Perspectives des migrations internationales 2011 SOPEMI
Perspectives des migrations internationales SOPEMI 2011
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Merci de citer cet ouvrage comme suit : OCDE (2011), Perspectives des migrations internationales 2011, Éditions OCDE. http://dx.doi.org/10.1787/migr_outlook-2011-fr
ISBN 978-92-64-11262-9 (imprimé) ISBN 978-92-64-11263-6 (PDF)
Collection/Périodique : ISSN 1993-0232 (imprimé) ISSN 1999-1258 (en ligne)
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AVANT-PROPOS
Avant-propos
C
ette publication est la trente-cinquième édition du rapport annuel du Système d’observation permanente des migrations internationales (SOPEMI). Le rapport commence par un chapitre spécial sur les migrations internationales et le SOPEMI à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’OCDE. Le rapport comporte également quatre parties et une annexe statistique.
La partie I est divisée en trois sections. La première section présente un panorama des tendances récentes des flux migratoires, temporaires et permanents. Les migrations de travail ont été fortement affectées par la récession économique, en ce qui concerne l’Europe, et aussi par les mouvements au sein de l’espace de libre circulation. Les autres types de migrations, notamment les migrations pour raisons familiales ou humanitaires, moins sensibles à la situation économique, ont relativement peu évolué comparé à 2008. La présente édition accorde une attention particulière aux migrations des prestataires de services et aux transferts intra-entreprises, qui sont toutes les deux en augmentation. Les mouvements des étudiants internationaux sont également analysés. En 2008, il y avait 2.3 millions d’étudiants internationaux dans les pays de l’OCDE et, dans la plupart des pays, entre 20 et 30 % d’entre eux sont restés dans le pays d’accueil après avoir terminé leurs études. La seconde section de la partie I contient une analyse approfondie des effets de la crise économique sur la situation des travailleurs immigrés. L’impact disproportionné de la crise sur les immigrés est examiné, en observant les facteurs tels que la concentration des immigrés dans certains secteurs et les différences entre hommes et femmes. Le rapport aborde aussi les défis à venir pour répondre au chômage de longue durée des immigrés et aux conséquences que cela pourrait entraîner, en particulier pour les jeunes hommes immigrés peu ou moyennement qualifiés. La dernière section de la partie I apporte un éclairage sur les principaux changements concernant les politiques migratoires. Elle s’attarde particulièrement sur l’impact de la récente crise économique sur la gestion des migrations de travail et présente les développements récents concernant les politiques familiales et humanitaires ainsi que les contrôles aux frontières, qui font généralement apparaître un durcissement des législations en matière de migrations. Les parties II et III couvrent des thèmes d’actualité. Le premier traite de l’entreprenariat des immigrés dans les pays de l’OCDE, et de leur contribution aux créations d’emplois. Le second chapitre spécial qui examine les migrations internationales vers Israël, s’inscrit dans une série d’analyses sur les migrations internationales dans les nouveaux pays membres de l’OCDE. La partie IV présente des notes par pays et des statistiques sur l’évolution des mouvements et des politiques migratoires dans les pays de l’OCDE ces dernières années. L’annexe statistique, qui conclut l’ouvrage, contient une large sélection de données statistiques récentes et historiques sur les flux migratoires, les populations étrangères et nées à l’étranger, les naturalisations et les travailleurs immigrés.
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50e anniversaire de l’OCDE Les migrations internationales et le SOPEMI* L’intérêt que l’OCDE a porté aux migrations internationales au cours des deux premières décennies de son existence était centré sur l’Europe. Avec l’accroissement du nombre de ses pays membres, la couverture géographique s’est élargie et les thèmes étudiés ont de plus en plus cherché à répondre aux préoccupations des décideurs politiques. L’OCDE a toujours été perçue comme un Forum international privilégié pour les travaux analytiques, les échanges d’idées, d’expériences et de bonnes pratiques sur les aspects économiques et sociaux des migrations. Parallèlement, un plus large éventail de données statistiques sur les migrations ont été présentées et des efforts considérables déployés pour améliorer la comparabilité de ces données. Depuis plusieurs décennies, le Système d’observation permanente des migrations (SOPEMI), sous l’égide du Groupe de travail sur les migrations de l’OCDE, en assurant le suivi des mouvements et des politiques migratoires, représente un outil unique en son genre. Il permet aux pays membres et non membres de l’OCDE de suivre les questions relatives aux aspects économiques et sociaux des migrations ainsi qu’aux liens entre migrations et développement.
Les premières années : essor et déclin des migrations temporaires à des fins d’emploi Au cours des années 50, et surtout durant les années 60, le nombre de travailleurs étrangers recrutés par les économies du nord-ouest de l’Europe s’est accru rapidement. En réponse à ces mouvements, le Conseil de l’Organisation européenne de coopération économique (auquel l’OCDE a succédé) a décidé que chaque pays membre soumettrait un rapport annuel sur les questions ayant trait à la libéralisation des mouvements internationaux de travailleurs en Europe. Ces rapports accordaient une importance particulière à l’emploi des travailleurs étrangers et même s’ils traitaient essentiellement du statut de ces travailleurs, ils n’en consignaient pas moins des détails concernant leurs mouvements et leurs caractéristiques. Les années 60 ont connu une accélération de l’immigration de travailleurs temporaires, appelés essentiellement à pourvoir des postes ne requérant que de faibles qualifications. Durant la récession de 1966-67, le recrutement s’est un tant soit peu ralenti * Ce chapitre a été rédigé par Jean-Pierre Garson (OCDE) et John Salt (University College London, et correspondant du SOPEMI pour le Royaume-Uni).
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mais il a vite repris. Les entrées de travailleurs ont atteint un sommet vers 1970, lorsque certains pays ont commencé à prendre des mesures pour ralentir le recrutement à l’étranger qui s’est toutefois maintenu à un niveau élevé. L’augmentation rapide des flux a incité l’OCDE à mettre en place des mécanismes plus précis afin d’assurer le suivi tant de la nature que de l’ampleur de ces mouvements. Le « Système d'observation permanente des migrations » (plus connu sous le sigle SOPEMI) a été créé en 1973 pour fournir aux pays de l’OCDE un mécanisme leur permettant de partager en temps voulu des informations concernant les migrations internationales. Des experts nationaux fournissent au Secrétariat de l’OCDE des rapports sur la situation des migrations dans leurs pays respectifs, et ce dernier effectue d’autres analyses. Ces contributions servent de base au rapport annuel du SOPEMI, Perspectives des migrations internationales de l’OCDE. Avec la crise pétrolière de 1973, la croissance économique s’est ralentie et les entrées de nouveaux travailleurs immigrés ont brusquement diminué. Le rapport du SOPEMI de 1974 a consisté essentiellement à prendre acte des problèmes qui se profilaient à l’horizon. Il y était mentionné, de façon prophétique, que si la crise devait durer, il fallait s’attendre à ce que les relations entre les travailleurs nationaux et les travailleurs étrangers se détériorent et que les tensions entre ces deux groupes s’accentuent. En 1978, pour la première fois, des sections du rapport annuel ont qualifié la Grèce, l’Espagne et l’Italie de nouveaux pays d’immigration. Des signes de convergence en matière de politique migratoire ont été observés entre les pays du nord et du sud de l’Europe. Dans certains cas, on constatait que la géographie des migrations connaissait une mutation marquée par des mouvements croissants en provenance de pays plus éloignés, notamment d’Asie.
Le système d’observation permanente des migrations (SOPEMI) Le « Système d'observation permanente des migrations » (plus connu sous le sigle SOPEMI) a été créé en 1973 pour fournir aux pays membres de l’OCDE un mécanisme leur permettant de partager des informations concernant les migrations internationales, de recueillir des statistiques sur les migrations et de les rendre plus comparables, et enfin de servir de base à la publication d’un rapport annuel de l’OCDE sur les migrations internationales. Fonctionnement du SOPEMI Le SOPEMI a toujours eu pour noyau un groupe d’experts nationaux, les « correspondants », qui préparent des rapports annuels sur la situation des migrations dans leurs pays respectifs. À l’origine, le réseau des correspondants du SOPEMI était composé de 11 pays membres de l’OCDE auxquels sont venus s’adjoindre d’autres pays membres et non membres dans les années suivantes. En 1979, le Groupe de travail sur les migrations est devenu l’organe statutaire de l’OCDE supervisant les activités du SOPEMI et servant de lien avec la Direction de la main-d’œuvre et des affaires sociales, devenue plus tard la Direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales. La principale fonction du SOPEMI, hier comme aujourd’hui, est de fournir des informations et des analyses au Groupe de travail sur les migrations, dont le mandat est de suivre les tendances des mouvements et des politiques migratoires et d’effectuer des analyses sur les aspects économiques et sociaux des migrations, de leurs enjeux et de renforcer la coopération internationale dans ce domaine. Afin que les rapports nationaux soient plus facilement comparables, le Secrétariat de l’OCDE fournit chaque année aux correspondants une grille d’analyse précisant le type d’informations et les thématiques qui devront figurer dans chacun des rapports nationaux. Avec l’élargissement du nombre de pays participant à ce réseau, aujourd’hui le SOPEMI est devenu une institution unique en son genre, de portée mondiale. Il opère avec efficacité et de manière harmonieuse, en
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Le système d’observation permanente des migrations (SOPEMI) (suite) tant que système d’échanges d’informations reposant sur trois piliers : les correspondants, le Secrétariat et les Délégués du Groupe de travail de l’OCDE sur les migrations. Les enseignements tirés de l’expérience du réseau des correspondants du SOPEMI ont conduit à la mise en place de 1995 à 2007 d’un atelier annuel conjoint, avec les autorités japonaises, sur les migrations de travail en Asie, premier forum de ce genre dans la région. Le suivi des migrations de travail en Asie se poursuit actuellement dans le cadre d’une coopération avec l’Institut de la Banque asiatique de développement (ADBI). Par ailleurs, le Secrétariat de l’OCDE a contribué récemment au lancement du Sistema Continuo de Reportes de Migracion Laboral de las Americas (SICREMI) – Système continu de suivi des migrations de travailleurs pour les Amériques – dont le premier rapport annuel doit être publié en 2011. L’amélioration des données statistiques L’un des objectifs principaux du SOPEMI a été, dès le début, la collecte de statistiques sur l’immigration, l’émigration, ainsi que sur les effectifs et flux de travailleurs étrangers. Progressivement, un plus large éventail de données ont été collectées et présentées, et des efforts considérables ont été déployés pour tenter de rendre ces données comparables d’un pays à l’autre. Dans les années 80, la participation au SOPEMI des pays d’installation (Australie, Canada, États-Unis et Nouvelle-Zélande) a soulevé des problèmes de comparabilité, spécialement au regard des concepts utilisés (Immigré/étranger ; migration permanente/ temporaire ; regroupement familial/famille accompagnante) et des données statistiques compilées. L’accroissement du nombre de pays couverts par le SOPEMI et la convergence des intérêts de ces pays en matière de migrations ont nécessité l’amélioration des données statistiques et le renforcement de leur comparabilité. Malgré ce souci de généraliser les problématiques, les présentations au cas par cas se sont poursuivies. L’OCDE possède désormais une Base de données sur les migrations internationales ainsi qu’une Base de données sur les immigrés dans les pays de l’OCDE (DIOC), qui a été étendue récemment à de nombreux pays non membres (DIOC-E). La publication phare de l’OCDE : Perspectives des migrations internationales Jusqu’en 1991, le rapport annuel du SOPEMI, Tendances des migrations internationales n’était pas publié formellement et peu diffusé. Depuis lors, il s’est étoffé et sa qualité s’est améliorée, changeant de nom en 2006 pour devenir Perspectives des migrations internationales de l’OCDE. Il est maintenant considéré comme la première publication dans ce domaine. Les Perspectives des migrations internationales de l’OCDE contiennent des analyses fondamentales sur les tendances et caractéristiques des mouvements et des politiques migratoires et sur la situation de l’emploi des immigrés. La partie sur les politiques migratoires a été développée et offre désormais de façon régulière un examen approfondi et comparatif des principales évolutions dans ce domaine. Cette publication permet aux autorités des pays membres et à d’autres instances de se tenir informées des décisions et pratiques en vigueur dans chacun des pays membres. Elle offre aussi une référence à l’aulne de laquelle mesurer la réussite d’initiatives politiques particulières. Les Notes par pays constituent, depuis leur première publication, une partie particulièrement appréciée de ce rapport annuel. Depuis quelques années, ces notes ont été normalisées et se présentent sous la forme d’un résumé d’une page, en regard d’une autre page contenant des informations statistiques détaillées. L’une des caractéristiques principales des travaux de l’OCDE dans le domaine des migrations internationales réside dans sa coopération avec d’autres organisations internationales, plus spécialement dans le domaine de la collecte des données et dans l’analyse de thèmes spécifiques, ce qui a permis d’éviter les doublons et de se concentrer sur le développement d’approches complémentaires. L’OCDE a aussi, avec l’aide des pays membres et d’autres institutions, organisé des séminaires et des conférences sur une grande variété de sujets, et les résultats de ces réunions ont souvent fait l’objet de chapitres spéciaux dans le cadre de la publication annuelle (voir la liste des réunions internationales organisées de 1986 à 2011, sous les auspices du groupe de travail de l’OCDE sur les migrations, à la fin de ce chapitre).
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La montée du chômage et la persistance de mesures restrictives ont fait l’objet d’un suivi régulier dans les rapports de la fin des années 70. Les migrations de travail ont certes diminué, mais celles au titre du regroupement familial ont pris le relais. Par exemple, aux Pays-Bas, en 1977, sur 19 000 nouveaux immigrants en provenance de sept pays de recrutement, 2 000 seulement étaient des actifs. Le début de la récession a entraîné certains retours, mais ces derniers, pour la plupart, ont généralement diminué après une augmentation. Globalement, le ralentissement économique n’a pas entraîné une baisse considérable de l’effectif total des migrants. Le SOPEMI de 1976 a relevé que « somme toute, le nombre des travailleurs étrangers en Europe n’a pas diminué de façon appréciable en 1975 » alors que dans le rapport de l’année suivante, on trouve un commentaire selon lequel entre 1973 et 1976, dans l’ensemble, le total de la population étrangère avait augmenté, notamment en France, en Belgique et aux Pays-Bas, ou qu’il s’était maintenu à peu près stable, comme ce fut le cas en Allemagne et en Suisse. Avec l’évolution de la situation des migrations à la fin des années 70, la manière de percevoir l’évolution des flux migratoires a commencé à se dessiner. Dans certains pays d’émigration, a émergé l’idée d’instituer une forme de compensation pour atténuer la perte des travailleurs partis à l’étranger. Lorsqu’il est apparu qu’à court terme, les flux de maind’œuvre ne reprendraient pas, les pays de destination ont commencé à reporter plus particulièrement leur attention sur les effectifs, sur la seconde génération, sur les politiques d’insertion et sur l’établissement de nouvelles relations politiques entre pays d’origine et de destination. Clairement, le rapport du SOPEMI 1977, à la différence des rapports précédents, a mis davantage l’accent sur l’intégration des immigrés que sur les flux. Il y est également mentionné que durant la récession, les travailleurs étrangers qui se trouvaient dans les pays couverts par le SOPEMI n’ont pas été proportionnellement plus touchés par le chômage que les autochtones et que : « il est de plus en plus évident que le rôle joué par les travailleurs étrangers dans les économies industrielles occidentales les rend indispensables dans les emplois qu’ils occupent. » Lorsque la récession est survenue, la plupart des immigrants n’ont pas perdu leur emploi et pour ceux qui l’ont perdu, la plupart d’entre eux ont pu bénéficier des droits sociaux qui leur ont permis de se maintenir dans le pays d’accueil. À la fin des années 70, les rapports du SOPEMI ont fait apparaître de nouvelles préoccupations au cœur des politiques migratoires, à savoir les flux de réfugiés, considérés comme marginaux dans le passé, et la féminisation croissante de la main-d’œuvre immigrée. Dès 1980, les effectifs de la population d’origine étrangère étaient plus importants, dans la plupart des pays, qu’ils ne l’étaient en 1973. Une population jusque là majoritairement jeune, célibataire et temporaire, s’est progressivement installée avec l’arrivée croissante d’immigrés mariés, rejoints ensuite par leurs conjoints et leurs enfants.
Les années 80 : stabilité relative des flux d’immigration Au début des années 80, les mouvements migratoires en Europe étaient limités, et tous ne s’inscrivaient pas dans le cadre des zones de libre circulation. Les retours dans les pays d’origine sont restés peu nombreux. Dans l’ensemble, les entrées ont continué d’augmenter lentement en se confinant essentiellement aux membres des familles ou aux travailleurs dont le statut relevait d’accords communautaires. Toutefois, les caractéristiques des migrations se diversifiaient et dans certains pays, notamment en Allemagne, France, Suisse et Autriche, les nouveaux flux de travailleurs étrangers
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augmentaient. Par ailleurs, la distinction classique entre pays « d’immigration » et pays « d’émigration » commençait à s’estomper. Comme la période des flux importants de main-d’œuvre relevait du passé, l’attention s’est reportée sur l’intégration des effectifs toujours plus nombreux d’immigrés. Contrairement aux approches adoptées par les pays d’installation (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande et États-Unis) pour attirer des travailleurs plutôt qualifiés, susceptibles de bien s’intégrer, les pays européens ont fait appel à une main-d’œuvre étrangère pour des emplois relativement peu qualifiés. L’insertion de ces travailleurs, de leurs conjoints et de leurs enfants, s’est avérée plus difficile, en particulier dans une situation économique caractérisée par un chômage croissant et par la segmentation du marché du travail. La réponse des pouvoirs publics des pays d’accueil n’a pas toujours été unanime, comme en témoigne le rapport de 1981 qui signalait que : « on constate les marques d’une certaine réticence à s’engager dans des politiques qui, à long terme, mènent à l’arrivée, sur le marché du travail, d’un plus grand nombre de femmes et de jeunes d’origine étrangère. » Dès le milieu des années 80, l’Europe abritait une population d’origine étrangère qui différait sensiblement de celle qui s’y trouvait dix ans auparavant. Cette population était alors constituée d’adultes dans la fleur de l’âge, bien adaptés dans des emplois stables. Ils étaient considérés comme indispensables à la garantie d’un climat d’investissement favorable, occupaient des emplois délaissés par les travailleurs autochtones, et contribuaient de façon nette au régime de la sécurité sociale puisqu’ils ne la sollicitaient que faiblement. Ils étaient également mobiles sur le plan géographique. Le rapport de 1984 souligne le changement :
Les « nouveaux étranger s » , c’est à dire i) la seconde génération issue de groupes non assimilés d’immigrants arrivés précédemment ; ii) les immigrants en situation plus ou moins irrégulière ; et iii) les requérants d’asile originaires de pays relativement éloignés, ne sont généralement pas en position de jouer un rôle analogue à celui de leurs prédécesseurs, tant en raison de leurs propres caractéristiques et de leurs propres attitudes qu’en raison de la prédominance du marché formel du travail. Au contraire, ces groupes d’immigrés connaissent de forts taux de chômage et sont employés de manière irrégulière.
Vu l’incertitude de l’environnement économique suite à la récession du début des années 80, la coopération intergouvernementale a fait l’objet d’une plus grande attention dans toute une série de domaines, notamment le contrôle des entrées aux frontières afin de limiter l’immigration irrégulière, l’intégration des immigrés déjà présents dans le pays, et le non-remplacement des travailleurs retournés dans leur pays d’origine. Ces démarches ont été, en partie, compromises par le niveau de vie et les conditions sociales prévalant dans leurs pays d’origine, qui décourageaient les velléités de retour, particulièrement chez les jeunes, ainsi que par la concentration et la croissance de certains groupes d’immigrés vivant en marge de la société du pays d’accueil.
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L’entrée des États-Unis au sein du SOPEMI en 1983, suivis du Canada en 1984, puis de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande en 1985, a permis de poser un nouveau regard sur les migrations par rapport à ce qui se passait en Europe. Tout d’abord, il existait d’importantes différences avec ces pays sur le plan législatif et conceptuel. La législation canadienne, tout en poursuivant des objectifs assez bien définis, les avait circonscrits dans le cadre d’un concept spécifique de développement optimal de la population, et faisait en sorte que ces objectifs soient compatibles avec le besoin d’assurer un équilibre économique et régional. Un système à points, étranger aux décideurs européens, offrait au pouvoir exécutif une certaine souplesse. Aux États-Unis, la loi conférait moins d’autonomie à l’Administration et déterminait en partie le volume de l’immigration. Ce qui subsistait et qui ne faisait l’objet d’aucun quota était attribué à de proches parents de citoyens américains et à des réfugiés, et le niveau de leur admission était fixé par le Président en consultation avec le Congrès. Il n’est donc pas surprenant que les principes régissant les migrations dans ces deux pays d’Amérique du Nord n’aient eu que très peu en commun avec ce qui était devenu le schéma européen, à savoir une migration de travail à laquelle était venu s’ajouter le regroupement familial en réponse à des facteurs pas nécessairement économiques. Par ailleurs, l’immigration à destination des États-Unis et du Canada était de moins en moins originaire d’Europe. En effet, au cours de la décennie, les migrants d’origine européenne se dirigeaient vers d’autres destinations. Les deux rives de l’Atlantique devenaient de plus en plus inextricablement liées par des réseaux de migrations mondiaux, une tendance dont l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont également fait l’expérience. L’importance croissante des migrations familiales en Europe a en partie estompé les différences entre la manière dont les migrations étaient perçues en Europe (où les migrations étaient considérées comme essentiellement temporaires) et dans les pays non européens de l’OCDE (où les immigrants étaient considérés comme ayant vocation à s’installer de façon définitive). Dans le rapport de 1984, on trouve le commentaire suivant :
On constate… une tendance à la similarité des problèmes auxquels il faut faire face : problèmes d’insertion dans le tissu social, d’éducation des jeunes, d’harmonisation des traditions culturelles, de naturalisation. Cette tendance semble également se retrouver dans la similarité des mouvements clandestins que connaissent les deux régions… dans la croissance du nombre des requérants d’asile et… dans les conséquences de la pression migratoire qui, prenant naissance dans les pays moins développés, a tendance à avoir des répercussions sur les pays dont les conditions de vie sont plus élevées. [Quoi qu’il en soit] ... en dépit de ces similarités… les différentes traditions des pays européens les incitent… à penser qu’une partie de leur immigration est relativement temporaire.
Le rapport de 1985 signalait que dans les pays de l’OCDE, de part et d’autre de l’Atlantique, on faisait de plus en plus souvent état, dans l’arène politique, d’inquiétudes
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concernant l’immigration clandestine, et en particulier les problèmes de réfugiés et de demandeurs d’asile. L’ouverture de débats sur les mesures politiques à adopter envers les réfugiés et les requérants d’asile, dans des pays comme les Pays-Bas, la Suède, la France, l’Allemagne, les États-Unis et l’Italie, témoigne de la politisation croissante de ces questions. Au cours de la décennie 80, malgré la relative stabilisation des flux, l’immigration est devenue un sujet de première importance parmi les préoccupations des pouvoirs publics.
Les années 90 : une décennie de changements après la chute du Rideau de fer Suite à la chute du Rideau de fer en 1989, les décideurs politiques responsables des questions de migrations ont été confrontés à une situation nouvelle. Il semblait soudain probable que l’on assiste à une migration massive en provenance de l’Est et à destination des pays de cocagne de l’Europe occidentale et d’autres parties du monde. En Europe, les flux croissants en provenance des pays du Sud créaient une « nouvelle zone frontière migratoire » le long des côtes nord de la Méditerranée. L’Italie, la Grèce, l’Espagne et le Portugal, pays traditionnels d’émigration, sont devenus des pays d’immigration nette. En Amérique du Nord, la frontière entre les États-Unis et le Mexique se révélait être de plus en plus perméable.
50 ans de migration nette dans certains pays de l'OCDE, 1959-2009 Migration nette en pourcentage de la population résidente totale Pays d’émigration
Pays d’immigration
Tous les pays
Tendance (tous les pays)
0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0 -0.1 -0.2 1959
1964
1969
1974
1979
1984
1989
1994
1999
2004
2009
Note : Les pays d'immigration sont l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, la France, l'Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis. Les pays d'émigration sont la République tchèque, le Danemark, la Finlande, l'Islande, l'Italie, la Norvège, la République slovaque, le Japon, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, la Pologne, le Portugal et l'Espagne. Par manque de données disponibles, la Corée, Le Mexique et la Turquie ne sont pas étudiés ici. Source : Statistiques de la population active, OCDE, 2011.
1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932448260
Ces mouvements s’inscrivaient dans une tendance plus générale d’accélération et de mondialisation des flux. Les flux intra-OCDE, particulièrement ceux de main-d’œuvre qualifiée, étaient encore dynamiques, mais la plupart des nouveaux migrants provenaient de pays situés hors de cette zone. Il devenait également manifeste que l’immigration jouait un rôle de plus en plus important dans la croissance totale de la population. Le rapport
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de 1992 affirme que les politiques des pays de l’OCDE avaient désormais trois objectifs principaux : « assurer de façon plus stricte le suivi et le contrôle des flux migratoires ; renforcer les efforts déployés pour lutter contre les migrations irrégulières et l’emploi illégal d’étrangers ; et faciliter l’intégration des populations immigrées. » Il commençait également à être reconnu que l’émigration ne constituait pas la réponse aux problèmes du sous-développement et qu’une nouvelle forme de coopération Nord-Sud devait s’instaurer afin de réduire l’incitation à émigrer. À la première conférence internationale de l’OCDE sur les migrations et la coopération internationales (Madrid, 1993), des propositions ont été avancées quant au rôle que pourrait jouer l’OCDE dans le cadre de la coopération internationale, afin d’encourager des formes de coopération pour le développement, en vue de la création d’emplois dans les pays d’émigration. Ces propositions portaient sur la libéralisation des échanges, l’augmentation des investissements directs étrangers (IDE), la mise en valeur des secteurs à forte intensité en main-d’œuvre et l’intégration régionale. Lorsque le Rideau de fer est tombé, trois régions de migrations distinctes, mais entre lesquelles existait une corrélation, se sont constituées : l’Europe occidentale, l’Europe centrale et orientale à l’exclusion de la Communauté des États indépendants (CEI), et les pays de la CEI. Chacune de ces régions avait une forte capacité d’endiguement qui s’est graduellement relâchée avec la mondialisation progressive et croissante des économies et des migrations. En Europe centrale et orientale, et dans la CEI, la transition vers une économie de marché a eu des effets contradictoires. Alors que commençaient à disparaître les raisons politiques poussant à émigrer, le rétablissement de la liberté de mouvements, l’augmentation du chômage et la persistance de forts différentiels de revenus entre l’Est et l’Ouest, ont encouragé l’émigration, particulièrement parmi les travailleurs les plus qualifiés. En Europe centrale et orientale également, les migrations à composante ethnique étaient répandues et se situaient souvent dans le droit fil de celles qui avaient débuté après la Seconde Guerre mondiale mais qui avaient cessé avec l’édification du Rideau de fer. D’autres mouvements ethniques concernaient le « retour » de communautés établies de longue date à l’étranger, comme les Aussiedler en Allemagne ; d’autres étaient le fait de populations qui avaient été déplacées du temps du communisme. De nouveaux flux économiques sont apparus entre l’Est et l’Ouest, et au sein de l’Europe centrale et orientale. Certains ont pris un caractère permanent, mais la plupart relevaient du court terme et correspondaient à un travail saisonnier, à des contrats de services ou à des déplacements sur de courtes distances. Profitant de l’ouverture du secteur informel, les populations frontalières passaient régulièrement d’un côté à l’autre de la frontière pour tenter de gagner un peu d’argent. De tels mouvements, qui n’étaient généralement pas considérés comme des migrations, sont entrés dans le lexique des migrations tout simplement du fait de leur volume, de leur importance économique et de leur nouveauté. Des sections spéciales des rapports de 1992 et de 1993 sur les pays d’Europe centrale et orientale ont indiqué que bien que l’exode massif qui avait été prédit ne se soit pas produit, la région n’en demeurait pas moins une source de migration potentielle, « alimentée par l’intensification des tensions économiques, politiques, sociales et ethniques ». La montée de sentiments nationalistes dans certains pays a provoqué des mouvements imprévus de populations fuyant les discriminations et persécutions ou même, comme ce fut le cas dans l’ex-Yougoslavie, la guerre civile. Parallèlement, étant
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donné le grand nombre de requérants d’asile dans certains pays après la chute du Rideau de fer, la plupart des pays de l’OCDE ont mis en œuvre de nouvelles procédures législatives et administratives pour traiter avec plus de célérité ce grand nombre de requêtes ainsi que certaines demandes frauduleuses. De ce fait, on a vu se dessiner une tendance à l’harmonisation des politiques d’asile, et notamment des mesures visant à empêcher un requérant de soumettre des demandes d’asile dans plusieurs pays. L’histoire de l’immigration dans les pays du Nouveau Monde dans les années 90 est celle d’une croissance rapide, caractérisée par quatre tendances fondamentales. Premièrement, les politiques et les quotas ont de plus en plus été déterminés par la nécessité d’être concurrentiels sur un marché mondial des qualifications. Ainsi, le rapport de 1995 de la Commission des États-Unis sur la réforme de l’immigration a fait valoir qu’une immigration basée sur les qualifications devait venir appuyer les intérêts nationaux et qu’en conséquence, il fallait faire venir des personnes dont les compétences pouvaient être utiles à la société et qui permettraient aux entreprises qui les emploieraient d’être concurrentielles dans une économie mondiale. De même, le système à points en vigueur en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande visait à sélectionner ceux qui avaient les compétences requises par leurs économies. Deuxièmement, dans les trois pays, la concurrence sur le marché mondial des qualifications a été atténuée par la nécessité d’assurer un équilibre avec des considérations d’ordre humanitaire. Par conséquent, le regroupement familial est resté le principal canal migratoire et a constitué l’axe central d’une démarche tripartite privilégiant les membres de la famille nucléaire, les réfugiés et autres personnes nécessitant une protection, ainsi que les cadres et travailleurs qualifiés accompagnés de leur famille. Troisièmement, l’Australie, le Canada et les États-Unis (et, dans une moindre mesure la Nouvelle-Zélande) qui représentent chacun un nœud important dans le système migratoire mondial, ont continué à faire face à une géographie changeante des migrations, le solde de leurs entrées provenant majoritairement d’Asie et, dans le cas des États-Unis, plus particulièrement d’Amérique latine. La diversification a fait apparaître de nouvelles nationalités, telles que les Sri Lankais, les Viêtnamiens et les Indonésiens, dont bon nombre sont hautement qualifiés. C’est au cours des années 90 que l’on a reconnu la mondialisation croissante des migrations, avec l’augmentation du nombre de pays concernés, en raison notamment de l’ouverture de l’Europe centrale et orientale et de la croissance économique dans les pays d’Asie. Malgré une stabilisation des entrées légales d’immigrés, voire un déclin dans certains pays de l’OCDE, un nombre toujours plus important de pays se livraient une concurrence acharnée pour attirer les migrants hautement qualifiés. Parallèlement, il existait clairement des emplois non pourvus à des niveaux de compétences moindres et si peu d’efforts ont été déployés dans l’ensemble pour recruter à grande échelle des travailleurs temporaires, il semblerait que les migrations irrégulières et l’emploi illégal d’étrangers soient devenus des pratiques courantes. Malheureusement, il a été difficile de trouver des preuves pour étayer ou réfuter de telles affirmations. Les termes « réseau de contrebande » et « traite d’êtres humains » étaient de plus en plus souvent utilisés pour désigner un commerce en expansion de migrations irrégulières. Le rapport de 1997 mentionne que « la persistance des migrations irrégulières indique clairement les difficultés que rencontrent les pays d’accueil pour maîtriser les flux migratoires ». Une amnistie générale était l’une des réponses à la présence d’immigrants en situation
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irrégulière. La plus importante de ces amnisties s’était produite aux États-Unis en 1986, suite à la loi sur le contrôle et la réforme de l’immigration qui a permis de régulariser la situation de quelque trois millions de personnes. Au cours des années 90, toute une série de pays européens (principalement méditerranéens) ont suivi cet exemple. La plupart des pays ont continué à chercher à améliorer l’intégration des immigrés. Les modèles d’intégration varient d’un pays à l’autre, selon l’importance plus ou moins grande des flux migratoires et selon les conditions et orientations politiques des pays d’accueil.
Les nouveaux défis des années 2000 : regain d’intérêt pour les migrations de travail et impact de la crise financière de 2008 Lors de l’avènement du nouveau millénaire, la reprise de l’immigration amorcée vers la fin des années 90 s’est confirmée et a eu tendance à s’accélérer en 2000 et 2001. Elle était essentiellement imputable à une migration de travail accrue, aussi bien temporaire que permanente. Dans la plupart des pays membres de l’OCDE, les conditions imposées au recrutement de travailleurs étrangers qualifiés ont été assouplies afin de satisfaire les besoins du marché du travail, en particulier dans les secteurs des nouvelles technologies et des soins de santé. Cependant, les effets combinés de la chute du secteur des technologies de l’information (TI) et des événements du 11 septembre 2001 ont entraîné un fléchissement de la demande et un affaissement du recrutement de nouveaux travailleurs étrangers. Le ralentissement n’a pas duré et dès 2003, les chiffres étaient de nouveau en hausse. Les demandes d’asile restaient encore au début des années 2000 parmi les préoccupations majeures des décideurs politiques. Les conflits régionaux et la persistance des restrictions d’entrée sont sous-jacents à l’accroissement du nombre de migrants qui ne se répartissent pas de manière uniforme entre les pays membres. La réponse des pays accueillant un nombre croissant de requérants d’asile était similaire – amélioration et accélération des procédures, révision des systèmes de recours, rééquilibrage entre le statut des réfugiés et des personnes protégées pour des raisons humanitaires, et accord sur les « listes blanches » de pays dont les conditions ne sont pas jugées suffisamment difficiles pour justifier l’octroi d’une protection à leurs ressortissants. Dès le milieu de la décennie, le nombre des requérants d’asile était généralement en baisse. Au fur et à mesure de l’avancement de la décennie, la mobilité internationale des étudiants a suscité un intérêt croissant. « L’éducation au titre de l’aide » a cédé le pas à « l’éducation pour les échanges et le commerce » lorsque les pays et les établissements d’enseignement se sont rendu compte que les étudiants internationaux pouvaient constituer une source de revenus et de compétences. Un plus grand nombre de pays ont modifié leur législation pour permettre aux diplômés internationaux de rester sur leur territoire et d’y rechercher et accepter du travail. Les employeurs internationaux ont commencé à cibler de telles personnes – mobiles et multilingues – pour faire partie de leurs ressources humaines mondiales. La diversité des expériences économiques, sociales et politiques des pays de l’OCDE dans le monde implique, comme le souligne le rapport 2002, que « tous les différents types de politiques migratoires avaient été sollicités ces deux dernières années ». Certains pays ont adopté des attitudes plus restrictives envers l’entrée et la résidence des étrangers ;
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d’autres ont renforcé les exigences requises par les procédures de regroupement familial. Ces politiques sont entrées en vigueur parallèlement à celles qui accordent une plus grande importance aux procédures de sélection et de rétention des nouveaux immigrants, particulièrement si ceux-ci sont qualifiés. Des mesures faisant appel à la coopération internationale pour identifier les demandes d’asile injustifiées et permettre la réadmission des immigrants en situation irrégulière ont également été adoptées. Le rapport de 2005 était résolument optimiste. Tant les flux d’immigration permanente que les flux d’immigration temporaire étaient de nouveau en augmentation. Les migrations familiales dominaient les mouvements permanents ; le nombre de requérants d’asile continuait de décliner. Le nombre des étudiants internationaux augmentait rapidement, les migrations de travail étaient également en expansion, en particulier parmi les femmes. La mondialisation des migrations était manifeste ; un plus grand nombre d’immigrants venaient de Chine, d’Inde et des Philippines, tandis que les pays de destination des migrants provenant d’Afrique subsaharienne se diversifiaient. L’intégration des immigrants sur les marchés du travail s’améliorait, même s’ils étaient encore surreprésentés parmi les chômeurs. Le rapport de l’année suivante faisait l’état des lieux de la situation et demandait pourquoi les migrations internationales avaient pris si rapidement une telle place dans l’ordre du jour des pays de l’OCDE, au cours de la dernière décennie. D’après ce rapport, deux forces principales étaient en présence :
Tout d’abord, les flux migratoires ont augmenté rapidement pendant les années 90 et s’accroissent de nouveau, parfois alimentés par des entrées irrégulières ou par le biais de canaux inhabituels (demandeurs d’asile et touristes prolongeant leur séjour). Il y a actuellement à peu près trois millions d’immigrants qui entrent légalement dans les pays de l’OCDE tous les ans, et encore plus de mouvements temporaires, en particulier si l’on inclut les étudiants étrangers. C’est sans compter les mouvements non autorisés. D’autre part, le vieillissement des populations et le désintérêt pour certaines professions dans les pays de l’OCDE laissent présager un recours accru à l’immigration de travail dans les années à venir. [Cependant] ... cela ne sera possible que si les immigrés ... qui sont de plus en plus nombreux, s’intègrent sans difficulté dans la société d’accueil.
Le rapport concluait que la gestion des migrations impliquait de parvenir à un équilibre difficile entre la nécessité d’attirer les personnes ayant les compétences requises sans pour autant compromettre la situation des travailleurs autochtones, et la nécessité d’assurer fermement un contrôle aux frontières, d’intégrer véritablement les immigrés et de satisfaire l’opinion publique. L’un des chapitres spéciaux du rapport de 2007 met l’accent sur la mobilité internationale des personnels de santé. Il montre, d’une part, que le recrutement de cette catégorie de personnel s’opère au niveau mondial et que certains services de santé sont
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tributaires des travailleurs immigrés et, d’autre part, que les pertes subies par bon nombre de pays d’origine concernent un personnel médical formé à grand frais. La crise financière mondiale de 2008 et la récession qui s’en suivit ont entraîné un nouveau ralentissement des mouvements migratoires. Le fort intérêt manifesté au niveau politique pour les questions de migrations et d’intégration s’est traduit par l’organisation à l’OCDE du premier Forum politique à haut niveau sur les migrations qui s’est tenu en juin 2009. Un rapport spécial publié à cette occasion examinait les effets de la crise et présentait aussi une feuille de route en cinq points pour réguler les migrations de travail : ●
Premièrement, étant donné que les besoins de main-d’œuvre existent à tous les niveaux de qualifications, il est important de ne pas substituer un recrutement de travailleurs immigrants en situation irrégulière à l’établissement de canaux légaux à l’intention des moins qualifiés.
●
Deuxièmement, une partie des futurs besoins en main-d’œuvre se situeront vraisemblablement dans un contexte à long terme et ne pourront être satisfaits par des travailleurs immigrants temporaires. « En conséquence, il importe que les gouvernements pensent en terme de migration permanente et élaborent des stratégies d’intégration efficaces pour ces migrants et leur famille. »
●
Troisièmement, les parties prenantes et en particulier les employeurs, étaient appelées à jouer un plus grand rôle dans l’identification et la sélection des immigrants potentiels. Il faut également mettre en place des incitations à l’intention des employeurs et d’autres personnes pour que ceux-ci respectent les règles et mécanismes de sauvegarde mis en place pour protéger les travailleurs immigrés et autochtones.
●
Quatrièmement, gérer les migrations de travail n’est pas incompatible avec l’adoption de mesures visant à offrir des avantages aux pays d’origine, notamment pour faciliter les transferts de fonds, encourager la participation de la Diaspora au développement des pays d’origine, supprimer les obstacles qui s’opposent à une migration de retour, favoriser l’augmentation des inscriptions des étudiants étrangers dans leur pays d’origine et financer une formation pré-migratoire dans ces mêmes pays.
●
Cinquièmement, il est plus que jamais nécessaire de développer et mettre en œuvre des stratégies d’intégration sur le marché du travail des immigrés et de leurs enfants.
En dépit de la récession, les entrées de travailleurs immigrés se sont poursuivies aux deux pôles du spectre des emplois. Par exemple, la demande de travailleurs dans le domaine des soins à la personne s’est accrue avec le vieillissement des populations, et la recherche de travailleurs hautement qualifiés s’est maintenue dans la plupart des pays de l’OCDE. L’un des problèmes majeurs auxquels sont confrontés tous les gouvernements tient à la nécessité de réconcilier la gestion des flux migratoires et l’opinion publique et de développer un dialogue qui prenne en compte tout un éventail de points de vue. Une étude spéciale, qui figure dans le rapport annuel 2010, traite de la manière dont se forme l’opinion publique, au travers des individus mais également d’autres parties prenantes et notamment des médias.
Les défis de la décennie en cours ●
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Il semble peu probable que l’on assiste à des réductions substantielles du nombre des migrants au niveau international et cela pour plusieurs raisons. Premièrement, la
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population mondiale va continuer d’augmenter, renforçant les pressions à l’émigration dans les pays les plus pauvres. La détérioration de l’environnement encouragera aussi l’émigration en provenance des zones les plus touchées. Deuxièmement, la mondialisation croissante des économies conduit à un renforcement de la mondialisation des migrations, et de nouvelles sources et poches migratoires vont apparaître. Dans ce contexte, pour prévenir les arrivées massives de migrants irréguliers, il importe de promouvoir le développement économique dans les pays d’origine et de renforcer les filières légales de migration. ●
Le vieillissement des populations va se traduire par une immigration de main-d’œuvre, en particulier pour pourvoir aux emplois à forte intensité de main-d’œuvre dans le secteur des soins à la personne. En outre, pour préserver le caractère concurrentiel de leur économie, les pays de l’OCDE vont continuer à se faire concurrence pour attirer les migrants dont les niveaux de compétences et de qualifications sont les plus élevés. Face aux nouveaux besoins, les pays de l’OCDE devront non seulement améliorer la gestion des migrations mais aussi mieux gérer le recrutement de la main-d’œuvre immigrée en l’adaptant aux besoins des marchés du travail.
●
La diversité des situations géographiques et des liens historiques des pays de l’OCDE incitera ces pays à apporter des réponses différentes aux changements de situations. En même temps, il faudra renforcer la coopération à la fois entre les pays de l’OCDE, et entre ces derniers et les pays non membres. En conséquence, il sera indispensable d’étendre et d’améliorer le suivi des mouvements et des politiques migratoires, incluant aussi les pays d’engagement renforcé.
●
L’intégration des immigrés et de leurs enfants est déterminante pour la cohésion sociale. Le capital humain des immigrés déjà présents dans le pays devrait être mieux valorisé, et des politiques à même d’accroître leurs qualifications, devront être mises en place.
Pendant cinquante ans, les travaux de l’OCDE dans le domaine des migrations internationales ont permis de mieux gérer les politiques migratoires. Le SOPEMI continuera d’étendre sa couverture géographique et d’améliorer le suivi des tendances des mouvements et des politiques migratoires tout en aidant les pays à mieux identifier ce qui marche et ce qui ne marche pas.
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Réunions internationales organisées sous l’égide du Groupe de travail sur les migrations de l’OCDE, 1986-2011 ●
Conférence sur l’avenir des migrations (Paris, mai 1986).
●
Conférence sur les aspects démographiques des migrations (Paris, novembre 1988).
●
Conférence internationale sur le tournant des migrations internationales (Rome, mars 1991).
●
Conférence internationale sur les migrations et la coopération internationale (Madrid, mars 1993).
●
Conférence sur les migrations et le marché du travail en Asie (Tokyo, janvier 1995).
●
Séminaire sur les migrations, le libre-échange et l’intégration régionale en Europe centrale et orientale (Vienne, février 1996).
●
Séminaire sur les migrations, le libre-échange et l’intégration régionale dans le Bassin méditerranéen (Athènes, novembre 1996).
●
Séminaire, sur les migrations, le libre-échange et l’intégration régionale en Amérique du Nord (Mexico, janvier 1998).
●
Conférence sur la mondialisation, les migrations et le développement (Lisbonne, novembre 1998).
●
Séminaire sur la prévention et la lutte contre l’emploi d’étrangers en situation irrégulière (La Haye, avril 1999).
●
Séminaire sur les récents développements des migrations et du marché du travail en Europe centrale et orientale dans la perspective de l’élargissement de l’Union européenne (Bratislava, mars 2000).
●
Séminaire technique sur la mobilité internationale des travailleurs hautement qualifiés : de l’analyse statistique à l’élaboration des politiques (Paris, juin 2001).
●
Conférence sur les Aspects économiques et sociaux des migrations (Bruxelles, janvier 2003).
●
Séminaire sur les accords bilatéraux et les autres formes de recrutement de main-d’œuvre étrangère (Montreux, juin 2003).
●
Conférence internationale sur les migrations, les transferts de fonds et le développement économique des pays d’origine (Marrakech, février 2005).
●
Séminaire sur l’Amérique latine et les migrations internationales (Saint-Jacques-de-Compostelle, juin 2005).
●
Séminaire sur les femmes immigrées et le marché du travail : diversité et enjeux (Bruxelles, septembre 2005).
●
Séminaire sur l’intégration des immigrés sur le marché du travail (Lisbonne, juin 2007).
●
Séminaire sur la gestion de la main-d’œuvre hautement qualifiée (Amsterdam, juin 2008).
●
Conférence internationale sur les migrations, les retours et le développement (Milan, octobre 2008).
●
Forum politique à haut niveau sur les migrations (Paris, juin 2009).
●
Séminaire technique sur l’intégration des enfants d’immigrés sur le marché du travail (Bruxelles, octobre 2009).
●
Conférence sur l’entreprenariat et la création d’emplois par les immigrés dans les pays de l’OCDE (Paris, juin 2010).
●
Séminaire sur les naturalisations et l’intégration socio-économique des immigrés et de leurs enfants (Bruxelles, octobre 2010).
●
Séminaire sur les indicateurs de l’intégration dans une optique de comparaison internationale (Paris, décembre 2010).
●
Table ronde ADBI-OCDE sur les migrations de travail en Asie (Tokyo, janvier 2011).
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TABLE DES MATIÈRES
Table des matières Éditorial : Les migrations dans un monde au sortir de la crise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31 35
Partie I TENDANCES DES MIGRATIONS INTERNATIONALES A. Tendances des flux migratoires et de la population immigrée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Immigration permanente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Migrations temporaires de travailleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. Pays et régions d’origine des flux d’immigration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5. La population étrangère ou née à l’étranger dans les pays de l’OCDE . . . . . . . . 6. Migration de prestataires de services et transferts intra-entreprises . . . . . . . . 7. Entrées de demandeurs d’asile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8. Étudiants internationaux – Étudier et rester. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
44 44 44 49 51 57 58 66 69
Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Annexe I.A1. Statistiques sur les travailleurs détachés, dressées à partir des certificats E101 : évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Annexe I.A2. Estimation du taux d’installation dans le pays des étudiants internationaux à la fin de leurs études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
73 74
B. Emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Les travailleurs immigrés sur le marché du travail pendant la crise économique . 3. Création d’emplois pendant la crise… et au moment de la reprise de l’activité . .
75 78 79 79 81 93
Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 Annexe I.B1. Taux d’emploi, de chômage et de participation selon le sexe et le lieu de naissance dans quelques pays de l’OCDE, 2008-10. . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Annexe I.B2. Chômeurs nés à l’étranger dans quelques pays de l’OCDE selon la durée de chômage, T1 2008 à T4 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Annexe I.B3. Évolution de l’emploi immigré et autochtone par secteur dans quelques pays de l’OCDE, 2007-2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 C. Évolution des politiques migratoires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. L’adéquation entre migration de travail et besoins du marché du travail est une priorité croissante pour les pouvoirs publics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Des politiques plus restrictives à l’égard de la migration familiale et humanitaire
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112 112 112 125
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TABLE DES MATIÈRES
4. 5. 6.
La lutte contre l’immigration irrégulière reste un défi à relever . . . . . . . . . . . . . 131 Développement des politiques d’aide au retour des migrants dans leur pays d’origine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 La législation de l’UE sert de référence aux politiques menées dans les pays européens de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
7.
La coopération internationale porte sur un nombre croissant d’objectifs dans divers domaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 8. Les politiques d’intégration et de citoyenneté restent au cœur des préoccupations politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 Synthèse et conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 Partie II L’ENTREPRENARIAT DES IMMIGRÉS DANS LES PAYS DE L’OCDE Résumé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 1. Mesurer l’entreprenariat des immigrés et sa contribution à la création d’emplois dans les pays de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 2. Des mesures spécifiques pour favoriser l’entreprenariat des immigrés dans les pays de l’OCDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 Annexe II.A1.Tableaux supplémentaires sur les programmes d’admission et les régimes de permis pour les entrepreneurs et les investisseurs nés à l’étranger . . . 195 Partie III LES MIGRATIONS INTERNATIONALES EN ISRAËL ET LEUR IMPACT Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Principaux résultats : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1. Israël et les migrations internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2. Les migrations temporaires de travail en Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. Impact des migrations sur l’économie israélienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
222 223 224 244 254 264
Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265 Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Annexe III.A1.Tableaux supplémentaires : régressions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
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PERSPECTIVES DES MIGRATIONS INTERNATIONALES : SOPEMI 2011 © OCDE 2011
TABLE DES MATIÈRES
Partie IV RÉCENTS DÉVELOPPEMENTS DES MOUVEMENTS ET DES POLITIQUES MIGRATOIRES (NOTES PAR PAYS) Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284
Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Australie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Autriche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bulgarie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chili. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Corée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Estonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . États-Unis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fédération de Russie . . . . . . . . . . . . . . Finlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Grèce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hongrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Japon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lituanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Luxembourg. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Norvège . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nouvelle-Zélande . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays-Bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . République slovaque . . . . . . . . . . . . . . République tchèque . . . . . . . . . . . . . . . Roumanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Royaume-Uni. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Slovénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Turquie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
286 288 290 292 294 296 298 300 302 304 306 308 310 312 314 316 318
324 326 328 330 332 334 336 338 340 342 344 346 348 350 352 354 356
Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
ANNEXE STATISTIQUE Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Remarques générales s’appliquant aux tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Remarques générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Entrées et sorties de personnes étrangères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Entrées de demandeurs d’asile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Effectifs de personnes étrangères ou nées à l’étranger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Acquisitions de la nationalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Entrées de travailleurs étrangers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Population active étrangère ou née à l’étranger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
362 362 363 364 389 409 445 464 469
Liste des correspondants du Système d’observation permanente des migrations (SOPEMI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475 Liste des membres du secrétariat de l’OCDE impliqués dans la préparation de ce rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477
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TABLE DES MATIÈRES
Graphiques et tableaux
Partie I TENDANCES DES MIGRATIONS INTERNATIONALES Graphiques A. Tendances des flux migratoires et de la population immigrée I.1. Migration de type permanent par catégorie d’entrée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.2. Ratio entre les entrées permanentes et la taille moyenne d’une cohorte d’âge de 20 à 24 ans, 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.3. Répartition de l’immigration par continent et variation entre 2007 et 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.4. Évolution des flux d’immigration par pays d’origine dans les pays de l’OCDE, 2000-08 et 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.5. Effectifs de personnes étrangères et nées à l’étranger dans quelques pays de l’OCDE, 2000-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.6. Certificats E101 délivrés pour les travailleurs détachés, 2005-09, par pays ou région d’origine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.7. Répartition des entreprises détachant des travailleurs dans l’Espace économique européen, par secteur d’activité, 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.8. Pourcentage d’étudiants en mobilité internationale changeant de statut et résidant dans quelques pays de l’OCDE, 2008 ou 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . .
47 48 51 54 57 63 66 72
B. Emploi I.9. Évolution des taux de chômage mensuels harmonisés dans les pays de l’OCDE et dans l’Union européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 I.10. Évolution trimestrielle de l’emploi selon le lieu de naissance dans quelques pays de l’OCDE, T1 2007 à T4 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 I.11. Contribution de divers facteurs à l’évolution de l’emploi des personnes nées à l’étranger et des personnes nées dans le pays, pays européens de l’OCDE et États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 I.12. Évolution des taux de chômage et d’emploi selon le lieu de naissance, 2008-10. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 I.13. Évolution des taux de participation des femmes selon le lieu de naissance, 008-10. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 I.14. Évolution du taux de participation des femmes nées à l’étranger et du taux d’emploi des hommes nés à l’étranger dans quelques pays de l’OCDE, 2008-10. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 I.15. Évolution des taux d’emploi par sexe et pays de naissance, 2008-10. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 I.16. Évolution des taux d’emploi selon le lieu de naissance et l’âge dans quelques
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pays de l’OCDE, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.17. Évolution des taux de chômage selon le lieu de naissance et le niveau
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d’éducation dans quelques pays de l’OCDE, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I.18. Évolution du chômage de longue durée des personnes nées à l’étranger dans quelques pays de l’OCDE, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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TABLE DES MATIÈRES
I.19a. Part des emplois occupés par des personnes nées à l’étranger parmi les nouvelles embauches et dans l’emploi total, 2008 et 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 I.19b. Part des emplois temporaires occupés par des personnes nées à l’étranger dans l’emploi temporaire et dans l’emploi total, 2008 et 2010 . . . . . . . . . . . . . . 94 1.B2.1. Évolution trimestrielle du nombre de chômeurs nés à l’étranger dans quelques pays de l’OCDE selon la durée de chômage, T1 2008 à T4 2010 . . . . . . . . . . . . . 108 Tableaux A. Tendances des flux migratoires et de la population immigrée I.1. Flux d’entrées d’immigrés permanents dans les pays de l’OCDE et la Fédération de Russie, 2003-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 I.2. Entrées de travailleurs temporaires dans les pays de l’OCDE, 2005-09 . . . . . . 49 I.3. Entrées d’étrangers dans les pays de l’OCDE et dans quelques pays non membres, par région d’origine, 2000-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 I.4. 25 principaux pays d’émigration vers les pays de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 I.5. Personnel transféré au sein de leur entreprise dans quelques pays de l’OCDE, 2005-09. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 I.6. Certificats E101 délivrés pour les travailleurs détachés dans l’Espace économique européen, 2007-09, par pays d’origine et de destination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 I.7. Entrées de demandeurs d’asile dans quelques pays de l’OCDE et pays non membres, 2005-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 I.8. 25 principaux pays d’origine des demandeurs d’asile dans les pays de l’OCDE en 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 I.9. Étudiants en mobilité internationale, 2004-08 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 I.10. Étudiants de l’enseignement supérieur en mobilité internationale dans les pays de l’OCDE par pays d’origine, 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 I.A1.1. Comparaison des statistiques de deux sources différentes sur les travailleurs détachés en Norvège, 2007-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 B. Emploi I.11. Taux d’emploi, de chômage et taux de participation par région d’origine dans quelques pays de l’OCDE, 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 I.B1.1. Taux d’emploi trimestriels selon le sexe et le lieu de naissance dans quelques pays de l’OCDE, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 I.B1.2. Taux de chômage trimestriels selon le sexe et le lieu de naissance dans quelques pays de l’OCDE, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 I.B1.3. Taux de participation trimestriels selon le sexe et le lieu de naissance dans quelques pays de l’OCDE, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 I.B3.1. Dix secteurs où l’emploi immigré et autochtone a le plus fortement évolué. . 110 C. Évolution des politiques migratoires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 I.12. Points attribués dans différents systèmes de recrutement dans quelques pays de l’OCDE, 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
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TABLE DES MATIÈRES
Partie II L’ENTREPRENARIAT DES IMMIGRÉS DANS LES PAYS DE L’OCDE Graphiques II.1. Part des travailleurs indépendants dans l’emploi total, personnes nées dans le pays et à l’étranger, 2007-08 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 II.2. Distribution par âge des travailleurs indépendants et des salariés, personnes nées dans le pays et à l’étranger, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 II.3. Travailleurs indépendants et salariés nés à l’étranger qui résident depuis plus de dix ans dans le pays hôte en 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 II.4. Proportion de femmes parmi les travailleurs indépendants, 1998-2008 . . . . . . 161 II.5. Travailleurs indépendants par pays de résidence et région d’origine, 2007-08 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 II.6. Dix principaux secteurs d’activité des indépendants, distribution des salariés dans les mêmes secteurs, selon le lieu de naissance, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . 165 Tableaux II.1. Évolution de la part du travail indépendant dans l’emploi total selon le lieu de naissance, dans les pays de l’OCDE, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 II.2. Nombre annuel moyen de nouveaux entrepreneurs, personnes nées dans le pays et à l’étranger, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 II.3. Indice d’activité entreprenariale, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 II.4. Entrées, sorties et maintien dans le travail indépendant d’une année sur l’autre, personnes nées dans les pays et nées à l’étranger, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . 159 II.5. Distribution des entrepreneurs nés dans le pays et nés à l’étranger, selon le niveau d’éducation, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 II.6. Contribution de différents facteurs à la probabilité d’être travailleur indépendant (modèle logit) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 II.7. Distribution des entreprises dont le propriétaire est un entrepreneur né dans le pays ou né à l’étranger selon la taille des entreprises, 1998-2008 . . . . . . . . . 170 II.8. Personnes employées dans les entreprises créées par des entrepreneurs nés à l’étranger et leur part dans l’emploi des entreprises de tous les entrepreneurs, 1998-2008. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 II.9. Nombre moyen d’emplois créés par un travailleur indépendant né à l’étranger ou non, dans des entreprises employant moins de 50 salariés, 1998-2008. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 II.10. Nombre annuel moyen de nouveaux entrepreneurs immigrés et visas spéciaux délivrés à des entrepreneurs étrangers dans certains pays de l’OCDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 II.A1.1a. Programmes d’admission des travailleurs indépendants et entrepreneurs . . 196 II.A1.1b. Régimes de permis pour les travailleurs indépendants et entrepreneurs . . . . 206 II.A1.2. Investisseurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
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TABLE DES MATIÈRES
Partie III LES MIGRATIONS INTERNATIONALES EN ISRAËL ET LEUR IMPACT Graphiques III.1. Part des personnes nées à l’étranger dans la population totale de différents pays de l’OCDE, 1998 et 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226 III.2. Entrées annuelles d’immigrés permanents en Israël, 1949-2010 . . . . . . . . . . . . 227 III.3. Entrées annuelles d’immigrés permanents dans les pays de l’OCDE, 2004 et 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228 III.4. Taux d’emploi des personnes nées à l’étranger et des personnes nées dans le pays, par sexe, dans quelques pays de l’OCDE, 2009 . . . . . . . . . . . . . . . 235 III.5. Immigrés employés dans des emplois hautement qualifiés dans quelques pays de l’OCDE, 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 III.6. Différences entre les ratios emploi-population des personnes nées dans le pays et des personnes nées à l’étranger âgées de 15 à 64 ans, selon la durée de résidence dans quelques pays de l’OCDE, 2009 . . . . . . . . . . . 240 III.7. Revenus mensuels bruts des employés israéliens, selon l’année d’arrivée et la région d’origine, 2001-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 III.8. Performances des étudiants en matière de lecture selon l’histoire migratoire, PISA 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 III.9. Travailleurs frontaliers palestiniens et travailleurs étrangers en Israël, 1970-2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 III.10. Travailleurs étrangers détenteurs d’un permis, travailleurs restant au-delà de la durée de validité de leur permis et demandeurs d’asile, Israël, 1991-2010. . 248 III.11. Travailleurs étrangers détenteurs de permis en Israël, 1990-2009, et projections jusqu’en 2015, par secteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 III.12. Salaire moyen déclaré des Israéliens et proportion de postes tenus par des étrangers, 2004-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259 Tableaux III.1. Caractéristiques sociodémographiques des personnes nées à l’étranger et des personnes nées dans le pays, âgées de 15 à 64 ans, selon le pays de naissance, Israël, 2008-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 III.2. Effectifs de personnes nées en Israël et vivant dans quelques pays de l’OCDE, 2005-06, et changement depuis 2000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 III.3. Taux d’emploi, de chômage et d’inactivité des immigrés et des Israéliens nés dans le pays âgés de 15 à 64 ans, par sexe, 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236 III.4. Situation dans l’emploi des personnes nées à l’étranger et des personnes nées dans le pays dans différents pays de l’OCDE, selon la région d’origine, 2009 . 239 III.5. Taux d’emploi, de chômage et d’inactivité des immigrés et des Israéliens nés dans le pays âgés de 15 à 64 ans, selon le pays ou la région de naissance, 2000-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 III.6. Répartition des immigrés et des Israéliens nés dans le pays employés âgés de 15 à 64 ans par secteur d’activité économique, 2008-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 III.7. Proportion d’employés hautement qualifiés dans les métiers peu ou moyennement qualifiés dans différents pays de l’OCDE, population âgée de 15 à 64 ans, 2008-09 (Israël) et 2002-04 (autres pays) . . . . . 243
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TABLE DES MATIÈRES
III.8. Taxes sur les travailleurs étrangers en Israël, par secteur, 2011 . . . . . . . . . . . . 251 III.9. Résultats synthétiques : l’impact des travailleurs étrangers temporaires sur les travailleurs israéliens, Israël, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262 III.A1.1. Régression logistique : emploi des hommes âgés de 15 à 64 ans, 2008-09 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 III.A1.2. Régression logistique : emploi des femmes âgées de 15 à 64 ans, 2008-09. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III.A1.3. Régression log-linéaire : salaire horaire des hommes âgés de 15 à 64 ans, 2008-09. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III.A1.4. Régression log-linéaire : salaire horaire des femmes âgées de 15 à 64 ans, 2008-09. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III.A1.5. Régression : emploi des hommes israéliens dans la construction, 1998-08 . . . III.A1.6. Régression : emploi des hommes israéliens dans l’agriculture, 1998-2008. . . . III.A1.7. Régression : emploi des femmes israéliennes juives dans le secteur des soins à domicile, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III.A1.8. Régression : emploi des hommes israéliens juifs, tous les secteurs, 1998-2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III.A1.9. Régression : emploi des femmes israéliennes juives, tous les secteurs, 1998-2008. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
273 275 276 277 278 279 279 281
Partie IV RÉCENTS DÉVELOPPEMENTS DES MOUVEMENTS ET DES POLITIQUES MIGRATOIRES (NOTES PAR PAYS) Tendances récentes des flux et des effectifs de migrants Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Australie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Autriche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bulgarie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chili. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Corée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Estonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . États-Unis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fédération de Russie . . . . . . . . . . . . . .
285 287 289 291 293 295 297 299 301 303 305 307 309
Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Japon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lituanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Luxembourg. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Norvège . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nouvelle-Zélande . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays-Bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . République slovaque . . . . . . . . . . . . . . république tchèque . . . . . . . . . . . . . . . Roumanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
323 325 327 329 331 333 335 337 339 341 343 345 347
Finlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311 France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 Grèce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
Royaume-Uni. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349 Slovénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351 Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353
Hongrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319
Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355 Turquie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
26
PERSPECTIVES DES MIGRATIONS INTERNATIONALES : SOPEMI 2011 © OCDE 2011
TABLE DES MATIÈRES
ANNEXE STATISTIQUE Entrées et sorties de personnes étrangères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A.1.1. Entrées de personnes étrangères dans les pays de l’OCDE et la Fédération de Russie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A.1.2. Sorties de personnes étrangères de quelques pays de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Entrées de personnes étrangères par nationalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . 368 B.1.1. Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Australie . . . . . . . . . . . . . . . . . 368 B.1.1. Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . 369 B.1.1. Luxembourg . . . . . . . . . . . . . .
364
B.1.1. Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369 B.1.1. Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Canada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370 B.1.1. Norvège . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Chili . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370 B.1.1. Nouvelle-Zélande. . . . . . . . . . B.1.1. Corée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371 B.1.1. Pays-Bas. . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . 371 B.1.1. Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 B.1.1. Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Estonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372 B.1.1. République slovaque . . . . . . . B.1.1. États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . 373 B.1.1. République tchèque . . . . . . . . B.1.1. Fédération de Russie . . . . . . . 373 B.1.1. Royaume-Uni . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Finlande. . . . . . . . . . . . . . . . . . 374 B.1.1. Slovénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374 B.1.1. Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375 B.1.1. Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375 B.1.1. Turquie . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.1. Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376 Métadonnées relatives aux tableaux A.1.1, A.1.2. et B.1.1. Mouvements migratoires dans quelques pays de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
378 378 379 379 380 380 381 381 382 382 383 383 384
Entrées de demandeurs d’asile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A.1.3. Entrées de demandeurs d’asile dans les pays de l’OCDE et la Fédération de Russie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Entrées de demandeurs d’asile par nationalité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . 391 B.1.3. Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Australie . . . . . . . . . . . . . . . . . 391 B.1.3. Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . 392 B.1.3. Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392 B.1.3. Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Canada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393 B.1.3. Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Chili . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393 B.1.3. Norvège . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Corée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394 B.1.3. Nouvelle-Zélande. . . . . . . . . . B.1.3. Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . 394 B.1.3. Pays-Bas. . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395 B.1.3. Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Estonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395 B.1.3. Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . 396 B.1.3. République slovaque . . . . . . . B.1.3. Fédération de Russie . . . . . . . 396 B.1.3. République tchèque . . . . . . . . B.1.3. Finlande. . . . . . . . . . . . . . . . . . 397 B.1.3. Royaume-Uni . . . . . . . . . . . . . B.1.3. France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397 B.1.3. Slovénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Grèce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 398 B.1.3. Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 398 B.1.3. Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.3. Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399 B.1.3. Turquie . . . . . . . . . . . . . . . . . .
389
PERSPECTIVES DES MIGRATIONS INTERNATIONALES : SOPEMI 2011 © OCDE 2011
366 367 368 376 377 377
385
390 391 399 400 400 401 401 402 402 403 403 404 404 405 405 406 406 407 407
27
TABLE DES MATIÈRES
Métadonnées relatives aux tableaux A.1.3. et B.1.3. Entrées de demandeurs d’asile. . 408 Effectifs de personnes étrangères ou nées à l’étranger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A.1.4. Effectifs de personnes nées à l’étranger dans les pays de l’OCDE et la Fédération de Russie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Effectifs de personnes nées à l’étranger par pays de naissance . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . 412 B.1.4. Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Australie . . . . . . . . . . . . . . . . . 412 B.1.4. Israël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . 413 B.1.4. Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413 B.1.4. Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Norvège . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Canada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414 B.1.4. Chili . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414 B.1.4. Nouvelle-Zélande. . . . . . . . . . B.1.4. Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . 415 B.1.4. Pays-Bas. . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415 B.1.4. Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . 416 B.1.4. Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . .
28
409 410 412 419 419 420 420 421 421 422 422 423
B.1.4. Fédération de Rusiie . . . . . . . 416 B.1.4. République slovaque . . . . . . . B.1.4. Finlande. . . . . . . . . . . . . . . . . . 417 B.1.4. Royaume-Uni . . . . . . . . . . . . . B.1.4. France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417 B.1.4. Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Grèce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 418 B.1.4. Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.4. Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 418 B.1.4. Turquie . . . . . . . . . . . . . . . . . . Métadonnées relatives aux tableaux A.1.4. et B.1.4. Effectifs de personnes nées à l’étranger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A.1.5. Effectifs de personnes étrangères dans les pays de l’OCDE et la Fédération de Russie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Effectifs de personnes étrangères par nationalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . 429 B.1.5. Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . 429 B.1.5. Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 430 B.1.5. Norvège . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Corée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 430 B.1.5. Pays-Bas. . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . 431 B.1.5. Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431 B.1.5. Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Fédération de Russie . . . . . . . 432 B.1.5. République slovaque . . . . . . . B.1.5. Finlande. . . . . . . . . . . . . . . . . . 432 B.1.5. République tchèque . . . . . . . . B.1.5. France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 433 B.1.5. Royaume-Uni . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Grèce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 433 B.1.5. Slovénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 434 B.1.5. Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 434 B.1.5. Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435 B.1.5. Turquie . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.5. Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435
423 424 424 425 425
Métadonnées relatives aux tableaux A.1.5. et B.1.5. Effectifs de personnes étrangères
443
Acquisitions de la nationalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A.1.6. Acquisitions de la nationalité dans les pays de l’OCDE et la Fédération de Russie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.6. Acquisitions de la nationalité par pays d’ancienne nationalité . . . . . . . . . . . . . B.1.6. Allemagne . . . . . . . . . . . . . . . . 447 B.1.6. Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.6. Australie . . . . . . . . . . . . . . . . . 448 B.1.6. Canada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.6. Autriche. . . . . . . . . . . . . . . . . . 448 B.1.6. Chili . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
445
426 428 429 436 436 437 437 438 438 439 439 440 440 441 441 442
446 447 449 449 450
PERSPECTIVES DES MIGRATIONS INTERNATIONALES : SOPEMI 2011 © OCDE 2011
TABLE DES MATIÈRES
B.1.6. B.1.6. B.1.6. B.1.6. B.1.6.
Corée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . États-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . Fédération de Russie . . . . . . .
450 451 451 452 452
B.1.6. B.1.6. B.1.6. B.1.6. B.1.6.
Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . Norvège . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nouvelle-Zélande. . . . . . . . . . Pays-Bas. . . . . . . . . . . . . . . . . .
456 457 457 458 458
B.1.6. Finlande. . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 B.1.6. Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.6. France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453 B.1.6. Portugal . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.6. Grèce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 454 B.1.6. République slovaque . . . . . . . B.1.6. Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 454 B.1.6. République tchèque . . . . . . . . B.1.6. Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455 B.1.6. Suède . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.6. Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455 B.1.6. Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B.1.6. Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 456 B.1.6. Turquie . . . . . . . . . . . . . . . . . . Métadonnées relatives aux tableaux A.1.6. et B.1.6. Acquisitions de la nationalité . . .
459 459 460 460 461 461 462 463
Entrées de travailleurs étrangers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464 A.2.1. Entrées de travailleurs étrangers dans les pays de l’OCDE et la Fédération de Russie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465 Métadonnées relatives au tableau A.2.1. Entrées de travailleurs étrangers . . . . . . . . . . 466 Population active étrangère ou née à l’étranger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A.2.2. Population active née à l’étranger dans les pays de l’OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . Métadonnées relatives au tableau A.2.2. Population active née à l’étranger. . . . . . . . . A.2.3. Population active étrangère dans les pays de l’OCDE et la Fédération de Russie . Métadonnées relatives au tableau A.2.3. Population active étrangère . . . . . . . . . . . . . .
PERSPECTIVES DES MIGRATIONS INTERNATIONALES : SOPEMI 2011 © OCDE 2011
469 470 471 472 473
29
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