paralysie du nerf radial (racines nerveuses C7 -S1 T,) Cette vache H olstein ma ture (401) mo nt re un coude affaissé, un ca rpe et un bo ulet fléchis et une incapacité à prendre app ui. La vache avait été maintenue so us anesthésie généra le, en décubitus lat éral dro it sur une tab le rem bourrée pend ant 2 heures et demi . Une paral ysie est app arue immédiatement apr ès le relever, mais la dém ar che de la vache était redevenue normal e 2 jours pl us tard .
Diagnostic différentiel: fract ur e humérale.
Lésion du plexus brachial (racines nerveuses C6-T1) Le cou de de cette vache Frisonne en 402 éta it affaissé, mais le membre anté rieur po uvait encore être avancé pour un appui minima l. Cette lésion pe ur être due à une abduction sévère du mem bre antérieur, par exemp le lors d'une chure ap rès la monte d'une vache en œst rus. Un certa in degré de par a lysie du ner f ra dial (le nerf rad ial est l'un des nerfs du plexus) éta it pr ésent e.
Traitement : si le t em p s le pe rmet, garder la vac he a u
Paralysie du nerf péronier (ou nerf fibulaire commun) (division crâniale des racines du nerf sciatique) Une pa ralysie du nerf péroni er est une lésion pos t-parrum fréqu ente comme chez cette H olstein âgée de 6 ans en 400. La posture est liée à une paralysie des fléchisseur s du jarret et des extenseurs des doigts. Une parésie ou une paralysie peuvent persister plusieurs jours ou plu sieurs sema ines, voire indéfiniment. Le nerf péronier est plu s sensible aux lésion s sur la face lat érale du grass et et on ob serve do nc des lésions suivies d'u ne paralysie après un décubitus sur une surface dur e. La plu part des paralysies sont unilatéra les. Le retournement des do igts pe ur être si sévère qu' il entraîne une abrasion de la face dor sale du boulet induisant une lésion articula ire.
pâturage po ur favoriser l'ex ercice et év ite r d e n ou vell es
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iiiiiiiiiïii
402 blessures ; sino n, plac er la vache dan s un box avec un e lit ière épaisse . Préven ir les a uro -t ra uma t rismes sur venant lo rsq u'un e vache lutte p our se re lever (nerf scia t iq ue) ou les abr asions de la face d o rsal e du bou let (nerf rad ial). Les AINS réd uisent l'inc o nfo rt.
Affections locomotrices diverses Hygroma du carpe
404 le jarret ga uche est en hypcrcxrension et le tendon et le muscle gastro cnémiens sont tendus à la palpation. Cette affection hérédita ire, sporadiq ue dans les races laitières et de boucherie , affecte l'un des memb res pelviens ou les deux , ent raî na nt une incapacité progress ive qui apparaît em re l'âge de 2 mois ct de 9 mois. Une corr ection chirurgicale est possible, mais elle n'est pas recom mand ée chez les repro ducteurs .
du carpe.
Diagnostic différentiel: luxation dor sale de la pa telle, polyarthrite des jeunes animaux, gonarthrire, trau mat isme rachidien localisé ou masse intracrânienne.
Signes cliniques : un hygroma du carpe atteint rarement la
Traitement: chirurgie po ur permettre l'engraissement des ani-
taille de celui o bservé sur les an térieurs de cette "ache Frisonne âgée (403). Ils sont généra lemem bilaréra ux, con tiennent un liquid e séreux et entraî nent peu ou pas de boiterie. Comme la bur site du tarse (voir 389), un hygroma du carpe résulte de contusions répétées sur des surfaces dur es (béto n) dan s des locaux ma l con çus ou plus raremem, de la bru cellose.
mau x ou bien réforme précoce.
Définition : gra nd sac rem pli de liquide sur la face antérieure
Traitement: transférer la vache dan s une cour paillée ou sur un pâturage pour une guéri son progressive.
Dysplasie de la hanche Définition : ma ladie art iculaire dégénérative, bilat érale, pro gressive, probablement héréditaire, obse rvée dans différentes races à viande y comp ris l'Aberdeen-Angus et le Hereford. Signes cliniques: le taurillon Hereford d'un an en 405 a une
Signes cliniques: chez cette génisse Frisonne de 6 mois (404),
atro phie sévère de l'arrière-ma in. Les antérieurs sont placés en arrière et les postérieurs en avant pour accroître la proportio n de poids port é par l'avant -main . L'acétab ulum d'un a utre taur eau Hereford (406) montre une éros ion ca rt ilagineuse étendue et des zones de pert e osseuse qui résult ent de ce proc essus dégénératif. L'ap parition des signes cliniqu es comm ence ent re 2 ct 18 mois . La dysplasie de la hanch e est généra lement pro gressive.
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Parésie spastique Définition: spasmes des extenseur s du memb re pelvien ; affection progr essive, rare , d'étiolog ie inconnu e.
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Diagnostic différentiel
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ostéoc hon dri te disséqu ant e du
grasse r.
Ostéochondrose disséquante (OCD)
Myosite septique (abcès poplité)
L'ostéochondr ite disséquanre entraîne un problème articulaire dégé nérat if et aseptique d'étiologie inconnue dans des groupes de jeun es bovin s de bou cherie à crois sance rapide . Les articulations ou vertes d'un bou villon croisé Angu s âgé d'un an (407) qui pr ésent ait une hypertrophie bilatérale chro nique de l'épa ule acco mpagnée d'une boiterie et d'un retard de cro issance, montrent une éro sion du cartilage et de l'os sous-cho ndral (A) et une fibrose p éri-arti culaire (B). Les art iculatio ns généra lement atteintes sont le grasset, le jarret et l'épaule.
Signes cliniques: la tuméfaction ma rquée visible sur la cuisse
Diagnostic différentiel : polyarthrite infectieuse, dysplasie de la han che, dystrophie musc ulaire . Traitement et prévention : le développement de l'osr éocho ndri te diss équ ante est mal compris, mais il a été corrélé à
droite de ce taureau Simmental de 2 ans (408) entraînait une boiterie modérée. La zone plus claire a été tond ue po ur une ponction exploratrice. La tum éfact ion cont ena it 12 litres de pus (isolat: Arcanobocterium pyogenes ). Pour une discussion p lus approfondie , voir abcès poplité (129).
Traitement : faire un drainage cor rect ap rès une lon gue inc ision et une irriga tion et un curetage délicat du foyer.
Rupture du muscle dentelé ventral du thorax
un e vitesse de croi ssan ce rapide associée à une ration riche en conce nt rés chez un jeu ne ani mal , une insuffisan ce d'exercice, une min érali sat io n in suffisante de la ra tio n et des sol s ina déqu at s. Plusieurs de ces fac teurs doi vent fa ire l'objet d'un exa men approf ondi afin de faire des reco m ma nda tions sur la co nd uite d'élevage pour préveni r cette pa tholog ie.
La scapu la droite de cette vache Fla mande M euse-Rh in-Yssel en 409 est projetée en avant de l'ép ine thoracique en raison de la rupture des muscles dentel é vent ral et sous- scapul aire. La scapula reto urne dan s sa position ana to mique normale lorsque le mem br e n'est plu s en app ui. Chez les bovins matures, l'étio logie est pro bab lement une dégén érescence et une atro phie chroniques des muscles.
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410 Traitement : malgré le préjudi ce esthét ique, de telles vaches peuvent êtr e con servées jusqu'à la fin de la lactati o n.
Maladie des muscles blancs (myodystrophie, myopathie nutritionnelle, dystrophie musculaire enzootique) Définition : dégén érescence mu sculaire du e à une carence en vitamine E et/o u en sélénium, dans laquelle une accumulation de rad icau x libres peroxydes ent raîne une dégénérescence muscu laire et une nécro se par dépôt de calcium .
41 2 (411). Les lésions des muscles blancs, géné ra lement bilat éra les,! sont également visibles à l'autopsie sur les muscles squelettiques' et le diap hr agme.
Signes cliniques: les signes cliniques surv iennent souvent à la mise au pâturage de pr int emp s lo rsq ue l'a ugme nta tion so ud aine de J'exercice et le stress musculaire général sont associés à un app or t tr ès élevé d 'ac ides gras libr es sur un e pâ tu re de pr intem ps riche en regain s. Cec i est particuli èrem ent vrai si l'alimentation hivernale médiocre a ent ra îné une carence en vita min e E ct en sélén ium. Les bovin s affect és peuvent pr ésent er un e boiter ie, une altération glo ba le de la loco motio n, une dys pn ée si le di aphragme est a tteint et un e mort brutale du e à une dégénérescenc e cardiaque. En 410, le dysfon ctionnement des mu scles dent elé ventr al ct sous-scapulaire repou sse la scapula audessus de l'épine thoracique che z ces deux bou villons de bou cherie. N otez la po sture tr ès éca rt ée des mem bres th o raciqu es destinée à acco m moder le polygon e de sustenta tion anorma l. Le cœ ur d'un veau atteint de la malad ie des mu scles blanc s (411) montre des zon es grisâtre pâle étendues (A) sur l'épicard e, s'étendant typ iq uem ent jusqu 'au myocarde. O n peut égaleme nt obs erver des plaques endothéliales. La forme du cœur est globulaire en raison d'un e hyp ertrophie chro niq ue
Traitement : apport d'une ration éq uilibrée avec, si nécessaire , une supp léme ntatio n en vitamine E et/ou en sélénium . Les besoi ns a ugmente nt avec des vitesses de croi ssance rap ides et des rations riches en hu ile, parti culi èrem ent celles rich es en AGPI (acides gra s poly-insaturé s). Les individus aff ect és répondent bien à l'ad min istr at ion par ent érale de vita mine E et de séléniu m.
Corps étranger autour du métatarse En 412 , un mor ceau de fil de fer est retir é d'une plaie granuleus e circo nférenti elle p rofonde caractéri stique des tissus mo us d u métatar se. Le ta urea u Limousin de 2 a ns bo itait modéré ment et a récu péré rap idem ent.
Diagnostic différentiel autres types de plaies.
Traitement: contention appropriée et explor ation pro fond e à l'aide d'une pince, jusqu 'au métatarse pour tro uver et retirer le fil de fer.
Gangrène du membre distal origine traumatique
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En 413, une lig'ne claire (sillon d isjoncteu r) sépare la peau mort e de la peau saine. La vache Hol stein s'était coincée un antérieur au niveau du métacarpe
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414
dans une chaîne d'étai et a été tro uv ée couchée le lendemain matin, toujou rs coincée dan la chaîne. Quelques jours plus tard, la peau était sèche et non doulou reuse. Elle est tomb ée 3 semaines plus tard ainsi que les tissus mous distaux et l'étui corné du sabot , nécessitant l'euthanasie de l'animal. Co mparez avec les lésions cutanées en 412.
Traitement: réform e précoce .
Gangrène digitale après ingestion de fétuque élevée Définition : cette affection est du e à une toxine semb lable à celle de l'ergot de seigle, ingérée par les bovins sur des pâtur ages contena nt certa ines souches de fétuq ue élevée infestées d'en do phytes, da ns de no mbreux états des USA ainsi qu 'en No uvelle Z élande, en Italie, en Australie et au x O rcad es (Roya ume Uni).
Signes cliniques: chez ce bouvillon Hereford de 11 mois en 414, les zones de peau som bre sur les pâturons sont de la ga ngrène sèche. Une ligne oblique bien déli mitée (A) s'étenda nt audessus du boul et, sépa re la peau norma le de la peau morte. La peau s'est également détach ée du coron er pour expos er les tissus sous -cuta nés infectés (B). La partie supérieure du membre (droit) mont re une zone rose à l'end roit où la peau gangrenée est rombée. Le sommet des oreilles et la queu e peuvent également se ga ngrener. Ce pro blème affecte plusieurs jeunes bovins au sein d'u n gro upe, rou s éta nt exp osés au même risque. Diagnostic différentiel: ergotisme (415), gelures (133), trau matisme (413) et salmonellose (55). Traitement et prévention: chan gement de pâture si poss ible ou confinement et alimenta tion à base de foin ne contenant pas d'end op hyres. Il n'existe pas de traitement cur atif.
Gangrène de l'ergot Définition : l'ergotisme résulte de l'ingestion du cham pigno n parasitai re, Claviceps pu rpura, pr ésent dan s le foin, les céréales ou les pâture s ensemencées. Signes cliniques: la gangrène des ext rémités résultant de l'ingestio n de céréales ou d'aut res aliments infestés par l'ergot de seigle est un pro blème à l'échelle mo ndia le. Les signes cliniq ues ressemblent à ceux de la gangrène digitale par ingestio n de fétuque élevée (414). La parti e inférieure du membre et l'ex trémité de la queu e sont attei ntes chez cette génisse yearling en 415. La peau gangreneuse s'est déta chée de la région métata rsienne gauche et une ligne de démarcati on similaire est visible sur le membre droit. Les 25 cm distaux de la qu eue sont tordu s, humides et ga ngreneu x. 416 montre des lésions plus avan cées sur le pied. Le pied ga uche est presque nécrosé et détaché au niveau du patu ron et le tiers distal de la qu eue est détaché.
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Diagnostic différentiel : gangrène digitale après ingestion de fétuqu e élevée (414), gelures (133), trau mat isme (413) et salmon ellose (55).
120 Guide Pratique de Médecine Bovine
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Maladie de la hyène
Signes cliniques: o n obser ve généraleme nt une tuméfact ion
Définition: chond ro d yst rop hie ra re des os du membre pe lvien et des vertè bres lombair es d'éti o logie inco nnue, so uvent assoc iée
à un co mpo rte me nt agressif. Signes cliniques: cette vache Frisonne française de 3 ans et demi (417) a la silho uet te d' une hyène avec un sous-développeme nt de l'a rr ière-m ain . Les veaux sont nor maux à la naissance et manifestent les premiers signes de la ma ladie entre 6 et 10 mois. Comparé au ti bia normal d'un animal âgé de 2 ans (418, à gauche ), le tib ia d'un indivi du atteint (22 mois) est considérablement racco urc i alors que la largeur et la surface articulaire sont comparables. On pense que l'affect io n est due à un e dysplasie os seuse.
et une do uleur de to ut es les pr inc ipales a rt icula tio ns . Che z la génisse H o lstein de 6 mo is en 419 , le bo ulet est hypertrophié en raison de l'éla rgissement du carti lage de cro issa nce d u métatarse distal. Les surfaces articula ires sont nor m ales. Le veau bo ite. Une ration riche en concentrés et fai blement m inéralisée favorisant une acidose du rumen peut entraîner une fo rm e de rachitism e produisant des fractures spontanées chez les bovins à croissan ce rap ide.
Diagnostic différentiel : carence en cuivre (426) et épiphysite . Voir aussi fracture par tassement du rachis (357).
Traitement: inc urable.
Maladies liées à des carences Rachitisme (carence en vitamine D) Définition: du e à un e ca rence en ca lcium, ph osph ore ou vita mine D, le rachitis me est un e ins uffisan ce de ca lcifica tio n des ost éoïdes et d u ca rti lag e.
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Carence en phosphore (ostéomalacie, « jambe de bois »)
Carence en cuivre (hypocuprose)
Définition : perturbati on de la minéralisat ion des os des bovins ad ultes avec une accumulatio n excessive d'ost éoïde, due à une ca rence en phosphor e er/o u en vitam ine D. La car ence en phosphore est la carence minérale la plus répandue dans le monde. Signes cliniques : les bovins atteints som en ma uvais éta t généra l, ont pe u d'ap pétit et une démarche raide. Le bouvi llon br ésilien en 420 est rabou gri, extrêmement émacié et marche avec beau coup de difficult és. L'appellati on locale de cette aphosphorose sévère est " l'entreva » . La vache zébu br ésilienn e (421) ma nge un os (on pa rle de pica) ; d'au tres os jonchent le so l. Ce comporteme nt peut ent raîne r du botulisme (709). La carcasse d'un animal caren cé en pho sphore, de l'ourback australien , pr ésente de mu ltipl es côt es fract urées si molles qu'elles peuvent être facilem ent coupées au co utea u (422). Une ca rence en phosphore chez les jeun es bovins entra îne un rachi tis me (419) accompagn é d'un retard de cro issan ce et de déforma tions art icula ires. Diagnostic différentiel : aurres carences en minéraux (par exemp le, en calciu m, cuivre ou co bal t) et privation de nourriture . Traitement: la prophylaxie la plu s simple et la moin s co ûteuse est l'apport d'un complément minéra l ph osphaté dans des man geoires ou des boîtes pro tégées de la pluie. En raison de la pa uvreté du sol en phospho re, chez les bovins de bouch erie australiens, un concentré de phosphore peur être nécessaire en conti nu. Un problème d'apport de compléments est fréquent chez le bétai l au pâtur age.
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Définition : taux de cuivre anormaleme nt bas dan s le sang et les tissus. Signes cliniques: la gén isse crois ée H ereford en 423 est en mauvais éta t géné ral et a des bou lets hyp ertrophiés et un e te inte brunâ tre carac térist iqu e du pe lage (elle a éga leme nt d es p oux). La pe rte de p o ils et de pi gment du poi l peut p ro d uire u n effe t d e lun ettes, comme ch ez ce vea u croisé H o lstein/Frison en 424 , qu i présente également un pelage rèc he typiq ue d'une caren ce en cu ivre. Un e fragilité et un e an émie so nt d'autres sign es cliniques. Les vaches br ési liennes en 425 montrent un ret a rd de cro issance, u n mau va is éta t et une dépi gm ema tion du pelage. L'hyp ertrophie des bou let s (426) est liée à un éla rgissement et une irrégu larité de s carti lages de cro issan ce du m ét at arse d istal, visibles sur la ra d iographie (427) d' un an im al a ttei nt (à ga uche) com par é à cell e d 'un ani m ai normal (à droi te ). O n constate de s ch an gements radio grap hiques similai res a u niveau des doi gt s. D'autres bovins pe uvent être rabougris, avec des memb res a rq ués, une contrac ture des ten don s et un e cyp hose. A l'excepti o n d'un e ca rence en ph osph or e, une carence en cui vre peut êt re le facteur minéral lim itant le plus sévère pour le bétail a u pâ rurage dans les ré gio ns tro pica les. Diagnostic différentiel : aphosphorose (420), rachiti sme (419) et car ence en co ba lt (429). Traitement et prévention: supp lémenrarion en cuivre.
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428 remenr atteinrs. Apr ès la mise en place d'un e fixat ion externe, de nom breux veaux récup èrent de la cont racture des tendons.
Traitement et prévention: suppl èrnen tation en ma nganè se chez les vaches à viande gesta nres prédisposées, mise en place d'une att elle sur les membres des veaux nou veau-nés si nécessaire. Nursing correct.
Carence en cobalt (cachexie enzootique) Définition : apport inad équat de cob alt pendant une pér iode pro longé e, ent raî na nt un ga in de po ids médiocre et un e anorexie.
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Carence en manganèse Définition : tau x sériqu e de mangan èse an or ma lement bas chez les mères ou leur progéniture, ent raî nant diverses déformation s squelett iques et une inferti lité. Signes cliniques: ce nou veau-n é H ereford (428) ne peut pas se tenir debout en raison d'un e tor sion et d'un e flexion congénita les des boulets hypertrophiés. Il pr ésent e également d'autres déformation s du squelett e. Ces lésion s résultaient d'une carence sévère en ma ngan èse chez le mère durant la gestatio n. Dans un tro upea u He reford de 100 têtes au Canada, 5 à 10% des veaux étaient nés avec des anomalies, ce veau éta nt parmi les plus s év è-
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Signes cliniques: ces zébus brésiliens sont abattus, émaciés, mangent peu et ont un pelage en ma uvais état (429). Ils sont également anémiés. Les signes cliniques externes d'une care nce en coba lt sont no n spéci fiq ues et ressemblent au x signes d'une privation de no urri ture . Les jeun es animaux sont plu s sensibles. Le diagnostic peu t en définitive reposer sur la réponse à une supplémenra tio n en coba lt.
Diagnostic différentiel: ap ho sphorose (ostéomalacie) (420), carence en cuivre (423), par asitisme et apport alimentaire insuffisant. Traitement: confirma tion de la carence par analyse biochimiq ue du sang et des aut res tissus ainsi qu e de l'a liment ation, suivie d'un apport adéquat en comp léments minérau x.
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Chapitre 8
Affections oculaires
1ntroduction Les affections oc ula ires som relativement faciles à observer et à photographier. Elles peuvent avoir une origine con gén itale, nutri tionnelle, infectieuse, traum ati qu e ou néop lasiqu e. Ce chapitre fournit des exemples illust rant chaq ue typ e d'affection s oculaires . Certaines maladies, par exemple, la k èrar o-con jonctivite bovine infecti euse, sont répandu es dan s le monde ent ier et peuvent avoir des cons équ ences économiques impo rtante s. La dou leur assoc iée à la ph ase ac tive de la maladi e limite l'app ort alimentaire ct ent raîne u-rÏë perte de po ids. Si la vision est perd ue, les anim au x affect és ont des difficul tés pour paître, particulièrement sur de grandes étendues de pâturage ct sont plu s expos és aux préd at eu rs.
Affections congénitales Bien que pa r définition, les a ffections con génita les soient pr ésentes dès la naissan ce, certa ines d'entre elles ne peuvent être dia gnos tiquées qu 'à un âge plus avancé. Le strabism e en est un exemple typiqu e. Les anomalies congéni ta les peuvent être génétiqu es et do nc héréditaires ou peu vent être liées à des facteurs environne menta ux . Ce rta ines ano ma lies ont plu s d'une cau se. Par exemple, la cat aracte co ngénitale peur êt re héréditaire ou second aire à une infection de la mère par le virus de la maladi e des muqueuses au COutS de la gesta tio n. La ca use de beaucoup de ces ano ma lies est inconnue. Les maladies co ngénita les des organes aut res que l'œ il sont décr ites dans le Cha pitre 1. La ma ladie de s muqu eu ses évoq uée d an s les Troub les Al im entaires (p.43) p eur entra în er d es lésio ns ocu la ires co ng énita les o u acquis es. La ma lad ie des m uqu eus es con gén ita le p eur provoquer un e dysplas ie et un e d ég énérescence
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124 Guide Pratique de Médecine Bovine
432 de la renn e, une ca tarac te caps ulaire focal e ain si qu 'un e glios e du nerf optique, un e microp ht alrnie (voir ci-desso us ) et un e névr ite optiq ue .
Absence congénitale de l'œil (anophtalmie) ; œil de taille réduite (microphtalmie) Définition: l'an ophtalmie est une absence congénita le de l'œil ; la microphtalmie est une ta ille anormalement rédu ite de l'un ou des deux yeux. Signes cliniques : les deux exe mples illustrent ces de ux anoma lies. L'œi l ga uche de cett e géni sse Gue rn esey en 430 a un e petit e orb ite et il n'y a a uc un e tra ce de glo be ocu la ire. N ote z que l'orbite ent ière semb le aff ai ssée et plus peti te par rappo rt à l'œil d roi t nor mal. Cette affection pe ut être héréditai re. La vache Jer sey avec une micro phralrnie (431) et un pro lap sus de la grai sse orbitale a pu so uffrir d'un e blessur e oculaire lo rsqu 'elle était encore un veau, ent raînant ce glo be atro ph ié (o phtalmo ma lacie) .
Cataracte
433 le virus de la mal adi e des mu qu euses a u début o u a u mi lie u de la ges tation . 433 mo nt re une ca ta rac te n ucléai re co ngénita le chez un jeune vea u Fri son. Dans une cataracte acquise, notez les deux grandes synéchies (adhérences de l'iris à la cornée) et l'opac ité et le plissement du cristallin chez la vache Guernesey en 434. La cat ara cte peut être secondaire à un processus inflammatoire au sein de l'œil et peut être pro gressive. A cont rario, une cataracte congénitale (432) est rarement évolut ive.
Définition: opac ité du cristallin ou de sa capsule ou des deux, pr ésente à la naissance ou acquise suite à un tra umat isme ou à une maladie systémique. Signes cliniques: les deu x yeux d u vea u cro isé H erefo rd âgé de 4 jours en 432 ét aient a tt eints et l'an ima l éta it tota leme nt aveugle. Che z d' autres a nima ux, un se ul œ il peut êt re affec té o u la cataracte peut ne pa s entra în er un e p erte to tal e de la visio n . Une ca tar acte co ng éni tale n'est géné raleme nt pa s pr ogressive. Les bovins s'adap te nt rem arqua blement bi en à leur céc ité et peu vent être élevés à l'établ e. Ils ap pre nnent rapid ement à rest er au sein d u gro upe, ma is les mani pul a tion s peu ven t êt re d ifficiles . Les vac hes laitières aveug les apprenne nt à suivre le t ro upe au en allant et en revenant d u pât ur age. Une cata rac te co ngénita le peut être hérédi taire o u résu lt er des effets tér atogènes d'un e infecti on de la mère p ar
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Chapitre 8 : Affections oculaires 125
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Colobome 437 Définition : un colobome est une fente congénitale produite pa r le défaut de fermeture de la fissure optique emb ryonnaire.
Strabisme
Signes cliniques : un colobornc peut affecter les pau pières,
Définition: déviation involont aire de l'œil.
l'iris, le cristallin ou la rétine (435). No tez la zone pâle dépo urvue de cellules rétinienn es fonctionnell es. Cerre affectio n est héréditai re dans certaines races de bovins (par exemple, les Charolais), mais la vision n'est généralement pa s altérée.
Dermoïde Définition : une tumeur peu courante d'or igine cong énitale, contenant divers tissus tels que des follicules pileux, diverses structures glandulaires et élément s nerveux, siégeant souvent sur la corn ée, la conjonctive ou les paupières.
Signes cliniques: un strabisme peut être convergent (éso rro pie) lorsque les axes visuels des yeux convergent davantage qu 'il n'est nécessaire pour la vision normale, ou bien divergent . Il peut affecter l'un ou les deux yeux. Le globe est dévié de son propre axe, en raison d'u ne tension excessive des muscles extr a-oc ulaires op posés. 437 illusrre un strab isme convergent de l'œil gauche chez une génisse cro isée Herefo rd. Une exophta lmie associée à un stra bisme peut être hérédit aire, bien qu'elle passe souvent ina perç ue jusqu'à l'âge de 6 à 9 moi s, et elle est souvent progressive. La lésion est parfois tellement sévère qu'elle peut to taleme nt altérer la vision de certains anima ux.
Signes cliniques : un dcrmoïde typiq ue est visible chez cerre génisse Frisonne âgée de 4 moi s (436). La tum eur est fixée sur la conj onctive de la paupière inférieur e et conti ent de longs poils qui ont provoqué un épiphora unilatéral , motif de la con sultati on .
Opacité néonatale de la cornée Une baisse de la pressi on intra-ocu laire chez des vea ux mortnés ent raîne une opacification de la cornée et indique q ue le
Traitement : la plupart des der moïdes oculaires peuvent être excisés chiru rgicaleme nt . Une récidive est peu pro bab le.
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441 439 vea u est mort a u moi ns 12 heu res avant la na issa nce . Chcz lc veau C ha ro lais mort-né en 438 , le glo be oculaire est égalcmcnt légèr em ent enfo ncé da ns l'orbi te .
Affections acquises Carence en vitamine A Ch ez de jeu nes an im au x en croissance , un e cécité seconda ire à un e caren ce en vita m ine A est associée à une sténose d u trou optique et à un e pr ession seco ndaire su r le nerf optiq ue . La pupille se dil at e et de s lésion s dégé néra tives peu vent êt re obser vées sur la réti ne (439) . Po ur co mparaison, 440 mo ntre un fond d' œil normal. Le di squ e op tiq ue est pâle et hypert rophié avec des bo rd s flou s (œdème de la papill e). Une mar bru re blan che de la zo ne sa ns tapis évoq ue un e dégé nérescence chorio-r ètiniennc. Le bou villon éta it aveugle . Son alimentatio n éta it à base de pa ille d'orge, de floco ns d'orge et parfois, de foi n de mau vaise qualité.
Conjonctivite Une conjoncti vite bénign e sc ma nifeste c1iniq uc mc nt pa r un èp ip ho ra . Typiq uem ent, une zonc facia le humid e teintée de noir irr ad ie depuis le canthus médial. Les cas p lus ava ncés (44 1) montrent une certaine photopho bie. O n peut éga leme nt ob server une conjonctivite puru lente (442) . Liés à d iverses infec tions o u irri tations , la conjonctivite et l' èpiph ora so nt fréquemment as soci és à d'autres maladies, p ar exemp le, la pneumonie du veau , la rhi no -traché ite in fectie use bovine (235) , la k érato -conjoncti vire in fectieuse (443) ct un corps étranger ocu laire (453) .
Kérato-conjonctivite infectieuse des ruminants (ophtalmie infectieuse, « maladie de New Forest» ou « de l'œil rose »] Définition et pathogénie : infecti o n bact érienne provoqu ée par JVloraxelia havis, la k èra to-con joncti vit e in fecti eu se entraîne bJépharospasmc, con jo ncti vite , kératite et ulc érati o n de la cornée.
Traitement et prévention : ass ur ez-vous q ue les rations à base de céréales, de paille et d'autres alime nts similaires sont correct em ent su ppl éme nt ées en vita mine A, pa rt iculièrem ent che z le bétail à cro issa nce rapide.
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Signes cliniques : dans les cas bé nins , l'ulcératio n co rnéenne peur être inapparente et les seuls signes cli niq ues so nt un ép iphora et un blépharospasme partiel. L'u lcère siège typiq uem ent au centre de la corn ée et pe ur être sup er fic iel o u atreindre
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le stroma comme le montre un cas plu s avancé (443). Une conj onc tivite est touj ours présent e. L'affection est très doul ou reuse, ent raîna nt ph otophobi e, bl épharosp asrnc ct épiphora. Une vascularisation cornéenne précoce (adventitiellc) s'est développée en un pannus en 443. A un stade pl us avancé (444), l'au gment ation de la pression inrra -ocu laire entraîne un e opacité corn éenn e. Le bord ro uge vif du pann us (A) progressant depu is la jonction sclèro-corn ècnne pour remplir l'ulcère, est bien visible. Le pa nnus régresse lor sque la cicat risat ion est co mp lète.
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449 Les lésion s superficielles avec un ulcère situé dans une zo ne loc ali sée d'op acité cornéenne (445), ne so nt pas assoc iées à un pannus. En l'ab sence d'un e rup ture de la cornée, la cicatrisation est géné ra leme nt co mplète ou lai sse un e pet ite cicatrice cornée nne (A) comme celle o bservée à proximité d u canrh us médi al en 446. L'anima l a reco uvr é pa rt iellement la vision. La p lage circulai re (B) sur la co rnée est un art èfac r du au flash de la photographie. Des ulcères profonds peuvent perforer jusqu' à l'hum eur aqueuse. En 447, du tissu de l'iris co lmate l'ulcère perfor ant , apparaissant sous la form e d'un an nea u rouge faisant herni e à la surface de la cornée. C'est un stap hylome. Des cas pl us avancés perdent leur aspect rouge et certains peuvent finir par cica triser, mais
452 laissent une cicatrice corn éenne op aque (448) et un glaucome seconda ire à une perturbat ion du dr ainage de l'humeur aqueuse.
Diagnostic différentiel : le diagno stic est facile à pa rti r des signes oculair es, not amment lor sque plu sieurs bovins sont affectés. Le diagnostic différent iel inclut l'uvéite bovine, les co rps étrangers (habitu ellement à la périph érie, voir 453), les par asites (455) et la rhin o-trach éire infecti euse bovine. L'infection à M . houis peut être con firmée par la bactériologie dan s les cas do uteu x. Notez qu e les lésions oc ulaires de la kérato-con jonctivite infectieu se et de la rhinotrachéite infectieuse bovine sont ra rement associées chez un même an imal. Traitement : un e lumière sola ire vive, une at mos phère sèche ,
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poussi éreuse et irr itant e, les mo uches et une surpopulation sont to us des facteurs pr édisposants. Il est conseillé d'isoler les anima ux affect és, de pr éférence à l'omb re. M . bouis est sensi ble à
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divers ant ibio tiques qu i peu vent être adm ini strés par voie souscon jonctivale, to piq ue ou parent éra le, La chirurgie (recouvrement conjo nctival) peur aide r certai ns individus sévèrement atteint s. L'efficacité des vaccins bact ériens inactivés à NI. bouis est encore co ntrove rsée.
Hypopyon Définition: collect ion de pus dans la cha mbre antérieure . Signescliniques: ce veau de 4 semaines (449) érait abatt u, fébrile ct anorexique en raison d'une septicémie néona rale du e à une carence en colost rum . Notez les globules blancs dans la chambre antérieure. Ce veau a guéri après administration d'antibiotiques et d'AI S. Une septicémie à Haem ophilus somnus peut entraîner une cécité duc à une hémorragie et à un œdème de la rétine (450).
Traumatisme oculaire
455 ult raviolet peur ent raîner une kérat ite et une con jonc tivite. La vache Guernesey en 451 présentait une congestion de la co njoncrive sclérale (regarder sous la pa upière supérie ure ), une p upille indistincte et une légère opacité cornéenne au nivea u du canrhus méd ial; ces lésions éta ient probablement secon da ires à un co up. Le veau Jersey àgé de 4 jours en 452 montre une hémorragie scléraie sévère résultant d'une dysto cie.
Traitement : de nombreu x cas guérissent compl èteme nt en quelques jours. Si les lésion s persistent, un no uvel examen doit être fai t pour rechercher un corps étr anger, avant de mettre en place un traitem ent to pique .
Signes cliniques: bien que l'œ il so it bien protégé au sein de
Corps étrangers oculaires
l'orbite osse use et par le réflexe de clignem ent rap ide des paupières à l'app roche de corps étra ngers, les lésio ns tra umatiques des yeux sont fréq uent es, particulièrement celles du es à des objets pénétrants. Une irri tation du e à la pou ssière ou au rayonnement
Signes cliniques: des gra ines fourragères ou d'a urresv ég étaux peuvent se loger sur la con jonc tive et traumati ser de manière répétée la corn ée lors des mouvements du globe ocul air e, produi-
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sant un e érosion et une ulcéra tio n. Les bovins se nourrissant dans un ra telier à foin localisé au-dessus de leur tête sont pa rticu lièrement expo sés. En 453, un petit fragment végétal (A) est enchâssé dan s l'épaisseur de la cornée à proximité du canthus latéral. N ot ez la kératite périph ériqu e déb uta nte et l'opacité cornéenne a uto ur du corps étranger. Dan s le cas plu s avancé en 454, on ob serve une kéra tite associée à un début d'ulcération de la cornée. La plus grande parti e du cor ps étra nge r végétal est logée dans le canth us latéral, un seul petit fragment fa isant saillie en travers de la cornée .
Traitement : avec une con tention sol ide et éventuellement après appli cat ion d'un anesthésiq ue local topique, le co rps étran ger peut être retiré à la main ou à l'aide d'un e pince fine à mors mou sse. Un traitement to piqu e do it être ad ministré pendant quelques jours.
Thélaziose (« ver de l'œil ») Définition: ver spiru ridé (par exemple, Thelazia rhodesii) de la fam ille des T héla ziidés q ui pa rasi te le cond uit lacrymal et le cul de sac con jonct iva l des bovins; les vers sont déposés d ans le cul de sac par des mouches q ui so nt les hôt es in ter média ires (M usca sp.).
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Signes cliniques: une infection provoque une conj on ctivite, un larmoiement , un blépharos pasme et une kératite chron iques. Cet exemple montre des la rves blanches de Thelazia flottant dans les sécrétions lacrymales dans le cul-de-sac conjonc tival inférieur (455). L'inspection permet de poser le diagnostic. Diagnostic différentiel : k èraro-con jonctivire infectieuse des bovins (443), iriti s des bovins (460), traumatisme oculaire (453, 454). Traitement et prévention: retr ait mécan iqu e à l'aide d'un e pince après inst illa tion d'u ne solutio n anes thésiq ue locale. La prévention comprend l'ad ministrat ion de l èvamisole et d'ivermectine (dorarnecrine) et des mesures de contrôle des mouches de la face.
Prolapsus (ou proptose) du globe oculaire (exophtalmie) Définition: déplacement antér ieur ou pro tu bérance de l'œil. Signes cliniques : c'est une affectio n rare provoqu ée par un trau matisme de la tête . Chez cette vache Ayrshir e en 456, note z la sclère œdématiée et congestionnée et la protru sion du globe oculaire hors des pa upières . Traitement : sous s éd at io n et anesthésie loca le, le glo be oculaire peut être réduit da ns l'or bite. Si le globe oculaire est main -
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tenu en place pendant 4 à 5 jours par suture des pa upières, la plupart des cas (comme dans le cas 456) guérissent bien .
Lacération ou déchirure de la paupière Signes cliniques : des lacéra tio ns des pa upi ères inférieures sont assez fréquentes. Elles sont souve nt pro voquées pa r l'an ima l lui-même qu i se fro tte la tête et accroche sa paupière sur des aspérit és des man geoires, des bâtiments ou sur des morceaux de fil de fe~. Chez la génisse Ang us en 457, la blessure de la paupière inférieure près du canrh us latéral éta it survenue quelq ues jo urs plus tôt et était en voie de guér ison. Traitement: parfois, le bor d cicatr iciel rugueux de la paupière empêc he la fermeture complète d e la paup ière et entra îne un e ulcération et un larmo iement bén ins chro niques de la co rnée . Dan s les cas plus sévères, d es sutures p eu ven t être nécessai res.
46 2 Signes cliniques : un ta urea u Simm ent al a développé un entropion de la pa upière inférieure dro ite (458) à la suite d'un e uvéite (vo ir inflamm at ion de l'iris chez les bovins, p. 132) ; on o bserve éga lement un pa nnus cornée n seconda ire. L'ent ro pio n éta it spas tiq ue et s'est résolu avec un traitement topique.
Hyphéma Entropion Définition : éve rsio n d u bord d'une pa up ière, congéni ta le ou acqUIse.
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Définition: l'hyph éma est la pr ésence de sang da ns la cham bre antérieure; les causes possibles sont nomb reuses, pa r exemple, tra umatisme, troub les de la coagu latio n et infection.
132 Guide Pratique de Médecine Bovine
distribution des aliment s dans des distribut eurs d'aliments ronds et des mangeoir es exp osées au vent, favorisant le contact des yeux avec l'ens ilage, augmente le risque de malad ie.
Affections néoplasiques Les néop lasme s de la troisième paupière (membrane nictita nt e) et du globe oculaire sont fréquent s chez les bovins da ns le monde ent ier. Les lymphosar com es pe uvent affecter le globe ou l'intérieur de l'orbite, entraînant un pro laps us du globe. Des papillomes o nt pa rfois été décrits.
Epithélioma spino-cellulaire 464
mu lé en bas de la cha mbre antérieure. (voir aussi int oxication par les fougères, 720).
Pathogén ie : l'épithélioma sp ino cellul air e est le néoplasme oculai re le plus courant chez les bovin s; on l'observe p lus souvent chez les bovins de bo ucherie matures à tête blanche, tels qu e les H ereford et les autres races avec peu de pigmentation pér i-ocu lair e (pa r exemple, la race Simm ental). La maladi e est associée à l'ensoleillement (rayonnement ult raviolet).
Traitement: de nombreux cas traumatiques sont bilat érau x et
Signes cliniques : les sites co ura nts de développ ement de
Signes cliniques : en 459, notez le sa ng fra is qui s'est accu -
l'an imal a une perte totale, mais temp or ai re de la vision. La plupart des cas guérissent spontan ém ent en 2 à 3 sema ines, sa ns tr aitem ent .
Inflammation de l'iris chez les bovins (iritis, uvéite, iridocyclite) Définition : l'iridocyclite est un e inflamma tion de l'uvée a ntérieure (iris et corps ciliaires ) alors qu e l'uvéite postérieure est une inflammation des corps ciliaires et de la choroïde .
Signes cliniques : plu sieurs mal ad ies néon atales (p ar exe mple, l'o rnpha lite) et systémiques des bovin s en cro issance et adultes peu vent être associ ées à un e uvéit e, par exemp le, le coryza gangreneux des bovins, la tubercu lo se et la rhino-rra cheire infectieuse bovine . L'inflam mation de l'iris des bovins a été récemment associée à un e infecti on à Listeria m onocytogenes et elle est pe ut -être provoq uée par une alimenta tion à ba se de fourrages fermentés (ens ilage ou enr uba nnage). Un seul ou les deux yeux sont affectés . Les eas débutants (460) pr ésentent un iris hypertrophié et plissé, ent raî na nt une pupille myorique cent ra le. Près du canthus lat éral , o n o bse rve un e pl aqu e endo th élial e blanche sur la face int ern e de la co rn ée (membrane de Dcsccm ct ) avec une opacité cornéen ne et un début de pa nnu s. Avec le temps (461), le pannus pro gresse circon férent iellement (A) avec une ag grava tion de la décolo rat ion et de l'o pa cité cornéenn es. D an s les cas sévères (462), les pl aques en dothélial es produ isent un e surface corn éenn e tr ès ir réguli ère et une cécité totale.
l'épith éliom a spin ocelullaire sont la paupière infér ieur e, la troisième pau pière et la jonction scléro-co rn éenn e du globe. Les deux yeux sont souvent affectés à un degré var iable. De petites lésions pr écurseurs bénig nes régressent sou vent. Le taureau H ereford en 463 présente plus ieurs épithéliomas le long des paupi ères (A), une plaqu e grisâtre de 10 mm de diam ètre, s'étendant sur la cornée depuis la jonc tion scl éro -corn éenne (B) et des ép ithélioma s débutants sur la tro isièm e pa upière (C). Chez la vach e Guern esey en 464, un tissu néoplasique ro se dépasse de la troisièm e pa upière (membrane nictitante ) au niveau du cant hus médi al. Il existe une infect ion secondaire p ur ulent e supe rficielle. Si ces néop lasmes ne sont pas traités, environ 10% rn érast aseronr dan s les nœuds lymphatiques région aux (ent raînant la saisie de la ca rca sse à l'abatto ir) et à un moindre degré dans les poum on s (465). Les nombreuses zo nes pâles irr égulière s sont du tissu tumoral.
Diagnostic différentiel: k éraro -conjonctivire infectieuse des rum inants (443-448), lymph osarco me péri-or bitaire (466).
Traitement : les lésio ns d ébuta nte s d e la tro isièm e p au pi ère so nt fac ilement excisées sous séd a t io n et anes thésie lo cal e, à l'aid e d 'une pince et de cis eau x . Les cas p lus avan -
Diagnostic: l'as sociation d'un contact étroit avec des four rag es fer mentés (ensilage ou enr ubannage) et d'une ma ladie oculaire au sein d'un gro upe de bovins est caractéristique. Le diagnostic différenti el inclut la k éraro-con joncrivire infectieuse des bovins (443-448) et les cor ps étr angers ocul aires (453). Traitement: même les cas avancés (461, 462) guérissent ap rès une injection sous-con jonctivale d'anti-inflammatoire et d'a nt ibiotique. D'importants foyers sur viennent lor squ e l'ensilage est co upé à un stade de maturité avan cée de la pou sse de l'herbe. La
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Chapitre 8 : Affections oculaires 133
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cés nécessitent un e cr yot hérapi e o u une énucléa t io n pour p réveni r des mét ast ases régionales.
Lymphosarcome (lymphome malin) Définition : néopl asme malin du tissu lymph at ique, le lyrnpho sarcome peut se développ er dans différent s o rga nes (abomasum, ut érus). Lorsqu'il affecte l'œil, il se présente généralement co mme une masse rétrobulbaire d'exp ansion et de prop agation prog ressrves.
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Diagnostic : la tumeur est presque invar iablement prése nte aill eur s; l'exam en cliniqu e révèle so uvent une lymphad éno path ie superficielle, abdo minale et pelvienne et d'a utres foyers lyrnph osa rcorn ateu x. La bio psie et l'anat om o-p ath ologie de la masse ou des nœuds lymphatiques hypertrophi és co nfirment le dia gn ostic . Traitement: les bovins affectés doivent donc être abatt us. La propagation seconda ire ent raîne la saisie de la carcas se.
Papillome de la troisième paupière
Signes cliniques : en 466, une mas se néopl asique de gran de taille a produi t une tum éfaction bulbeus e, rou ge et lisse de la conj on ctive, comprimant le globe ocul aire en direction du can rhus médial (à dro ite). Un lymphosarcome oculaire entraîne une exop hta lmie progressive.
En 467, le papillome est attach é à la tro isième pa up ière par " un pédicul e » et a une surface kéra tinisée tr ès irrégulière. Le papi llome est une affection beau cou p moins fréq uente que l'épith élioma spinocellulaire ; son exérèse chirurgica le est facile.
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1ntroduction Les maladies neuro logiq ues décrites dans ce chapitre sont celles po ur lesquelles les signes neurologiques sont les signes majeurs du syndrome clinique . Par conséquent, ce chapitre décrit des affections d'étiologie très variée incluant des malad ies nutr ition nelles (par exemple, la nécrose c érébro-corticale), des troubles métaboliques (par exempl e, l'hypcmagn ésèmie), des infections virales et bactériennes (par exemp le, la listériose et la rage), des ma ladies parasi taires (par exemple, Coenurus cerebralis), des accidents physiques ct traum at iques (foudroiement et électroc ution) et diverses affectio ns d'étiologie incert aine (par exemple, J'encéphalopathie spo ngiforme bovine). Cependa nt, d'autres maladies avec des signes neuro logiques cliniques significatifs peuvent être illustr ées ailleurs; elles incluent le tétan os (707), le botuli sme (709) et l'intoxication au plomb (747). Les maladies neurolo giques peuvent être difficiles à évaluer sur des photographi es " immobi les " puisq ue leur évaluation clinique est basée sur des changements de compo rteme nt, de mouvement, de démarche et de po sture . Une compréhension de l'animal nor mal est par conséquent extr êmement important e. En cas de difficultés de diagnos tic, le texte a été étoffé afin de décrire les chan gements ne po uvant être illustrés sur une photographi e.
Nécrose du cortex cérébral (nécrose cérébro-corticale ou poliœncéphalomalacie) Etiologie : la nécrose du cortex cérébra l est une carence en thiamin e indu ite par les produits d'une fermenta tion rumi nale anor male (thiaminases). La cause la plus probable est une aliment ation riche en co ncent rés ent raînant un développem ent excessif de bactéries rumin ales sécrétant l'enzyme spécifiq ue rhiarninase-I. Le syndro me peut également être induit par un ap port élevé en certa ins méla nges de sulfate d'amm onium utilisés comme acidifia nts urinai res pour la prévention des urolithi ases (511-515). Signes cliniques : la nécro se du cortex céréb ral affecte principalem ent les vea ux âgés de 2 à 6 mois et apparaît so uvent suite à un changement alimen ta ire apr ès un régime ric he en conc entrés. Chez le veau Frison en 468, no tez l'opistho tonos sévère, la rotation de l'œil exposa nt la sclère et le spasme des exte nseurs des membres thoraciqu es. Les autres signes incluent dépression, ataxie, pousser au mur (469) et cécité co rticale (ama uro se). Les lésion s po sr-rnor rem (470) so nt normalement symé triq ues et affec tent les lob es frontau x , occipitaux et parié ta ux . O n o bserve une co nges tio n et une d égénères-
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ce nce ja une d e la m ati èr e gr ise cortica le (A) , t ypi qu ement local isée à la jonction de la mati èr e blan ch e et de la ma tière gr ise , pa r ticuli èrem ent sur les ex trém ités ga uche et d ro it e. Les cervea ux a ffec tés pr ésentent un e fluo rescence bleu-vert so us un ra yonnement ult ra vio let .
Diagnostic différentiel : int oxica tio n aiguë au plomb, hypornagn ésémie, abc ès cérébral, ca rence en vitam ine A. Le diagnos tic repose sur les signes cliniques et la répo nse à une administration de thiamine.
Traitement et prévention : de multiples injectio ns de thiamine H Cl , la première pa r voie int ra-veineuse dans les heur es qui suivent l'appa ritio n des signes cliniques, évent uellement asso ciées à l'adm inistration de diurétiques et/o u de dexa rn éthas one , peuvent appo rte r un e am élioration importante. En l'abs ence de tr aitement, la mortalité peur dépas ser 50 % . La pr évention impliq ue la suppression des fac teurs de risqu e.
Maladies métaboliques Les maladi es métab oliq ues sont inclu ses dans ce chapitre ca r un gra nd nombre de leurs signes clin iqu es sont comportementaux ou neu ro logiqu es. De tel s signes sur vienn ent typi q ueme nt qua nd l'ho méostasie a dép assé les limite ph ysiol ogiq ues. Q ua tre mal adi es sont décrites : hypom agn és émie, hypocalc érnie, acéto né mie er syndro me du foie gra s.
Hypomagnésémie (« tournis d'herbage », « tétanie d'herbage ») Définition : l'hypomagn ésémie esr une perturbarion méraboliqu e complexe impliquant une baisse de la concentration du magnés ium da ns le sang er le liquide céphalo-rachidien, ent raînant une hyperexcirabiliré, des spas mes musculaires, des con vulsions er la mo rt , généralement chez les vaches laitières en lacrarion oules vaches à vian de. Dans les cas sévères, la mort peur survenir en quelques heures. Signes cliniques : la vache Frisonn e en 471 esr tomb ée er a développé un spas me des extenseurs lor squ 'clle a éré rent rée à l'érable pour la rraire. No rez le regard fixe, la pu pille d ilarée, l'écume à la bouche er la robe en sueur. En 472, la vache cro isée du Queensland (Australie) montrent les mêm es signes ocu laires. La t ête er les mem bres pelviens o nt un spasme des extenseurs . Des mouvements violent s de pédalage des membres anté rieurs er de la t ête ont mis la rerre à nu. Des vaches mo ins sévèrement atteintes peuvent avoir une dém a rche raid e, une hyperesth ésie a u to ucher er au bru it er urinent souvent . Aggravée pa r le stress er observée principalement sous des clima rs temp ér és, cene affecrion sur vient sur des p âturages carencés en magn ésium ou riches en porassium. Une hypocalc émie co nco urante peur être un facreur aggravant.
Diagnostic différentiel : hypocalc émie (473-474), E5B (498500), enc éphalite, lisr ériose (477, 478), cétos e (475). Traitement : le tra itement des cas ind ividuels inclut un e sédario n pour contrô ler les spasmes et préven ir un arrêr ca rd iaq ue, er un e in jecrion sous-cutan ée d'une solution de sulfate de ma gn ésium à 25 %, évent uellement associée à du borogluconare de ca lcium . De petires quantités de sulfate de magnés ium peuvent êtr e ad mi nisrrées en intra-veineuse lente.
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Chapitre 9 : Affections neurologiques 137
475 473 Prévention : maint enir un apport adéqua t en magnésium , soit par traitement de l'herbage, par une alimenta tion tamp on ou par ad jonction de sels de magnésium à la ration o u à l'eau de boisson .
Hypocalcémie (fièvre vitulaire, « fièvre de lait », parésie puerpérale,
tétanie puerpérale) Signes cliniques : une hypocalc érnie (473) surv ient typiq uement chez les vaches plus âgées immédia tement avant ou après le vêlage. Les premiers signes incluent une hyperesthésie et une excitabil ité accrue. Ensuite, les anima ux affectés sont incapables de se relever en raison de leur manqu e de force muscul aire et du dysfonctionn ement neu rologique. No tez égale ment le prolapsus du sphincter anal (d u à une accum ulation de fèces dans le rectum et à la pression intra-abdorninale accrue), le léger météorisme du rumen (ato nie rum inale) et la co urbure typiqu e en S du cou (473). On pense qu 'il s'agit d'une répo nse « d'auto-red ressement », l'a nimal tent ant d'éviter un décubitus latéral complet. Certaines vaches affectées sont couchées avec la tête posée sur le flanc (474).
peut éga lement être administr é par injection sous-cuta née. l'our pr évenir cette maladi e, les vaches ne doi vent pas être tro p gras ses au mom ent du vêlage et J'alim ent ati on doit êt re bien maitrisée penda nt la périod e de transi tion. Evit er les ra tions riches en po tassium et en calci um (vaches à l'herbage) et apporter des fibres longues et une alimenta tion avec un bon éq uilibre cati on/an ion .
Acétonémie nerveuse (cétose, « fièvre lente ») L'acéto némie est une intoxication par des corps cétoniqu es circulants ; elle est associée à un déficit énergétique en début de lactation. Les signes cliniques typiques incluent anorex ie, léthargie (d'où l'appellation « fièvre lente »), chute du rendement laitier et const ipation ; dans certai ns cas, on peut observer des signes neurologiques tels que léchage comp ulsif, salivation, mordillements des
Diagnostic différentiel : mammite ou métrite toxique, hémorragie péri par turn, traumatisme sévère des membres postérieurs o u pa ralysie bilatérale des nerfs obturat eurs. Traitement et prévention: inject ion intr a-veineuse lent e de 400 ml de borogluconat e de calcium à 40% , évent uellement associée à une solution de magnésium et de phosph ore. Le calcium
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Signes cliniques: de nombreuses vaches ne montrent a ucun signe clirùque spécifique . Les cas plus avancés sont a norex iques et ont un rega rd fixe, puis èvoluenr vers la toxém ie et le décub itu s final. Une infiltrari on graisseuse mas sive du foie friab le est visible en 476. Diagnostic différentiel: hypocalc érnie (473, 474), mammit e, métrite et autres formes de toxém ie.
Traitement et prévention: les cas débutants répo nde nt à l'ad min istration intra-veineuse de solutions de glucose et à l'administrati on parent érale de glucocort icoïdes et de so matotro pine bovine (si elle est autorisée). Les cas ava ncés en décubitus doivent êt re réformés. La pr éventi on est identique à celle des cas de cétose (page 137).
Infections bactériennes 478
Listériose
flancs (co mme chez cette vache Holstein de 5 ans en 475) ou mêm e comportement maniaque. On avait du mal à faire rentrer cette vache dans la salle de t raite. Six heures plus tard , le lêchage fr énétiq ue de sa mamelle et de ses memb res anté rieurs a ent raîné des saigne ments . La vache a rapideme nt répondu à l'administr at ion de dext rose et de corticostéroïdes.
(« maladie de la marche en cercles ») Définition : malad ie infectieuse d ue à Listeria mo noc ytogenes, entraînant un syndrome de méningo-enc épha lite, une septicémie néonatal e ou un avortement . Signes cliniques: la fo r me m éningo-enc éphalirique ent raîne
Diagnostic différentiel : hypo rnagn ésémie (471, 472), ESB (498-500), list éri ose (477, 478).
Traitement et prévention : éviter les vaches trop grasses au mo me nt d u vêlage. Appo rter une ra tion adaptée à la pé riode de t ran sit ion (vo ir hyp ocalcém ie) et une rat ion tr ès énergétiq ue et appéte nte en début de lacta tion .
Dégénérescence graisseuse du foie (syndrome de la vache grasse) Définition : syndrome ent raîna nt a nore xie, céto nurie et dysfonctionnement hépatique chez des vaches trop grasses a u moment de la parturi tion, pr écipité par d'autres ma ladies péri partum et un apport alimentaire inadéqu at , particulièrement chez les vaches nourries avec une ra tion déficitaire en énerg ie après le vêlage.
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hypertherm ie, abattement, cécit é, pousser au mur et p a ral ysie un ila tér ale du nerf fac ial, a bouti ssant à un prolaps us de la lan gue (477) et un affa issement des oreilles. Une marche en cer cle co mpulsive en d irection du cô té atteint (478) est souvent o bse rvée ; un avo rte ment est possible , mais il n'est généra leme nt pas associ é a ux t roubles neurologiques. Notez la paralysie typ ique des paupi ères et la k éraro -conjonctiv ire sèche seco ndaire en 477 er 478. Chez des veaux de 2 à 4 jours, la sep tic ém ie ent raî ne un e mort soud aine . Listeria peur êt re isol ée dans de nombreux o rga nes à l'au topsie. Cette bac térie est ubiq uisre, o n la trouve dans l'env ironnement et che z la plupart des a nima ux sa uvag es. La mal adie peut êrre associée à un temp s fro id et à une alime nt a tio n à ba se d'ensi lage .
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483 481 Diagno st ic différentiel : rage (495), intoxication aiguë au plomb (747), nécrose du cort ex céréb ral (468), ESB (498), botulisme (709), méningite bactérienn e (484), encéph alite virale et abcès pituita ire (482). Traite me nt et prévention : les cas d ébutants peuvent répondre à l'adm inistration de pénicilline à fortes doses et d'AI NS dans les premi ers stades de la malad ie. l.isteria a une prévalence plus élevée dan s les ensilages de pH élevé et dans les ensilages moisis ; la p r éventi on est don c basée sur la maîtri se de l'ensilage. L'admin istration par ent érale prévent ive de pénicilline à la naissance peut limiter les décès par septicémie néon atal e.
Infection de l'oreille moyenne (otite moyenne) Signes cliniques: dans les infectio ns de l'oreille moyenne, la tête est typ iquement pen chée d'un côté, comme chez la vache Frisonn e en 479. Cepend ant , la vache restait alerte, continuait de s'alimente r et n'éta it pa s fébri le. No tez la posture jambes éca rtées desti née à maintenir l'équilibre (élargissement du polygon e de sustentation ). Pasteurella sp. et d'aut res bactéries pa thogène s respiratoires sont souvent impliquées.
Diagnostic différenti el: listérios e (477) et ménin gite (484). Trait ement et préventi on : l'admin istration parentérale d'antibiotiqu es apporte une certa ine am élioration, mais de nom breux cas poursuivent leur développement et ne semblent pas gênés par leur po rt de tête penché. La prévention inclut le contrôle des infections respiratoires.
Paralysie du nerf facial Signes cliniques: en 480, l'oreille , la paup ière sup érieure et le mufle pendent. Chez ce taureau, la cause était inconnue, mais les étiologies pos sibles incluen t un tra umatis me, une maladie de l'oreille moyenne, une listériose et d'autres infections du cerveau. Diagnostic différentiel : inclut le botulisme (709), la rage (495) et la listériose (477).
Abcès du cerveau Signes cliniques: la vache Ayrshire en 481 a l'air inqu iet, pen che la tête d'un côré et est incapable de se tenir sur ses an t érieu rs. L'a utopsie a révélé un abcès (A) à la base du cerveau (482). Ces abcès siègent fréquemment dan s la fosse pituitaire. Diagnostic différentiel: comme po ur la listériose. Traitement et prévention : le tra item ent individuel est généralement voué à l'échec. La pr évenrion dépend d u contrôle des foyers de bacr érièmic respon sables de boiterie s, mammites et infect ions respiratoires.
Méningite - méningo-encéphalite Définition: inflammation pa thologique des ménin ges d'étiol ogie variable.
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Signes cliniques: la méningite produit une variété de signes cliniques. Certai ns veaux ont des difficulrés pour se tenir debout et marc her, comme cerre génisse Holst ein de 4 semaines (483), q ui s'est effondrée sur les co udes et a développé peu après une rigidit é
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des ext ense ur s. Le veau en 48 4 app uie et p ousse sa tê te co nt re le mur, ses pupilles sont dilat ées et il a de l'écu me sur les lèvres. Ce rtains vea ux (485) sont co uchés et ab attu s, avec les ore illes et les pau pières to mbantes, don na nt l'imp ressio n d' un e migraine sévère . Le veau en 485 présentait un hypop ion (voir p. 129) qui a dis pa ru éto nnamment rapi dement après tra ite ment. L'h yp op ion est à pein e visible en 484. Un cas plus sévè re a développé un spa sme des extenseur s (486) et un op isth otonos (487), mais a final ement guéri. Les bovins ad ultes pe uvent pr ésenter les mêmes sig nes clin iqu es. 488 montre un cerveau co nges t ion né à l'a utop sie. Tout un évent ail de bactérie s pe ut être responsa ble : Streptoco cci, H aem ophilus, Pasteu rella et l ist eria.
Diagnostic différentiel : rage (495, 496), abcès du cerveau (481), intoxica tion aiguë au plomb (747) et méningo -encépha lite thr ombo-cmboliquc infectieuse (489).
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Méningo-encéphalite thromboembolique (infection à Haemophilus somnus, hémophilose bovine) Définition : maladie septicémique aiguë souvent mortelle impliquant un ou plusieur s app areils, d ue à Haemophilus som nus. Signes cliniques: elle sévit principalement en Amériq ue du Nord chez les bovins en lots d'engra issement, mais on l'a également répert oriée en Europe et en Israël. La termi no logie correcte est controversée. La méningo-encéphalite thr ornbo-ernboliqu e est d'apparition soudaine, débutant par une fièvre élevée. Les animaux affectés sont hébétés et très abattus, comme ce ta urea u Charolais en 489. N otez la salivation, les oreilles et les paupières
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492 dan s la fièvre des transports ou la pasteurellose. L'agent pathogène peur être isolé dans de nom breux organes incluant la synovie, le liquide céphalo-rachidien, la cavité pleura le et le myocarde .
Diagnostic différentiel : nécrose du cortex cérébral (468, 470), hypovitam inose A, intoxication aiguë au plomb (747), listériose (477, 478), pasteurellose et rage (495, 496).
490 tomb ant es. Le décubitus et la mort peuvent survenir en quelques heures. Une cécité due à des hémorragies rétiniennes associées à des foyers gris de nécrose et d'œd ème de la rétine sont des signes précoces. O n observe un œdème, une con gestion et une hémorragie marq ués du cerveau sur une vue vent rale (490) à l'au topsi e ; ces lésions sont associées à une congestion de la matière grise, des hémorragies cérébrales dans les ventricules latérau x, une méningite ct un liquide céphalo-rachidien décoloré. H. somnus peut entraîn er à elle seule une broncho-pneumonie suppurée avec des lésions cr ânio-ventra les sévères (491) ou elle peur être imp liquée
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Traitement et prévention : les anima ux malades doivent être isolés ct on doit leur admin istrer immédiatement des ant ibiot iques. Les bovins couchés souffra nt d'u ne méningo-encéph alite thrombo-embolique guérissent rareme nt malgré des soins intensifs . Des tenta tives de développement d'u n programme de prophylaxie efficace avec des vaccins bactériens inactivés contre H. somn us ont été généraleme nt vouées à l'échec en Amériq ue du Nord. L'adm inistration massive de tétr acycline à action pro longée à l'arrivée en lot d'engraissement n'a pas réd uit la mortalité d ue à H . somnus, mais a diminué l'incidence des maladies respiratoires secondai res.
Cœnurose {cénurose cérébro-spinale, infestation à Coenurus cerebralis} Etiologie: Coe nurus cerebralis est le stade intermédiaire (métacesrodc) du ténia du chien, Taenia mu lticeps. Bien que plus fréquent chez les mourons, il peut par fois s'enkyster dans le cerveau des bovins, entr aînant une maladie neurologique d'évolut ion lente.
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Signes clinique s: les pr emi ers signes incluent cécit é, po usser a u mur , som nol en ce et déambulation , puis les animaux affectés finisse nt p ar se co ucher, les signes évoluant sur une période de 1 à 4 mo is. La génisse cro isée Hereford (492) incapable de se relever, ga rda it les yeux fermé s et le cou tend u, pos tu re typi qu e d'un e migraine. Le kyste est souvent situé juste so us l'os front al, d'où il peut être ret iré depu is la sur face exte rne des hé misphères céré braux (493). Cet an ima l à com plètement récupéré.
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Traitement et prévention : élimina tion des carcasses pour prévenir l'infestation des chiens par le ténia . Traitem ent tr imestriel régulier de tous les chiens de ferm e et autres chiens en contact avec le bétai l.
Infections virales Rage Définition : la rage est une infection à rhabdovirus qui entra îne une encép ha lom yélite mo rte lle dans to utes les espèces an imales à sang chaud, y compris l'homme.
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iiiiiiii Maladie d'Aujeszky (pseudorage, « prurit démentiel ») Définition: due à l'her pèsviru s 1 neu ro trop e d'o rigine po rcine, l'in fect io n peur être trans mise par des porcs, entraînant un e mal ad ie évolut ive mortelle avec un p ru ri t frén ét iqu e (dément iel) caractéri stiq ue et un e excitabilité m arqu ée. Signes cliniques: bien qu 'il s'agisse avant tout d'u ne infection à herpès viru s des porcins, d'autres esp èces y compris les bovins, peuvent sporadiq ueme nt développer un e méningo-encéphalire
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généraleme nt mortelle en 48 heures . Les pr emiers signe s inclu ent inq uiétude, léch age, fris sons et salivation (497) ; ils sont typiq uement suivis pa r un prurit int en se, un e cxcira rion importante, des con vulsion s et la mort. Les paup ières go nflées en 497 résultent de frottem ents intenses destin és à so ulager le p rur it.
Signes clinique s: les chie ns, les cha ts et les ca rnivores sa u-
Diagnostic différentiel : acéto né m ie ner veuse (475), rage
vages (pa r exemp le, les renards, les rag ondins et les co yote s) sont le plus so uvent affectés. Les an im au x porteurs tr an sm et tent de la sa live infecta nte a ux bo vins par morsure, pa r exe mp le o n a déc ouvert q ue la ch auve-souris vampire se nourrissant sur un e vache du Brésil en 494 héb ergea it le virus de la rage . Le virus rejoint ensu ite le cer veau p ar les ner fs périphé riq ues (pa ra lysie ascend ante), la durée de la périod e d 'in cub ati o n dépend ant donc du site de la mor sure. Les pr emi ers sign es so nt un e modificati on du compo rt em ent, puis on obser ve une sa livation, une inq u iétude, des beu glem ents (495) et un rero u rnement des boulets des po st érieurs. Certa ins an im au x pr ésentent un tén esm e marqu é (496) . Ces pr em iers signes peuvent ens uite évo luer di rectement vers la paral ysie et la mort, mai s dans la forme « furie use » plus class iqu e de la rage as soc iée à des beuglement s caractéri st iqu es, les bovin s peu vent montrer de l'agressivité. En a tt enda nt l'euth an a sie, un bou vill on sous les tropiques a été entravé (495) , en l'ab sen ce de loc au x d 'iso lem ent.
(495, 496), syndro me pr urit-fi èvre-he morragie (501) et int oxicatio n aig uë au plo mb.
Prévention : la mal adi e est à déclaration ob ligatoire. Certains pays vaccinent les bovins en cont ac t étro it avec des porcs pot en tiellem ent infectés.
Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) Définition : l'ESB est une maladie cérébra le dégén éra tive p rogressive, sa ns hyperthermie. L'étiologie n'est pas encore complètement élucidée, mais la th éori e actuelle est q u'il s'agit d'un e ma ladie infe ct ieus e du e à l'ing est ion d' un agent (<< pri on ») présent dan s les far ine s ani ma les, et similai re, mais pa s nécessa irem ent
Diagnostic différentiel : méningite bact érienn e (484), ab cès du cerveau (480), listériose (477), botul ism e (710), mal ad ie d'Auj eszky (497), hypom agn ésém ie (471, 472) et acéto né mie ner veuse (475). Prévention: les pays indemnes de rag e maintiennent des me sures de quarantaine strictes pour les chien s et les chats en provenance de l'étranger. De nombreu x autres pays ont mis en place des progr ammes d'érad ication active et des mesur es de vacci na tion o bligatoi re pour certaines espèces do mestiqu es.
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502 ident iq ue, à l'agent de la tremblant e du mou ton. Les conséqu ences po litiqu es et économiq ues de l'ESB dans le mond e ont été dra mat iques.
Signes cliniques : les vaches âg ées de 3 à 6 ans sont les plus affectées par l'encépha lop ath ie spon gifor me bovine. Des cas spo radiques peuvent survenir chez des taureau x et la malad ie affecte plus fréquemment les vaches laitières qu e les vaches à viande car les prem ières sont plus so uvent no urr ies avec des concentrés lor squ'el les sont des veaux. Les signes cliniques incluent une perte de poid s (498), une démarche ébrieuse avec les membres raides (particulièrement les postérieur s) et des tro ubles du com portement (grincement de dent s, léchag e excessif du mufle, fasciculat io ns muscula ires, nervosité, hyperesthésie aux stim uli tels qu'un sifflement , et parfois de l'agressivité). Une atax ie postérieure sévère et finalement un décubitus appa raissent au bout de quelques jours ou quelques moi s. Le chan gement de la démarche est difficile à
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visualiser sur une photographie. La vache Frison ne en 499 est en mau vais éta t général, avec le do s arqué, la qu eue relevée, une raideur des postérieurs et un élargisseme nt du polygon e de sustentation destiné à maintenir l'équi libre lors de la marche. Elle éta it difficile, en fait presque danger euse à manipuler. Les vaches couchées (500) adoptent so uvent une pos ture caractéristique en chien assis. Les lésions spongifor mes microscopiques typiques étaie nt visibles dans le cerveau à l'autop sie. Reconnue pour la première fois en 1986, l'ESB était à l'ori gine largement confinée au Royaume Uni, avec beaucoup moins de cas rencontrés en Irlande et en Suisse. Récemm ent , plusieurs centaines de cas ont été diagnostiqués au Portugal, en Fran ce, en Allemagne et dans d'aut res pays européens. La sensibilité à l'infection est peur-être héréditaire et une transmission par la mère via le placent a ou le colostrum est possible. La malad ie est à déclaration obligatoire dans le mond e ent ier en raison de son association po ssible avec la for me humaine d'un e nou velle variante de la Ma ladie de Creurzfeld-Jaco b.
Diagnostic différentiel: rage (495, 495), maladi e d'Aujeszky (497), listériose (477, 478), méningite (484-488), abcès du cerveau (481, 482) et hypom agnésémie (471, 472).
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Traitement : ap rès déclaration, les cas suspects sont eurhanasiés dan s l'exp loitati on et le cerveau est exam iné pour rechercher les lésions diagnostiques. Des exam ens an re-mo rtem sont act uellement à l'essai. Au Royaume -Uni, seulement environ 85% des animaux cliniquement suspects se sont révélés positifs. Le contrôle repose sur la destruction de tou s les cas potentiellement infectés et suspects et sur l'élimination tot ale des pro téines de ma mmifères dans l'alimentation des rumin ants.
Affections diverses Syndrome prurit-fièvre-hémorragie Définition : troubl e non infectieux rare des bovins adultes, d'étiol ogie incertaine, ent ra îna nt un pru rit inte nse et d'autres signes systémiques variables. Signes cliniques : dans le syndrom e prurit-fièvre-hémorragie, desé levures cutanées sur la tête (501), le cou, la queue et la mamelle peuvent initialement faire penser à la teigne (97, 98), mais elles sont extrêmement pruri gineuses. Les cas plus sévères sont fébriles, anorexiques et éliminent du sang par la bouche, le nez et le rectum. La cause est inconnu e, mais une toxine fongique, la citro nine, produite par des moisissures de Penicillium et d'Aspergillus er l'herbe sucrée de printemps ont été toutes deux impliquées. A l'aut opsie, on observe une hémorr agie sévère sur tout e la carcasse, y compris le cœur, et également des foyers blancs de nécrose rénale. Diagnostic différentiel: malad ie d'Aujeszky (497), gale (85), acéton émie nerveuse (475), dysenterie hivern ale, particulièrement la forme hémorr agique (159) et teigne (97).
Pica pour le sel Une ratio n longtemps carencée entra îne un app étit insatiable po ur le sel. Les animaux affectés lèchent et mordent souvent n'importe quel ob jet (pica) et att aquent avide ment les blocs de sel (502). La production de lait, l'ingestion de nourriture, la croissance et la fertilit é peuvent chuter.
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Foudro iement Signes cliniques: les anim aux qui ont été foudro yés sont typiquement retrouv és à proximit é d' une haie, d'une clôture métallique (503) ou sous un arbre. L'arbre peut présent er des traces de coup de foudre. Les arbres dont les systèmes racinaires sont superficiels, sont parti culièrement dangereux, particulièrement si le sol est hum ide ou conti ent des sources souterrai nes. Les an imau x morts peuvent avoir du sang frais dans la bouche et des traces de brûlure sur le pelage, en particulier sur les membres (504). Le retr ait du cuir montre des saignements import ants dus à la rupture des vaisseaux sou s-cutanés (505). Les anim aux légèrement atte ints peuvent récupérer après une période variable.
Diagnostic différentiel (des morts subites) : hypornagn èsérnie (471), météor isme (197), tbr omb o-cmbolie pulm onaire (262-265), insuffisance cardiaque (voir Chapitre 6), fièvre cha rbonn euse (704).
Electrocution Signes cliniques : l'électrocution est assez fréquente chez les bovins, en partie en raison de leur sensibilit é inhérente, mais égalernenr pa rce qu' ils y sont plus souvent exposés dans les salles de traite (506). Les signes cliniques vont de l'étourdissement avec des hémorragies nasale, buccale et oculaire, à la mort (comme po ur la vache en 506) également associée à des hémor ragies imp ortantes. La mort est due à une fibrillation vent riculaire et à un arrê t respirato ire. L'exposition à un degré plu s faible de coura nt électrique de haut arnp érage pro d uit une variété de signes neuro logiques et compo rtementa ux, dépendant de l'intensité du voltage . Les légers chocs électriq ues (charaignes) dus à une mise à la terre de mauvaise qualité, peuvent être un pro blème dans les salles de traite, entra înant une mauvais e descente du lait etlou une nervosité des vaches susceptibles de donner des coups de pied dans le faisceau tra yeur.
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Appareil Urinaire Introduction
Affections
uro-qénitales
Les principales mal adies infectieuses et bactéri ennes de l'appareil urinaire des bovin s sont la pyélonéphrite et la leptospi rose. L'uro lithiase est un probl ème urinaire rnultifactoriel résultant de troubles métab oliqu es et nutri tionnels. Enf in, l'amyloïdos e, bien qu'e lle soit une mal ad ie sporadique rare des bovins adultes, doit être différenciée d'un e pyélon éphrite . Les ma ladi es associées à une pa tho logie rénale seco nda ire incluent le synd ro me pruri t-fièvre -hémo rragie (501), l'int oxication par les glands (724, 725), l'inf arctus rénal seco nda ire à un e th rombose de la veine cave pos térieure (264), la bab ésiose ou piropl asm ose (679) et de nom breuses ca uses de bacrériérnie et de sep ticé mie.
Pyélonéphrite Définition : infection bac térienne (généralement à Coryne bacterium renaie) du rein et du bassinet , la pyélon éphri te est une infection ascenda nte généra lement à partir du vagin et de la vulve. Signes cliniques : elle sévit dans le monde entier sous forme de foyers sporad iq ues et survient le plus souvent dans les 3 pre miers mois posr -parrum. Elle peur résulter d' un contact avec de l'urine infectée ou d'une infection de l'appareil génital. La plupart des infections débutent pendant l'hivernage lorsq ue les contacts de vache à vache sont accrus. Les vaches atteintes sont féb riles, perdent du poids, montrent une pol yurie, une hématurie ou une pyur ie, et peuvent avoir une robe décolor ée, sèche et brunâtre avec des taches d 'urine sur la que ue et le périnée, faisant penser à une cyst ite (519). La pal pation recta le peu t révéler un uretère épa issi ou un rein (gauche) hypert roph ié. En 507, une géniss e Limo usine de 18 mois , malad e dep uis plusieurs jo urs, montrait à l'autopsie, un cortex rénal gra nuleux avec des zones d'hé morragi e récente . De plus, plusieurs petits abcès réna ux discre ts sont évident s, l'un deux ayant éclaté. Une pyélon éph rit e sévè re est illu str ée en 508 , le rein ga uche est co nt rac té et pâle et le rein dro it est hypert ro p hié et gra nuleux . Les deux uretères, particulière ment le ga uche, so nt ép a issis car ils contienn ent du p us et de s d ébris cellulaires (pyo-ur etères). D'autres cas de pyéloné p hrite montrent de mu ltiples foyers caséeu x purulents, principa lement dan s la médull aire rénale, palpable pa r voie tra nsrecta le,
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bovins guéris ne montre nt rien de plus qu e des taches cor ticale: gr isàtres, ma l déf inies, évoq ua nt des foyers de néphrite intersti tielle. Les spiroc hètes sont visibles à l'exa men ultr amicroscopique de l'ur ine, mais la confirmation du di agnostic dépend de la séro logie ou de l'an atomo-path ologie.
Diagnostic différent iel : babésiose (679-684), an ap lasrnosr
(685-688), into xica tion au chou fourrager et au co lza (728) hémoglobin ur ie post partum et h émoglobinurie bacilla ire (227) Notez les aspects totalement différents du rein ent re un e py élo néphrite (508) et une amyloïdose (518).
Traitement: chez l'ad ulte, les cas cliniqu es d ébutants d'un, infection à L. pomone avec un e cr ise h émol yt iq ue peuven 509 Dans un cas de pyélonéphrite chro nique (509), des calculs sont pr ésent s dans les calices du rein et d'autres dan s un uretère fibrosé ép aissi et la muqueuse vésicale montre de multiples p étéchies (A).
Diagnostic diff érentiel : uro lithiase, occlu sion int estin ale aig uë (pour les cas de pyélonéphrite aiguë) et cystite. Le diagn ostic est géné ralement po sé d'après l'aspect macroscop ique d'un échant illon d'urine, la co loration de la qu eue et du périnée par "u rine et la p alpation rectale de la vessie et des reins. Une pyélonéphrite et une eystite peuvent coexister. Traitement: les cas débutants p euvent rép ondre à une antibioth érapi e pa rentéra le agr essive de 7 à 10 jours (p ar exemp le, amoxicilline, sulfam ides potentialisés). Il est préféra ble d'iso ler les animaux affect és et de réformer les cas sévères.
ré pond re à l'a d m in istrati o n d e tétrac yclin es . Des tran sfu sions de sa ng p eu vent éga leme nt être ut iles dan s les syn dromes aigu s chez le vea u. D an s les pr emier s stades d'ur foyer a u sein d' un tro upe a u, un e vaccina tion préco ce et une antib io théra p ie d e l'en semble du tro upea u peuv ent év ite r d, n ou veau x avorte me nts.
Prévention : vacci n at ion an nuelle et élevag e en confine m ent. Le contrôle d e L. hard]o est di fficile sauf dan s les tro u pea ux où l'on n' ob serve q ue des cas sp or ad iq ues (avo rte ment ), lo rsq ue les vac he s infectées et les jeun es bov in : séropositifs pe uvent être ré for més . Tous les bo vins nouvelle me nt ache tés doi vent être te st és et seu ls ce ux ayant un r èsu l. rat négatif doivent être co nser vés. La va ccina tion de l'en se mble du tro up eau prése nte le risqu e de produire de: po rte urs per sistants du sé rova r hardjo rén al.
Urolithiase
Leptospirose
Définition: forma tion de calculs dans l'app areil urinaire.
Défin ition: ma ladie infect ieuse des bovins jeune s et adultes se manifestant par différent s syndromes clinique s et cau sée pa r la spirochète Lepto spira.
Etiologie: l'urol ith iase a un e étiologie multifactorielle incluarn un appo rt liquidi en rela tivement limité, un déséqu ilibre minéral un ap po rt élevé de concentrés et la castr at ion. La ma ladie commen ce par la for ma tion de cristau x dan s les reins (509) et les signes cliniques app ara issent lorsque les calcu ls atteignent une ta illé suffisante p our obstruer l'urètr e. Le syndro me cliniq ue U( co ncerne qu e les mâles (castrés ou ent iers) chez lesquels le dia mèt re urétr al est plu s petit.
Signes clinique s : les pr inc ipaux effets d'un e infection à Leptaspira int errogans sérovar. pamana ou hardja so m l'avortement (voir 587, un fœ tus peut-êtr e issu d'un avorte me nt pro voqu é par une lep tosp irose), une mortin at alité, un e chute des per for mances laitières et un e baisse de la ferti lité. L. pomona ent raîne une septicémie aiguë avec h érnoglobi nuri e, ictère, an émie et pa rfois la mort, chez les veaux . Des reins hypertrophi és de coul eur sombre (510) indiquent gén éra lem ent un e crise hémolytiqu e. Les
Sign es cliniques: les prem iers signes inclue nt abattement. an orexie et d ém ar ch e ra id e. L'examen rectal p eur révé ler ur glo be vésica l douloureu x . Le dia gn o stic repo se sur les l ésio ns
Chapitre 10 : Affections uro-génitales 149 &*
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p lus so uvent, de l'urètr e. Le bou villon H ereford en 513 montre une tum éfacr ion so us -cut ané e importante co ntenant de l'urin e su ite à la rupture de l' ur ètre da ns la régio n sigmoïde . La tuméfaction s'é te nd vers l'a vant depuis l'inflexi o n sig moïde jusqu'à l'orifice d u prépuce qui es t d éco loré et m o ntre des poils pr éputiau x secs rec ou verts de cri stau x . Par fo is, la tuméfaction est inha bituellement di scr èt e et co n finée à la zo ne périp rép utia le. A co ntrario, d a ns un ca s sévè re et avancé, le bo uvillon Frison en 514 p résenta it un e tuméfactio n si sévère q u'une nécro se ischémique a ent raî né une esca r re éte nd ue de la pea u recou vr ant le pé n is. Chez un a utre bouvillon H ereford (5 15), l'obstruction ur étr al e a ent raîné un e ru pture de la vessie et non de l'ur ètre et l'ur ine s'est dé posée dans la partie ventrale de la cav ité abdo minale, prov oqu ant un ba llonnem ent progressif et un e disten sion des flan cs (uro périto ine). L'au to psie d'un taureau Sho rthorn de 6 an s mort à caus e d'une ur émie sévère secondai re à un e rupture de la vessie et à un uropéritoi ne , montre une muq ue use vésica le co ngestionnée et
de la regio n préputial e. Bien que des crista ux préputiaux (so uvent de la srr uvire, c'es t-à -d ire de l'hexa hydra re de phosph ate a rnrno niaco-magn ésien ) so ient présents chez d e nombr eu x vea ux (5 11) , assez pe u d e vea ux d évelop p ero nt des sign es d' obstruction ; l'ob structio n siège généra leme nt a u niveau o u ju ste en am ont de l'infl ex ion sig mo ïde ou d an s la portion distale du p énis. Une vue per-op érat oire (5 12) de la région p érinéale montre l'ur ètre dil até proxim al em ent à l'inflexion sig mo ïde et le calcul o bs tru ct if. Une obstruction ur étr a le co mp lète prol on gée provo q ue un e ru ptur e de la vessi e ou
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150 Guide Pratique de Médecine Bovine
516 hém o rragiqu e (516). De no m breux calculs de 2 à 7 mm de dia mètre et de la fibrin e so nt visibles à la surface de la muqueuse . Le p éritoine pr ésent e une inflam mation d iffuse, mais les lésio ns sont mo ins sévères q ue celles associées à une r èticulo-p érironite (219, 220). L'urolithiase est fréqu emment associée à des cas de pyélonéph rite sévère (507-509) .
Diagnostic différentiel: le di agn ostic différentiel inclur un hém a tome pé nien (527) o u un ab cès en formation chez un taurea u matur e et, chez un a nima l plus jeu ne, un e rupture ur étr ale seco nda ire à l'app lica tio n défectueuse d'u ne pin ce à ca stra tio n de Bur dizzo (hémosta tiq ue) plusieurs jours aupar avant (vo ir p.157). Pou r les cas de d isten sion abdo min ale ventrale no n localisée a u péni s et a u prép uce, le di agnosti c différentiel inclur une as cite (22 1), une o bst ruction intest ina le (218) et une péritonite géné ra lisée avec une exs uda tion massive (220) . Les aurres diagnost ics différentiels so nt une cystire (5 19) , une balanoposrhire sévère et des gelures graves du prépu ce . Traitement: les cas d'u r émie sévèr e sero nt sa isis à l'inspe cti o n des viandes ; il peur don c être inté ressant d 'essaye r d es anti sp asm o d iqu es penda nt une période lim it ée, si la vessie et l'urètr e so nt intact s. Si le blocage pers iste , une ur érrosrornie péri néa le d orsal e a u scro t um (5 12) est une chirurgie de sauvegarde. D es br ûlu res par l'u rin e et une striction ur étrostomi en ne so nt d es séq ue lles p ossibl es. D a ns de rares cas, un ca 1cul uni q ue p a lpa ble peut être re ti ré chir urgica le ment. Les b ou vi llon s à l'en grai ssem ent p résent ant un e r up t ure d e l'ur èt re d istal e t une n écro se cuta née peu vent êt re con servés p o u r l'eng ra isse m ent .
Prévention : correction du rapport phos phoca lcique de la ra tio n (environ 2:1), éviter un apport excess if de magnésium. Les rati on s de no m breux veaux contiennent désormais du chlo rure d'a m monium co mme acid ifia nt urinaire. App ort d'u n supp l é-
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ment de sel dans les concentrés (2 à 5 % ) qui a ugmente de faço n considérable l'ingestio n d'eau et dilue l'ur ine. Assurez-vou s que les anima ux dis posent d'un accès facile à de l'ea u fraî che. Co ntrô ler un e évent ue lle cystite pri mit ive (vo ir ci-des so us).
Amyloïdose Définition : maladie sporadique consistant en un dép ôt ex tracellulaire d'une protéine a no r ma le presq ue in soluble, l'arnyloïde, d a ns divers tissus. Une amyloï do se réactive p ro vient d'un excès de p rotéin e sé riq ue 5AA pr od ui re à la su ite d'un e stim ula tio n a ntigéniq ue chro niq ue. L'a m yloï dose idi op ath ique (seco nd aire) associée à une affec tio n supp ur ée chro nique est p lus fréquente. Signes cliniques : l'œdème pr ésrernal ma rq ué chez ce ta ureau Limousin de 3 a ns en 5 17 éta it d u à une a my loï dose ré na le bilatérale sévère caractérisée par une po lyu rie et une proté in urie massive abourissa nt à un e hyp o prot éinérnie ma rq uée. Dan s un e affection suppuré e chroniq ue, le rein du taureau en 518 est tr ès hypertro phié, pâle, cire ux et granuleux p ar co mparaison a\·ec le rein normal a u-dess us. Ce degré d'hypertrop hie est palpable par voie transrectale .
Diagnostic différentiel : le diagnostic est diff icile, particulièrement en présence d' une ma ladie co-existante et inclur une pyélo néphr ite. Traitem ent: l'a rnyloïdose est incurable et il n'y a au cun moyen de prévention.
Cystite Définition: cette inflam ma tio n de la vessie peur êt re associée à un e pyélon éphri te, un e uro lithiase o u peur être d'o rigine id iop athiq ue ou mécaniq ue . Signes cliniques : la génisse de 6 mois en 519 urinait fréqu em -
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ment et en petites quantités. La région périnéale avait une odeur naus éabonde de vieille urine et montrait une exco riatio n secondaire à l'écou lement de l'urine. La qu eue est légèrement relevée indiqu ant
Chapitre 10 : Affections uro-génitales 151
un ténesme vésical. La paro i vésicale épaissie est souvent palpabl e par voie rran srectale chez les animaux plus âgés.
Diagnostic différentiel : l'analyse d'urine permet de différencier pyélonéphrite et urolit hia se. Traitement: une administration pa rent éra le massive d'arnoxicilline o u d'un e association sulfamidcs/rrimèrhoprirn est généra lement efficace dans les cas san s compl icat ions.
Appareil génital mâle 1ntroduction La séparation anatomique de certa ines parties de l'app areil génital mâle et leur d éveloppement comm un avec certa ines parties de l'appareil urin aire, comp liquent l'intégration de cette partie. Cette partie commence avec les affectio ns congénita les et se poursuit par les anoma lies du pénis, du prépuce, d u scrot um et enfin, de l'épididyme et des vésicules séminales. Certa ines an om alies cong énital es (par exemple, per sistance du frein, crypto rchidie et hypop lasie testiculaire) peuvent ne devenir appare ntes qu 'à l'âge de la reproduction (1 à 2 ans ).
Anomalies génitales congénitales chez le mâle Pseudohermaphrodisme (freemartinisme) Définition: état caractérisé par la présence chez un même individ u des gonades d'un sexe don né, mais des carac tères morphologiqu es de l'autre sexe ou des deux sexes. Signes cliniques: c'est une ano malie rare . L'anima l peut être pris pour une femelle à la naissance en raison de la provena nce du flux urinaire. Le freema rtin isrne est illustré en 543-545.
Persistance du frein préputial pénien Définition: persistance du frein ou sépara tion incomplète du pénis et du prépuce le long du raphé ventral au cours de la première année.
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Signes cliniques: en 520, le corps pénien reste attaché au prépuc e par une fine bande longitudinale de tissu con jonctif (A). Un frein pénien persistant entraînant une déviation du pénis est une anomalie cong énita le, mais les signes tels qu 'une déviation ventra le du pénis ou l'incapacité à sort ir ent ièrement le pénis, ne sont généralement obser vés que lors d'une tent ative de pénétration. Dans certaines races, cette ano malie est hérédit aire et les taureaux corrigés chirurgicalernenr ne devraient pas être utilisés pour la saillie des génisses de remplacement.
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Affections du pénis Fibropapillome (« verrue ») Définition : tum eur bénigne du tissu conjonctif et épithélial due à un pa povavirus spécifique d'espèce. Signes cliniques: le tau rea u Frison de 2 ans en 523 pr ésent e plusieurs ma sses ulcérées tr ès vascula risées attachées au gland du pénis . Un fibropapi llome pl us sessile et de plus pe tite taill e est situé en a rr ière de cette large masse. Ce sont les sites typiques de ces masse s pro liféra ntes multip les, infectieuses et relativement fréquentes dan s les gro upes de jeun es taureau x confin és dan s un espace restreint .
Traitement : des masse s de gra nde ta ille peuvent provoquer
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Hypoplasie testiculaire avec cryptorchidie Le testicule ga uche est descend u et de taille nor male chez le veau Frison en 521. Le testicu le droit de petite tai lle et incomplètement descendu est dans le col scrotal.
Cryptorchidie Définition : une an oma lie caractérisée par un développement incompl et de l'un ou des deux testicules, incluant une pet ite ta ille et une descent e inco mplète. Signes cliniques: la crypto rchidie bovine, tate, peut étre associée à une absence de cornes. Chez le veau cro isé Hereford de
une protrusion persista nt e du pénis et doivent être excisées (par exemple, par ligature). Les tum eur s plus petites régressent avec le temps . 524 mo ntre le méme tau reau qu 'en 523, 4 mois plus tard et peu de temps après une mo nt e. D an s certa ins cas, la guérison s'accompagne d'une cica trice et d'une disto rsion de la tuniq ue pénienne, entraîna nt une déviation du pénis et empêchant la pénétr ation.
Déviation en spirale du pénis (« pénis en tire-bouchon ») Définition : une déviatio n en spir ale est liée au glissement du ligament ap ical dorsa l du pénis et pe ut surveni r de manière intermittente.
Signes cliniques: une conforma tio n pénienne en spir ale ou en tire -bouchon est norma le lo r s de l' éja culation dan s le vagin , mai s un péni s en tire-b ou ch on p ré ma turé p eut être suffisa mment sévère po ur em pêche r la pénétra tion . Le pr emier cas , un Charolais de 2 a ns , mo ntre un e cou rbure ven-
4 semaines en 522, le testicule droit norm al est dans le sac scrota l, mais le testicul e ga uche est en position inguinale (A). La gonade mal placée a dévié de son tr ajet norm al de descente et pe ut être appelée « testicule ectopiq ue ».
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Chapitre 10 : Affections uro-génitales 153
524 Diagnostic différentiel : persistan ce du fre in p enie n ch ez les jeun es ta urea ux, cica trice suite à un e fib ro-p api llo marose.
Traitement : un e correction chiru rgica le est possible, mai s si l'o n suspec te un car actère héréditaire, les considératio ns éthiq ues so nt imp ortantes.
Hématome pénien et parapénien (<< fracture du pénis », « pénis cassé »)
525 rr a le à 90 ° (525) . Le sec ond cas (526) illu stre cla ir em ent l'ef fe t d e sp ira le et la d iffi cu lté de p én étrati on . Chez certa ins t aureau x , un ulcèr e su r le gl and du p énis ind iq ue un e a bra sio n seco n d aire à un contact rép été avec le p érin ée. D a n s de ra res cas , ce rre a nom al ie pe ur êt re d 'ori gine tra u ma t iq ue .
Définition et pathogénie : coll ection loc a lis ée d e sa ng im p liq u a nt le cor p s cave rne ux du pén is et siége a nt presqu e touj o ur s a u n iveau d e la paro i dors a le d e la tunique , ju ste d isra lem cn t à l'infl ex io n sig mo ïde . La tuni qu e albug in ée es t rompu e, p rodu isa nt un h ém a to m e et un œ d ème pr é-scro ta ux . La ru pture sur vient au moment d e l'éjaculation o u p lu s ra re ment, lo rs d e la p én étra tion lo rsq u e le p én is en gorgé es t brutalement co ur bé a u-delà de se s limi te s physiol o giques, pa r exe mp le, lo rsq u e la vache o u la gé n iss e se d ép lace brura lem en t. Signes cliniques: une di scr ète tum éfact io n est visible chez le taureau H ereford en 527 q ui prése nte éga lement un pro laps us seconda ire d u pénis . Ce tau reau ne p eur assur er la monte. L'éten du e de la ru pture du co rps caverne ux est évident e à l'autopsie sur cerre pièce ana to mique (528) dan s laq uelle l'inflexio n sigm oïd e est juste pro xim ale à la masse.
Diagnostic différentiel: abcès parapénien .
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Traitement: les lésions peu éten dues peuvent guéri r après 4 à 6 mois de repo s et d'isolement , loin des femelles en cha leurs. Lors de tentatives de monte, certains taureau x saignent davantage. Cert ains cas peuvent développer des abcès parapéniens ; à ce stade , la cor rection chiru rgicale (drainage et vida nge ) n'est pl us d'aucune utilité.
Affections du prépuce Prolapsus du prépuce (éversion préputiale) Définition: la peau tapi ssant la cavité pr éputi ale sort par l'or ifice pr éputial.
Signes cliniques: le p ro lapsu s du p répuce est caractéristique des races Bos indicus, p ar exe mp le, Bra hma ne et Sainte Gertrude, et des races sans cornes do nt les muscles préputi a ux peu vent êt re comparat ivem ent plu s fa ibles. Les ca uses fréqu entes sont les blessur es et les infect ion s. Un prolapsus partiel du prépu ce d'appari tion relativement réce nte est obse rvé chez un Brahmane d'Afrique du sud âgé de 6 an s (529). La muqueuse a un asp ect granuleux , avec des zo nes d' h émorragie superf icielle. Les cas les plus sévères sont pr édi spo sés à un traum ati sme et un œd ème secondai res. Traitement : traitement médical con servateur soigneux par netto yage, désinfection et rédu ction du prolapsus, puis maint ien
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529 de la réduction par un e sut ure en bourse. Une résection chirurgicale esr nécessaire dan s les cas sévères. Les cas plus sérieux ne peuvent être initi alement réd uits et do ivent être ban dés avec des pan sement s compressifs changés qu otidi enn ement .
Abcès pénien et préputial Signes cliniques: chez ce taureau H ereford de 5 an s en 530, le pénis a été sorti ma nuellement . La main tient le prép uce et le pénis juste en arr ière du point d'atta che de la muqueuse pr éputiale (couche int ern e) au cor ps du pénis (pli tr ansverse). Du pus suinte de la déchirure de la muqueuse survenue lorsqu e le pénis s'est tendu . On aperçoit du tissu érectile ro uge foncé au niveau de la déchirure. Sous la blessure, la muqueuse est lisse et légèrement gris-ro sâtre en raiso n d'une autre poche de p us. Traitement: le pronostic es t réser vé car il est d iffi cil e de fa ire un drai nage efficace et comp let d 'un a bcès localisé à cet en droit.
Posthite et balanoposthite Définition : une posthite est une inflammation du pr épuce ; une bala noposthite est une inflammation conjointe du pr épu ce et du p énis,
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Certa ins cas de balan op osthit e sont d us à une infection génitale par le viru s de la rhino tra chéite infectieuse bovine (532). Ce cas de ba lano pos rhire à herp èsvirus (BH V1) montr e de mu ltiples vésicu les pâ les, certaines éta nt con flue nt es, sur la muqueuse pr éputiale. Le pr épuce est récliné à la droit e du pénis. D'autres cas de balan op osthirc ont une origine traumat iqu e.
Traitement: médical. Il n'y a généra lement p as de tra item ent dans les cas d'adhérences étendues et sévères.
Affections du scrotum Hernie inguinale Signes cliniques: il y a une tuméfaction moll e et réductible 531
dans la région ingu inale, reco uvrant les deux trayon s rud imen taires chez ce ta ureau Sussex du Zimbabwé (533). On n'o bserve pas d'hypert rop hie du co l, ni d u cor ps d u scrot um, indiquant qu e seul le canal inguina l est impliqu é. Une herni e inguinale peu t co nte nir de l'ép iplo on ou à la fois de l'ép iploon et des an ses de l'int estin grê le. Les bovins ont une pr édispositi on génétiq ue aux herni es inguina les, la tr an smission se faisant sur le mode récessif.
Diagnostic différentiel : chez les anima ux très gras, il peut s'avérer d ifficile de différencier les dép ôt s de gra isse d'une hernie. Une abcé da tion est éga lemen t possible. Traitement : les taureau x a ffectés ne doivent pas être utilisés 532
pour la monte du cheptel de remp lacement.
Signes cliniques: le taurea u Piem ontais en 531 a dévelop pé
Hernie scrotale
un pro lapsus brutal d u pr ép uce et du pén is. Le prépu ce rose nor ma l est visible à la jonction de la peau et de la mu qu eu se. La régio n cent rale du pr ép uce est endommagée (posthite ) et la par tie distal e de la zone atte int e for m e une ban de serrée aurou r du p énis, ent raî nant un e constr icti on du flux sanguin. Le pénis rose est co nge stionné et hypertrophié. Le taureau a bien récupéré à la suite d' un tra item ent co nse rva teur .
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Définition: hern ie inguinale qui est p assée dans le scro tu m. Signes cliniques : en 534, un taureau He reford de 6 ans mo nt re une tuméfaction nerre sur le côté ga uche du col scrotal. Cerre tum éfact ion éta it molle, indolore et partiellement réductibl e. Cerre hernie scrota le a ent raî né l'émission d'un sper me de très médiocre qualité en ra iso n de l'hyperth ermi e locale. Cerre hern ie est appa ru e à la suite d'une blessur e traumatique et n'était don c pas con génita le, mais acq uise. La herni e scrotale est rar e chez les bovins et se compliqu e dans de rar es cas d' une herni e étra nglée (étranglement des anses int estin ales).
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156 Guide Pratique de Médecine Bovine
fié. Le testicule étai t douloureu x et sensible a u toucher. L'ét iologie de cet te or chite unilatéral e éta it probablement tra umati qu e bien q ue diverses bact éries pathogènes, inclu ant Bru cella abortus, lvlycobacterium bovis et Arcanohacterium pyogenes aient été isolées. Dan s l'or chite aig uë à Brucella illustrée en 536 , la réacti on inflamma to ire des runiques et de l'ép idid yme a provo qué un e pé ri-o rchite sévère (zo ne claire (A)), avec une nécrose testicu laire précoce résultant de l'h ypertrophie tes ticulaire ct de la comp ressio n par la tunique albuginée. Ventralement, un fluide œdémateux s'est accumulé dans les tissus sous -cut an és (B).
Diagnostic différentiel: herni e scro ta le, hém atome scro tal. Traitement : une antibiothérapie peur êt re tentée aux sta des précoces. Les animau x guér is devront être réfo rm és.
Hématome scrotal Signes cliniques : un hématom e scrota l est co ura nt chez les taureau x de boucherie à la suite d'u n tr aumatisme (537). Le scro tum est large et relat ivement indolore. Les testic ules reste nt no rmaux malgré le volume important de sa ng sur le côté droit. Diagnostic différentiel: o rchite, herni e scro ta le. 535
Diagnostic différentiel: orchite unil at érale. Traitement: r éforme car la chirurgie est probl ém atique.
Orchite Définition: inflammatio n d'un testicule. Signes cliniques: en 535 , le scrotum d'un taureau Simmental de 4 ans montre une hypert roph ie du test icule droit, qu i pend dava ntage q ue le gauche. Notez qu e le co l scro ra l n'est pas rum é-
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Traitement: la plupa rt de s cas gué rissent spo ntané ment .
Cordon squirrheux Définition : moignon hypertrophi é, infect é et fibreux du cordo n spe rmatique à la sui te d' une cas tra tion. Signes cliniques : le scro tu m est rrès go nflé chez le veau Frison de 4 moi s en 538. Un caillot de sang séché est visible sur l'incision scro ra le ventrale (castration) . L'explor ati on a révélé un mo igno n hypert ro ph ié du co rdo n spe rmatiqu e, du à un e infect ion acq uise lors de la chiru rgie. De telles blessur es pr édisposent les veaux au tétan os.
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Traitement : chez la plupa rt des veaux, un traitement incluant un bon drain age, le nettoyage du moignon et une antibiothérapie systémique de 5 à 7 jo urs est efficace. Dans les cas persistants, il peut être nécessaire d'ampurer le moignon du co rdon y comp ris tout es les zones de micro-abcédation .
Prévention : une techniq ue chirur gicale aseptique ct des soins post-opératoires respectant les règles d'hygiène (par exemple, une litière propre ).
encore plus sévère. Chez le veau Friso n en 540, l'anneau a été posé à l'âge de 2 mois. La législation sur le bien-être animal rend cette procédure illégale dans de no mbreux pays. No tez la tum éfaction considérable proxi malernent à l'ann eau , par rapport à la partie distal e nécrotique, sombre et ratatinée. Si un e pince de castration est placée trop ha ut, l'ur ètre peur êt re accidente llement écrasé, ent raînant une ru pt ur e urétrale et une acc umula tion so us-cuta née ventra le d' urine similaire à celle o bser vée suite à une obst ruc tion par des calculs ur étra ux (514). De nomb reu x pays app liquent un e réglem en tat io n fixa nt une limi te supér ieure d'âge a u-de là de laq uelle on ne pe ut plus pra tiq uer un e castr atio n à l'aide d' une pinc e de Burd izzo o u d'un ann eau de castration en cao utc ho uc .
Diagnostic différentiel : urolithiase
Nécrose et gangrène du scrotum Signes cliniques : le veau Frison en 539 pr ésente une ligne
Traitement : les veaux prés entant un œ dème tissul ai re (540) doivent recevoir une antibiothérapie prop hylactiq ue. Dans les aut res cas , les tissus nécrosés tombent na ture llemen t.
nécrotique irrégulière (sillon disjoncteur) a u niveau du col scrota l, séparant le tissu gangrené d u tissu sain . Cette lésion résulte de l'application défect ueuse d' une pince à castra tion de Burdizzo (hémostatique). Une ligne écrasée conti nue ento ure le col scroral, bloqu ant le flux sanguin vers la peau sous-jaccnte. O n obtient le même résultat en plaçant un an neau de castr at ion en cao urcho uc autour du col scrotal, tou t le tissu situé disralcmenr à l'anneau s'atro phia nt. Lorsque la castrat ion est pratiquée à un âge relativement tardif, par exemp le, au-delà d'I semaine , la réact ion est
Signes cliniques : une gelure mod érée a affecté le bas du scrotum d'un taureau Simment al de 2 ans (541) à la suite d'u ne expositio n à une température inférieure à -30 "C au Saska tchewan , Canada, 2 à 8 sema ines auparavant. La qualité du sperme était
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Gelure du scrotum
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~ médioc re, en pa rt iculie r une mau vaise technique de dépistage des cha leurs q ui est un facteur essentiel, sera mieu x mise en évidence par une ana lyse sta tistiq ue des tau x de reproductio n du troupea u; no us n'en pa rlerons don c pas dans cet atlas. Les malad ies et les tro ubles de l'app areil génit al fem elle sont nombreux . Ce chap itre com mence par une description des anomalies anato miq ues, co ngénita les et d éveloppcm enralcs, y compris les ovaires kystiq ues et les néoplas mes. Ces dern iers sont comparativement rares. Les dysto cies sont diffic iles à illustrer. De nombreuses affections sont diagnostiq uées et corrig ées par des man ipulatio ns int ra-vagi na les et inrra-ur érines. Les co mplica tions po sr-partum incluent la rupture de la paroi d u vagin et les hémorragies vagina les, les prolapsus de cer taines parties de l'app areil génita l (le prolaps us de l'utéru s est le plu s fréqu ent) et les métr ites, les endométri tes et le pyo m èrre, to utes ces pat ho logies éta nt des comp lications d'une dystocie, q ui elle-même résulte souvent d'u ne mauvaise sélectio n des raurea ux. Il ya so uvent un conflit d' int érêt entre l'ut ilisatio n d'un taureau de grand e race po uvant produi re des veaux de grande valeur et d'un taureau de plus petite race pour faciliter le bon déroul em ent de la parturition . Toute s les gesta tions n'a tteignent pas leur term e et la dern ière partie de ce cha pitre illustre quelques causes d'avortement et de vêlage prématuré.
542 médiocre (moins de 10% de cellules vivantes) . La p lup art de s ca s retrouvent une qu a lité normale du sperme dans les 2 à 3 mo is.
Vésiculite séminale Signes cliniques : bien que la vésicule séminale droite du tau reau en 542 so it norm ale et q ue l'ampo ule ait sa lumière exposée, l'ampo ule ga uche est absente et la vésicule sémi na le gauche montre des lésio ns kys tiq ues, hémorragiqu es et légèrement inflamma toi res. Une vésiculite séminale p rovoque un éco ulement pr épurial purulent après la monte o u du pu s peut être présent dans le sper me co llecté en vue d' une insém ina tion a rtificielle. Les o rga nismes habituels incluent Arca nobacterium pyogenes, Brucella et Escherichia coli. Les jeunes taureau x sont concernés de man ière pr édom inante.
Diagnostic: o n diagnostique la vésiculite sém inale par palp ation rectale et examen d u spe rme. Ab sence de symé trie , ferm eté et douleur so nt les signes cliniq ues significa tifs.
Traitement : incu rable.
Anomalies congénitales L'int ersexual ité et le freemarr inisrne résultent d'une fusion du placenta au début de la gestation. Une ap lasie segmentai re d u système des canaux de M üller est héréditaire et ent raîne diverses ano ma lies y co mpris la ma ladi e de la génisse blan che (hymen imperfor é), L'agénésie ovarien ne, l'hypo plasie ovarienne et l'aplasie des trompes de Fallo pe ont to utes été décrites, mais ce sont des anomalies rares et do nc non illustrée s.
Freemartinisme Définition: fem elle stérile née jum elle avec un mâle. Signes cliniques : chez les bovins, p lus de 90 % des veaux jumeaux ont des placentas fusio nn és, avec une irrigation sa nguine co mm une. 543 montre com bien le point de fusion peut être peti t. La jeune génisse co m mence son dévelop pem ent en tant qu e fem elle, mais en raison de l'échange des cellules em bryonnaires et des ho rm on es entre le 30e et le 40 e jo ur de gesta tion (c'est-à-dire avant le stade de dimorph isme sex uel ), de nombreux veaux développent des ca ractères sex ue ls mâl es. Un veau fre erna rrin est pro bab lement masculinisé par les sécré-
Appareil génital femelle Introduction Le maintien d'une ferti lité o ptima le est d'un e impo rtance éco no miq ue majeure aussi bien dans les troupeaux laitiers q ue chez les bovins de boucherie. On ne peut o btenir un rendement laitier o ptima l et une production de veau x optima le qu e si les vaches reproduisent régu lièrem ent et si des effo rts considérables sont co nsac rés aux exam ens vétér ina ires sur la fertilité , aux mesures sa nitaires, à la pr évention des maladies et à l'optimisation de la nut rition. Il est difficile de mettre en im ages la plup art de ces effor ts. Par exemple, des carences en min érau x et en oligo-é léments peuvent affecter la fertilité en réd uisa nt les taux de féco ndat ion DU en int errompant les cycles ovariens, mais ces conséq uences ne peu vent être illustrées. Une co nduite d'élevage
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Chapitre 10 : Affections uro-génitales 159
ïiiiiii
544 rions de ses proptes gonades. La Frisonne en 544 a un clitoris hypert roph ié et une touffe de poils excédentaire pousse au niveau de la commissure ventrale de la vulve. A l'examen rectal, on ne pa lpe aucun orga ne génita l interne au -delà du col. Des testicules sont pr ésents dan s le scrotum, le côté droi t de ce dernier étant hypertrophié. On peur observer divers degrés d'hypoplasie et de masculinisation . 545 montre une hypoplasie du vagin antérieur (A), une absence de col, des vestiges d'ovaires (B) et de testicules (C) reliés à des co rnes utérines imma tures par des cana ux.
Diagnostic: on peur cont rôler la longueur du vagin des jeunes génisses à l'aide d'une éprouve tte . La plupart des cas sont diagnostiqués pa r palpation rectale des génisses non reproductrices et pa r des ano malies génitales externes. Il est possible de pr élever des échantillons de sang pour une ana lyse chromosomique car une freemartin a des globules blancs contenant à la fois des chromosom es XY et xx.
546 mais l'hymen demeure imperforé. La gestation est possible dans les cas bénins, la persistance de l'hymen entraînant parfois une dystocie.
Signes cliniques: dans le cas avancé illustré en 546, la co rne urérin e dro ite est aplasique, la partie résiduelle (A) étant dilatée par les glaires cycliques. On pourrait parler d'ut érus unicorn e. L'affection est due à un gène récessif lié au sexe, mais malgré le terme popul aire de « maladie de la génisse blanche ", cette ano ma lie n'est pas tou jour s corrélée à la couleur de la rob e.
Col utérin double (double orifice externe de l'utérus) Seul l'orifice cervical externe est dou ble dans ce seco nd exemple d' une anomal ie des cana ux de M ülle r (547) . Un e vue endoscopi q ue (548) illu st re les membr an es plac entaires visibles à tr aver s l'o rific e ga uche (or ifice de co uleur so m br e
Aplasie utérine segmentaire [« maladie de la génisse blanche », Hymen imperforé) Définition: l'aplasie urérine segmentaire est une anomal ie du développement du système des canaux de Müller dans laquelle le développement des ovaires permet un comportement œstral normal ,
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160 Guide Pratique de Médecine Bovine
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Kyste du corps jaune (kyste lutéal)
548 en haut). Ce tte a noma lie congén it al e re lativement fréquente entraîn e bi zarrem ent peu de dystocies.
En 549, un kyste uniq ue, sphér ique, de grande taille, à paroi épaisse, est présent dans j'ovaire gauche. Les kystes luréaux sécrètent de la progestérone et peuvent pro longer l'anœstrus. L'ovaire droi t contient un kyste lutéal incisé.
Kyste folliculaire
Troubles ovariens Ovaires kystiques Les kystes ovariens sont dus à une absence d'ovula tion . Le follicule anovulato ire grossit pour produire une structure remp lie de liquid e excéda nt 2,5 cm de diamètr e et les cycles ovariens normau x sont généra lement inte rro mpus. Ces kystes ne sont cependant pas incompatibles avec la gesta tio n et des études à l'abat to ir révèlent un nombre surprenant .de vaches gcstan rcs avec des kystes ovarie ns. Le stress, des carences, les ration s favorisant un haut rendement laitier et l'hérédité figurent par mi les causes évoquées. Bien que classiquement subdivisés en kystes luréaux et folliculaires, il y a probablement un cert ain degré d'échange entre les deux états. De nomb reu x kystes disparaissent spo ntanément alo rs que d'aurres nécessitent un traitement .
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En 550, l'ovaire droi t contient un gros kyste folliculaire à paroi mince. De tels kystes sont invariablement œstrog éniques et entraînent des périodes d'œstrus irrégul ières o u prolongées. Des kystes folliculaires multiloculaires sont fréque nts. Un co rps jaune de 5 à 7 jours est présent dans l'ovaire gauche, suggéra nt qu'un cycle normal peur se poursu ivre dans l'ovaire non affecté. Les vaches présentant des kystes folliculaires pers ista nts peuvent développer une surélévation de la base de la queue résultant d'un relâchement des ligaments pelviens (551) et des changements comporteme ntaux caractéristiq ues du mâle tels qu' un meuglement pro fond et un grattage du sol avec le pied.
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Chapitre 10 : Affections uro-génitales 161
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554 552 Traitement : contrôler les facteurs prédispo sants . Traitement
ou verte. La béance peut être co nt rô lée par l'in ject ion int ra ut ér ine d' un co lora nt .
com prenant des prostagland ines, de la Gn RH (gonadolibérine) ou des impl ants libérant de la pro gestérone.
Adhérences de la bourse ovarique et hydrosalpinx La bourse en 552 est très adhérente à un gros kyste de l'ovaire droit dont l'oviducte (A) est disten du par du liquide (hydrosalpynx). La petite portion visible (B) de l'ovidu cte gauche est normale et j'ovaire ga uche cont ient un corps jaune de 3 à 5 jours (C). Les adhérences de la bourse et l'hyd rosalpynx peuvent to utes deux résulter d'un e man ipu lation brutale de l'ovaire au co urs par exemple, de la rupture manuelle de kystes ovariens et de l'énucléation du corps jaune. L'h yd ro salpi nx est plus pron on cé d a ns l'ovidu cte du 553 q ui est éno rmément disten du par un liq uid e (A) à la suite d' une o bst ru ct ion . Un petit segm ent du can al norma l (B) est visible sur la bourse a insi q u'un co rps ja une d e 6 à 8 jo ur s sur l'ova ire (C) .
Traitement: les ad hérences seules n'entraîn ent pa s nécessa irem ent une in fert ilité ca r la tro mpe de Fall o pe reste
Tumeurs du tractus génital femelle Incidence : les tum eurs de la gra nulosa sont de loin les néoplasmes ovariens les plus co mmun s, mais des fibro mes, sarcomes et carcinom es ont été répertoriés. Les fibrom yomes, les léiomyom es et les lymph osarcom es de l'utéru s sont rare s alors qu e les fibrop ap illornes (polypes) d u vagin et du col ne le sont pas.
Tumeur de la granulosa ovarienne Définition: néo plas me du stro ma ovarien se développ ant dan s les cellules de la granulosa ento ura nt l'œuf dans le follicul e de De Graaf en cours de dévelop pement, Signes cliniques: on voit un néopl asme kystique de grande taille dan s l'ovaire droit en 554. Sécrét ant initialement des œstro gènes, de telles tumeur s entraînent une nympho manie . Les cas avancés subissent une lutéinisation entraînant un anœstrus voire une masc ulinisation. La corne utér ine incisée mon tre une hyperplasi e de l'endomètre et un mu co m èrre,
Traitement : une ovariectomie chiru rgicale est une techniqu e simple, ma is la plupart des cas sont réformés.
Lymphosarcome utérin (lymphome) Signes cliniques : co nstituant généra lement l'un e des nom breuses local isations des néop lasmes asso ciés à la leucose enzootiq ue bovine (717, 718) incluant le cœur, le cana l rachidien (347) et le foie, une telle lésion utérine (555) est faci lement ident ifiée par pa lpa tion rectale lors du diagnos tic de gesta tion. La masse est ferme , lisse et on observe généra lement une lymph ad énopath ie locale (nœ uds lomb aires). L'autopsie révèle de multiples nod ules de tissu mo u dan s la pa roi utérine (555). Toutes les masses sont inclus es dans la paroi utérin e qu i a été incisée en deux poi nts po ur en ap précier l'épaisseur.
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Diagnostic différentiel : début de gestatio n, autre tumeur utérin e (556).
Traitement: réforme pr écoce.
Fibromyome utérin (Iéiomyome) Définition : tumeur bénigne contenant des éléments fibroïd es. Signes cliniques : masse lisse envahis sant un e gra nde partie de la paroi ut érine (556), fac ilem ent pa lpa ble par voie recta le. Ce type de tum eur n' inte rrom pt pas nécessairement la gestation .
Hydro-allantoïde et hydramnios Définition : excès de fluide s'accumulant da ns le sac allantoïdien ou am niotique ou dans les deux.
Signes cliniques: dans l'hydro-a llan roïdc , le bas de l'abdomen est d ilat é ct tendu bilat éralement en ra iso n d'u n excès de liquide s'a ccumulant dans l'utéru s, général ement dan s le sa c alla ntoïdie n (557). L'affection se développe entre le septième et le neuvième mo is de ges tat ion et se mani fest e initia lement pa r une d istension lent e et progr essive de l'a bdom en accompagn ée d'un e perte de poids et d' appét it, d' une dyspn ée, d' une difficulté à se relever, aboutissant finalem ent à un
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décu bitus . La mo rt fœtale est poss ible et l'hydrop isie peut entraîne r la rupture du tendo n prépub ien (131). Des volum es de liq uide con sidérab les (jusqu'à 300 lit res) ont été rapportés (nor me : 8 à 10 litres).
Diagnostic différentiel : météori sme, ascite, gro sse tum eur abdominale .
Traitement: déclencher la parturition avec des prostag landines pa o u un analogue ou des cort icostéroïdes. Un éta t de choc, une ato nie utérine, une dystocie et une rétent ion placentaire sont des com plications fréquente s, souvent fatales. L'aba ttage sans traitement préalable ent raînera vraisemblablement la saisie de la carcasse pour œdème et émaciation ; de plu s, pour des raisons de bien-être ani mal, le tran sport des vaches gestanres est interdit dans de nomb reux pays.
Dystocie Définition: partu rition difficile. Etiologie : chez les bovins, la dystocie peut êt re due à une gémellit é, à des ano ma lies de posture du fœtus, à de s mons truosités fœ tales (par exemple, an asa rqu e, 562 ct schistoso mus reflexus, 10), à des tro ubles chez la mère (par exemple, une to rsi on ut ér ine) et -~ une disproportion entre la tai lle de la mère et celle d u fœtus. Cette derni ère cause est la plus fréqu ente, sp écia lement chez les génisses ; cela sur vient typ iquement chez de pe tites génisses so us-dimensio nnées ou suite à une erre ur de sélection du tau reau pro dui sant un fœtus sur di mensionné ou en core en rai son d'un rét récissement de l'espace lib re d isp onible dans le ca na l pelvien suite à une sur alimentation de la mère . Les affec tions illustrées dans cette pa rt ie ont été choisies à titr e d'exemp les, mai s [a liste n'est en aucun ca s co mp lète. Traitement : il existe de nomb reuses options thérapeutique s,
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par exemple, tr action, manipul at ion manu elle du fœtus (lors de ma uvaise présenta tion ), embryoto mie, césarienne, etc.
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558 Prévention : sélection cor recte de la taille du taureau et nutrition mat ern elle bien menée.
Présentation par la tête seule Le cas en 558 est une dystoc ie récente car la tête esr encore hu mide, de taille norma le er sans prorru sion de la langue. Les épau les sont au niveau de l'ent rée du bassin et les membres thoraciq ues dans l'utérus.
Présentation par la tête et une jambe
560 néu m) est ventrale. La rotatio n a facilité la dé livrance d'un veau vivanr .
Présentation par le siège (flexion de la hanche)
En 559 est illustré un cas de dystocie plus ancien . La rêre esr sèche er gon flée et la langue ressort ie est œd émariée . L'œdème er l'hypertrophie des lèvres de la vulve peuvent persister pendant 24 à 48 heures ap rès la parturition .
En 561, seule la queue esr visible er il n'y a pas de dilatation de la vulve. Une masse fœrale insuffisante pouvant pénétrer dans le canal pelvien sans stimuler les contractions abdo minales, de nombreux cas de présentation par le siège passent inaperç us pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours er le veau est alors mort-né.
Présentation postérieure avec rotation dorso-ventrale du fœtus
Anasarque Définition: œdème so us-cutané étend u.
L'exam en initia l des pieds et des boul et s du veau en 560 évoq ue un e pr ésent ation antérieur e avec déviat ion latérale de la tête (tê te en a rrière ). Un exa men rapp ro ché montre les jar rets au niveau de la vulve, ma is la pointe d u jarret (os calca -
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Signes cliniques : notez l'œdème so us-cutané sur la tête, le po itrail et l'ahdo men chez ce veau anasa rcoïde en 562. Bien que de nomb reux cas puissent être délivrés pa r voie vagina le pa r une tract ion lente et une lubri ficat ion , dans le cas présent , qui a été négligé, l'anasarq ue a entraîné la mort de la mère par rupture utérine. L'anasarqu e du fœtus est hérédit aire chez les Ayrshires. D'autres monstru osités fœta les ent raîna nt une dystocie incluent l'arthrogrypose (12), le schisto somus reflexus (10), le peroso mus elum bus (absence de rachis lomhaire et de bassin) et J'ascite.
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Torsion de l'utérus
rupture de la paroi vaginale, le pro lapsus de l'ut érus ou d'un autre organ e génita l, les fisrules recto-vaginales et la vaginite seprique. Une rétention de placenra peut faire suire à une parturirion nor male. L'examen manuel ou endoscopique des sécrétions du col et du vagin antérieur joue un rôle imp ortant dans les examens pré cédant la reproducri on prariqu és dans le cadre du programme de contrôle de la fertiliré d'un troupeau. Un éventail des écoulements observés est illusrré avec quelqu es parhologies de l'utérus.
Signes cliniques: on o bserve une rotation du vagin ant érieur dans le sens des aiguilles d'une montre (563). Dans environ 75% des cas, la tors ion est de 90 à 360 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ; elle se man ifeste cliniquement par un effet de spirale sur la paroi vaginale. La to rsion apparaît tout à fait à la fin de la gestation, au cours de la fin du premier stade ou du début du second stade du travail et elle est généralement associée à un veau de grande taille. Chez cette vache, un veau vivant a été délivré après correction de la to rsion, mais dans de no mbreux cas, le veau est mort-né. 0
Rupture de la paroi vaginale et hémorragie
Introduction : les naissances no rmales, sans assista nce, entraî nent peu de complicatio ns. Cepend ant, après une dystocie, particulièrement dans les cas de disproportion fœro-pelvienne impliquant des tracti on s imp o rt ant es, les complications sont fréquentes. La plus fréq uente d'entre elles est l'endométrite qui réduit la ferriliré ulrérieure. Certaines des comp licarions les plus graves, mais hcureusernent plus rares, illusrrées ici, incluent la
Signes cliniques: la rup ture de la paroi vaginale avec hémor ragie est une complication fréquente obse rvée principalement dans les cas suivants : chez les génisses trop grasses donna nt naissance à de gros vea ux, lubrification insuffisante au cours de la rracrio n, tracrion rrop rapide ne permettant pas une dilata tion normale du vagin er de la vulve. Une épisioto mie préventive est urile. Classiquem ent, la paroi latéral e du vagin se déchire à environ 10 à 20 cm des lèvres vulvaires, dorsa lement à l'orifice urérral externe. Une grosse masse de graisse pelvienne peut sortir pa r la déchirure et dépasser entre les lèvres de la vulve (564). La ruprure de l'artère vagina le, branche de l'artère honteuse interne, facilement palpable da ns la paroi vaginale latérale au point de déchirure, peur entrainer une hémorragie sévère souvent fata le dans l'heure suivant la parturition (565). H eureusement , le vaisseau sanguin a été identifi é et ligatur é chez cette génisse, mais elle a ensuite développ é une péri-vaginite sévère et une péritonite pelvienne localisée.
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Trait ement: da ns la plupart des cas, la correction se fait par manipu lation de l'utérus par voie vaginale ou en rou lant la vache dans le même sens que la torsion . Mais de nombreuses vaches souffrent également d'un manque de relaxation du col entraînant une dysto cie ; la césarienne est alors la meilleure opt ion thérapeutique.
Complications post partum
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Traitement et prévention: la p réventi o n co nsiste à éviter les dysto cies (sélect io n des ta ur ea ux de mo nt e, nu tri t ion des mères) et à pr at iqu er une délivran ce soi gn eu se (lubri fica tion abo ndant e, tract io n len te ). L'id entificat ion précoce d'un pro blèm e po tent iel (épisioto mie) o u récent (déchir ure vagina le, rup ture artérielle) peur donner lieu à une chiru rgie correctrice. Un reta rd de di agn ostic d u à un manque d'ob serva t io n ou à un e erreur de diagnostic, peur entra îner la mort.
Chez la même vache, 3 mois plus tard (567), les lacérations vaginales et ana les ont cicatr isé spontanément , laissant une peti te zone défor mée. Bien que la fert ilité soi t généralement réduite en ra iso n du developp ement d'un pneumo-vagin o u de l'asp iration de fèces dans le vagin, cerre vache avait été gravide au cour s des 2 années suivantes.
Fistule recto-vaginale
Traitement: seu les les pet ites fist ules cicatrisent spo nt anément. La plupa rt nécess ite nt un trai tement chirurgica l. Les fistu les de grande taille ne peu vent êt re co rrigées . Ce rta ines vaches non tr aitées dem eurent cependant ferti les.
Définition : co nnexio n t ra u mat iqu e entre le rectum et le vagin . Signes cliniques: une fistu le recto -vaginale est une complicatio n d'un e d ysto cie, résultant généra lement d'un fœtus su rdimensionné o u mal prése nté . En 566 (prise 5 jours post partum ), la muq ueus e ana le vent rale est déchirée et il v a des lacéra tions étend ues de la par oi vagina le dorsale. La substa nce blanche sur le plancher d u vagin prov ient d'un traitement intra-ut érin.
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Vulvite septique et vulvo -vaginite Signes cliniques: en 568 , de pe rires fissures curanées infecrées so nr visibles aurour d u bord do rsal de la vulve hypertrophi ée, 4 jours après la délivrance difficile d' un veau surdimensionné. Un mor ceau de p lace nra esr visible sur le bord ventral de la vulve. Dan s les cas sévèr es de vulv ire septique, la vulve esr enflammée er œdéma riée, no ta mment au niveau de la commissure ventrale er il y a so uven t un éco uleme nr hémorragiq ue purulenr à la vulve. Une qu eue relevée er du rénesme indiqu enr une gêne . Bien qu'un traumarism e a u rnorn enr de la pa rruririon soi r la cause la plus co uranr e d'œd èm e er de cellulit e de la vulve, cerre affec tion peur égalem enr résulter d'une ir ritat ion fécale lor s de diarrhée aiguë . Traitement : a nribior iq ues parenrérau x cr auss i AINS si la dou leur et le té nesme sonr évide nrs.
Rétention placentaire Signes cliniques : un e rétenri o n pl acenraire (569) est classiqu em enr asso ciée à des facteurs int erféranr avec le troisième stade du tra vail (par exe mp le, veaux jumea ux, pa rruri tion prolongée, manipul ati on manu elle excess ive, avortement et vèlage prématuré, vaches trop gra sses ou trop maigres, et carences en vita min es, minérau x et o ligo - éléme nts tels que la vitamine E er le sélénium ). Sur la ph ot o 569 pr ise 4 jours post parrurn, le placenra devienr rose suite à un e autolyse et la mamelle est souillée par un éco ulement ur érin nauséabond .
Traitement : le traitement est controversé! Des tentatives de traction dou ce au bour de q uelq ues jours associées à une anri biorh érap ie parentérale po ur la fièvre, faci literont la résolurion.
Prévention : corriger les facteurs favor isants.
Ecoulements vulvaires, endométrite, métrite et pyomètre
571 dépend de l'intervalle enrre le vêlage et l'ex a men clinique er du degrê d'endométrite. De nomb reux écou!emenrs so nt normaux er ne nécessitent aucun t ra itement . Du sang d an s du mucus clair en période post-œstrale provient d'une hémorra gie des caroncules urérines (570) . Un bouchon de m uc u s cervical (571) visible immédiatement avant ou après le vê lage, est normal. Un mucus décolo ré contenant une su bsta nce rouge -marron (572) ou des globules de débris jaunes (573) sont des exemples de loc hies ne nécess itant géné ra leme nt pa s de traitement.
Signes cliniques: les éco ule ments vu lva ires p eu vent êt re a ssoc iés à un e vulvo -vagin ire sep tiq ue , un e réte ntio n pl a centaire, un e métrite et un e endo mé t rite . Le typ e d 'écoulement
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573 L'endo métr ite est initialement dépistée pa r l'éleveu r sous for me d'un éco ulement vulvaire puru lent blanc chez une vache couc hée dans une logett e, l'écoul ement se déposant souven t sur le fon d de la sta lle (574), On pense qu 'un mucus clair co ntenant des po ints blancs (575) est évocateur d'un e endométrite bénigne, Un éco ulement blan c épais indique typiquement une endométrite plus sévère , particulièrem ent s'il est assoc ié à une odeur nauséabonde, Arcml Obacterium pyogenes ct Fusobacterium necroph orum sont souven t imp liqués, Dans certains cas, du sang est mélangé à des globules blanc s (576), Un éco ulement marron fétide évoque une métrite (577), en part iculier lo rsqu e sa consistance est liqu id ienne et non mucoïd e. Les animaux affectés mo nt rent souvent des signes systémiques, Pa r exemple, la vache en 578 avait un e diarrhée ct étai t couchée avec les yeux enfo ncés exposa nt une conjonctive con gestion née, Elle est morte en q uelq ues heur es suite à une toxé mie et une déshydratation sévère, A l'au to psie, la co rne utérine incisée montrait des cotyléd ons necroti qu es a u sein d'un liqu ide purul ent ma rron (579), Une zone
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576 de péri-métrite caséo -puru lent e est visible au-dessus de l'incision , avec une déco lora tion ct une inflammation s'éte ndant dan s le co l jusq u'a u vagin pelvien ,
Traitement et prévention: l'examen vagina l et le traitement de l'endométr ite (s'il est nécessaire ) sont une part importante du pro gramm e de co ntr ôle de la fertilité du troupeau , not amment dan s les trou peau x laitiers, Pour p lus de déta ils, consulter d'autres o uvrag es, La prévent ion cons iste à éviter les dystoc ies, à assur er une aliment ati on co rrecte de la mère, particu lièrem ent pend ant la pér iod e péri parrum, à contrôler les maladi es métabolique s et à ut iliser de bonn es p ratiq ues d'h ygiène au mo ment du vêlage,
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Prolapsus vaginal Etiologie: bien qu'un pro lapsu s vaginal puis se parfois survenir après la pa rt urition, on l'ob serve typiquem ent chez des vaches âgées en fin de gesta tion. Il est associé au x facteurs prédisposants suivants : excès de graisse pér i-vagina le, tou t type d'irr itat ion vaginale ou recto -anale ent raîna nt du ténesme, l'âge (vaches
581 âgées), des facteurs œstrog éniques dans l'aliment ation favorisa nt un relâchement d u ligament pelvien et certaines races à viande , en particulier les H ereford s.
Signes cliniques: l'aspect rou ge et fra is du p rolapsus en 580 indique qu 'il est récent avec une légère conge stion liée à l'exposition. Un bou chon de mucus cervical est visible à l'extrémité inférieure. Des cas avanc és de pro laps us devienne nt engorgés et irri tants, induis ant des épre intes. Un pro lapsus de la paroi vaginale avec dystoci e, comme en 581, est rare. Le vagin est la gra nde stru cture évcrsée sorta nt de la vulve et se terminant au col (A). Le fœtus est encore dan s le placent a, ses anté rieurs sont pa lpables à travers le col partiellement dilaté. Traitement: dans les cas indi viduels, un prolapsus pr é-partu m peut être rédu it manu ellem ent et mainte nu en pla ce par un e sut ure en bo urse de la vulve. Il est vita l de guetter le début de la parturition pour retir er la suture en bourse. Dans le cas 581, une réduction manuelle et un minimum d'assistan ce ont permi s une naissance normale. Dans les troupeaux avec des cas multi ples, les facteurs pr édisposants ci-dessus doivent être examinés attentivement.
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Prolapsus du col Le prolapsus du col a une etio logie similaire à celle du p rolapsus vagina l. De pet ites part ies de l'or ifice extern e du col peuvent ressortir à travers la vulve chez les vaches en fin de gesta tio n o u en débu t de lactati on (582), dispa rai ssant souvent lorsqu 'elles se mett ent debout. Un cas plus avancé est présenté chez la vache Shorthorn en po st partum en 583. L'or ifice exte rne est œdématié et tr ès dist endu . Une petit e pa rt ie de la paroi vaginale est exposée ent re le col et la vulve. Un prolapsus cervico -vagina l com plet est possible.
Traitement: de petits pro lapsus peu vent disparaît re spont anément. Des prolapsus plus impo rtants doivent être nettoyés, réduits et ma int enu s en place par des sutures vulvaires tr a nsversales. 580
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Prolapsus utérin La plupart des cas de prolapsus utérin surviennent dans les heures qui suivent le vêlage. O n l'observe typiquement chez des vaches âgées ap rès une dystocie ou la délivrance d'un fœtus de grande taille et il peut être associé à une hypocalcémie ou à une rétention placenta ire. La jeune vache Hereford en 584 a un prolapsus survenu depuis moins de 2 heures. Le placenta est encore attaché et a un aspect frais er humide. La pluparr des vaches restent couchées. Celles qui se déplacent peuvent subir des traumat ismes du prolapsus, aggravant les risques de mort par hémorragie et choc. La vache Shorrhorn en 585 a un prolapsus comp let de l'utérus, du vagin et du col, ce qui est rare. Comme dans les cas de pro lapsus du vagin et du col, bien que le prolapsus ait été réduit, la vache est mort e en 12 heures suite à une hémorr agie intern e et un état de choc.
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584 Traitement : il s'agit d'une urgence! L'ut érus peur être pro tégé d'u n évent uel trau mat isme et d'un e conta mi na tio n en l'envelopp ant dans un tiss u propre, ma is il est généra lement préférab le de laisser la vache en déc ubitus et a u calme. Rédu ire le prolapsus sous anesthésie épidurale, la vache éta nt placée en décubitus ventra l avec les pos térie urs éten dus vers l'ar rière o u en soulevant l'arrière-m ain d u sol. Admin istrer de l'ocyto cine, des antibiotiques, du boroglucona te de calcium et des AINS dans les cas de cho c. La plup arr des vaches récupère nt bien, restent fertiles et une récid ive lor s des parturiti ons suivantes est peu prob able.
Polypes du vagin et du col Bien qu'il ne s'agisse pas d'une complication post partum , les polypes du vagin sont parfois confondus avec un début de prolapsus. Le
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586 po lype vaginal en 586 était pédiculé et ressortait par la vulve en fin de gestation ; apr ès réduction de la pression abdomi nale en post parmm , il a disparu.
Traitement: aucun traitement n'est nécessa ire.
Avortement et parturition prématurée Définition : l'avort ement est défini comme l'expul sion préma turée des pro duits de la concep tion , pro duisant typiquement un veau mort . Un vêlage prémat uré sur vient en fin de gestation , po ur don ner naissance à un vea u vivant mais faible ou à un veau mort qu i aurait été capable d'une existence indépendante. Ces deux ph énomènes peuvent avoir les m êmes causes infectieuses et non infectieuses.
les gènes létaux (par exempl e, l'art h rogrypose), des tox iques (par exemple, astragale (737) et mycotoxines), des carences nutrition nelles (par exemp le, vitamine E, sélénium ou iode (75)) et des blessures p hysiques. L'aspe ct d'un fœtus avorté (587 a été avort é à 7 mo is de gestation ) ne do nne souvent qu e peu d'indications sur la cau se. Un gra nd nombre des causes d'avortement énu mérées ci-dessus ne sont pas illustrées car le placenta et le fœtus ne présent ent aucune car actéristiq ue diag no stiq ue.
Diagnostic différentiel : des examens diagno stique s spécifiques sont nécessaires, mais malg ré des exa mens appro fondis, la cause de l'avortement est ident ifiée da ns mo ins de 25 % des cas. Traitement et prévention : la mère a pa rfois besoin d'un tra item ent pour une endométri te (p.167). Identifi er la cause. Il ex iste des vaccins contre la malad ie des muqueuses, la rhinot ra ch éire infectieuse bovine et la leptospirose. Contrôler l'éventu alité d'un e ingestio n d 'aspergillus , de listeria et de tox ines. Envisager de réfor mer les vaches porteuses de neospora.
Veau prématuré
cat arr hale, la néospo rose, la listériose, Ch lamydia, Coxi ella, l'aspergillose et l'avor tement épizoo tique des bovins (impor tant da ns l'Ou est des USA). Les facteu rs no n infectieux incluent le stress,
En plus d'une ta ille cor porell e réduite, le veau croisé Simmental préma turé (de 7 mo is) en 588 mo ntr e un e hyper émie (rougeur ) de la bo uche et des nar ines, des sabots mou s et un pelage co urt et hérissé . La plu part des causes d'avortement mentionnée s ci-dessus peuvent également ent raîne r des naissance s prémat urées. La leptospirose éta it la cause la plus probable dans ce cas car la mère avait un tit re en anticorps contre Leptospira bardjo de 1:1600.
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Signes cliniques: les facteur s infectieux possibles incluent la bru cellose, la rh inotra chéite infectieuse bovine, la mal adie des muque uses, la lepto spiro se, la vibriose (Cam pylobacter), la fièvre
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Fœtus momifié Le fœ tu s en 589 est mort à approximativement 4 mois de gestation, mais n'a été exp ulsé qu'au 8c mois. Notez les yeux enfoncés dans les or bites et la cou leu r marron chocolat sèche car act éristique du fœtus et d u placenta en décomposi tion . La maladie des muqueuses et l'infect io n à Neospora sont deu x causes fréquentes de momifi cation . Un stress en débutde gesta tio n est un facteur prédisposant. Certains taur eau x, en particulier les Jerseys, peuvent produire génétiq uement une incidence accrue de fœtus momifiés.
Avortement Brucellose (avortement contagieux, maladie de Bang, fièvre de Bang, avortement épizootique des bovins) Définition : la bruce llo se est un e in fection bactérien ne ca usée par Brucella abortus chez les bovin s. Signes cliniques: les bovins sensi bles ingèrent des p roduits de fœ t us, de placenta o u d' éco ulem ent ut érin infectés ct avortent typiq uement ent re 7 et 8 moi s de gesta tion . Une place nt ite sévère peut surve nir so us la forme de petits foyers n écrotiq ues blancs sur les co ty lédo ns et d'u n épa ississeme nt du placenta inter -cotyl édonaire (590). Les bact éries so nt libérées dans le lait et les écoulements ut érins. La plupart des vaches avo rtent une seu le fois , mais elles peuvent rester porteurs sa ins et excréter Brucella lors des parturition s no rm ales ultérieures. Une ré tention placentaire, une endométrite et une infe rtili té sont des complications fréquentes. Chez le taurea u, les testicules (536) et les vésicules séminales peuvent êt re affec tés bien que l'in fectio n soit rarement présente dan s le spe rme . La brucellose est transmissible à l'ho m me et c'est un e maladi e à déclara tion o bligaroire dans de nombreux pays.
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Avortement mycosique Définition : les mycoses systé miq ues (aspe rgillos e, ra rem ent ca nd idose et mucorm yco se) sont des synd ro mes non spécifiq ues sporadiq ues po uva nt entraîn er un avor teme nt. Signes cliniques : un en sila ge moi si d istr ibu é ac cide nte llem en t à 20 vac hes en fin d e ge sta t io n a entra în é un e as pe rgi llose sys témiq ue. La propaga t io n p ar voie h ém atogèn e en t ra înan t une in fecti o n fœ ta le, a provoq ué t roi s avortements en 10 jours. Aspergi llus a été isolé d an s les fœt us avortés . Dans certa ins cas, d e petites lésio n s circu laires se mblables à de la teigne (59 1) sont vis ibles sur la pea u des fœ t us .
Diagnostic différentiel : autres causes d'a vortement , par exemp le la trichomon ose, la lepto sp iro se, la rhinotrachéire infectieuse bovin e ct la néosp orose. Di agnostic par réaction d'hémaggluti na tio n, épre uve d'agglutin at ion en an nea u, tests de fixati o n d u comp lém ent.
Prévention : de nombreux pays ont des programmes nat io naux d'ér ad ication incluant des rcsts, l'éliminati on des réacteurs et la vaccina tion des veaux. .
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On peut égaleme nt ob ser ver un épaississeme nt imp ortant du plac enta et un e nécro se des co tylédo ns (592) . Les avortements sur viennent gé néra lement à 4 mo is du terme et so nt p lus fr équents en hiver. M ucor species pe ut éga lement êtr e impliq ué, produi sant un e décol orati on jaune et une dégénéresc ence de la surface séreuse du p lacent a (593) .
Diagnostic: basé sur les lésions cutanées, la mise en évidence des hyphes (filaments mycéliens) dan s les lésions de dermatite fœta le (notamment sur les paup ières), les lésions placentaires, les lésions de bronchopn eum onie et éventuellement le contenu de la caillette. Prévention : éviter l'ensilage moisi.
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Chapitre ~ 1
Affections de la mamelle et des trayons
1ntroduction La vache laitière est élevée et nour rie da ns le but de produi re de gros volumes de lai t. Avec le st ress métabolique des h autes per formances lai tières et les effets p hysiques de la tra ite et des manipulations deux à tro is fois par jour, il n'est pas surprena nt qu e la ma melle et les trayon s soi ent sujets à to ute une var iété de trou bles. La principale maladie, la mammite, a une importance économique mondia le et de grosses so mmes d'a rgent sont consacrées à la prévention, au tra itement ct au co ntrô le de cette maladie. La première pa rt ie de ce chapitre est consacrée aux mamm ites chez les vaches en lactat ion et les vaches taries et décrit les altérations po ssibles du la it. La seco nde parti e illustre les lésion s des trayon s y compris une la rge var iété d' infec tions vira les, no tam me nt la th èlit e ulcérative vira le bovine , la vario le bovine ct l'in fect ion à parapoxvi ru s (nodules des t rayeurs), la sto matite vésicu leuse et les fibropap iIJomes (verru es). D'aut res maladi es systé miques affectant éga lement les tra yons , par exe m ple la fièvre ap hte use, so nt décrit es dans un autre chapit re. En ra ison de leur situ ation anatomique, notamm ent che? 1cs vaches à mam elle pe nda nte, 1cs tr ayons sont pr édispo sés aux blessures, à l'eczéma et à d'au tre s agents ph ysiqu es. Ces pro blèmes sont trai tés dan s la tro isième partie, mai s les lésions liées à un e phorosensibili sation sont illustrées dan s une a utr e partie (80). La dern ière partie de ce chapitre inclut diverses affections de la mamelle.
Mammite Mammite d 'été Définition : forme sévère de mam mite, affec ta nt typ iqu em ent une vache o u une génisse tarie, pou vant ent raî ne r des lésio ns étendues du pa renchyme et la p erte du q uarti er mammair e, impl iqu ant géné ral eme nt Arcanohacterium pyogenes et beau cou p d'autres organismes, et transmise par la mouche, Hydrotaea irritans . Signes cliniques : cette form e endémique de mamm ite suppurée avec une od eur nauséabonde car actéris tique , survient typiq uement
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595 598 le q uartier affecté èranr alor s non fonction nel (aveugle) (vo ir aussi 603) ct le tr ayo n épaissi à la pa lpa tio n. A l'occas io n, o n peut obs erver une mammite estivale chez un taureau o u un jeune veau, La génisse Charolaise en 594 est un ca s déburanr, mo ntrant une distens ion du q uart ier postérieur ga uche qu i est typ iq uement d ur et ulcéré avec un trayo n tur gescent et pro ém inent . Dans les cas plu s avanc és, l'infection peut éclater à travers la mam elle comme on l'ohserve dans le quartier pos tér ieur d roit en 595 . Un épaiss issement d u canal central d u t rayon étai t palpable, le q uart ier était tr ès dur et du pus jaune d'odeur âcre s'écou lait du trayon et de la mam elle.
596 de man ière spora dique, au milieu o u à la fin de l'été. Elle peut a ussi faire suite à une blessure d u sphincter d u trayon chez une vache en lactatio n. Les cas bénins ne so nt qu e légèrem ent malades alors que les vaches plus sévèrement atteintes so nt aba tt ues, fébriles et anorexiqu cs, Elles peuvent avorter ou prod uire, à terme, des veaux affaiblis. Les cas aigus non tr aités PCUVCnt mourir. Très peu de quartiers ma mm aires atte ints so nt sauvegard és et il est rare qu e des cas so ient suffisam ment bénins pour pa sser inap erçus jusqu 'au vêlage,
Traitement et préventio n : une admin ist ration parent érale d'antibiotiques et évenrucllcmenr d'AIN 5 réduit les effets systémiques. Un trai teme nt antibiotique local d u q uartier est ra reme nt efficace, mais une t rait e manuelle fr équente ou un dr aina ge chirurgical peuvent pr éven ir une abc éda rion de la mamelle. Le con tr ôle compren d le tr aitement des vaches ta ries avec des antibiotiques inrra -rnamrnaires à actio n prolo ngée, des répu lsifs po ur les mouches et le ca nt onnement des vaches en deh or s des zon es infest ées de mo uches . Da ns les zo nes à risqu e, les répul sifs po ur les mo uches devraient idéalement être ap pliq ués sur la ma melle une fois par sema ine . Un o bt ura te ur du trayon peut également être urilisé comme film pro tecteur.
Mammite aiguë Introduction: une mammi te aiguë ou sura iguë est plus souvent observ ée a u cours des premières sema ines après le vêlage et pe ut résult er du r éveil d'un e infecti on dor mant e pend ant la pér iode de ta rissement , bien q ue des cas pu issent survenir pend ant toute la
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lactat ion. Dan s la plupart des cas, une ma mmi te suraigu ë assoc iée
à une toxémie résu lte d'une infection à germes coliformes. De la même man ière, dan s les mammites aiguës, des org an ismes environ nementaux tels que des germes co liformes (par exemple Eschericbia coli) ou Strepto coccus uberis sont souvent imp liqués. Une irnmuno-suppression peur parfoi s ent raîner une maladîe aiguë par des microorgan ismes de mammite cont agieuse tels que des sta phylocoques qui sont pr ésents sur la pea u o u la ma melle des vaches affecrées et transmis à d'autres vaches au cours de la tra ite.
Signes cliniques : le signe le plu s évide nt d'un e mamm ite aiguë est un qu art ier hypert rophi é, induré, chaud et douloureu x. Ce signe peut se man ifester avant l'ap pa rition d'altérat ions du lait . Dan s certa ins cas , un éco ulement séreux ma rron peut être observ é à la sur face d u qua rtier et d u tr ayon atteints , comme chez cett e vache Friso nne en lac ta tion en 596. Dans une partie de la mame lle affectée (597), une inflammati on ro uge profond de la cite rn e d u trayo n et de la muqueuse du cana l du tra yon est visible. On observe un œdè me sous-cuta né import ant et la peau à l'extrémité du tra yon est con gestionnée. Des lésion s de cette natu re peuvenr ab outir à une ga ngr ène . Les foyers jaun es (A) dan s le parench yme mammaire sont des poc hes de pus . En 598, la pea u d u trayon encore cha ude et moll e et le quarti er affecté sont entour és d'un anneau de ga ngr èn e noir e avec un érythème rou ge en périphér ie. La vache était très mal ad e et a fini pa r mo urir d'une to xémie . De tels ca s ne doi vent p as être confondu s avec un e co nt usio n d e la mam ell e (599). Che z cette vache , le quartier antérieur est visiblement hypertrop hié, le trayon de devant est d évié m édialernenr et une d éco loration bleue est vis ibl e sur la
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p a rti e inféri eure des deux q uartiers . La vache éta it cep end ant vive et a lert e, il n'y ava it a uc une alté ra tio n du lait et la p eau éta it bien cha ude . Dans un cas de gangrène avancée (600), la pea u du trayon est humide et fro ide. Bien que la mam mite soit limitée au qua rti er anté rieur gauche (A), tou te la mamelle est bleue, œd èrnati èe et froide au tou cher. A côt é du trayon affecté, on observe un e escarre de la peau ct un exs uda t rouge. La sécrétion de la mam elle esr de co uleur porto fonc é ct co nt ient des gaz. La vache était normale lor s de la précédente tra ite 12 heures aup aravant, ind iquant l'accès sur aigu de la maladi e. Dans les cas de mam mite ga ngre neuse non fatale, la peau recouvra nt la mam elle (601), voire même tout le qu a rtier atteint, nécros e et se dét ach e sur une période de 1 à 2 mo is.
Traitement et prévention : des ant ibio tiq ues intra mamm aires constituent le pri nci pa l tra ite me nt po ur des quartier s ind ividue ls ; on les associe à un e ad m inist ra tio n parentérale d 'antibio tiques , de so lutés de réhyd ratation et d 'AIN5 d an s les ca s plus a igus. Il semble q u' un e t ra it e m anu ell e co nt inue de s q uartiers affectés et une ad mini stra tion p ar entéral e d'ocytocine a ccé lèrent la gué riso n. La prévent ion comprend la réd uct io n d e la concen trati o n d es agents pat hogènes a u nivea u de l'orifice d u trayo n et un fon ctionnement correct d e la machi ne de t rai te. D' autres fa ct eurs importants so nt l'h ygièn e de l'en vironnem ent , une prép ar ation so ignée du trayon ava nt la traite, év it e r les rrau mati sm es m écan iqu es d u sp h in cte r du trayon (623 , 624) et la minimi sa tion d es impac ts sur l'ex t rémité du trayon . Les textes sta ndards vous apporteront davantage de d éta ils.
Mammite chronique et quartier borgne Définition: Strept ococcus agalactiae, S. dys galactiae , S. ub eris, staphylocoques, Arcan clracterium pyo genes et d'autres bactéries pe uvent provoqu er une ma mmite chroniq ue, se ma n ifesta nt par des grumea ux dans le lait (606) avec ou san s changement s p alp ables de la mamelle . Signes cliniques : la vache Frisonne en 602 présent e de gro s
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nodules indurés et pro éminents sur la mam elle, deux dans le qu ar tier droit et un dans le gauche. Ce sont des abcès stap hylococciques int ra-mammaires chroniq ues. Des stap hylocoques ont été isolés dans le lait, qui avait un comptage cellulaire élevé et une réact ion positive au CM T (Californ ian Mas tiris Test). De tels cas avan cés qui ne répond ent généralement pas au traitement , sont des por teurs dangereux qui doi vent être réformés. Ils jou ent le rôle de
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réservoirs d'infectio n, l'infection est transmise au x aut res quartiers de la mam elle et à d'autres vaches lors de la traite. La vache Frisonne en G03 a un quartier borgne suite à une mam mite lors de la précédente lactation . Le trayon antérieur gauche est légèrement plus petit que les autres et le qua rt ier cor respond ant est to talement atrop hié. Chez les génisses, les quartiers borgnes avec des trayons non perm éables peuvent être congéniraux (absence total e du canal du trayon ou persistan ce de la membran e em re la citerne et le cana l à la base du trayon) ou acquis, par exemple, mammite estivale non diagnostiqu ée, lorsqu'un noyau central épa issi est pal pable da ns le canal du trayon, ou trau matisme chez un veau t étard (44).
Ses caract éristiques sont également mod ifiées lor s de mammite. Bien que cha que forme spécifique de mammite infectieuse ptodui se généra lement des altérati ons stéréotypées dans le lait, l'aspect du lait n'est pas pathog no mo nique et un exa men bactériolo giqu e est nécessai re pour identifier l'agent causal et déter miner sa sensibilité au x antibiotiq ues.
Traitement et prévention: les opt ions th érap euti ques som les mêmes que celles pour les infecti on s enviro nneme ntales. Le co ntrôle de la mammi te contagieuse repo se sur la rédu ction de la propagat io n vache-à -vache de l'infection au cours de la tr aite. L'hygiène de la tr aite (gant s, lingett es indi vidu elles, serviette s en papi er, etc .), le dépistage et le traitem ent p récoces des cas de ma mmire, un e désinfection so ignée des tra yons après la tra ite, le fonctio nnem ent cor rect de la machin e à tra ire, le tr ait em ent an tibiotiq ue des vaches tari es et la réfor me sont des fa cte urs jouant un rôle essentiel dans la ma îtr ise des ma mmites. Une élévatio n du co mp tage cellulaire d an s la citerne de lait de mélan ge pe ut entraîner des péna lit és financières .
Présence de sang dans le lait Signes cliniques: la présence de véritables caillots de sang est le signe carac térist ique de la présence de sang dan s le lait. Cette présence peut se traduire par un e teinte légèrement rosée du lait (604) ou, dan s les cas plus sévères, par un e sécrétion lactée presq ue to taleme nt rou ge (G05). O bservée seulement chez les vaches juste ap rès le vélage ou ap rès un tr auma tisme, l'affection dispa raît généralement spo nta nément . Des foyers d'étiologie inco nn ue peuvent se produire au sein d'un trou peau .
Traitement : on n'a tro uvé a ucun tra itement systéma tiquement efficace. On pense qu'une traite incomplète entraînant un e augmentation de la pression intra-rnam ma ire favor ise l'hémostase to ut en aug menta nt le risqu e d'infectio n d'un autte qu arti er, d'où la nécessité d'une couvert ure antibiotique.
Altérations dans le lait de mammite Le lait est plu s épais et plus visqueux au cours de la période de ta rissement et imm édiatement apr ès le vêlage (i.e., colos trum).
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Lait de mammite Signes cliniques: un lait clair, translucid e avec qu elqu es gr umeau x (606) est typiqu e d'u ne mamm ite bén ign e te lle q ue la ma m mi te à S. agalactiae o u dysgalactiae. Le la it normal peut êt re to ta lem ent a bsent d an s les sta p hyloco ccies sévères (607) o u les inf ect ion s sévères à Arcanobactenum pyogenes ; la sécrétio n lactée est a lo rs consriru èe de grumeaux ép a is en suspens ion d ans un liqu ide sé reux clai r. Les ma m mi tes d'ét é (so u vent à Actin ont ycesï prod uisent inva riab lement un e sécr étio n lactée épa isse avec une odeur âcre ca ractérist iqu e. Une séc rétion lactée br u nâtr e d e type sérique est typiq ue d' une ma mmite à ger mes co liformes tEscberichia coli ) (608) tan dis q u'un e mammite gan gren eu se a iguë (p a r exemple, ma m mi te sraph ylococcique ai gu ë) peur prod uire une sécr ét ion lactée ho m ogène ro uge ou brune (609) contenant so u vent des ga z.
Maladies infectieuses des trayons Introduction: les tr ayon s sont affectés pa r deux poxvirus , le pa ra pox viru s (pseudovaccine), infection bénigne q ue l'on rencontre dans le mon de entier, et le virus de la variol e bovine (vaccine), a ujo urd'hui ext rêmement rar e. Les deux sont tr ansmissibles à l'hom me. Le parap oxvirus (nod ules des traye ur s) est co rrélé à la stom atite papuleuse bovine (155, 156). La thélire ulcérat ive vira le bovine (infection à herpèsvirus bovin type 2) est un e infe ction beaucoup plus sévère qu i pe ur êt re confondue cliniquem ent avec les lésions des t rayons associ ées à un e dermatite nécros ante (sébor rhée de la mamelle). D'aurres infections virales produisant des lésions des trayon s so nt la sto ma tite vésiculeuse contagieu se (617, 618), les papillomes (620622), la fièvre catarrhale (661), la fièvre ap hte use (646) et la peste bovine (652). Les trayons sont a ussi exposés au x blessures physiques, gerçures et eczéma , souvent exacerbés par le froid, l'humidit é et un mau vais fonct ionnement de la machine à traire. Il s'agit pa r exem ple de l'hyperk èrarose et des " taches noires " du sphincte r du tr ayon (629), des plaies d 'été (léchage) (630), des trau matismes et de la phoro sensibilisat ion (80).
609 e.x poser des zo nes ulcér ées, à vif (visibles ent re les deux vésicules en 610), q ui fusionnent , pui s so nt recouvert es de croû tes épa isses (611). Cene affection est si doul oureuse q u'il est so uvent impossible de traire les vaches affectées (co mpa rez au pscudovaccine, 612-615). La rh èlire ulcérati ve vira le bovine se développe en foyers, le plus souvent chez des gén isses peu de temp s ap rès leu r p remie r vêlage et une mammi te second aire est un problème ma jeur. Les vea ux qu i tèt ent les vaches affectées peu vent développer des ulcères sur le mufle, la muqu euse buccale et la lan gu e, devenir fébr iles et perdre du poid s. De nombre ux cas surv ienne nt d ans les prem ières sema ines suivant le vêlage et o n pens e q u'ils sont du s à un e immuno -dépression de la vache porteuse en péri partum , Une infectio n persista nt e du trou pea u est poss ible. La guériso n produit un e immunité à vie.
Diagnostic différentiel : dermat ite n écrosanre (640), fièvre ca ta rrha le (661), fièvre aphteus e (649) et pa ravacc ine (612). Prévention : une d ésinfection des t rayons avec d es anti sep tiques iod op hores aide à pr éven ir la propaga tion . L'iso lem ent des vaches affectées est ineff ica ce.
Infection à parapoxvirus (nodules des trayeurs, paravaccine) Définition : inf ect ion d u trayon due à un par ap ox viru s. Signes cliniques : la pseudovaecine est un e infectio n mond ia le q ui se répa nd lentement au sein d 'un troup eau . Les t rayon s
Thélite ulcérative virale bovine Définition: dermatite ulcéra tive infectieuse des trayons et de la peau de la m amelle du e à l'herp èsviru s bovin type 2. Signes cliniques: la rhélite ulcéra tive virale bovine se manifeste initiale me nt par de s vésicu les pleines de liqu ide o bservées au cent re et vers l'extrémité du trayon en 610. L'épith élium sus-jacent est tendu et blanc. Les p remières vésicu les se rompent facilement pour
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(en premier) et la mamelle peuvent êt re affectés et des « nodu les des trayeur s » peuvent apparaître sur les doigts de l'éleveur. Une vache peur être cliniquement atteinte pendant plusieur s mois et, l'immunité éta nt de courte durée, des accès répétés peuvent se reproduire tou s les 2 à 3 ans. La ma ladie déb ute pa r une petite pap ule indo lore, affectant les co uches superficielles de la peau (612). Après 7 à 10 jo ur s, la lésion s'élargit dep uis la périphérie pour produire des zone s ca racté ristiq ues, circulaire s o u en form e de fer à cheval, délimi tées pa r de petit es croûtes rouges (613). La zone affectée est rugueuse mais indolor e et les lésions ne gênent généralem ent pas la traite. Les croûtes dispa raissent progressivement au cours de la phase de cicat risation (614). Dans de rares cas, la lésion développe une apparence pap illiforme légèrement humide et tr ès rugueuse, avec plusieurs masses conflu entes surélevées (615).
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Diagnostic différentiel : fièvre cat arrhale (661), variole bovine (616), stomatite vésiculeuse (617, 618) et th élite ulc éra tive virale bovine (610, 611). Prévention : une bonne hygiène de la trait e, l'emploi de bains de bon ne qual ité conte na nt des émollient s po ur le tremp age des trayons (avant ct apr ès la traite) et la rédu ction des tr aumatismes de la pea u des trayon s aident à pr éven ir la pro paga tio n de l'infection . 614
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Variole bovine (vaccine) Définition: infection contagieuse bénigne du tra yon , du e à un o rrhopox virus etro itement corrélé à la variole chez l'homme. Signes cliniques : la variole bovine produit des vésicules sur la pea u des trayons et de la mamelle. 616 illustre troi s vésicules de la pea u du tra yon qui se som rompues, exposant le tissu de granulatio n sous-jacent. Comme pour les deu x pathologies pr écédent es, la propagation se fa it par les gobel ets trayeurs et les ma ins du tra yeur. La variole bovine est aujourd'hu i ext rêmement rare et la maladie est ca ntonn ée à l'Europe de l'Ouest.
Diagnostic différentiel : pscudo vaccine, rhélirc ulcérati ve virale bovine, stomatite vésiculeuse, derm atite nécro sanre. 619
Prévention : mêmes mesure s générales que pour la rh élire ulcé-
Stomatite vésiculeuse
ra tive virale.
Définition : ma lad ie infectieuse virale (à rhabdouirus) entrainam une stomatite (153), parfois assoc iée à des lésions de la mam elle, des trayon s, du coronet et de l'espace imerdigité.
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Signes cliniques : la stom atite vésicu leuse sévit uni quement en Amériq ue du Nord et du Sud , elle est rrans mise pa r des moustiques ct des mo uches piqueus es. Les hôtes rése rvoirs sont les mammifères des forêts a mé ricaines (cerfs de Virginie et nombreus es espèces de petit s mammi fères). Le pr emier signe est so uvent un e salivatio n exce ssive. Les lésio ns so nt principalem ent loca lisées dans la bo uche (153), mais peuve nt égaleme nt se dévelop per sur les trayon s. De m ultiple s vésicules blanches de forme irr égulière, certaines ayant écla té, recou vrent une gra nde partie de la peau du trayon en 617 et 618. Les cas sans co m plications guéris sent en 2 semaines. Les an imau x guér is so nt immunisés pendant 12 à 18 mois . Diagnostic différentiel : fièvre aphteuse (646-650), stomatite pap uleuse bovine (155, 156). Le diagnostic dépend généralement des tests ELISA et des tests de fixat ion d u complément. Traitement: la ma ladi e do it être déclarée a ux a utorités nat iona les de sa nté a nimale. Le co nt rô le co mprend généra leme nt un traiteme nt symp to ma tiq ue ct un e restriction des déplacement s des anima ux.
Fièvre aphteuse Signes cliniques : bien qu'i l ne s'agisse pas d'un signe clinique majeur, les vaches atteint es par la fièvre ap hteuse en pha se aiguë, peuvent développ er de no m breuses vésicules sur les t rayons, empêcha nt presque la traite dans certa ins cas. 619 montre de mu ltiples vésicules sur les t rayons chez un e vache du Koweït (vo ir aussi p.187).
Fibropapillomes (verrues) Signes cliniques: du es à d ifférentes souches de pa povavirus, les ver rues so nt fréq uentes da ns les groupes de génisses gestantes ou en première lac ta tion et se local isent typiquement sur la partie inf érieure d u trayo n. Certai nes ont un aspect papilliforme ct kératinisé, plume ux (620) et pe uven t être facilement arrachées. D'autres sont no d ulaires (621) et t rès adhérentes à la peau. Les deu x types pe uvent êt re associés (622). Les papillomes siégeant à proximité de l'ori fice et d u sph incte r du tr ayo n (622) gèncn r la trait e et pr éd isposent les vaches à un e sténose d u trayon et à une mammite. On cons idère qu e les mouches so nt des vecte urs im po rt a nt s po ur la t ra nsmission . Les verrues peuvent éga lement sc développer sur la peau (109), l'œil (467) et le pénis (523) . Traitement et prévention : les verrues plumeuses et les verrues bien pédiculées peuven t êt re ar rachées éto nnam ment facilement en prod uisa nt une hémor ragie minime. Aucun vaccin n'est v éritable ment efficace bien q ue les vaccins autog ènes semblent montrer de
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622 meilleurs résultats que les vaccins ind ustriels. De no m bre uses verrues dispa raissent lent em ent lors de la prem ière lacta tion .
Maladies non infectieuses des trayons Introduction : Les trayo ns sont sens ibles aux traum at ismes provoqu és par la machine à t raire, l'environne men t ct des fac teur s physiques. Toute lésion a une importance écono mique maje ure car elle peut prédisposer aux mammites.
Callosités du bout des trayons (hyperkératose ou éversion du canal) Signes cliniques : da ns le t rayo n normal des vaches, le sp hincter et l'o rifice du canal ne do ivent pas tro p resso rt ir de l'extrémité du trayon. Une ca llos ité de l'ext rémité du tray o n ct l'hyperk éra rose secondaire, i.e., protrusion de feuilles o u de filaments de kératine, résultent to ujours d' une mac hi ne à traire défectueuse et affectent plus fréquemment les trayons poi ntus que les trayons cylindriques. En 623, le canal d u trayon se pré-
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Escarres de l'extrémité du trayon Signes cliniques : beaucoup moin s fréq uente q ue les callosités de l'extrémité du trayon, cette affection (626) fait également suit e à un traumatisme par la machine à traire. Les lésion s initiales d' hyperémie et d'épaississement (tr ayon de droite) de la peau du tra yon peuvent évoluer, après une nécrose ischémiqu e, vers une escarre superficie lle au-dessus du cana l du trayo n, s'étendant 10 à 15 cm do rsalement (626, à gauche). Seules les cou ches superficielles de la pea u s'exfo lient et, bien qu e J'escarre circonférentielle soit rema rqua blement symétr ique, la cicatrisation est assez rapide apr ès éliminatio n de la lésion tra umatiq ue, laissant une cicatrice cuta née similaire à une brûlur e.
Crevasses, fissures et « taches noires» 624 sente so us la form e d'une tuméfaction bulb euse, pâ le et en relief de la zone circulaire du sphincter, avec de petits fragments saillants de matériel kéra tinis é sec. Cela ind ique une hyperk ératose de gra de 2 (les grades 0 à 5 vont de la normalité à des lésions sévères; il exis te également d'a utres systèmes de classifica tion). 624 mo ntre une ca llosité de grade 3 avec de la kératine en feuille autour de to ute la circo nférence du canal du tra yon éversé . Un tra umatis me par la mach ine à tr aire a également pro duit les zones hémor ragiq ues circula ires sèches visibles au sommet du trayon . Les cas avancés, pré dipo sant aux mammites, montrent une kératinisation sévère (625, grade 5) pouvant précéder une tac he noire .
Signes cliniques: les crevasses des trayons sont des fissures cutanées. Elles peuvent résulter d'une expos ition répétée à l'humidité et à des vents froids, d'une désinfection inapp ropriée des tr ayons apr ès la traite, de lésions de mord illements par un veau téteur ou de produits chimiques irritant s. Les crevasses (627) peuvent affecter l'ensemble du trayon ; lorsque les mécanismes de défense de la peau sont ainsi compromis, les microorga nismes respon sables des mammites tels que Stap hylococcus aureus et Streptococcus dysga lactiae peuvent pro liférer. Les fissures et les crevasses de la peau de l'orifice du tra yon (628) peuvent être provoq uées pa r un manchon très usé (dépression trop fort e) produisant un effet de claqu ement sur l'extrémité du trayon au cours de la pulsation , lorsque le manchon s'ouvre et se ferme da ns le même plan horizontal. Le term e « tache noire » décrit une dermatite nécrosant e proliférati ve de l'extrémité du trayon ento urant le sphincter, s'étenda nt vers la gauche en 629. Un tissu nécrot iqu e noir est clairement visible. La lésion débute souvent suite à un tr au mat isme environnemental (par exem ple, tr aite excessive, fluctua tion excessive du vide d'air, claq uement du manchon, trayons humides exposés à
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Traitement : lo rsque plu sieurs t rayon s so nt atte ints chez plusieurs vaches, les callosités et I'hypc rk èra tose de l'extrémit é d u trayon sont toujours liées à un dysfon crionnem ent de la machine à traire (par exe mple, vide d'air excessif, tem ps de tr aite prolon gé, ma uvaise pr épa ration de la mam elle ent raî na nt un reta rd d' éjection d u lait , erc.). La guérison commence après correcti o n du dy sfonc tionnement. La cicatrisation des tach es no ires et des crevass es est favorisée par l'emplo i d'ém ollient s du trayo n, d'anti biotiques o u d'antiseptiq ues topiques et d'agents d ébridanrs,
Plaies d'été et eczéma du trayon Signes cliniques : les plaies d' été so nt dcs lésions cczémateuses rés ultant d'un léch age excessi f et pa rfois seco ndaires à une irri ta tion pa r les mouches. Elles ap pa rais sent d' ab ord comme des zon es d' eczém a suintant de forme irrégul ière à la base du trayo n ; elles pe uvent se propage r à to ut le tr ayon (630) et devenir très do uloureu ses. 630 montre des îlots d'épithélium résiduel au sein du tissu de granulat io n , en particulier l'er s l'cxrr èrniré du trayo n, et un exsuda t séreux. Une simple brûlure solaire produisant un épa ississement de la peau du tr ayon est également possible (79) . Diagnostic différentiel : difficilc a u stade o bservé en 630 , inclut la thélire ulcérative virale bovin e (611) et la dermat ite n écro sante (638). Traitement: lu tte co ntre les mo uches, émo llient s du tra yon .
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Granulome de la citerne du trayon (« pois ») Définition : masse fibro-granulomatcuse discrète qui peut flotter librement dans la citerne du trayon ou être attachée à l'endothélium.
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Traumatisme du trayon Signes cliniques : en raison de leur localisation, les trayons sont prédisposés aux blessures, spécialement chez les vaches aux mam elles gonflées ou penda ntes. Les barbelés peuvent ent raîner de multiples lacérat ions et laisser un lamb eau de peau hori zont al (631). Ce lambea u est tiré vers le bas lo rsque l'on retire les gobelets trayeurs apr ès la traite, retard ant ainsi la cicatrisation. L'exérèse du lambeau cutané accélère la cicatrisation. Des abra sions épidermiques superficielles (632) causent peu de problèmes bien que ce tra yon ait été blessé lors d'une précédente lactation, laissant une fistule (A) à la base de la citerne. Un trau ma tisme peut ent raîner la pert e complète d'un grand mo rceau de pea u du trayon , mais ce type de lésions cicatris e souvent éto nna mment bien. Les lésions telles qu'un lambe au cont am iné impliquant le sphincter du trayon ou une ulcération localisée (633), avec dans ce cas une infection secondaire produisant une tache noire, sont associées à un risq ue élevé de mammite et de sténose de l'orifice du canal du trayo n.
Signes cliniques: des masses caoutcho uteuses irrégulières de subs tance fibro -carrilagincusc, flottant librement dans la citern e (<< pois »), peuvent se développer da ns la cite rne du trayo n et migrer jusqu'a u sphincter, obstruant le passage du lait. Co mme en 634, quelque s-unes de ces masses peuvent être évacuées manu ellement pa r une incision chiru rgicale de l'orifi ce du trayon. D'autre s, plus difficiles à exciser, restent atta chées à la muqueuse du trayon et conti nuent d'o bstru er le cana l du trayon. Il existe des masses de for me, de ta ille et de couleur variées (635). Elles ont to utes une consistance caout chouteuse, environ 5 à JO mm de longueur ; beaucoup sont de couleur rouge et se développ ent pro bablement à partir de caillots de sang.
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Trayons supplémentaires Signes cliniques: les trayons supplémentaires sont une affection congénitale. Ils peuvent se trou ver entre les trayons antérieurs et postérieurs et/o u être atta chés à la mame lle derrière les trayon s postérieur s (636) o u à la base ou sur le côté de l'un des tra yon s princ ipau x, gênant la tra ite. Typiquement, ils sont plus courts que les trayons nor mau x et ont des parois plus minces. Ils peuvent être reliés au sinus d'un tra yon existant ou, plus souvent, avoir une glande mammaire supplémenta ire distinc te.
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Traitement : Ces trayons sont disgracieux, peu vent gêner la traite er favoriser les mammites ; ils sont donc généralement amputés à l'aide de ciseaux courbes peu de temp s après la naissance. Prenez soin de bien identifie r les trayons supplémentaires par rapport aux trayons no rmaux.
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Affections de la peau et de la toile sous-cutanée de la mamelle Impétigo de la mamelle (acné de la mamelle) Définition: dermatite stap hylococ ciqu e de la peau des trayons et de la mam elle.
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Signes cliniques: de pe tites papu les rou ges so nt visibles sur
clIc est associée à un œdème post pa rt urn impo rt ant de la mam elle ent raîn ant une ischém ie et une nécrose cuta nées . Les cas bénins (638) dévelo ppe nt une der matite supe rficielle suintante, d'odeur souvent fétide, laté ra leme nt, dans la zo ne de conta ct entre la mamelle et la-cuisse.Trans les cas plus avancés (639), la peau ischémique de la mamelle devient ro ugeâ tre vio lacé et pro du it un exs udat séreux sale ressemblant à certains ca s de mam mite aiguë ou suraiguë (596). Une derm atit e squa me use sèche (640) pe ur entraîner un épaississement import ant des trayo ns et il peur devenir impossible de traire certa ins ani maux. Notez l'œdème cutan é résiduel crânial à la mamelle chez cette génisse. Chez les vaches matures, la zone de peau entre les deux quartiers a ntérieurs et la paroi ventrale du corps est un site fréque nt de der mat ite. La lésion, éga leme nt ap pelée int ert rigo, po uvant pers iste r plusieurs semaines o u mois, est un e derm ati te exs udarive suinta nte ct profonde d'o deur âcre (641). Des débris nécrotiques sont visibles au cent re. Des organis mes ressem blant étro itement aux sp iro chètes de la der matite digitée ont été isolés dans ces lésions.
la ma melle de la vach e Friso nne en 637. Elles peu vent devenir coa lesce ntes ct p ro d uire une derma tite exs uda rivc pouvant s'éte nd re a ux trayo ns et développer un e odeur nauséabonde. D a ns ce cas , un sta phy loc oq ue co agu lase -posi tif a été isolé.
Diagnostic différentiel (des cas avancés affectant les trayons) : thé lite ulcérat ive vira le bovine (610) et dermatite n écrosa nrc (638).
Traitement: une antibiothérapi e top iqu e est éto nnam ment efficace.
Dermatite nécrosante (séborrhée de la mamelle) Signes cliniques : cette de rm atite survient da ns les 1 à 2 semaines après le vêla ge, p articulièrement chez les géni sses ;
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Diagnostic différentiel: impétigo sévère de la mamelle (dermat ite sraphylococciq uc) (637), fièvre catarrhale (661), th élite
min ér aux , une surcha rge g ra isseu se pr é parrum, l'h éréd it é et le manque d'exercice font partie d es facte urs co nt ribua nt à un œ dème excess if et ils d oi vent ê t re corri gés. Un œ dè me d'ap pari ti o n brut al e, d' étio lo gie in co nn ue, affec ta nt un o u p lu sie urs q uartie rs , che z une vache à mi -la cta ti o n , a été rccc mment rappo rté.
ulcéra tive virale bovin e (610) .
Traitement : netto yage d es lésio n s, éliminatio n des déb ri s n écrotiqu es, app licat io n to p ique d 'antibi otiques o u d 'antise pt iq ues.
Prévention : gestion appropriée de l'al iment a tio n pendant la pér iode de transition ct augmentation de l'exercice pour pr évenir
Rupture des ligaments mammaires (« mamelle tombante »)
l'œdème de la mamelle.
Œdème abdominal ventral Signes cliniques : un œ dè me sous-cutan é éte nd u, affection péri partum physiologiq ue, est visib le en ava nt de la mam elle de la génisse Holstein en 642, 2 jo urs après le vêlag e. Dans les cas avancés, l'œd ème peur atte ind re le ste rn um. Typ iqueme nt, l'œd èm e prend le godet so us la pression du doi gt. Une pression du do igt à l'a rri ère d'une mamelle œd éma teuse (643) produit une dépression (visible à gauche du doigt (A)) q ui persiste 30 à 60 secondes après le retrai t du doigt. Diagnostic différentiel: abcès, hématome. Traitement: un e suralime ntation, un exc ès de sel et d'autres
Introduction : l'apparei l suspenseur de la mamelle co mp ren d des lig aments lat érau x superficiels et pro fo nds, un ligam ent antérieur et un liga ment médian fibro -élastique. Cha cun d'entre eux peur être étiré o u se rompre. Signes cliniques : ruptu re de l'appa reil su sp en seur méd ian et la téral. La vache G uern esey de 6 a ns en 644 ava it vêlé dep uis 4 semaines et ava it so uda in pr ésenté un e mamelle penda nte suite à la ru pture simu ltanée bru ta le de l'a ppa reil suspenseu r lat é ral et médian (ligaments) de la mame lle. Notez qu e la sur face ventra le de la mam ell e se trou ve t rès en-desso us de la ha uteur du jarret. La dév iation externe des t rayo ns est le résult a t mécanique de la pe rte du so utien liga menta ire mé dia n de la mamelle. Il n'y a aucun signe de m ammi te. L'a utopsie a révélé un énorme hémato me a uto ur de la rupture ligam entaire, e ntre la paroi ventra le du co rps et le pa renchyme gland ulaire .
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645 du haut de la ph oto ; elle peur évent uellement se rompre à l'intérieur, ent ra îna nt une anémie relati vement grave.
Diagnostic différentiel : mammite aiguë, ruptu re abdo minale ventra le (tendon pr épub ien (131) o u mu scle droi t abdo minal ), hématome et œdème sévère de la mamelle (643). 644
Traitement: maladie incur able. Les cas modérés peuvent souUne rupture du ligam ent ant érieur est ap parue chez cett e vache Frison ne (645) juste après le vêlage ; elle a soud ainement prés enté une tum éfaction médian e imp ort ante en avant de la mamel le, rempli ssant l'espa ce nor mal ent re les q ua rt iers ant érieur s et la paroi vent rale du corps. Notez que les tra yo ns an t érieurs som si écarté s que la tra ite est imp ossible. La veine d u lait court le long
ven t être con servés jusqu 'à la fin de la lactation , mais il est préférable de les maintenir dans une co ur pa illée plutô t que dan s des logett es (box). La fixation du faisceau tr ayeur est souvent difficile en raison du déplacement des trayon s et de l'engor gement de la mam elle. La méth od e de sélect ion et un e sura limenta tio n avant le vêlage entraîna nt un engorgement excessif de la mamelle sont des facteur s prédisposa nts.
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Introduction
MalaElies infectieuses
Les maladies infectieuses sont un fact eur limitant ma jeur po ur la p roduction bovine dans de nombreuses région s d u mo nd e. En Afri q ue tropi cale, avec ses 160 million s de bovins, les prin cipa les ma ladie s telles qu e la peste bovine, la fièvre ap hteuse, la péri pneumo nie co ntagieuse bovine , la th eiléri ose et la trypanosomiase so nt to utes des mal adi es infectieus es. De te lles limit ati on s de la production du bétai l entraînent une pénurie de via nde, de lai t, d'animaux de trait et de fum ier, et abo ut issent à la nécessit é d'impor ter du béta il des pays développ és tels qu e l'Amérique du N or d et l'Aust ra lie et la Co mmunauté Euro péenne. Ces impo rta tio ns découragent à leur tour la producti on nat io nale de bét ail tan dis que les malad ies infectieus es s'oppo sent à l'expo rtation de bovins et de produits bovins vers les pays développés.
Maladies virales Plu sieur s ma ladi es ma jeur es des bovin s, endé miq ues dan s de no mbreu ses parties du monde, ont un e étio logie vira le. Elles se car actérise nt pa r leur na ture hau tement co ntagieuse et la variété de leur s hôtes a rtiod ac tyles. L'id entification préco ce des signes de sus picio n et la co nfir ma tion de la maladi e a u la bor ato ire, assoc iées à des mesur es de co nt rô le promptes et efficaces, so nt esse ntielles pou r leur éra dica tio n.
Fièvre aphteuse (infection à aphtovirus) Défin ition : ma ladie hautement infectieuse, avec une période d'incubation cou rre, due à un aphtovirus de la famille des Picom aviridae comprenant sept s érotypes, Fait parri e des maladies de la liste A de l'OIE . Signes cliniques: les bovins atteints de fièvre aphteuse sont abattus, ano rexiq ues et ils salivent . Certains boitent. A l'o uvertur e de la bouche (646), on o bserve de gra ndes zones de perte épit héliale, résulta nt de la ru ptu re récent e de vésicules, surla langue et le palais du r, co mme chez cet animal du Z imb ab we, On o bserve une vésicule intacte sur la face dorsal e de la langue en 647. Chez un bouvi llon infecté expérime nta lement , en deu x jour s, les premi ères vésicu les ont éclat é pour exposer des ulcères visibles le lon g des gencives inférieures et à la face int ern e de la lèvre inférieu re ; on obs erve également des vésicules éclatées sur la lan gue (648). Deu x jours plus tard , les lésion s sur la lan gue, la lèvre inférie ure et les gencives so nt sur infectées (679). Une vésicu le sur le co ron et et la partie dorsal e de l'espace inrerdigiré s'est romp ue . Le septième jour, l'espace interd igir è (650) montre un e ulcération très étend ue sur to ut e sa longueur. Une vésicule sur la peau molle au-dessu s du ta lon a éclaté chez une a ut re vache (651). Une boit er ie peur être le premier signe de la fièvre aphteuse. Ces lésion s inrerdigir êes se sur infectent facilement. 619 (p.179) mo nt re de multi ples v ésicules sur les tr ayo ns.
Diag nostic différentiel : il inclut la sto matite vésiculeuse cont agieuse (153), le comp lexe diarrh ée bovine virale et maladie des muque uses (145), la stomatite pap uleuse bovine (155, 156), la peste bovine (656), la derm ati te digitée (315-318) et la dermatite inrerdigit éc (321).
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Prévention : politique d'ab att age dans les pays inde mnes de fièvre aph teu se. D an s les aut res pays, isolem ent , qu ar antaine cr vaccinar ion en anneau dan s les régions d'end ém ie.
Dans les ép izoo ties récentes, le dia gnosti c cliniqu e est rela tive me nt faci le : aprè s un e a ppa ritio n prodromiqu e de fièvre , les signe s de la m aladie deviennent év ide nts en 48 h eures. Les anima ux atteints sont ag ités et ont le mufl e sec er u n p elag e h érissé. Le re nde me nt lair ier ch ut e, la respiration de vient superfic ie lle er rap ide, les muqu eu ses apparentes so n t co nges tio n nées et il y a u n éco ule m e n t lac rymal (653) ct na sa l (654) a bo nda nt. L'app étit es t diminu é ct l'animal es t co n st ip é. 2 à 5 jours plu s tard , l' émergence d'éro sion s dcs muqueuses est le p remier signe évocate ur de la peste bovine : des têtes d'a iguille surélevées d'ép ithélium n écroti qu e rappelant le grua u d'avoine recou vrent to utes les muqu euses visibles (655). Elles sont facilement abrasées, révélant des érosions peu profondes tapissées d'un e couch e
Peste bovine Définition: maladi e infecrieuse duc à un morbilliviru s de vir ulence var iable , affecrant de nombreux h ôtes ongulés. Signes cliniques: des épizoories en sol vierge (652) som rapid ement fulmina mes er se tran sforment souvent en pan zoories alors que la peste bovine endémique se propa ge lentemen t pendant des mois, pa rfois de manière inapparente, chez les bovins immatures et les jeunes adulres qui ne som plus pro tégés par les an ticorps ma tern els.
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658 hémor ragique de cellules basales intactes (656). Les érosions s'élargissent et deviennent coalescentes dans le tractus digestif, depuis la bouche (657) jusqu'au rectum . La salivation est abon da nte . Les bovins affectés sont mainte na nt visiblement malad es, boivent bea uco up et ont des fèces mous. En 2 à " jours, la fièvre régresse et la diarrhée co mmence. Les fèces liquides marron s cont iennent des débris nécrotiques striés de sang. La déshydrat ati on est rapide et les épreintes fréquent es montrent la stase capillaire dite « en rayures de zèbre » dans le rectum (658). La respirat ion est lab orieuse et dou loureuse. La plupart des animau x meurent 6 à 12 jours après l'appari tio n des premiers symptô mes. Les vaches gestantes avortent au co urs de leur convalescence qui durent plusieurs mois. A co nt ra rio, le d iagn ostic cliniqu e de la peste bovine endémique est difficile . Les vaches adultes sont immunisées et transmettent une immunité pass ive à leur s veaux allaités, les prot égeant pend ant 9 mois. Les veaux so nt ensuite exposés au risque d'infect ion. Les signes clin iques sont att énués et so uvent, un o u p lusieur s des signes d'appel du syndro me épizootiq ue classiq ue tels q ue fièvre, érosions, jetage nasal er ocul aire mu co-purul ent s et dia rrh ée, sont ab sents . La plupart des animaux affectés survi vent et aucune suspicion de peste bovine n'est émise . Les illustra tion s p rovienn en t d'Arab ie Saoudite , du Yémen et du N iger.
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Diagnostic différentiel : les lésions ne peuvent être différenciées de celles de la malad ie des muqu euses (145). D'autres malad ies similaires sont la fièvre aphteuse (645-651), la rh inorrach éite infectieuse bovine (235) et le cor yza gangreneux des bovins (662-664). Prévention : l'incidence de la peste bovine a décliné de manière spectaculaire à la suite des cam pagnes de vaccina tio n int ernat ionales ma ssives financ ées par l'Europe et les USA et orga nisées en Afrique et en Asie pa r la FAO (Food and Agr icult ur al Organi zation) des Etats-Un is et l'O IE (O ffice Intern ati onal des Epizoo ties). Aujourd'hui, il n'existe que quelque s foyers reconnus d'infection, maintenu s au sein de cordon s san itaires de vaccina tion dans lesquels une antib iothérapie à large spectre se justifie pour réduire la sévérité des infections secondai res. Ailleur s, la vaccina tion est interdite. Les pays anc iennement infectés suivent act ivement la réglementation de l'OIE (Liste A des maladies infectieuses) aboutissant à l'éradi cation to ta le de la peste bovine. La date cible pour l'éradication mond iale totale est 20 10. Le dépistage précoce et la déclar ation immédiate des nouveau x foyers sont vita ux.
Fièvre catarrhale Définition : ma lad ie causée pa r un orbivirus co mpr enant de nombreu x sérot ypes et transmise par des mouc hero ns po rtés par le vent (Culicoides sp.).
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Signes cliniques : la fièvre cata rrhaleent raîne initial ement une hyperémie du mufle et des lèvres, suivie de lésions infla mmato ires et éros ives. Des zones nécro tiq ues sont visibles sur les gencives et le couss inet dentaire (659) et le pa lais d ur (660) et il peur exister des érosions superficielles irrégulières sur les trayo ns (661). Chez les bovins, il semble que les lésions cliniqu es soient à médiat ion immune (réac tion d'hypersensibilité avec p rodu ction d'IgE). Endémiq ue sur le cont inent africa in, la fièvre ca tarrhale sévit so us forme spo radique dans de nombreuses parties du mond e, y co mpris l'Europe de l'Est et le Bassin Méd iterranéen. En Am ériqu e du Nor d, c'est une affectio n cliniquement bénigne dont le dia gnosti c différent iel est complexe. L'infection est plu fréquente que la ma lad ie clinique.
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Diagnostic différentiel: photosen sibilisatio n (79, 80), ma ladie des muqueuses (145), rh inot rachéite bovin e infectieuse (236), sto ma tite vésiculeuse co ntagieuse (153) et fièvre aphteuse (646). La sto matite myco siq ue est auss i d ue au virus de la fièvre catarrha le. Le diagnost ic repose sur la PCR et les épreuves d'imrnu no diffu sion en gélose et sur l'isolement du viru s. Traitement et prévention: les cas indi viduels doi vent recevoir un tr aitem ent de soutie n . Il existe un vaccin dispo nible pour les trou peau x en zones épidé miq ues. Tenter de rédu ire l'expo sition à Culico ïdes.
Coryza gangreneux des bovins (fièvre catarrhale maligne, MCF) Définition: infection sporadique à herp èsvirus , sévissant dans le monde ent ier, p resq ue toujours fatale. L'u ne des formes (associée au x gno us ) est du e à l'alcélaphine herpèsviru s 1, l'aut re (associé au x mourons ) à l'herp èsviru s 2 ovin. Signes cliniques : la fièvre catarr ha le maligne ent raîne une fièv re marquée, une anore x ie et un e dépressio n import ante, associées à un e inflammat io n ca tarrhale et mu ee-purulent e de l'épith élium des voies respiratoires sup érie ures et du tractu s alimentaire, à une k érato-conjonctivite faisant suite à un e kératite périph ériqu e initiale ca ractéristiq ue et à une lyrnphad énop ath ie. Les foyers de fièvre cata rrhale ma ligne au sein d'un tro up eau sont saisonniers et sur vienn ent principalement en Afriq ue . Ailleurs (Amériq ue du Nord et Euro pe ), on n'ob serve q ue des cas sporadiqu es. Le syn dro me " tête et co u » de la vache Devon en 662 inclut un éco uleme nt oculo-nasa l purulent , une kérati te bénigne et une hyp erémie des narines. N ot ez l'hypopion p resque patho gnomo niqu e chez la vache nourrice croi sée Charolais en 663. On o bserve un éco ulement oculaire imp ortant et un dépôt de pus à la ba se de la chambre anté rieure . Une iridoc yclite peut ent raîner une
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photopho bie. Le jetage nas al est relativeme nt peu important, ce qui est inhabitu el. Des zo nes de nécro se sèche et d'ulcération sont visibles sur les gencives et le co ussinet dentaire (664). De s lésions sim ilaires siègent souvent au niveau des narines. Les cas cliniques chez les bovi ns so nt non infectieu x, ma is s'ils survivent , ils so nt infectés à vie et peu vent infect er leur s veaux in utero.
Diagnostic différentiel: peste bo vine (652), fièvre catarr hale (659-661), fièv re de la Cô te Es t (689), r hi n ot raché ite bo vine infe ctieuse (235) , di a rrhée bo vine vira le et ma ladie des mu queuses (143), maladie de J em bran a (Ind o nés ie) (698-701) et iriti s bovine (460). Diagnostic: tab leau cliniqu e et lésion s ma croscopiques; dans les troupeau x , con firmation d u diagnostic pa r séro logie ELISA et PCR de l'ADN viral da ns les lymphoc ytes hôt es. Traitement et prévention : malgré les succès occ asio nnels d'un traitement anti bio tiq ue et corticoïde, dan s la plupart des cas, il est p référable d'ab at tre les animau x dès la confirmation du diagnostic. Un vaccin inac tivé (pour la MCF asso ciée au x gnous) est disp on ible dans certa ins pays. Figure parm i les ma ladie s de la Liste A de l'OIE.
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Dermatose nodulaire contagieuse bovine Définition : une maladie à cap ripoxvirus des bovins déc rite pour la première fois en Rhodésie du N ord (Z ambie) en 1929, au jourd 'hui très répa ndue en Afr ique, y co mpr is en Egypte ct, depu is pe u en Israël. Les mouches piqueuses sont les princ ipau x vecteurs. Signes cliniques : elle se manifeste inti alement com me une fièvre fluctu ante avec la rmo iement et perte d'ap pétit pendant 2 sema ines, pendant lesqu elles des nodules circon scrit s app arais sent sur la p eau (665) et les muq ueus es de la bo uche et de l'appareil respir atoire, les o rgane s génit au x (or chite) et les conj onctives. Les nodul es (666) sont discret s, ferm es, suré levés et dou loureux et contiennent une substance gris-jau ne dure. Les nœuds lymphatiqu es régionaux so nt hypert roph iés (N L p réscapu lair e en 666). Certains no dules dispa ra issen t rapidement, d'autres for ment un durill on nécrot iqu e ferm e (665 cor ps et 667 tête et co u) qui guérit len tement et se dét ache en laissant une cicatr ice. Une infection secondaire peut ent raîner des ulcères suppurés et des abcès. Quel qu es nodules pe uvent persister pend ant des années.
Les cas subcIiniques développent des nodules iso lés passant souvent inaperçus. Le rau x de mortalit é est de 1 à 3 % dans les région s endé miq ues, ma is sur les so ls vierges , les ép idé m ies pe uvent atte ind re les 100 % de mortalité. En Afriq ue du Sud , la derrn arose nodulaire contagieuse est la première ca use de perte éco nomiq ue chez les bovin s en ra ison de la faiblesse pro longée des anim aux , de la chute, des per formances laitières, de l'infertilité auss i bien chez les vaches que chez les taureaux , de l'avorteme nt et des lésion s du cu ir.
Diagnostic différentiel : lyrnphangit è ulcéreuse (pseudotu bercul ose) (113), « pseud o-lumpy skin disease » (infection à viru s d'ABert on) (668, 669) et derrnatophilose (streprorhricose) (107). Traitement et prévention : nursing cor rect, sulfamides ou antibi otiques pour les infectio ns secondaires, uti lisation d'un vaccin viral atténué (so uche Nee thling). Politiqu e d'abattage des bovins affectés et en co ntac t, ass ociée à une vaccination des bovins à risqu e avant la propagatio n pro ba ble de la ma ladie vers une région ou un pays jusque-là ind emn e. Figure pa rm i les maladies de la Liste A de l'O IE.
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Pseudo-Iumpy skin disease (infection herpétique dermotrope des bovins due au virus d'Allerton)
Traitement: nursing.
Définition : l'un des deux syndromes à herpèsvirus bovin type 2 (voir aussi thélite ulcérative virale bovine (p.l 77)), la " pseudolumpy skin disease » se cara ctérise par une fièvre transitoi re mod érée et des plaqu es cuta nées exsuda tives. Cette maladie sévit princ ipalem ent en Afriq ue du Sud et, très occasionnellement au x USA, en Australie et au Royaume-Uni.
Définition : maladie fébr ile aiguë des bovins et des ovins, facilement tra ns missible à l'homme, du e à un phl ébovirus (Bunyaviridae) tran smis par les mou stiqu es. Autrefois cant onn ée en Afrique, y compris l'Egypte (1977-78), une épidé mie majeure (2000) en Arabie Saoud ite et au Yemen a entraîné des pert es sévères chez les bovins et de nombreux décès chez l'homme.
Signes cliniques : la fièvre et la légère lymph ad éno pa rh ic ini-
Signes cliniques: les veau x meur ent généralement après une courte maladie sura iguë avec une fièvre élevée, une dyspnée sévère et en phase termi nale, un décub itus latéral avec les pa ttes et le cou tendus . Après avoir pr ésent é une fièvre, un ictère, une leucopénie et une incoordin ati on transitoires, les vaches avorte nt er peuvent mo urir. Les vaches ad ultes non gesta ntes développ ent une légère fièvre. Les épidé mies de fièvre de la Vallée du Rift sont corrél ées à un temps humide associé à l'éclosion d'un gra nd nombre d'œufs de moustiques infectés (A edes linneatopennis). A l'autopsie des veaux et des fœtus, les lésion s incluent une nécrose diffuse du foie de couleur jaune orange vif spectacu laire (670) ; chez les bovins adu ltes, le foie présente de discrets foyers de nécrose (671). Le d iagnostic repose sur l'isolement du virus dans les fœtus avortés ou le sang. Les vétérinaires sont part iculièrement exposés au risque d'infection lorsqu'i ls ma nipulent des tissus infectés.
tiales sont suivies en quelques jours de l'émergence de nombreus es plaq ues cuta nées superficielles, circulaires ou ovales, d'environ 1 à 2 cm de d iamètre. Ces plaques sont dures et ferme s, ont une bord ure rouge, atteignent 3 à 5 cm de diam ètre et deviennent o mbiliquées. Leur centre est déprimé et sécrète un exsudat form ant des cro ûtes brunes (66S). Sous les croû tes, la peau se nécrose en 2 sema ines pour faire place à une peau neuve et lisse sur laquelle poussent de nouveaux poils en 2 mois. Les lésions siègent fréquemment sur la face, le cou, le dos et le périnée (669), comme chez cette génisse Charolaise à pédigree au Royaume Uni. La guérison clinique se déroule sans complications . Le diagnos tic repose sur l'aspect clinique et la mise en évidence de l'herp èsviru s type 2 dans les lésions périphériques (raclage cutané ou punch biops ie). La biops ie révélera également des corps d'inclusion intr anucléaires éosinophiliques .
Fièvre de la vallée du Rift (FVR)
Diagnostic différentiel : der mato se nodulaire contagieuse
Diagnostic différentiel
(666), ur ticaire (76, 77), der matophilose (106-lOS).
bovine (652), brucellose.
fièvre éphémère (672, 673), peste
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Prévention: le cont rôle dépend principa lement de j'interdiction stricte d'importer des bovins et d'autres espèces sensibles en provenance des régions endémiques du continent africain et des régions limitroph es. Une propa gation zoonotique de pays en pays par des hum ains port eurs est possible. L'utilisation de vaccins viraux atténués et de vaccins mut agènes atténués est une mesure de cont rôle pratique et économique. Maladie de la Liste A de l'O IE.
Diagnostic: signes cliniqu es et séro logie (fixation du com plément, immu nodi ffusion sur gélose ct ELISA).
Traitement et prévention : soins de soutien, pa r exemple, des AINS et des solutions de calcium peuvent aider les vaches en décu bitus. Pr éventi o n par vaccination annuelle et contrôle des mou ches.
Fièvre éphémère bovine (« fièvre de trois jours »] Définition: ma ladie infectieuse rare ment fat ale du c à un rh abdovirus tran smis par des mouch eron s (Culicoïdes) et des moustiques. Une d issémin ation pa r le vent est possible. Signes cliniques : les cas bénins restent relativement vifs, mais sont fébriles, o nt une démarch e raide o u boitent légèrement ; les vaches en lact ation présentent une chute import ant e de leurs per formances laitières. Les cas sévères de fièvre éphémère som initia lement en décub itus stern al, puis en décub itu s latéral (672) avec des signes de paral ysie flasque. Les au tres signes incluent une atonie du rumen, une pert e du réflexe de déglutiti on et du ronus de la langue (673) et une paralysie part ielle de la mâchoire inférieure (672), rappelant le botu lisme. Une pn eumon ie intersritielle atypique et une lymphad énoparhic peuvent survenir. La mortalité est rare. I.a maladie sévit en Afrique, en Asie et en Australie. Diagnostic différentiel : botulisme (709), pne umon ie, toxémie grave, blessure physiqu e, fièvre de la vallée du Rift (670) ct rage (494-496).
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Maladies transmises par les tiques (protozoose et rickettsiose) Introduction : sous les tropiqu es, les tiques ont une importance majeure étant donn ées leurs répercussions sur l'ind ustrie de l'élevage bovin. Les infestations par les tiques diminuent la productivité lorsqu'elles se nourri ssent, en entraînant principalement une réduction du gain de poids vif. Les autres effets sont les suivants : anémie, plaies cutan ées prédisposées aux infections bactériennes seconda ires ou à une infestation par les vers en vis (121) et réactions toxiques à la salive des tiques (par exemple, hyperbidrose, 677). Cependa nt, elles jouent un rôle beaucoup plus important de manière indirecte, en tant que vecteurs de maladies telles que les theilérioses très répandues en Europe sub-tropicale, en Afrique et en Asie. D'autres maladies tropica les tran smises par les tiques affectant la production des bovins incluent la babésiose, l'ana plasmose, la cowdrio se et la dermatophilose. Les tiques parasitant les bovins peuvent être divisées en deux familles, les Ixodidés ou tiques « dur es » et les Argasidés ou tiques « molles », en fonction de la présence ou non d'un scurum dorsal dur. Ces deux familles comportent également beaucoup d'aut res différences.
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Infestations par les tiques Signes cliniques : pr ise à Antigua, au x Ant illes, la photo 674 montre des tiques de la varié té Amblyomma variegatum (tiq ue d'Afrique tro picale) se nourrissant sur des trayons. Ces espèces sévissent prin cipalement so us les Tropiques et dans les régions sub-tro pical es, provoqu ant une mal ad ie à la fois dir ectem ent et par transmi ssion de parasites. Des infestations mixt es pe uvent se produire. Leur s pièces buccales développ ées peu vent ent raÎner des plaies cuta nées sévères susceptibles de se sur infecter. Le scro tu m est également une région dans laquelle les tiq ues se no ur rissent fréqu emm ent. En 675, o n obse rve Amblyomma sp. à plu sieur s sta des d'engorgement, au niveau du périnée et de l'anu s d'une génisse fri sonne du Zi mba bwe, âgée de 4 mois. Des lar ves blan ches sur le bord de la q ueue ind iquent de s lésion s récentes de myia se. Ces lésions sont plu s développées en 676, les mo rsur es de tiqu es ont entraî né une hypertrophie de la vulve avec des zones hémorra giqu es à vif. On observe là encore un début de myiase. Des lésions de myia se sont également illlustr ées en 121 et 122. Cowdri a rumi nantium, la rickett sie ehrlichienne de la cowdriose est tr ansm ise pa r A. variegatum.
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Intoxication par les tiques Il existe deux toxicoses liées aux tiques, la paralysie pat les tiques et l'hypcrhidrose.
Définition : la paralysie par les tiques est une maladie fréquente des veaux, indu ite par a u moins trois espèces de tiques , Ix od es sp., Dermacentor sp. et Haem aplrysalis sp. La toxine entraîne une paralysie ascenda nte se propageant des membres pelviens vers les membres th oraciqu es. La mort sur vient après une paralys ie respiratoire. Définition: l'hyperhidro se (toxicose à tiques ou dyshidrose tropicale du bœu f) est une maladie non infectieuse aiguë des veaux due à des mor sures de tiques femelles de l'espèce Hyalomna sp., do nt la salive contien drai t une toxine épirhéliorrope. La femelle H yalomna truncatum semb le être infectieuse à partir d'un poids de 25 à 50 mg. La tiq ue doit sc nourrir pendant 5 à 7 jours pour qu'une quantité suffisante de toxi ne pénètre dans le veau hôte.
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Signes cliniques : l'hyperh idrose sévit en Afrique Cent rale et du Sud et en Inde. Co mme chez ce veau Frison du Zimbabwe (677), la derma tite hum ide (sueur excessive) affecte typiquement la région inguinale, le périnée et les aisselles, produi sant une odeur aigre. Notez le début de myiase sous la vulve. Les jeunes veaux sont généralement affectés et l'immuni té persiste penda nt 4 à 5 ans . Une perte de poils, qui peur être tota le, fait suite à la derma tite humide initiale. Le poil s'arrac he facilement lorsque l'anima l est manipul é, par exemp le au-dessus des oreilles (678). Une infection cut anée secondaire est fréquente. Un larmoiement et une salivation peuvent apparaître car to utes les muq ueuses sont atteintes. Diagnostic: mise en évidence des tiques vecteurs. Le diagnostic différentiel inclur la babésiose cérébra le (679-682), la theilériose cérébrale (689), la méningite (484, 485), l'encéphalite, la rage (495, 496). Traitement et pré vention : AINS et ant ibiotiq ues à large spectre pour améliorer la dermatite et des acar icides po ur contrô ler la myiase secondaire. Elimination des tiques pour pré venir l'apparition de nouveaux cas. Dans les régions endém iques, il peur être nécessaire de baigner les bovins une fois par semai ne pendant la saison à risq ue. Il n'existe aucun vaccin.
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Babésiose OU piroplasmose (fièvre hémoglobinurique, connue sous le nom de fièvre du Texas ou « fièvre de l'eau rouge» en Amérique)
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Signes cliniques: le terme « eau rouge » provient de l'hérnoglobinurie secondaire à une anémie hémolytique produ ite par les protozoaires Babesia sp., B. houis et B. divergens étant les plus impor-
Babesia bigemina, la forme majeure de babésiose au Royaume-Uni. La babésiose sévit dans le mo nde entier, partout où il y a des tiques.
tants. Ils peuvent agir seuls ou ensemble, ou en association avec « fièvre à tiques » fatale. La vache South Devon en 679 est en mauvais état général. Elle a l'air abatt u avec les oreilles tomb antes, les yeux mi-clos et les antérieurs en abduction pour maintenir l'équilibre. Ses Bancs sont creux, indiquant une absence de contenu ruminal . Il y a une extrême pâleur de la muqueu se vulvaire (680) et la conjonctive est à la fois anémique et ictérique (681). Une urine foncée de couleur porto comme chez ce bouvillon South Devon en 682, produit souvent une mousse jaune d'o r caractéristique en frappant le sol (683). Les bovins affectés sont fébriles et présentent un spasme du sphincter anal, produisant des fèces enro ulés éliminés sous pression (684). Certains animau x peuvent mouri r brutalement après 24 heures de maladie aiguë, d'autres peuvent avorter. Ixodes ricinus est le vecteur le plus commun de
Diagnostic différentiel de l'hémoglobinurie : inclut l'anaplasmose (685), la theilériose (689), l'intoxication pa r la fougère aigle (721), J'intoxication au chou fourrager (728), la leptospirose chez le veau , l'hémoglobinurie bacillaire et l'intoxication par les nitrates (745). Le diagnostic repose sur l'examen d'un frottis sanguin.
Anaplasma po ur prod uire une
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Traitement: le traitement des cas individuels con siste à éliminer les protozoaires par des piroplasmicides tels que l'imidoca rbe ou l'am icarb alide , et éventuellement à pratiquer une transfusion de san g da ns les cas sévères.
Prévention : éradicatio n des tiq ues (par exemp le, traitement des pâtures), trempa ge régulier et évent uellement vaccina tion uu chimio-imrnunisation.
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Signes cliniques : l'anaplasrnosc est endém ique dans les
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Fièvre à tiques (infection à Ehrlichia phagocytophila) Définition: ma lad ie rickettsienne bénigne due à Erhlichia phagocyto phila, qui pa ra site les globules blancs . La fièvre à tiqu es est ca ntonnée aux régions tempérées d'Europe, d'Afrique er d'Asie. Les riqu es vecte urs nat urels sont Ix odes ricinus (Europe) et Rhipicepbalus haemoplrysaloïdes (Asie), les foyers sont donc saiso nniers.
Signes cliniques: compar ée à la babésiose (p.197), la fièvre à tiqu es est beauc oup moins grave. Les vaches laitières montrent une chut e de leur s performan ces laitières et pe uvent avorte r, en particu lier si clics ont été introduites récemment dans la région. Les vaches som fébr iles, anorexiqu es et ont une dém arche raide. Les génisses gestantes en deu xi ème saiso n de pâ turage (<< fièvre des p âtu rages ») peu vent pr ésenter une fièvre élevée, une tou x , les oreilles tombantes et peuvent avorter. Une immunod épr ession peur ent raîner une infection seconda ire telle q u'une sepsie post partu m.
régions tropicales et subtropicales d'Afriqu e, d'A sie, d'Austra lie et des Am ériques , La transm ission se fair par des tiques iBoopbilus et Derm acentor sp.), des mo uches piqu euses, ou de façon iatrogène , par exemple, au cour s de vaccinations de mass e. Les veau x infecrés restent porteurs to ute leu r vie. La plupa rt d'entre eux semblent en bonne santé, mais sous l'effet d'un stress, ils développent des signes cliniques. Les bovins adu ltes sont plus sévèrem ent atte int s. Après une période init iale de fièvre et d'an orexie, ils développent une anémie, comme le montre la muqueuse vagina le en 685, puis un ictère (686). Il n'y a pas d'h émoglo binu rie. Dans un cas sur aigu sporadique chez une vache laitière, une fièvre élevée er une dyspnée peuvent être associ ées à une hyperexcitabilité. La mortalité peut atte indre 50 % . A l'autopsi e (687), la carcasse est pâle, ané mique et légèrement ictérique. Du san g non co agulé est visible sur le cuir ad jacent au rachis . Le foie est hypertrophié et ma rbr é (688), la vésicu le biliair e disrendue contient de la bile épaisse er on observe une hypertrophie de la rare. Les an ima ux guéris peuvent rester por teurs à vie, Ces illus trations prov iennent du Zi mbabwe et du Queensland en Australie.
Diagnostic différentiel: bab èsiose (679-684), hém oglob inu rie bacillaire (227-228), th eilériose (689), rrip an osorni ase (703). Le diagnosric repose sur l'exam en d'un frottis de sang.
Traitement et prévention : le traitem ent co mprend des tétracyclines o u du dipropionate d'imid oca rbe, éventuellement une transfusion sanguine dans les cas d'anémie sévère. La pr évenrion par le contrôle des inse ctes est so uvent difficile à mettre en pratique, mais dans les régions end ém iques, un bain acaricide
Diagnostic différentiel : ba bésiose (679-683), brucellose (590) ; le di agn ostic rep ose généralement sur la situation géographique typique et la prése nce de riqu es. Un fro tt is sanguin coloré par la métho de de Giem sa, 2 à 8 jours après l'apparition de la fièvre, peut êrre d iagnos rique.
Traitement et prévention : évite r de placer les génisses na ïves ct les vaches en fin de gestation sur des pâtures infestées de riques . Les tétracyclines sont efficaces pour le rrairement er la prévent ion .
Anaplasmose (infection à Anaplasma) Définition : l'an apla smose est du e à un parasite erhl ichien transmi s par les tiques, A naplasma margi nale qu i ent raî ne un cclarcrncnr des érythrocytes hô tes.
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689 hebdom ad ai re élim ine les tiques . Eviter la transmissio n iatrogène (pa r les seringues et les a iguilles). Les protocoles de vaccination so nt act uelleme nt co ntroversés .
Theilériose Définition : Tb eileria sp. est un protozoaire parasite transm is par des tiques, qui se mu ltip lie dans les lymph ocytes, pu is pénètre dan s les ér ythrocytes. Signes cliniques: la rheil ériose est co urante dan s les régions infestées de tiq ues du mo nde entier. T. parua (fièvre de la Cô te
692 Est ), tra nsmise pa r Rh ipicephalus app endiculatus, est un p roblèm e sérieux en Afr iqu e Ce ntra le ct de l'Est . T. annulata , tran sm ise par H yalom ma sp., sévit en Afr iqu e du N or d , d ans le Sud de l'Euro pe, au M o yen-Orient, en Inde et en Asie. Sa pa rhog ènicit é va rie, ma is il peu t entraîne r des taux de mo rt alité a tte ignant 90 % . En 689, la gén isse Jerse y du Z imbabwe est en ma uvais état ct mo ntre une hypertrophie des nœ uds lympha tiq ues parotidiens et pr éscapulai res, un e peau rêche (particulièrement sur le do s) et un po il emmêlé sur la face (seco ndaire à l'épiph o ra). Les ani ma ux affe ctés so nt fébri les et a né m iés. A l'autopsie, les lésio ns les p lus fra ppa nt es so nt un e hypertrophie de la rate, un emphysè me et un œdè me p ulm o naires sév ères ct une hyperp lasie lym phoïde géné ralisée.
Diagnostic différentiel : trypano so miase (703), cowd riose (690-693), co ryza ga ng rene ux de s bovins (662-665).
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Traitement et prévention : ut iliser des races bovine s résistant es, des aca ricides , des vaccins .
Cowdriose Définition : du e à la rickettsie eh rlichien ne Co u/dria ruminan tium , la cowdrio se es t tr ans m ise à part ir d 'h ô tes sa u vages réser voi rs (pa r exe mp le, les gno us) à des bovins sens ibles, par des tiq ues de l'espèce Amblyomma, ent ra îna nt des lésions sévères d e l'endoth élium vascu la ire et seco nda iremen t de la fièv re, un hydropéric a rd e et des signes nerveu x . Signes cliniques: la m al adie est fr équ ente d an s de nom-
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br euses rég ions d'Afri qu e et de s Ca raïbes; les bovin s sur les ill ust ra t io ns prov ie n nen t d u Ma li. La m al a d ie suraiguë entraîne un e mort rapide. Les ca s a igu s so nt in iti a lement aba ttus , fé briles et a no rex iq ue s, en d ia rrh ée avec un abd om en
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cliniques sont généralement diagnostiques. Confirma tion du diagnostic par mise en évidence des colon ies ehrlichiennes dans l'endot hélium capillaire cérébra l. 693
relevé, co mme chez ce bo uvi llon Zéb u en 690. Ens uite, sur vien nen t rapidem ent des signes neur ologiqu es, des convulsions, des tics et la mo rt pa r spas me des extenseurs, avec un jeta ge nasal mousseux (691). Une augment at io n de la perméabilité vasculaire ent raî ne une ins uffisance circulatoire généra lisée se manifest ant par un e conges tion pu lmonaire, un hydrorhorax et un hydro péric ard e (692, là où la pince so ulève le bord du péri card e incisé). En 693, la surface de co upe d' un poumon affecté montre un œdè me int erl ob ulair e mass if (A) et une co nges tio n (B). La malad ie est parfois bénigne ou inapparen te.
Traitement et prévention: oxytétra cyclines po ur les cas cliniques. Prévention par vaccination, cont rôle des tiq ues et chimioprophylaxie .
Fièvre Q (fièvre du Queensland) Définition : zoonose mondiale due à Coxiella burnetii, un paras irc intr acellulaire obligato ire Gra m négatif, qui appa raît
Diagnostic différentiel : ant hrax (713), rage (495, 496), babésiose cérébra le (679), theilériose cérébrale (689), méningite (484, 485). Chez les bovins sensibles (souvent importés), les signes
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Diagnostic : empre inte tissulai re dir ecte colo rée par la 697 soit comme un petit bacille compact, soit comme un or gan isme pléomorphe de grande taille dan s des vacuoles du cytoplasm e, ent raîna nt des avo rt ements chez les bovins.
Signes cliniques: l'infect ion est généra lement subcliniqu e. La p ropa gat ion se fait par des sprays aérosols, contact direct, ingcstion de placent as infect és ou pa r le lait. Le risqu e ma jeur pour l'ho mme concerne les femmes enceintes . L'ut éru s peut développer une placenrire bénigne à sévère. Le mieroorganisme peut se localis er dan s la mam elle, les nœuds lymph ati ques, le pla centa et l'utérus, et peut être éliminé lors des parturitions suivant es. Diagnostic différentiel: autres causes d'avo rtem ent: le diagnostic repose sur la mise en évidence de l'or ganisme (par exemp le, da ns le placenta). Traitem ent: Il est rarem ent nécessaire d'a d ministrer des tétracyclines. Isolement des bovins qui ont avorté et destruction du matériel infecté, des fœtu s avortés , des sécrétions corporell es et de la litière (en les brû lant).
Encéphalomyélite sporadique bovine (sérosite transmissible) Définition : l'encéph alom yélite sporadique bovine est due à Chlamydia psitta ci. L'enc éphalom yélite spo radique bovine récemm ent décrite, du e à un pa ra myxovirus , est une entité distincte. Signes cliniques : également appelée « sérosit é tr an smissible », il s'agit d'une infection systémique rar e de distribu tion mondiale, entr aîna nt une inflamma tion généralisée des vaisseau x sa nguins, des séreuses et de la synovie. Le veau en 694 présent e une péritonite exsuda tivc fibrineuse chronique. Une pleurésie et une péricardite sont également pr ésente s. L'épid émiolo gie et la pa thogé nie rappellent celles du coryza gan greneux des bovins (662-665), mais le taux de mortalit é est faible. L'enc éphalite se développe secon dai rement aux lésio ns du mésench yme.
méth ode de Giemsa , an atomo-patho logie d u cerveau o u isolement de l'organisme sur culture tiss ulaire.
Traitement : possibilité d'une antibi oth érapie à large spectre da ns les premiers stades.
Maladie d'Ondiri Défi nition: la rickett sie responsable est Ehrlichia ondin. On ne conn aît pas le mod e na tu rel de transmi ssion, ma is elle se fait p robablement par l'intermédiaire d'une tiqu e. La rickett sie n'est pas contagieuse. Signes cliniques: l'or ga nisme est pr ésent dans les granu locytes et les monocytes circ ulants au cours du syndro me cliniqu e, pui s il se localise da ns la rate et d'autr es orga nes . La mala die sévit à des altitudes excéda nt 1500 mètres, a u Kenya ct peut-être en Ta nza nie, pa ys limitro ph e. Les bovins indi gèn es infectés demeurent asymptomatiques. Les bovins exotiques nou vellement int rod uits développent des signes clini ques tr ès sévères avec un e fièvre d'apparition brut ale passant souvent inaperçue car les an imaux continuent de se no urrir et de se co mpo rt er no rmalement. Les vaches laiti ères perdent to ut leur lait. En 24 heur es, de nomb reuses pétéchies éme rgent sur les muq ueuses visibles, par exemp le sous la la ngue (695) ainsi que sur les or ganes internes tels q ue l'épica rde (696) et les nœuds lymph atiques hypertrophiés (697). Un épistax is, d u mélena et u n hyph èrna surviennent dan s les cas sévères. Les fo llicule s pileu x sécrètent du sang et un liquide cou leur paill e qui sèche en forma nt une pellicule . Des hémorragies scléra les et co njo ncti vales peu vent se pro d uire et, pa rfois, d u sang libre est p résent dans le segme nt inférieur de l'h umeur aq ueuse. Le glo be oc ula ire est ten d u, faisant sa illie à tr aver s les culs-de-sa c con jo nctivaux éver sés et œd émuri és [« œi l en œ uf poc hé ») . Les bovins qu i ro nflent en essayant de libérer les voies respiratoi res ple ines de sa ng et de glaires meurent géné ralement, particuli èreme nt en présence d'un œdè me pulmon a ire. Les muqueuses visibles sont blanch es lors de la mort. Diagnostic : mise en évidence des organismes dans le sang au cours de la phas e fébr ile, histo rique et signes cliniqu es typi ques, Traitement et prévention: oxyr èrrac yclin e systémique dan s
Diagnostic différentiel: coryza gan greneux des bovins, listériose (477, 478), rage (494-496), into xicati on au plomb (747) et pas teure llose pneumon ique (241-242).
les premiers stad es de la malad ie clinique. Les cas guér is peuvent rester po rt eurs sains . Les zones d'anciens foyers devraient idéa lement être évitées.
202 Guide Pratique de Médecine Bovine
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Maladie de Jembrana Définit ion : dia thèse hémorragiq ue im rnuno suppressive des banr cngs do mestiqués (Bos sondiacus , syn, Bos iauani cusï dans la région de j ernbrana sur l'île de Bali. L'étiologie est mal élucidée ; il pourrait s'agir d'une eh rlichiose à Boopbilus transmise pa r les tiqu es o u d' une infection à lcnrivirus (pro pagée par un contact étro it entre animaux).
peuvent avorte r. A l'autopsie, les lésions incluent des hé morragies sévères de tous les organes y compris le pal ais dur et le pala is mo u (701) et la su rface séreuse de l'intestin . Des lésions prolifératives sont visibles da ns le système lympho -r èriculaire, le tr actus gasrroint estin al, le foie, les reins ct les poumons. Les cas endémiques sont mo ins sévè res et o nt un taux de mortal ité d'environ 20 % .
Diagnostic différentiel: peste bovine (652), septic émie hémorragiqu e.
Signes cliniques: décr ire pour la premi ère fois en 1964, lors de la mort de 61% de 3 1.000 bantengs, la ma ladie s'est aujourd'hui prop agée à d'autres îles ind on ésienn es. La mal adie de Bali est une a utre forme , ca ra cté risée par une nécro se pér iphéri que (p a r exe mple de s o reilles, 698) seco nd aire à une vasculirc généra lisée. Dans les ép idé mies sur des so ls vierges, les premiers signes incluent fièvre, a no rexie, léth a rgie et refus de se déplacer, ainsi que des changem ent s de comportem ent , un e lymphad ènoparhie gén érali séc sévère (699) et une pâleur. Cette vache montre une hypertrophie des nœ ud s lymp hatiq ues parotidien s (A), r érrophary ngiens (13) ct pr èscap ulaires (C) . Les fèces pe uvent co nte ni r du sa ng pro venant d'un e hém orragie inte stinale (700). Les vaches gesta nres
Traitement et prévention : les anima ux gu éris restent porteurs persi stants et so nt immunisés. Risque con sid érable de t ransmis sion mécanique de la ma ladie au cours d'une vacci na tio n de mass e contre la septicémie hémo rrag iqu e. Des tests ELISA ct AGIO (im m unod iffusio n sur gélose ) sont disponibles po ur des dépistages de rou tine , mais ils ne peuvent servir a u di agnostic. Un tr aitement de so urien incl ua nt des tétracyclines peur être uti le. JI n'existe a ucun moye n de co nt rô le spé cifiq ue.
Ehrlichiose (syndrome de Nofel} Définition : Ebrlicbia havis est un parasite pers ista nt des monocytes circul an rs, de faible parhcg éniciré chez les bo vins en
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Chapitre 12 : Maladies infectieuses 203
so nt d ue s à "1:congolense ct T viva x , transmis par la mou che tsctse , T theileri, espèce cosmopol ite a ffectant les bovins, est non pa thogène.
702 bonne sa nt é élevés dans des régio ns in fesrées de tiqu es où le p arasite est en dé miq ue . Les tiq ues vecte urs sont Hya /omma aegyptieus (Afrique d u Nord), Amb/yomma uariegatum (Afriq ue de l'O uest), Rhipicepbalus (Afriq ue du Sud ) et A. cajennense (Brésil).
Signes cliniques: les bovins naïfs imp ortés développent une infection primi tive avec une fièv re fluct ua nre, une anorexie et de la d iarrhée , leur éta t gén éra l se dégrade er ils mo ntrent des signes neurologi ques. La mo rta lité est faible. Une autre forme (syndrome de Nofel) est une infec tion exacerbée à E. bouis , affecranr des bo vins tr an shuma nt s hypersrress és qui développent une lyrnphad énoparhie marquée, un œd èm e énorme sur des o reilles to mbantes, un écou lement oc ulo-nasal puru lent, une a no rexie et de la co nstip atio n. La plupart des bovins meurent rapi de ment en l'ab sence de traitement.
Diagnostic différentiel: cowdriosc (690-693). Traitem ent et prévention : évite r l'int ro d uctio n de bovins naïfs sens ibles; fai re des bains régulier s. Administration de tétracyclines dans les cas sévères.
Trypanosomiase (trypanosomiase africaine ou Nagana)
Signes cliniques : l'infection des bovins se fa it pa r ponctio n cuta née ct mig ratio n vers la circ ula tio n sa ng uine via les nœuds lympha tiqu es. La pér iod e d'in cubatio n est de 1 à 4 semaines . I.es signes clini q ues sont no n spéc ifiq ues et inclu ent un poi l héri ssé, une fièvre intermitten te, un aba tt ement, une a némi e, un e chute de la production laiti ère, une perte de poids et une ba isse de l'état général (702, 703). Avorrements ct troubles de la reprod uction so nt po ssibles. Le tau x de mo rt a lité est variable bien qu e l'évolu tion chronique p uisse co nt inue r p lusieurs mo is o u année s. JI existe a uss i un e for me hém orragiqu e sur aigu ë associée p lus par ticulièrement à des so uches de T. vivax en Afr iq ue de l'Est . A l'au topsie, les lésions sont éga lement non spécifiques et incl uent lyrnphadénopathie, ép uisement des réserves graisseuses et anémie (ca rcasse pâ le et déco lor ée). Des hém o rr agies peu vent être o bservées dans les cas aigus de tr ypa nosom iase à T. vivax (lésion s des sére uses ). Diagnostic : les éleveurs de bé ta il se basent sur les signes cliniques er la réponse a u traitement. La mise en évide nce des pa rasi tes sur des frottis de sang co lo rés et des ca lq ues de ga nglion s ou la cent r ifuga tio n et l'exa m en de la co uche leucocytaire da ns de s écha nt illo ns de sa ng fra is confirment le dia gn o st ic. Le no m bre de parasites circ ulan rs varie énor mément; des p rélève ment s répétés d'échantillons sur un indi vidu ou au sein d'un troupeau peuvent être nécessaires po ur dé montrer l'infection . Il existe plusieurs exa mens séro log iq ues uti lisant des techni qu es im m uno log iq ues ou mo lécu laires qui peu vent indiqu er le degré d'expos ition pas sée. Diagnostic différentiel : affections chro niqu es entraînant un dépérissement (a ffectio ns cac hectisa nt es) tel les qu e fasc io lose, hel m in rhosc pa r exe mple, schistosomose, bab ésiose (679684), an apl a smose (685-688), fièvre de la Côt e Es t (689) , pér ipn eum oni e co nt ag ie us e bov ine chroniqu e, t u be rc ulo se , malnut rition (ca rence en éne rgie, en prot éin es o u en min éra ux) et une combinaison de vieillesse et de gestatio ns répét ées. Les cas hémorragiques a igus doivent être diffé ren ciés de la septicémie hémorragique, de la malad ie d'Ondiri (695-697) et de l'ant hrax (704).
Introduction : de ro utes les maladies animales, la tryp anosomiase est celle qui pénalise le plus la production animale dans les régions tro pica les h umi des ct sub -humides ; rien qu'en Afriq ue, elle affecte des a nima ux dans une région excédant de pl us d'un tiers la superficie des Eta ts-Un is. Les p ertes annuelles peu vent a tte indre 5 billion s de d oll ar s US.
Définition: maladie aiguë, sub -aiguë ou chronique, due à des parasites du sa ng appelés trypa nosomes. Il en existe plusieurs espèces : Trypanosoma congolens e et T bruce! sévissent uniqu ement dan s les régio ns d'Afriqu e o ù le vecte ur (q uelq ue 20 espè ces de mouches tse -tse [G/ossinaJ) est pr ésent. T uiuax sév ît no n seu lement da ns les régio ns de mouches rse-rse, mais égalemenr da ns les régions où les mouches rse-tse sonr absentes, en Afrique, en As ie et en Améri q ue Centrale er d u Sud. Les parasites sont transm is a u co urs du cycle biol ogiqu e de la mou ches tse-tsc, mai s peuvent être tr a nsm is mécaniquem ent a u cours de repas de sa ng interro mp us p a r d'autres mo uches piq ueuses tell es que Stomoxys, Tabanidae, Lyperosia et H ippoboscidae. La grande ma jo rité des infections cliniques de la trypa noso mi a se africai ne
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204 Guide Pratique de Médecine Bovine
705 704 Traitement : tr aitement des ca s cliniq ues avec les pro d uits suivants : dimin azin e diac érurarc (Bér ènil), isom érarnidiurn (Sa rno rin ou Try pa m id ium), quin ap yrarninc sulfa te (Trypacide et Triq uin), bromure d'h omidi um (Erhidium ) et chlo ru re d'homid ium (N ovid ium) . La résistance a ux médicaments est un problèm e de plu s en plus fréq uent .
Prévention : plusieurs degr és de prophylaxie peuvent êtr e a tte ints gr âce à un emploi judi cieu x d'isom érarnidium et d'ho m idi um . La conduite saisonnière du tro upea u peut rédu ire l'exposition a ux mo uche s tse-tse ; une mod ification de l'habi tat et l'applica tio n st ra tég iqu e d'insec ticide s sur la végétatio n sous forme de po ur-on pour les hovins ou sur des pi èges et des cibles imprégnés d'in secticides peu vent rédu ire la populat io n de mouches tsetse. Une autre st ra tég ie consiste à enrrerenir des races tr ypanor oléranres, particul ièremenr les races N'dama et M ut uru en Afrique de l'Ouest .
Maladies bactériennes Fièvre charbonneuse (anthrax, maladie du charbon, charbon bactéridien)
exe mp le foudro iem ent (503), météo rism e (197, 198), clostridiose, anaplasrnose (685-688) et hémoglobinurie bacill aire (227, 228).
Traitement et prévention : admin istration syst ém iq ue ag ressive de pén icilline ou d'o xyrétrac ycline dans les premi ers stades. Vaccin ati on dans les régions endémiques.
Clostridiose Int roduction : les clostridies font partie de la flore natu relle du so l et du tracru s gas rro -inresrina l de l'ho m me et des a nima ux . Chez les bo vins, les effets pa th ogènes se développent après ingestion ou co ntam ina tio n d'un e p laie. Un gro upe de clostridies indui t une ma lad ie par invasion ac tive et production de to xines ent ra îna nt la mort (ga ngrène ga zeuse ), le seco nd p ro du it des rox ines dans l'intestin (enr éro rox émie) ou dans un alime nt o u une charogne à l'ext éri eur du corps (bo tu lisme). L'œdème mali n, maladi e clos t ridi enn e due à C. septicum, est illus tr é da ns le cha pitre sur l'alimentat ion (180, 181) dans le cadre du diagnos tic di fférentiel de s affectio ns entraînant une tuméfaction de la rêre. Il exisre tou te une série de vaccins anti-clos tridie n s polyva lents , tr ès efficaces pour la pr évention de la ma ladi e.
Définition: ma ladie sur aiguë ca usée par Bacillus anthrac is. Signes cliniques : la plu pa rt des eas se manifestent pa r la mort bru tale d'un ind ividu apparem me nt sain. Quelqu es cas en septicém ie terminale so nt ataxiqu es et présentent un e hémorragie nasale, buc cale o u anale. En ph ase terminale, du sang de cou leur sombre peu t être élimi né par l'anus o u la vulve. A l'auropsie, la lésion ca rac téristiq ue de la fièvre charhonneuse est une rare hypert ro phiée de co uleur fon cée et de consista nce molle comme chez cett e vache cro isée Hereford du Z im ba bwe (704). Les bov ins peu venr s'infec ter sur des pât ur es co nta minées (pa r exe mple, cel1es qu i sont spo ra d iq ueme nt ino nd ées p a r l'ea u d'un e rivière tr an sportant des effluents de tannerie) o u p ar in gesti on d'aliments na turels ou industriels conta minés. Les bovins suspe cts de fièvre charbonneuse ne doi vent pas être a urop siés et le di agnostic iniria l doit êt re basé sur un frottis de sang. La fièvre cha r bonneuse est un e maladie à déclar a tio n o bligaroire dans de nombreu x pays. La réglementation de l'ESB qu i int erd it les farines de via nde et d'os da ns l'alim entati on des bovins, a réduit l'incidence de la rièv re cha rbo n ne use au Royaume-Uni.
Diagnostic différentiel: a utres cau ses de mort so uda ine, par
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Chapitre 12 : Maladies infectieuses 205
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Charbon symptomatique
(Clostridium chauvoeQ Définition: myosite nécrosant e fébrile aiguë due à C. chauuoei, caractérisée par un œdè me emphysémateux. Signes cliniques : le charbon symptomatiqu e se développ e sponta nément sans historique de plaies ouvertes, bien que des cont usions puissent const ituer un facteur pr édisposant en pro duisant des conditio ns ana érobies dan s les muscles hébergeant le microorganisme . A l'occasion, on trou ve des bovins à l'engraissement , morts sans signes cliniques annonciateurs. La plupa rt des cas meurent apr ès des signes aigus de dépressio n et de boiterie. Le veau croisé Charolais au pâturage pr ésent ait une boiterie sévère associée à une tum éfaction imp ortante de la région gluréale du postérieur gauche (705). L'aut opsie (706) mont re le muscle nécrotique co mparé au postérieur droit norma l. L'arri ère-main présente généralement les lésions les plus sévères telles qu'une infiltra tion des muscles par des bulles de gaz à l'odeur rance caractéristiq ue, mais tout es les régions du corps peuvent être affectées y compris le muscle cardiaque . On observe souvent du tissu normal adjacent à des lésions muscu laires très sévères (706). Diagnostic différent iel : œdè me malin (181), fièvre cha rbonn euse (704), foud roiement (503-505). Les lésions ana torno -
path ologiqu es macroscopiques sont généra lement caract éristiques et le diagnostic est con firm é au laboratoire par une réaction d'immunofluorescence des ant icorps.
Traitement et prévention : pour les bovins non mor ibond s, le traitement comprend une administr at ion de pénicilline et d'AINS et évent uellement un parage chirur gical destiné à expos er les tissus environnants les lésions, à l'air atmosphériq ue. Vaccination dans les élevages enzootiques.
Tétanos (intoxication à Clostridium tetani, « trismus ») Définition : la toxémie t étanique est du e à une neurotoxine spécifique de C. tetani ; elle se propage généralement par les trajets nerveux jusqu'à la moelle épinière et au cerveau . Signes cliniques: int roduite dans des pla ies cutanées anaérobies profondes (par exemp le, plaies de castration , 539), C. tetani entra îne des signes neurologiques pro gressifs résulta nt de la pro d uction d'un e neuroto xine. Les bovins mont rent une raideur généralisée. La vache nourrice croisée H ereford (707) a le dos rond et la queue relevée, le cou et la tête tendus, les oreilles d ressées, « les yeux chino is » (étirés) et les narin es écartées. Il peur y avoir un prolapsus de la troisième paupière. Cette vache était hyperagressive, puis elle est tomb ée et n'a pas pu se relever. La malad ie évolue vers une rigidité sévère des extenseurs (708) associée à une insuffisance respiratoire pro gressive. La rigidité est si sévère que l'extrémité des membres antérieurs ne to uchent plus le sol. La q ueue est en hyperextension. No tez l'opisthoton os sévère. Ce veau avait été castr é 2 semai nes auparavant. Diagnostic différentiel (dans les cas précoces) : méningite (484), nécrose du cortex cérébral ou po liœncé phaloma lacie (468), tétanie hypomagnésémique chez les veaux (471), into xication à la strychnine et dystrop hie muscu laire aiguë (410).
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Traitement et prév ention: a ntis érum, antibi otiques, myorelaxants et traitement de sourien dans un environnement calm e. Préventi on par de bonn es co nditions d'h ygiène cutanée associées à une désinfection des instru ment s lors d'un e castration, et par la vaccination .
206 Guide Pratique de Médecine Bovine
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Botulisme (C/ostridium botulinum) Définition : para lysie mot rice rapi dement mortelle, due à une neurotoxin e de C. botulinum (généralement de type D). Signes cliniques: la toxine est pro du ite suite à la pro lifératio n des bactéries d an s une mat ière anima le en décomposition , pa r exemple, du lisier de pou let épa nd u sur un pâturage sur leq uel viendront paître des bovins. La toxémie ent raîne init ialement une pa résie pos té rieure, puis progresse vers une parapar èsie (709). Les membres peu vent être écartés (éla rgissement d u polygone de sus tentat ion ) ct les bo ulets des pos tér ieurs reto urn és. Une paralysie motri ce de la la ngue (710) ent raî ne des difficultés de pr éhension , de masticat ion ct de déglutit ion. Ce tte vache était incapable de relever la tête. La salive peu t co ntenir des débris de nourritu re pa rt iellement mastiqu és qui ne pe uvent être avalés (711). La mort survient par par alysie respi ratoire. Dan s certains pays, la cause ma jeure du botuli sme est l'ingestion de carc asses d'animaux en décomposition. Cette pervers ion du go ût (pica) est stimulée par une carence en phosph ore (420, 421). Dans les zone s endé miq ues, le tau x de mortalité a nnuelle des bovins par le botulisme peur atteind re 3 %. Le lisier de volaille épand u er la litière de volaille ensilée utilisée pour l'alimentatiun des bovins ain si q ue la lirière de vo laille urilisée pour la litière de s bovins, ont été impliqués com me source de c1ostridies .
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Diagnostic différentiel : intoxication aux organopho sphorés (744) , m èningo-cnc éphalire thrombo-em bo liq ue (489), ESB (498), encéphalomyélite spo rad iq ue bovin e (694), ra ge par alytiqu e ct t raumatism e. Prévention: correction des carences alimentaires, élim ina tion des sources de c1ostridies, immunisation possible avec des a na toxines de types Der/ou C dans les zones à probl èmes,
Affections diverses Leucose bovine (leucose virale bovine, Iymphosarcome bovin) Introduction : il existe quatre formes de leucose. O n parle de leucose sporadique pour les formes thymique et cuta née d u veau. Le virus de la leuco se bov ine ne pe ut être cult ivé et les ant ico rps ne peuvent être dépi stés dans ces tro is form es. Le q uatrièm e type, la forme ad ulte, est d ite leuco se bovine enzo o tiq ue (LBE), elle est due au virus de la leuco se bovine (VLB).
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Chapitre 12 : Malad ies infectieuses 207
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Lymphosarcome multicentrique du veau
nodul es gr is-blanc sur le co u, le do s er les flancs , s'infilt ra nt en profond eur dan s la toil e sou s-cuta née. JI y a auss i un e lymph ad én o pa rh ie gén éra lisée avec des nœud s lymphatiqu es pr écru rau x hypertro phiés. En 716 , un a ut re ani ma l so uffre d'u ne leucose cutanée se limitant à de gra ndes lésio ns ulc érées a uto ur de la t ête. Ceci est la seule fo rme de tum eur lymp hoïde non morrelie che z les bovins er ces ma sses cutan ées régressent en q ue lq ues mois.
Le veau G uernesey en 712 montre un e ad énopat hie généra lisée avec une hypertrop hie symétri que des nœ uds lymph at iq ues pr éscapulai res, so us-mandibulaires, paroridiens cr r érropha ryngi ens. A la pal pat ion , les nœuds lym ph at iqu es so nt lisses, indolo res cr non adh ére nts à la pea u (mo bilisables). Des méta stas es gén éra lisées so nt pr ésentes dans de tels cas, général em ent âgés de moins de six moi s. Comme les autr es formes de leuc ose bovine, la leucose du veau a une incid ence fai ble cr spor ad iqu e.
Diagnostic différentiel: acrino ba cillose (175), actinomycose (177) et papill om e verruqueux (verru es) (109).
Lymphosarcome du thymus Une masse lisse, ferme cr de grande ta ille est pr ésente dan s la région pr ésrernale de cerre génisse yearling Gu ern esey en 713. Un œdème est éga leme nt visible . La plupart de s cas surv ien nent chez des animau x âgés de 6 à 24 mois. On n'ob serve pas de lyrnphad énop arh ie géné ra lisée. Certains anima ux développent un météo rism e résult ant d'une obstruction œsophag ienne. Com me dan s la for me mulr iccntriqu e, une co upe tr ansversale (714) de la tumeur de petite raille d'u n An gus croisé âgé de 15 moi s révèle un e substa nce jaune pâle san s contenu gr anulom areux.
Leucose bovine enzootique {adulte}, Iymphosarcome bovin, LBE Définition: néop lasie ma ligne systémique mortelle du systè me r éticulo-endoth élial d ue à un oncovirus exogène de type C (VLB). Signes cliniques : la leucose bovine enzootiq ue produit une
La leuc ose curanée est rare cr affecte des an ima ux imm aru res âgés de 6 à 24 mo is. Le croi sé H erefo rd en 715 pr ésente de s
lyrnp had énopathi e généralisée avec un e hypertrophie symétriq ue de la plupart des nœuds lymphatiques périphériques, sou vent sans aut res signes. La vache Angus en 717 prés ente une hyp ertrophie des nœud s lymphat iq ues so us-mandibulaire s, p aro tidiens (rasés pour une biop sie à l'aiguille avant la pho tographie) et pr éscap ulaires. Le lymphosarc orne était éga lement pré sent dan s le cœur et l'ut érus . Cert ains cas (20 %) ont une pr édilection, généralement unilarérale, pou r l'or bire. Le néoplasme est géné ra lement r étro -
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Lymphosarcome de la peau
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208 Guide Pratique de Médecine Bovine
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bulb aire. Excep rionncllemenr, la vache adul re en 718 présenre une exophralmic bilaréra le mass ive cr une prorrusion de rissu de gra nularion secondaire à l'infilrrarion lymphomareuse de l'orbire . D'aurres sires de lymphosa rco me sonr le globe lui-même (466), le canal rachidien er la moelle épinière, entra înant une par ésie posrérieure progressive secondaire à une compression de la moelle épi nière (346) er la caillerre (210).
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Diagnostic : exa men hisrologique des nœuds lympharique s hyperrrophiés.
Diagnostic différentiel de la LBE : leucose bovine sporadiqu e, péricardir e rraumarique, insuffisan ce ca rdiaq ue congesrive, lymphad énite associée à la ruberculose ou acrinob acillose.
Traitement de la LBE : exa mens séro logiques du rroup eau à trois mo is d'inrervalle er abarrage des animaux séroposirifs.
1ntroduction L'illu stration des troubles toxicologiques chez les bovins pose p ro blème . Les signes cliniques peu vent être tran sitoires, avec mort en qu elques minutes co mme dans l'int oxication à l'if (Taxus baccata). Dan s d'autres cas , les signes sont so uvent non spécifiq ues. Lor sque les effets d'un toxiqu e se limitent à u n système orga nique, la description a été faite dans le chapitre appro prié, par exemple, les intoxications à l'ergot de seigle et à la fétuque élevée ont été décrites avec les troubles locomoteurs (414-416). Dan s ce chapitre, les toxicoses ont été regro upées en troi s p arties : int ox ica tio ns par les plantes, pa r des composés chimiq ues org aniq ues et inorgan iqu es.
Intoxications par les plantes Fougère aigle (ou fougère impériale) Définition: intoxication aiguë ou chronique survenant dans le monde ent ier, ap rès inges tion de grandes qu antités de fou gère aig le qui co nt ient p lusieur s toxines (facteur de l'aném ie aplasique) qui détruisent les cellules précurseurs dans la moel le osse use. Signes cliniques: la fou gère aigle (Pteridium aquilinum ) est géné ra leme nt un poison eumulatif agissant en deux jou rs. Premièrem ent, après ingestion de gra ndes qu antités en quelques semai nes, les bovins développent un syndrome aigu seco ndaire à un e anémie et à une thr ombocytop énie ap lasiques. La mort est pa rfois brutale. En 719, la vulve de cerre vache cro isée Angus est pâ le en raison d'une anémie sévère. Les hémorragies ponctué es résultent d'une thrornbocytop ènic. Des hémorragies localisées ailleur s peu vent entraîne r épistaxis, hyph érna (720) (saignement dans la chambre anté rie ure ) ou hém aturie seco ndaire :1 une hémorra gie de la muqueuse vésicale (721). Deu xi èm ement, l'in gest io n de gra ndes qu antités de fou gère a igle pen da nt des mo is peut entraî ner un syndro me ch ro niq ue d'h ématurie enzootiq ue. Un ca rcin ogè ne induit un néopl asm e de la vessie, entraî na nt un e hém aturie en zootique et des tumeurs mali gn es telles qu'u n hém an gio sar com e (722). On observe de nombreuses masses di scr ètes en relief à la surface de la muqueuse. Ces m asses sa igne nt faci lem ent lor sque la vessie se di ste nd et se cont racte . Ce rta ines zones de la muqu eu se (en h a ut à droite, en bas à ga uche ) se m blent n orm al es. Le s
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210 Guide Pratique de Médecine Bovine
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724 Traitement et prévention: le tr ait ement des cas indi viduel s
721 hémangiomes peuvent se tran sform er en tumeurs ulc érées de divers types . Les néoplasmes du tractu s a limenta ire incluent les épithé lio mas spi no cellulaires du ph ar yn x et les pap illomes de l'œ sophage. 723 montre un ép ithél io ma sp ino cellu laire d u pharynx (A) et des papillo mes de l'œ sophage (B) chez un e vache d u Brésil. L'intoxicati on par les fougères est tr ès rép an due sur plusie urs continents. Le p api llo mav irus bovin (de typ e 2 et 4) peut êt re impl iqu é dans les néoplasm es du tr actus digesti f supé rieur.
Diagnostic différentiel : syndrome aigu : fièvre charbonneu se (704), pa steurellose septic èrniquc (242), syndrome pruritfièvre-hé morrag ie (161), mycotoxicose ; cas chroniq ues : pyélonéphrite (507, 508), cystite o u bab éb iose (682).
est généra lement désesp éré, possibilit é de transfusion de sang (5 à 10 lit res) ; conduite du pâturage.
Chêne (glands) Définition: les chênes (Q uerClls sp.) co nrena nt une ga llotanine peuvent entraîner des signes d'intoxicati on après plu sieurs jour s d'inges tion de glands (aut omne) o u de jeun es feuilles (printemps). Signes cliniques : le principe toxiq ue entra îne des lésions rén a les et gas tro -in rcsrina les. Les signes d'une int oxication su ba iguë ou ch ron iqu e incluent un e douleur abdominale, so uvent a sso ciée à un e diarrh ée hémorragique, une augmenta tio n de la soif, un e pol yurie et un œd èm e vent ra l. La m uqu eu se œsophagien ne peut être hémorragiqu e (724) . Les reins gon flés et hyp ertrophi és (725) présentent des hémorragies disséminées
Diagnostic: histo rique d'exposition aux fougères, signes cliniques sévères d'an émie et de pan cytop énie et faible tau x de plaq uettes.
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Chapitre 13 : Troubles toxicologiques 211
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Diagnostic : historique d'un e exposition connue à de jeunes feuilles de chênes ou à des glands, lésions révélées par l'autopsie.
Traitement et prévention : la période entre l'ingestio n et l'apparitio n des signes cliniques pouvant durer de 4 à 6 moi s, le diagnostic est difficile. La plante fraîche, a mère, n'est généra le. ment pas ingérée. L'intoxication sur vient aprè s inco rporation de la plant e da ns des réserves de fourrage.
Traitement et prévention : traitement sympromatique (AlNS et réhydrat at ion ). Préventi on des accès aigus, par exemp le, apr ès un orage violent .
Crucifères fourragères (colza et chou fourrager}
If
Définition : certai ns fourrages de la fam ille des Brassica tels qu e le colza et le chou four rager, contienn ent du Svrncthylcysrèine sulfoxyde et peuvent indui re une anémie hémolytiqu e (co rps de Heinz) secondaire à la prod uction de dirn èrhyl dis ulfure par les bactéries ruminaies.
et une néph rose, expliqua nt l'œdème vent ral, l'ascite et l'hydre thor ax observés dans les cas d'insuffisanc e rénale.
Définition: L'if (par exemple, Taxus baccata - if anglais, Taxus cusp idata - if japon ais) contient une toxine alca loïde cardiotoxique ainsi qu e du cyan ure. Signes cliniques : le rumen incisé en 726 mont re un ingcsra normal mélan gé avec des feuilles d'if semblables à des aigui lles. Les bovins meurent généralement en qu elqu es minu tes après ingestion de quelqu es bouch ées de brindilles ou de baies d'if, provenant typiqu ement de tailles fraîches ou séchées jetées par dessus une haie de cimetière sur une pâtur e hivern ale épuisée. La dose létale chez les bovins adu ltes peut être très faible (1 kg de feuilles).
Signes cliniques: les bovins développent une h émoglobinuri e (ils éliminent une urine rouge foncé, 728) et som anémiés et affaiblis. L'au top sie des cas mortels montre une pâleur ct un ictère du foie (729) et du cœur (730). Diagnostic différenti el: hémoglob inur ie post partum, hémo glob inurie bacillaire (227), intoxica tion aux nitrates et aux nitr ites
Traitement et prévention: une administration ora le de Bn , de sucros e et également d'atropine est un tr aitement pos sible. Une rum énoromi e d'urgence peut être envisagée pour les ani mau x de valeur.
Séneçon de Jacob ou herbe de Saint-Jacques {sénéciose} Définition: le séneço n de Jacob (Senecio jacoba ea) contient un alcaloïde pyrrolizidine, la jacobine, cnt raina nr une maladie hépa tiqu e aiguë et chro nique. Signes cliniques : les premiers signes incluent une diarrhée de couleur foncée, une phot osensibilisarion, un ictère, une dou leur abdominale et des troubles neurologiques centra ux. Une ingestion prol on gée ent raîne un affaiblissement progressif, une perte de poid s et une insuffisance hépatique due à une cirrhose et une maladi e pu lmon aire sévère. Che z la vache Herefo rd mature en 727, l'insuffisance cardiaque dro ite second aire a entraîné un œdème de la paroi abdominale ventrale, du poitrail et de la tête.
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212 Guide Pratique de Médecine Bovine
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(745, 746), hypomagnésémie (472), bab ésiose (679-684), anap lasmose (685-688) et intoxication aiguë à la fougère aigle (719-721).
Traitement et prévention : éviter l'accès à cette plant e. À moins d'un dépistage précoce des prem iers signes d'œd ème cutan é, le traitement (par exemp le, des AlNS) est peu efficace et la nécrose cutan ée suit son cours .
Traitement : les signes cliniques ne sont observés qu'après ingestion de gra ndes quantités, par exemple, 40 à 50 kg par jour, sur une longue période. Traitement symptomatique de J'anémie.
Solanum ma/acoxylon et Trisetum flavescens (calcinose enzootique)
Lantanier épineux Définition: le lantanier épineux (Lantana cama ra) est un buisson contenant des rriterpènes toxiques qui induisent une hépatite chez les bovins, se manifestant par une phor osensibilisation, un ictère, une stase du rumen et une dépression . Signes cliniques: en 731, le bouvillon Ho lstein du Zimbabwe présente des lésions cutanées sévères (typiques d'une photosensibilisatian car seules les zones de peau blanche sont affectées), une dépression et du ténesme secondaire à une constipa tion. Voirégalement le Chapitre 3, photosensibilisation (p.24) et eczéma facial (p.214). Diagnostic différentiel : photosensibilisat ion (78-83) et eczéma facial (740-742).
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Définit ion : Solanum malacox ylon (Amériq ue du Sud ) ou Trisetum flauescens (Bavière) agis sent en augmentan t l'abso rption d u calc ium dans l'intestin par le biais d'un métabolite du 1,25-d ihydro xychol écalciférol, principe actif de la vita mine D, ent raî nant un syndrome chronique d'excès de dépôt de nou vel os p érioste et une ca lcificat ion des vaissea ux sang uins. Signes cliniques: ce nou vel os p érios r é et les calcifications vasculaires peuvent êt re évalu és par palpation rectale (ao rt e) et des membres inférieur s (art ères distales). En 732, la vache croisée du Mato Grosso (Brésil) est typiqu ement émaciée, ra ide et s'appu ie sur les do igts des membres thoraciq ues. Elle a une démarche lent e et maladroi te typiq ue. L'endo-
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Chapitre 13 : Troubles toxicologiques 213
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ca rde et les po umo ns d'une autre vache (733) présentent des zones de calcifica tio n (A) et les poumons montrent des plaq ues de tissu ossifié (B). Une calcification des tendons fléchisseurs pr ofo nds et des vaisseaux sa nguins est visible chez cette vache alle mande (734) int oxiqu ée à T. flaoesc ens . D'autres espèces de Solanum peuvent entraîner une dégéné rescence cérébe lleuse ou « syndrome de la vache folle » en Afriqu e. Le groupe des morelles (par exemple , Solanum nigrum [morelle noire] ou Atropa belladona [belladone]) peut produire une irritation gasrro -intestina le et des signes neuro logiques.
Diagnostic : il peut être difficile à un stade précoce. Les signes plus tardifs et la mise en évidence à l'a utopsie de calcification des tissus mous (cœur, principaux vaisseaux, plèvre et poumons) sont diagnostiques.
735 accrue indiquant une fibro se, com me chez la vache zébu ad ulte en 736. On a repro duit les signes d'une intox ication à Tetrapteris en distri buant des plant es fraîches o u séchées pend ant 9 à 50 jours. La même plante peut ent raîne r une mo rti natalité.
Intoxication par le sélénium {intoxication sélénique, sélénose, « tournis aveugle ») Définition: maladie enzoo tique résult ant d'un appor t toxique de Sélénium présent dans certai nes plantes spécifiq ues.
Traitement et prévention: retrai t des bovins des pât urages affectés, si cela est envisageable.
Tetrapteris species Définition: Tetrapte ris species (T. multiglandulosa et T. acuti (olia) ent raîne une cardio myopathie largement répandue dan s le sud-est du Brésil. Signes cliniques : les bovins développent un œdème ventral affectant plus pa rticuliè rement le poitrail (d'où le terme peiro inchado o u poitrine gonflée), une dilatation de la veine jugulai re et une arythmie cardiaque, comme chez cette vache croisée zébu de 5 ans (735). La maladie, le plus souvent suba iguë, est par fois chro niq ue et rare ment suraiguë. A l'au top sie, les lésions incluent une pâleur du myocarde avec des str ies blanchâtres et une fermeté
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214 Guide Pratique de Médecine Bovine
739 737 Signes cliniques: l'intoxicat ion s élénique sévit dans des régions spécifiques d'Amérique du Nord, d'Irlande, du Canada, d'Israël, d'Australie et d'Afrique du Sud où les sols contiennent des reneurs élevées de sélénium. Les signes cliniques, similaires à ceux de l'intoxication à la swainsonine (alcaloïde) (737), incluent émaciation, perte de poils et déforma tions des onglons, résultant de l'ingestion prolon gée d'une quantit é excessive de sélénium (> S ppm dans la ration ) présent dans les espèces Astragalus qui sont des plantes concentrant le sélénium. Une bande horizontale se développe sous le coroner et se déplace progressivement disralernenr. Une douleur associée à une boiterie sévère, résulre des mouvements de la corne de la muraille recouvrant les lamelles sensitives à nu (738). Les bovins affectés peuvent être obligés de paître à genou. Un autre syndrome toxique est le « tournis aveugle ". D'autres toxines peuvent également contribuer au tableau clinique. Parfois, une intoxication aiguë par le sélénium secondaire à une supplémentarion excessive en sélénium, peut survenir er entraîner diarrh ée, dyspnée er mort. Diagnostic différentiel : le diagnosric repose sur les signes clinique s, l'autopsie er la mise en évidence au laboratoire d'un raux élevé de sélénium dans l'alimentarion.
Traitement et prévention: élimina tion de la source, trairement symptoma rique.
Intoxication aux lupins ou lupinose (maladie du veau crochu) Définition : la malad ie du veau cro chu est une anomalie congénitale généra lisée due à un alcaloïde quin olizidine neuro gène, l'anag yrine , présent dan s Lupinus cauda tus et L. sericeus ; dans certains cas, l'alca loïde esr présent dan s un moucheron (aphis) sur un lupin. La rédu ction des mouvem ents fœt au x est responsable des signes tératogènes (par exemp le, contracture arti culaire, to rt icol is, scoliose). Signes cliniques: des veaux difformes avec divers degrés de malalignem ent des os longs, sont nés de vaches qui ont ingéré de gran des quanti tés de ces lupins er de L. sericeus pendant la gesta tion . Les veaux en 739 étai ent nés de vaches alimentées avec des lupins entre le 40c et le 70< jour de gestati on . Les lupins peuve nt égale me nt ent raîner une tox icité hépatique. Voir Chapitre 1 (l S ) pour d'autres formes d'arrhrogrypose (par exemp le, infection par le virus de la ma ladie des muqueuses). Traitement et prévention : les vaches ne do ivent pas paître sur des pâtures de lupins pendant la période compri se entre le 40< et le 120< jour de gesta tion.
Mycotoxicoses Une mycotox icose est une intox ication due à l'ingestion d'u ne toxine fongique. L'incoordin ation liée au pâtu rage du raygrass (Lolium perenne) se manifeste par une ataxie affectant initialement les memb res postérieurs, puis progressant vers les membres ant érieurs pour aboutir à un décubitu s. La toxine Loitr em B pro duite par le cha mpignon Acremonium lolii, qui se développe dans des conditions de sécheresse sur des pelouses de raygrass, en est la cause. L'aflatoxicose en est un aut re exemple. Un ou plusieurs systèmes peuvent être affectés. La photo derrna tite associée au champ ignon Pith om yces chartarum est l'exemple choisi pour illustrer les mycotoxicoses.
Eczéma facial des ruminants (intoxication par la sporidesmine, photosensibilisation secondaire par la sporidesmine)
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Définition : maladie photomycosique des bovins au pâturage due à des sporidesmines qui sont des mérabolites secondaires d'un champ ignon sapro phyte, Pithomyces chartarum .
ChapÎtre 13 : Troubles toxicologiques 215
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Diagnostic diffé rent iel : autres form es de pho toderrnatire. L'exposition au raygrass, l'ensoleillement, les signes typiques et l'aspect caractéristiqu e du foie sont pat hognomoniq ues. 740
Signes cliniques : l'eczéma facial est une maladie importante en No uvelle-Zélande, mais elle sévit également en Australie, en France, en Afrique du Sud et en Amériq ue du Sud. Le champi gnon produit un agent hépatotoxique souvent associé aux pâtures de raygrass. Les signes cliniques incluent léthargie, ano rexie, con jonctivite, ictère et une dermatite phorosensible. A un stade précoce, la peau fine de la mamelle de la vacheJersey en 740 a perdu ses poils et présente une dermatite humid e et une hyperémie. La peau dans la parti e supérieure gauche dénudée commençait à former une escarre et les trayons éraient également atteints. Les vaches affectées peuvent lécher cette zone d'irritation chroniqu e bénigne. Un stade plus avancé d'eczéma facial chez une génisse Frisonne (741) montre une zone étend ue de nécrose cutanée , typiquement confinée aux parti es blanches de la peau. Notez l'atteinte des membres anté rieurs (A) au niveau desquels la flexion du carpe a entraîné une nécrose de la peau, et l'aspect plissé et épaissi de la peau s'étendant jusqu'aux membres postérieurs (B). Dans un troupeau de zébus brésiliens, un veau mâle de 1 mois (742) présentai t une photoderm atite étendue affectant le pli ventral du cou, la paroi ventrale du thorax et le flanc. Le même champignon, Pithomyces chartarum, était ingéré par la mère sur une pât ure de Brachiara decubens, la sporidesmine étant ingérée par le veau via le lait. La mère éta it normale.
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Traitement et prévention : éviter l'exposition lors des périodes critiques, contrôle des pâtures par exemple en semant du trèfle et utilisation de sprays fongicides pour rédu ire l'accumulation de spores de P. chartarum. Des AINS peuvent être utiles dans les premiers stades. D'autres exemples de mycoroxicoses som illustrés dans le Chapitre 7 (fétuque élevée, 414 ; ergot, 415, 416). La phorosensibilisarion est décrite dans le Chapitre 3 (78-83).
Intoxications aux composés chimiques organiques Naphtalènes chlorés Définition : les nap hta lènes, autrefois très utilisés cornille lubrifiants et agents pro tecteurs du bois, som des agents indui sant une hypovitaminose A en s'opposant à la conversion du carotène en vitami ne A. Signescliniques: une ingestion prolon gée entraîne une hyperk èratose de la peau, une émaciation et parfois la mort. En 743, la tête de la vaehe Frisonne d'Afrique du Sud présente un épaississement, un squamosis et un plissement de la peau. L'arrière-main montre également des lésions sévères au niveau des jarrets ct des métatar ses.
216 Guide Pratique de Médecine Bovine
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Carbamates et organophosphorés Définition: ces organophosphorés inacrivenr la cholinesrérase, entraînanr une élévarion rissulaire de l'ac érylcho line er une acriviré parasymparhique accrue . Signes cliniques: les signes d'inroxicarion aux carb amare s er au x organophosphorés éranr rrès similaires, ces deux roxiques feront l'ob jet d'une pr ésenrarion commun e. Il s'agir d'un e intoxicarion relarivemenr fréquenre . La vache cro isée Angus en 744 a ingéré une poudre insecricide à base de carb amare (carbofurane ou « Furadan ») provenanr d' un sac à moirié vide, environ 6 à 16 heures auparavanr. Les fasciculario ns muscu laires généralisées, la dépression er l'incoordinarion locomorrice éraienr accompagnées d'un e hypersalivarion . La vache a ensuire sombré dans un serni-coma. En plus d'une salivarion roujours abondanre, la vache monrrair un myosis, une dyspnée sévère er une brad ycardie marqu ée ; elle esr morr e deux heures plus rard . Son veau s'esr roujours bien porr é (744). Diagnostic différentiel: inroxicarion aux nirrares er au cyanure (745), surcon somm arion aiguë de céréales (192), pneumonie inrer sririelle aryp ique aiguë ou emph ysème pulmon aire des regains (259), choc anaphylacriqu e aigu er inroxicar ion par l'urée. Diagnostic: exposirion à l'agenr par l'alimenrarion ou l'environnemenr. Traitem ent et prévention : à un srade précoce de la maladie aiguë, des doses massives d'atr opine (0,25 mg/kg) er éventuellemenr éga lement des oxirnes.
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Intoxications aux composés chimiques inorganiques Nitrates et nitrites Définition: les nitrates formenr des nirrires avanr ou apr ès l'ingesrion er entraînent une dérresse respiraroire car la synrhèse de mérhémoglobin e provoqu e une anémie anoxique. Signes cliniques: les nirrires sonr environ 10 fois plus roxiques que les nirrares. Les sources de nirrares er de nirrires sonr nom breuses er variées; elles incluenr les céréales, cerraines graines (par exemple, le chardon, la parience, l'herbe de John son), des planres spécifiques er des engrais organiques er inorg aniques. Un signe cara crérisrique de ce rype d'intoxication esr le changemenr de couleur de la muqueuse vaginale. Des raux de mérhémoglobine de 22 % (745) er de 60 % (746) sonr illusrrés. Les signes cliniques incluenr tachypn ée, rrémularions musculaires er araxie. Ils appa raissenr à un raux d'environ 20 % de conversion de l'hémoglobine en mérhémoglobine er la morr survienr à un raux de 60 à 80 %. Diagnostic différentie l : inroxicarion par les gaz d'un silo, inroxicarion au chlorure de sodium, inroxicarion aiguë au colza ou au chou fourrager (728) er inroxicarion au cyanure, au dioxyde de carbone, au cobalr er inroxicarion chronique par le cuivre (751). Traitement: un rrairemenr incluanr une adm inisrrarion intra veineuse de bleu de m éthylène er des solurés de réhydrararion esr efficace dan s de nombreux cas.
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Chapitre 13 : Troubles toxicologiques 217
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Intoxication par le plomb (saturnisme) Définition : une intoxication aiguë o u chronique par le plomb résulte d'un dépôt de plomb dans divers tissus, y compris les os dans lesquels le plomb se dépose so us une forme inert e. Le plomb a un effet adverse sur les enzymes conte nant des gro upements sulfhydryle et les tissus riches en mitocho ndries, induisant une hémor ragie et un œdème cérébelleux. Signes cliniques : dans l'intoxicat ion par le plomb, les signes majeurs d'une atte inte du système nerveux centr al (SNe) sont une dépression, une cécité (amaurose) et souvent, du pousser au mur. Certains cas présentent des tics. Le veau Gloucester de 1 mois en 747 présente des signes sévères d'atteinte du système nerveux central. Incapab le de se tenir debout, sa tête et son cou sont tendus pour pousser contre le mut de briques. Il était également aveugle et ano rexique. Le plomb est un toxique fréquent chez les jeunes bovins. La source, généralement environnementa le, esr souvent la peintur e de vieilles por tes, comme chez ce veau, mais d'autres sources possibles incluent l'huile du carrer des machines agricoles, les batt eries au plomb , les aliments cont amin és et les balles de golf.
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Intoxication par l'iode (iodisme) Définition : appo rt ora l excédentaire de com posés iodés inor gamques ou orga l1lques. Signes cliniques: les sou rces les plus courantes sont l'éthylène diamin e dihydro-iodure incorporé dan s un additif aliment aire (pour la prévention des pan ar is interdigir és) et l'iod ure de porassium pour le traitement de l'actino bacillose. Chez un vea u (748), l'iodisme se manifeste par une dermatite séborrh éique sèche affectant principale ment la tête et le cou. L'ani ma l a guéri après correct ion de l'élément excédentaire.
Fluorose
pr end une adm inistration intraveineuse o u sou s-cut an ée de calcium EDTA plusieu rs jours de suite et une administration o rale de sulfate de magnésium po ur chélater le plomb en sulfate de plomb non biodi sponibl e, et également une adm inistra t ion de thiam ine. Notez qu e le délai d'attente moyen chez les bovins guér is peut être de plusieurs mois pour permettre l'excr étion des stock s de plom b. Le plomb est excrété dans le lait.
Signes cliniques: la fluorose résulte généra lement de l'ingestion prolongée de fluor dans des comp léments alimentai res riches en fluor et en phosphates ou de l'ingestio n d'un herb age sur des pâtu res conta minées par des polluants industriels. Les puits pro fond s sont d'importantes so urces d'intoxication par le fluor en Australie et en Amériqu e du Sud. Il existe deux formes de toxicité chronique : l'ost éofluo ros e et la fluorose denta ire. La capacité d'abso rption est beaucoup plus élevée chez les anima ux jeunes et do nt l'alimentation est riche en concentrés, deux facte urs prédis posa nt à l'intoxication. De gra ndes plaqu es p ériosr ées se for ment sur les os lo ngs. 749 montre plusieur s tum éfaction s fermes et lisses a u to ucher sur la face médiale des métatarses. En 750, les plaques p ériosr ées étendues, qui n'impliquent pas
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Diagnostic différentiel : poliœncéphalomal acie ou nécrose du cortex cérébral (468), listériose (477) et méningite (484). Traitement et prévention : le tra item ent individ uel com-
218 Guide Pratique de Médecine Bovine
iiiiii Traitement et prévention : le traitement individ uel des bovins malades est généralement sans espoir. L'adm inistrati on de rnolybdare d'amm oni um et de sulfa te de sodium réduit le tau x de cuivre tissulaire et augmente son excrétio n fécale. Un traitement sympto ma tique, pa r exemple des séda tifs gastro -inrestin au x, est possible. La prévention par éradication des plantes induisa nt une intoxication ph yrog ène ou h épa tog ène par le cuivre peut s'avérer impos sible, mais les pâtures épandues avec du molybdène à 70 grammes par hectare ou une supp lémentation de l'aliment ation en molybdène sont envisageables.
Molybdène
75 1 les surfaces articulaires, sont comparé es aux métat arses normaux (à gauche). Les lésions d'ostéoporos e, d'ostéomalacie et de pro liféra tion d'os péri-art iculaire ent raînent une boiterie chez les bovins affectés. Un autre signe de toxicité chroniq ue est la mar brure des incisives déciduales (voir 168). Les dents déciduales peuvent être endo mmagées in utero, la dentition définitive éta nt exposée à l'intoxication avant son éruption.
Diagnostic différentiel: arthrose (373), ap hosph orose (420), intoxica tion s élénique (737) et calcinose enzootique (732-734). Traitement et prévention : traitement difficile chez les bovins affectés, mais on peut administrer des sels d'aluminium per os et du calcium par voie parentérale. Prévent ion par corr ection de la source d'ab reuvement et de la conduite de pâ turage .
Intoxication par le cuivre (cuprisme) Définit ion : le cuivre ingéré en excédent et stocké dans les réserves hépatiques est bruta lement libéré, entraînant une peroxyda tion des lipides, une hémol yse intravascu laire et des signes cliniques sévères. Signes cliniques: chez les bovins, l'intoxicat ion par le cuivre est généra lement chronique bien que l'apparition des signes cliniques puisse être aiguë et associée à un stress. La source peut être une erreur de supplémenta tion en cuivre ou l'ingestion d'un herbage sur une pâtu re contenant un taux ano rmalement élevé de cuivre (saupoudrage ou épa ndage de lisier ou d'engrais) ; le déb ut brutal des signes cliniques (dépression, faiblesse, soif et ictère) peut être d u à une crise hémo lytique. Les anim au x affectés ont une ur ine foncée résultant d'une hémoglobinurie. Les principa les lésions visibles à l'autopsie incluent un foie ictériq ue, hypertrophié ct friable et une teint e bleuâtre-noir caractéristique (gris méta llisé) des reins (751). No tez la couleur de l'urin e dans le tub e adjacent . Diagnostic diff érentie l: leptospirose du veau (510), hépati te nécrosa nte (227), babésiose (679-684), anaplasmose (685-688) et aut res causes d'anémie hémolytique.
Définition : l'int oxicat ion par le molybdène (ou molybdénose) est corrélée au cuivre, au mo lybdène et aux sulfates inorganiques; le molybdène et le sulfure pro duisent des rhiomolybdat es avec lesquels le cuivre réagit dans le ru men pour produire un complexe insoluble peu absor bé. Signes cliniques: l'intoxication par le molybdène implique généralement une carence relative en cuivre. La vache de Chine (752) est maigre et présente une dépigmentation de sa robe no rmalement sombre . Notez les poils grisâtres au tour des yeux. Une alopécie est présente sur le cou, les épaules et le garrot. Notez également l'association d'un licol et d'un anneau nasal utilisée dans la province de Jiangxi. De nombr eux bovins intoxiqués par le molybdène présentent une diarr hée persistant e également typique des pâtur ages riches en molybdène de certaines parties de l'Angleterre. Les bovins répondent à une supplémentation de cuivre. Diagnostic différentiel : carence en cuivre (423) et carence en coba lt (429). Traitement et prévention : l'emploi de sels de sulfate de cuivre à 1% peut permettre de cont rôler l'intoxicat ion par le molybdène dans les régions où le tau x de mo lydène des fourrages est supérieur à 5 pp m. On peut augmenter l'app ort de cuivre. On a également conseillé un arrosag e ou un épandage de cuivre sur les pâtures, comm e mesure préventive. Une injectio n de glycinare de cuivre peut favor iser la guérison dans certains cas cliniques.
752
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comwéhension reconnaissance
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..:.
Gioucesten(Angleterre).
l'universit é du Missouri,
Publié dans sa version originale sous le titre Color Atl as of
Diseases and Dlsorders of Cattle, Traduit de l'an glais avec l' autorisation des éditions Elsevier.
ELSEVIER SAUNDERS
219
Index 14.Abc ès ca rdiaque, 8 1 cuta né,37 da ns la ma mmite, 175 de l'a rt icul a tion in ter ph a lan gienne dista le, 90, 91 de la ligne blanc he, 84-85 du cerveau ,139 d u coronet , 89 du rachi s, 105 du ta lon , 87, 89-90 héma tom e infect é, 36 hépa tiq ue, 66-67 int ra-abdo minal , 12, 13 ombilical, 13, 14 po plité , 117 pr ép utial /p énien , 154 pulmonaire , n , 74 rén al,147 rétro -articulaire, 89-90 rétrophar yn gien , 55 ru pt ure , 13 so us-mand ibulaire, 54 Abo ma sum (ca illett e), 59-62 déplacé , 61-62 lymp home, 60-61 obstru ctio n, 59-60 to rsion, 62 ulcératio n, 17-18, 60 vers, 48-49 Acariens (psor iques), 26-27 Acétonémie nerveuse, 137-139 Achondrop lasie , 3-4 Acidose, 20, 56-57, 99, 120 Acné, mamelle, 184 Acrem onium lolii, 214 Act inobacillo se 50-51 Actinobac illus lignieresii, 50 Actinomyces, 177 A . bovis, 51 Actino mycose bovine, 51 Adénomatose pulmo na ire enzootique des bovins, 76-77 Adh érences des bourses, 161 Adh érences, 63, 161 Aedes linneatopennis, 193 Affect ions cardio -vasculaires, 79 (voir au ssi affectio ns spécifiques) Affections cong én ita les, 1,2 oc ulair es, 123-126 Affectio ns de la ligne blanc he, 84-85 Affections de la ma melle, 184-186 (vo ir aussi mammite) Affections de la pa roi du sabo t, 96-99 Affect ions des trayons, 25, 177-184 (voir a ussi mammite) Affections du péni s, 151, 152-154 Affections d u prépuce, 151, 154-155 Affectio ns d u rachis, 102, 104-107 Affectio ns d u scro tu m, 155-158 hern ie, 155-156 Affections interdigir ées, 92-96 Affections néon atales, 11 voir a ussi affections spécifiques Affectio ns respiratoires, 69-71 (voit au ssi affect ion s spécifiq ues)
Aflaroxico se, 214 Alop écie, 20-21 du mufle, 21 idiopathiq ue, 20 intoxication au cuivre, 218 ompha lite, 12-13 pos t-dia rrh éique. Zê srèphanofilariose cut anée, 30 syndrome du « veau nu » , 8 teigne , 28-29 Amblyomma sp., 195, 199,203 Amyloïd ose, 150 Amyoton ie pectorale, 5 An aplasma sp., 197, 198 Anapl asmose, 198-199 An asarque (œdè me généralisé), 3, 31, 163 Ané mie anox ique, 216 hémol ytiqu e, 211 Anémie à corps de H einz, 211 Ankylose, 5, 102, 105 Anophtalmie (absence congén ita le de l'œ il), 124 Ant hrax , 204 Anus ab sence con gén itale , 5 œdè me, 68 Aph o sph orose (vo ir care nce en ph osph ore) Aphtovirus, 187 Ap lasie jéjuna le, 6 segment aire, 6, 159 utérine, 159 Arcanobacterium pyogenes, 12, 40, 53,67, da ns la mammite, 173, 175, 177 dans les affec tions loc o motr ices, 105, 111, 117 dan s les ma ladies uro -génit ales, 156, 158 , 167 Arthri te infectieu se, 110-112 Arthrite septiq ue de l'art icu latio n int erphalan gienn e distale, 90-91 Arthrite sep rique du bou let , 111 Arthrogrypose, 4, 5 Arthrop athi e lom ba ire, 102 Arth rite de la han che, 108-109 du grasset, 109 infectieu se, 110-112 po lyart hrite de s jeune s animau x , 22 septiq ue de l'arti culation int erpha langie nne d ista le, 90-91 Art hros e du grass et, 109 Arthrose, 108-109, 116-117 Ascite, 64 Asp ect de lun ettes, 121 Aspect de peau d'élépha nt , 31 A spergillus sp., 56, 145, 171 A stragalus sp., 214 Ata xie, 214 Atoni e du rumen, 137, 194 Atr ésie anale, 5 Atr ésie du cô lon, 6
n
Avo rt ement co ntagieux (brucel10se), 171 Avortement myco siqu e, 171-1n Avortement, 170 bru cellose, 171 co ntagieux , 171 fièvre de la Vallée du Rift , 193 fièvre Q, 201 fièvre transmise par les tiqu es, 198 lep tospiro se, 148 listériose, 138 maladies de Jembra nalBali , 202 mycosique, 171-172 peste bovine, 189 tr ypa nosomiase, 203 --~-
B
Babesia sp., 197 Babésiose (p iroplasmose), 197 Baallus anth racis, 204 Bacteroi des nod osus, 95 Balan op ost hit e, 71 , 154-155 Bec de lièvre, fent e labio -pa latine, 2 Besnoitia besnoitii, 31 Besnoiti ose,3 1 Bilha rziose, 65-66 Bléph arospasme, 126, 127, 130 Blessure du plexu s brachial, 115-116 Blessure par un pistolet doseur, 54-55 Boi terie, 83 Voir aussi affection s spécifiques Boophil us, 198, 202 Botu lisme, 206 Bro nchit e verm ineu se, 75-76 Bronch o-pneu mo nie infecti euse enzootique, 71-n, 141 Bron cho-pn eum on ie supp uré e, 141 Brucella abortus, 112, 156, 158, 171 Brucello se, 171
Bursire d u cou , 36-37 du tarse, 113 navicula ire septiq ue, 89-90
-
c
Cac hexie en zootique, 122
Cœcurn Calc inose enzo otique, 212-213 Calculs rénaux, 148-150 Calculs, 148-150 Ca llo sité de l'extrémité du tr ayon , 180-181 Campylo bacter sp., 20 Capel et , 113-114 Capripoxvi rus, 192 Carcino me voir néopl asie Cardi om yopathie, 213 Carenc e en calcium , 120 Caren ce en co ba lt, 122 Ca rence en cuivre, 26, 121, 218 Carence en magnésium (hyporna gn és émie), 136-137 Carence en manga nèse, 122 Ca rence en ph ospho re, 120, 121 pica, 206 traum atisme du gastroené mien, 114
Carence cn th iam ine, 135-136 Carence en vitamine A, cécité , 126 Carenc e en vita mine D, 104, 114, 120,121 Carence en vitamine E, 118, 166 Ca rence en zinc, 7-8 Carpite septiqne, 111 Cas tration, 156, 157 Cata racte, 123, 124 Cécit é, 124, 126, 132, 141, 142 Cellulite du tar se, 113 n écrosanre, 52-53 septiq ue, 54, 111 Cénuro se c érébro-spinale, 141-142 C étose, 137-138 Ch am p ignons et acidose, 56-57 Char bon bacr érid icn , 204 Cha rbon sympto ma tique, 205 Ch éilogna rhoschisis (bec de lièvre), 2
Chlamydia C.psittaci, 201 Ch ondrod ysrrophie, 120 Chorioptes bovis, 27 Chry somia bezziana , 35 Clavi ceps pur purea, 119 Clostridiose, 15, 16, 66, 204-206 Clostridium C. botu linum, 206 C. chauuoei, 205 C. novy i (oedema riens), 64, 66 C. perfringens, 15, 16 C. septieum , 52, 204 C. tetan i, 205-206 Coccidiose, 18-19 Coccyx hypoplasiq ue, 5 Coehliomy ia hominouorax, 35 Cœnurose, 141-142 Coen urus cerebralis, 141-142 Col de l'ut éru s double, 159-160 po lypes, 169-170 prolap sus, 168 Co lite hém orragiqu e, 15, 16 Co loborne, 125 Communication in terventricu laire, 2, 8-9 Complicatio ns pue rp érale s ou post partum, I64-170 Conjonctivite, 70, 126, 127, 129, 130 Considérations sur la fert ilité, 158, 164, 176 Cor de jugula ire, 79 Cordon squir reux , 156-157 Co rne carcinome , 39 inca rnée, 39 pât e ca ustiq ue de déco mage, 38 perte de la corne de l'on glon, 7 Coronavirus , 15, 16,47 Corps étrangers dan s l'espace inrerdigiré, 96 métatarsiens, 118 obstructio n de l'œsoph age, 55 ob struction omasale, 59 p ènêtration de la pa roi axi ale ,
85-86 pén étration de la sole, 88
220 Guide Pratique de Médecine Bovine
péri ca rd ite sep tiq ue, 80-81 pn eum oni e par aspiratio n, 77 r ériculire tr aumatique, 58-59 traumatisme oc ulaire, 129-130
Corynebac teri um C. pseudotuberculosis, 33 C. renale, 147 Co ryz a ga ngre ne ux des bovin s, 191 C oude affa issé, 115 a rt hri te septique, 111 Co up de so leil, 182 Cowdriose, 199-200 Coxiella burnetii, 200-201 Cr evasses du trayo n, 181-182 C ryp torc hid ie, 152 Cry prospo ridiose, 15-16 Culicoides, 190, 191, 194 Cyp hose S, 104-105 Cyst ite , 150-151
Da m alinia (Bovicola) bouis, 28 D écubitus pat ho log iq ue, 101 Dégénérescence graisseusedu foie, 138 Démod écic,27 Dents, 49-50 « D ent rose », 9 D erm ati te digit ée, 93-95 humide, 196 imp éti go de la m am elle, 184 int erdi gitée , 95 mycosiqu e, 3 1-32 nécro sante, 181-182, 184-185 photosensiri ve, 9, 24-25, 214, 215 séborrhéiq ue, 217 stép ha no fila rienne , 30 ulc érative inf ectieuse, 177 Derm atobia sp., 34, D. bominis, 35 Derm atocento r sp., 196, 198 Dermatophilose, 31-32, 95 Derm atoph ilus congolensis, 3 1 Dcrrnatophytosc,28-29 Der ma tose nodulaire contagieuse, 192 De rrnoïde o culair e , 125 Diarrhée, 15-17 blanche, 16 dig esti ve, 19-20 D iarrhée de sevrage (veau) , 19-20 Diarrh ée du vea u, 15-17 Diarrhée viral e bovine 1 maladie des muqueu ses (BVD/ M D), 5, 43-46 , 69, 123 -12 Dicbelobacter no dos us, 95 Di ctyocaulose, 75-76 Dictyocaulu s vi vipa rus, 75-76 Diphtérie la ryn gée, 21 Disten sion rum ino-r éricu laire, 59-60 Douleur abdominale, 58, 63 Douves du sang , 65-66 Dou ves, 6+ 66 Durillon , 93 Dyschondroplasie, 3-4 Dysto cie (vêlage difficile) 162-164
arthrogrypose, 5 fra ctures métacarpienn es, 110 hémorragie de la scl ère, 129 lombaire/l ésion s d u canal pelvien, 102 paralysie du nerf o btur ate ur, 103-104
pro laps us utérin, 169 schistoso mus reflex us, 4 sub luxarion/luxation sacro-iliaqu e, 106 syndro me de la vache couchée , 102 Dystrophie musculaire enzootique, 118
E Eco ulem ents vulvaires, 166-167 Eczéma des tr ayons , 182 facial , 25, 214-215 Eczéma fa cial des ruminants, 214215 Eczéma fa cial , 25, 214-2 15 Ehrlichia sp., 198, 201 , 202-203 Ehrli chiose, 202-203 Eimeria sp., 18-19 Electrocut ion, 145 Emphysè me pulmonaire des regain s, 76-77 Encépha lite, 201 Encép ha lomyélite spor adique bovine, 201 Encép ha lo myé lite, 142-143 Encép ha lopa thie spo ngiforme bovine (ESB), 143-145 Endocard iose , 80 Endocardit e nodulaire, 80 Endocardi te v égéranre, 80 Endocardite , 80 Endo mé trite, 164 , 166-167, 171 Enté rite hivernale, 47-4 8 Entérite n écrosanr e, 19 voir aussi dia rrh ée Ent érotox érnie, 16 Ent ro pion , 131 Ep ider mo lyse bulleuse jon ct ion nelle , 7 Epiphor a , 126, 127 Ep ip hysi te sep tique, 105 Epiphys irc, 110-112 Epirh cliogen èse impa rfa ite, 7 Epithélio ma spi no-cellula ire, 132133, 210 Ero sion de la corne du ralon , 95-96 Eryr h ème des trayo ns, 25 stépha nofilariose, 30 teigne, 29 Eschericbia coli , 12, 15, 16, 158, 175, 177 Ero uffement , 55 Eversion d u canal, 180-181 Excès d'iode (iodism e), 217 Exo p hta lmie, 125, 133, 208
F Face go nflée, 53-54 Far cin des bovin s, 33 Fasciola hepatica, 64, 66 Fasciolose, 6+ 65 Fausse so le, 89 Fécolithe, 40-41 Fibro me , 93 Fibromyome u térin , 162 Fib ropapill om e, 32 , 153,180 Fièvre du Texas (fièvre o: de l'eau ro uge ") , 197 Fièvre aphteuse, 180, 187-189
Fièvre catarrhale, 190-191 Fièvre cha rbo nne use, 204 Fièvre de la Côte Est, 199 Fièvre de la Vallée du R ift, 193-194 Fièvrede trois jours,fièvreéphémère, 194 Fièvre des tr an sporr s, 7 1-72 , 141 Fièvre Q, 200-201 " Fièvre lente ", 137-138 Fièv re vitu laire, 137, 169 Fissure labi ale, 2 Fiss ure pa la tine, 2 Fissures de la paroi de l'onglon , 8586,96-97 Fistu les du rumen, 14 fist ule rec to -ur étra le, 5, 14 fistu le rec to -vaginale, 165 Fluorose dentaire, 217, 218 Flu oro se, 50 , 98 , 217-218 Fœtu s fœtus m om ifié, 171 présentation et dystocie, 162-164 Foie abcé da rion , 66-67 dou ve, 64-65 a fourcher ", 95 intoxi cati on par le lu pin , 214 mal adies, 64-67 nécrose , 194 pho tose nsibilisa tio n, 24-25 sénéc iose , 211 syndro me du foie gras , 138 Formation d' un pannus, 127, 128,13 2 Foudroiement, 145 Fourbure, 56 , 83, 99-10 1 po do derrnatite ase p tique diffu se, fo ur bure, 99 septique, 88 so le hyperplasiqu e, 98 ulcère de la sole , 87 Fractu res de l'ilium, 107 de la ma nd ibule, 50 de la p ha lange d istale, 98-99 de la queue , 40 du fém ur, 103, 107-108 du méra carpe, 109-110 du mérat a rse, 109-110 d u pel vis, 107 du pé nis, 153-154 d u p ub is, 107 d u rachis, 106 par tassement du ra chis, 104-105 sacro-cocc ygienne, 106-107 vert ébrale, 104-105, 106, 107 Freemarr inisme, 151 , 158-159 Fusobacr éries, 56 F. necrophorum, 21, 64, 67, 92 , 167,1 82
~"'~iiii!"G--_ Ga le chorioptiq ue, 26-27 Ga le dém od éciqu e,27 Ga le psoroptiq ue, 27 Ga le sa rcoprique, 26 Gale, 26-27 Ga ng rène de l'ergot, 119 Gangrène digirale après ing estion de fétuq ue élevée, 119 Ga ng rène, 17, 118-119, 157 dan s la mam mite, 175, 177 Gelure, 38, 157-158
Gè ne CV M (ma lfor mation verté br ale co mp lexe), 5 Giardia sp., 20 Gi ng ivite, 53 G lauco me, 128 Glossina , 203 GoÎ tre pa r care nce en io de, 22 Goi tre , 22 Gonarthrite , 109, 112 Granul om e citern e du tr ayon, 183 o mbilical, 13
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a ~œ;:'; :-. Œ:._~~
Haem aphysalis sp., 196 Haem ato bia exigua (m o uch e du buffle), 33 Haem atobia irritans , 30, 33 Haem atopinus eurysternus, 27 Haem onchus placei, 48 Haem ophilus sp., l40 H an che affaissée, 107 arthrose, 108-109 dysplasie, 116-117 lu xat ion , 103 H elminthes de la peau , 30-31 H ém an giosar come, 209 H ém atom e in fecté, 36 pénien/parapéni en , 153-154 scroral, 156 H ém olyse intravasculaire, 218 H ém ophil ose bovin e, 140-141 H ém op tysie, 78 H ém orragie
cérébelleuse, 217 dans la d iarrhée vira le bovin e, 44-45 dan s la maladi e d'Ondiri, 20 1 dan s la ma ladie de J embran a/de Bali,202 d an s la m énin ge -en c éph alite th rombotique,141 dan s la rupture de la p aroi vagina le, 164-165 da ns la try pa noso m iase , 203 dans les int oxi ca tion s, 209, 210211 de l'on glon, 84, 85, 86, 87, 99, 100 de la scl ère, 129 int ra bronchique ,78 sy ndrome p ru rit-fi èvre-h érno rra gie, 145 H ép atite, 212 H épatite n écrosanr e infectieuse , 66 H erni e du flan c, 37-38 in guin ale , 155 omb ilica le, 13-14 scro ra le, 155-156 H erp èsviru s bov in type 1 (BH V-1), 70-71 H erp èsvirus bovin type 2 (BH V-2), 193 H er p èsvirus, 70, 71 , 143, 155, 177, 191, 193 H yalom m a spp ., 196, 199, 203 H ydramnios, 38, 162 H ydra nencéph ali e, 4 H ydr o-all ant oïd e, 38, 162
Index 221
H ydrocéphalie, 4-5 H ydrop éric ard c, 200 Hydrosalpinx, 161 H ydro tea irritans, 33, 173 Hydrothor ax ,200 H yène , voir mal adie de la hyène H ygroma du ca rp e, 116 du tarse médial , 113 Hy men imperfor é, 159 H yperhidrose, toxi co se à tiqu es, dyshid rose tropicale du bœuf, 196 H yperk ératose, 30,180-181,215 Hyperplasie de la peau interdigit ée, 93 H yph éma ,131-132 H ypo calcémi e, 101, 114, 137,169 Hypocuprose, 26, 121-122,218 Hypod erma sp., 34, 35 H ypoderme tropical, 34, 35 Hypomagnésém ie, 136-137 H ypoplasie cérébelleu se, 43-44 Hypoplasie testiculai re, 152 Hyp opyon , 129, 140, 191 Hypospadias, 6 Hypotricho se, 7, 8
Imp étigo de la mamelle, 184 Indi gestion vaga le, 59-60 Infection à Derm atophilus, 95 Infection à Œso phagosto mum 48-49 Infection à parapoxvirus (p a ravaccine), 177-178 In fecti on h erp ét iqu e der m a trope d es bovin s du e au VIrus d'Allerton , 193 Infection p ar le virus Allert on , 193 Infection parafilari enn e, 30 Infections ba cté rienn es alimentaires, 15, 16-17, 20 dan s l'omphalite, 12-13 dan s les troubl es nerveux , 138142 de la peau , 31, 32-33 du tr actus urin aire, 147-148 respi ratoires, 69, 71-72, 73, 74-76 Infections rickettsiennes, 195, 198, 199-200, 201-203 Infection s virales alime nta ires, 43-46 dan s les troubles ner veux , 142145 respiratoires, 69, 70-71, 73, 75-76 de la peau, 32 néon at ales, 5, 15, 16 Infestation à Cœn urus cereb ralis, 141-142 Ingestion d'o s, 121,206 Insuffisance cardiaque co ngestive, 78,79-80 Insuffisance rénale (intox ication), 210-211 Int ersexualité, 151, 158-159 Int ertrigo, 184 Intoxi cation à Astragalus sp., 213-214 Int oxicati on à l'if, 211 Into xicati on à la belladone, 213 Into xication à la morelle noire, 213 Intoxication à Solanum malocoxyIon , 212-213 Int oxication à Tax us, ].l1 _ Intoxication à Tetrapt eris, 213
Intoxication à Trisetum flavescens, 212-213 Intoxication a ux car bam ates, 216 Intoxication au cbou fourrager, 211-212 Intoxication a u cuivre (cuprisme), 218 Int oxication au molybdène (rnolybdénose),218 Intoxicat ion au plomb (sa tur nism e),217 Intoxication aux naphtalènes , 215 Intoxication aux nitrates et aux nitrites , Z16 lntoxication aux organophosph orés, 216 Intoxication aux produ its chimiqu es inorganiques, 216-218 Into xications au x produits chimiqu es or ganiques, 215-216 Intoxication par Brassica, 211-212 Into xi cation pa r la fou gère aigle/imp éri ale, 209-210 Intoxication par la spo rides mine, 214-215 Int oxicati on par le colza, 211-212 Int oxicati on par le lantanier épine ux, 25, 212 Int oxicat ion par les glands , 210-211 Intoxication p ar les lupins (lupina se), 214 Int oxicati on s par les pl antes, 76-77, 209-214 Int oxication sélénique, 213-214 Intussuscep tion , 62-63 Invagin ation , 62-63 lrido cyclite, 132, 191 Iriti s bovine, 132 Iriti s, 132 Ix odes sp., 196, 197, 198
« J ambe de bois " , 121 J éjunum apla sie seg mentaire, 6 tor sion , 62-63
Kérat ite, 129, 130, 191 Kéraroc on jon crivit e bovine, 34, 126-129
infec tie use
K èratoco njonctivite, 34, 191 Kératogenèse imparfaite, 7-8 Kyste folliculaire, 160-161 Kyste luréal, 160 Kystes ovarie ns, 160-161
Lait altérations, dans la mammi te, 176, 177 présence de sang, 176 Lan gue de bois, 50-51 vice co nsistant jouer avec la langue, 50 Laryngite nécrosante, 21 Lar yngotrachéite, 70 Laxité articulaire congénitale, 3-4 Laxité articulaire et nanisme co ngénitaux (CJ LD) , 3-4 Lent es, 28, 29 Lenti viru s, 202
Lept ospira L. hardjo , 148, 170 L. pomona, 148 Lep to spiro se, 148, 170 Lésion pelvienne , 102 Leucose bovine enzo otique, 207-208 Leuco se bovine , 206-208 Leu cose sporadique, 206-207 Leuco se, 206-208 Ligne s de pri vati on , 97 Linognathus uituli, 27 Lipomatose, 67 Listeria, 140 L. mo nocytogenes, 132, 138, 139 Listériose, 138-139 Luxati on de la hanche, 103 pat ellaire, 108 sacra-iliaque, 105 Luxation de la pa telle, 108 Luxa tion/s ubluxa tio n sacro -ili aqu e, 106 Lymphadénopathie, 191, 193, 207 Lymphan gite ulcéreu se, 33 Lymphom e de l'ut éru s, 161-162 de la caillett e, 60-61 ocul air e malin , 133 vert ébra l, 102 Lyrnphosarcornc, 60-61, 206-208 de l'ut éru s, 161-162 de la peau , 207 multiccntrique du veau, 207 oculaire, 133 thymiq ue, 207
~.-· M~,~_ M âchoire actino mycose bovine, 51 tuméfaction , 50, 51 M al d'altitude, 78 M aladie d'Aujeszky, 143 M aladi e d'Ondiri , 201 M aladi e de Bali 202 M aladie de Bang, 171 M aladi e de Creut zfeldt-Jac ob, 144 M alad ie de Jembrana, 202 M aladi e de J oh ne (pa ratu berculose bovine}, 47 M aladi e de la géni sse blanch e, 159 M aladi e de la hyèn e, 120 Maladi e d e la marche en cer cle,138-139 " M aladie de New Forest ", 126-129 Maladie des muqueuses, voir d iar rhée virale bovine M aladie des taches no ires, 181-182 Maladie des mu scles blan cs, 118 M aladi e du veau croc hu, 214 M aladi es ba ctérienn es, 204-206 M aladi es de ca rence, 26, 120-122 M al ad ies hépatiqu es, voir hép at ite M aladies métaboliques, 101, 136-138 M aladie s transmises pa r les tiques, 195-204 besnoitiose, 31 fièvre transmise par les tiques, 198 infestation s pa r les tiqu es, 195 int oxicati on s par les tiques, 196 Maladies virales, 187-194 " Mamelle tombante " , 185, 186
Mammite, 173-176 alté rations du lait, 176, 177 d'été, 173-174 Mannheimi a haemolytica, 69, 71,80 M ecistoci rrus digitat us, 48 M éga o::s ophagc, 55-56 M élan ocytome, 41 M élanome, 41 Méningite, 139-140, 141 M éningocèle, 2 M én ingo -encéphalite th rornborique (T M E}, 140-141 M éningo-encéphalire, 138, 139-140,143 M étéo risme, 19-20, 57-58,137 , 205 M étr ite, 101, 166-167 M icrophtalmi e, 124 M icm sp orum ' p., 28 M oraxe lla bovis, 34, 126-129 Mo rbilli viru s, 189 Mortinat alité, into xi cat ion Tetrapteris, 213 Moucherons, 190, 194 Mouches, 182 comme vecte urs, 30, 31, 32, 34, 35, 192,203,204 infestations, 35, 36 Mouches bleu es à viande, 35 Mouches de la face, 33, 173 Mouches des co rnes, 30, 33 Mouches du talon , 34 M ou ches tsé-ts é, 203, 204 Moustiqu es, 193, 194 Mucoc èle salivaire, 2-3 Mucor sp., 172 M usca, 30, 130 M . auiu m nalis, 33 M . dom estica, 34, 35 M ycoba ctéri e M. avium paratub erculo sis (M . joh nei),47 M . bovis, 75, 156 M ycopl asme, 69 M . dispar;73 M . m ycoides m ycoides, 74-75 M ycoroxicosc, 214-215 Mycotoxin es, 214-215 M ycoruberculosc atypique, 32-33 Myéloménin gocèlc , 6 M yia se, 35, 195 M yoca rd ite, 80-81 M yod ystrophie, 118 M yopathie nutritionnelle, 118 M yosite nécros ant e, 205 septiq ue, 117
Nanisme, 3-4 Néc ro bacillo se int erdi gitée, 92-93, 96 oral e, 21 Nécro se (escarre) de l'on glon , 87-88 de l'oreille , 17,38 ,202 de la graisse abdominale, 67 de la peau , 17, 38 , 111 de la queu e, 39-40, 41 des extémités, 17 du co rte x cérébral, 135-136 du foie, 194 du tra yon, 181-182 musculaireiscbémique, 101, 103, 115
222 Guide Pratique de Médecine Bovine
iiiiïiiiiii péri ph ér ique, 202 ph ar yn gienne / lar yngée, 19 scro ta le, 157 sep tiq ue du ca rpe, 111 N éop las ie abornasum , 60-61 carc inome du co r ps de la corne, 39 dermoïd e, 125 lymphosa rco me bovin , 206-208 Nocardia [arcinica, 33 nodules des tr ayeur s, 178 nceud s lym ph atiques parotidi ens, 54 ocu laire, 125, 132 -133 ph ar yn gien ne, 54, 210 ruminalc, 58 tractu s alim enta ire, 210 tractus gén ita l de la fe m ell e, 161 -162 vessie, 209-210 « Nez rou ge " , 70-71
O bs truction (occlusion) de l'ab orna su m , 59-60 de l'omasum, 59 déb it du lait , 183 intestinale, 6, 62-63, 67 nasale, 65 œs o phagie nne , 55 urétrale 148- 149 Obstruction inte stin ale, 6, 62-63, 67 Obst ruction om asa le (o u du feui llet ), 59 Œdème a myloï dose , 150 an al , 68 ana sa rque, 3, 3 1, 163 angio neurotique, 23-24 céré belleux, 217 dans la de rmati te n écro san re, 184, 185 da ns la mammite, 175 d an s la méningoencép ha lit e thromb otique, 141 d ans la sénéc ios e, 211 insuffisance cardiaque con gestive, 79-81 malin, 52-53, 204 rétropha ryn gien , 54 so us-mand ibulaire, 54, 79 vent ra l, 185, 210-211, 213 Œdèm e abdominal ventra l, 185 Œdème an gion euro tiqu e, 23-24 Œd ème ma lin, 52-53 , 204 Œdème pap illaire, 126 Œil en « ceuf poché " , 201 « Œil ro se », 126-129 Œsophag e o bstr uct ion , 55 papillom e, 210 O m bilic, 11-14 a bc ès, 13, 14 évent ra tio n , 11-12 granulome, 13 hernie, 13 ompha lite, 12 O rnphalire, 12-13, 22 O mpha lo phl ébire, 12-13 Oncovirus de la leucose bovin e (BLV), 60 , 206, 207
Oncovi rus , 207 O nglo n nécro se, 87-88 ulc ères, 87 O ng lo n en ciseau x, 97-98 O ng lo n en tir e-bouchon , 97 Opacité de la cornée, 125- 126, 132 Ophta lm ie infecti euse, 34, 126-129 Ophta lmo rna lacie, 124 Opisth oto nos, 140, 206 O rbivirus, 190-191 O rchite , 156 Oreille boucle auricula ire infectée, 38 gangrène, 119 infection s, 30 , 139 nécro se, 17, 38, 202 Orifice externe de l'ut éru s, dou ble 159-160 Orrhopox virus, 179 Os téite, 91 Ost éocho ndr ire di sséq uante (O C O) , 117 Os r éofluo ro se, 217-218 Ostéomalacie, 121 Os téo myé lire de l'a r ticulation inrerphalan gienn e dis ta le, 87-88 d u rachi s, 105 métacarpienn e, 109 ph alan ge dista le, 87-88 , 98 Oste rtagia ostertagi, 48, 49 Os rertagiose, 48, 49 O t ite, 30, 139
P. melan tcogenica, 53 Palaroschisis (fissure palatine ), 2 Panaris, 92-93 Papillomarose , 32 Papillomavirus, 210 Pap illo me de la tro isièm e pau piè re, 133 cesophagien,2 10 Pap illo mes, verrues, 32, 152, 180 Pap ovavirus , 32, 152, 180
Parafilaria. ô« p. bouicola, 30 Par ak ér atose, 7-8 Pa ralysie, 114-116 bless ure du p lexu s br a ch ial, 115-11 6 dans la fièvre ép hémère, 194 dans le botulisme , 206 de la queue, 40, 106-107 du ner f facia l, 139 du nerf ob turate ur, 103-104 du nerf péronier (ou fibulaire), 115 du nerf radi al, 115 du nerf sciati q ue, 114, 115 fémora le, 115 par les tiqu es, 196 Pa ra lysie p ost partu m, 101, 102, 103 , 106, 107 Par arnphisrom ose (d isto rna rose), 65 Param phistom um species, 65 Para myxoviru s, 20 1 Parapoxvirus , 46 Parasitism e de la peau, 26-3 1 gas tro -inrest ina l, 18-19, 484 9 oti te, 30
Par a tu berculose,47 Paravaccine, 177-178 Parésie po st parrum, 137 Par ésie spas tique, 116 Parod onrite, 53-54 Par o i vagina le (ru ptu re et hémorragie), 164-16 5 Parturitio n vea u pr ém aru ré, 170 voir aussi Dystocie, com plications posr p artum Pasteurella sp., 69, 70, 73 , 139, 140 P. multocida, 69, 7 1, 72 Pasreurellose, 71-72 , 141 Paupière lacération, 131 pa p illome, 133 Pea u, 23 abcès, 37 abse nce congénit ale, 7 affections parasitair es, 26-31 dermatose no d u lai re conta gieuse ,l92 helm inth es, 30-31 hy perp las ie interd igir ée, 93 Iym phosarco me, 207 nécrose, 17, 38, 111 pseudo-lumpy skin disease, 193 tuberculose , 32-33 Pédicu lose , 27-28 Penicillillm,145 Péni s en tire-bo uchon , 152-153 Pér icardite sep tiq ue, 80-81 Périostite alvéo la ire, 53-54 maxill air e/m andibule, 5 1 Péri pn eum on ie contagie use bovine, 69, 74-75 P éritoni te , 14, 60, 63-64 aigu ë, 17 chronique,201 Persista nce du can al a r t ériel, 9 Persistance d u frein, 151 Peste bovi ne, 189-190 Pha rynx épithélio ma spinocellulaire, 210 nécrose, 19 tuméfactions, 54 Phl éboviru s, 193 Phlegm on int erdi git è, 92-93 Photodermar ire, 9, 24-25, 214,215 Photo phob ie, 126, 127, 191 Photosens ibilisatio n secondaire pa r la spo ridesrn ine , 214-215 Photosensibilisarion, 9, 24-25 , 211, 212, 214, 215 Pica botulisme, 206 os téo malacie, 121 pour le sel, 145 Piétin contagieux, 92-93 Piét in d'hi ver, 95 Piétin d'Italie, 93-95 l'ithomyces charta rum, 2 14-2 15 Placenrite, 17 1, 201 Plaie de la bosse, 30 Plaies d'é té , 182 Pleurésie, 74 Pneumonie endémique du veau, 72-73 Pneumonie enzooti que du veau, 72-73 Pneumonie inter st itielle atyp iq ue des bovin s, 76-77
Pneumonie par asp irat ion (fa usse déglutition), 77 Pneumonie par inha latio n, 77 Pneumoni e, 72-75, 76-77, 141 Point hémorragiqu e, 30 «
Pois » , 183
Poi son s (tox iques) fon giques, 214-215 plantes, 76-77, 209-214 p rodu it s ch im iq ues in o rgani ques, 216-2 18 produits chim iqu es o rganiq ues, 215-216 Policencéph alo malacie, 135-139 Pol yarthrite des jeunes animaux, 22 Polyarthrite, 22 Po lypes, du vagin et du co l, 169-170 Porphyrie éryrhro poïé riq ue, 9 Porpbyromonas assachorolytica , 92 Posthite, 154-155 Pou x, 27-28, 32 l' revolt ella sp. ,92 Probl èm es dentaires , 49-50 Pro laps us cervical, 168 éventrati on ombilica le, 11 ocu laire, 130-13 1 pr éput ial, 154, 155 rectal, 67-68 utérin , 168 vaginal, 168 Pro laps us du glo be oc ula ire, 130131 Propr ose, 130-131 Protells,12 Pro to zoose, 18-19, 195, 197, 199, 203-204 Prurit ga le psorop tiq ue, 27 ma ladie d'Au jeszky, d'O nd iri 143 poux,28 Pr u rit déme nti el (o u frénétiq ue), 143 Pseudoh ermaphrodite, 15 1 Pseud o-Iumpy sk in disease, 193 « Pseudorage " , 143 Pseud otuberculose, 33 Psoroptes p. nata lens is, 27 p. ovis, 27 Pyélonéphrite, 147-148, 150 Pyo rnètre, 166-167 Pyo-u rer ère, 147
-
0---
Q ua rtie r bor gn e, 176 Q ueue cons trictio n, 40 4 1 ga ng rène, 119 hypoplasique. é nécro se, 39-40, 41 par alysie, 40, 106-107 séquest re, 40
:';;:;;;;;~RRachitisme , 104, 120, 121 Rage, 142-143 Raygrass, 214, 215 Rétent ion placentaire, 164, 166 bru cellose, 171 pro lap sus ut érin, 169
Index 223
R ériculire tr aumatique, 58-59, 81 R éticulire, 58 -59, 67, 81 R ériculo-p érironite, 58-59, 63 Rh abdi tis bovis, 30 Rh ab doviru s, 46, 142-143,179,194 Rhi not rach éit e infe ct ieu se bovine (!BR), 70-71 , 155 Rh ipicepha lus sp., 198, 1.99, 203 Rigid ité des ex tenseurs, 206 Rob e de co uleur brune, 26, 121 Rotaviru s, 15, 16 Rumen, 56-59 ac idose, 20, 56-57 , 99, 120 ato nie, 137, 194 douves, 65 fistul e, 14 météori sme , 19-20, 57-58, 137, 205 néo plasie, 58 ty mpa nisme , 19-20, 57-58 Rum énire, 56-57 , 67 Ruptu re de l'urètre, 149 de l'ut érus, 163 de la paroi vagina le, 164-165 des ligaments des ma me lles, 185186 du COtpS cavern eu x du pénis, 143 du gas rroc n êmicn , 114 du ligam ent croi sé cra nia l, 109 du muscle dentel é vent ra l, 117118 du tend o n fléch isseur pro fon d, 90 du tendon pr ép ubien , 38 vessie, 149
Salmo nelles, 15 S. dublin, 17 S. enterica sérotype Typ bimu rium, 16 Salmonellose , 16-17 Sarcoptes scabiei var. bovis, 26 Saturnis me, 2 17 Schistoso ma sp., 65-66 Sch istoso rnos e o u bilh ar ziose, 65-66 Schistosomu s reflexus, 4 Scl èrod er matite, 3 1 Séborr hée de la mam elle, 184-185 Seime (fissure verti ca le de la paroi de l'onglon ), 96-97 Sélén iu m ca rence , 118, 166 intoxication , 213-214 Sélénose, 213-214 Sénéciose, 211 Séneçon de J acob o u herb e de SaintJ acqu es,211 Septi cémi e hémorragiqu e, 72 Septicémie, 13, 22 hém o rragique, 72 néo nata le, 138, 139 Sérosite tra nsmissible, 20 1
Sole affectio ns, 84-89 fa usse, 89 pénétr a tion par un COtpS étr anger, 88
Theil èriose, 199
Thelazia, 130
ulcères, 86-87, 95, 97, 98 So lenopotes capillatus, 27 Sp ina bifida, 5-6 Spond ylo pa thie, 105-106 Spo ndylose lo mb aire, 102 Stap hyloc coque, 12, 27, 175, 177 , '181, 184 Sta phy lo me, 128 Step hanofilaria sp., 30 Sréphanofilariose, 30 Sto ma tite éros ive, 44-45 papuleuse bovin e, 46 vésiculeuse, 46,179-1 80 Strab ism e, 123, 125 Srrep toccoque, 80, 140 S. agalactiae, 175, 177 S. dysgalactiae, 175, 177 , 181 S. uberis , 80, 175 Stre pto thricose (der rna ro p h ilo se), 31-32 Strongle resp irat oire (Dictyocaulus sp.), 75-76 " Super phlegmon . , 92-93 « Superpiêrin , , 92-93 Syndactylie (so ud ure des doigts), « pied de mulet » , 6 Syn dact ylie, 6 Synd ro me " tête et co u » 19 1 Synd rom e d'Hoflun d, 59-60 Synd rom e de la « vache folle " 213 Syndro me de la vache co uchée, 101, 102, 103, 106, 107 Syn drom e de la vache grasse, 138 Syndro me de No fel, 202-203 Synd rom e du veau nu, 8 Synd rom e o bs tru ctif des pr èestom acs, 59-60 Synd ro me prurit-fièvre-hémorragie, 145
Thélaziose, 130 Th élite ulcéra tive virale bovine, 177 Thrornbo-cm bol ie pulmonaire, 67 , 78 Thrombose de la vein e cave cau da le (o u post érieu re), 67, 78 Thyro ïde hypertrophiée, 22 T iques d' A fri q ue t ro p ical e ,195 , 199 To rsio n de l'abom a sum, 62 de l'ut érus, 164 du cœcu rn, 62 du jéjunum, 62-63 Torticoli s, 5 Tou rn is aveugle, 213-214 « Tou rn is d'herbage » 136-137 Tournis, 136-137, 213-214 Toxines voir Poisons, Int oxi cation s Trait létal A46, 7-8 Traumatisme du gastrocnémicn, 114 Tra uma tisme d u ja rret, 112- 114 Traum atism e par la mac hi ne à tra ire, 181 Trayo ns supplémentai res (polyth êlie), 183 Tricopbyton verrucos um, 28 Tricostrongylus ax ei, 48 Trismu s, 205-206 Troubles ovariens , 160-161 Trypanosom a sp., 203 Trypanoso mia se, 203-204 Tubercul ose, 32-33, 75 Tu méfact io n so us-mand ibulaire, 54 Tum éfactio ns de la tête , 50-55 Tu m êfactio ns rétro pha ryn giennes, 54,55 Tuméfa cti on s, gon flem ent s de la tête , 50-55 pharyngie n/r érrop har yn gien, 54 Tum eur de la gra nulosa ovarienne , 162 Tu meur s voi r néopl asie
Taen ia multice ps, 141-142 Talon Teigne, 28-29 Tendons co ntracture co ngéni tale, 5 d u fléch isseur profond, 90 prépubien , 38 rupture, 38, 90, 114 T énosynovire de la ga ine d u tar se, 113-114 T énosynovire, 111, 113-114 Testi cule ecto piq ue, 152 Té ta nie d'h erb age, 136-137 Té ta nos , 205 -206 T étée o u succ ion de l'om bilic, 14 Theileria sp., 199
Ulcér ati on de la co rnée, 126-129 Ulcères dan s la maladie des mu queuses, 44 -45 de l'abomasum , 17-18, 60 de l'on glon, 87 de la co rn ée, 126-129 de la mu qu euse o ra le, 21 de la so le, 86-87 , 95, 97, 98 des trayo ns et de la pea u de la ma melle, 177 du talon , 87 perforants, 17 Urè tre o bstruct ion, 148-150 ru pture, 149
surcroissance, 98
Uro lith iase, 148-150 Urop ériroine, 149 Urti ca ire cutan é, 23-24 Utéru s apl asie, 159 fib romyome, 162 lymphosar come (lymphome), 161-162 pro laps us, 169 rupture, 163 torsion , 164 Utérus unicorne, 159 Uvéite, 132
Vaccine, 177, 179 Vagin hypo plasie, 159 po lype s, 169-170 prolap su s, 168 Vari ol e bovine, 179 Veau bo uledog ue, 3-4 Veau prématu ré, 170 Vêlage voir parturition Ver en vis, 35 Verrues, 32, 152, 180 Verrues p oilues, 93-95 Ver s, H elmint hes abo masa l, 48-49 gasrro-intestinaux, 48-49 infe st ation s de la peau , 30, 3 1 srro ngles respiratoires, 75 -76 « ver de l'œil ", 130 vers en vis, 35 Vertèbres abc éda rion , 105 fracrure, 104-105, 106, 107 fu sion , 5 lymp home, 102 os téomyélite, 105 Vésiculire sé m ina le, 158 Vessie néopl a sie, 209-210 rupture, 149 Viru s Akab ane, 4, 5 Virus de l'immunod éfici ence bovine (BIV),32 Viru s parainfluen za type 3 (PI-3), 69 Viru s syncyrial respirat oire (RSV), 69, 73 Vulvite septique, 166 Vul vovaginite pu stu leu se in fectieu se (IPVV), 71 Vulvovaginire, 7 1, 166
Yeux taill e ano rma lement rédu ite, 124 absence co ngénita le, 124 tr aumatisme oculaire, 129 « Yeux chin ois ", 205